Esprit Libertin

Dimanche 8 août 7 08 /08 /Août 16:03

Pour l'heure, Manon et moi, nous satisfaisant de nos caresses, nous portions toute nos attentions au cercle copulateur qui s'était formé autour de Serge et Erica...

Je n'aurais de cesse de répéter que le couple qu'ils forment tous les deux : leurs unions, leurs connivences, leurs attitudes et comportements... nous plait énormément, à nous deux : Manon et moi. Qu'il n'a de cesse à nous amuser, à nous exciter... Et par dessus tout, à nous aimer sans nul remord, ni jalousie, ni retenue. Bref !

Nous en étions là, de nos caresses et de nos « observations » lorsqu'un nouveau débat jaillit du milieu des murmures de jouissances. D'abord borborygmes incongrus, il s'établit vite en un dialogue structuré, audible et cohérent, bien accentués : propos bien accentués entre autre accents de plaisirs et de jouissances... Bientôt se propageant aux deux cercles et favorisant d'autres rapprochements et accouplements en leurs seins. Bref ! Du coeur de ce qui était devenu une « méga-partouze », montait aussi un discours relatif à la polygamie... Et à la polyandrie... Et à l'intérêt des pratiques de mœurs « libertines »... Et multi-sexuelles... Et... Et au-delà de l'intérêt philosophique et/ou sociologique que pareil débat aurait prit partout ailleurs, et/ou en tout autre circonstance, Ici, devant nos yeux, là, ça possédait pour le moins le mérite de bien mettre « le feu aux culs ». Vous voyez bien ce que je veux dire, par là, n'est-ce pas ! Bien ! Tandis que je vous engage à rester attentifs aux tableaux du spectacle sexuel qui se joue, là, devant nos yeux ; tandis que vous demeurez attentifs aux fantasmes qu'ils agitent devant vos yeux, j'en viendrais à solliciter l'attention de vos oreilles.

Erica et Serge poursuivaient leur accouplement dans cette lente copulation, mi ondulante, mi pénétrante... « J » et XX 3 ayant inversé leurs postures, XX 3 agitait sa tête entre les cuisses d'Erica, la suçant en léchant aussi le sexe de Serge... « M » baisait XX 3 tandis que « J » agenouillée lui mangeait le bouton. Salomé, baisait « J » en levrette, Sophie empalée assise sur la bite des son « Jo », embrassant Salomé à pleine bouche se positionnait pour accueillir « F » dans son fondement. « M » relevant un peu haut les cuisses de XX 3 écarta ses genoux, ouvrit ses fesses dévoila son anus et incita XX 2 à y entrer... Dès que cet agencement se fut fixé, XX 3 bafouilla : — Ah Rah ! P'fla pfolygfamie ! chafien de mihhieux pfans les rafforts huffains —

Fallait comprendre : — Ah ! La polygamie ! Y'a rien de mieux dans les rapports humains —

Pof ! Rien de tel pour lancer un débat... Compatible avec les ébats ? Evidemment, la polygamie...

Juste La polygamie ? La polygamie n'est-ce pas juste une exclusivité masculine ? —

Oui !   La polygamie a depuis toujours été reconnu comme une exclusivité masculine. Mais il n'en est rien ! Beaucoup de femmes ont une double vie et à ce sujet je cherche des témoignages de femmes ou d'homme pour qui ce sujet de la Polygamie n'est pas TABOU !!!  

Et toc ! Même dans la pire des situations à chassez le naturel du chercheur, son « naturel » revient au galop !

En effet, c e sujet est intéressant.

Ouch que c'est bon... J'vais jouiiiiir ! —

J'avoue ne pas avoir d'exemples de telles « communautés » d'idéologies existent encore.

Ouiii, Oui ! Encore baise-moi à fond, vit' vit' viteeee ! —

Ni que des communautés d'autres intérêts existent et fonctionnent encore aujourd'hui comme ça.

Ah, ah... Iij ich ! —

Ni qu'aucune aient survécu à l'utopie hippies [hiiii fofo] fonctionnent comme cela.

Oh voui, vouiiii, Poly, poly mimiihhhh ! —

Ce sujet m'interpelle. Pour deux raisons [archh] me verrais mal en multi-relation « familiale » : deux foyers ach-yé, yé], m[euuh] correspond pas (oh,ouch] j'aime bien partager les jeux sexuels [mmmh] m'crois incapable partager [huhun'] vie conjuga[ah]le : dans ce rapport, je donne et demande fidélit [yéyé].

Pour moi, cela impliquerait... [Ah voui tout ça pour moi !] un partage impossible à imaginer.

Ben voyons ! Pourquoi se contenterait-on d'un dialogue vulgaire pour agrémenter les rapports sexuels quand on peut « baiser en philosophant », hein ? Je vous le demande, tiens ! La vulgarité du « salope », qu'on l'agrémente de « petite » ou de « grosse », cela ne fait-il pas un peu « maigre » ? Putain de clicher où la libertine n'est qu'une « salope » quand le libertin, lui, est encensé, « épicurien », « hédoniste », « bon vivant »...

Les sta-tis-ti-ques mon-trent que nous som-mes plus d'fem-mes que[euh] d'hommes — hacha XX 1...

Ahh-con-trario, ahh-rriverahh-t-on à des sooh-ciétés où l'hom' [ohm ah Oh] ra plu-sieurs fem-mes car y aura plus - [uhuh] assez d'hom's [Arh ]? martela XY 2 le sexe de XX 6 de vingt-cinq coups de canon...

Tou-out dé-pend d'la r'lahation qu'euh t'entre-tiens avec ta moiteuh yé. Et ehien sûr ac-ueuh toi même.. .— Lui répliqua-t-elle en pointillés « yéyés ».

A l'occas' voyons, une jo[oh]lie sénég[ah]laise qu'a rien con-ont' la polygam[ha]mie! . Se fendit-il

A priori [ich]existerai [ahn] encore des ethnies [hy] matriar[har]cales où-ch-les hom's qu'euh sont àh la dispo-[oh]-sition d'ces dames [AH-m'sfesouchfou-fou]... Lui mâcha sa moitié : XX 12, prise en « double ».

Un rêve pour certains, l'enfer pour d'autre ! — Tira « quelqu'une » : d'un trait sans hoquet.

Je souhaiterai que tout le monde se mette à nu et ... Rooh diable l'hypocrisie Souffla le « Jo »

Entre murmures et soupirs, râles et cris de plaisirs et de jouissances éclatèrent des hoquets de rires, épars, désordonnés, erratiques. La belle blague ! Se mettre à nu ? Voyons : plus nus que ce qu'il l'étaient ? « Jo » conscient du quiproquo, se reprit en profitant de cette pause pour « prendre » une autre partenaire. En fait, il n'était pas seul à « procéder » à un échange car seuls Erica et Serge restèrent ensemble. Mais j'y reviendrais :

Se mettre à nu : symboliquement ! Qui est celui qui n'a jamais lorgné la petite blonde en jupette qui passe au bout de la rue alors qu'il est en couple ? Demanda-t-il

Bon ! Si tu veux que je réponde, viens d'abord placer ton œil de fouine dans mon nid, — Ordonna XX 4 :

V'là. Maintenant [ahn] qui êh celle qu'a ja-mais éb-auché-éh un p'tit sourir'[ihr] co-quin à un beau gos'.

Ahh mon sens se pos'eh, pouhr l'un com' pouhr l'aut' plusss l'idé[eh] d'infidélité que de Polyh[ih]gamie

Ouch, j'cheus crois qu'Ahn ces instants ahn se pose aucune idé[hé] : ch'eh du dom-aine du fantahsme...

Mais où ahn sont les lim-hiites ?

Entre le discours et le sexe ? Vous aussi, comme moi, vous le constatez : il y en a pas !

La polygamie a[ah] des limites [ih] de légitimité puisqu' [euh] c'est d'avoir l'droit d'avoir plu-sieurs épouses légitimes.... — Ponctua Sophie d'un : — Oh Put' que c'est bon !

Il existe [ahn] aussi des cultures [ouh] où les femmes ont plusieurs maris[ih] Rythma son « Jo » .

Imaginons : l'homme qu'a plusieurs femme, les autorise à avoir plusieurs maris ! — Martela quelqu'une.

Hum ! On s'en sort plus là! — Toussa quelqu'un qui me sembla être « M ».

Et pourquoi (houoi] une personne aurait [hééh] elle le droit (houoi] et l'exclusivité [hééh] d'avoir plusieurs épouses qui [hééh] elles devraient lui rester fidèle, c'est dégueu ! [Heuh !] — Accentua « J »

S'engagea alors entre « J » et « M », par dessus les corps animés des participants au nombre desquels figuraient leurs partenaires de fornication actuelle, le dialogue, naïf mais nullement chicaneur, suivant :

Tu confonds je pense le fait d' être, comme nous, un couple libre qui se donne le droit de faire l'amour avec d'autres personnes avec la polygamie qui est le fait d'avoir plusieurs épouses qui n'auraient pas le droit d'aller voir ailleurs ! —

Quelle injustice ! Non ! Je ne crois pas confondre ! C'est un principe d'équité que si un homme, ou une femme, veut pouvoir être libre de sa sexualité, quand il, elle, est en couple, la moindre des choses c'est qu'il, elle, autorise son conjoint à faire la même chose, non ? —

Oui ! Et même si un homme ou une femme polygame veut pouvoir être libre de sa sexualité, la moindre des choses c'est qu'il, elle autorise ses conjoints à faire la même chose !

Si on remonte à quelques milliers d'années en arrière, les sociétés matriarcales existaient. Et elles étaient majoritairement la règle des Sociétés. N'est-ce pas Sophie ? — Prit-elle « à partie ».

Oui ! Parce que, ce sont les femmes qui donnaient la vie : quand les hommes ne savaient pas encore qu'ils entraient aussi dans le processus de fécondation. Alors, ils vénéraient et protégeaient les femmes car c'étaient elles qui fédéraient la tribu ! — Souligna en docte ethnologue Sophie depuis son siège d'écuyère.

N'en fallait pas plus que l'intervention de Sophie pour débloquer la parlotte d'Erica... Dont le débit verbal alla en s'accélérant progressivement au tempo de son danse sur la bite de son amant :

Sophie a cent pour cent raison quand elle définit que la polygamie est la condition sociale où un homme a plusieurs épouses. Et par extension, quand « J », en avançant son « point de vue » sur le "partage équitable de la liberté sexuelle entre homme et femme (ceci pouvant faire l'objet d'une étude sociologique autonome),
elle montre que la polygamie implique une suprématie masculine sur son « cheptel d'épouses qui lui doivent de demeurer fidèles ». Parce que la Polygamie possède bien les même « carcans de fidélité » que la monogamie. Donc cela n'a rien à voir avec nos philosophies et comportements libertino-libertaires. Ni rien du tout à y faire. Par définition, on appelle POLYANDRIE, le fait pour une femme d'avoir plusieurs époux. Et cela existe de nos jours encore. Si vous posez quelques questions de Biologie à ce propos à Manon. Pas maintenant, elle rêve ! —

Se contorsionnant, sans cesser de danser des fesses sur la bite de Serge, elle le regarda et le prit à témoin :

Ah ! Ils se sont bien trouvés, ta femme et mon mari : aussi lunaire l'un que l'autre... —

Lunaire, moi ! Mais ça va pas ma « furie » ? Je regardai Manon... Et je l'admirai : « je la badai » ferait plus vrai.

Lunaire Manon ? Ce n'est pas parce qu'ensemble nous aimons bien nous pourvoir de caresses tout en parlant ou en rêvant, que je vais autoriser ma femme à nous traiter de « lunaires » ! Même s'il est vrai aussi que Manon et moi ne mélangeons pas les genres, comme Serge et Erica se plaisent effrontément en nous en donner spectacle : quand nous faisons l'amour, nous ne parlons plus. Ou à peine : juste des mots d'amour. Et quand nous parlons, quand nous échangeons nos connaissances, partageons nos points de vues en nous caressant, et reprenons notre souffle dans nos baisers passionnés... Il est vrai, qu'avec Manon, j'ai retrouvé ce plaisir du partage des idées vécu avec mon épouse aux débuts de nos amours ; il est vrai, qu'avec le temps, cette nécessité s'en s'est tarie. J'avais perdu le besoin de son oreille attentive à mes pensées, à mes idées. Tout comme Elle avait perdu le désir d'apprendre de moi : elle avait atteint sa maturité de connaissances. Du moins était-ce ce que l'on croyait, tant nous étions persuadés savoir ce que l'autre pensait et allait dire... Lorsqu'il nous arrivait de voir que, « non! », nous n'étions bien calés sur la même onde réceptive, nous nous embarquions en explications complexes, puis en explicitations compliquées, en leçons lénifiantes... Et notre couple faillit se suicider... de ses certitudes.

Un temps, nous imputâmes cela aux douleurs des suites de la disparition d'êtres chers. L'un et l'autre fûmes la proie de sournoises déprimes, de sourdes colères, de pensées noires, extrêmes... Trop souvent des cauchemars venaient troubler nos nuits. Et une peur fourbe nous envahissait... Au point que nous avons dû quitter notre maison où tout nous les rappeler, où nous les voyions apparaître surgissant derrière une porte, giclant de sous les draps, éclatant de leurs rires taquins et espiègles : des cauchemars nous saisissant à vif...

Puis vint la naissance aussi imprévisible que bénéfique de notre second fils. Erica lui voua tout son amour en compensation inconsciente à la perte d'amour de ces êtres chers, disparus aussi soudainement que tragiquement. Mais cet amour n'effaça nullement leur absence. Nous ne parvenions pas mieux à accomplir le deuil qu'à parler ensemble d'autres sujets sans pleurer. Puis vint le jour, où parler fut rare et réservé aux seules affaires courantes. Alors, nos désirs et nos plaisirs disparurent et nous ne fumes qu'un couple « pratique ». Quand, pour apaiser l'atmosphère, je remémorai nos plaisirs libertin d'antan, elle semblait s'absenter. Quand je lui demandais de me dire à quoi elle pensait, elle répondait : — A rien ! — Quand j'abordais nos aventures libertines elle se fermait en marmonnant : — Y'a pas que le cul dans la vie : y'a la vie. —

C'est alors que je décidai d'écrire, comme un alcoolique : pour oublier et pour moi seul. Mes premiers écrits, autres que ceux utiles à mon métier, furent un essai, puis un roman. Tous deux se situaient dans « mon monde » professionnel, mais, dans le fond, ils étaient auto-centrés sur moi, sur mon couple, sur ma famille, sur mes amis disparus. Et en réalité, ils me firent bien plus souffrir que tous mes silences. Sauf que, Erica, qui fut et demeure toujours une « dévoreuse lectrice insatiable » allant y fouiller, me dit un jour, comme ça, presque froidement :

J'aime beaucoup les cris de tes écrits : c'est poignant. —

Si tu le dis ! Mais je crois plutôt que ce n'est que des cris muets. Ou des cris qui n'intéressent personne. —

Qu'importe ! Ecris et cris pour moi ! —

Je veux bien écrire pour toi... Mais mes cris sont ceux de ma douleur. Tu peux aussi écrire la tienne. —

Oui ! Peut-être, je sais pas.... —

J'aimerai aussi lire tes cris. —

Je me mis à écrire pour elle. Au début, sans cesse revenaient mes cris de douleurs. J'effaçais tout. Je souffrais. Et je me mis à délirer. C'est alors que surgirent des fantasmes souvenirs de nos amours fantômes ; que surgirent les souvenirs de nos amours sexuels entre-mêlés ; que s'éveillèrent les souvenirs délicieux des liens spirituels nous ayant conduit à l'union charnelle de notre amour total accompli... Jusqu'à l'agression injuste de la mort.

Mais il me semblait impossible de lui écrire ces souvenirs tels quels. Sûrement en aurais-je été incapable ; sûrement, réveillant plus de douleurs que de plaisirs, se seraient-ils faussés, désarticulés, disloqués...

N'arrivant pas à les ordonner, je les enregistrais tels que du magma de ma mémoire ils jaillissaient devant mes yeux : j'enregistrais les mots en souvenirs des images un peu comme l'on prend des photos en rafale...

Peu à peu, des clichés flous, surexposés, ombre chinoise, s'affirma la netteté des arrières plans, des premiers plans, des portraits. Puis des gros plans émoustillants et bandants, excitant des mots chatoyants, croustillants, licencieux, lubriques ; excitant de mots concupiscents les clichés, lascifs, luxurieux, pornographiques, en rafales de phrases aussi impudiques que ourdies... Comme Erica aime à parler de nouveau aujourd'hui :

....Aussi lunaire l'un que l'autre. Mais avant qu'ils nous chantent leur « au clair de ma lune, tiens voici mon pot, enfile-moi ta bite dans mon petit fourneau » nombre d'entre-nous aura déjà voyagé maintes fois de la terre à Vénus, de Mars à Jupiter... Et des chattes au culs, tiens ! Ce sera seulement après le leur, de retour sur terre, que Manon vous apprendra comme elle me l'a appris, que dans les sociétés animales (auquel l'homme appartient biologiquement, n'en déplaise à certains), la Polyandrie est très, très fréquente... Parce que, c'est, tout compte fait, biologiquement « naturellement normal », pour lutter contre les consanguinités. C'est le cas chez les abeilles, chez les fourmis... Et dans le cas le plus extrême, chez la mante religieuse qui bouffe le géniteur de sa portée... —

Oui ! Aujourd'hui Erica aime à parler tout en baisant : à baiser en parlant savamment et crument tout à la fois. Et jamais personne ne pourra dire avec certitude ce qui la fait le mieux jouir. Mais il ne pourra nier qu'elle jouit fort, qu'elle jouit comme une reine... Et qu'il jouit, lui aussi comme un roi et une reine, comme un salop et une salope tout à la fois. Et ils jouissent par elle, qu'ils jouissent d'elle ou d'autres. Et quand, comme maintenant, se trémoussant et oscillant vivement sur la bite de Serge, arrivait l'instant de son premier orgasme, se rassemblant tous au coeur de leur union en monture panthéiste, s'harmonisait un chœur polyphonique de râles et de cris chantant une symphonie enharmonique de plaisirs et de jouissances sur un tempo vif et a-rythmique syncopé de soupirs léchés accentué de vocalises stimulants... Du coeur desquels entrecoupés de ses soupirs orgasmiques Erica en soliste star chantait :

Finalement, suivant ce que je viens d'entendre de Sophie dans son exemple des humains préhistoriques, il est probable que c'est la vénération des femmes qui leur a permis d'être polyandre. De fait, il me semble que la polyandrie bien mieux que la polygamie, contribue à préserver l'évolution de la vie... A y regarder de plus près : en approfondissant scientifiquement les observations de ces sociétés animales et en les confirmant par des mesures et contrôles génétiques - je parle sous le contrôle de Manon - On constate incidemment le même phénomène dans les hardes d'animaux carnivores à l'état naturel (sauvage), tels les canidés, les félidés... —

Tu vois ! — Me dit Manon en riant... D'une main enserrant mes couilles, l'autre caressant mon sillon culier : — Tu vois ! Finalement, elle à besoin de mon contrôle ! —

Alors, vas-y ! — Souris-je de même, une main sur son pubis, doigts jouant « tagada et fugue » en touchers agiles et délicats, l'autre cachée en son sien sillon, bouchant l'anneau des reins du doigt majeur. Ainsi équipés, nous nous glissâmes jusqu'auprès d'eux. Manon approchant ses lèvres de l'oreille gauche d'Erica lui suça le lobe ce qui ne manque jamais de couvrir sa chair d'une multitude frissonnante. Et Manon mâchonnant l'oreille dit :

Tu vas pouvoir parler sous mon contrôle ! — Et m'ordonnant de la voix et du doigt :— Allonge-toi, là ! — ; là je m'allongeais sur le dos, tête entre les pieds de Serge et Erica, vue imprenable sur leur coït, sexes bandant à l'insolence, Manon s'empala net sur mon sexe fiévreusement excité. Se baisant langoureusement sur ma bite, elle dit fort, tout en avançant sa bouche vers l'union de leurs sexes pour les flatter de ses lèvres et de sa langue :

Voilà ! Parles : je te contrôle ! —

Là, sous mes yeux le spectacle de la bouche de Manon se mêlant à l'agitation de leur copulation hardie ; là sur ma bite, Manon dansant une samba effrénée agitant ma bite comme un pilon dans un mortier, sentant délicieusement monter l'aïoli de mes plaisirs, de nouveau j'entendis Erica parler... En pointillés ponctués par de ses nombreux soupirs engendrés de sa jouissance :

Comme on constate souvent même au sein de la harde que ce sont les mères qui élèvent. toutes seules leur progéniture. Par le simple fait que le mâle dominant sait, intimement, qu'il n'est pas forcément le géniteur exclusif de tous les petits : même au sein d'une portée il adviendrait presque toujours que les petits ont des géniteurs différents... C'est un peu autrement chez les hominidés dont nous sommes issus. Au cours de l'évolution de l'espèce sont intervenus des phases intégrant quelques caractéristiques sociologiques qui leur sont propres, des caractéristiques qui intègrent l'intérêt de solidarité par nécessité de sauvegarde de la communauté. Cet intérêt de sauvegarde demeure encore à ce stade primitif chez les grands singes, où l'éducation et les apprentissages utiles à la maturité des petits n'incombe pas exclusivement à la femelle, mère, sœurs, tante... Mais aussi aux mâles, qu'ils soient le géniteur ou pas. Et cet état primitif – qui en fait n'est pas un état aussi primaire que ce qu'on le classifie – atteint son degré d'évolution le plus élevé socialement chez les bonobos. Chez l'humain, aujourd'hui encore la polyandrie est pratiquée. Par exemple, en Himalaya, il existe des communautés où l'on pratique la polyandrie fraternelle : une même épouse pour plusieurs frères... Au Congo, avant le travail de sape effectué par les missionnaires, les femmes pouvaient choisir d'épouser plusieurs prétendants : pour éviter qu'ils se battent à mort. Ce qui est un bon exemple de raison concourant à la préservation de la vie et de son évolution... — Laquelle étant sur le point de muter en élévation Erica connaissant toutes les peines du monde pour conclure son discours : — ... Il y a bien d'autres exemples sur terre... — en deux contractions et un cri, s'embarqua vers son espace orgasmique, cosmique, intersidéral... Sidérant.

Pour m'aider à me dominer, refuser de jouir en écho de leurs orgasmes, je m'emparais de cet exemple :

Jusqu'à notre « première dame » qui, dans une ancienne interview, déclara : – Je suis monogame de temps en temps mais je préfère la polygamie et la polyandrie – Et puis, qu'on le déplore ou pas, Aujourd'hui, dans leurs définitions strictes comme dans la déclaration de notre Carla, la Polygamie et la Polyandrie ne sont-elles pas redevenues un « fait de société » ? Quand on dénombre autant de « divorcés », de « familles recomposés », de « mères célibataires »... Tout compte fait, le libertinage sexuel consenti : la multisexualité équitable et partagée d'un couple monogame,, ce serait plutôt broutilles, ou roupies de sansonnet, n'est-il pas ?

Pour toutes réponses, j'eus droit à la coda de la symphonie des orgasmes. Alors ? Juste avant de me laisser emporter par le mien, je laissais éclater un trait stupide de mon humour caustique :

NE HURLEZ PAS ! JE SAIS : JE SUIS ABJECT ! A vouloir, ICI, placer en exergue ce qui EST la VIE !

...

Si aujourd'hui Erica aime à parler tout en baisant, dans l'intimité seule avec son amant comme avec ses autres maîtresses et amants, ou comme aujourd'hui « en public » elle aime à baiser, impudique et bavarde, ce n'est pas venu aussi aisément que ce que vous pourriez le croire. Et surtout pas par enchantement. Non ! Car entre aujourd'hui et le premier écrit libertin que je lui offris à lire, sept longues et délicates années se seront péniblement dissoutes... Et des milliards de mots dits, de poèmes, récits, romans écrits... de questions – réponses incitatives, d'hésitations et de retenues, auront coulé sous les ponts des fantasmes et des soupirs... Avant que le rêve finisse au profit de la vie...

Et sûrement que le vrai déclic, sera venu de son « jeune fils bien aimé » : de ce jour où elle le surprit, tout juste sorti de ses jupes, le nez fourré sous la jupe de sa juvénile copine.

Et aujourd'hui, qu'elle ait choisi aussi de s'affranchir de notre « carcan matrimonial », pour jouir librement de ses amants : beaucoup plus que de moi, s'entend, me satisfait pleinement... D'autant que je n'ai aucune raison de m'en plaindre car ma vie sentimentale est idéalement polygame, merveilleusement partagée avec des « épouses » délicieusement polyandre... Tout comme nos vies sexuelles sont génialement multisexuelles.

 

 

 

 

A SUIVRE !

Patrice

pateric©

Par Pateric - Publié dans : Esprit Libertin - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Mardi 3 août 2 03 /08 /Août 13:29

 

XY anonyme (dont on ne connait que le « pseudo » — Qui n'a pas de fantasmes ? Par contre c'est une toute autre affaire que de les raconter : c'est trop compliqué ! Surtout s'ils sont fantaisistes, voire irréalistes! Puis d une manière générale je me méfie de ce genre de confidences. Car en fait, ici, on se croit plus ou moins « anonymes ». Mais bon ! On n'est pas forcément aussi anonymes que ce qu'on le croit. —

XY 1: — Pourquoi ? Ça te mettrait mal à l'aise si quelqu'un te reconnaissait ? —

XY anonyme : — Euh, ça dépend d'où l'on se connait ! —

XX 5 : — Qu'il puisse s'étonner que toi, dans ta situation, tu sois en proie à des fantasmes libertins ? —

XY 1 : — C'est ça : c'est son jugement qui te gênerait ? —

XX 6 : — C'est bizarre comme raisonnement ! A-priori on ne raconte pas ses fantasmes n'importe où ! —

XX 1 : — T'as raison XY 6 — Normalement, on raconte pas ses fantasmes aux caisses du Carrefour ! —

XY 4 : — Et donc, si tu croisais ici quelqu'un que tu connais ailleurs, s'il s'étonne de te voir, toi ici, ce ne sera que du « bonheur » ! —

XX 2 : — Voyons ! Mais c'est que c'est très agréable de pouvoir partager d'autres connivences, que les strictes (et parfois tristes) activités quotidiennes : de partager des « jardins secrets » au nez et à la barbe des « desesperates Job'sPeople » de son quotidien du chiant commun ! —

XY anonyme : — Ce que je voulais dire, c'est qu'il peut arriver que quelqu'un qui nous connait indirectement vienne à fréquenter notre communauté. Et qu'à la longue il nous découvre par nos propos !

XX 9 : — Et alors, en quoi ce serait dérangeant ? Tu sais très bien que s'il adhère à notre communauté, c'est que, au moins dans le principe, il adhère aussi à sa « charte libertaire », non ? —

XY anonyme : — Oh ! Je dis ceci en connaissance de cause. L'aventure m'est arrivée, récemment, sur un tchatche ! Effectivement il n y a pas vraiment d intérêt à rechercher l'anonymat ici : je pensais surtout à des conséquences possibles nées d'un pur hasard...

« M », vaguement ironique, s'adressant à Erica : — Tiens ! Tu trouves pas : ça me fait penser au curé ! —

Erica, hilare au souvenir de notre « dernière effronterie » : — Tiens ! Moi aussi !

XY anonyme : — ... Et donc je suis réservé sur certaines questions très personnelles, voilà !!!

XX 10 : — Questions personnelles ? A quel propos : d'une pensée ou d'un comportement ? Libertaires, Libertins ou les deux, mon petit chou ? —

XY anonyme : — On peut être libertin et romantique, c'est pas incompatible du tout, bien au contraire.—

XX 4 air frivole et fesse frétillante : — On peut-être fleur bleue et libertine : c'est super compatible ! —

XX 11 : Sensuelle, se caressant les seins : — On peut-être impudique et lucide : ça l'fait bien aussi ! —

Erica, s'excitant vivement sur les mains la caressant : — Miiouah, je peux jouir, penser et parler en même temps ! C'est aussi super compatible que super, super exaltant ! Ffoiuouf ! — Se siffla-t-elle, plus de plaisirs que d'auto-admiration : vous pouvez me croire. Sur quoi, XX 3, prenant la main droite d'Erica se l'enfila sous sa jupe. Puis, s'agitant vivement sur la main, elle s'exclama bruyamment :

Ouaff ! Plus compatible de me faire branler la chatte que de le fantasmer. Ouf, que c'est bon, chérie !

En, dégrafant sa jupe qui tomba à ses pieds. Enroulant son tee-shirt au dessus de ses seins opulents... et nus, elle se les caressa frénétiquement. Puis se pinçant les tétons, elles harangua les mâles agglutinés autour :

Oh les mecs ! Vous allez pas vous contenter de rester aussi muets à ce débat-ci qu'au précédent, non ?

XX 1; XX 4 ; XX 6 ; XX 10 ; XX 11 surenchérirent en se dévêtant promptement de leurs vêtements venant se froisser au sol, et y devenant aussi inanimés de leur total abandon, qu'inutiles à leur vocation. (Sûrement, si les objets inanimés avaient eu une âme auraient-ils au poète exprimé autant leur mépris que leur dépit). S'en suivi un vaste jeu de bras désordonnés et précipités en un chaos fébrile couvrant les chairs féminines.

Vu de notre place, on aurait pu croire ce mouvement dicté par une volonté à couvrir « ces seins que la pudeur n'osait voir ». Sauf que, Tartufe étant fort bien connu, nul n'aurait ni pu, ni su y croire, n'est-il pas ?

Sauf que là, quelques-uns dans le cercle, hommes et femmes confondus, choisirent de rester « muets ».

Pour autant, personne n'alla jusqu'à détourner sa tête des jeux de mains sur les seins, sur les fesses, entre les...

A croire que ces jeux de mains, ici, n'étaient pas des jeux de vilains. Comme quoi, parfois les formules...

Nous nous retrouvions, maintenant, en présence d'un cercle agglutiné autour de deux noyaux :

Le premier, celui des neuf intimes d'Erica qui fut le premier à se constituer autour d'elle auquel était venue se mêler XX3. Aussitôt, « J » après s'être précipitamment dévêtue, vint glisser sa main sous la main d'Erica. Là, elle prit un plaisir non dissimulé, à montrer toute sa dextérité branleuse de clitoris et fouilleuse de chattes, et à exprimer toutes les subtilités de sa langue à titiller les mamelons, et de sa bouche à les sucer... Après avoir sur son propre sexe conduit la main d'Erica qui, comme pour tout démarrage, entre pouce et index, se fit un « devoir » à lui pincer le bourgeon, et du majeur lui chatouiller les pétales de son orchidée génitale.

En deux mots : « J » n'exprime son désir de jouir avec une autre femme qu'en notre présence. Autrement, elle se satisfait de son « M »... Et de Salomé. Et toujours elle s'excite d'abord des attentions de la main d'Erica... Ce ne sera qu'après avoir, de sa bouche et de ses doigts, fait jouir sa partenaire, que « J » exigera de Salomé de s'allonger sous elle pour venir s'assoir voluptueusement sur sa petite bite... Et ostensiblement, se l'enficher dans son sexe, l'avaler entière, osciller lascivement, langoureusement, en fixant de ses yeux clairs malicieux ceux de sa partenaire... Qui ne pourra fuir le tableau. Au contraire : elle en sera aimantée, elle en salivera de concupiscence, elle en frissonnera... Autant d'embarras que de désirs... Et « J » de sa langue luisante d'une salive abondante, nacrée, humectant les murmures de ses lèvres s'ourlant, bleuissant de jouissances... Non ! Elle ne pourra fuir ce tableau : d'ailleurs, personne ne pourrait le fuir. Et même ceux qui comme nous le connaissent, ne s'en lassent pas, l'admirent toujours avec joie, et en redemandent encore... Et puis, arrive cet instant, à la fois étrange et captivant, où « J » se retirera soudainement. Elle se relèvera en un bond. Elle resserra ses cuisses jusqu'au genoux en une crispation sèche. Sa chair laiteuse rosira de mille paillettes rousses. Sa chair frissonnera jusqu'à l'occiput. Retirant le préservatif vide de la bite de Salomé, ajoutant en cela un surcroit de perplexité dans l’œil de sa partenaire, « J » la saisira par la main et d'un ton naturel, déconcertant mais incontestable, elle exigera : — Viens, ma chérie ! Viens ! Elle est trop bonne la petite bite de ma douce Salomé... Et infatigable : infatigable comme aucune autre bite ne saurait l'être... Viens : tu vas l'aimer ! — Et sa partenaire se laissera conduire sans mot dire : C'est immanquable. « J » la conduira debout jusqu'à l'aplomb de la verge de Salomé qu'elle coiffera d'un préservatif... Elle aidera sa partenaire à s'accroupir ou à se mettre à genoux... Si quelques-unes en ont tremblé un peu, toutes s'y sont assises. Certaines lentement, d'autres plus précautionneusement encore, mais majoritairement toutes l'ont avalée entière au premier coup. Et toutes l'ont aimée et en redemandent : même Erica, même Manon... Autrement, ce sont les sportives qui principalement choisissent de s'accroupir. Et cette posture devrait aussi avoir une signification importante pour vous, messieurs. Méfiez-vous en et demeurez extrêmement attentifs ! Comment ? Que je vous explique ? Non ! Juste à l'usage des sprinters : travaillez votre endurance...

Le second, s'était agglutiné autour des XX 1; XX 4 ; XX 6, elles-mêmes encerclant le duo formé par XX 10 et XX 11 face à face et se bécotant. XX1 était venue s'adosser à XX 3... Ce qui nous donna deux cercles tangents en leurs centres joints cul à cul. Ce nouveau cercle s'étant aussi rapidement composé qu'un essaim de mouches à bœufs, touts les XY entreprirent vélocement d'engager leurs « explorations digitales ». Pas tous ! XY Anonyme, XY 4 et XY 12 se contentèrent de zieuter par dessus les épaules... Juste se contenter à zieuter ?

Effectivement : ils s'étaient aussi fixés sur d'autres « centres d'intérêts ».

Déjà, XY 4, étant accompagné de sa dulcinée (XX 5), s'occupait à lui flatter nonchalamment les fesses par dessus son pantalon. Ce qui ne semblait pas du tout lui déplaire, et même qu'elle semblait en attendre mieux.

De son côté, XY 12 tentait une approche louvoyante du côté de XX 9, à laquelle elle répondait en minaudant, ni oui ni non, pourquoi pas faut voir, suis pas contre mais... Voyons XY 12 : un petit effort de séduction, s'il vous plait ! — Clair ! Que c'est ce qu'elle espérait de sa part... Pour lui « sauter dessus ». Encore aurait-il fallu qu'il le comprît. Mais ? Tandis que XY anonyme chercha à approfondir sa question avec XX 13, qui, bien qu'étant apparue aussi attentive à tout ce qui s'était dit, qu'à tout ce qui se passait en l'instant, n'avait toujours pas esquissé le moindre geste, ni même ouvert la bouche. Il la renouvela une seconde fois... A l'oreille :

Qui n'a pas de fantasmes ?Hein ?

Hein ? Sursauta XX 13, visiblement plus intéressée par le tableau se jouant devant ses yeux que par la question de XY anonyme : — Quoi les fantasmes ? Lui demanda-t-elle dans un regard furtif.

Heu ! Je me demandais juste : Qui n'a pas de fantasmes ? S'excusa-t-il piteusement.

J'chais pas... J'suis nouvelle ici Lâcha-t-elle sur ce ton banal par lequel tu dis : Il pleut ! — Pour surtout t'éviter de répondre à l'autre que ce qu'il te raconte n'a aucune chance de t'intéresser. Et que, ma foi, il peut aussi bien « la fermer », qu'au moins ça évitera de distraire ton attention... Seulement, XY anonyme ne semblant pas le comprendre ainsi s'enhardit en questionnant encore :

Je me demandais aussi si les libertins ont plus de fantasmes que les autres ?

XX 13 détourna vivement sa tête et lui jeta un regard appuyé. A-priori : courroucé – Un instant je crus qu'elle le rembarrait sèchement – Mais, non. Elle ne dit rien et reporta ses yeux vers le « cercle aux attractions ». Quelques secondes. De nouveau, détournant la tête elle le regarda, avec insistance, de la tête aux pieds, puis elle lui sourit et accepta d'engager la conversation avec lui :

Je ne crois pas que les libertins ont plus de fantasmes que d'autres. Mais peut-être qu'il en assouvissent plus que la majorité des non libertins.

Ah ça oui ! Je suis bien d'accord avec toi ! — Jubila XY anonyme.

Et je crois aussi que les fantasmes ne sont incompatibles avec rien ni personne : que l'on soit libertin ou pas, romantique ou classique, empirique ou moderne, grossiste ou dentiste ! — S'amusa-t-elle à le chahuter.

Moi... Ben comme ça tu le sauras : je suis un tendre même si j'en ai pas l'air. — Se présenta-t-il

O.K. !.T'es un tendre ! Libertin romantique ? Ou juste « romantique » — Sourit-elle, espiègle

Comme tu l'as dit : Libertin et romantique, ça n'est pas incompatible ! — Jongla-t-il assez bien.

O.K. ! A bon entendeur ! — Sourit-elle jusqu'aux yeux : — Si tu le dis c'est que ça doit être vrai ! —

XY anonyme, rougit un peu, déglutit péniblement, ouvrit la bouche mais resta muet, certainement déconcerté et surpris par la drague éhontée de XX 13 à son endroit et à laquelle, visiblement, il ne s'était pas préparé :

Libertin et romantique, ça c'est acté ! Et un peu timide avec ça ? — Lui claqua-t-elle doucement la joue.

Libertin et romantique, pas plus timide que ça : juste, un peu pris au débotté. — S'excusa-t-il adroitement.

Je veux bien te croire. Surtout si tu me dis comment je dois t'appeler. — Lui claqua-t-elle encore la joue.

« T » ! — Articula-t-il clairement au fil des caresses qu'elle portait maintenant sur sa joue.

« SO » ! — Se présenta-t-elle en serrant sa main qu'il venait de poser sur la sienne caressant sa joue.

Un joli tableau ma foi, doux et engageant. Un tableau sur lequel ce matin, je n'aurai pas parié le moindre centime, avec personne ; un tableau que je n'aurai pas pu conjecturer possible entre-eux. Encore moins qu'elle ferait « le premier pas ». Ni qu'elle déciderait de saisir la main de « T » dans sa main pour venir la poser juste au-dessus sur sa chair à peine dévoilée par l'échancrure de son chemisier rouge. Car, je les connais très bien !

Moi, je les connais très bien tous les deux, mais eux, avant ça, ils ne s'étaient jamais rencontrés. Même pas par « dossier interposé »... Bref ! Je ne vais pas parler « chiffons »... D'autant que j'augure que sous peu, nous allons avoir droit à du tissu plus que bien froissé. C'est le problème des parties de campagnes direz-vous : les cintres... Même pas ! Des cintres, y en avait beaucoup... Dans le vestiaire, tout là bas, sous le marabout.

Sauf que là, comme il faisait doux à l'air libre, bien meilleur que sous la toile, nous avions choisi d'installer les tables, disséminées dans le parc. Et, c'est là, au grand air, que se formèrent les cercles (tous les cercles)...

Maintenant, « SO » et « T » se tenaient chaud. Non sans accompagner leurs chatoiements (chasses le naturel, il revient au galop) d'une discussion soutenue... Vous ne connaissez pas « T » : ce n'est pas la suite dans les idées qui lui fait défaut. Vous ne connaissez « SO », ce n'est pas la répartie, ni l'animation d'un débat qui la mettront en peine. Je vous dirai simplement, sans forfanterie aucune – « SO » est l'adjoint d'Erica, tandis que « T » est l'un de mes assistants – que se sont de « bons élèves »... qui « ont très bien appris de leurs maitres ».

Je sais : à moi, ce n'est pas l'orgueil qui me fait défaut. Et la modestie ne m'étrangle pas. Seulement, pourquoi me positionnerai-je en marge de tous les fanfarons se mêlant de vouloir manager mes savoirs : ma Science et ses connaissances... Je les connais plus imbus d'eux-même que moi. Bien moins aptes à l'auto-dérision, aussi. Et bien plus infatués de leurs « savoirs rigides et formatés » que je ne le suis de mon érudition qui, pour être correcte et honorable est encore loin de celle de tous nos « savants » qu'ils dénigrent. Alors, lorsque je m'enorgueillis c'est en hommage à tous mes « maîtres », c'est pas respect pour toutes leurs vicissitudes de chercheurs, pour leurs abnégations et leurs silences... Et mieux vaut que j'arrête, là, sinon je vais hurler.

Ressautons plutôt, je vous prie, au dialogue entre « SO » - « T » relatif aux fantasmes. En ergo-psycho-sociologue clinicienne émérite, « SO » en avait défini les contours saillants à « T ». Mais, sautons illico aux fantasmes d'ordre sexuels qui, ici, sont ceux qui nous intéressent au premier chef. C'est « So » qui demanda :

A toi, ton fantasme le plus chaud, ou le plus romantique, tiens, ce serait quoi ?

A moi... A moi, — Fouilla-t-il son subconscient pour finalement sortir un fantasme somme toute assez banal. Sauf que, vu le contexte : A moi... Tiens... Eh bien ce serait de faire l'amour dans la nature. Et à Toi ?

N'est-ce pas ! Pas si bête le « T » : debout sur les arpents du parc, raide sur ses arpions... Le « T » !

De faire l'amour... Avec le plus grand, le plus beau, le plus fort, le plus intelligent, le plus sportif,
le plus charmant, le plus attentionné, le plus affectueux des romantiques libertins ... Dans la nature, ici ! Oui, bon... Je ne rêve plus !... Comme ne je rêve plus... J'aimerai bien faire l'amour avec toi.
— Qu'elle lui hurla.

Boing ! Renversé le « T » ! Et pourtant ! Le ciel était parfaitement limpide à l'infini, d'un bleu nuit étoilée...

Point d'orage... Même au-delà de l'Horizon. Et pourtant ! Ici, s'était abattu un coup de foudre étincelant...

Il la serra très fort. Et elle le serra tout autant... Et ils s'embrassèrent enfin. Sûrement sourds aux réponses faites, presque naturellement par d'autres, à leur question intime... déclarée devant tous malgré leur pudeur respective, pour ce qui a trait à leur intimité qu'ils nous ont, l'un et l'autre, jusqu'à aujourd'hui, tenue secrète :

XX 9 — Hum, avec deux hommes...

XX 5 — Moi, ce serait de faire l'amour avec mon chéri sur un bateau, sur le pont, afin de sentir l'air de la mer autour de moi et de me sentir légère comme le vent qui me fouetterait ! Humm !

XY 12 — Hum, avec deux femmes...

Du coeur de son centre de badinages sa bouche suçant encore les tétons de XX 3, « J » S'exclama gaiement :

Moi, avec deux femmes et deux hommes plus Erica et Salomé... Et Toi aussi mon amour... Et pour finir, avec mon poupounet... Il est où mon poupounet ? Ça y est c'est encore Manon qui le séquestre... —

XX 9 — Houla ! Mais cela devient une méga partouse...un peu trop « étalage de viandes » pour moi là ! —

XY 1 — Meuh ! Si peu : une méga partouze c'est vingt personnes au moins. Et c'est que du bonheur ! —

Des « cercles », sans que je puisse les attribuer à quelqu'un en particulier, monta l'énumération de certains fantasmes... Qui sont en fait très courants et dont je vous en livre quelques-uns ici :

Faire l'amour avec une femme. — D'une voix de femme

Avec deux hommes. — D'une autre voix de femme.

Avec deux hommes. — D'une voix d'homme

Avec deux femmes et un homme. — D'une autre voix d'homme.

Avec trois hommes. — D'une voix de femme.

Tu ferais des hommes heureux ! — Dit un homme.

J'en serais une femme heureuse — Lui répondit-elle

Alors moi... Je veux bien... Te rendre heureuse ! — Se proposa-t-il.

Moi... J'aimerais bien... Deux hommes et une femme... Mieux, un homme et un couple... Et surtout, que mon mari me regarde jouir... — Bafouilla l'une des femmes dans le second cercle. Tout à la fois gênée et excitée...

Chiche ! Tu sais bien que j'adore te regarder jouir ! — Ce n'était plus un fantasme, mais un défi qui venait d'être lancé. Un défi dont je ne doutais pas qu'il s'accomplira avant l'aube : j'en étais sûr de chez monsieur plus.

Houlalà ! Ma tête fourmille de fantasmes maintenant... Pas vous ? — Demanda une voix féminine enjouée.

Pour répondre à cette question, disons que le « temps des fantasmes » était grandement menacé, voire, dépassé. Car, aux cœurs des centres, toutes les femmes désormais nues se trémoussaient, se caressaient, se masturbaient dans un show de nymphes lubriques très chaud. Sur les injonctions provocatrices des meneuses, telles Sophie, XX 10, XX 1, « J » et d'Erica, qui elle, comme à l'accoutumé, en formalisa même un commentaire rationalisé, les hommes aussi s'étaient dévêtus promptement. Qui bite déjà bien bandée à chatouiller les croupes de ses mains incandescentes déposait sur les chairs exaltées des femmes l'offrande de ses caresses licencieuses mêlées à leurs baisers voluptueux....Ou qui, bite encore flacide, en second rideau s'étirait comme un second couteau pour, sur le tableau, lier le sceau de ses mains à celles déjà caressantes, fureteuses puis fouilleuses telles des fouines curieuses et affamées... S'animait ainsi, en un méli-mélo entremêlé, le second cercle.

Au premier cercle de cette pavane, Erica nue dirigeait la danse, cambrée, légèrement inclinée. La longue verge de « M » enserrée par les doigts de sa main gauche, la paume enveloppant les bourses, jaillissait telle un olisbos de jade que « J », l'ayant coiffée d'un bonnet adéquat, offrit à la bouche de XX 3 qui, les yeux remplis de gourmandises, l'enroba des lèvres, joua délicieusement de sa souplesse boudeuse sur la proéminence du gland puis l'avala lentement au-delà des amygdales... Très sûrement les amygdales lui furent ôtées chirurgicalement, tant la verge de « M » y pénétra entière sans générer chez son avaleuse le plus petit haut-le-cœur. Ainsi, s'installant à genoux aux pieds de « M » comme une dévote au pied d'un autel, XX 3 de sa bouche entreprit-elle d'offrir sa louange d'adoration au sacré goupillon. Ou autrement dit : de baiser la bite de « M » qui en grognait de plaisirs.

« J » s'allongea, et tête entre les cuisses de XX 3, vint lui butiner l'intimité : elle adore ça « J ». Et selon ce que nous en racontent ses maitresses, il leur est impossible de ne pas toujours en jouir puissamment : elle est très douée, « J ». La preuve : XX 3 ne tarda pas à frissonner, à se crisper et à jouir en crachant la bite de « M »... Entre-temps, Salomé s'étant, elle aussi, précipitée entre les cuisses de « J », lui offrait l'un de ses cunnis secrets, Serge, mains serrant sa croupe pénétrait Erica, Sophie, s'allongeait en se glissant sous Salomé dont elle avalait son mignon attribut, grand-écartant ses cuisses, relevant ses genoux, ouvrit ses « bras d'amour » à son Jo-usuel qui se fit le devoir de venir « combler ce vide »...

Serge et Erica « copulaient lentement » comme il leur est très souvent agréable de baiser, dans cette posture « discrète » où Erica débout et légèrement cambrée offre son sexe à Serge dans son dos, où elle ondule lentement sur la bite de son amant qui tout aussi lentement la pénètre... Et il savent en jouer fort longtemps...

Sachant moi, que c'est agréable, accueillant brulant doux suave, puis prenant, j'en savoure ma part de plaisirs. Et Manon, n'en ignorant rien non plus, me caressant avec excitation susurre érotiquement à mon oreille :

J'adore les admirer s'aimer : ça me fait presque jouir ! — Frémit-elle. Et je sais que ce n'est ni ses caresses ni les miennes qui la font frémir en ce moment et s'échauffer les sens : — Houch ! Ils sont trop trop beaux ! — Et tout cela me fait bander, entier : physiquement et cérébralement...

Durant ce temps où s'animaient les membres des cercles, où s'échauffaient les désirs, où s'enflammaient les plaisirs, où jaillissaient les soupirs et cris de jouissances, « So » et « T », nos « nouveaux amoureux », tels les êtres « seuls au monde », étrangers à tout ce qui les entoure, ayant « sauté le pas » se bécotaient passionnément, se caressaient effrontément... Puis, se dévêtant prestement, ils s'abandonnèrent mutuellement. Là !

Je ne n'affirmerai pas qu'ils copulèrent, là, mais il m'apparut incontestable qu'ils s'aimaient maintenant. D'ailleurs, c'est nus, abandonnant leurs vêtements parmi l'amoncellement des autres, qu'ils se retirèrent de nos attroupements, pour aller se « retrouver », seuls, sur l'autre berge de l'étang

De même, XY 4 et XX 5 (sa dulcinée) ayant vaincu leurs « retenues », ne parvenant plus à garder leur « réserve de voyeurs », S'étaient mis aussi à nus que nous tous. Et j'avais remarquai, avec plaisirs que c'est XX 5 qui l'avais souhaité Peut-être même plus que XY 4 lui-même. Peut-être même l'avait-elle « fortement » désiré. Peut-être avait-elle... Qu'importe quels ont pu être ses fantasmes ou les méandres de sa pensée, ou ceux de sa Morale, ou tout simplement ses peurs et inhibitions, il fut d'un charme prenant, son « abandon ». Comme le fut la beauté de leur jouissance, rapide et puissante. Car, ils ne furent pas longs à jouir, tant sûrement, autant leurs émotions que leurs désirs de jouir au milieu de nous les envahirent-ils plus que tout....

J'aime autant cette fébrilité naïve qui s'empare des « novices », que les jouissances des libertins expérimentés qui te font « patienter », exacerber ta jouissance... Te conduire « hors des sentiers battus »... Dès lors qu'ils s'agit vraiment de se transcender, au-delà de soi, au-delà de l'autre : de transcender l'être et non pas de conduire une vulgaire débauche pornographique. En tout cas, souvent, je préfère cette fraicheur naïve du débutant, à tous les scénarios érotiques, conventionnels ou plus échevelés des « spécialistes ». Pour moi, les plaisirs du sexe sont un Art, et non pas une technique ; un Art où la « maîtrise technique » a, finalement, très peu d'intérêt ; un Art où l'improvisation peut mieux conduire au génie que son « académisme »...

XY 4 et XX 5, s'étaient laissés glisser en spirale au sol : un peu comme l'on tombe en s'évanouissant. XX 5 avait fait s'allonger XY 4, elle s'était accroupie au dessus de son sexe, s'aidant de sa main tremblante elle l'avait conduit dans le sien, profondément. Elle s'y était immobilisée fermant ses yeux ouvrant sa bouche, inspirant profondément mais comme quelqu'un qui cherche après son second souffle. Je voyais aussi l'émotion s'étant emparée de XY 4 : aux battements vifs, saccadés courant dans sa jugulaire, aux soubresauts de ses pectoraux....

XX 5 reculant ses fesses comme pour chercher à s'empaler plus profondément, s'allongea, poitrine sur poitrine bouche à bouche, agita son bassin, au plus, trente secondes, elle contracta ses fesses violemment et gémit, quasi à l'unisson de son XY 4 dont il paraissait évident qu'il avait aussi violemment jouit ; évident qu'ils en étaient heureux, à leur manière de se lover, après, de refuser se désunir, de continuer à jouir, encore, dans « ce repos ».

Jusqu'à présent, Manon et moi, nous caressant voluptueusement, nous nous étions délectés seulement, mais fort agréablement de ces tableaux. Et pour nous, ils étaient la « preuve formelle » que la nuit sera plus que douce et longue... Et donc que nous aurions toute la nuit, justement, pour jouir...

A SUIVRE !

Patrice

pateric©

Par Pateric - Publié dans : Esprit Libertin - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Samedi 24 juillet 6 24 /07 /Juil 10:11

 De nouveau, le verbe dans la voix accentué de deux éloquents soupirs, c'est Erica qui réorienta le débat, sur les voies de la « nature humaine », en posant l'axiome qui suit :

On dit bien que homme et femme sont de la même espèce biologique : celle des humains. Ils sont génétiquement identiques même lorsqu'ils sont "affectés" de ce qu'on appelle des "abbérations chromosomiques" (par exemple : les trisomies) ou des "abbérations génétiques" (tel autre exemple, les "maladies orphelines").
La seule différenciation valable entre la femme et l'homme réside dans les chromosomes sexuels propres à la reproduction de l'espèce XX et XY . Ainsi, comme toutes les "autres espèces", pourquoi la femme et l'homme ne seraient-ils pas enclins aux mêmes atavismes d'instincts que ceux qui motivent les animaux dans leur "lutte pour la survie" ? Certes, il paraîtrait que l'espèce humaine étant la seule espèce animale à être douée de conscience, elle serait aussi animée (agitée) par des émotions qui "font toute la différence entre l'Homme et l'Animal"... Alors, permettez-moi de vous poser ces questions :

Si OUI, alors, pourquoi ? Et, comment ?

Les animaux sont-ils seuls à être doués de sauvagerie, de cruauté, d'instinct grégaire ?

Si NON, alors, pourquoi ?

Donc, le cynisme humain, avec ses "envies" (désirs et convoitises) et ses "jalousies" (désirs et convoitises, aussi) ne serait-il pas également "la marque" de différenciation de l'homme à l'animal ?

Comme disait "l'autre" : Être ou ne pas être, là est toute la question

(l'autre = le chat qui respire (ou qui expire, allez donc savoir), savoir : Shakespeare)

Peu à peu s'était créé un attroupement plus dense autour de la « question ». Du moins, vu de loin, nul n'aurait douté que « la question » possédât cet force d'attirance magnétique à laquelle on ne peut résister et qui...

Or, vu de notre place, il était nettement visible que « la question » n'était pas l'objet principal de l'attraction ; nettement visible que l'objet principal d'attraction se polarisait plus sur les « démonstrations » : sur le produit des caresses érotiques que les amants d'Erica exposaient à leurs yeux ; plus sur les syncopes faisant swinguer ses phrases que sur son exposé philologique... Tant que, Manon dans son sourire espiègle, m'affirma, de ses lèvres chatouillant mon oreille... Et de sa main finissant d'ouvrir ma braguette – La ceinture ayant déjà été desserrée depuis longtemps – :

Je suis sûre que si je te suce, là, personne ne le remarquera...

Affirmation qui, incidemment, voulait dire que... ma foi... le spectacle... – Je commence à bien connaître le sens des « non dits » de Manon – ... Le spectacle l'excitait. Au point qu'il lui était, à elle aussi, nécessaire, voire incontournable, de... Aussi... Je lui répondis aussitôt :

Absolument ! Même si c'est moi qui te suce, personne ne le remarquera.

Parce que, le spectacle excitait aussi mes sens... qui échauffaient mon sang... Et comme l'origine était lié à la représentation que mon esprit se faisait de l'état réel du sexe toujours voilé de mon épouse ; de l'expansion turgescente de son clitoris, de la corolle épanouie de ses lèvres gorgées de sang, de son vagin tout humide de désirs, de ses frissons envahissant son pubis, ses adducteurs, gagnant sur sa chair entière, je voulais beaucoup plus sucer qu'être sucé. Et comme je sais que telle est aussi la préférence de Manon comme introduction à nos ébats, j'ouvris son jean's, sur ses fesses fis glisser ensemble jean's et string et aussitôt de ma bouche vins gober son intimité déjà bien... épanouie, humide et brûlante... Je gobai son bouton, le serrai doucement entre mes lèvre, le lapai vivement de ma langue et... Manon m'offrit vite sa jouissance : de son stupre acidulé s'écoulant sur ma langue, du rythme aux contractions erratiques animant son bassin, de ses mains s'agrippant à mes rares cheveux ; de cette volonté indécise à te signifier « stop! C'est trop ! » et immédiatement, ou conjointement : « non, encore ! » ; de cette volonté indécise née de l'instant où elle ne sait plus où se situer ; de ce seuil instable qui s'inscrit sournoisement, et parfois, trompeusement, entre un voyage interstellaire vers le paradis de l'orgasme et un plongeon dans la fosse d'une douleur vulgaire ; de cet instant où m'efforçant à m'oublier, moi et mes impatientes avidités de mâle, pour exacerber mon attention au discours du corps de ma maitresse, j’oins, de ma salive la brûlure de ses chairs vives, et lentement de ma langue sa fièvre vaginale...

Et Manon jouit à petits cris étouffés desquels, croyant l'entendre exiger : Viens, viens. Baise-moi vite ! Je me redressai et à son oreille demandai stupidement confirmation : — Ici ? Tout de suite maintenant là ! — A laquelle, me tournant le dos, comme si elle eût voulu affronter la « foule au débat », de sa croupe cambrée elle me répondit de « l'offrande aux ébats ». Puis saisissant mon sexe raidit autant d'impatience que de désirs, d'une main précise glissée entre ses cuisses elle le conduisit jusqu'à son tabernacle où, l'introduisant par le sentier étroit, elle l'avala, lentement et entier jusqu'à la garde. Un instant je fus surpris qu'elle choisît cette voie en premier, quand celle-ci n'est déjà pas « affaire courante », pas même dans le secret de nos alcôves. Et bien plus surpris encore de constater l'aisance avec laquelle ma verge y glissa et son anus la happa entière : sans coup férir ! Sans appréhension ni hésitation notables... Oh ! Rassurez-vous ! J'ai passé l'âge de l'homme qui laisse quelque sournoise question dominer sur ses désirs ! Oh oui ! Le désir est vivace ? L'opportunité de le satisfaire aussi ? Opportunité et désirs sont conjointement consentis entre les parties ? — Allez allez GO !

Non ! Vous vous trompez chers amis ! Je n'ai rien du « ramoneur » ! Je serais plutôt du genre « promeneur » ; du genre qui prend plaisirs à paisiblement explorer la voie, à l'explorer jusqu'au dernier frémissement, jusqu'à son ultime agitation, jusqu'à accompagner les méandres de ses ondulations : je ne veux jamais la brusquer... Je préfère mieux lentement l'apprivoiser avant que d'aiguiser ses appétences. Néanmoins, dès lors qu'elles se manifestent avec une gourmande voracité ; dès lors qu'elles expriment leurs désirs sauvages, sans forfanterie aucune, je sais aussi les combler en m'agitant avec vivacité et vigueur jusqu'à la satiété de ma « convive » que je désire avant tout « complice », et rassasiée en premier. L'endurance relève des avantages de mon âge. Bien mieux que dans mon « âge vivace ». Certes, je n'ai plus l'allure du dandy arrogant, fier de sa verdeur, fier de ses biscotos, fier comme l'étalon de remonte qui éjacule son foutre comme un mortier son feu ; comme si par ce seul coup il devait féconder toutes les juments du haras. Forfanterie harassante, pour sûr ! Aujourd'hui, il m'importe bien moins d'éjaculer, que de lire le ravissement dans les yeux de ma partenaire : épouse, maîtresse, aventure. Je jouis bien plus de cela que de cette foutue rapacité à se « vider les couilles » !

Lentement, tendrement devrai-je préciser, j'honorai Manon de la « bénédiction de mon goupillon en son fond culier » comme pour une « bénédiction des fonds séculiers » ; je l'honorai d'une bénédiction quasi mystique. Plutôt : d'une adoration, d'une vénération de casuistique profane.

Je l'honorai, mes mains s'égarant à caresser ses hanches de Vénus et le galbe délicieusement callipyge de ses fesses, aux muscles denses et fermes.

Je l'honorai, admirant mon épouse resplendissante de plaisirs qui, bien que soutenant tout à la fois le débat et dominant ses jouissances, ne perdait pas des yeux un seul instant de nos ébats. Et, je savais, à leurs attitudes respectives, qu'elles se regardaient... avec ce « manège » de concupiscence réciproque et complice qui me fait toujours « tourner la tête » : « mon manège à moi... » Comme on le chante ! Et, Manon agitant sa main entre ses cuisses au rythme d'un boogie-woogie endiablé marqua le tempo du rythme pile, duquel elle exigeait que du pipeau, aussi tonitruant qu'avec un trombone je sacqueboute, en pistons je joue du cornet de sa rose sans épine... Et quelque seize mesures plus loin, Manon jouit sans mesure, en un contre-ut strident et en serrant fort l'anneau autour de mon gland... A l'instant exact où, du coeur de « l'attroupement au débat » mon épouse chanta « a mezzo-voce ma non troppa » et sans fadaise son sol extasié (peut-être un fa dièse), ponctué de cette exclamation claironnée d'un timbre brillant, certes, un tantinet grivois, mais aussi, un brin admiratif :

Y'a de ces érotismes ! Parfois ! Frustré, à ne pas toucher ce que des chouchous chatouillent ! Hé bien dis donc ! Ça fait fantasmer raide ! Bien plus qu'un vulgaire film de culs.—

... Manon se redressa, couvrit ses fesses de son futal, serra la ceinture. Je fis de même. Manon se retourna vers moi, se jeta dans mes bras, me remercia d'un baiser aussi fougueux que baveux et, en riant aussi gaiement qu'une enfant fière de sa blague, dit :

T'avais raison mon amour : personne n'a rien vu ! Et c'était bien meilleur qu'une pipe ! —

Je confirme que c'était meilleur : excellent, splendide. Un vrai délice ! Par contre, Erica a tout vu, elle. —

Pfff ! Erica ! Elle à toujours l’œil attentif sur nous ! Et je t'assure que ça lui plait, nous deux ! —

Ah oui ! Et elle veille sur nous comme une mère poule ! Tiens, je l'oublierai pas ! Mais au fait, comment tu peux être aussi sûre de ce que tu affirmes ? —

Parce qu'elle me l'a avoué, pardi ! —

Ah bon ! Tu prends tout ce qu'elle te dit pour aveux ? —

Voyons ! Je suis plus une gamine! Seulement, les confidences sur l'oreiller... Tu sais bien, hein ? —

C'est donc ça ! Vous avez des confidences intimes, toutes les deux, qui restent des « secrets » pour nous, « vos hommes » ! —

Ah, ah ! Mon vieux cochon, sournois et vicieux ! Dis pas que tu sais pas, je te croirais pas. Dis pas que tu n'attends pas avec impatience de te retrouver le « jouet consentant » de toutes nos lubricité. Et pas seulement celles de nous deux, d'accord ? Ne le dis pas maintenant, autrement je t'encule devant tout le monde.

Je me disais bien aussi ! Un prêt exige d'être remboursé. Ne serait-ce que pour l'honneur. ! —

Evidemment que je sais ce qu'elles trament dans mon cul... Pardon : d'abord, c'est dans mon dos.

Evidemment que j'adore ça : être l'un de leur jouet favori. Autrement, avec le caractère de cochon que je me trimballe, si je n'avais pas apprécié, et bien plus enivré de leurs « persécutions », j'aurai fui...

Evidemment que je suis avant tout un cochon entier : dans toute sa splendeur ! Seulement, ce que je préfère dans mon attitude de cochon c'est de me rouler dans la boue des plaisirs, et de me repaitre de « nourritures » variées : omnivore à ce que l'on dit omni vorace, ou encore : omnisexuel ! Plutôt que plurisexuel) ... Disons (sournoisement) que, cela influe favorablement sur mon caractère de cochon : ça le bonifie !

Et pourquoi ne serait-ce pas, symboliquement, pour cela que l'on dit que dans le cochon tout est bon ?

Bon ! Ne fanfaronnons pas !

Disons simplement que, dans ma vie d'aujourd'hui, ce que j'adore, c'est ma vie sexuelle. POINT.

Et revenons illico vers l'attroupement au débat ; débat qui venait juste de bifurquer pour s'engager sur une voie latérale, un peu tordue et cahoteuse ; débat qui, décidant d'embrayer sur l'exclamation plus tôt interjetée, choisissait donc de faire du « hors sujet » en courant le risque de s'égarer dans les méandres des fantasmes.

Je les vois, là, bien à l'abri derrière le paravent de leur docte Pédagogie, bien emmitouflés dans leurs toges professorales, ces censeurs de pacotilles, rugir et tancer de leur corrections académiques du « tirez droit ».

Simplifiez, développez... Non : hors sujet... Nul ! —

Se sont-ils, seulement une fois, posés la question de savoir si, parfois – tout comme ils parviennent quelquefois à l'admettre avec le « raisonnement par l'absurde » – « faire du hors sujet » ne serait-il pas une stratégie efficace pour résoudre un problème « délicat » ? Bonne méthode pour atteindre le « résultat désiré » ?

Or, il est assez fréquent de remarquer que la « démonstration du tirer droit » donne généralement un résultat inverse de celui escompté : Baiser — Où : — baiser n'est plus fantasmer, Demeure UN « fantasme »...

Eh bien oui ! Le plus souvent, « faire du hors sujet » est une stratégie efficace : tu diverges, tu louvoies, tu tentes une approche latérale en offrant ton meilleur profil à la concupiscence latente du sujet opposé, avec l'air sournois du « j'ai surtout pas envie d'y toucher » ; que non, j'en meurs d'envie, mais tu dois « mourir » avant moi. Ce que certains dénigrent du haut de leurs certitudes en caricaturant cela du vocable « approche vaguement biaisée » c'est cependant, très souvent la meilleure posture de séduction dont l'apothéose conduit à «  baiser ». Et si je ne répugnais pas à postuler un théorème osé, j'affirmerais que :

Il faut d'abord diverger, pour mieux reverger ! —

Au milieu de dix verges agitées à miauler sous la lune, la « douce chatte » n'aura de lubricité qu'à l'égard de la verge masquée : c'est elle qu'elle voudra dévoiler ; elle qui se sera préparée à distiller bien d'autres hommages que les vulgaires giclées d'impatiences.

 Je sais ! C'est bien pour cela que je prends la précaution de dire « parfois » ; « souvent »...Je sais qu'il existe aussi des « chattes voraces » jamais rassasiées. Même pas par un régiment d'affamés... Et c'est normal car pour qu'une règle s'applique, il lui faut des exceptions... D'autre part, un régiment d'affamés, c'est plus une harde de Huns, que de la séduction subtile à la Dom Juan.

Bref !

Les fantasmes !

???? —

Tenez ! Petit exercice : écrivez donc une suite à cette affirmation...

En attendant « MA » suite.



A SUIVRE !

Patrice

pateric©

Par Pateric - Publié dans : Esprit Libertin - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Mardi 20 juillet 2 20 /07 /Juil 12:44

 

La semaine dernière nous avions décidé de nous réunir pour une petite agape entre amis « libertaires et libertins » de notre communauté. Juste « comme ça », sans sujet ni but précis ; juste pour clore une « saison chargée » (et, pour nous en particulier « bien chargée ») avant d'engager la « rupture des vacances » (que nous avons projeté de (bien charger aussi))...

Précisons immédiatement qu'il n'avait été nullement prévu (même pas insidieusement) que cela puisse engendrer une orgie sexuelle ni, même pas n'importe quel autre élémentaire « débordement libertin ».

Car, comme nous avions pu le constater lors du rassemblement de l'automne dernier, où le sujet avait été, comme le reprend l'énoncé d'alors, ci-dessous clairement défini, rien n'aurait pu, ni su, être plus incertain :

La « pensée libertine » à l'épreuve de la « pensée libertaire » : à la lecture de la critique philosophique, et des affects biologiques et physiques ;

Même si, dans cet énoncé il avait été précisé que les « travaux pratiques seront les bienvenus », il ne pouvait être considéré a-priori que la « majorité des participants » eût désir de recourir à des « travaux pratiques ».

De même que, bien qu'il eût été clairement déclaré que :

« Selon les désirs (d'expérimentations, s'entend) et pulsions de chacun des présents exprimés à la majorité des participants, des applications concrètes du sujet pourront être librement mises à l'épreuve, dans les limites de la liberté de morale et du respect individuel de chacun » ;

Bien que précision eût été faite que :

« Suite à des engagements négociés par et entre quelques-uns d'entre-nous, les organisateurs de ce colloque, toutes dispositions sont prises pour faire démonstration réelle de ce que peuvent être les agissements des libertins de mœurs ».

Bien qu'il eût été ajouté que : « la simple participation des yeux sera acceptée, et sera même considérée déjà comme une participation active à la démonstration. »,

Je le répète de nouveau : rien ne nous assurait que des « expérimentations sexuelles » se réaliseraient

... Car... Il demeure une nuance fondamentale et résistante entre : « pensée et comportement libertaires » et « pensée et comportements libertins ». Et il demeure un facteur de résistance des plus séparatistes qui rend fort difficile un rapprochement de ces deux pensées. Dans certains cas il est impossible. Et dans d'autres communautés libertaires, l'idée même d'un tel rapprochement est taboue. Comme quoi, on pourrait être en droit d'affirmer que toute « idée libre » n'est pas « absolument libre » : que toute « idée libre » est aussi une « idée taboue ». Mais nous ne nous permettons pas un tel jugement partisan. Certes, dans notre « groupe libertaire » le tabou « verbal » n'existe pas. Et une bonne partie de notre groupe avoue même être également « libertins » : environ 60%. Mais c'est aussi à des degrés divers, dans des limites variées et avec des visions largement différenciées. Néanmoins, il y en a aussi qui, côté sexualité, sont du type plutôt « conservateurs », « traditionalistes », « consensuels », voire totalement réfractaires à « l'esprit libertin », sinon « sexuellement sectaires ». Toutefois, au sein de notre groupe, au moins la parole, à tous propos et sur tous sujets, est-elle « libre et sans tabou » : c'est d'ailleurs pour cette raison que notre groupe existe et survit indépendamment et marginalement des « grands courants de la pensée libertaires » : indépendant, marginal et réactionnaire au point que certains nous considèrent anarchistes. Ce qui de leur part est, au moins – nous ne nous lassons pas de le leur rappeler – un amalgame douteux ou peut-être plus sûrement, « erreur de définition et d'analyse ». Car de notre point de vue, dans le Monde Physique, le propre d'une réaction c'est de « modifier » et non pas de rester « figée ». Et, la preuve nous est fréquemment donnée au sein des masses physiques que l'anarchie contribue pour « quantité remarquable » à l’Évolution de la VIE... Surtout, ne vous limitez pas à vous en étonner : plutôt allez y « mettre le doigt » (ou autre chose de mieux circonstanciel : à vous de savoir !)

C'est donc ainsi qu'à l'automne dernier , nous avions trouvé « intéressant » de proposer ce colloque – débat avec pour thème, ce « sujet sensible »...

Il n'y avait rien d'extraordinaire à mettre ce sujet à « l'ordre du jour » : je confirme que dans nos réunions, on débat de sujets bien plus ardus. Et aussi, plus « hards » que celui-là : on débat des inepties du capitalisme mondialisé, des œillères politiques, des agressions économiques, des incohérences de la pédagogie, des manipulations médiatiques, de la folie des dogmes religieux, etc... Et pour chacun d'eux également, nous utilisons aussi bien les « démonstrations par l'exemple », que les « démonstrations par la Logique » : Logique aussi bien Philosophique que Physique.

Bref...

Erica vous raconta une bonne partie de cette soirée, à laquelle je l'avais « sournoisement » conviée : (Cf récit « lendemain soir »). Tout comme elle vous raconta « en survol » sa découverte de la « vision libertaire » de notre communauté... Surtout, se fit-elle un plaisir de vous raconter assez précisément, avec forces « images » descriptivement peu limitées, comment en cette occasion elle y découvrit de nouvelles « amitiés sexuelles ». Et mieux encore comment elles saisit l'opportunité à jouir d'elles, puis comment elle prit « plaisirs » à les transformer en relations durables... A tel point que, cette agape-ci, elle fut la première à désirer l'organiser... Au moins, pour se réunir, nous et nos « relations durables ». C'est ainsi que, bien avant d'avoir proposé cette réunion à l'ensemble de notre communauté, pour huit cent euros à nous quinze, nous choisîmes de réserver en Eure et Loir, ce parc privé entre étang et rivière, avec un charmant kiosque baroque au coeur d'un parterre joliment fleuri et avec un « marabout tout confort de 400 m² », principalement destiné à des repas de noces. Toutefois, le propriétaire du lieu cherchant surtout à rentabiliser son site, il s'y déroule des manifestations d'autre genre. Et c'est tant mieux !

Parfois, pour ceux que ça intéresse, il m'arrive de faire « dans l'information ». Aussi, je vous situerai vaguement la position de ce parc dans le triangle Epernon – Nogent-le-Roi – Maintenon. Cependant, comme je ne fais jamais de publicité pour quiconque (surtout pas gratuitement), je n'en dirai pas plus

...

Lorsque nous proposâmes cette soirée à notre communauté, ce fut « une information jetée à la volée » : sans inscriptions ni engagements financiers obligatoires. Juste, avions nous précisé que nourriture et boissons étaient à la charge de chacun. Et que, le montant de la participation de huit-cent euros serait divisé par le nombre de participants pour un maximum de vingt euros chacun : ce qui resterait à notre charge, n'avait aucune espèce d'importance, puisque nous étions déjà « partants » à quinze. Alors, lorsque nous vîmes arriver « tout ce monde », nous fûmes d'abord étonnés, puis ravis. A vingt-deux heures, nous nous comptâmes cent cinquante trois participants ainsi répartis : soixante douze hommes dont quatre en couples homos et quatre vingt-une femmes dont huit en couples lesbiens... Une fois encore, je précise que cette réunion n'avait pas d'autre objectif que de passer un « bon moment amicalo-social » et nullement aucune visée « libertine »...

Nous connaissions déjà la grande majorité des participants, lesquels nous présentèrent ceux qui les accompagnaient et auxquels nous rendîmes chaleureusement la politesse. Exactement, Erica se chargeant de nos présentations (nous, les organisateurs), se fit un plaisir assez vicieux de nous qualifier individuellement des liens particuliers que nous entretenons désormais, ensemble, savoir : au moins depuis l'automne dernier.

Ainsi, ostensiblement enlacée à la taille de Serge me présenta-t-elle, moi son mari au cou duquel se lovait lascivement Manon ma maîtresse épouse de Serge l'amant de ma femme. Mais, cela lui paraissant par trop « banal », elle se fit un malin plaisir de présenter nos onze autres « amants-maitresses », légèrement « moins assidus » (plutôt « plus », ces dernières semaines) appuyant même la caractéristique génétique de Salomé.

Je ne vous raconte pas, certains yeux éberlués, ni certaines désapprobations rengorgées : je dis seulement que mon épouse présenta à nos invités nos déviances comme étant notre normalité libertaire et non pas comme une particularité libertine ; elle les présenta avec des arguments d'une logique irréfutable accentuant le fait que l'harmonie de nos relations multisexuelles se fondait justement sur ce dépassement du strict cadre sexuel ; elle les présenta en explicitant qu'entre-nous existait une communion « spirituelle » et une entente intellectuelle fortes surpassant et transcendant le cadre des couples légitimes. Principalement aussi, parce qu'aujourd'hui mieux qu'hier, nous refusons de cacher l'ampleur et les natures de nos plaisirs. Et point du tout, parce que nous voudrions ou aimerions choquer... Ceci, tous finirent par s'accorder pour admettre que, si ce n'est pas forcément leur tasse de thé, c'est notre absolue liberté. Et c'est tant mieux ainsi. Bref !

Ainsi donc, un soir de la semaine dernière, nous nous retrouvâmes entre-nous dans ce charmant parc privé réservé pour cette occasion, autour de tables sur lesquelles chacun de nous déposa son obole festive consistant en amuses-gueules, tapas, accras, beignets antillais... pour accompagner sangria et punch-coco. Cela aussi n'est pas sans intérêts : intérêts au pluriel comme l'est notre communauté métissée. De même que nous ne considérons jamais nos réunions, rencontres et agapes, comme opportunité à beuveries bacchanales. Nous serions même du genre « plutôt sobres » ! Parce qu'après, il faudra bien rentrer chez soi. Aussi parce que nous sommes tous d'avis qu'il est plus raisonnable d'être « conscient » pour bien se préserver, plutôt que par respect pour la Loi. Nuance, non ? Même si, en cette occurrence, cette Loi-ci n'est pas si inepte à vouloir protéger notre intégrité physique. Même si c'est en remettant en cause le principe de la Loi garantissant le respect des Libertés individuelles. Simplement, notre point de vue consensuel est que le respect de la raison est supérieur au respect des lois. Simplement parce que l’œuvre de la logique consiste à faciliter l'Analyse, à aider à la compréhension de la raison et à faire œuvre didactique, là ou la Loi contraint sans vouloir expliciter la raison : en se contentant de modèles théoriques et/ou de modèles symboliques... Et pire, en se vantant outrancièrement de faire œuvre pédagogique ; encensant même la Pédagogie, élevant cette discipline au statut de Sciences ; antique et vulgaire discipline de discipline de maîtres mise à la disposition des esclaves grecs chargés d'élever des enfants (enfants du maître s'entend) : élevage ! Non pas éducation, ni enseignement. Comprenez-vous ? Personnellement, cette précision de relation entre la prévalence de la didactique sur la pédagogie, je ne me lasserai jamais de l'énoncer, principalement en replaçant le principe pédagogique, dans l'absurde de sa définition étymologique. De même que, dans cette rhétorique-ci, comprendrez-vous le pourquoi de notre pensée libertaire dont le fond « secret » est :

Nul autre que moi, n'a le droit de décider pour moi ce qui est « bon ou mauvais » pour moi –

Nul autre que moi n'a le droit de décider à ma place ce qui est « bien ou mal » ; « autorisé ou interdit » ; « convenable ou inacceptable » ; nul autre que moi doit savoir ce que sont mes limites comme ce qu'est le respect d'autrui : le respect fondateur des principes de la Démocratie.

De fait, nous considérons qu'il est « œuvres et devoirs de respects démocratiques » pour tout État qui prône la Démocratie, d'enseigner à ses futurs citoyens ce que sont à la fois, ses limites individuelles dans les respects collectifs au droits à la différence, et à la Liberté de chaque individu citoyen(1) plutôt que, à force de matraquage et de discipline s'efforçant à promouvoir l'un et l'autre au statut de vertu sociale du travail ; de vouloir à tout prix faire résoudre à l'homme dès l'âge où on l'extrait de ses couches-culottes le théorème du « cercle vicieux » et les équations d'inconnues « d'un autre type » !

De nouveau : Bref !

(1) Citoyen = Celui qui vit et participe à « la vie » de la Cité, de la Communauté... Et pas uniquement celui qui détient le titre d'identité ad-hoc et/ou la légitimité du sol.... Car, « le sol » appartient à la Terre entière.

C'est ainsi que...

D'abord, le sujet des « libertés » et de leur « libre exercice » s'invita naturellement à cette agape.

Alors, il se forma quelques cercles de groupes de partages d'opinions apéritives...

Apéritives ? Oui ! Parce que, sans vouloir anticiper la suite, et bien que nous ne l'eussions prémédité, la soirée se poursuivit toute aussi éblouissante qu'un banquet d'Empire agrémenté d'un bal audacieux, aussi homérique que lyrique ; aussi épique que l'assaut d'une troupe héroïque s'élançant à vaincre l'aube.

Encore une fois : Bref !

C'est ainsi que... Sans l'avoir prémédité...

Quoique, avec Erica... Savoir à coup sûr discerner ce qui est réellement prémédité de ce qui est fortuit... Cela revient à jouer à la roulette russe ! Et ce résultat est plus incertain encore lorsqu'à ses petits jeux se mêle son petit cercle d'intimes... D'autant qu'ensemble, alentour, ils ne donnent que l'apparence d'y jouer en égoïstes ; l'impression que personne d'autre existe autour d'eux, sauf que, leurs petits jeux, cela agite sauvagement l'éveil des sentiments de désirs. Peut-être parce qu'entre-eux tout commence avec des caresses discrètes, mais des caresses mêlées. Et des baisers partagés : caresses et baisers échangés au-delà des limites coutumières du « couple » ; des baisers, des caresses, des ondulations lascives... Agrémentés des balades de mains fouineuses s'immisçant subtilement sous leurs vêtements demeurant ostensiblement clos. Cependant, ils se plaisent tout aussi ostensiblement à montrer leurs corps « parler » : à rouler et tanguer, à frissonner et frémir, à se balancer et se laisser bercer, à frétiller et se trémousser, à se laisser branler et se tortiller... Et, juste à la position de ses pieds, Je sais reconnaître lorsque Erica jouit de la caresse d'une main glissée sous la ceinture de son jean's ... Et connaissant aussi les réactions physiques desquelles elle s'agite : ces contractions abdo-pubienne rendant son bas-ventre aussi dur que celui d'une statue de marbre mais aussi brûlant qu'un corps enfiévré ; connaissant le délice de ses lèvres emprisonnant puissamment ton doigt majeur titillant le bouton « start », je ne peux jamais me retenir de bander comme un sauvage... Oui ! Cela aussi nous caractérise, nous autres libertins libertaires, des libertins de mœurs : nous n'avons pas utilités à recourir aux falbalas des tenues dites sexys pour trouver et prendre nos plaisirs ; nous n'avons pas besoin de « mises en conditions spéciales »...

Elle en était arrivée, mon épouse face à ses interlocuteurs, vaguement interloqués et vaguement envieux, à ce stade où la main de Serge enfouie au-delà du poignet dans son pantalon, elle resserre ses jambes et vient placer son pied gauche à la perpendiculaire et à l'avant du droit ; à cet instant où tout en continuant à parler sans faillir du « sujet d'importance » qu'elle avait initié, elle minaude, roucoule, se pavane puis jouit... Et malgré sa jouissance : ses frissons alliés aux trémolos de sa voix ne trompent pas, elle parle encore et encore. Cela aussi : cette particularité de sa capacité à jouir « en faisant autre chose » me fait bander comme un âne. Et, j'ai constaté avec plaisirs qu'à Serge aussi. Tout comme à « M », tout comme à Manon, à « J », à Sophie... Bref ! Tous ses intimes amants d'aujourd'hui en bandent de plaisirs puis de jouissances. Et lorsqu'enfin, elle décide de se taire, c'est pour mieux alors s'abandonner à l'orgasme. Et lorsqu'il l'emporte, elle crie, se raidit... Et s 'envole vers son petit paradis d'où elle revient aussi molle que transfigurée... Pour se remettre à parler.... Tout comme j'ai constaté, qu'aux autres, ceux qui la connaissent peu, ça leur « coupe le sifflet »...

La main de Serge enfouie, celle de Sophie sous le tee-shirt, celle de « M » caressant sa nuque, Et celles de ses autres coadjuteurs admirateurs s'égarant de ci-de là, Erica en était arrivée à ce stade de jouissance initiale propre à ses plaisirs libertins ponctuant sa philologie relative aux nuances entre « libertés libertines », « liberté d'être » et « concepts de libertés »... Tandis que Manon, lovée contre ma poitrine mais fort attentive au sujet développé par « sa maitresse » (c'est vrai ! Je n'ai pas encore conté ça ! Une autre fois !), et sûrement encore plus excitée par sa « montée de plaisirs », ayant ouvert ma braguette, jouait avec ma baguette. Bien !

Toujours est-il que... Pris entre nos « démonstrations lubriques » et le « discours philosophique » d'Erica, la majorité des participants choisit d'ouvrir un débat portant sur « ses libertés personnelles » avec un penchant plutôt prononcé pour exprimer tout particulièrement ce que représentaient leurs « libertés sexuelles ». Evidemment, l'on eût droit à des grand-écarts aussi prenants en soi que distants les uns des autres. Toutefois, tous furent fort intéressants, au moins d'un point de vue sociologique. Au point que, avant de vous offrir le récit des ébats, plaisirs et orgasmes que nous eûmes plaisirs à partager plus tard dans la soirée puis, plus tard dans la nuit jusqu'à inciter la curiosité de l'aube, puis du soleil, à venir y regarder de plus près, je ne résisterai pas à vous en rapporter quelques bribes relevées à chaud. Plutôt : telles que demeurées dans mon souvenir.

Allons-y donc.

XX1 : — J'ai pas envie qu'une société m'impose uniquement le droit de faire l'amour seulement quand je suis amoureuse, et cherche à me culpabiliser.../... que devient mon libre arbitre ?

XX2 : — .../... Perso, j'ai quand même le droit de passer un agréable moment.../... sans perdre mon temps à attendre bien sagement le prince charmant .../... C'est très beau l'amour avec les sentiments .../... mais s'il vous plait ne méprisez pas ceux qui le font parfois, juste pour le plaisir, .../... enfin c'est mon avis.

XY1 : — Rassures-toi : c'est un avis partagé par beaucoup...

Erica : — L'amour et les sentiments sont choses merveilleuses qu'il est bon de partager sans a-priori. Mais les plaisirs aussi émargent des "sentiments" : plus exactement des "émotions". Tout comme le sentiment d'amour et le sentiment de haine, l'accomplissement des plaisirs n'est pas qu'une banale réponse de "raison cartésienne" de la physique d'attraction des atomes : c'est également une attraction des sentiments du désir.
De même, dans l'amour "amoureusement partagé", si la part des sentiments liés à cet état d'amoureux ne s'expliquent pas avec de la raison, son attraction relève d'une "mécanique d'attraction" semblable à ceux des principes régissant les lois physiques... D'où la métaphore des "atomes crochus". Ensuite, l'amour étant aveugle, à ce que l'on en dit souvent, tomber amoureuse (déjà la forme utilisée, rappelant sans ambages, la chute), n'est, grosso-modo, rien d'autre que la capacité à vouloir devenir aveugle... Donc, si ça peut te rassurer sur ta normalité, je te dirai que si tu tombes difficilement amoureuse c'est : soit que tu refuses de "tomber" ou que tu t'évites toute possibilité de tomber... En te refusant, par exemple, d'affronter les inconnues de l'aléatoire sentiment d'amour —. Soit, tu veux garder les yeux grands ouverts sur les réalités, c'est-à-dire, sur les incohérences des sentiments aveugles... Je charrie à force de simplisme, évidemment... Je ne fais que m'amuser à me moquer de l'amour... Sinon, pour de vrai, je me moquerai sûrement de moi-même qui depuis 37 ans partage un amour unique et sauvage, aussi aveugle que fulgurant, avec d'autres amours aussi libertins que fidèles. Amour du partage d'amour indéfectible de mon époux avec amours charnels (physique et sexuel) et spirituels (intellectuel et philosophique) jalousement soignés et cultivés ; sexes aux plaisirs débridés étalés et partagés en "couples mixtes"... Alors OUI, XX1... SOIS LIBRE !

XY2 : — Les femmes rêvent encore de l'amour le vrai, même si elles donnent l'impression du contraire... Elles espèrent juste que "ce coup-là" les amènera (peut-être) à connaitre autre chose... De vraiment " sincère"

XX3 : — Tu veux dire, par là, que la multiplication des aventures sexuelles facilite la découverte de l'amour vrai ? C'est pas un peu comme le loto, ça ?

XY2 : — (Gêné) Heu ! J'affirme rien : je dis que c'est une possibilité. Et j'en ai connu pour qui...

XX3 : — Taratata ! L'amour ça s'attrape pas par la queue : un jour, tu le trouves comme ça, comme par hasard, alors que tu t'y attends le moins et sans avoir eu besoin de baiser avant. C'est comme ça !

XY2 : — (Fanfaron) Ah oui ! Alors toutes les femmes ne rêvent que d'une vraie histoire, bonjour les oeillères (tu as lu trop de contes de fée, ma chère).

Erica : — Il n'a pas tout à fait tord, XY2. J'ai une sœur qui était mariée, avec deux enfants. Tout se passait bien dans son couple. Son mari travaillait dur "pour le bien être de sa famille". Et "Madame" le félicitait et le flattait .../... Au plus elle le félicitait, au plus il travaillait. Et au plus... Au plus elle l'encensait... Quand... Soudain il fait faillite et perd son entreprise. Sur quoi, il tombe en grosse dépression. Au résultat, l'aide de sa femme, ma sœur, si angélique et romantique, si amoureuse et admirative du talent de son mari, le traîne devant le juge aux affaires matrimoniales auquel elle demande, non seulement le divorce, mais des "arriérés de salaires" au prétexte qu'elle l'aurait aidé dans leur entreprise... Outre que cela était faux (je le sais parfaitement), cette revendication aurait dû être jugée irrecevable par ce juge, car en droit du commerce (ça je le sais aussi parfaitement), si elle l'avait vraiment aidé, comme "conjoint", alors, elle était de fait tout aussi solidaire de la faillite de l'entreprise. Mais passons ! La réalité est que : Plus d'argent, subitement, plus d'amour ? (mdr) Heu, je comprends pas, l'amour c'est pur et désintéressé, hein XX3 ? Dis ! Elle ne l'avait pas trouvé, l'homme de sa vie ? Alors, argent ou pas, si c'est l'homme de sa vie ? Hein ? Comment tu expliques que soudain, "pof", plus d'amour. Alors n'affirme pas que toutes les femmes sont "angéliques" : "par nature", respectueuses des sentiments. Perso, je crois qu'il y a pas de règles ; qu'il y a des gens qui aiment l'autre pour ce qu'il est vraiment, et d'autres qui aiment pour d'autres raisons : hommes, femmes, de ce point de vue, sont tous à jeter dans le même panier, avec leurs qualités et leurs défauts individuels. Puis, tu le sais bien, des exemples comme celui ci, il en existe à la pelle...

A ce débat, dérivant, tanguant, roulant entre amour d'amour, amour d'intérêts, amour des plaisirs, désirs d'amours, pêle-mêle amalgamés, d'autres encore vinrent y prendre part... Au moins une heure durant ; durant laquelle Erica demeura la plus « bavarde » et ses « amants » les plus audacieux quand aux « démonstrations d'amours » dont ils prenaient malins plaisirs à la gratifier et auxquels elles prenait aussi plaisirs malins à se laisser bercer en équilibre entre délices de plaisirs et jouissance vive. Tandis que Manon et moi, à un jet de plume de cet attroupement bavard, nous nous contentions de nos plaisirs, à observer, à écouter tout en nous caressant et nous embrassant, juste assez pour nous tenir en équilibre entre émoi et jouissance.

 

A SUIVRE !

Patrice

pateric©

Par Pateric - Publié dans : Esprit Libertin - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Jeudi 1 juillet 4 01 /07 /Juil 13:30

Texte librement inspiré d'une contribution anonyme dénichée sur le web

 

 

Erreur n°1 : NE PAS EMBRASSER D'ABORD

Fuir les lèvres de sa partenaire et plonger directement vers les zones érogènes lui feront penser que vous avez payé à l'heure et que vous comptez rentabiliser au mieux votre investissement en shuntant ce qui n'est pas essentiel. Un baiser passionné est la base fondamentale des préliminaires.


Erreur n°2 : SOUFFLER TROP FORT DANS SON OREILLE

Admettez ! Quand vous étiez gosse à l'école, des copains vous ont raconté que les filles aimaient ça.

C'est vrai parfois, mais il y a une différence entre émettre un léger souffle érotique et souffler comme si vous deviez éteindre les bougies de votre gâteau d'anniversaire. Ça, ça fait mal.


Erreur n°3 : NE PAS SE RASER

Vous oubliez parfois que vous avez un hérisson attaché à votre menton, et que vous ratissez à plusieurs reprises la peau douce et sensible du visage et des cuisses de votre partenaire. Quand elle tourne sa tête d'un côté à l'autre, ce n'est pas par passion, c'est pour éviter la "râpe à fromage".


Erreur n°4 : PELOTER SES SEINS COMME UN CON

La plupart des hommes se conduisent comme une ménagère en train de palper des melons pour savoir s'ils sont murs avant de les acheter. Touchez-les doucement et caressez-les, on n'est pas au marché !


Erreur n°5 : MORDILLER SES TÉTONS

Pourquoi les hommes se ruent-ils sur les tétons des femmes, et les pressent-ils ensuite comme s'ils essayaient de dégonfler le corps de leur partenaire par les seins ?

Les mamelons sont extrêmement sensibles. Ils supportent difficilement le mâchonnage et le mordillement. Léchez-les, sucez-les doucement. Donnez-leur quelques coups de langue, mais surtout, ne les prenez pas pour des jouets pour chiens en caoutchouc.


Erreur n°6 : NE TRIPOTER QUE SES MAMELONS

Arrêtez de faire ce truc qui consiste à tripoter les mamelons entre le Doigt et le pouce comme si vous essayiez de trouver une station de radio. Concentrez-vous sur les seins dans leur ensemble, et pas seulement sur les points d'exclamation.


Erreur n°7 : IGNORER LES AUTRES PARTIES DE SON CORPS

Une femme n'est pas simplement une autoroute avec trois sorties :

  • Sainte-Poitrine Est,
  • Sainte-Poitrine Ouest,
  • le Tunnel de la ville basse.

Il y a d'autres secteurs de son corps que les hommes ignorent bien trop souvent parce qu'ils sont obnubilés par la Porte Vaginale. Il est temps d'accorder à tout son corps l'attention qu'il mérite.

 

Erreur n°8 : LA MAIN PRISE AU PIÈGE

Une dextérité manuelle défaillante dans la région du bas-ventre peut aboutir à un emmêlement de doigts dans la petite culotte. Si vous avez deux mains gauches à ce point, pourquoi ne pas plutôt lui demander de retirer ce qui vous gêne ?


Erreur n°9 : LAISSER UN SOUVENIR

La destruction/élimination du préservatif usager est de la responsabilité de l'homme. C'est lui qui le porte, c'est lui qui le jette.


Erreur n°10 : FAIRE LE BOURRIN SUR LE CLITORIS

La pression directe est très désagréable; préférez plutôt un léger mouvement rotatif de chaque coté du clitoris.


Erreur n°11 : FAIRE UNE PAUSE

Les femmes, à la différence des hommes ne "reprennent" pas là où elles se sont arrêtées.

Si vous arrêtez, elles retournent à la case départ très très vite. Alors, un conseil : en cas de passage à vide, continuez à tout prix, que vous ayez la mâchoire engourdie ou des crampes dans les bras.


Erreur n°12 : LA DÉSHABILLER DE FAÇON MALADROITE

Les femmes détestent avoir l'air stupide, mais c'est pourtant l'air qu'elles auront lorsque, toutes nues des pieds à la taille elles se retrouveront avec un chemisier collé sur la tête faute d'avoir oublier d'ouvrir le bouton du haut. Effeuillez-la comme une jolie rose, pas comme le vulgaire emballage d'un cadeau de gosse.


Erreur n°13 : PRENDRE SA CULOTTE POUR UN FIL A COUPER LE BEURRE

Mettre la main dans son slip pour la caresser pendant les préliminaires, ça peut être très sexy. Mais tirer sa culotte entre ses cuisses ou même d'avant en arrière, ça ne l'est pas du tout.


Erreur n°14 : L'OBSESSION VAGINALE

Bien que la plupart des hommes puissent trouver le clitoris sans avoir une connaissance pointue de l'anatomie du sexe faible, ils pensent tous que le vagin est le seul truc important ici bas. A peine votre main est-elle dans l'entrejambe qu'on a l'impression que vous essayez de bourrer une cheminée avec des billets de banque volés. Pour le principe, c'est OK, mais si vous y allez "comme un bœuf", vous pouvez endommager la machine ; alors de grâce, ne faites pas la brute. Il est conseillé de prêter plus d'attention à son clitoris et l'extérieur de son vagin d'abord, ensuite vous lui glisserez doucement un doigt et elle vous fera savoir si elle aime (en général, elle aime).

Erreur n°15 : LUI FAIRE UN MASSAGE TROP VIGOUREUX

Préférez un massage sensuel qui lui procurera beaucoup de détente et la mettra dans l'humeur. Pour cela, utilisez vos mains et le bout de vos doigts: mais vouloir la faire mouiller en lui massant le clitoris avec votre genou pendant que vous lui roulé des pelles et lui peloté les nichons n'est pas une idée géniale.

 

Erreur n°16 : LA DÉSHABILLER TROP TÔT

Ne forcez pas le mouvement en la déshabillant avant qu'elle n'ait au moins donné quelques signes d'intérêt envers vous, même s'il ne s'agit que d'ôter quelques boutons.


Erreur n°17 : GARDER SES CHAUSSETTES

Un homme en caleçon et chaussettes n'est pas du tout à son avantage. Et lorsque vous vous déshabillez, pensez à enlever vos chaussettes en premier : chaussures, chaussettes, chemise, etc...

Savez-vous que depuis l'antiquité, lorsqu'on est un ''invité'', enlever ses chaussures est le ''premier geste'' de remerciement adressé à son hôte ?

C'est le principe fondateur de l'hospitalité qui signifie :

- Je te remercie de m'accueillir chez toi et je te montre comme tu me reçois parfaitement. -

Ce qui est parfaitement le cas d'une relation sexuelle, car même si la femme est venue chez vous, c'est elle qui vous ''reçoit chez elle'' : en elle.


Erreur n°18 : BRULER LES ÉTAPES

Quand vous vous êtes introduit en elle, la pire chose à faire est d'entamer l'imitation du piston dans le cylindre d'une moto de compétition. Elle aura tout de suite l'impression désagréable de n'être que l'outil de votre plaisir. Montez en régime lentement (un travail au petit bord est du meilleur effet) avec quelques accélérations profondes et bien menées. Puis quelles ''balades tranquilles''. Et ainsi de suite : en restant vigilant à ses ''réponses charnelles''. Ne craignez surtout pas davantage qu'elle décide à un instant donné de ''vouloir aussi conduire'' : c'est la preuve formelle qu'elle adhère à votre conduire et désire dès lors ''conduire en duo'' et/ou alternativement à votre conduite.


Erreur n°19 : PERCUTER COMME UN PREMIÈRE LIGNE DANS UNE MÊLÉE

Si vous lui plaquez les os de votre bassin dans sa cuisse ou dans son estomac, la douleur sera équivalente à deux semaines d'équitation concentrées dans quelques secondes


Erreur n°20 : JOUIR TROP TÔT

C'est la crainte de chaque homme... Et avec raison !

Si vous tirez avant d'avoir pu voir rouler le blanc de ses yeux, assurez-vous d'avoir un plan de secours pour lui déclencher son plaisir à elle.

Conseil : quand vous sentez que ça vient, pensez à une grincheuse féministe, on en connaît tous une. Et si on n'en connaît pas, on peut penser à ''son petit rocket de chef''... Ou à tout autre connard du genre.

Erreur n°21 : PEINE A JOUIR

Il peut vous apparaître que faire du ''ça-va-ça-vient'' pendant une heure sans jouir est la marque de fabrique du dieu sexuel, mais pour elle c'est certainement le signe annonceur d'un vagin engourdi.

Achetez au moins quelques toiles de maîtres que vous disposerez sur les murs, qu'elle ait au moins quelque chose pour tenir son attention pendant que vous jouerez l'homme de fer.

Plus sérieusement, il est préférable de ''passer à autre chose'', comme en revenir aux caresses et aux baisers, et/ou trouver à déclencher son ''bouton'' sensible, qui n'est pas obligatoirement son clitoris : toutes les femmes en possèdent un. Certes, ça peut-être du ''boulot''.

Mais à vous de savoir si votre démarche est de prendre votre plaisir, à ''faire plaisir'', ou juste à vous vider les couilles.


Erreur n°22 : DEMANDER SI ELLE A JOUIT

Ne croyez-vous pas que vous devriez vraiment être capables de le voir ? La plupart des femmes vous le font savoir, ''naturellement'', à leur agitation et aux ''bruits'' accompagnateurs... Mais si vous ne savez vraiment pas, eh bien, ne demandez pas. Dites simplement : - Merci ! -


Erreur n°23 : LUI FAIRE UN CUNNILINGUS TROP SOFT

N'agissez pas comme un gros chat avec sa soucoupe de lait ou comme les gouines dans les films X. Plaquez votre bouche entière sur la zone et concentrez-vous ensuite sur des mouvements de rotation ou des petits coups secs de votre langue sur son clitoris.


Erreur n°24 : LUI POUSSER SA TÊTE VERS LE BAS

Les hommes adoptent cette manière de faire dans l'espoir que la femme comprendra qu'elle doit prendre le pénis dans sa bouche. Toutes les femmes détestent cette façon de "forcer la main". C'est exactement comme l'homme de Cro-Magnon qui traînait la femme par les cheveux pour l'amener dans sa caverne. Si vous voulez qu'elle se serve de sa bouche pour vous satisfaire, utilisez la votre : essayez de le lui demander d'une manière séduisante.

Conseil : il ne sert à rien de s'éterniser à vouloir convaincre une femme qui ne suce pas de vous accorder cette offrande ; elle a sûrement bien d'autres plaisirs à vous offrir, comme peut-être avez-vous d'autres chatoiements à lui faire découvrir. Songez que ce n'est pas parce qu'une femme n'est plus une ''gamine'' qu'elle a forcément de ''l'expérience''. D'ailleurs c'est bien pareil pour certains d'entre-nous les hommes. N'oublions pas que la pratique de ''l'amour à la papa'' est la pratique la plus répandue sur la planète. Arrêtons de s'attacher aux poncifs des ''contes érotiques'' et des ''images pornographiques : la vie est bien trop courte pour perdre son temps avec ça ! ! !


Erreur n°25 : OUBLIER DE PRÉVENIR AVANT D’ÉJACULER LORSQU'ELLE VOUS SUCE

Le sperme a un goût d'eau de mer mélangée avec du blanc d’œuf. C'est un goût qui n'est pas forcément apprécié de tout le monde. Quand elle vous offre une fellation, avertissez-la avant de venir, c'est la moindre des choses.

Remarque : si malgré l'avoir prévenue, elle continue à pomper avec ardeur dans l'espoir d'en avoir plus, c'est que vous avez tiré (sans jeu de mot) le ''gros lot''. Parce que, ça aussi, hors des films pornos, c'est exceptionnels : qu'on se le dise !


Erreur n°26 : BOUGER PENDANT LA FELLATION.

Ne poussez pas. C'est elle qui fera tout le travail pendant la turlutte. Restez sans bouger...

Et surtout, ne retenez pas sa tête !

Couché là ou à genoux... Ou quelles que soient vos positions respectives, imaginez que ''vous êtes à ses pieds''. On ne vous dit pas de rester planté comme un santon : vous pouvez caresser ses épaules, caresser sa nuque, ses cheveux, caresser aussi le contour de ses lèvres (ce qui est assez souvent une attention assez érotique pour la femme). Mais, dans tous les cas, caressez-la avec une extrême douceur : c'est d'une offrande dont elle vous gratifie. Et c'est d'abord un remerciement que vous devez lui accorder, avant de lui offrir, vous l'expression de vos ''talents d'amant''.


Erreur n°27 : PRENDRE EXEMPLE SUR LES FILMS PORNOS

Dans les "films à boules", les filles semblent beaucoup apprécier les cumshots (ou éjaculation faciales comme disent les professionnels du circuit). Dans la vraie vie, ça donne surtout un peu plus de linge à laver.


Erreur n°28 : LA FAIRE RESTER AU DESSUS PENDANT UNE ÉTERNITÉ

Que vous lui proposiez de se mettre au-dessus (ça lui donnera l'impression de dominer), ou qu'elle décide de ''prendre le dessus'', ne doit être qu'une phase d'activité et pas l'unique activité. Cependant rester couché là à grogner de plaisir sans bouger pendant qu'elle fait tout le boulot, ce n'est pas très fair-play. Caressez-la un minimum, prenez lui les hanches pour l'aider à se reposer de temps en temps. Bref ! Participez autant qu'elle.


Erreur n°29 : FEINTER LA SODOMIE PAR ACCIDENT

C'est de cette manière que les hommes attrapent la réputation de ne pas savoir demander leur route.

Si vous voulez lui faire ''le petit'', demandez-lui d'abord ! Et ne pensez pas que :

- Une femme qui refuse la sodomie est ''coincée'' [déjà sachez, que les "pratiquantes de cette religion" sont ''rares'' ]

- Vous en serez frustrés [hors sodomie, les plaisirs et jouissances possibles sont innombrables]

- C'est un accident : vous étiez bourré

Seront une excuse ''valable''.


Erreur n°30 : PRENDRE DES PHOTOS

Quand un homme demande :

"Je peux prendre une photo de toi ?"

Elle entendra :

"...pour la montrer à mes copains."

Laissez-la au moins connaître vos copains avant de lui proposer ça !


Erreur n°31 : NE PAS ÊTRE ASSEZ IMAGINATIF

L'imagination, ça peut aussi bien être de lui dessiner des motifs sur le dos ou sur le ventre, avec les doigts, avec un glaçon... Ou bien de lui verser du chocolat ou du miel sur la peau pour la lécher ensuite. Les fruits, les légumes, la glace, les plumes peuvent aussi être des alliés efficaces.

La cire de bougie chaude et les coups de fouet ne doivent pas être de la partie, sauf dans le cas de ''parties spécialement dédiées'' à ces pratiques. Donc, ''pré-programmées''.


Erreur n°32 : DONNER DES COUPS DE VENTRE

Il n'y a pas de bruit moins érotique. C'est aussi sexy qu'un concours de rots ou des pets

 
Erreur n°33 : LUI FAIRE PRENDRE DES POSITIONS STUPIDES.

Si elle veut faire du yoga dans le lit, très bien, mais à moins qu'elle ne soit championne de Gymnastique Sportive ou danseuse de ballets, ne soyez pas trop ambitieux : une partenaire sexuelle avec un claquage des abducteurs est aussi "utile" qu'une boussole l'est à un aveugle.


Erreur n°34 : RECHERCHER SA PROSTATE

Lisez bien ça : si certains hommes apprécient la stimulation anale c'est parce qu'ils ont une prostate.

Les femmes n'en ont pas !

Remarque : cependant il arrive parfois de rencontrer des gueuses qui adorent se faire bourrer le cul. Mais, c'est extrêmement rare. D'où l'intérêt quasi principal de ''parler'' avant de se jeter dans ce bain-ci.


Erreur n°35 : LUI LAISSER DES MARQUES D'AMOUR

Il est fortement érotique de manifester quelques succions douces sur le cou, mais c'est à pratiquer avec précaution. Aucune femme ne veut avoir à porter des pull-overs à col roulé ou des écharpes pendant des semaines, surtout si c'est en plein été.


Erreur n°36 : ABOYER VOS INSTRUCTIONS

Ne criez pas vos encouragements (du genre « OUIII continu comme ça c'est bon. ») comme un coach sur un banc de touche avec un mégaphone. Ça n'a vraiment rien d'excitant.


Erreur n°37 : DIRE DES COCHONNERIES

Exemple : « je vais t'beurrer la cramouille sale truie ! ! ! » Ça vous donnera l'air d'un vieux pervers qui passe ses journées à appeler un 08 69 69... Si elle aime que vous la traitiez de tous les noms lubriques de la création (ce qui aussi est très rare), elle vous le dira (ou le criera).


Erreur n°38 : NE PAS METTRE UN POINT D'HONNEUR A LA FAIRE JOUIR

Il vous faut ''bien'' finir votre boulot en homme prévenant et bien élevé. Ne doutez pas qu'alors, elle fera ensuite autant d'efforts pour vous. Et il est vraisemblable que cela, au moins, ça la fera jouir.


Erreur n°39 : L’ÉCRASEZ DE TOUT VOTRE POIDS

Les hommes pèsent généralement plus lourd que les femmes. Alors si vous êtes couchés sur elle un peu trop lourdement, elle va vite virer au bleu, voire cesser de respirer.


Erreur n°40 : OUBLIER D'EXPRIMER DE LA GRATITUDE

N'oubliez pas que vous n'êtes qu'un rustre qui ne pense qu'à troud'baliser toutes les ''cochonnes de salopes'' que vous croisez...

Alors que là, avec cette ''belle et inestimable personne''...

Vous avez de la chance !

La chance d'avoir une déesse dans votre lit ! 

Alors là, n'hésitez surtout pas à lui montrer toute votre gratitude, et vos talents de gentilhomme avec des mots tendres et des gestes délicats...

 

Allez ! A vous de "jouer" ! 

Et puis : douce et bonne bourre !

Par Pateric - Publié dans : Esprit Libertin - Communauté : Sujets d'Etudes et de Réflexions
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  • : 28/01/2009

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