Mardi 16 février 2 16 /02 /Fév 10:14

Et pas assez de temps pour le faire.
A moins que, ce soit banalement, parce que je suis compliquée.
Lorsque je fantasme "sexe", je pratique "sexe". Et, au plus je fantasme, au plus je pratique.
Inversement : au plus je pratique, au plus je fantasme.
S'ajoute à cela, d'extraordinaires opportunités. Si extraordinaires que mes fantasmes les plus fous n'auraient jamais pu les révéler.
Peut-être est-ce vrai : - la chance ne vient pas seule : il faut la provoquer. -
Toujours est-il que ce qui est indiscutable, c'est qu'il faut vouloir et savoir placer sa pensée dans une disposition et une disponibilité d'esprit favorables.
De plus, en matière de libertinage, il convient aussi d'ouvrir sa "morale" sur une large et vaste plage de possibles située ipso-facto hors des berges d'étangs (voire des margelles de bassins ridicules ) des "lieux communs" moralistes...  
Eh bien là, après m'être trouvée et retrouvée moi-même, je trouve tout le temps qui m'est nécessaire pour assumer et accomplir mes plaisirs.
Et même le temps pour en "fabriquer plus" si jamais il venait à m'en manquer.
Mais après ?
Après, j'ai besoin de garder la mémoire de ces instants : d'y retrouver les émotions vécues et d'en formaliser les sensations des plaisirs pris et partagés. Aussi bien avec mes amants et maîtresses qu'avec mon mari.
Et de tout cela, j'ai besoin de le transcrire en notes. Pour de multiples raisons d'ordre personnel que je ne désire pas vous révéler. Aussi, pour des raisons d'ordre professionnel à visée sociologique. Surtout pour respecter l'engagement que nous avons pris ensemble, mon mari et moi. Principalement parce que nous avons constaté que "se parler" ne suffisait pas dans l'équilibre de la vie de couple. Je dis bien : "se parler ne suffit pas". Cependant, "se parler" demeure indispensable. C'est ainsi qu'un jour, alors qu'il considérait ne pas parvenir à m'expliquer un "truc" ; alors que moi, je considérais que ce 'truc" n'avait pas d'importance, il décida de m'écrire ce "truc". A sa première lecture, c'est vrai, je n'y vis aucune intérêt pour moi. Mais le fait qu'il ait pris la peine de me l'écrire me laissa entendre que, pour lui, ce "truc" avait de l'importance. Donc, j'ai prêté plus d'attention à ce que je lisais. Je l'ai lu en oubliant volontairement "l'auteur" ; je l'ai lu comme si c'était n'importe quel auteur qui l'eût écrit. Dans cette posture face à l'écrit, et non plus face à l'auteur, vous place d'emblée dans un état d'esprit sans préjugé. Et, nous nous sommes aperçus que c'est très agréable. D'autant que ça offre l'avantage d'ouvrir de nouveaux sujets de discussions. Egalement, que c'est prodigieux en cas de mésentente, sur un sujet et/ou une décision et/ou de conflit larvé. C'est d'ailleurs à propos d'un désaccord entre nous ; à propos de ce "fameux truc" justement, qu'il décida de m'écrire ses raisons et ses suggestions. Et ainsi, nous avons décidé de nous écrire à tous propos.
Donc ? 
Les récits de nos expériences libertines sont au coeur de nos écrits,  
Mais voilà !
Je garde, de mes coutumes d'adolescente amplifiées par mes activités présentes et leurs obligations à devoir communiquer, la nécessité à noter par écrit tout ce que j'expérimente comme tout ce qui me plait; Surtout si ça me procure du plaisir.
Ce qui est exactement le cas aujourd'hui.
Or, lorsque je transcris le souvenir de tous les plaisirs sexuels vécus, me reviennent aussi les idées, les images, les situations, les réflexions qui en sont concomitantes.
C'est à la fois un besoin, disons : atavique, et un besoin pour mon équilibre psychologique du moment : ça m'apparaît utile à ma "reconstruction" venant après des années de latence et de doute...
Ainsi donc, à mon mari, j'écris mes "aventures" et mes expérimentations" en "primeur", du premier jet. Telles qu'au sortir des étreintes et effusions, le souvenir et les ressentis les excitent encore ; je les lui livre sous la forme de notes : de notes qui me permettent autant d'éviter les oublis que de formaliser la rédaction des textes que je vous offre...
En conséquences, vous, vous avez aussi à subir mes circonvolutions neuronales, le fond de mes pensées, parfois le fond de mes arrières-pensées, d'autrefois mes sautes d'humeur, et quelquefois mes jugements péremptoires, ma philosophie de boulevard, ma mauvaise foi de poissonnière... Remarquez ! Ceci est conforme à la "Vie Parisienne", si l'on veut bien remarquer que nombre de pièces de boulevard se jouent faubourg poissonnière et dans les "travées" avoisinantes.
Ceci étant dit, l'ordonnancement (pour parler énarque) des débordements de mes pensées, ça prend pas mal de temps, surtout si l'on souhaite respecter le mieux possible "l'art du romanesque", y soigner la "forme littéraire", y cultiver un certain suspens... Bref ! Jouer à l'écrivaine. Alors là,  cher(e)s ami(e)s, pfiouf ! Parfois, c'est "galère". Surtout avec les délais.
C'est la raison de ce "petit mot d'intermède"...
S'il vous plait, ne riez pas à propos de la longueur du "petit mot" : mon mari en rit suffisamment, lui...
Toutefois, s'il advient que mes récits vous intéressent un peu, il faudra accepter de les lire à mon rythme... Parce qu'il est hors de question, surtout en cette période de "prise de plaisirs" (à l'image de la prise de bénéfices des spéculateurs) que je mise plus sur les récits de mes débordements sexuels que sur le temps que je mise à les vivre.

A bon entendeur, Je vous BISE bien !

Erica

Par Pateric - Publié dans : Réflexions - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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  • : 28/01/2009

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