Mardi 3 août 2 03 /08 /Août 13:29

 

XY anonyme (dont on ne connait que le « pseudo » — Qui n'a pas de fantasmes ? Par contre c'est une toute autre affaire que de les raconter : c'est trop compliqué ! Surtout s'ils sont fantaisistes, voire irréalistes! Puis d une manière générale je me méfie de ce genre de confidences. Car en fait, ici, on se croit plus ou moins « anonymes ». Mais bon ! On n'est pas forcément aussi anonymes que ce qu'on le croit. —

XY 1: — Pourquoi ? Ça te mettrait mal à l'aise si quelqu'un te reconnaissait ? —

XY anonyme : — Euh, ça dépend d'où l'on se connait ! —

XX 5 : — Qu'il puisse s'étonner que toi, dans ta situation, tu sois en proie à des fantasmes libertins ? —

XY 1 : — C'est ça : c'est son jugement qui te gênerait ? —

XX 6 : — C'est bizarre comme raisonnement ! A-priori on ne raconte pas ses fantasmes n'importe où ! —

XX 1 : — T'as raison XY 6 — Normalement, on raconte pas ses fantasmes aux caisses du Carrefour ! —

XY 4 : — Et donc, si tu croisais ici quelqu'un que tu connais ailleurs, s'il s'étonne de te voir, toi ici, ce ne sera que du « bonheur » ! —

XX 2 : — Voyons ! Mais c'est que c'est très agréable de pouvoir partager d'autres connivences, que les strictes (et parfois tristes) activités quotidiennes : de partager des « jardins secrets » au nez et à la barbe des « desesperates Job'sPeople » de son quotidien du chiant commun ! —

XY anonyme : — Ce que je voulais dire, c'est qu'il peut arriver que quelqu'un qui nous connait indirectement vienne à fréquenter notre communauté. Et qu'à la longue il nous découvre par nos propos !

XX 9 : — Et alors, en quoi ce serait dérangeant ? Tu sais très bien que s'il adhère à notre communauté, c'est que, au moins dans le principe, il adhère aussi à sa « charte libertaire », non ? —

XY anonyme : — Oh ! Je dis ceci en connaissance de cause. L'aventure m'est arrivée, récemment, sur un tchatche ! Effectivement il n y a pas vraiment d intérêt à rechercher l'anonymat ici : je pensais surtout à des conséquences possibles nées d'un pur hasard...

« M », vaguement ironique, s'adressant à Erica : — Tiens ! Tu trouves pas : ça me fait penser au curé ! —

Erica, hilare au souvenir de notre « dernière effronterie » : — Tiens ! Moi aussi !

XY anonyme : — ... Et donc je suis réservé sur certaines questions très personnelles, voilà !!!

XX 10 : — Questions personnelles ? A quel propos : d'une pensée ou d'un comportement ? Libertaires, Libertins ou les deux, mon petit chou ? —

XY anonyme : — On peut être libertin et romantique, c'est pas incompatible du tout, bien au contraire.—

XX 4 air frivole et fesse frétillante : — On peut-être fleur bleue et libertine : c'est super compatible ! —

XX 11 : Sensuelle, se caressant les seins : — On peut-être impudique et lucide : ça l'fait bien aussi ! —

Erica, s'excitant vivement sur les mains la caressant : — Miiouah, je peux jouir, penser et parler en même temps ! C'est aussi super compatible que super, super exaltant ! Ffoiuouf ! — Se siffla-t-elle, plus de plaisirs que d'auto-admiration : vous pouvez me croire. Sur quoi, XX 3, prenant la main droite d'Erica se l'enfila sous sa jupe. Puis, s'agitant vivement sur la main, elle s'exclama bruyamment :

Ouaff ! Plus compatible de me faire branler la chatte que de le fantasmer. Ouf, que c'est bon, chérie !

En, dégrafant sa jupe qui tomba à ses pieds. Enroulant son tee-shirt au dessus de ses seins opulents... et nus, elle se les caressa frénétiquement. Puis se pinçant les tétons, elles harangua les mâles agglutinés autour :

Oh les mecs ! Vous allez pas vous contenter de rester aussi muets à ce débat-ci qu'au précédent, non ?

XX 1; XX 4 ; XX 6 ; XX 10 ; XX 11 surenchérirent en se dévêtant promptement de leurs vêtements venant se froisser au sol, et y devenant aussi inanimés de leur total abandon, qu'inutiles à leur vocation. (Sûrement, si les objets inanimés avaient eu une âme auraient-ils au poète exprimé autant leur mépris que leur dépit). S'en suivi un vaste jeu de bras désordonnés et précipités en un chaos fébrile couvrant les chairs féminines.

Vu de notre place, on aurait pu croire ce mouvement dicté par une volonté à couvrir « ces seins que la pudeur n'osait voir ». Sauf que, Tartufe étant fort bien connu, nul n'aurait ni pu, ni su y croire, n'est-il pas ?

Sauf que là, quelques-uns dans le cercle, hommes et femmes confondus, choisirent de rester « muets ».

Pour autant, personne n'alla jusqu'à détourner sa tête des jeux de mains sur les seins, sur les fesses, entre les...

A croire que ces jeux de mains, ici, n'étaient pas des jeux de vilains. Comme quoi, parfois les formules...

Nous nous retrouvions, maintenant, en présence d'un cercle agglutiné autour de deux noyaux :

Le premier, celui des neuf intimes d'Erica qui fut le premier à se constituer autour d'elle auquel était venue se mêler XX3. Aussitôt, « J » après s'être précipitamment dévêtue, vint glisser sa main sous la main d'Erica. Là, elle prit un plaisir non dissimulé, à montrer toute sa dextérité branleuse de clitoris et fouilleuse de chattes, et à exprimer toutes les subtilités de sa langue à titiller les mamelons, et de sa bouche à les sucer... Après avoir sur son propre sexe conduit la main d'Erica qui, comme pour tout démarrage, entre pouce et index, se fit un « devoir » à lui pincer le bourgeon, et du majeur lui chatouiller les pétales de son orchidée génitale.

En deux mots : « J » n'exprime son désir de jouir avec une autre femme qu'en notre présence. Autrement, elle se satisfait de son « M »... Et de Salomé. Et toujours elle s'excite d'abord des attentions de la main d'Erica... Ce ne sera qu'après avoir, de sa bouche et de ses doigts, fait jouir sa partenaire, que « J » exigera de Salomé de s'allonger sous elle pour venir s'assoir voluptueusement sur sa petite bite... Et ostensiblement, se l'enficher dans son sexe, l'avaler entière, osciller lascivement, langoureusement, en fixant de ses yeux clairs malicieux ceux de sa partenaire... Qui ne pourra fuir le tableau. Au contraire : elle en sera aimantée, elle en salivera de concupiscence, elle en frissonnera... Autant d'embarras que de désirs... Et « J » de sa langue luisante d'une salive abondante, nacrée, humectant les murmures de ses lèvres s'ourlant, bleuissant de jouissances... Non ! Elle ne pourra fuir ce tableau : d'ailleurs, personne ne pourrait le fuir. Et même ceux qui comme nous le connaissent, ne s'en lassent pas, l'admirent toujours avec joie, et en redemandent encore... Et puis, arrive cet instant, à la fois étrange et captivant, où « J » se retirera soudainement. Elle se relèvera en un bond. Elle resserra ses cuisses jusqu'au genoux en une crispation sèche. Sa chair laiteuse rosira de mille paillettes rousses. Sa chair frissonnera jusqu'à l'occiput. Retirant le préservatif vide de la bite de Salomé, ajoutant en cela un surcroit de perplexité dans l’œil de sa partenaire, « J » la saisira par la main et d'un ton naturel, déconcertant mais incontestable, elle exigera : — Viens, ma chérie ! Viens ! Elle est trop bonne la petite bite de ma douce Salomé... Et infatigable : infatigable comme aucune autre bite ne saurait l'être... Viens : tu vas l'aimer ! — Et sa partenaire se laissera conduire sans mot dire : C'est immanquable. « J » la conduira debout jusqu'à l'aplomb de la verge de Salomé qu'elle coiffera d'un préservatif... Elle aidera sa partenaire à s'accroupir ou à se mettre à genoux... Si quelques-unes en ont tremblé un peu, toutes s'y sont assises. Certaines lentement, d'autres plus précautionneusement encore, mais majoritairement toutes l'ont avalée entière au premier coup. Et toutes l'ont aimée et en redemandent : même Erica, même Manon... Autrement, ce sont les sportives qui principalement choisissent de s'accroupir. Et cette posture devrait aussi avoir une signification importante pour vous, messieurs. Méfiez-vous en et demeurez extrêmement attentifs ! Comment ? Que je vous explique ? Non ! Juste à l'usage des sprinters : travaillez votre endurance...

Le second, s'était agglutiné autour des XX 1; XX 4 ; XX 6, elles-mêmes encerclant le duo formé par XX 10 et XX 11 face à face et se bécotant. XX1 était venue s'adosser à XX 3... Ce qui nous donna deux cercles tangents en leurs centres joints cul à cul. Ce nouveau cercle s'étant aussi rapidement composé qu'un essaim de mouches à bœufs, touts les XY entreprirent vélocement d'engager leurs « explorations digitales ». Pas tous ! XY Anonyme, XY 4 et XY 12 se contentèrent de zieuter par dessus les épaules... Juste se contenter à zieuter ?

Effectivement : ils s'étaient aussi fixés sur d'autres « centres d'intérêts ».

Déjà, XY 4, étant accompagné de sa dulcinée (XX 5), s'occupait à lui flatter nonchalamment les fesses par dessus son pantalon. Ce qui ne semblait pas du tout lui déplaire, et même qu'elle semblait en attendre mieux.

De son côté, XY 12 tentait une approche louvoyante du côté de XX 9, à laquelle elle répondait en minaudant, ni oui ni non, pourquoi pas faut voir, suis pas contre mais... Voyons XY 12 : un petit effort de séduction, s'il vous plait ! — Clair ! Que c'est ce qu'elle espérait de sa part... Pour lui « sauter dessus ». Encore aurait-il fallu qu'il le comprît. Mais ? Tandis que XY anonyme chercha à approfondir sa question avec XX 13, qui, bien qu'étant apparue aussi attentive à tout ce qui s'était dit, qu'à tout ce qui se passait en l'instant, n'avait toujours pas esquissé le moindre geste, ni même ouvert la bouche. Il la renouvela une seconde fois... A l'oreille :

Qui n'a pas de fantasmes ?Hein ?

Hein ? Sursauta XX 13, visiblement plus intéressée par le tableau se jouant devant ses yeux que par la question de XY anonyme : — Quoi les fantasmes ? Lui demanda-t-elle dans un regard furtif.

Heu ! Je me demandais juste : Qui n'a pas de fantasmes ? S'excusa-t-il piteusement.

J'chais pas... J'suis nouvelle ici Lâcha-t-elle sur ce ton banal par lequel tu dis : Il pleut ! — Pour surtout t'éviter de répondre à l'autre que ce qu'il te raconte n'a aucune chance de t'intéresser. Et que, ma foi, il peut aussi bien « la fermer », qu'au moins ça évitera de distraire ton attention... Seulement, XY anonyme ne semblant pas le comprendre ainsi s'enhardit en questionnant encore :

Je me demandais aussi si les libertins ont plus de fantasmes que les autres ?

XX 13 détourna vivement sa tête et lui jeta un regard appuyé. A-priori : courroucé – Un instant je crus qu'elle le rembarrait sèchement – Mais, non. Elle ne dit rien et reporta ses yeux vers le « cercle aux attractions ». Quelques secondes. De nouveau, détournant la tête elle le regarda, avec insistance, de la tête aux pieds, puis elle lui sourit et accepta d'engager la conversation avec lui :

Je ne crois pas que les libertins ont plus de fantasmes que d'autres. Mais peut-être qu'il en assouvissent plus que la majorité des non libertins.

Ah ça oui ! Je suis bien d'accord avec toi ! — Jubila XY anonyme.

Et je crois aussi que les fantasmes ne sont incompatibles avec rien ni personne : que l'on soit libertin ou pas, romantique ou classique, empirique ou moderne, grossiste ou dentiste ! — S'amusa-t-elle à le chahuter.

Moi... Ben comme ça tu le sauras : je suis un tendre même si j'en ai pas l'air. — Se présenta-t-il

O.K. !.T'es un tendre ! Libertin romantique ? Ou juste « romantique » — Sourit-elle, espiègle

Comme tu l'as dit : Libertin et romantique, ça n'est pas incompatible ! — Jongla-t-il assez bien.

O.K. ! A bon entendeur ! — Sourit-elle jusqu'aux yeux : — Si tu le dis c'est que ça doit être vrai ! —

XY anonyme, rougit un peu, déglutit péniblement, ouvrit la bouche mais resta muet, certainement déconcerté et surpris par la drague éhontée de XX 13 à son endroit et à laquelle, visiblement, il ne s'était pas préparé :

Libertin et romantique, ça c'est acté ! Et un peu timide avec ça ? — Lui claqua-t-elle doucement la joue.

Libertin et romantique, pas plus timide que ça : juste, un peu pris au débotté. — S'excusa-t-il adroitement.

Je veux bien te croire. Surtout si tu me dis comment je dois t'appeler. — Lui claqua-t-elle encore la joue.

« T » ! — Articula-t-il clairement au fil des caresses qu'elle portait maintenant sur sa joue.

« SO » ! — Se présenta-t-elle en serrant sa main qu'il venait de poser sur la sienne caressant sa joue.

Un joli tableau ma foi, doux et engageant. Un tableau sur lequel ce matin, je n'aurai pas parié le moindre centime, avec personne ; un tableau que je n'aurai pas pu conjecturer possible entre-eux. Encore moins qu'elle ferait « le premier pas ». Ni qu'elle déciderait de saisir la main de « T » dans sa main pour venir la poser juste au-dessus sur sa chair à peine dévoilée par l'échancrure de son chemisier rouge. Car, je les connais très bien !

Moi, je les connais très bien tous les deux, mais eux, avant ça, ils ne s'étaient jamais rencontrés. Même pas par « dossier interposé »... Bref ! Je ne vais pas parler « chiffons »... D'autant que j'augure que sous peu, nous allons avoir droit à du tissu plus que bien froissé. C'est le problème des parties de campagnes direz-vous : les cintres... Même pas ! Des cintres, y en avait beaucoup... Dans le vestiaire, tout là bas, sous le marabout.

Sauf que là, comme il faisait doux à l'air libre, bien meilleur que sous la toile, nous avions choisi d'installer les tables, disséminées dans le parc. Et, c'est là, au grand air, que se formèrent les cercles (tous les cercles)...

Maintenant, « SO » et « T » se tenaient chaud. Non sans accompagner leurs chatoiements (chasses le naturel, il revient au galop) d'une discussion soutenue... Vous ne connaissez pas « T » : ce n'est pas la suite dans les idées qui lui fait défaut. Vous ne connaissez « SO », ce n'est pas la répartie, ni l'animation d'un débat qui la mettront en peine. Je vous dirai simplement, sans forfanterie aucune – « SO » est l'adjoint d'Erica, tandis que « T » est l'un de mes assistants – que se sont de « bons élèves »... qui « ont très bien appris de leurs maitres ».

Je sais : à moi, ce n'est pas l'orgueil qui me fait défaut. Et la modestie ne m'étrangle pas. Seulement, pourquoi me positionnerai-je en marge de tous les fanfarons se mêlant de vouloir manager mes savoirs : ma Science et ses connaissances... Je les connais plus imbus d'eux-même que moi. Bien moins aptes à l'auto-dérision, aussi. Et bien plus infatués de leurs « savoirs rigides et formatés » que je ne le suis de mon érudition qui, pour être correcte et honorable est encore loin de celle de tous nos « savants » qu'ils dénigrent. Alors, lorsque je m'enorgueillis c'est en hommage à tous mes « maîtres », c'est pas respect pour toutes leurs vicissitudes de chercheurs, pour leurs abnégations et leurs silences... Et mieux vaut que j'arrête, là, sinon je vais hurler.

Ressautons plutôt, je vous prie, au dialogue entre « SO » - « T » relatif aux fantasmes. En ergo-psycho-sociologue clinicienne émérite, « SO » en avait défini les contours saillants à « T ». Mais, sautons illico aux fantasmes d'ordre sexuels qui, ici, sont ceux qui nous intéressent au premier chef. C'est « So » qui demanda :

A toi, ton fantasme le plus chaud, ou le plus romantique, tiens, ce serait quoi ?

A moi... A moi, — Fouilla-t-il son subconscient pour finalement sortir un fantasme somme toute assez banal. Sauf que, vu le contexte : A moi... Tiens... Eh bien ce serait de faire l'amour dans la nature. Et à Toi ?

N'est-ce pas ! Pas si bête le « T » : debout sur les arpents du parc, raide sur ses arpions... Le « T » !

De faire l'amour... Avec le plus grand, le plus beau, le plus fort, le plus intelligent, le plus sportif,
le plus charmant, le plus attentionné, le plus affectueux des romantiques libertins ... Dans la nature, ici ! Oui, bon... Je ne rêve plus !... Comme ne je rêve plus... J'aimerai bien faire l'amour avec toi.
— Qu'elle lui hurla.

Boing ! Renversé le « T » ! Et pourtant ! Le ciel était parfaitement limpide à l'infini, d'un bleu nuit étoilée...

Point d'orage... Même au-delà de l'Horizon. Et pourtant ! Ici, s'était abattu un coup de foudre étincelant...

Il la serra très fort. Et elle le serra tout autant... Et ils s'embrassèrent enfin. Sûrement sourds aux réponses faites, presque naturellement par d'autres, à leur question intime... déclarée devant tous malgré leur pudeur respective, pour ce qui a trait à leur intimité qu'ils nous ont, l'un et l'autre, jusqu'à aujourd'hui, tenue secrète :

XX 9 — Hum, avec deux hommes...

XX 5 — Moi, ce serait de faire l'amour avec mon chéri sur un bateau, sur le pont, afin de sentir l'air de la mer autour de moi et de me sentir légère comme le vent qui me fouetterait ! Humm !

XY 12 — Hum, avec deux femmes...

Du coeur de son centre de badinages sa bouche suçant encore les tétons de XX 3, « J » S'exclama gaiement :

Moi, avec deux femmes et deux hommes plus Erica et Salomé... Et Toi aussi mon amour... Et pour finir, avec mon poupounet... Il est où mon poupounet ? Ça y est c'est encore Manon qui le séquestre... —

XX 9 — Houla ! Mais cela devient une méga partouse...un peu trop « étalage de viandes » pour moi là ! —

XY 1 — Meuh ! Si peu : une méga partouze c'est vingt personnes au moins. Et c'est que du bonheur ! —

Des « cercles », sans que je puisse les attribuer à quelqu'un en particulier, monta l'énumération de certains fantasmes... Qui sont en fait très courants et dont je vous en livre quelques-uns ici :

Faire l'amour avec une femme. — D'une voix de femme

Avec deux hommes. — D'une autre voix de femme.

Avec deux hommes. — D'une voix d'homme

Avec deux femmes et un homme. — D'une autre voix d'homme.

Avec trois hommes. — D'une voix de femme.

Tu ferais des hommes heureux ! — Dit un homme.

J'en serais une femme heureuse — Lui répondit-elle

Alors moi... Je veux bien... Te rendre heureuse ! — Se proposa-t-il.

Moi... J'aimerais bien... Deux hommes et une femme... Mieux, un homme et un couple... Et surtout, que mon mari me regarde jouir... — Bafouilla l'une des femmes dans le second cercle. Tout à la fois gênée et excitée...

Chiche ! Tu sais bien que j'adore te regarder jouir ! — Ce n'était plus un fantasme, mais un défi qui venait d'être lancé. Un défi dont je ne doutais pas qu'il s'accomplira avant l'aube : j'en étais sûr de chez monsieur plus.

Houlalà ! Ma tête fourmille de fantasmes maintenant... Pas vous ? — Demanda une voix féminine enjouée.

Pour répondre à cette question, disons que le « temps des fantasmes » était grandement menacé, voire, dépassé. Car, aux cœurs des centres, toutes les femmes désormais nues se trémoussaient, se caressaient, se masturbaient dans un show de nymphes lubriques très chaud. Sur les injonctions provocatrices des meneuses, telles Sophie, XX 10, XX 1, « J » et d'Erica, qui elle, comme à l'accoutumé, en formalisa même un commentaire rationalisé, les hommes aussi s'étaient dévêtus promptement. Qui bite déjà bien bandée à chatouiller les croupes de ses mains incandescentes déposait sur les chairs exaltées des femmes l'offrande de ses caresses licencieuses mêlées à leurs baisers voluptueux....Ou qui, bite encore flacide, en second rideau s'étirait comme un second couteau pour, sur le tableau, lier le sceau de ses mains à celles déjà caressantes, fureteuses puis fouilleuses telles des fouines curieuses et affamées... S'animait ainsi, en un méli-mélo entremêlé, le second cercle.

Au premier cercle de cette pavane, Erica nue dirigeait la danse, cambrée, légèrement inclinée. La longue verge de « M » enserrée par les doigts de sa main gauche, la paume enveloppant les bourses, jaillissait telle un olisbos de jade que « J », l'ayant coiffée d'un bonnet adéquat, offrit à la bouche de XX 3 qui, les yeux remplis de gourmandises, l'enroba des lèvres, joua délicieusement de sa souplesse boudeuse sur la proéminence du gland puis l'avala lentement au-delà des amygdales... Très sûrement les amygdales lui furent ôtées chirurgicalement, tant la verge de « M » y pénétra entière sans générer chez son avaleuse le plus petit haut-le-cœur. Ainsi, s'installant à genoux aux pieds de « M » comme une dévote au pied d'un autel, XX 3 de sa bouche entreprit-elle d'offrir sa louange d'adoration au sacré goupillon. Ou autrement dit : de baiser la bite de « M » qui en grognait de plaisirs.

« J » s'allongea, et tête entre les cuisses de XX 3, vint lui butiner l'intimité : elle adore ça « J ». Et selon ce que nous en racontent ses maitresses, il leur est impossible de ne pas toujours en jouir puissamment : elle est très douée, « J ». La preuve : XX 3 ne tarda pas à frissonner, à se crisper et à jouir en crachant la bite de « M »... Entre-temps, Salomé s'étant, elle aussi, précipitée entre les cuisses de « J », lui offrait l'un de ses cunnis secrets, Serge, mains serrant sa croupe pénétrait Erica, Sophie, s'allongeait en se glissant sous Salomé dont elle avalait son mignon attribut, grand-écartant ses cuisses, relevant ses genoux, ouvrit ses « bras d'amour » à son Jo-usuel qui se fit le devoir de venir « combler ce vide »...

Serge et Erica « copulaient lentement » comme il leur est très souvent agréable de baiser, dans cette posture « discrète » où Erica débout et légèrement cambrée offre son sexe à Serge dans son dos, où elle ondule lentement sur la bite de son amant qui tout aussi lentement la pénètre... Et il savent en jouer fort longtemps...

Sachant moi, que c'est agréable, accueillant brulant doux suave, puis prenant, j'en savoure ma part de plaisirs. Et Manon, n'en ignorant rien non plus, me caressant avec excitation susurre érotiquement à mon oreille :

J'adore les admirer s'aimer : ça me fait presque jouir ! — Frémit-elle. Et je sais que ce n'est ni ses caresses ni les miennes qui la font frémir en ce moment et s'échauffer les sens : — Houch ! Ils sont trop trop beaux ! — Et tout cela me fait bander, entier : physiquement et cérébralement...

Durant ce temps où s'animaient les membres des cercles, où s'échauffaient les désirs, où s'enflammaient les plaisirs, où jaillissaient les soupirs et cris de jouissances, « So » et « T », nos « nouveaux amoureux », tels les êtres « seuls au monde », étrangers à tout ce qui les entoure, ayant « sauté le pas » se bécotaient passionnément, se caressaient effrontément... Puis, se dévêtant prestement, ils s'abandonnèrent mutuellement. Là !

Je ne n'affirmerai pas qu'ils copulèrent, là, mais il m'apparut incontestable qu'ils s'aimaient maintenant. D'ailleurs, c'est nus, abandonnant leurs vêtements parmi l'amoncellement des autres, qu'ils se retirèrent de nos attroupements, pour aller se « retrouver », seuls, sur l'autre berge de l'étang

De même, XY 4 et XX 5 (sa dulcinée) ayant vaincu leurs « retenues », ne parvenant plus à garder leur « réserve de voyeurs », S'étaient mis aussi à nus que nous tous. Et j'avais remarquai, avec plaisirs que c'est XX 5 qui l'avais souhaité Peut-être même plus que XY 4 lui-même. Peut-être même l'avait-elle « fortement » désiré. Peut-être avait-elle... Qu'importe quels ont pu être ses fantasmes ou les méandres de sa pensée, ou ceux de sa Morale, ou tout simplement ses peurs et inhibitions, il fut d'un charme prenant, son « abandon ». Comme le fut la beauté de leur jouissance, rapide et puissante. Car, ils ne furent pas longs à jouir, tant sûrement, autant leurs émotions que leurs désirs de jouir au milieu de nous les envahirent-ils plus que tout....

J'aime autant cette fébrilité naïve qui s'empare des « novices », que les jouissances des libertins expérimentés qui te font « patienter », exacerber ta jouissance... Te conduire « hors des sentiers battus »... Dès lors qu'ils s'agit vraiment de se transcender, au-delà de soi, au-delà de l'autre : de transcender l'être et non pas de conduire une vulgaire débauche pornographique. En tout cas, souvent, je préfère cette fraicheur naïve du débutant, à tous les scénarios érotiques, conventionnels ou plus échevelés des « spécialistes ». Pour moi, les plaisirs du sexe sont un Art, et non pas une technique ; un Art où la « maîtrise technique » a, finalement, très peu d'intérêt ; un Art où l'improvisation peut mieux conduire au génie que son « académisme »...

XY 4 et XX 5, s'étaient laissés glisser en spirale au sol : un peu comme l'on tombe en s'évanouissant. XX 5 avait fait s'allonger XY 4, elle s'était accroupie au dessus de son sexe, s'aidant de sa main tremblante elle l'avait conduit dans le sien, profondément. Elle s'y était immobilisée fermant ses yeux ouvrant sa bouche, inspirant profondément mais comme quelqu'un qui cherche après son second souffle. Je voyais aussi l'émotion s'étant emparée de XY 4 : aux battements vifs, saccadés courant dans sa jugulaire, aux soubresauts de ses pectoraux....

XX 5 reculant ses fesses comme pour chercher à s'empaler plus profondément, s'allongea, poitrine sur poitrine bouche à bouche, agita son bassin, au plus, trente secondes, elle contracta ses fesses violemment et gémit, quasi à l'unisson de son XY 4 dont il paraissait évident qu'il avait aussi violemment jouit ; évident qu'ils en étaient heureux, à leur manière de se lover, après, de refuser se désunir, de continuer à jouir, encore, dans « ce repos ».

Jusqu'à présent, Manon et moi, nous caressant voluptueusement, nous nous étions délectés seulement, mais fort agréablement de ces tableaux. Et pour nous, ils étaient la « preuve formelle » que la nuit sera plus que douce et longue... Et donc que nous aurions toute la nuit, justement, pour jouir...

A SUIVRE !

Patrice

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Par Pateric - Publié dans : Esprit Libertin - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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