Dimanche 8 août 7 08 /08 /Août 16:03

Pour l'heure, Manon et moi, nous satisfaisant de nos caresses, nous portions toute nos attentions au cercle copulateur qui s'était formé autour de Serge et Erica...

Je n'aurais de cesse de répéter que le couple qu'ils forment tous les deux : leurs unions, leurs connivences, leurs attitudes et comportements... nous plait énormément, à nous deux : Manon et moi. Qu'il n'a de cesse à nous amuser, à nous exciter... Et par dessus tout, à nous aimer sans nul remord, ni jalousie, ni retenue. Bref !

Nous en étions là, de nos caresses et de nos « observations » lorsqu'un nouveau débat jaillit du milieu des murmures de jouissances. D'abord borborygmes incongrus, il s'établit vite en un dialogue structuré, audible et cohérent, bien accentués : propos bien accentués entre autre accents de plaisirs et de jouissances... Bientôt se propageant aux deux cercles et favorisant d'autres rapprochements et accouplements en leurs seins. Bref ! Du coeur de ce qui était devenu une « méga-partouze », montait aussi un discours relatif à la polygamie... Et à la polyandrie... Et à l'intérêt des pratiques de mœurs « libertines »... Et multi-sexuelles... Et... Et au-delà de l'intérêt philosophique et/ou sociologique que pareil débat aurait prit partout ailleurs, et/ou en tout autre circonstance, Ici, devant nos yeux, là, ça possédait pour le moins le mérite de bien mettre « le feu aux culs ». Vous voyez bien ce que je veux dire, par là, n'est-ce pas ! Bien ! Tandis que je vous engage à rester attentifs aux tableaux du spectacle sexuel qui se joue, là, devant nos yeux ; tandis que vous demeurez attentifs aux fantasmes qu'ils agitent devant vos yeux, j'en viendrais à solliciter l'attention de vos oreilles.

Erica et Serge poursuivaient leur accouplement dans cette lente copulation, mi ondulante, mi pénétrante... « J » et XX 3 ayant inversé leurs postures, XX 3 agitait sa tête entre les cuisses d'Erica, la suçant en léchant aussi le sexe de Serge... « M » baisait XX 3 tandis que « J » agenouillée lui mangeait le bouton. Salomé, baisait « J » en levrette, Sophie empalée assise sur la bite des son « Jo », embrassant Salomé à pleine bouche se positionnait pour accueillir « F » dans son fondement. « M » relevant un peu haut les cuisses de XX 3 écarta ses genoux, ouvrit ses fesses dévoila son anus et incita XX 2 à y entrer... Dès que cet agencement se fut fixé, XX 3 bafouilla : — Ah Rah ! P'fla pfolygfamie ! chafien de mihhieux pfans les rafforts huffains —

Fallait comprendre : — Ah ! La polygamie ! Y'a rien de mieux dans les rapports humains —

Pof ! Rien de tel pour lancer un débat... Compatible avec les ébats ? Evidemment, la polygamie...

Juste La polygamie ? La polygamie n'est-ce pas juste une exclusivité masculine ? —

Oui !   La polygamie a depuis toujours été reconnu comme une exclusivité masculine. Mais il n'en est rien ! Beaucoup de femmes ont une double vie et à ce sujet je cherche des témoignages de femmes ou d'homme pour qui ce sujet de la Polygamie n'est pas TABOU !!!  

Et toc ! Même dans la pire des situations à chassez le naturel du chercheur, son « naturel » revient au galop !

En effet, c e sujet est intéressant.

Ouch que c'est bon... J'vais jouiiiiir ! —

J'avoue ne pas avoir d'exemples de telles « communautés » d'idéologies existent encore.

Ouiii, Oui ! Encore baise-moi à fond, vit' vit' viteeee ! —

Ni que des communautés d'autres intérêts existent et fonctionnent encore aujourd'hui comme ça.

Ah, ah... Iij ich ! —

Ni qu'aucune aient survécu à l'utopie hippies [hiiii fofo] fonctionnent comme cela.

Oh voui, vouiiii, Poly, poly mimiihhhh ! —

Ce sujet m'interpelle. Pour deux raisons [archh] me verrais mal en multi-relation « familiale » : deux foyers ach-yé, yé], m[euuh] correspond pas (oh,ouch] j'aime bien partager les jeux sexuels [mmmh] m'crois incapable partager [huhun'] vie conjuga[ah]le : dans ce rapport, je donne et demande fidélit [yéyé].

Pour moi, cela impliquerait... [Ah voui tout ça pour moi !] un partage impossible à imaginer.

Ben voyons ! Pourquoi se contenterait-on d'un dialogue vulgaire pour agrémenter les rapports sexuels quand on peut « baiser en philosophant », hein ? Je vous le demande, tiens ! La vulgarité du « salope », qu'on l'agrémente de « petite » ou de « grosse », cela ne fait-il pas un peu « maigre » ? Putain de clicher où la libertine n'est qu'une « salope » quand le libertin, lui, est encensé, « épicurien », « hédoniste », « bon vivant »...

Les sta-tis-ti-ques mon-trent que nous som-mes plus d'fem-mes que[euh] d'hommes — hacha XX 1...

Ahh-con-trario, ahh-rriverahh-t-on à des sooh-ciétés où l'hom' [ohm ah Oh] ra plu-sieurs fem-mes car y aura plus - [uhuh] assez d'hom's [Arh ]? martela XY 2 le sexe de XX 6 de vingt-cinq coups de canon...

Tou-out dé-pend d'la r'lahation qu'euh t'entre-tiens avec ta moiteuh yé. Et ehien sûr ac-ueuh toi même.. .— Lui répliqua-t-elle en pointillés « yéyés ».

A l'occas' voyons, une jo[oh]lie sénég[ah]laise qu'a rien con-ont' la polygam[ha]mie! . Se fendit-il

A priori [ich]existerai [ahn] encore des ethnies [hy] matriar[har]cales où-ch-les hom's qu'euh sont àh la dispo-[oh]-sition d'ces dames [AH-m'sfesouchfou-fou]... Lui mâcha sa moitié : XX 12, prise en « double ».

Un rêve pour certains, l'enfer pour d'autre ! — Tira « quelqu'une » : d'un trait sans hoquet.

Je souhaiterai que tout le monde se mette à nu et ... Rooh diable l'hypocrisie Souffla le « Jo »

Entre murmures et soupirs, râles et cris de plaisirs et de jouissances éclatèrent des hoquets de rires, épars, désordonnés, erratiques. La belle blague ! Se mettre à nu ? Voyons : plus nus que ce qu'il l'étaient ? « Jo » conscient du quiproquo, se reprit en profitant de cette pause pour « prendre » une autre partenaire. En fait, il n'était pas seul à « procéder » à un échange car seuls Erica et Serge restèrent ensemble. Mais j'y reviendrais :

Se mettre à nu : symboliquement ! Qui est celui qui n'a jamais lorgné la petite blonde en jupette qui passe au bout de la rue alors qu'il est en couple ? Demanda-t-il

Bon ! Si tu veux que je réponde, viens d'abord placer ton œil de fouine dans mon nid, — Ordonna XX 4 :

V'là. Maintenant [ahn] qui êh celle qu'a ja-mais éb-auché-éh un p'tit sourir'[ihr] co-quin à un beau gos'.

Ahh mon sens se pos'eh, pouhr l'un com' pouhr l'aut' plusss l'idé[eh] d'infidélité que de Polyh[ih]gamie

Ouch, j'cheus crois qu'Ahn ces instants ahn se pose aucune idé[hé] : ch'eh du dom-aine du fantahsme...

Mais où ahn sont les lim-hiites ?

Entre le discours et le sexe ? Vous aussi, comme moi, vous le constatez : il y en a pas !

La polygamie a[ah] des limites [ih] de légitimité puisqu' [euh] c'est d'avoir l'droit d'avoir plu-sieurs épouses légitimes.... — Ponctua Sophie d'un : — Oh Put' que c'est bon !

Il existe [ahn] aussi des cultures [ouh] où les femmes ont plusieurs maris[ih] Rythma son « Jo » .

Imaginons : l'homme qu'a plusieurs femme, les autorise à avoir plusieurs maris ! — Martela quelqu'une.

Hum ! On s'en sort plus là! — Toussa quelqu'un qui me sembla être « M ».

Et pourquoi (houoi] une personne aurait [hééh] elle le droit (houoi] et l'exclusivité [hééh] d'avoir plusieurs épouses qui [hééh] elles devraient lui rester fidèle, c'est dégueu ! [Heuh !] — Accentua « J »

S'engagea alors entre « J » et « M », par dessus les corps animés des participants au nombre desquels figuraient leurs partenaires de fornication actuelle, le dialogue, naïf mais nullement chicaneur, suivant :

Tu confonds je pense le fait d' être, comme nous, un couple libre qui se donne le droit de faire l'amour avec d'autres personnes avec la polygamie qui est le fait d'avoir plusieurs épouses qui n'auraient pas le droit d'aller voir ailleurs ! —

Quelle injustice ! Non ! Je ne crois pas confondre ! C'est un principe d'équité que si un homme, ou une femme, veut pouvoir être libre de sa sexualité, quand il, elle, est en couple, la moindre des choses c'est qu'il, elle, autorise son conjoint à faire la même chose, non ? —

Oui ! Et même si un homme ou une femme polygame veut pouvoir être libre de sa sexualité, la moindre des choses c'est qu'il, elle autorise ses conjoints à faire la même chose !

Si on remonte à quelques milliers d'années en arrière, les sociétés matriarcales existaient. Et elles étaient majoritairement la règle des Sociétés. N'est-ce pas Sophie ? — Prit-elle « à partie ».

Oui ! Parce que, ce sont les femmes qui donnaient la vie : quand les hommes ne savaient pas encore qu'ils entraient aussi dans le processus de fécondation. Alors, ils vénéraient et protégeaient les femmes car c'étaient elles qui fédéraient la tribu ! — Souligna en docte ethnologue Sophie depuis son siège d'écuyère.

N'en fallait pas plus que l'intervention de Sophie pour débloquer la parlotte d'Erica... Dont le débit verbal alla en s'accélérant progressivement au tempo de son danse sur la bite de son amant :

Sophie a cent pour cent raison quand elle définit que la polygamie est la condition sociale où un homme a plusieurs épouses. Et par extension, quand « J », en avançant son « point de vue » sur le "partage équitable de la liberté sexuelle entre homme et femme (ceci pouvant faire l'objet d'une étude sociologique autonome),
elle montre que la polygamie implique une suprématie masculine sur son « cheptel d'épouses qui lui doivent de demeurer fidèles ». Parce que la Polygamie possède bien les même « carcans de fidélité » que la monogamie. Donc cela n'a rien à voir avec nos philosophies et comportements libertino-libertaires. Ni rien du tout à y faire. Par définition, on appelle POLYANDRIE, le fait pour une femme d'avoir plusieurs époux. Et cela existe de nos jours encore. Si vous posez quelques questions de Biologie à ce propos à Manon. Pas maintenant, elle rêve ! —

Se contorsionnant, sans cesser de danser des fesses sur la bite de Serge, elle le regarda et le prit à témoin :

Ah ! Ils se sont bien trouvés, ta femme et mon mari : aussi lunaire l'un que l'autre... —

Lunaire, moi ! Mais ça va pas ma « furie » ? Je regardai Manon... Et je l'admirai : « je la badai » ferait plus vrai.

Lunaire Manon ? Ce n'est pas parce qu'ensemble nous aimons bien nous pourvoir de caresses tout en parlant ou en rêvant, que je vais autoriser ma femme à nous traiter de « lunaires » ! Même s'il est vrai aussi que Manon et moi ne mélangeons pas les genres, comme Serge et Erica se plaisent effrontément en nous en donner spectacle : quand nous faisons l'amour, nous ne parlons plus. Ou à peine : juste des mots d'amour. Et quand nous parlons, quand nous échangeons nos connaissances, partageons nos points de vues en nous caressant, et reprenons notre souffle dans nos baisers passionnés... Il est vrai, qu'avec Manon, j'ai retrouvé ce plaisir du partage des idées vécu avec mon épouse aux débuts de nos amours ; il est vrai, qu'avec le temps, cette nécessité s'en s'est tarie. J'avais perdu le besoin de son oreille attentive à mes pensées, à mes idées. Tout comme Elle avait perdu le désir d'apprendre de moi : elle avait atteint sa maturité de connaissances. Du moins était-ce ce que l'on croyait, tant nous étions persuadés savoir ce que l'autre pensait et allait dire... Lorsqu'il nous arrivait de voir que, « non! », nous n'étions bien calés sur la même onde réceptive, nous nous embarquions en explications complexes, puis en explicitations compliquées, en leçons lénifiantes... Et notre couple faillit se suicider... de ses certitudes.

Un temps, nous imputâmes cela aux douleurs des suites de la disparition d'êtres chers. L'un et l'autre fûmes la proie de sournoises déprimes, de sourdes colères, de pensées noires, extrêmes... Trop souvent des cauchemars venaient troubler nos nuits. Et une peur fourbe nous envahissait... Au point que nous avons dû quitter notre maison où tout nous les rappeler, où nous les voyions apparaître surgissant derrière une porte, giclant de sous les draps, éclatant de leurs rires taquins et espiègles : des cauchemars nous saisissant à vif...

Puis vint la naissance aussi imprévisible que bénéfique de notre second fils. Erica lui voua tout son amour en compensation inconsciente à la perte d'amour de ces êtres chers, disparus aussi soudainement que tragiquement. Mais cet amour n'effaça nullement leur absence. Nous ne parvenions pas mieux à accomplir le deuil qu'à parler ensemble d'autres sujets sans pleurer. Puis vint le jour, où parler fut rare et réservé aux seules affaires courantes. Alors, nos désirs et nos plaisirs disparurent et nous ne fumes qu'un couple « pratique ». Quand, pour apaiser l'atmosphère, je remémorai nos plaisirs libertin d'antan, elle semblait s'absenter. Quand je lui demandais de me dire à quoi elle pensait, elle répondait : — A rien ! — Quand j'abordais nos aventures libertines elle se fermait en marmonnant : — Y'a pas que le cul dans la vie : y'a la vie. —

C'est alors que je décidai d'écrire, comme un alcoolique : pour oublier et pour moi seul. Mes premiers écrits, autres que ceux utiles à mon métier, furent un essai, puis un roman. Tous deux se situaient dans « mon monde » professionnel, mais, dans le fond, ils étaient auto-centrés sur moi, sur mon couple, sur ma famille, sur mes amis disparus. Et en réalité, ils me firent bien plus souffrir que tous mes silences. Sauf que, Erica, qui fut et demeure toujours une « dévoreuse lectrice insatiable » allant y fouiller, me dit un jour, comme ça, presque froidement :

J'aime beaucoup les cris de tes écrits : c'est poignant. —

Si tu le dis ! Mais je crois plutôt que ce n'est que des cris muets. Ou des cris qui n'intéressent personne. —

Qu'importe ! Ecris et cris pour moi ! —

Je veux bien écrire pour toi... Mais mes cris sont ceux de ma douleur. Tu peux aussi écrire la tienne. —

Oui ! Peut-être, je sais pas.... —

J'aimerai aussi lire tes cris. —

Je me mis à écrire pour elle. Au début, sans cesse revenaient mes cris de douleurs. J'effaçais tout. Je souffrais. Et je me mis à délirer. C'est alors que surgirent des fantasmes souvenirs de nos amours fantômes ; que surgirent les souvenirs de nos amours sexuels entre-mêlés ; que s'éveillèrent les souvenirs délicieux des liens spirituels nous ayant conduit à l'union charnelle de notre amour total accompli... Jusqu'à l'agression injuste de la mort.

Mais il me semblait impossible de lui écrire ces souvenirs tels quels. Sûrement en aurais-je été incapable ; sûrement, réveillant plus de douleurs que de plaisirs, se seraient-ils faussés, désarticulés, disloqués...

N'arrivant pas à les ordonner, je les enregistrais tels que du magma de ma mémoire ils jaillissaient devant mes yeux : j'enregistrais les mots en souvenirs des images un peu comme l'on prend des photos en rafale...

Peu à peu, des clichés flous, surexposés, ombre chinoise, s'affirma la netteté des arrières plans, des premiers plans, des portraits. Puis des gros plans émoustillants et bandants, excitant des mots chatoyants, croustillants, licencieux, lubriques ; excitant de mots concupiscents les clichés, lascifs, luxurieux, pornographiques, en rafales de phrases aussi impudiques que ourdies... Comme Erica aime à parler de nouveau aujourd'hui :

....Aussi lunaire l'un que l'autre. Mais avant qu'ils nous chantent leur « au clair de ma lune, tiens voici mon pot, enfile-moi ta bite dans mon petit fourneau » nombre d'entre-nous aura déjà voyagé maintes fois de la terre à Vénus, de Mars à Jupiter... Et des chattes au culs, tiens ! Ce sera seulement après le leur, de retour sur terre, que Manon vous apprendra comme elle me l'a appris, que dans les sociétés animales (auquel l'homme appartient biologiquement, n'en déplaise à certains), la Polyandrie est très, très fréquente... Parce que, c'est, tout compte fait, biologiquement « naturellement normal », pour lutter contre les consanguinités. C'est le cas chez les abeilles, chez les fourmis... Et dans le cas le plus extrême, chez la mante religieuse qui bouffe le géniteur de sa portée... —

Oui ! Aujourd'hui Erica aime à parler tout en baisant : à baiser en parlant savamment et crument tout à la fois. Et jamais personne ne pourra dire avec certitude ce qui la fait le mieux jouir. Mais il ne pourra nier qu'elle jouit fort, qu'elle jouit comme une reine... Et qu'il jouit, lui aussi comme un roi et une reine, comme un salop et une salope tout à la fois. Et ils jouissent par elle, qu'ils jouissent d'elle ou d'autres. Et quand, comme maintenant, se trémoussant et oscillant vivement sur la bite de Serge, arrivait l'instant de son premier orgasme, se rassemblant tous au coeur de leur union en monture panthéiste, s'harmonisait un chœur polyphonique de râles et de cris chantant une symphonie enharmonique de plaisirs et de jouissances sur un tempo vif et a-rythmique syncopé de soupirs léchés accentué de vocalises stimulants... Du coeur desquels entrecoupés de ses soupirs orgasmiques Erica en soliste star chantait :

Finalement, suivant ce que je viens d'entendre de Sophie dans son exemple des humains préhistoriques, il est probable que c'est la vénération des femmes qui leur a permis d'être polyandre. De fait, il me semble que la polyandrie bien mieux que la polygamie, contribue à préserver l'évolution de la vie... A y regarder de plus près : en approfondissant scientifiquement les observations de ces sociétés animales et en les confirmant par des mesures et contrôles génétiques - je parle sous le contrôle de Manon - On constate incidemment le même phénomène dans les hardes d'animaux carnivores à l'état naturel (sauvage), tels les canidés, les félidés... —

Tu vois ! — Me dit Manon en riant... D'une main enserrant mes couilles, l'autre caressant mon sillon culier : — Tu vois ! Finalement, elle à besoin de mon contrôle ! —

Alors, vas-y ! — Souris-je de même, une main sur son pubis, doigts jouant « tagada et fugue » en touchers agiles et délicats, l'autre cachée en son sien sillon, bouchant l'anneau des reins du doigt majeur. Ainsi équipés, nous nous glissâmes jusqu'auprès d'eux. Manon approchant ses lèvres de l'oreille gauche d'Erica lui suça le lobe ce qui ne manque jamais de couvrir sa chair d'une multitude frissonnante. Et Manon mâchonnant l'oreille dit :

Tu vas pouvoir parler sous mon contrôle ! — Et m'ordonnant de la voix et du doigt :— Allonge-toi, là ! — ; là je m'allongeais sur le dos, tête entre les pieds de Serge et Erica, vue imprenable sur leur coït, sexes bandant à l'insolence, Manon s'empala net sur mon sexe fiévreusement excité. Se baisant langoureusement sur ma bite, elle dit fort, tout en avançant sa bouche vers l'union de leurs sexes pour les flatter de ses lèvres et de sa langue :

Voilà ! Parles : je te contrôle ! —

Là, sous mes yeux le spectacle de la bouche de Manon se mêlant à l'agitation de leur copulation hardie ; là sur ma bite, Manon dansant une samba effrénée agitant ma bite comme un pilon dans un mortier, sentant délicieusement monter l'aïoli de mes plaisirs, de nouveau j'entendis Erica parler... En pointillés ponctués par de ses nombreux soupirs engendrés de sa jouissance :

Comme on constate souvent même au sein de la harde que ce sont les mères qui élèvent. toutes seules leur progéniture. Par le simple fait que le mâle dominant sait, intimement, qu'il n'est pas forcément le géniteur exclusif de tous les petits : même au sein d'une portée il adviendrait presque toujours que les petits ont des géniteurs différents... C'est un peu autrement chez les hominidés dont nous sommes issus. Au cours de l'évolution de l'espèce sont intervenus des phases intégrant quelques caractéristiques sociologiques qui leur sont propres, des caractéristiques qui intègrent l'intérêt de solidarité par nécessité de sauvegarde de la communauté. Cet intérêt de sauvegarde demeure encore à ce stade primitif chez les grands singes, où l'éducation et les apprentissages utiles à la maturité des petits n'incombe pas exclusivement à la femelle, mère, sœurs, tante... Mais aussi aux mâles, qu'ils soient le géniteur ou pas. Et cet état primitif – qui en fait n'est pas un état aussi primaire que ce qu'on le classifie – atteint son degré d'évolution le plus élevé socialement chez les bonobos. Chez l'humain, aujourd'hui encore la polyandrie est pratiquée. Par exemple, en Himalaya, il existe des communautés où l'on pratique la polyandrie fraternelle : une même épouse pour plusieurs frères... Au Congo, avant le travail de sape effectué par les missionnaires, les femmes pouvaient choisir d'épouser plusieurs prétendants : pour éviter qu'ils se battent à mort. Ce qui est un bon exemple de raison concourant à la préservation de la vie et de son évolution... — Laquelle étant sur le point de muter en élévation Erica connaissant toutes les peines du monde pour conclure son discours : — ... Il y a bien d'autres exemples sur terre... — en deux contractions et un cri, s'embarqua vers son espace orgasmique, cosmique, intersidéral... Sidérant.

Pour m'aider à me dominer, refuser de jouir en écho de leurs orgasmes, je m'emparais de cet exemple :

Jusqu'à notre « première dame » qui, dans une ancienne interview, déclara : – Je suis monogame de temps en temps mais je préfère la polygamie et la polyandrie – Et puis, qu'on le déplore ou pas, Aujourd'hui, dans leurs définitions strictes comme dans la déclaration de notre Carla, la Polygamie et la Polyandrie ne sont-elles pas redevenues un « fait de société » ? Quand on dénombre autant de « divorcés », de « familles recomposés », de « mères célibataires »... Tout compte fait, le libertinage sexuel consenti : la multisexualité équitable et partagée d'un couple monogame,, ce serait plutôt broutilles, ou roupies de sansonnet, n'est-il pas ?

Pour toutes réponses, j'eus droit à la coda de la symphonie des orgasmes. Alors ? Juste avant de me laisser emporter par le mien, je laissais éclater un trait stupide de mon humour caustique :

NE HURLEZ PAS ! JE SAIS : JE SUIS ABJECT ! A vouloir, ICI, placer en exergue ce qui EST la VIE !

...

Si aujourd'hui Erica aime à parler tout en baisant, dans l'intimité seule avec son amant comme avec ses autres maîtresses et amants, ou comme aujourd'hui « en public » elle aime à baiser, impudique et bavarde, ce n'est pas venu aussi aisément que ce que vous pourriez le croire. Et surtout pas par enchantement. Non ! Car entre aujourd'hui et le premier écrit libertin que je lui offris à lire, sept longues et délicates années se seront péniblement dissoutes... Et des milliards de mots dits, de poèmes, récits, romans écrits... de questions – réponses incitatives, d'hésitations et de retenues, auront coulé sous les ponts des fantasmes et des soupirs... Avant que le rêve finisse au profit de la vie...

Et sûrement que le vrai déclic, sera venu de son « jeune fils bien aimé » : de ce jour où elle le surprit, tout juste sorti de ses jupes, le nez fourré sous la jupe de sa juvénile copine.

Et aujourd'hui, qu'elle ait choisi aussi de s'affranchir de notre « carcan matrimonial », pour jouir librement de ses amants : beaucoup plus que de moi, s'entend, me satisfait pleinement... D'autant que je n'ai aucune raison de m'en plaindre car ma vie sentimentale est idéalement polygame, merveilleusement partagée avec des « épouses » délicieusement polyandre... Tout comme nos vies sexuelles sont génialement multisexuelles.

 

 

 

 

A SUIVRE !

Patrice

pateric©

Par Pateric - Publié dans : Esprit Libertin - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

  • : Le blog de Pateric
  • Le blog de Pateric
  • : libertinage Fantasmes naturisme dialogue Histoires érotiques
  • : Le principal objectif de ce blog est la publication de textes "érotiques" écrits à "quatre mains" : Elle et Lui. Notre philosophie littéraire n'a d'autre vocation que d'exciter nos propres plaisirs ; nos plaisirs qui sont libertins et libertaires englobent la Langue : ils ne se limitent ni à la chair ni aux "nécessités". De fait, nos textes se moquent des "conventions éditoriales", du "prêt à penser". Et plus encore du "consensuel", sauf... S'il s'agit du con sensuel qu'on s'en sus...
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil
  • : 28/01/2009

Profil

  • Pateric
  • Le blog de Pateric
  • Homme
  • 24/10/1953
  • sexualité fantasmes plaisir gratuit expériences
  • Couple libertin et libertaire, Scientifiques gourmets philosophes gourmands, passionnés d'arts et de "belles lettres" nous offrons ici nos textes fantasmatiques, nos pensées... non sans laisser libre cours à nos sautes d'humour, voire d'ironie.

Derniers Commentaires

Calendrier

Mars 2024
L M M J V S D
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30 31
             
<< < > >>

Syndication

  • Flux RSS des articles

Créer un Blog

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés