Lundi 1 février 1 01 /02 /Fév 18:01
 Je vous ai lâchement abandonnés pour me précipiter au rendez-vous de mon mari, et vous priver de la fin de « Hier soir ». En quelque sorte, je vous ai laissés sur votre faim.

Je tiens à m'en faire pardonner...

A l'heure prévue, je descendais de la rame ligne 5, station Bastille. Je quittais précipitamment les couloirs du métro pour regagner la surface et rejoindre le bar à l'angle de la rue du « ... » pour.... Taratata, petits curieux... pour y rejoindre ou y attendre Salomé sans craindre un refroidissement... Simplement. J'étais encore dans un tunnel de liaison lorsque j'entendis mon prénom : « Erica ! » crié dans mon dos par Salomé. Je m'immobilisai, me retournai, la cherchai dans la cohue mais ne la voyais. Soudain je sentis ses bras m'envelopper et sa bouche couvrir mes joues de baisers fougueux. Je me retournai vivement et lui fis face. Et sans me soucier de quoi que ce soit grouillant autour de nous, ni du lieu, ni des gens, j'enveloppai mes bras autour de son cou et je lui rendis ses baisers passionnés... A pleine bouche. Pour la plupart des passants nos effusions passèrent pour anodines, sinon naturelles, voire « normales ». Je pense même que la majorité d'entre-eux ne remarqua rien. Toutefois, deux couples s'en offusquèrent. Et nous entendîmes les hommes nous insulter en nous traitant de « salopes dévergondées ». Furax, je me retournai pour leur rendre leur politesse et leur expliquer qu'ils n'avaient pas besoin d'user d'un pléonasme pour exprimer leur pensée rétrograde :

J'assume les deux, salope et dévergondée, puisqu'elles signifient justement la même chose : que je suis une femme libre de mes opinions et de mes actes dans un pays libre qui réprime les insultes et les discriminations, fussent-elles aussi marginales que les miennes !

Et après les avoir bien regardés, et mieux vu ce qu'ils représentent, j'ajoutai à leur surprise et à leur mutisme interlope :

— Dans mon pays libre, ma marginalité vaut la vôtre. Et en toute logique, mon dévergondage vaut le vôtre ! —

Sur quoi prenant ostensiblement la main de Salomé qui avait compris peu de choses de la situation, nous empruntâmes l'escalier conduisant dans la rue tandis que dans notre dos fusaient des insultes qui ne nous étaient pas adressées. Car, faut croire que des passants ayant entendu mes arguments, les trouvant conformes à leur opinion, voulurent en découdre avec nos « juges iniques » en découdre trivialement et grossièrement...

C'est ce que je m'enorgueillis à vouloir croire. Sauf que, je pense plutôt que la réaction des passants ne fut qu'une réaction épidermique : une réaction vive et spontanée, certainement liée à l'exacerbation des discours et débats lénifiants ayant aujourd'hui cours au sein de la vie publique.

Pourquoi ?

Parce que nos insulteurs arboraient ostensiblement les apparats de l'intégrisme le plus marginal et le plus intransigeant. Nos oppositions philosophiques et morales, au moins dans leurs marginalités, possèdent un axiome commun : l'intransigeance. La mienne encense MA LIBERTE, la leur encense leur ASSERVISSEMENT. Et, inversement pour ce qui est de leurs opinions. Ce qui nous sépare sûrement aussi, c'est que je ne veux les convertir en rien... Je souhaiterai juste qu'ils apprennent ce que sont les « Libertés Publiques » dans le giron de notre Constitution.

Certes, voici à peine moins d'une quinzaine d'années j'aurai pu être verbalisée pour ce comportement dans un lieu public, même si ce fut mon mari que j'eusse embrassé avec cette fougue.

Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Tant que je n'atteins pas à « l'ordre public ».

Seulement, qu'est-ce que l'ordre public ?

N'est-ce pas respecter aussi bien les libertés individuelles des citoyens que les Institutions Publiques ?

Avant la loi constitutionnelle établissant la permanence du « plan vigipirate » dans l'arsenal sécuritaire de l'Etat, je pouvais théoriquement entrer tête couverte dans un lieu public ou une institution publique. Et je pouvais même y entrer visage dissimulé. Par exemple, si je me savais porteur d'un virus transmissible par les voies aériennes, je pouvais entrer à l'Hôpital le visage protégé par un masque. Aujourd'hui ? Non ! Par « mesure de Sûreté » de l'espace Public. Laquelle « mesure » contrevient au principe de Prévention de la Santé Publique. Ah, ah ! Ça vous fait rire. C'est ça : Rigolez-en très fort !

Or, vous l'avez parfaitement compris, aujourd'hui, théoriquement je ne peux y entrer avec un masque, celui-là même dont notre bonne Roseline nous a vanté les mérites de protection contre la propagation de la catastrophique pandémie grippale A-H1N1. Et... D'accord, d'accord !

Mieux vaut ne pas ouvrir ce débat ici. Pas simplement parce qu'ici vous préférez (sûrement, je suppose) que je raconte mes frasques libertines : c'est principalement parce que le constat de nombres de comportements sociaux, abus cyniques de l'autorité, arbitrages abusifs... M'agacent outrageusement Outre le fait que tous m'agacent, certains, s'avérant être des inepties face à la Logique, me filent de l'urticaire... Et je ne souhaite pas parler de ceux qui, stricto-sensus, sont des infractions. Voire des délits. Vous l'aviez compris sans que je l'explique, je parle de ces infractions et délits commis par l'Etat et ses « commis » : ses Autorités, ses Institutions, ses Représentants...

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Dans la rue, Salomé et moi, main dans la main, marchions gaiement et d'un pas alerte vers le magasin de « M », sans que j'eusse l'impression que quiconque nous prêtât la moindre attention.

Devant l'entrée, je précédai Salomé sans quitter nos mains. « J » me voyant entrer se précipita vers moi en criant : — Erica est arrivée ! — Et en s'immobilisant interloquée aussitôt qu'elle vit Salomé.

— Je te présente mon amie Salomé... — Dis-je en soulevant nos deux mains liées.

— Bisous, bisous ? — .Réclamai-je à « J » : bisous selon notre désormais coutumière convention. Je les lui réclamais toujours en écartant mes bras. Aujourd'hui ne devait rien changer, mis à part la main de Salomé serrée dans la mienne. « J » compris parfaitement. Et c'est, sans se démonter le moins du monde qu'elle se jeta dans mes bras pour m'offrir ses lèvres et sa langue toujours aussi douces, délicieuses et parfumées. Salomé réagit simplement en serrant sa main plus fort dans la mienne. Tandis que nous nous embrassions encore, « J » et moi ; tandis que Salomé serrait ardemment ma main en caressant mes cheveux de son autre main, j'entendis le pas vif de « M » courant dans l'allée.

— Salomé ! — Se présenta-t-elle à « M » en l'enserrant dans ses bras et en l'embrassant de la même manière que « J » et moi nous embrassions. Audace ? Naïveté ? Naïveté, mon cul !. Audace, peut-être pas tout à fait. Cependant à la moiteur de sa main grandissant dans ma main, je compris que Salomé avait tout saisis de mes arrière pensées. Et, qu'a-priori, celles-ci ne déplaisaient pas.

Evidemment ! Elle savait qu'elle repartirait avec un Jean : Salomé n'est pas aveugle. Justement !

Dans ma bouche, « J » s'esclaffa soudain. Ce qui déclencha mon rire. Entre deux éclats « J » dit :

— Je vais fermer le rideau : c'est préférable ! — Et avant d'y aller elle me chuchota à l'oreille :

— Splendide ta surprise ! Et pas farouche, à ce que je peux en juger ! —

— Oh, ma beauté ! T'es loin de pouvoir imaginer à quel point ! — Raillai-je gentiment.

— Oh si ! Si c'est toi qui lui a tout appris... — Releva-t-elle en s'éloignant.

— Même pas ! Tu ne peux pas savoir ! —

— Même pas quoi... Et savoir quoi ? — Voulut savoir « M »

— C'est entre « J » et moi : ça ne te regarde pas. — Lui répondis-je sèchement : — Occupes-toi plutôt de Salomé : elle a besoin de Jean's... Allez ouste — Appuyai-je d'une tape sèche sur ses fesses : — Salomé ! Si c'est pas bien, tu peux aussi. — L' engageai-je en réitérant mon geste...

— J'ai compris ! Ça va être ma fête ! — Dit-il en prenant la main de Salomé et en l'emmenant.

— Taratata ! Ce sera ta fête seulement si tu es sage. Autrement tu seras puni — Interjetai-je.

— Tu trouveras toujours une raison pour me punir. Mais tes punitions sont si agréables. —

— Ta gueule ! Et vas bosser ! — Criai-je comme si j'étais vraiment en colère. D'ailleurs, c'était si bien joué que Salomé se retourna et me regarda avec une inquiétude dans les yeux. Je lui souris :

— Es nada ! Solamente un pequeño juego entre nosotros. Y tu, puedes jugar tambièn ! —

Salomé sourit. Et pour prouver qu'elle avait compris, elle claqua les fesses de « M » en ordonnant :

— Mas pronto chiquito ! —

Et tous les quatre nous éclatâmes de rire.

Sincèrement, je ne connais pas ma part d'incitation dans la liberté sexuelle de Salomé. En revanche, je sais qu'elle est la sienne dans mes progrès fulgurants de l'usage de la langue de Cervantès. Par voie de conséquence, je mesure l'ampleur de l'influence de Salomé sur moi. Je sais que se sont mes désirs pour elle qui en sont les vecteurs essentiels. Et ce malgré les énormes progrès qu'elle aussi fait dans la langue de Rabelais... Et ce, je le sais aussi, grâce aux efforts de mon mari qui parle avec elle en employant les deux langues : une phrase en français est aussitôt reproduite en espagnol.

Eh oui ! Les progrès nés des désirs sont, au moins, aussi probants que ceux générés par la nécessité.

Avec mon mari qui, depuis trente sept ans, s'amuse parfois à me taquiner en espagnol, je me suis toujours refusée à vouloir comprendre. Avec Salomé, dès lors que je l'ai désirée comme maîtresse-amant, j'ai immédiatement trouvé de l'intérêt pour l'espagnol. Avec mon mari, pour nos désirs et nos plaisirs, comme pour toutes les choses de la vie, point ne m'était nécessaire l'usage de l'espagnol. Pourtant, entre-nous, parfois nous employons l'italien. Et il nous arrive, le plus souvent en public lorsque nous voulons garder secret notre dialogue d'employer le latin, qu'en plus, nous pratiquons allègrement teinté de nos accents occitans : le provençal pour moi, le gascon pour mon mari... Croyez-nous ! Avec ces accents, le latin ne ressemble plus à une langue morte ! Et s'il ne devait y avoir qu'une seule chose à préserver dans l'identité nationale, ce serait bien « les accents » : TOUS ! Plutôt que de vouloir nous faire tous parler sans accent. Que dis-je : vouloir nous faire parler avec un accent corrompu d'élisions aussi gutturales que stupides. Bref ! Je dis ça en passant. Ça a aussi peu d'intérêt que l'anecdote du métro : dans les histoires de culs tout au moins.

Et nous... Nous, tous les quatre, dans le magasin désormais interdit au public, nous n'étions pas près de cesser, ni de rire, ni de s'amuser, ni d'y prendre plaisirs et d'en jouir !

« J » et moi, nous étions assises sur le banc faisant face à la cabine dans laquelle Salomé, rideau grand ouvert, essayait les Jean's que lui proposait « M » tout à ses petits soins. Et, sans omettre de procéder à nos petits soins à nous, nous riions des précautions qu'il prenait pour vérifier que les Jean's tombaient impeccable, sur la chute de reins de Salomé, sur les cuisses, aux chevilles ; nous riions des précautions qu'il prenait à éviter son entre-jambes. Et moi, en initiée de la « chose cachée », je riais de très bon coeur... Dans l'éclat de nos rires, « J » et moi, en étions arrivées à nos intimités dévoilées généreusement explorées par nos doigts. Déjà, quelques murmures de plaisirs se mêlaient à nos rires. De leur côté, « M » et Salomé s'affairaient toujours dans l'essayage des Jean's. Salomé en avait retenu deux, mais « M » s'entêtait à lui en présenter d'autres qu'elle essayait non sans intérêt et qu'elle portait à merveille. Sauf que, ça se voyait bien, Salomé eut préféré qu'il s'entêtât autrement. Sauf qu'aussi « M » ne le voyait pas. Ou alors, il jouait parfaitement l'aveugle.

Je sais que « M » peut-être terriblement timide lorsqu'il ne connait pas. Nonobstant, lorsque je suis présente, qui que soit la personne m'accompagnant, même inconnue, il ne l'est jamais. Parce que, m'a-t-il dit : — J'ai confiance en toi. —. J'apprécie sa confiance que je récompense toujours très bien. Et je sais que ce soir il ne sera pas plus déçu de la confiance qu'il m'a portée toutes les autres fois.

En cette occurrence, malgré toute l'attention qu'il portait à Salomé, l'aidant obligeamment à passer ses pantalons, tantôt la tenant par le bras, tantôt facilitant l'enjambement, s'accroupissant, se relevant, virevoltant, malgré le petit string brésilien très érotisant qu'elle portait, lequel était dévoilé à chaque changement, je supputais qu'il ne savait pas qui elle est. Et mieux, qu'il n'avait aucun soupçon quant aux attributs spécifiques de son sexe féminin. Chaque fois qu'il lui tournait le dos, pour quelque raison que ce fut, Salomé nous souriait d'un sourire admirablement complice qui confortait mes impressions.

« J » et moi, par les caresses indolentes et feutrées de nos doigts sur nos fleurs alanguies, avions atteint une phase bien avancée de nos délices, juste tout au bord du précipice des plaisirs, quand je décidai qu'il était temps d'y précipiter aussi Salomé. Et surtout « M ». Je me shootai du délicieux et baveux baiser de « J », me levai prestement et me dirigeai vers les deux mimes en lançant :

— Alors, « M » ! Tu n'arrives pas à trouver un Jean qui lui moule aussi bien la chatte que celui que tu m'as offert ? —

— Ah beh non, ah beh non ! — Bégaye-t-il — Elle un si beau galbe fessier... que je trouve que les Jean's qu'elle a essayés... Eh bien, ils sont pas à la hauteur. Tu vois ils donnent l'impression de l'effacer — Me montra-t-il en esquissant l'effacement d'un effleurement retenu. Et, au moins pour celui qui, là, lui couvrait les fesses, ce n'était pas faux. Néanmoins, Salomé ayant déjà fait son choix... on allait pas non plus passer la nuit à essayer tous les Jean's en stock. Je le lui dit, à ma manière : .

Tu sais pourtant, mon Loulou, que pour qu'un Jean mette bien le cul en valeur, il faut d'abord qu'il moule bien la chatte !

— Parfois, parfois ! Pas toujours. Tiens, par exemple, avec les hommes... — Voulut-il tortiller.

— Avec les hommes, peut-être ! Mais pas avec Salomé, tout de même ! — Finaudai-je.

Ben euh ! J'comprends pas... — Cherchait-il vraiment à comprendre pourquoi il n'arrivait pas à lui trouver le Jean qu'il souhaitait parfait pour elle. Il en tremblait de dépis, le pauvre Loulou. C'était comme si toutes les certitudes de la Vie s'écroulaient sous les fracas d'une terre en tremblements :

Allez, je te dis, cherche pas. Range ton professionnalisme pour ce soir. Et fais pas ton timide : mets-y la main à la chatte. En plus, je sais qu'elle va aimer... Et te remercier, j'en suis sûre ! —

Là, notre « M », s'alluma dans toute sa splendeur ahurie, le regard éperdu, la comprenure dure :

Ben euh ! J'comprends pas... Ils tombent mal ! —

Contre toute attente, c'est Salomé qui, une large sourire jusqu'au fond des yeux lui expliqua :

Souisss natouralmeint fessas altas ... — Ce qui est vrai : Salomé est joliment callipyge.

Pour vous les représenter, je vous renvois à la chanson « Vénus callipyge » de Brassens, même si l'attribution à Vénus de « belles fesses » est helléniquement impropre, puisque c'est à Aphrodite que fut dédié un temple en hommage aux belles fesses. En effet, « callipyge » signifie « belles fesses », en grec et pas en latin. Et si un temple fut construit, c'est en vénération d'Aphrodite callipyge : littéralement, en vénération de la déesse de la beauté aux fesses parfaites. Et les statues représentant aussi bien Aphrodite que Vénus montrent que les « callipyges » n'ont pas un « gros cul ». C'est cet apparence-ci que je veux que vous reteniez pour vous représenter les fesses de Salomé. A quoi s'associe délicieusement une démarcation lombo-fessière prononcée, une accentuation rétro-sagittale du bassin, une taille fine soutenant des hanches du plus beau galbe féminin...
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Bref ! On a autant le droit d'être légère que cultivée, impudique qu'esthète, libertine qu'érudite... Non ?

Et, à tout bien y réfléchir, une libertine a tous les droits. Celui de faire saliver ses prétendants, hurlants à l'image des caricatures du loup de Tex Avery, comme celui d'agiter ou de soigner leur impatience : de la calmer en les laissant brouter puis ruminer ou en les envoyant paître en bêlant de la peur du loup. Parce que sous leur apparence de loup lubrique, nombreux ne sont que d'innocents moutons que nombre de mes sœurs prennent plaisirs à tondre en toutes saisons bien que la raison déconseille de tondre les moutons en plein hiver... Parmi les ruminants, quelquefois j'en ai vu rayer furieusement le parquet, à l'image d'un taureau en furie, s'avérer n'être que des bœufs : émasculés, surtout du cerveau.

Je sais ! Les loups sont prêts à me dévorer crue. Mais comme ce n'est que de la rage et non du plaisir... Je vais prendre la main de « M », qui n'est qu'un banal jeune homme poli et attentionné, et la forcer à se poser sur l'entre-cuisses de Salomé pour lui montrer que ça boursoufle, là. Puis, lui montrer pourquoi ça boursoufle. D'abord, j'y avançai lentement ma main en regardant Salomé pour y lire son approbation ou sa réprobation. Son joli sourire polisson me confirma qu'elle n'attendait que ça. Donc :

— Regardes « M », — Dis-je en posant ma main sur le « paquet » : — Regardes, ça fait comme un renflement, là. Touches... — L'invitai-je, saisissant sa main et l'y conduisant : — ... Tu sens ?

Forcément qu'il le sentait, le renflement, là. Là, notre « M », pris la main sur le sac resta piteusement pantois. Et incapable de l'ôter puisque je l'y maintenais appuyée. Là, je le sentis prêt à défaillir :

— Ah ! Tu vois : tu le sens comme moi, le petit renflement. — Jouai-je sur le sens des mots.

— Ah beh ! J'comprends pas... J'vois pas pourquoi ça fait ça ! — N'arrivait-il pas à savoir.

— C'est un défaut de cette série de Jean's, tu crois ? — Blaguai-je, histoire de faire bondir son professionnalisme commercial outragé. Et, c'est précisément ce qu'il advint :

— AH NON ! — Réfuta-il d'un voix forte : — NON ! Mes Jean's n'ont aucun défaut : je suis intransigeant sur la fabrication : je la contrôle rigoureusement. Et la qualité aussi ! —

— Peut-être une toute petite erreur de conception... Ou de patron... — Poussai-je le bouchon !

— Totalement impossible ! — Marqua-t-il cette impossibilité avec son ton antérieur et supérieur : — Tu sais bien que JE fais MOI-MÊME mes prototypes. Et que je les TESTE minutieusement.. —

Evidemment que je le sais ! Non, il ne s'en est pas vanté : ce n'est pas son genre. En voyant sur son bureau des esquisses, je lui avais demandé qui en est l'auteur. C'était des dessins aux traits habiles, au style harmonieux ; des dessins de modèles de vêtements originaux jamais vus nulle part. Et pas que des modèles de Jean's. Aussitôt je pensai que si l'auteur voulait créer des fringues pour Lilliput (pour petite taille, et pas, grosse pute, d'accord ?) ENFIN j'en serai satisfaite. Je le lui demandai :

— C'est l'un de tes amis, le styliste qui dessine ça ? —

Muhmbof ! — Jargonna-t-il d'un revers de la main balayant dans l'air son onomatopée signifiant que ça n'avait aucun intérêt. Comme je commençais à bien le connaître, mon petit biquet, j'en déduisis que l'auteur c'est lui. Et j'en déduisis que sa modestie et, plus certainement, sa timidité, lui interdisaient de l'avouer. Ah ça non, je ne pouvais pas admettre qu'il se gâchât à cacher ses talents :

— Petit cul va ! Avoue : c'est toi qui dessine ça ! — Réprimandai-je comme une mère admoneste. En ce cas précis je veux bien dire : — Comme une mère — Et nullement : — Comme une maîtresse —

Oui ! Techniquement, ils pourraient-être mes enfants, lui et « J » son amoureuse, entre mes deux fils. Je leur porte, à eux tous (incluant l'épouse de mon fils aîné et la copine actuelle du benjamin) un attachement semblable. Je dis bien : attachement affectif. Parce qu'à mes fils, et à mes fils seuls, je voue une dévotion d'amour scellée par les liens génétiques : par les liens du sang. Ainsi parfois, me surprenant user envers « M » et « J » d'élans de tendresses affectives, me vient toujours à l'esprit le sentiment d'être leur mère incestueuse. Et ça m'excite de bafouer aussi cet interdit-ci. D'autant que...

Je risque aussi bien de faire pleurer dans les chaumières que d'agacer le réverbère libertin. Et pire : d'irriter le cerbère prétendument libertin. Néanmoins... Tant pis : j'en prends volontiers le risque... Sous quelque prétexte qu'ils puissent arguer, je ne m'abaisserai pas à faciliter leur tâche. Déjà, ma prose est gratuite. Qu'y-a-t-il ? Ils voudraient en plus que j'écrive comme ils fantasment ? Voyons ! D'abord, j'écris comme je pense. Ensuite, comme je fantasme moi. Puis, j'écris comme je veux. Qu'importe que mes élucubrations culières comportent des réflexions sociologiques, voire des idées d'ordre philosophique : l'important pour moi est que j'y prenne du plaisir la première. Et pour cela, j'ai besoin moi, de raconter mes activités libertines comme je raconte mes activités professionnelles. Maintenant, je conseille donc à ceux qui ne veulent en continu que des récits de sexe croustillants...

( les récits, pas les sexes, car vous imaginez bien comment se désintègrerait un sexe croustillant ! )

... De les placer eux-mêmes en continu dans leurs mémoires, les digitales en premier. ! Ah oui ! Si en plus ils ont déjà les « mains pleines », je ne vois vraiment pas ce que je peux faire ! C'est pareil pour ceux qui chercheraient un traité de sociologie comparée : ils n'ont qu'à supprimer tout ce qui dérange leur conscience, ou leur morale... Ou qui jouent à ceux qu'elle dérange : après avoir fait « copier-coller » et s'être satisfaits par ce qu'ils ont lu, ils peuvent pointer leur souris sur tout ce qui peut leur apparaître compromettant et cliquer sur « supprimer ». C'est aussi simple !

Avant que d'en revenir à l'essentiel que vous souhaitez tous, ne disais-je pas avoir choisi de prendre le risque de faire pleurer dans les chaumières ? Avant cela, je m'étais enorgueillie de bien connaître « M » ? Parfaitement. ! J'ajoute aussi que je connais bien « J ». Tout comme je prétendais à un certain « droit de maternité ». Seulement, le « pourquoi du comment » n'en est ni simple, ni banal : d'abord, avec eux, avant que la confiance entre nous s'établisse en supériorité aux plaisirs sexuels que nous partageâmes préalablement, je dus faire agir les « devoirs de la maternité ». Et je sais que ce n'est que parce qu'ils ont vu à l'œuvre ces devoirs, qu'ils purent évacuer ou, tout au moins, canaliser leurs inhibitions et surmonter leurs angoisses de souvenirs assez difficiles et douloureux. Je précise bien, que c'est au moyen des attributs des « devoirs de la maternité » que je parvins à gagner leur confiance. Et nullement grâce à mes compétences d'analyste. Même si, celles-ci m'ont aidée à me déterminer quant au choix de ma posture : posture nullement sexuelle s'entend.

Ainsi, je pus apprendre que « M » ayant perdu sa mère à onze ans, moralement abandonné par son père, avait été, durant son adolescence, plusieurs fois, placé en famille d'accueil. Je compris mieux encore pourquoi il avait choisi de ne plus loger chez ses « parents », lorsqu'il parvint à m'expliquer pourquoi ses « allers-retours » en famille d'accueil : au rythme des « changements de femmes » de son père, lesquels généralement tenaient moins d'une année. Quand il sut expliquer que, lorsque son père était « en chasse », lui « M » n'existait plus : quand il sut se l'expliquer à lui-même...

Ainsi, je pus apprendre que « J » avait plusieurs fois été violée entre neuf et onze ans par le concubin de sa mère. Et qu'elle ne doit sûrement la « vie sauve » qu'à un saignement abondant survenu en classe, un saignement ayant nécessité l'intervention des secours dans l'enceinte de l'école et engendré une hospitalisation d'urgence qui dévoila le « pot aux roses ». Et lorsque la Justice décida de placer « J » en famille d'accueil, le hasard fit qu'elle y retrouva « M ». Et la vie fit que, au fil du temps, ils unirent leurs malheurs le mêlant à leur amour grandissant.

Et tous ceux qui m'ont suivie jusqu'ici au travers de mes méandres libertins comprennent désormais clairement l'une des raisons qui, avant, faisait tant craindre à « J » les pénétrations sexuelles mâles. A cela s'ajoutait l'emprise néfaste d'une prétendue amie, lesbienne invétérée qui n'avait de cesse à vouloir détruire l'amour unissant « J » et « M » : amour indéfectible par la cause ténue du lien les attachant. Et puis, hélas, il y a aussi les séquelles physiques de « J » dont le vagin chirurgicalement réparé demeurera meurtri à tout jamais ; séquelles physiques lui interdisant toute maternité... 
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La première fois où je découvris « J », j'avais cru lire une douleur étrange sur son visage mais je n'avais pas su lui attribuer la moindre origine. Lorsque j'avais entrepris de faire pénétrer mes doigts dans son sexe avec pour principal objectif de l'emporter dans un violent orgasme, j'avais aussi voulu vérifier que la raison lui faisant redouter l'accouplement avec le long pénis de son amoureux était la faible profondeur de sa cavité vaginale. Et ce que j'avais supposé était vrai. J'avais également constaté une nette différence de texture de son vagin par rapport à tous les autres vagins que mes doigts avaient eu le bonheur d'explorer et de faire se gorger de sang et de plaisirs... Mais, je n'avais rien pu, ni su en déduire. Seulement, j'étais demeurée persuadée qu'il y avait une raison explicable. Comme il est de ma nature de ne pas supporter rester sans réponse, je m'étais promise de l'obtenir. En attendant, je m'étais efforcée avec douceur à la conduire jusqu'à l'orgasme, trouvant aussi dans son sexe le « point de jouissance », là où nous le possédons toutes, avant de conduire la verge de « M » en elle. Et c'est ce que j'avais fait : minutieusement conduire le sexe de « M » et le limiter à juste exciter le « point sensible » de son amour. Puis j'avais appris à « J » comment conduire le sexe de « M » juste sur ce point. Ensemble ils avaient atteint l'orgasme, fulgurant et puissant. Et cette vision m'avait grandement excitée, tout comme elle m'excite toujours : la bite de « M » à demi-pénétrée dans le vagin de « J ». Depuis ce jour, ensemble, ils courent après le temps perdu. Et faute de savoir qu'ils ne le rattraperont jamais, toujours ils jouissent au temps présent de leurs orgasmes. Et tous leurs orgasmes qu'ils m'offrent explosant devant mes yeux, me mettent en transes...
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En attendant d'en revenir rapidement à « hier soir », à l'épisode de la cabine de « M » la main en proie au désarroi sur le renflement du Jean de Salomé dans la cabine d'essais, permettez-moi de formuler un espoir, avant d'aller boire une aspirine et deux nurofen, pour combattre votre migraine. Je sais ! Ce n'est pas drôle : juste, un rien cynique. Et, que vous le permettiez ou pas, je formulerai. Patrice a réussi à persuader « J » et « M » de consulter un ami, professeur de chirurgie réparatrice, fort réputé de son état, argumentant avec persuasion que les méthodes et moyens de cette discipline avaient grandement et efficacement progressé depuis ces dix dernières années, argumentant aussi qu'un contrôle sérieux des suites de la réparation antérieure étaient recommandables après ces douze années écoulées depuis. Et, les ayant recommandés à son ami qui acceptait, aussi aimablement que volontiers, de les recevoir en son cabinet, à leur tour ils acceptèrent, libérés de toute crainte.

Et ce professeur, s'il confirma hélas qu'en l'état actuel des possibilités techniques de la chirurgie, la stérilité de « J » était irréversible, il leur affirma que la réparation cellulaire et tissulaire du vagin de « J » est parfaite. Juste, le seul travail restant à accomplir était du domaine de la rééducation, pour permettre au vagin d'apprendre à faire travailler ses muscles normalement et d'y gagner une élasticité normale. Et s'il ne s'agit que de ça, compte tenu que nous y participons tous les quatre... Eh bien... Ce devrait-être en bonne voie. A cela, comme je souhaite y adjoindre les services de la mignonne petite bite de Salomé... Ouais ! Avant, faudrait peut-être aboutir à ce que « M » se lâche :

Tes prototypes d'accord ! Mais là, tu testes quoi au juste ? Dis pas que ça boursoufle pas. —

Comme il demeurait aussi muet qu'atterré, la main tremblante sur le paquet, je demandai à Salomé :

— Allez Salomé, enlèves- le Jean et montres-lui où ça fait la bosse ! —

Dès que j'eus fait se retirer la main de « M », Lentement, Salomé desserra le bouton de la ceinture, fit glisser le zip et descendre le pantalon aux chevilles. Lascivement elle s'en libéra les chevilles, montant alternativement ses genoux à hauteur de sa taille, laissant deviner le renflement de sa bite dans son string ; la laissant d'autant le deviner qu'elle bandait déjà : je le voyais parfaitement. Sauf que je dus être la seule car « M », toujours perplexe, incrédule comme saint Thomas, plongeant la tête dans le Jean pour y trouver « la cloche », persévéra à ne pas toucher du doigt la merveilleuse vérité.

Salomé, sourire éclatant, regard brûlant dans mes yeux impatients, en se dandinant sensuellement entreprit d'ôter son string. Aussitôt « J » réagit, sautant du sofa pour nous rejoindre, sûrement avide de venir plonger sa bouche dans la faille vermeille dont elle imaginait doté l'appareil... De Salomé. Salomé feignit ne pouvoir l'ôter, freinée par un obstacle imprévu, joua du string sur son pipeau. « J » constatant l'étrangeté du jeu, curieuse comme une jeune chatte à l'affût, s'approcha plus, plongea sa main entre la corde et le flutiau qu'elle saisit et brandit hors du nid aussi joyeusement qu'une enfant saisit et brandit le plumeau arraché au ballon du manège. Et dans son geste, elle m'embrassa fougueusement. Salomé dégrafa son string, ôta son pull et son soutien-gorge et nue, se lia à nous deux. « J » quitta ma bouche pour celle de Salomé. Je me desserrai de l'étreinte pour leur laisser toute liberté de se découvrir. Je savais que, pour le moment, il n'était nul besoin de discours, nul besoin d'explication ni de tergiversation. Je me tournai vers « M » : « M » comme médusé, comme quelqu'un qui ne comprend rien au film et à ses effets spéciaux. Pour prouver qu'il ne rêvait pas et pour prouver que ce n'est pas du cinéma, je pris sa tête dans mes mains et de ma bouche de gourmande avide lui assénai une baiser aussi mouillé que sauvage. Je dus forcer ses lèvres pour faire pénétrer ma langue dans sa bouche. Je dus battre sa langue de la mienne pour tenter de l'agiter. Mais rien n'y fit. Alors, je la mordis. Il cracha une plainte sourde dans ma bouche. Mais je maintins ma morsure en le déshabillant. Sa langue était prisonnière de mes dents. Je ne la mordais pas pour lui faire mal, néanmoins, assez pour que s'il eût voulu la retirer, la douleur restât présente. Vaincu, il s'abandonna à mes caprices. Lorsque je descendis son slip je sentis son érection. Aussitôt libérée, je sautai sur lui, enveloppant sa taille de mes cuisses et en un seul mouvement m'enfilai sa bite entière. Oui, depuis quelques jours, ma chatte accepte désormais d'avaler en son tréfonds ses quelques vingt centimètres sans que le gland y bute trop durement. J'adore la maintenir profondément. J'adore y danser dessus, voluptueusement en roulant des hanches, au rythme de ma danse le gland massant le cul de sac de mon sexe. J'adore mais je n'en jouis jamais : je me baise ainsi pour exciter mes désirs, pour exacerber mes plaisirs à venir, je profite aussi de la jeunesse vigoureuse de mon amant à pouvoir me supporter longtemps et sans faiblir, suspendue à ses reins. J'adore, car pour moi c'est comme un renouveau, c'est un souvenir de jeunesse merveilleux où je sautais de la sorte dans les bras de mon mari, où nous pouvions restés ainsi unis très très longtemps... Sauf qu'avec mon mari, de mes danses, je finissais toujours par atteindre l'orgasme. Aujourd'hui encore, lorsque je lui saute ainsi dessus, l'orgasme me domine vite. Et à mon mari aussi. C'est fort bon aussi : ce n'est, ni n'était, pas mieux ou moins bien, c'est différent en tout ; différent dans les sensations physiques ; différents dans les sensations psychologique. Et au bout de la jouissance c'est tout aussi envahissant. Sur l'échelle des plaisirs, je crois bien qu'il n'existe aucune chaine de valeur. Et c'est certainement ce qui fait tout le charme et toute la prévalence des plaisirs sexuels sur tous les autres plaisirs.

A peine venais-je d'entamer ma danse du ventre sur la bite de « M » que « J » l'apostropha :

— Viens « M » ! Viens sucer la bite de Salomé : elle est trop mignonne. Viens la sucer avant que je me la prenne dans la cramouille. Ouah ! Celle-là, j'en suis sûre : je vais me la prendre entière et en jouir comme une fieffée salope ! —

« M » sursauta et se mit à trembler, puis à transpirer. Je desserrai mes dents de sa langue et dis :

— Obéis ! Assois-toi sur le tabouret et suces la bite de Salomé. — tout en restant ancrée à lui.

Cahotant, il s'assit et tendit sa bouche vers la bite sans parvenir à l'emboucher. Faut dire qu'assise sur lui, je le gênais un peu. Puis, comme elle était plus près de moi, je l'embouchai, y tournai sept fois ma langue autour et déclarai en l'attirant doucement vers la bouche de « M » :

— Humm ! Délicieuse cette petite bite ! Tiens, goûte !—

« M » ouvrit la bouche. Salomé la pénétra de sa bite et la baisa au rythme d'un sénateur octogénaire.

Elle baisait la bouche de « M » en pénétrant entière, du prépuce glissant sur les lèvres jusqu'au pubis y butant tandis qu'au même rythme, dansant sur sa bite, je demandai à « J » de placer un autre tabouret afin que j'y pose mon dos. Ce qu'elle fit. Sans cesser de danser profondément empalée sur la bite de « M », je m'allongeai dos sur le tabouret et invitai « J » à chevaucher ma bouche de sa chatte, histoire de l'exciter un peu, histoire de...

« J » hurla sa joie... larmoyant sur mes lèvres ; elle hurla :

— HOU-YAH HE ! Viens me baiser Salomé ! Viiiite ! —

Salomé ne se le fit pas répéter deux fois... Comme quoi, n'est-ce pas, ses progrès en français... C'est sûrement plus à moi qu'à mon mari qu'elle les doit. Je plaisante !

Salomé cessa aussitôt de baiser la bouche de « M » et se dirigea dans le dos de « J », avec sûrement l'idée de la prendre en levrette au-dessus de ma bouche. L'idée de la posture me plaisant, j'invitai « J » à venir me brouter le clitoris, libéré du pubis de « M » par ma position allongée en même temps que je laissai Salomé venir baiser « J » dans son dos tandis que je la sucerai... Ainsi fut fait.

Je connais assez bien les réactions orgasmiques de mes deux maitresses. En la circonstance j'étais prête à parier que « J » jouirait deux fois avant moi. Et Salomé, pas du tout. Ainsi fut ce qui arriva.

« J » jouit d'abord des succions de ma langue sur son clitoris, puis jouit de la pénétration de Salomé. J'aurai parié cher à jouer d'affirmer que « J » jouirait sans coup férir de la pénétration de Salomé : il ne pouvait en être autrement. Car je le savais par expérience issue de chacune de mes masturbations prodiguée à « J ». Toutes lui déclenchaient un orgasme fulgurant. Comme mes masturbations se limitaient à la longueur de mon majeur venant chatouiller l'intérieur de la face interne de son vagin ; comme la bite de Salomé est guère plus longue, au plus, douze centimètres en érection, je savais que l'orgasme de « J » serait tout aussi fulgurant. Car la petite bite de Salomé avait la proportion idéale pour exciter parfaitement « J » en son point le plus sensible de son anatomie sexuelle, là, juste sous la vessie, là où toutes les chairs vaginales s'innervent, là où s'établit le nœud sensible de l'insertion du « boomerang » clitoridien. Et « J » jouissant sous les coups de reins de Salomé, se tétanisant du corps entier, sa langue redoublant d'agitation sur mon clitoris, ses lèvres s'y crispant autour, le pinçant délicieusement je me laissai emporter par mon orgasme. Un feu brûlant s'emparait de mon antre. Son irradiation assaillait ma poitrine, gagnait ma gorge, chassait mon cri d'orgasme et me tétanisait de plaisirs intenses pimentés par l'éjaculation violente, puissante et prodigue de « M » tandis que peu à peu mon clitoris se glaçait sous l'effet des lèvres de « J » devenues glaçon par l'ampleur de son orgasme. « J » entière secouée par le démon des plaisirs extirpa sèchement son clitoris de ma bouche, cria à la porte de mon sexe, referma fortement la porte de sa bouche sur mon clitoris me faisant frémir de bonheur et prolonger ma jouissance. Elle ne cessait de ronronner en se dandinant impudiquement, se baisant vigoureusement de la bite de Salomé. Ses ronrons raisonnaient en moi, de mon ventre à mon crâne... « M » avait voulu m'abandonner après son éjaculation. Mais je le lui avais interdit de mes mains tirant ses fesses vers moi. J'aime sentir son sexe perdre lentement sa vigueur en moi. J'aime le chasser d'une contraction lorsqu'il « n'est plus » une bite, juste l'organe urinaire. Et puis, j'aime sentir doucement couler son sperme sur mes lèvres sexuelles, j'aime et m'en délecte, contractant mes muscles vaginaux pour animer en moi le flux et le reflux de ce jus de fruit de la passion sexuelle. Et surtout, j'aime lorsque « M », de sa bouche sur ma bouche de plaisirs, vient lécher mes lèvres, titiller mon clitoris érigé demeurant excité des délices de mes plaisirs pris, de mon orgasme. Et lorsque « M » vient laper profond dans ma faille les sucs des jus de nos orgasmes mêlés, j'adore. J'adore reprendre ainsi, lentement conscience de mon corps... J'adore de plus en plus le sexe avec « M ». Surtout depuis que nous n'utilisons plus de préservatifs.

Mis à part avec mon mari, « M » est le seul de mes amants avec lequel le préservatif n'a plus cours.

Mis à part mon mari, « M » est le seul de mes amants capable de me ramener aussi savoureusement au concret de la terre. Mis à part « J », « M » et mon mari, Salomé est la seule de mes amants à savoir m'expédier dans la voie lactée par les seuls bienfaits de leurs bouches et de leurs langues flattant les pétales de mes lèvres vaginales, encensant mon bouton d'amour jusqu'aux extrémités de l'arc clitoridien s'enflammant sur les parois de mon vagin... Eux seuls savent me conduirent en pâmoison. Avec eux seuls je m'abandonne sans modération ; avec eux seuls que je me lâche sans appréhension, sans a-priori cognitif et en fermant la gueule à ma raison. Avec eux seuls...

Comment ? Evidemment que j'ai des orgasmes avec mes autres amants-maitresses, sinon à quoi cela servirait-il que j'accepte qu'ils deviennent « plus qu'un coup test en passant ». Pour tous ceux qui ne sont pas parvenus à m'offrir un orgasme le couperet est tombé dès le premier coup. Certes, il y eut des coups où les plaisirs pris furent intenses et délicieux, même sans véritable orgasme. Mais c'était en des occasions sans intimité, lors de sexes de groupe en pluri-sexualité mélangée... Comment ?

Pourquoi un boomerang ? Oui ! Anatomiquement, l'ensemble clitoridien ressemble à un boomerang symétrique situé de part et d'autre des parois internes du vagin, sous l'insertion des muscles adducteurs des cuisses. Et le centre-sommet du boomerang, c'est le clitoris...

Ah tiens ! Vous ne le saviez pas ? Comment ? ... De rien : c'est gratuit ! L'important est que vous puissiez apprendre à en faire le meilleur usage, cher(e)s ami(e)s !

Comment ? Ah c'est donc ça ! Il y en a qui ne suivent pas ! Je rappelle donc, au traînards ou aux étourdis, que Salomé est doté de la paire de chromosomes sexuels du genre féminin, née avec utérus et ovaires. Et donc, elle n'a ni testicule, ni prostate. Et sa petite bite est une aberration génétique, à la fois prolongement de l'urètre et clitoris. Salomé n'est pas transexuel, mais pseudo-hermaphrodite. On nomme ça aussi : inter-sexualité. Cela n'est en rien comparable à la transexualité d'origine chirurgicale nullement assimilable à une aberration génétique, ni à une manipulation génétique.

Les cas de pseudo-hermaphrodite de genre féminin comme Salomé sont des exceptions parmi les groupes pseudo-hermaphrodites connus aujourd'hui. Plus nombreux, quoique rares au regard de la population des deux genres normaux génétiquement reproducteurs de l'espèce humaine, sont les pseudo-hermaphrodites du genre masculin. D'apparence, elles sont femmes, dotées d'un clitoris et d'un vagin, mais leur paire de chromosomes sexuels est masculin. Et elles n'ont ni utérus ni ovaire et possèdent des testicules, souvent cachées de part et d'autre de leur vagin....

D'accord, j'arrête !

Mais dites-donc : ce n'est pas parce que c'est gratuit qu'il est inutile de me remercier, quand même !

C'est ce que je dus expliquer à « J » et « M », au sujet de Salomé, alors que paisiblement, sirotant un ti'punch léger aromatisé au fruit de la passion (si, si, c'est un hasard, mais il est heureux), nous reprenions notre calme.

Avant, nous avions encore jouis à jouer de nos sexes.

Sur, et dans mon sexe « J » avait mêlé sa langue à celle de « M ». Puis avait sucé langoureusement la bite de « M » lui redonnant vigueur. J'avais opté pour sucer celle de Salomé toujours vigoureuse. Le plaisir à sucer sa petite bite, c'est qu'on la suce entière sans s'étouffer. Et le petit plus, c'est que, la gardant en bouche, on peut tirer sa langue, et de la pointe titiller la rose anale. Ce n'est tout de même pas sans effort mais c'est possible. Et davantage excitant qu'il y paraît par les mots.

Aussitôt « M » prêt, « J » s'allongeant sur mon ventre, bouche à bouche et seins à seins, offrant sa chatte à l'aplomb de la mienne, ordonna à son amoureux de nous baiser toutes deux. Et hop !

Je suçais encore la bite de Salomé. Gourmande, la langue de « J » vint butiner sur mes lèvres. Je lui offris de nous partager la fellation. Je faisais comprendre à Salomé d'écarter ses cuisses pour me faciliter sa masturbation anale. Tandis que « J » suçait Salomé, je pris sa main droite, portai son majeur à ma bouche, le suçai en salivant abondamment puis je le conduisis sur la corolle anale de Salomé et l'aidai un instant à trouver la bonne voie... Et le bon rythme. Alors, je les laissai s'exciter toutes les deux, choisissant de caresser le dos de « J », de la nuque à ses fesses. « M » nous besognait, chacune son tour. Et lorsqu'il me quittait, c'était délicieux, à la fois de sentir l'action de son sexe dans le sexe de « J » par son ventre appuyant sur le mien. Et cette pression décuplait mon désir dans l'attente où il viendrait me reprendre ? Et lorsqu'il venait enfin, je gloussai de plaisirs... Plus d'une vingtaine de fois la même sensation, avant que « M », de nouveau, éjaculât de sa belle attention dans le sexe de son amoureuse. Et je fus très heureuse d'entendre leurs orgasmes commun puisque Salomé eut la bonne grâce de partager le sien à l'unisson du leur. Car, ce n'est pas parce que Salomé ne peut pas éjaculer, qu'elle ne sait pas avoir d'orgasme. C'est juste, qu'elle ne risque pas d'atteindre l'orgasme en trente secondes... Mais ceci peut-être un gros avantage pour ses partenaires. En revanche, lorsqu'elle a eu un orgasme, les suivants sont assez rapprochés. Cependant, elle m'a prouvé qu'elle aime beaucoup lorsqu'elle perd pied, pouvant même aller jusqu'à l'évanouissement. 

« M » sortit de « J » qui se leva après avoir lâché Salomé et m'avoir embrassée.

Debout je la retins et la poussai sur le sofa en lui ordonnant : Allonge-toi, je vais te boire.

Et, debout, le cul pointé offert aux regards de « M » et de Salomé, je pris du plaisir à me délecter à mon tour des sucs des jus de jouissances mêlées. « M » s'installa debout sur le sofa, fesses posées sur le haut du dossier. C'est parce qu'il apprécie voir, quand « J » et moi, nous bouffons la chatte. Donc, je fis en sorte qu'il vit, alors que Salomé embouchait son vît. Et, Salomé par mon cul attirée, me caressa l'anus. Aussitôt je lui réclamai : — Viens ! —. Elle ne se fit pas prier...

Ce ne fut qu'après toutes ces douces folies, que nous prîmes notre ti'punch...

Ensuite, « M » suggéra qu'on commande « chinois » pour nous permettre de « passer à table » pour reprendre quelques forces avant de... Qui pouvait jurer, au moins, augurer déjà qu'après le chinois on désirerait, vraiment encore, « changer de table » ?

Moi ! Au moins moi, j'étais prête à le parier. Et à les voir, je n'avais rien à perdre...

Mais voilà ! Pour vous, ce soir, on s'arrêtera là.


xage05
 

A peut-être la suite de « hier soir », une autre fois !



Erica

pateric©

Par Pateric - Publié dans : Nouvelles - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Commentaires

Génial votre petit site et quel talent d'auteur...seul grief dommage de ne pas illustrer vos récits par vos propres photos, Erika le vaut bien?

Bises, au plaisir de vous re-croiser!

commentaire n° :1 posté par : nadia / fred le: 12/05/2010 à 20h15

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  • : 28/01/2009

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