Le blog de Pateric

 3 – Les dommages opératoires

a) Un risque non négligeable d'accidents parfois générateurs de conséquences à long-terme

L'opération dégénère parfois en boucherie aux conséquences définitives. Mais seules les complications majeures sont rapportées 16. Et encore, lorsqu'elles le sont vraiment !

Parmi les nombreux accidents, il faut tout d'abord citer la mort (un minimum de 1 pour 500 000 aux États-Unis). En réalité, la fréquence des décès par circoncision des bébés aux USA est inconnue, dissimulée derrière des causes secondaires : hémorragies, infections… Cette fréquence est attestée par l'existence d'une loi judaïque qui exempte de circoncision le troisième garçon lorsque ses deux aînés en sont décédés. En Afrique du Sud, les "campagnes" de circoncisions forcées des fanatiques font chaque année des dizaines de décès et quantités d'infirmités et blessures graves. Un nouveau-né africain est mort étouffé par ses propres vomissements or le vomissement est une réaction fréquente pendant l'opération.

Complications opératoires : excès de peau enlevée provoquant, dans les meilleurs des cas, inconfort, voire douleur dans l'érection et déformation pénienne ; insuffisance de peau enlevée conduisant à une seconde opération, amputation partielle du gland par blessure involontaire.

Complications postopératoires : hémorragies parfois mortelles ("elles sont considérables dans 15% des cas" , il est parfois nécessaire de suturer les vaisseaux sanguins ou d'opérer une transfusion) et infections sont les plus courantes mais on rencontre aussi adhérences, phimosis en cas d'insuffisance de peau enlevée, rétention urinaire, fistules, ulcères et/ou sténoses du méat urinaire, énurésie associée, nécroses du gland ou du pénis, kystes, carcinomes, etc.

La fragilité de la cicatrice, susceptible de s'irriter pendant les rapports, est une conséquence fort gênante de la circoncision.

Au total le taux de complications relevé est consternant selon les uns : de 2 à 10% , modéré (0,6%) selon une étude portant sur 4 000 sujets . D'autres , crédibles puisque leur échantillon inclut 354 000 nouveau-nés, s'ils relèvent un taux de complications de la circoncision hospitalière très faible (0,21%) celui-ci reste 21 fois plus élevé qu'en l'absence de circoncision (0,01%).

Cependant, les victimes ne venant pas tous se plaindre à l'hôpital, ce dernier chiffre est sous-estimé.

Un accident de circoncision, lorsqu'il ne tue pas, peut ruiner toute une vie sexuelle.

Le cri d'alarme d'un fabriquant de produits après-circoncision est consternant.

b) Une douleur atroce (cf. Annexe I)

Les observateurs rapportent que la douleur est extrême et persistante.

Elle est pire pour les enfants, plus sensibles que les adultes.

Le premier mois, la cicatrisation d'une muqueuse à vif est très pénible, notamment lors de la miction et des inévitables érections.

Chez les bébés (pays anglo-saxons, Juifs), l'opération est le plus souvent pratiquée sans anesthésie. . Cette dernière n'est efficace que si elle est générale (déconseillée aux nouveau-nés). Cependant, après une première coupure longitudinale, il faut arracher la muqueuse du prépuce de celle du gland : dans 95% des cas, elles ne sont pas encore séparées. On taille entre avec un instrument tranchant (ou avec l'ongle spécialement aiguisé du mohel). Cette horrible torture, d'une inimaginable cruauté, est comparable à l'arrachage des ongles. Plus précisément, il faut imaginer qu'on vous enfonce un scalpel sous l'ongle pour le décoller du doigt en coupant d'avant en arrière et de gauche à droite !

Ensuite, une coupure circulaire est opérée. Il a été observé que seuls les bébés en état de choc du fait des préparatifs ne pleurent pas. Les autres hurlent, avant de s'évanouir 16. Une étude a relevé une multiplication par 2,5 du taux de cortisol sanguin (marqueur de la douleur) vingt minutes après l'opération et par 2,6 quarante minutes après. De tels chiffres, joints à celui de l'accélération du rythme cardiaque à 180 pulsations par minute, ne se retrouvent que chez les victimes de torture . Pendant des jours après l'opération, chaque miction est une nouvelle torture.

Le rituel israélite interdit l'anesthésie : l'enfant doit souffrir. Dans quelques communautés, les mohels pratiquent encore la succion du sang de l'hémorragie à même le sexe tout déchiré et lacéré, et crachent un peu de vin rouge sur l'enfant en dépit d'infections parfois mortelles. Vu l'état du sexe de l'enfant, il ne s'agit pas précisément d'une caresse buccale mais d'une odieuse torture supplémentaire.

Mar 22 jun 2010 Aucun commentaire