Mardi 16 février 2 16 /02 /Fév 12:58
 

Lorsque nous quittâmes la douche, pénétrant dans la pièce à tout faire, nous vîmes nos amants étroitement et tendrement lovés dans le sofa. Ils se caressaient mutuellement en se bécotant. Et ce tableau était à la fois, touchant et ravissant.

Ce fut à cet instant face à ce merveilleux tableau, comme un tableau créé par un « artiste de génie », que je sus que le lien les attachant tous les trois dépassera le seul cadre sexuel.

Nous rentrâmes chez nous. Durant le court trajet, j'exposai mon sentiment à ce sujet. Mon mari confirma qu'il pensait comme moi. Nous nous en félicitâmes. Et c'est à ce moment que mon mari me rappela la soirée du « lendemain soir ». En insistant un peu pour que je ne me débine pas.

Et vous savez parfaitement que j'aurais eu totalement tort, n'est-ce pas ? D'autant que...

D'abord, je me serais privée de plaisirs délicieux et de découvertes charmantes et enrichissante.

Ensuite, parce qu'il n'y aurait pas eu ce nouveau « hier soir ». Et c'eut été fort regrettable !

Dans mon introduction, j'affirmais ne pas avoir été jalouse des circonstances : peut-être n'avez-vous pas compris pourquoi ; certainement cherchez-vous encore à comprendre ce qui peut apparaître comme un « non sens » puisque j'avouais avoir intensément joui durant soixante-douze heures quasi continues. Ou mieux, peut-être me jugez-vous ingrate, impudente... Ou bien pire encore...

Vous ne savez pas tout ! Voilà pourquoi.

Le lendemain de ma folle soirée du colloque cocktail suivant ma folle soirée en compagnie de mes trois amants rejoints sur le tard par mon mari... Je sais : mais faut suivre, bordel ! Le lendemain, donc, Manon m'appelait et me proposait d'aller passer le WE dans leur petite maison de famille près de La Rochelle : une maison à deux pas de la mer...

Oui ! Comme nous, nombreux sont les immigrés à travailler dans l'Ile de France. Des immigrés de l'intérieur des terres comme nous et aussi comme ceux venant « des Iles », et des immigrés venant d'ailleurs ou de « nulle part » ; des immigrés venus se perdre à vouloir ne pouvoir que survivre dans cette infâme insularité qu'est l'Ile Capitale. Insularité ? Oui ! Puisque que nombre de connards, qui sévissent dans ses « palais dorés » au coeur d'autres qui croupissent au fond d'hémicycles, croient dur comme fer, pur comme lois, qu'autour d'Elle (l'Ile de France) il n'y a rien d'autre que le néant des flots de l'écume des nases. Cependant... D'accord ! D'accord ! Je ferme ma grande gueule. D'autant mieux, que le libertaire militant, c'est mon mari, et pas moi.

Manon avait toussé en me disant que la décision ne dépendait que de moi : certainement de crainte que je refuse. J'avoue que, pensant à « D » : pensant que de le laisser seul, libre d'en faire à sa guise, ce dont, ne nous leurrons pas, il ne se prive guère même en notre présence, j'avais hésité à accepter. Seulement, la perspective d'un Week-End en compagnie de Manon et de Serge, m'excitait. Aussi :

— Je suis d'accord sur le principe ! Venais-je d'admettre en pensant que si notre fils aîné pouvait « surveiller » son frère, je serais nettement plus sereine. Et donc, plus libre pour jouir aussi.

— J'appelle mon fils aîné. S'il est d'accord pour surveiller le petit, c'est d'accord ! Je te rappelle dans cinq minutes pour confirmer — Lui expliquai-je sans douter que c'est possible.

Nous avons le privilège que notre fils aîné et sa compagne habitent ici, à moins de cinq-cent mètres de notre domicile. Certes, j'ai toujours répugné à les déranger pour garder notre dernier : je résistais malgré leurs incitations fréquentes... pour me pousser à « sortir en amoureux ». Je refusais malgré les arguments de mon mari affirmant que « D » risquait moins sous l'influence de son frère que sous notre dépendance ; affirmant que « L » avait plus d'ascendant sur « D » que nous ; affirmant que « D » craignait les jugements sans concession de son frère... Affirmant que j'avais tort de le couver.

« L » accepta avec enthousiasme. Il me rassura et me souhaita beaucoup de plaisirs.

— Tout est parfait ! — Confirmai-je à Manon... Qui chanta sa joie au combiné.. 

Par Pateric - Publié dans : Nouvelles - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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  • : 28/01/2009

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