Mardi 16 février 2 16 /02 /Fév 12:35

                                                                    Préambule :

                  La publication de ce récit épique sera décomposée en chapitres. 
                                            Et, non proposée en Epitres, 
                      Même si elle peut sembler être composée par une pitre.  

Hier soir, je suis partie en voyage vers l'océan interstellaire des plaisirs vénériens ; voyage délicieux où j'ai, plongé dans l'apesanteur de mes orgasmes lubriques, excité les électrons de mes corpuscules luxurieux enchâssant hardiment quelques atomes crochus, et fouillé au coeur de délicieux trous noirs de matière licencieuse... d'où je rentre, à peine maintenant, fourbue mais émerveillée et légère, comme un corps flottant dans une bulle d'apesanteur physique : la bulle des délices impudiques

Dans la réalité du temps, tout débuta jeudi soir à l'heure de l'apéritif pour s'achever aujourd'hui dimanche, à l'heure du thé où je rentrais chez nous : les plages de temps et leurs limites forment les défauts du temps qui passe, indifférent aux plaisirs de l'Homme, surtout lorsqu'il désire fuir hors du temps pour que se confondent « hier soir » et « maintenant ». Mais, il faut « faire avec le temps » : je le sais parfaitement... Tout compte fait, en y repensant bien, maintenant, tandis que j'attends le retour de mon mari, j'ai parfaitement réussi à mettre ce temps écoulé aux profits de mes plaisirs... Normalement, c'est-à-dire, selon ce qui avait été programmé, j'aurais dû partir, et revenir avec lui. Seulement, une imprévue Requête d'Interruption culs (IRQ) a planté le programme. Oh ! Que non ! Je n'en suis pas aigrie, ni jalouse : c'est moi qui est volontairement généré cette IRQ. Maintenant... Sans nulle fébrilité j'attends le retour de mon mari qui ne devrait plus tarder bien que je l'attende avec quelques petites impatiences. Au moins, celle de lui raconter les épisodes de mon voyage, et celle d'écouter le récit du sien. Et, dans cette attente, je perpétue les souvenirs de mes plaisirs vécus.

Donc, immortalisons mes souvenirs !

Avant, je voudrais me féliciter des jouissances vécues en 2009, surtout le dernier semestre. Et je me réjouis du début de cette année 2010, plus prometteur encore. Autrement dit, ma petite chatte et mon petit cul ne connaissent pas la crise des plaisirs et des orgasmes.

Avant de vous faire partager mes dernières nuits de plaisirs, permettez-moi de refaire un bref retour au « hier soir » : celui passé en compagnie de « M », « J » et Salomé. Je ne détaillerai pas ici les jouissances vécues après notre dégustation de « chinoiseries » : j'y reviendrai sûrement, ailleurs et à un autre moment. Car elles furent aussi intenses qu'enrichissantes et fertiles en « atomes crochus ». Ainsi, je suis heureuse de la complicité qui s'est créée entre mon « petit couple d'amants » et ma « maîtresse-amant ». Et ce, bien au-delà des simples quoique fort passionnantes relations sexuelles qu'ils partagent désormais ensemble...

En attendant le livreur du traiteur chinois qui est Mauricien (indien de l'océan lointain) et répond au prénom de Félicien, nous passâmes sous la douche. « M » se rhabilla aussitôt pour réceptionner dignement Félicien tandis que nous, les filles, nous prélassions sous le jet... En nous «chatouillant» les sensibilités : là où c'est doux et bouillant... Félicien sonna à la porte. « M » lui ouvrit. Ils se saluèrent amicalement, comme on le fait entre gens se connaissant... A ses questions, je compris vite que Félicien est du genre curieux. Mais aux réponses de « M » je compris aussi que le genre de Félicien ne l'intéresse pas. Donc, dès que la porte eût claqué sur les fesses du curieux, nous jaillîmes hors de la douche, nues, et bondîmes sur « M » pour le « nudifier » aussi... Mais je devine bien que tout ceci ne vous aura pas fait bander. Bien ! Passons vite à du « dur ». Cependant...

Avant de vous faire partager mes dernières nuits de plaisirs, permettez-moi d'abandonner mon trio et de rentrer « at home » liée à mon mari. D'abord, peu après onze heures, mon mari m'expédia ce texto d'excuses : — Sorry Minou ! Rentré Minuit. — Qui me fit éclater de rire. Comment, pas vous ?

Tant pis. Je lui répondis : — Souris fourrée chez «M». Viens ! — ; — OC — Accepta-t-il.
Oui, oui ! OC plutôt que OK : OC, initiales d'Occitanie...
A un anglais qui, un jour avait osé le corriger, il avait dit :

— Déjà vous autres les anglais, vous nous avez fait chier pendant cent ans. Tu vas pas encore vouloir m'imposer ton verbiage réduit en bouillie à coup de serpe, en plus ! —

Je sais : c'est plus fort que moi ! 

Mon mari sonna, trois fois.
« J » se faufila de sous moi, courut lui ouvrir à poil, lui sauta dans les bras et lui suça les lèvres goulûment en le remerciant : — Hum ! Trop génial mon poupounet ! —

Oui ! « J » appelle mon mari son « poupounet » ! Faute de ne pas oser l'appeler « mon papounet ». Vous admettrez volontiers avec moi que, pour un « papa », même de substitution, la nature de leur intimité pourrait apparaître choquante à nombre d'entre les... : — Ouah ! Oui ! Je jouis ! — Criai-je.

Et tandis que je jouissais seule, ma jouissance s'étant soudainement déclenchée sur le « poupounet » de « J », « M » me fourrait vivement l'anus, agitant son cul comme un diable sur la bite de Salomé.

J'entendais « J » ronronner en dévêtant mon mari. Puis vint le choc d'une ceinture sur le parquet suivi d'un soupir guttural : — Ahrrarh ! — jaillissant de la gorge de « J ». Sans hésiter, je sus qu'elle venait de s'empaler, « Paf », sur la bite de Pat. Et ma jouissance redoubla aussitôt. Je me chatouillai le bourgeon énergiquement, frénétiquement, sauvagement et hurlai mon orgasme en m'avachissant nez dans les coussins du sofa emportée par une tétanie monumentale où je ne sentis plus rien de mon corps jusqu'à ce qu'un jet brûlant jaillisse et remplisse ma caverne anale. Cette explosion, aussi puissante qu'envahissante, me fit vibrer entière en longs spasmes incandescents. Et dans mon dos, retentirent les cris mêlés des orgasmes de « M » et de Salomé. Orgasmes stimulateurs des éjaculateurs ? Peut-être bien ! Puisque j'entendais le souffle gavés de soupirs de « J » s'amplifier, s'accélérer et se répandre dans l'espace ambiant saturé par le cri au ton grave et vibrant de l'orgasme de mon mari... Si, si ! Je le connais parfaitement, le cri accompagnant les orgasmes de mon mari... Et je vous dirai que je les connais d'autant mieux que, dans tous mes souvenirs je ne garde mémoire d'aucun autre hurlé avec d'autres que moi... Et là ! Là en union avec « J », son orgasme hurlé... ça me rendit folle ! Folle de joie, folle de bonheur... Si folle que je ne pus me retenir de pincer mon clitoris. Et en moins de temps qu'il est nécessaire pour dire bonjour, je me fis de nouveau jouir... Tandis que la bite de « M » quittait mon cul. L'instant suivant je sentis sa langue me lécher l'anneau tandis que de mon corps je convulsais entière... Parce que je connais mes réactions physiques sous emprise de jouissance, je savais que les portes de mes antres « s'épanouissaient » alternativement, au rythme de mes contractions d'orgasmes. Et je savais que « M » se plaisait à déguster son jus s'écoulant de mon cul... sauf que, sentant sa bouche chercher la mienne, que je lui offris illico, je sus que c'était Salomé qui me léchait. Parce que ce ne pouvait pas être « J », ni mon mari... Puisque je les entendais, de nouveau, baiser au devant de moi... Alors ? De nouveau, j'atterris dans les nuages... D'où je redescendis, paraît-il, beaucoup plus tard. Du moins, assez pour qu'on s'inquiétât autour... En effet, lorsque j'eus récupéré les sensations de « moi », je vis Salomé, et « J », et « M », le regard inquiet. Mon mari seul affichait un sourire immense, à la fois béat et ravi... Parce que lui, me connaissant parfaitement depuis le temps, ne s'inquiète plus de mes petits voyages d'abandons. Au contraire, il adore ça et ne rêve qu'à les vivre : quand je me lâche si bien ; quand je laisse mon animal conscient rivé au clou ; quand je m'abandonne, corps et âme, et oublie de me maîtriser ; quand j'interdis à mon « moi » de dominer sur moi. Et toujours, lorsque j'atterris, je le vois là, lui et son sourire radieux, m'accueillir lèvres humides à l'aplomb de ma bouche sèche. Et toujours, je ressens les frissons naître sous ses douces caresses. Et encore toujours, je me redresse, happe sa bouche et m'abreuve de l'onctuosité de sa salive... 

— Ce n'est rien de grave, c'est normal ! — Que j'entendis mon mari dire rassurant mes amants : — Caressez-la ! Ensemble ! Doucement — Que j'entendis leur conseiller du fond mon petit néant : Ce n'est que le résultat normal de ses orgasmes les plus violents... Soyez fiers : ils sont rares, ses amants auxquels elle offre ses instants d'intense jouissance. N'ayez pas peur : caressez-la —

Ils étaient là, devant mes yeux. Et leurs regards, comme leurs caresses hésitantes et tremblantes sur ma peau, trahissaient leur angoisse. Alors, je leur souris puis je leur dis en me relevant :

— Eh bien voilà mes petits chéris ! Je vous félicite : vous m'avez comblée. Profitez-en bien, ce ne sera pas tous les jours pareil ! —

Je quittai le sofa, non sans les gratifier tous, chacun son tour, d'un baiser de remerciements baveux. Même mon mari qui, sûrement encore en prise sous le coup de l'emprise de ses émotions, banda raide le gland pointé sur mon nombril. Et si bien il bandait que je bondis sur lui m'enserrant des cuisses puissamment autour de sa taille aussi bien qu'un bandana en prise de tête, et enfichai mon con profond sur sa queue. Sur quoi j'exigeai :

— Allez zou ! Emporte-moi sous la douche ! —

Sous le jet, je fis langoureusement l'amour à mon mari qui de mousse me caressait tendrement le dos, les fesses, les seins, profondément rivée à lui, sexe à sexe, bouche à bouche, étroitement liés, mes bras autour de son cou et mes cuisses autour de sa taille. Et le plaisir qui en coulait, en accord à l'eau jaillissant du jet de la douche était, à la fois puissant, suave, délassant, apaisant... Et amoureux. Et comme la jouissance commençait à me chatouiller l'occiput, je contractai tous les muscles de mon vagin, animant mon bassin de mes danses du ventre serré, je fis sourdre le jus d'amour de mon unique amour. Et de le sentir venir ainsi, en un léger et long flux doucement s'écouler en moi en un doux chatouillis, j'atteignis l'extase...

Erica
pateric©

Par Pateric - Publié dans : Nouvelles - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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  • : 28/01/2009

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