Mardi 20 juillet 2 20 /07 /Juil 12:44

 

La semaine dernière nous avions décidé de nous réunir pour une petite agape entre amis « libertaires et libertins » de notre communauté. Juste « comme ça », sans sujet ni but précis ; juste pour clore une « saison chargée » (et, pour nous en particulier « bien chargée ») avant d'engager la « rupture des vacances » (que nous avons projeté de (bien charger aussi))...

Précisons immédiatement qu'il n'avait été nullement prévu (même pas insidieusement) que cela puisse engendrer une orgie sexuelle ni, même pas n'importe quel autre élémentaire « débordement libertin ».

Car, comme nous avions pu le constater lors du rassemblement de l'automne dernier, où le sujet avait été, comme le reprend l'énoncé d'alors, ci-dessous clairement défini, rien n'aurait pu, ni su, être plus incertain :

La « pensée libertine » à l'épreuve de la « pensée libertaire » : à la lecture de la critique philosophique, et des affects biologiques et physiques ;

Même si, dans cet énoncé il avait été précisé que les « travaux pratiques seront les bienvenus », il ne pouvait être considéré a-priori que la « majorité des participants » eût désir de recourir à des « travaux pratiques ».

De même que, bien qu'il eût été clairement déclaré que :

« Selon les désirs (d'expérimentations, s'entend) et pulsions de chacun des présents exprimés à la majorité des participants, des applications concrètes du sujet pourront être librement mises à l'épreuve, dans les limites de la liberté de morale et du respect individuel de chacun » ;

Bien que précision eût été faite que :

« Suite à des engagements négociés par et entre quelques-uns d'entre-nous, les organisateurs de ce colloque, toutes dispositions sont prises pour faire démonstration réelle de ce que peuvent être les agissements des libertins de mœurs ».

Bien qu'il eût été ajouté que : « la simple participation des yeux sera acceptée, et sera même considérée déjà comme une participation active à la démonstration. »,

Je le répète de nouveau : rien ne nous assurait que des « expérimentations sexuelles » se réaliseraient

... Car... Il demeure une nuance fondamentale et résistante entre : « pensée et comportement libertaires » et « pensée et comportements libertins ». Et il demeure un facteur de résistance des plus séparatistes qui rend fort difficile un rapprochement de ces deux pensées. Dans certains cas il est impossible. Et dans d'autres communautés libertaires, l'idée même d'un tel rapprochement est taboue. Comme quoi, on pourrait être en droit d'affirmer que toute « idée libre » n'est pas « absolument libre » : que toute « idée libre » est aussi une « idée taboue ». Mais nous ne nous permettons pas un tel jugement partisan. Certes, dans notre « groupe libertaire » le tabou « verbal » n'existe pas. Et une bonne partie de notre groupe avoue même être également « libertins » : environ 60%. Mais c'est aussi à des degrés divers, dans des limites variées et avec des visions largement différenciées. Néanmoins, il y en a aussi qui, côté sexualité, sont du type plutôt « conservateurs », « traditionalistes », « consensuels », voire totalement réfractaires à « l'esprit libertin », sinon « sexuellement sectaires ». Toutefois, au sein de notre groupe, au moins la parole, à tous propos et sur tous sujets, est-elle « libre et sans tabou » : c'est d'ailleurs pour cette raison que notre groupe existe et survit indépendamment et marginalement des « grands courants de la pensée libertaires » : indépendant, marginal et réactionnaire au point que certains nous considèrent anarchistes. Ce qui de leur part est, au moins – nous ne nous lassons pas de le leur rappeler – un amalgame douteux ou peut-être plus sûrement, « erreur de définition et d'analyse ». Car de notre point de vue, dans le Monde Physique, le propre d'une réaction c'est de « modifier » et non pas de rester « figée ». Et, la preuve nous est fréquemment donnée au sein des masses physiques que l'anarchie contribue pour « quantité remarquable » à l’Évolution de la VIE... Surtout, ne vous limitez pas à vous en étonner : plutôt allez y « mettre le doigt » (ou autre chose de mieux circonstanciel : à vous de savoir !)

C'est donc ainsi qu'à l'automne dernier , nous avions trouvé « intéressant » de proposer ce colloque – débat avec pour thème, ce « sujet sensible »...

Il n'y avait rien d'extraordinaire à mettre ce sujet à « l'ordre du jour » : je confirme que dans nos réunions, on débat de sujets bien plus ardus. Et aussi, plus « hards » que celui-là : on débat des inepties du capitalisme mondialisé, des œillères politiques, des agressions économiques, des incohérences de la pédagogie, des manipulations médiatiques, de la folie des dogmes religieux, etc... Et pour chacun d'eux également, nous utilisons aussi bien les « démonstrations par l'exemple », que les « démonstrations par la Logique » : Logique aussi bien Philosophique que Physique.

Bref...

Erica vous raconta une bonne partie de cette soirée, à laquelle je l'avais « sournoisement » conviée : (Cf récit « lendemain soir »). Tout comme elle vous raconta « en survol » sa découverte de la « vision libertaire » de notre communauté... Surtout, se fit-elle un plaisir de vous raconter assez précisément, avec forces « images » descriptivement peu limitées, comment en cette occasion elle y découvrit de nouvelles « amitiés sexuelles ». Et mieux encore comment elles saisit l'opportunité à jouir d'elles, puis comment elle prit « plaisirs » à les transformer en relations durables... A tel point que, cette agape-ci, elle fut la première à désirer l'organiser... Au moins, pour se réunir, nous et nos « relations durables ». C'est ainsi que, bien avant d'avoir proposé cette réunion à l'ensemble de notre communauté, pour huit cent euros à nous quinze, nous choisîmes de réserver en Eure et Loir, ce parc privé entre étang et rivière, avec un charmant kiosque baroque au coeur d'un parterre joliment fleuri et avec un « marabout tout confort de 400 m² », principalement destiné à des repas de noces. Toutefois, le propriétaire du lieu cherchant surtout à rentabiliser son site, il s'y déroule des manifestations d'autre genre. Et c'est tant mieux !

Parfois, pour ceux que ça intéresse, il m'arrive de faire « dans l'information ». Aussi, je vous situerai vaguement la position de ce parc dans le triangle Epernon – Nogent-le-Roi – Maintenon. Cependant, comme je ne fais jamais de publicité pour quiconque (surtout pas gratuitement), je n'en dirai pas plus

...

Lorsque nous proposâmes cette soirée à notre communauté, ce fut « une information jetée à la volée » : sans inscriptions ni engagements financiers obligatoires. Juste, avions nous précisé que nourriture et boissons étaient à la charge de chacun. Et que, le montant de la participation de huit-cent euros serait divisé par le nombre de participants pour un maximum de vingt euros chacun : ce qui resterait à notre charge, n'avait aucune espèce d'importance, puisque nous étions déjà « partants » à quinze. Alors, lorsque nous vîmes arriver « tout ce monde », nous fûmes d'abord étonnés, puis ravis. A vingt-deux heures, nous nous comptâmes cent cinquante trois participants ainsi répartis : soixante douze hommes dont quatre en couples homos et quatre vingt-une femmes dont huit en couples lesbiens... Une fois encore, je précise que cette réunion n'avait pas d'autre objectif que de passer un « bon moment amicalo-social » et nullement aucune visée « libertine »...

Nous connaissions déjà la grande majorité des participants, lesquels nous présentèrent ceux qui les accompagnaient et auxquels nous rendîmes chaleureusement la politesse. Exactement, Erica se chargeant de nos présentations (nous, les organisateurs), se fit un plaisir assez vicieux de nous qualifier individuellement des liens particuliers que nous entretenons désormais, ensemble, savoir : au moins depuis l'automne dernier.

Ainsi, ostensiblement enlacée à la taille de Serge me présenta-t-elle, moi son mari au cou duquel se lovait lascivement Manon ma maîtresse épouse de Serge l'amant de ma femme. Mais, cela lui paraissant par trop « banal », elle se fit un malin plaisir de présenter nos onze autres « amants-maitresses », légèrement « moins assidus » (plutôt « plus », ces dernières semaines) appuyant même la caractéristique génétique de Salomé.

Je ne vous raconte pas, certains yeux éberlués, ni certaines désapprobations rengorgées : je dis seulement que mon épouse présenta à nos invités nos déviances comme étant notre normalité libertaire et non pas comme une particularité libertine ; elle les présenta avec des arguments d'une logique irréfutable accentuant le fait que l'harmonie de nos relations multisexuelles se fondait justement sur ce dépassement du strict cadre sexuel ; elle les présenta en explicitant qu'entre-nous existait une communion « spirituelle » et une entente intellectuelle fortes surpassant et transcendant le cadre des couples légitimes. Principalement aussi, parce qu'aujourd'hui mieux qu'hier, nous refusons de cacher l'ampleur et les natures de nos plaisirs. Et point du tout, parce que nous voudrions ou aimerions choquer... Ceci, tous finirent par s'accorder pour admettre que, si ce n'est pas forcément leur tasse de thé, c'est notre absolue liberté. Et c'est tant mieux ainsi. Bref !

Ainsi donc, un soir de la semaine dernière, nous nous retrouvâmes entre-nous dans ce charmant parc privé réservé pour cette occasion, autour de tables sur lesquelles chacun de nous déposa son obole festive consistant en amuses-gueules, tapas, accras, beignets antillais... pour accompagner sangria et punch-coco. Cela aussi n'est pas sans intérêts : intérêts au pluriel comme l'est notre communauté métissée. De même que nous ne considérons jamais nos réunions, rencontres et agapes, comme opportunité à beuveries bacchanales. Nous serions même du genre « plutôt sobres » ! Parce qu'après, il faudra bien rentrer chez soi. Aussi parce que nous sommes tous d'avis qu'il est plus raisonnable d'être « conscient » pour bien se préserver, plutôt que par respect pour la Loi. Nuance, non ? Même si, en cette occurrence, cette Loi-ci n'est pas si inepte à vouloir protéger notre intégrité physique. Même si c'est en remettant en cause le principe de la Loi garantissant le respect des Libertés individuelles. Simplement, notre point de vue consensuel est que le respect de la raison est supérieur au respect des lois. Simplement parce que l’œuvre de la logique consiste à faciliter l'Analyse, à aider à la compréhension de la raison et à faire œuvre didactique, là ou la Loi contraint sans vouloir expliciter la raison : en se contentant de modèles théoriques et/ou de modèles symboliques... Et pire, en se vantant outrancièrement de faire œuvre pédagogique ; encensant même la Pédagogie, élevant cette discipline au statut de Sciences ; antique et vulgaire discipline de discipline de maîtres mise à la disposition des esclaves grecs chargés d'élever des enfants (enfants du maître s'entend) : élevage ! Non pas éducation, ni enseignement. Comprenez-vous ? Personnellement, cette précision de relation entre la prévalence de la didactique sur la pédagogie, je ne me lasserai jamais de l'énoncer, principalement en replaçant le principe pédagogique, dans l'absurde de sa définition étymologique. De même que, dans cette rhétorique-ci, comprendrez-vous le pourquoi de notre pensée libertaire dont le fond « secret » est :

Nul autre que moi, n'a le droit de décider pour moi ce qui est « bon ou mauvais » pour moi –

Nul autre que moi n'a le droit de décider à ma place ce qui est « bien ou mal » ; « autorisé ou interdit » ; « convenable ou inacceptable » ; nul autre que moi doit savoir ce que sont mes limites comme ce qu'est le respect d'autrui : le respect fondateur des principes de la Démocratie.

De fait, nous considérons qu'il est « œuvres et devoirs de respects démocratiques » pour tout État qui prône la Démocratie, d'enseigner à ses futurs citoyens ce que sont à la fois, ses limites individuelles dans les respects collectifs au droits à la différence, et à la Liberté de chaque individu citoyen(1) plutôt que, à force de matraquage et de discipline s'efforçant à promouvoir l'un et l'autre au statut de vertu sociale du travail ; de vouloir à tout prix faire résoudre à l'homme dès l'âge où on l'extrait de ses couches-culottes le théorème du « cercle vicieux » et les équations d'inconnues « d'un autre type » !

De nouveau : Bref !

(1) Citoyen = Celui qui vit et participe à « la vie » de la Cité, de la Communauté... Et pas uniquement celui qui détient le titre d'identité ad-hoc et/ou la légitimité du sol.... Car, « le sol » appartient à la Terre entière.

C'est ainsi que...

D'abord, le sujet des « libertés » et de leur « libre exercice » s'invita naturellement à cette agape.

Alors, il se forma quelques cercles de groupes de partages d'opinions apéritives...

Apéritives ? Oui ! Parce que, sans vouloir anticiper la suite, et bien que nous ne l'eussions prémédité, la soirée se poursuivit toute aussi éblouissante qu'un banquet d'Empire agrémenté d'un bal audacieux, aussi homérique que lyrique ; aussi épique que l'assaut d'une troupe héroïque s'élançant à vaincre l'aube.

Encore une fois : Bref !

C'est ainsi que... Sans l'avoir prémédité...

Quoique, avec Erica... Savoir à coup sûr discerner ce qui est réellement prémédité de ce qui est fortuit... Cela revient à jouer à la roulette russe ! Et ce résultat est plus incertain encore lorsqu'à ses petits jeux se mêle son petit cercle d'intimes... D'autant qu'ensemble, alentour, ils ne donnent que l'apparence d'y jouer en égoïstes ; l'impression que personne d'autre existe autour d'eux, sauf que, leurs petits jeux, cela agite sauvagement l'éveil des sentiments de désirs. Peut-être parce qu'entre-eux tout commence avec des caresses discrètes, mais des caresses mêlées. Et des baisers partagés : caresses et baisers échangés au-delà des limites coutumières du « couple » ; des baisers, des caresses, des ondulations lascives... Agrémentés des balades de mains fouineuses s'immisçant subtilement sous leurs vêtements demeurant ostensiblement clos. Cependant, ils se plaisent tout aussi ostensiblement à montrer leurs corps « parler » : à rouler et tanguer, à frissonner et frémir, à se balancer et se laisser bercer, à frétiller et se trémousser, à se laisser branler et se tortiller... Et, juste à la position de ses pieds, Je sais reconnaître lorsque Erica jouit de la caresse d'une main glissée sous la ceinture de son jean's ... Et connaissant aussi les réactions physiques desquelles elle s'agite : ces contractions abdo-pubienne rendant son bas-ventre aussi dur que celui d'une statue de marbre mais aussi brûlant qu'un corps enfiévré ; connaissant le délice de ses lèvres emprisonnant puissamment ton doigt majeur titillant le bouton « start », je ne peux jamais me retenir de bander comme un sauvage... Oui ! Cela aussi nous caractérise, nous autres libertins libertaires, des libertins de mœurs : nous n'avons pas utilités à recourir aux falbalas des tenues dites sexys pour trouver et prendre nos plaisirs ; nous n'avons pas besoin de « mises en conditions spéciales »...

Elle en était arrivée, mon épouse face à ses interlocuteurs, vaguement interloqués et vaguement envieux, à ce stade où la main de Serge enfouie au-delà du poignet dans son pantalon, elle resserre ses jambes et vient placer son pied gauche à la perpendiculaire et à l'avant du droit ; à cet instant où tout en continuant à parler sans faillir du « sujet d'importance » qu'elle avait initié, elle minaude, roucoule, se pavane puis jouit... Et malgré sa jouissance : ses frissons alliés aux trémolos de sa voix ne trompent pas, elle parle encore et encore. Cela aussi : cette particularité de sa capacité à jouir « en faisant autre chose » me fait bander comme un âne. Et, j'ai constaté avec plaisirs qu'à Serge aussi. Tout comme à « M », tout comme à Manon, à « J », à Sophie... Bref ! Tous ses intimes amants d'aujourd'hui en bandent de plaisirs puis de jouissances. Et lorsqu'enfin, elle décide de se taire, c'est pour mieux alors s'abandonner à l'orgasme. Et lorsqu'il l'emporte, elle crie, se raidit... Et s 'envole vers son petit paradis d'où elle revient aussi molle que transfigurée... Pour se remettre à parler.... Tout comme j'ai constaté, qu'aux autres, ceux qui la connaissent peu, ça leur « coupe le sifflet »...

La main de Serge enfouie, celle de Sophie sous le tee-shirt, celle de « M » caressant sa nuque, Et celles de ses autres coadjuteurs admirateurs s'égarant de ci-de là, Erica en était arrivée à ce stade de jouissance initiale propre à ses plaisirs libertins ponctuant sa philologie relative aux nuances entre « libertés libertines », « liberté d'être » et « concepts de libertés »... Tandis que Manon, lovée contre ma poitrine mais fort attentive au sujet développé par « sa maitresse » (c'est vrai ! Je n'ai pas encore conté ça ! Une autre fois !), et sûrement encore plus excitée par sa « montée de plaisirs », ayant ouvert ma braguette, jouait avec ma baguette. Bien !

Toujours est-il que... Pris entre nos « démonstrations lubriques » et le « discours philosophique » d'Erica, la majorité des participants choisit d'ouvrir un débat portant sur « ses libertés personnelles » avec un penchant plutôt prononcé pour exprimer tout particulièrement ce que représentaient leurs « libertés sexuelles ». Evidemment, l'on eût droit à des grand-écarts aussi prenants en soi que distants les uns des autres. Toutefois, tous furent fort intéressants, au moins d'un point de vue sociologique. Au point que, avant de vous offrir le récit des ébats, plaisirs et orgasmes que nous eûmes plaisirs à partager plus tard dans la soirée puis, plus tard dans la nuit jusqu'à inciter la curiosité de l'aube, puis du soleil, à venir y regarder de plus près, je ne résisterai pas à vous en rapporter quelques bribes relevées à chaud. Plutôt : telles que demeurées dans mon souvenir.

Allons-y donc.

XX1 : — J'ai pas envie qu'une société m'impose uniquement le droit de faire l'amour seulement quand je suis amoureuse, et cherche à me culpabiliser.../... que devient mon libre arbitre ?

XX2 : — .../... Perso, j'ai quand même le droit de passer un agréable moment.../... sans perdre mon temps à attendre bien sagement le prince charmant .../... C'est très beau l'amour avec les sentiments .../... mais s'il vous plait ne méprisez pas ceux qui le font parfois, juste pour le plaisir, .../... enfin c'est mon avis.

XY1 : — Rassures-toi : c'est un avis partagé par beaucoup...

Erica : — L'amour et les sentiments sont choses merveilleuses qu'il est bon de partager sans a-priori. Mais les plaisirs aussi émargent des "sentiments" : plus exactement des "émotions". Tout comme le sentiment d'amour et le sentiment de haine, l'accomplissement des plaisirs n'est pas qu'une banale réponse de "raison cartésienne" de la physique d'attraction des atomes : c'est également une attraction des sentiments du désir.
De même, dans l'amour "amoureusement partagé", si la part des sentiments liés à cet état d'amoureux ne s'expliquent pas avec de la raison, son attraction relève d'une "mécanique d'attraction" semblable à ceux des principes régissant les lois physiques... D'où la métaphore des "atomes crochus". Ensuite, l'amour étant aveugle, à ce que l'on en dit souvent, tomber amoureuse (déjà la forme utilisée, rappelant sans ambages, la chute), n'est, grosso-modo, rien d'autre que la capacité à vouloir devenir aveugle... Donc, si ça peut te rassurer sur ta normalité, je te dirai que si tu tombes difficilement amoureuse c'est : soit que tu refuses de "tomber" ou que tu t'évites toute possibilité de tomber... En te refusant, par exemple, d'affronter les inconnues de l'aléatoire sentiment d'amour —. Soit, tu veux garder les yeux grands ouverts sur les réalités, c'est-à-dire, sur les incohérences des sentiments aveugles... Je charrie à force de simplisme, évidemment... Je ne fais que m'amuser à me moquer de l'amour... Sinon, pour de vrai, je me moquerai sûrement de moi-même qui depuis 37 ans partage un amour unique et sauvage, aussi aveugle que fulgurant, avec d'autres amours aussi libertins que fidèles. Amour du partage d'amour indéfectible de mon époux avec amours charnels (physique et sexuel) et spirituels (intellectuel et philosophique) jalousement soignés et cultivés ; sexes aux plaisirs débridés étalés et partagés en "couples mixtes"... Alors OUI, XX1... SOIS LIBRE !

XY2 : — Les femmes rêvent encore de l'amour le vrai, même si elles donnent l'impression du contraire... Elles espèrent juste que "ce coup-là" les amènera (peut-être) à connaitre autre chose... De vraiment " sincère"

XX3 : — Tu veux dire, par là, que la multiplication des aventures sexuelles facilite la découverte de l'amour vrai ? C'est pas un peu comme le loto, ça ?

XY2 : — (Gêné) Heu ! J'affirme rien : je dis que c'est une possibilité. Et j'en ai connu pour qui...

XX3 : — Taratata ! L'amour ça s'attrape pas par la queue : un jour, tu le trouves comme ça, comme par hasard, alors que tu t'y attends le moins et sans avoir eu besoin de baiser avant. C'est comme ça !

XY2 : — (Fanfaron) Ah oui ! Alors toutes les femmes ne rêvent que d'une vraie histoire, bonjour les oeillères (tu as lu trop de contes de fée, ma chère).

Erica : — Il n'a pas tout à fait tord, XY2. J'ai une sœur qui était mariée, avec deux enfants. Tout se passait bien dans son couple. Son mari travaillait dur "pour le bien être de sa famille". Et "Madame" le félicitait et le flattait .../... Au plus elle le félicitait, au plus il travaillait. Et au plus... Au plus elle l'encensait... Quand... Soudain il fait faillite et perd son entreprise. Sur quoi, il tombe en grosse dépression. Au résultat, l'aide de sa femme, ma sœur, si angélique et romantique, si amoureuse et admirative du talent de son mari, le traîne devant le juge aux affaires matrimoniales auquel elle demande, non seulement le divorce, mais des "arriérés de salaires" au prétexte qu'elle l'aurait aidé dans leur entreprise... Outre que cela était faux (je le sais parfaitement), cette revendication aurait dû être jugée irrecevable par ce juge, car en droit du commerce (ça je le sais aussi parfaitement), si elle l'avait vraiment aidé, comme "conjoint", alors, elle était de fait tout aussi solidaire de la faillite de l'entreprise. Mais passons ! La réalité est que : Plus d'argent, subitement, plus d'amour ? (mdr) Heu, je comprends pas, l'amour c'est pur et désintéressé, hein XX3 ? Dis ! Elle ne l'avait pas trouvé, l'homme de sa vie ? Alors, argent ou pas, si c'est l'homme de sa vie ? Hein ? Comment tu expliques que soudain, "pof", plus d'amour. Alors n'affirme pas que toutes les femmes sont "angéliques" : "par nature", respectueuses des sentiments. Perso, je crois qu'il y a pas de règles ; qu'il y a des gens qui aiment l'autre pour ce qu'il est vraiment, et d'autres qui aiment pour d'autres raisons : hommes, femmes, de ce point de vue, sont tous à jeter dans le même panier, avec leurs qualités et leurs défauts individuels. Puis, tu le sais bien, des exemples comme celui ci, il en existe à la pelle...

A ce débat, dérivant, tanguant, roulant entre amour d'amour, amour d'intérêts, amour des plaisirs, désirs d'amours, pêle-mêle amalgamés, d'autres encore vinrent y prendre part... Au moins une heure durant ; durant laquelle Erica demeura la plus « bavarde » et ses « amants » les plus audacieux quand aux « démonstrations d'amours » dont ils prenaient malins plaisirs à la gratifier et auxquels elles prenait aussi plaisirs malins à se laisser bercer en équilibre entre délices de plaisirs et jouissance vive. Tandis que Manon et moi, à un jet de plume de cet attroupement bavard, nous nous contentions de nos plaisirs, à observer, à écouter tout en nous caressant et nous embrassant, juste assez pour nous tenir en équilibre entre émoi et jouissance.

 

A SUIVRE !

Patrice

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Par Pateric - Publié dans : Esprit Libertin - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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  • : 28/01/2009

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