Le blog de Pateric

 

[X] = Inconnues

— Tout ce que je suis comme tout ce que je possède aujourd'hui, je le dois à Gérard et à Camille(...) Tu le sais déjà... Tu penses que si je te connaissais un petit peu, je saurais que tu as tout compris ; que tu as tout compris de ce que je dis et même de ce que je tais. —

Non ! Racontes ! — L’excitai-je…

Parce que toi et moi, on ne se connaît pas. S'est-on seulement découvert soi-même ? Quand on hésite, on doute aussi. C'est comme on dit : il plane un léger doute. J'ai essayé de voir un vol plané du doute : jamais aucun n'a croisé ma route (pourtant, je plane beaucoup). Alors... Je tire dans le tas jusqu'à ce qu'on me hurle : Y'a plus de doute ! —

Je sais bien que la plupart du temps on me dit ça pour arrêter le massacre de tout ce qui touchait au doute. Mais je sais que le doute subsiste

(...)

— Ce que je suis comme tout ce que je possède aujourd'hui, je le dois à Gérard et à Camille. —

J'insiste pour lui, puisque je n'ai encore perçu aucun hurlement.

Tu te souviens des circonstances de la rencontre de Jules avec Gérard. Mais t’ignores que Gérard se trouvait là accidentellement car il détestait le RER (...) qui l'irritaient... Beaucoup [...] Et te rappelles-tu tout le reste de ce jour mémorable ? Bien ! Mais on ignorera toujours pourquoi Gérard porta autant d'attention au misérable Jules. Et personne n'en saura rien. Eux-même, Gérard, Jules et Camille n'en parlèrent jamais.

Au début... Jules mit en oeuvre sa compétence avec zèle : de tout son cœur comme on dit. Ou bien, si l’on veut rigoler, on pourrait dire :

— Un peu comme dans un bazar organisé par hasard. —

Ainsi, dans les désordres des « travaux bâclés », Jules découvrit de vraies raisons pour revivre. Car l'espérance l'envahissait malgré la jalousie du doute qui parfois le titillait.

Qu'est-ce qui avait le mieux enclin Gérard et Camille à donner leur confiance à Jules, à lui offrir leur amour ? Jules n'en sait rien mais ça ne le chagrine pas :

Je sais qu'ils m'aimaient, que je les aime, et je sais aussi simplement que ça suffit à mon bonheur... —

Tu te souviens aussi des conséquences accidentelles qui firent de Jules le conseiller de Camille ? Il apparut... Comme le chêne au bord du chemin déchire le voile de brume d'un matin blême. Il se dressait comme une musique dont l'harmonie engendre des émotions neuves, qui offre à ton âme des sujets d'étonnements et qui ouvre ton esprit vers de nouvelles raisons de comprendre… Et autant de t’émerveiller.

L'Environnement !

Plus qu'une raison, plus qu'une technique, plus qu'une science [...]

L'Environnement ?

Je ne connais aucun savant ayant démontré un lien de cause ou d'effet de l'émotion affective produite de l'Environnement sur l'homme et son milieu.

Je connais quelques philosophes qui ont bien cherché... mais en vain.

J'ai entendu le Politique discourant d'éthique (...) Beurk !

L'Ecologie !

Prise dans ce sens revendicateur, n'est-elle pas un banal agent qu'on auréole du seul mérite d'être « de notre temps » ?

STOP ! [...]

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A Suivre !

Pateric©



Dim 8 mar 2009 Aucun commentaire