Réflexions

Lundi 13 septembre 1 13 /09 /Sep 09:55

 Ou de plaisirs érotiques ?

 

Suivant de peu la sortie de la DS avec ses publicités où le côté tactile évoquait une dimension érotique, les Wiimotes ont éveillé des désirs à dévergonder la console de salon de Nintendo. Sachant que ça ne viendra jamais d'une initiative ostensiblement assumée et directe du constructeur japonais qui tient à son image propre et irréprochable, beaucoup de projets amateurs virent le jour en usant de noms évocateurs comme Wiibrator ou Dark Room Sex Game. Le plus intéressant restait à ce jour le projet universitaire allemand OI OO. (1)

Actuellement, le nouveau projet qui fait parler de lui se nomme Mojowijo. Il arrive des Etats-Unis. Très similaire au IO OO, on ne serait pas étonné qu'il en soit librement inspiré.

Comme tous les autres projets, Mojowijo ne tire pas partie des capacités fonctionnelles de la Wii : seuls ses contrôleurs sont utilisés, et ce, de manière totalement indépendante. La vocation claire de Mojowijo est de donner du plaisir à une autre personne, qu'elle soit dans la même pièce ou, via Internet, n'importe où dans le monde entier. Et même, plus égoïstement, à soi-même.

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Pour fonctionner ses accessoires (tels ceux de la photo), seront à brancher sur le port d'une Wiimote pour établir la Communication par le ''bluetooth'' du PC hôte du programme Mojowijo : ce dernier interprétant les mouvements de la Wiimote "maitre" et les reproduisant à destination de la Wiimote "esclave".

 

 

 

Le site officiel indique une sortie aux USA pour courant 2010 : sans plus de précisions.

Bien que ce projet apparaisse commercialement le plus avancé de tous, il semble qu'il faille rester prudent quant à sa production industrielle. Et plus encore à sa mise sur le marché.

De plus, son fonctionnement restera sûrement très ''basique'' (juste des vibrations). Et il ne semble pas qu'un avenir plug-and-play lui soit envisagé.

Quant à l'idée qu'on peut se faire, en terme de plaisir apporté, il n'y aura que des « essais grandeur nature » qui pourront nous renseigner.

Franchement ? Le souci de cet article ne se situe pas sur cet aspect « concret » du plaisir sexuel apporté par ces accessoires, mais plus sur quelques « facteurs sexuels » qui font le succès de la Wii.

Pour NINTENDO, tout commença par son acceptation des publicités sexy's pour assurer la publicité promotionnelle de ses consoles de jeux.

Nintendo est la société de jeux vidéo certainement le plus renommé dans le monde. Et pour nombre de Joueurs sur consoles, son prestige est, à la fois, très particulier et très grand.

Arrivé début 80 sur le marché des machines d'arcade, vint sa première console personnelle : la NES. Rapidement, elle s'imposa sur toutes les marques se partageant le marché, alors saturé par Atari (et autres clones). Atari proposait alors une une pléthores de jeux. Paradoxalement, la majorité était tellement médiocre que cette abondance plongea le marché du jeu vidéo dans une crise si majeure. que plus personne ne souhaita investir dans le jeu vidéo. Et que nombre en prédirent sa mort.

Nintendo fit le pari inverse choisissant aussi de parier sur l'innovation consoles. Dès la Game Boy Nintendo enchaina succès sur succès qui lui permirent d'innover encore avec la Super Nintendo.

Les uns après les autres, les concurrents furent écrasés. Puis vint aussi pour Nintendo son lot d'échecs, avec la Nintendo64 puis avec le GameCube...

Etait venu le temps de la « remise en cause stratégique » de la firme. Si, parmi les stratèges de la Firme il fut admis la nécessité d'évolutions technologiques, il fut décidé qu'il fallait aussi innover d'un point de vue Marketing marquant un discours plus valorisant, plus incitatif : plus vendeur.

C'est avec cette volonté que la Nitendo DS ouvrit le bal avec son double écran, dont un tactile : les classiques fonctions ''Doigts/Boutons'' ne furent plus les seuls médias d'interactions Joueur-Console. Il devenait désormais possible pour le joueur d'impliquer plus son corps ''dans'' la Machine : souffler, soupirer, toucher, caresser, gratter, tapoter...

Venait de naître une nouvelle génération technologique de consoles, et mieux un nouveau rapport humain entre l'Homme et la Machine : une interaction corporelle, sensitive, sensuelle, charnelle... ; également une action neuronale dotée d'une démarche de l'esprit quasi Libertine.

Nintendo usant des atouts du marketing capitaliste, s'adressant aux « manipulateurs » (les enfants) des détenteurs du pouvoir d'achat (leurs parents), cette dernière dimension ne pouvait initialement prendre que la forme incitative du « SEXY » ; laquelle pour être un l'argument marketing le plus visible, sinon le plus ostentatoire depuis plus de 20 ans, si elle intrigue très peu (sinon pas du tout) les enfants nés avec cet argument, possède un pouvoir d'attraction important sur les parents.

C'est ainsi, par cet argument Sexy, que Nintendo ventera tous les atouts de sa Touch ! Generations... Démarre également le double discours entre « aspect familial » et connotation clairement sexuelle.

Ainsi, la Nintendo DS sera commercialisée avec un campagne publicitaire "Touching is Good!" (Toucher, c'est bon !) ce qui, à bien y réfléchir laisse peu de place à toute autre imagination.

Nintendo ira même jusqu'à faire publicité pour un jeu de tennis avec le slogan "Enlarge your tennis" qui rappelle explicitement les phrases d'accroche "Enlarge your penis" ; phrase habituelle des produits ou objets censés augmenter la taille du sexe masculin.

Lors de la présentation de la Nitendo DS Lite (seconde version de la DS), les photos n'ont pas manqué de faire couler beaucoup d'encre. Elles en ont étonné plus d'un tellement c'était inattendu de la part de la firme japonaise, peu habituée à prendre de tels risques publicitaire. Il s'agissait de jeunes hommes et femmes légèrement vêtus, dans des poses érotiques et laissant penser subtilement à une orgie. Certains médias se sont empressés de qualifier cette campagne de "bi-sexuelle" ou "homo-érotique".

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Innovant encore sur la manière de jouer, Nintendo persévéra avec la console de salon Wii.

Saluée par Microsoft, snobée par Sony, et malgré des performances graphiques très inférieures, Nintendo vit ses ventes de WII exploser au détriment de ses concurrents.

Le succès vient pourtant d'une idée banale : le contrôleur Wiimote. Télécommande sans bouton interagissant de manière simple avec ce qui se passe à l'écran, active sans autre dextérité qu'une élémentaire prise en main, elle relègue les contrôleurs classiques jusqu'alors réservés aux joueurs entraînés, assidus et expérimentés. La façon de jouer devient « sensitive », sinon intuitive...

Or, le côté (et les versants) SEXY de la campagne publicitaire ayant accompagné les Nintendo DS restant ancré dans l'imaginaire collectif, Nintendo peut dès lors communiquer « proprement », en accentuant « gentiment » le côté convivial et familial de sa Wii. Et ce, sans craindre que soit en rien gommé son « notation sexy ». Parce que, sur un plan de l'animation corporelle du joueur elle en est la « suite logique ». Dès lors, qu'importe les argumentaires : l'imaginaire collectif demeure.

Il demeure fait notoire, presque coutume : la DS était SEXY par propagande, la Wii ne peut que l'être, même sans propagande. Et comme Nintendo lui attribue une forme étrangement phallique, et que ses fonctionnalités sont d'ordre sensitif : on touche, on caresse, on gratte, on tapote, on agite... affirmant son caractère « érotique ». De là, il n'en faut guère plus que pour les divagations de l'esprit la qualifie « d'objet sexuel ». Guère plus pour que cela devienne un paradigme psychologique, puis un axiome sociologique...

Avec la Wii, Nintendo fait coup double :

Elle se recrée une virginité morale de firme honnête soucieuse de la sauvegarde des lien familial et lien social en argumentant être à la même portée pour tous, toutes générations confondues ;

Elle n'a qu'à se concentrer sur le développement commercial et en faire une réussite commerciale en sachant que d'autres se chargeront de faire la promotion de ses « attributs érotiques ».

Le phénomène a probablement pris beaucoup plus d'ampleur que ce qu'en espérait Nintendo.

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Par exemple, IGN.com, site américain d'information sur les jeux vidéo, ne fait pas dans la demi-mesure pour illustrer la fameuse Wiimote. Elle est affichée tel un sexe énorme (car sur la photo, la Wiimote est ici démesurément grande) qu'une femme lèche comme si elle prodiguait une fellation. La subtilité qui entourait les campagnes officielles a ici complètement disparu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Pareil pour le site américain I4U News qui traite des nouvelles technologies grand public, en profitant pour faire un nombre conséquent de photos présentant, la DS Lite, le jeu Wii Sports, mais aussi Mario Kart Wii avec des modèles aux formes généreuses et aux poses suggestives.

Il est nullement question ici de faire de la publicité pour ces produits. Le but est simplement d'augmenter les visites du site en exploitant au maximum l'image sexy de la DS et de la Wii.

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Moins contrôlable par Nintendo, existe une mode consistant à montrer des vidéos de femmes en petite tenues, voire seins nus, jouant à la Wii.

Ce fut lancé par le site anglais Nuts : http://www.nuts.co.uk

Un peu au culot, ce site a mis en ligne une vidéo intitulée Topless Wii où l'on voit une blonde et une brune s'essayant à la Wii. Tout est prétexte à ce qu'elles s'agitent le plus possible pour faire rebondir leur poitrine. Cette vidéo fut un tel succès que régulièrement de nouveaux épisodes viennent s'ajouter au premier.

Playboy s'y est mis avec l'un de ses modèles phare : Jo Garcia, que l'on peut voir sur une Wii Balance Board, le périphérique de Wii Fit. [ http://www.playboy.com ]

Tout y passe, pourvu qu'on voit la charnelle brune se trémousse à l'aide des produits Nintendo.

http://www.playboy.com/articles/wii-fit-jo-garcia/index.html

Sans grande surprise, le site Zoo Today, notoirement connu pour ses nombreuses vidéos érotiques, surfe également sur la vague Wii en diffusant quelques vidéos sur son site et sur YouTube en choisissant toujours leur modèle phare du moment.

http://www.zootoday.com/

Ce fut ensuite au tour d'illustres inconnues d'envahir Internet avec des vidéos similaires agissant comme une surenchère. Toutes s'agitent sur leur Wii Balance Board, au moins en sous-vêtement, sous plusieurs angles, rivalisant d'audaces... Quelques-unes sont des « mises en bouches » qui invitent sur des sites marchands pour « en voir plus » : des séquences « explicites » où l'on voit des demoiselles nues se masturbant. Quelques autres, jugées obscènes par leurs hébergeurs furent même supprimées : YouTube ne faisant pas exception.

 

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Le japonais, E. Kako a développé un petit logiciel, appelé Wiibrator, permettant d'utiliser la Wiimote comme vibromasseur. Il suffit de télécharger le programme sur un PC bleuetooth sous Windows XP. Une fois le logiciel démarré, appuyez sur le bouton "A" pour faire vibrer la Wiimote, puis appuyez sur les boutons "Plus" et "Moins" pour faire varier l'intensité de la vibration. A l'origine, Wiibrator est juste un programme de test technique pour comprendre comment fonctionnait la Wiimote, mais visiblement il était trop tentant d'en détourner la fonction première ! (Si vous le souhaitez, nous l'avons en machine : fichier format*.zip). 

Si on se tourne vers l'Europe, plus précisément vers l'Allemagne, nous trouvons OI OO qui va beaucoup plus loin.

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 Cette application a été réalisée dans le cadre de l'évènement "Plug and Play" de l'université Bauhaus-University Weimar. OI OO correspond en fait à la combinaison d'un logiciel, le OIOOLink-Software, puis de deux Wiimotes auxquelles on rajoute un élément mâle (OI) et femelle (OO). Le programme analyse alors le mouvement réalisé avec la Wiimote et le transforme en vibrations.

 

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Pour utiliser OI OO, faut télécharger sur le net, un programme en Version Windows XP ou Mac OS, Pour Windows, il faut avoir Java installé . Et Bluetooth. En appuyant sur "home", on passe alternativement du mode "privé" au mode "partenaire", propageant les vibrations, soit dans son propre Wiimote, soit dans celle du "partenaire". Et, via Internet, où qu'il se trouve.

Comme nombre de vibromasseurs classiques, le OI OO propose 5 modes de vibrations et n'a donc rien à envier à ses collègues

 

L'inventeur de OI OO s'appelle Valentin Heun. On peut le trouver sur Google et sur YouTube

 

  

Du côté du Danemark, c'est leDark Room Sex Game qui fait parler de lui.

C'est un jeu de rythmes érotiques qui fonctionne simplement avec le son, sans aucune image. Il se joue avec des enregistrements audio en agitant la Wiimote. A la base, ce jeu avait été créé comme projet pour The Nordic Game Jam 2008 qui est un évènement annuel se déroulant au CELA, l'université de Copenhague et où se réunissent étudiants et professionnels pour travailler ensemble aux prototypes de jeux expérimentaux. Cette année là, le sujet était "Tabou". Par ailleurs, Dark Room Sex Game en fut primé.

Une fois encore, la forme phallique de la Wiimote est l'inspiratrice de ce jeu. Et pour ses inventeurs le but était bien de réaliser un jeu qui serait plus érotique qu'un jeu possédant de multiples images qui entravent l'imagination. On peut imaginer cela comme une critique des films et autres qui exposent la sexualité en oubliant de faire travailler l'imagination. Ainsi, l'intérêt de ce jeu est de faire autant appel à l'imagination qu'à l'humour, même si, mimer l'acte sexuel en jouant avec ses ami(e)s, a de quoi surprendre.

 

Ne doutons pas que d'autre projets de ce type vont certainement voir le jour dans le futur.

Wiildo semblait être fort prometteur mais sa sortie demeure très hypothétique.

http://www.wiildo.com/.

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Aujourd'hui, Il serait raisonnable de penser que nombreux attendent pour la Wii un vrai jeu érotique ou pornographique. Car la Wiimote permet pour la première fois de voir le jeu vidéo de manière plus tactile et plus sensuelle.

Mais peut-on penser que Nintendo verrait d'un bon œil la dérive pornographique de sa Wii ?

Rien n'est moins sûr !

http://darkroomsexgame.com/about.php

Par Pateric - Publié dans : Réflexions - Communauté : Sujets d'Etudes et de Réflexions
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Dimanche 27 juin 7 27 /06 /Juin 07:46

 

V – ÉTHIQUE, DÉONTOLOGIE, LOI

"Celui qui sacrifie une liberté essentielle à une sécurité éphémère et aléatoire ne mérite ni la sécurité ni la liberté." (Benjamin Franklin)

Qu'en est-il alors de celui qui prive de cette liberté des enfants innocents ?

Selon la loi et la jurisprudence, la circoncision (et son anesthésie) par les non médecins, portant atteinte à l'intégrité physique, relève de l'exercice illégal de la médecine.

Cette règle n'est pas respectée.

Soucieux de ses prérogatives, le Conseil national de l'ordre des médecins a obtenu le décret du 6 janvier 1962 qui énumère un certain nombre d'actes réservés au corps médical.

L'épilation à la cire en fait partie mais pas la circoncision !

Comment ne pas voir là l'influence des religieux judaïques ?

Si les arguments strictement médicaux plaident contre la circoncision, il faut élargir le débat à l'éthique élémentaire qui d'une part interdit les amputations à titre préventif, d'autre part répugne aux mutilations cosmétiques ou arbitraires et les réprouve carrément sur les enfants.

Effectivement, en accord avec la loi qui criminalise la mutilation (cf. chapitre II), le code de déontologie médicale s'oppose à l'opération :

Article 41 : Aucune intervention mutilante ne peut être pratiquée sans motif médical très sérieux et, sauf urgence ou impossibilité, sans information de l'intéressé et sans "son consentement."

Article 43 : Le médecin doit être le défenseur de l'enfant lorsqu'il estime que l'intérêt "de sa santé est mal compris ou mal préservé par son entourage."

Article 44 : Lorsqu'un médecin discerne qu'une personne auprès de laquelle il est appelé est victime de sévices ou de privations, il doit mettre en œuvre les moyens les "plus adéquats pour la protéger en faisant preuve de prudence et de circonspection." S'il s'agit d'un mineur de moins quinze ans ou d'une personne qui n'est pas en mesure de se "protéger en raison de son âge ou de son état physique ou psychique il doit, sauf circonstances particulières qu'il apprécie en conscience, alerter les autorités judiciaires, "médicales ou administratives."

La castration du pénis étant tombée en désuétude, le terme castration est aujourd'hui réservé à l'ablation des gonades. Mais certaines cultures ne reconnaissent pas l'existence du phallus féminin. En dépit du mouvement international, humanitaire et social qui se dresse de plus en plus fermement contre cette monstruosité, elles le traitent comme un bout de peau inutile, voire malsain et dénient parallèlement toute valeur au prépuce.

Nous avons démontré que cette absence de considération de parties essentielles du corps humain repose sur l'ignorance de la physiologie du sexe comme de son bon usage.

En conséquence – sauf raisons strictement médicales – il n'y a rien d'abusif à parler de castration et donc de criminalité, pour l'ablation des organes fonctionnels que sont le clitoris et le prépuce. Si la circoncision est un symbole de castration, ce n'est pas un acte symbolique mais bien une castration effective d'une partie appréciable du sexe masculin. Excision et circoncision sont la castration des organes de la sexualité dite infantile (autosexualité).

Les médecins ont donc un devoir absolu de refuser la circoncision pour motif rituel, cosmétique ou autre non médical et de dénoncer aux autorités les circoncisions qui peuvent être empêchées. Il ne faudrait pas qu'une médecine puritaine vienne prendre le relais de la superstition et de la compulsion circonciseuse .

L'ordre des médecins commence à se préoccuper du problème déontologique posé par l'extension du phénomène.

Le droit à l'intégrité physique de l'enfant doit être respecté.

Les adultes raisonnables choisiront de garder leur prépuce, le médecin éconduira gentiment les autres en leur expliquant les fonctions de l'organe et l'intérêt de sa préservation.

Car les mutilations sexuelles dénaturent les sexes et ravagent les esprits. Ces ordalies traditionnelles sont des tortures d'autant plus monstrueuses qu'elles visent de jeunes enfants.



 



 



CONCLUSION

Tous les mammifères ont un prépuce, les oiseaux n'en ont pas mais couper le prépuce ne fait pas pousser des ailes.

La nature a ses raisons...

A en croire Darwin, huit millénaires d'excision et de circoncision auraient dû provoquer la disparition des organes humains de l'autosexualité.

Eh bien, non !

La génétique humaine résiste à la folie pédo-mutilatrice si bien que les cas d'aposthias ne semblent pas plus fréquents chez les circoncis : cela se saurait.

Voilà qui pourrait expliquer le rejet du darwinisme par les musulmans et les puritains anglo-saxons.

Cependant, les coups et la circoncision sont les deux méthodes violentes d'éducation qui sont la norme dans la Bible.

Toutes deux ont été prouvées néfastes et sont en voie d'être abandonnées.

La posthectomie s'est répandue dans les pays anglo-saxons, à l'époque victorienne et pendant la première moitié du vingtième siècle, par le biais de cinq grossiers présupposés :

  • l'autosexualité est nuisible,

  • le prépuce est sale,

  • le prépuce est inutile,

  • la circoncision est indolore,

  • le nourrisson est insensible à la douleur.

La démonstration du caractère gratuit de ces assertions et les arguments précédents font peser le soupçon sur les membres du corps médical qui tirent de substantiels bénéfices de l'opération (*) sans souci du fait que la circoncision est une pratique lourdement invasive.

Les récentes découvertes anatomiques confirment qu'elle est une véritable mutilation d'une zone érogène précieuse, nécessaire fourreau du gland. Elle est la castration de l'organe autosexuel masculin et, sur le plan psychologique, une menace de castration.

En conséquence, les éventuels, minces et discutés avantages prophylactiques de la circoncision ne font pas le poids au regard de la perte de jouissance et des risques de l'opération.

Mais d'honorables médecins, se confortant de statistiques superficiellement interprétées, semblent incapables d'opposer l'autorité de la science à des dogmes erratiques.

Cependant, les associations américaines, australiennes, canadiennes et néo-zélandaises de pédiatres et d'obstétriciens ont pris position contre la circoncision de routine des nouveau-nés.

L'Académie américaine de pédiatrie a déclaré dès 1971 :

"Il n'y a pas d'indications médicales valides à la circoncision dans la période néonatale." ,

pour prendre une position plus nuancée en 1999 (circoncision à la demande) mais sans citer dans sa bibliographie la suggestion de Winberg (*).

Dernièrement (juillet 2000), l'American Medical Association a pris de timides distances en adoptant la position de fond de l'A.A.P. et en recommandant à ses membres, recyclage et information préalable des familles.

Preston 49 remarque que les arguments médicaux en faveur de la circoncision ne concernent pas l'acquisition d'un bénéfice mais l'évitement de peu probables dangers, réductibles par simple hygiène.

Circoncire est une attitude frileuse et rigide, l'expression d'un désir névrotique : réduire, punir et interdire le plaisir sexuel.

Le prépuce ne doit pas être traité, la compulsion castratrice doit l'être.

Elle a conduit aux épidémies de tonsillectomies (amygdales), adénoïdectomies (végétations) qui ont justement la même valeur traumatique d'équivalent symbolique de la castration.

Il n'est pas indifférent que ces opérations aient été systématiquement exercées sur des enfants : les adultes ne se laisseraient pas faire si facilement.

La pratique quasi-systématique de l'épisiotomie dans les maternités françaises (à la différence de l'Angleterre où elle a fortement diminué) dans le but de limiter les déchirures du périnée, paraît aboutir, pour le grand nombre, à l'effet inverse .

Nous sommes en présence d'une mutilation sexuelle iatrogène.

Bien que juif, le prix Nobel de médecine Georges Wald, abonde dans notre propos :

"Car c'est chose barbare que d'accueillir un nouveau-né au couteau, par une mutilation délibérée. Et la partie supprimée n'est pas négligeable ; elle a des fonctions claires et valables à accomplir. Ne pas circoncire un garçon ne lui épargnera pas seulement une brutale violence à l'entrée de la vie, cela lui promettra une existence plus riche. Et ce non seulement parce que la possession d'un prépuce augmentera sa sensibilité génitale et rendra possible une activité sexuelle plus satisfaisante et agréable, mais aussi à cause de la considération… que le prépuce est l'élément femelle du mâle… Car chaque enfant est venu au monde avec beaucoup d'un sexe et un petit peu de l'autre. C'est une erreur que d'enlever ce petit peu de l'autre sexe par une mutilation. On devrait le laisser comme la nature lui a permis d'évoluer, comme chez l'enfant, de façon que, toute notre vie, nous puissions être beaucoup d'un sexe et toujours "un petit peu de l'autre." 2

Les récentes découvertes anatomiques et neuro-anatomiques des chercheurs anglo-saxons (américains, anglais, canadiens) ne permettent plus à l'humanité de fermer les yeux sur l'abomination de la circoncision rituelle, pseudo-médicale ou cosmétique.

Sans aller jusqu'aux considérations éthiques selon lesquelles la circoncision élève au rang de valeur morale la piraterie du corps de l'autre exercée par une insidieuse technique de domination avec menace d'exclusion, sans même faire appel aux droits de l'homme et de l'enfant sur le mini-vagin portable qui donne quelque assurance de fidélité aux couples séparés, une manne aux célibataires et une consolation aux veufs, l'exérèse du prépuce est risquée pour le chirurgien, désolante pour le sexologue et comporte pour le psychiatre un risque de catastrophe.

Comme toute mutilation, elle ne peut être utilisée qu'en cas d'ultime recours.

Seuls l'ignorance, l'habitude et la croyance aveugles, un conservatisme accablant et un cruel esprit de domination peuvent freiner l'abolition des mutilations sexuelles.

Le syndrome de Münchhausen collectif et transgénérationnel dont elles sont le symptôme tire son existence et sa force de croyances phantasmatiques infantiles se perpétuant depuis des millénaires.

A la fois abus de pouvoir et conséquence d'abus de pouvoir sur l'enfant, il s'accompagne de paranoïa, mégalomanie et exclusion.

De fait, aucune supériorité ne peut être fondée sur un manque.

Les mutilations sexuelles reposent avant tout sur la force de l'attachement au souvenir des anciens et l'intensité de la croyance émotionnelle en la valeur de l'héritage familial et culturel.

Mais la circoncision vise surtout à empêcher l'autosexualité –

''Dieu a fait notre bébé parfait... sauf le pénis qu'il faut arranger.'' – (? Etrange – N'est-ce pas ?).

Johnson, Kolodny et Masters affirment :

"La croyance actuelle des américains qu'il faut circoncire immédiatement les nouveau-nés est un reliquat des convictions victoriennes selon lesquelles cette intervention "éviterait la masturbation."

Maintenant qu'à la suite des observations de Freud, la médecine reconnaît le caractère sain de la sexualité infantile, maintenant que l'autosexualité du fœtus a été mise en lumière, maintenant que l'école anglo-saxonne de médecine a démontré tant l'important rôle physiologique et sexuel du prépuce que l'inutilité prophylactique de son ablation, il apparaît clairement que la mauvaise habitude sont que les mutilations sexuelles et la circoncision n'ont pratiquement pas de raison d'être.

Car la circoncision n'existe pas : ce qui existe, c'est le puritanisme hypocrite et meurtrier qui réprouve violemment la sexualité de l'enfant (manusexualité ou autosexualité).

Cette mise à l'index est quasi-universelle. Orientale et occidentale, judaïque, chrétienne et islamique, parentale et professorale : elle appartient, à divers degrés, à toutes les cultures.

Mais elle émane d'adultes qui, tels les inconditionnels de la circoncision, ont perdu, à la suite d'une éducation fortement répressive de l'autosexualité, le contact avec l'enfant en eux-mêmes.

Le même puritanisme s'appuie sur l'inquiétude des mères : très intimidées et persuadées par des millénaires de commérages, de la nécessité du décalottage forcé, soit, le réalisent elles-mêmes soit laissent cette insanité à l'autorité de médecins ignorants.

Cependant, il n'existe aucune norme d'âge en matière de décalottage .

C'est à l'enfant de le faire, sans y être poussé autrement que par la recherche de SON plaisir.

Il doit être averti d'en user avec douceur pour ne pas provoquer de déchirement.

Le décalottage forcé est une source de microfissures et d'irritations consécutives, susceptibles de causer inflammation, infection et paraphimosis.

Joint à la réprobation de l'autosexualité, un décalottage forcé peut avoir la même valeur traumatisante de menace de castration que la circoncision.

Mis à part les précieux moments où elle est offerte, la gemme du sexe doit rester dans son écrin.

Le prépuce n'est pas coupable, le médecin n'a pas le droit de le couper. Il a le devoir de le protéger et ne saurait sous aucun prétexte apporter la caution de la science aux rituels initiatiques .

Au XIXème siècle, un bon roi Zoulou a aboli la circoncision sine die à l'époque même où une médecine puritaine l'instituait en Angleterre.

Aux États-Unis, comme souligné par Fleiss, la circoncision fut médicalement institutionnalisée pendant la guerre froide, après 1945. Ce n'est que dans les années soixante-dix que plusieurs actions en justice contraignirent la médecine américaine à obtenir le consentement préalable des parents.

A peu près à la même époque, en 1950, la circoncision fut abandonnée par la médecine anglaise, du jour au lendemain et sans polémique, à la suite de l'article de Gairdner1 faisant état de l'utilité du prépuce, de la lenteur de son développement et de la mortalité élevée de l'opération (16 morts par an de 1942 à 1947).

Elle est aujourd'hui devenue marginale dans l'ensemble des pays anglo-saxons, sauf les États-Unis.

Mais, sous la pression du mouvement NOCIRC contre la circoncision, fondé en 1985 par l'infirmière californienne Marilyn Milos, le taux de circoncision à la naissance y est en déclin constant : de 85-90% dans les années 48-65, il était passé à à 57% en 2004. Ce qui aujourd'hui encore est très nettement insuffisant.

Pour tenter de faire comprendre l'abjection des mutilations sexuelles à ceux qui y vivent sans s'en rendre compte, il faut recourir à des comparaisons extrêmes.

Ainsi, le déni de la réalité de la nature mutilatrice de la circoncision est de même nature que celui de la réalité des chambres à gaz, à la différence que la folie génocidaire des chambres à gaz n'aura su (heureusement pour l'Humanité) ne fonctionner que quelques années.

Pour enfoncer le clou, on peut comparer les mutilations sexuelles au racisme.

Aucun alibi médical ou religieux ne peut faire oublier que les coutumes de marquage du corps humain ont un caractère fondamentalement discriminatoire, de même nature que le racisme puisque fondé sur des différences physiques censées procurer une supériorité et donc génératrices d'exclusion réciproque.

Cette exclusion s'exerce non seulement vis-à-vis des étrangers mais aussi contre ceux qui refusent la mutilation.

Actes d'exclusion discriminatoire, les difformités physiques artificiellement provoquées sont des crimes contre l'humanité. Le plus souvent perpétrées sur des innocents, les mutilations sexuelles sont un racisme artificiel, institué en exemple par "l'Education" et attesté par Freud lui-même comme étant la source fondamentale de la judéo-phobie... entre autres.

Enfin, la circoncision est un crime sexiste.

Or le sexisme est à la fois le comble et le degré zéro du racisme.

 

Le 10 juin 2004, en dépit d'une forte opposition féministe et judaïque, lors du colloque tenu à l'Académie de médecine de Paris :

LES MUTILATIONS SEXUELLES FÉMININES, UN AUTRE CRIME CONTRE L'HUMANITÉ

 

nous avons dénoncé la circoncision comme étant aussi ''Crime contre l'humanité'' .

Et rappelons-nous que l'excision est toujours financée par des papas qui ont eux-mêmes été circoncis avec la complicité de leur propre maman mutilées....

Par Pateric - Publié dans : Réflexions - Communauté : Sujets d'Etudes et de Réflexions
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Samedi 26 juin 6 26 /06 /Juin 08:31

 

II – AUTRES AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS MEDICAUX

Il y a quelque chose d'indécent à aborder un tel sujet juste après avoir parlé de la déshumanisation provoquée par les mutilations sexuelles.

Nous le ferons cependant pour ne pas donner trop mauvaise conscience à ceux qui se sont laissés prendre à ce piège.

I - Prophylaxie

Les arguments médicaux en faveur de la péritomie sont contestés par un nombre croissant de médecins.

Winberg et ses collègues suédois ont renversé le principal argument des tenants de la circoncision : les infections infantiles par remontée urétrale – par ailleurs faciles à soigner – ne se produisent pas lorsque l'intimité du couple mère-enfant est respectée.

Les nouveau-nés sont naturellement immunisés contre les colibacilles familiaux. Ces infections adviennent surtout lorsque l'enfant, séparé de sa mère, est exposé à la contagion nosocomiale.

Les recommandations de Leboyer trouvent ici un écho inattendu.

Toujours en ce qui concerne les infections post-opératoires, l'épidémie de staphylocoque doré résistant à la méticilline frappe 12 fois plus les nouveau-nés sexuellement mutilés .

La violence appelle la violence : on ne peut pas combattre la débauche par la violence des mutilations sexuelles.

De toutes façons, contrairement à la rumeur, la circoncision semble globalement sans incidence sur les M.S.T. 5, 13, 14, 16, 19, 20, et l'alibi prophylactique ne tient pas.

Selon l'enquête de Laumann 19, menée sur 1 511 sujets, les non-intacts courent un risque nettement plus élevé pour deux MST ; ils sont 25 fois plus exposés aux chlamydiae et 2 fois plus à l'herpès.

Pour ces deux mêmes maladies cependant, l'enquête Cook 94 sur 2 776 sujets donne un résultat neutre. Elle indique aussi une certaine protection des non-entiers pour la syphilis et la gonorrhée mais ils sont davantage sujets aux verrues génitales.

Sauf pour le SIDA et l'herpès, lutter contre les infections est aujourd'hui facile.

Vis-à-vis des MST autres que le SIDA, la circoncision est neutre.

Menée sur un échantillon représentatif 20, la troisième importante étude statistique, montre une remarquable indifférence des MST au statut de circoncision mais elle n'a pas concerné le SIDA.

Les deux études concordent à affirmer que les sexuellement mutilés sont relativement protégés pour le SIDA mais Talbott a montré que la prostitution, et non le prépuce, est le grand vecteur de la pandémie en Afrique.

L'effrayante étendue de l'épidémie de SIDA en Afrique a, une fois de plus, entraîné la culpabilisation d'un prépuce décidément bouc émissaire favori des épidémies de phobie puritaine.

Faute d'intégrer les facteurs éthiques et comportementaux, les enquêtes statistiques qui ont montré une importante (60% sur un an, 50% sur deux ans) diminution du risque grâce à la circoncision, quelque fascinants que puissent être ces résultats, sont susceptibles d'être gravement trompeuses.

Le prix élevé de la perte du prépuce du grand nombre n'est pas justifié par ces enquêtes aux conclusions hâtives cf. 98, et Annex VI.

Si l'on ajoute la vulnérabilité génétique et celle provoquée par le schistosoma mansoni, on est bien forcé de relativiser le rôle du prépuce. Car l'exemple du Japon (premier consommateur mondial de préservatifs) où les MST, et notamment le SIDA, sont rares, prouve au monde entier que rien ne remplace la véritable hygiène ou le préservatif.

Le prépuce est beaucoup plus facile à nettoyer que les ongles ou les dents et on n'arrache pas ces dernières pour éviter d'avoir à les laver.

Par contre la répugnance des sexuellement mutilés à l'utilisation du préservatif 23, 34 – pour cause de faible sensibilité du gland – est certainement la grande cause de l'importance de l'épidémie de SIDA aux États-Unis et en Afrique.

La circoncision de la majeure partie de la population n'a protégé du SIDA, ni les USA – le pays développé où l'épidémie a fait le plus de ravages – ni l'Afrique.

Par ailleurs, lorsque la cicatrice est fragile, elle est une porte d'entrée pour les infections.

Les verrues génitales causées par le papilloma virus frappent environ 6% de la population.

Une étude indique que les circoncis en sont deux fois plus atteints.

En ce qui concerne le cancer du pénis, il est extrêmement rare. Le taux de mortalité est très faible : 1/100 000 aux USA où la majorité des hommes sont circoncis

mais seulement 0,82/100 000 au Danemark où très peu d'hommes sont circoncis.

L'American Cancer Society nous assure qu'il est lié au manque d'hygiène, au tabagisme et aux pratiques à risque. Il ne faudrait donc pas que ''l'inconduite'' de quelques uns provoque pour la totalité de la population masculine, non seulement la perte de jouissance, mais encore la mortalité et autres accidents dus à la circoncision.

Le même raisonnement vaut pour le cancer du cervix parfois imputé à l'absence de circoncision, aujourd'hui combattu par le vaccin contre le virus du papilloma.

L'argument hygiéniste est le leitmotiv des ignorants, soit, sauf exception, les dames et les mutilés (le plus souvent originaires des pays chauds). Il ne résiste pas au fait que, sous les tropiques, d'une part des milliards d'hommes vivent avec leur prépuce, d'autre part des ethnies de non-intacts et d'intacts vivent souvent côte à côte (Hutus et Tutsis, Kikuyus et Luos, Zoulous et Xhosas).

Si les intacts se portaient plus mal, cela se saurait.

Cet argument est d'autant plus dangereux qu'il paraît se fonder sur un savoir empirique tirant sa force de l'antiquité de la pratique – ce qui est parvenu à impressionner quelques occidentaux.

Le mythe du grain de sable qui entrerait dans le prépuce dans le désert semble une allusion vicieuse à l'acte d'Onan, comme si la poussière du sol lui remontait dans le prépuce.

Parmi les médecins militaires, seuls ceux des pays anglo-saxons, influencés par le puritanisme, l'ont utilisé pour imposer l'opération aux jeunes recrues, à la différence de leurs homologues allemands, français, italiens, japonais et vietnamiens,.

Le mythe hygiéniste tente d'accréditer l'idée que la circoncision est faite pour le bien de l'enfant.

La vraie raison est beaucoup moins avouable.

Comment ne pas citer le remède de bonne femme posté sur Internet par un GI furieux de s'être laissé circoncire par l'armée américaine avant son départ pour le Viêt-Nam, alors qu'auparavant, il se servait à l'occasion de son prépuce pour se défendre des MST ?

Il avait expérimenté que la technique du ballon d'urine obtenu en pinçant l'extrémité du prépuce est dissuasive pour les germes et virus (nous recommandons néanmoins de consulter) !

L'éthique interdit la mutilation pour motif prophylactique.

Cette règle est tout particulièrement vraie pour une opération portant sur un organe sexuel mais elle l'est davantage encore en ce qui concerne les enfants ; ils ne doivent pas être victimes des pratiques sexuelles à risques de leurs aînés.

II – Répression de l'autosexualité

C'est le véritable argument pseudo-médical, non seulement pour l'enfant mais aussi pour les militaires. Selon le phantasme de Kellog et quelques autres, l'autosexualité serait épuisante et rendrait les troupes inaptes à la guerre.

III – Gastro-entérologie

Un gastro-entérologue juif recommande la nourriture "kasher" comme régime antispasmodique.

Les spasmes seraient réduits en évitant l'ingestion de sang animal (viande et poisson).

Or les mutilés du prépuce sont victimes de stress post-traumatique : ce dernier provoque des spasmes du colon.

C'est la raison de la cruauté judaïque et musulmane dans l'abattage des animaux. La torture des jeunes enfants provoque la torture des animaux.

L'abolition de la circoncision est une nécessité pour l'ensemble du ''Vivant''.

IV – Développement de l'enfant

La médecine psychosomatique rapporte que dans les familles répressives, dans lesquelles les enfants sont battus, leurs maxillaires ne se développent pas normalement et leurs dents se chevauchent.

Même pratiquées sur les seuls mâles, les mutilations sexuelles font partie du tableau clinique de ce symptôme.





Par Pateric - Publié dans : Réflexions - Communauté : Sujets d'Etudes et de Réflexions
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Vendredi 25 juin 5 25 /06 /Juin 08:18

 

- Psychiatrie et circoncision

Du côté des agents, une récente avancée de criminologie psychiatrique diagnostique chez les non-intacts un symptôme de Münchausen par procuration , collectif et transgénérationnel.

Dans ce syndrome, écho de la pensée d'Alice Miller, les criminels, fortement soudés par la complicité ethnique, tirent empathie, gloire et pouvoir non seulement du mal qu'ils infligent à leurs victimes mais aussi de celui qu'ils ont eux-mêmes subi de leurs propres parents.

Cela lui confère une force exceptionnelle, une compulsion de répétition particulièrement âpre, appuyée par le déni de réalité ci-dessus évoqué et renforcée par le caractère collectif de l'agression.

Les connaisseurs du syndrome de Münchausen objecteront que dans le syndrome originel, l'abuseur dissimule son crime. Mais dès lors que le syndrome devient collectif, la dissimulation criminelle a tout loisir de se renverser en affichage public de la mutilation à la fois reçue et infligée, niée comme telle et vantée comme symbole d'une identité collective discriminant l'étranger.

Semblablement, la compulsion à consulter le médecin ne peut exister dans les mutilations sexuelles rituelles où religion et tradition tiennent lieu d'autorité médicale.

Le psychanalyste remarquera que nous sommes en présence d'un renversement dans le contraire du plaisir sexuel interdit (l'autosexualité), transformé en douleur censée nécessaire à l'obtention de l'amour et de l'estime des parents. Les mutilations sexuelles frappent directement l'organe coupable, pour la plus grande satisfaction des adultes.

La grande critique à faire à cette séduisante description symptomatique, typiquement psychiatrique, est qu'à la différence de la psychanalyse, elle voit les choses de l'extérieur ; elle constate et dénonce un narcissisme exacerbé sans en voir la cause profonde et passe totalement à côté de l'essence du phénomène : la compulsion de domination du groupe sur l'individu et sur les autres groupes.

Du côté des victimes, psychologie et psychiatrie constatent les multiples symptômes provoqués par les mutilations sexuelles.

On peut noter une crainte de la répétition du traumatisme 21 et, paradoxalement (il s'agit d'un clivage), une compulsion à le répéter sur autrui, ses propres enfants notamment 16, 21, 22, 23, 70.

Tout se passe comme si les enfants devenaient criminels à leur tour pour mieux fermer les yeux sur l'acte de leurs parents.

On relève des réactions ultérieures inadaptées en cas d'agression : panique, rage, violence, conduite suicidaire, dissociation 21, 22, 70. Comme tout d'abord remarqué par une infirmière américaine, les enfants circoncis sont hypersensibles à la douleur .

Les rares non-entiers conscients de leur perte éprouvent des sentiments de honte, d'amertume, de colère et de ressentiment. La majorité inconsciente est affectée d'un sentiment de supériorité envers les "non circoncis" – pouvant se traduire par une condescendance parfois teintée de compassion – et souffre d'une culpabilité inconsciente.

Les pratiques sexuelles déviantes, l'homophilie notamment, sont favorisées par une peur (ou haine) inconsciente des femmes provoquée par la rupture, à la fois brutale et prématurée, du lien mère-enfant 16, 21, 22, 70, vécue comme une trahison.

La circoncision à la naissance, s'en prenant à l'enfant à l'âge où il est le plus vulnérable, est un symptôme pédophobe.

Le puritanisme anglo-saxon (circoncision dans les trois premiers jours) semble avoir voulu faire de la surenchère sur le judaïsme qui attend le huitième jour. Mais comme lui, il profite de la faiblesse des accouchées, violant leur réflexe canin (psychose puerpérale).

Les effets du trauma sont plus profondément perturbants à cet âge car les victimes, violées dans leur innocence et abusées dans leur confiance, sont totalement dépourvues de défenses et de possibilité de compréhension 21, 22, , .

Cependant, l'idée que la circoncision à la naissance ne provoquerait pas d'angoisse de perte de l'amour ou d'angoisse de castration, telle qu'exprimée par Maïmonide 24, se retrouve jusque chez Anna Freud .

Mis à part l'hypothèse, aujourd'hui réfutée, selon laquelle les nouveau-nés n'auraient qu'une vie végétative, cette idée est rigoureusement contradictoire avec l'existence de l'inconscient, qui enregistre tout. En effet, rapportant les résultats de ses observations Freud a formulé que les phantasmes peuvent se produire ''après-coup'' : par fixation sur des expériences antérieures.

Quelques-uns, inconscients des réactions émotionnelles, vantent le "calme" postopératoire chez certaines victimes. Mais les spécialistes du mental 21, 22, 23, 70 parlent d'état de dissociation et de stress post-traumatique : il englobe la dissociation psychologique lors du trauma, le retour ultérieur d'images effrayantes (cauchemars) et l'évitement des situations susceptibles de rappeler le trauma.

Les mères sont écartées de la salle d'opération. La perturbation, parfois grave, de la relation mère-enfant (attachement, allaitement) est systématique : l'enfant retire sa confiance et ne regarde plus sa mère dans les yeux 5.

Les professionnels du mental ont régulièrement affaire aux victimes de la circoncision.

Tout au long de son œuvre, Freud attribue l'origine des névroses à un traumatisme sexuel survenu dans l'enfance. Même lorsque, plus tard, il formule sa ''douteuse'' théorie du fantasme, il n'a jamais abandonné ce dire. Mais cette dernière théorie montre également que ''il n'en a pas cru ses oreilles'' des révélations de ses patients. Et même, selon Alice Miller, qu'il en a dénié le traumatisme dû à sa propre séduction dans l'enfance par un membre de sa famille.

De plus, nous avons vu qu'il ignorait la valeur sexuelle du prépuce. Et pourtant, cela ne l'empêche pas de condamner sans appel la circoncision :

"Lorsque nos enfants entendent parler de la circoncision rituelle, ils se la représentent "comme équivalente à la castration." 73

"... l'angoisse de castration est un des moteurs les plus fréquents et les plus forts "du refoulement et par là même, de la formation des névroses. Des analyses de "cas où ce ne fut certes pas la castration mais bien la circoncision qui fut pratiquée "chez des garçons comme thérapie ou comme punition de l'onanisme (ce qui ne fut pas "rare dans la société anglo-américaine) ont donné la dernière certitude à notre "conviction."

S'attaquant à un tabou, Freud prend des gants. La condamnation est atténuée, indirecte. Ce sont seulement ses conséquences qui condamnent la chose. De même, il n'a affirmé que très discrètement – dans une note de bas de page d'une œuvre posthume 72 écrite en exil après la montée du nazisme – que la circoncision s'apparente aux menaces de castration. Cependant, le seul fait de tolérer la circoncision rituelle, pseudo-médicale ou même cosmétique laisse planer l'opprobre sur la sexualité de l'enfant (autosexualité), avec de graves conséquences pour la psyché individuelle et collective.

Nous sommes en présence d'une théorie psychanalytique des mutilations sexuelles comme punition.

Cette punition n'ose dire son nom que dans l'extrémisme judaïque, victorien et puritain : la ''punition originelle" de la sexualité infantile.

C'est le châtiment hypocrite de ceux qui affirment : "Fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais."

Elle est seulement inconsciemment ressentie comme telle par l'enfant. Et il arrive que l'enfant qui a des cernes sous les yeux, soi-disant, par excès d'autosexualité soit sévèrement puni, sans mot dire.

Bien entendu, il ne prend conscience que par un hasard extraordinaire de la raison d'une punition sans motif et il pense que ses parents sont injustes.

La répression de l'autosexualité est une dangereuse folie.

Le constat de Freud est tristement confirmé par les tests psychologiques réalisés par Cansever sur douze jeunes turcs avant et après leur circoncision.

Une enquête récente menée sur 1 577 garçons philippins âgés de 11 à 16 ans montre que 70% de ceux qui ont subi la circoncision rituelle et 51% de ceux qui ont enduré la procédure médicale souffrent de stress post-traumatique.

La circoncision fabrique de la névrose, à tour de bras. Ce constat est attesté par le témoignage du docteur Bruno Bettelheim :

"Dans la société occidentale, la circoncision est imposée à l'enfant sans défense auquel elle n'offre aucun avantage déterminé et pour qui elle est, en conséquence, indésirable et menaçante…"

Celui de Leboyer est plus éloquent encore, en affirmant que les conséquences psychologiques de la circoncision à la naissance la rendent pire que l'excision :

"Oui, tout ce qui est fait pour stopper la terrible pratique de la circoncision sera d'une importance formidable."

"Il n'y a aucun motif rationnel, médical, pour la fonder. Elle ne se fait que par habitude sans que personne soit conscient du pourquoi."

"Et, bien pire, sans que personne soit conscient des implications profondes et du résultat pour toute la vie. Si nous nous souvenons que tout ce qui se passe dans les premiers jours de la vie, sur le plan émotionnel, modèle toutes les réactions futures, nous ne pouvons que nous demander pourquoi une telle torture a été infligée à l'enfant. Comment un être qui a été agressé de cette façon, alors qu'il était totalement sans défenses, pourrait-il se développer en une personne calme, aimante, confiante ? En effet, il ne sera jamais capable de faire confiance à personne dans la vie, il sera toujours sur la défensive, incapable de s'ouvrir aux autres et à la vie."

"Il y eut, récemment, une grande étude, internationale, menée par l'OMS , concernant ce qui arrive, en Afrique, aux jeunes femmes à l'âge de la puberté. L'opinion publique fut atterrée et révoltée de découvrir les tortures et mutilations (ablation du clitoris et le reste) infligées. La pratique de la circoncision est exactement de la même nature et du même niveau."

"Et nous nous disons "rationnels et développés" !

"Au moins ces jeunes femmes sont conscientes et on leur dit que c'est une sorte d'épreuve, un acte de courage. Quoiqu'en fait, il s'agit de les rendre soumises aux hommes et de s'assurer qu'elles ne mettront jamais en question le pouvoir des hommes."

"Mais une telle conscience n'existe pas chez le nouveau-né. La torture est subie dans un état d'impuissance totale qui la rend encore plus effrayante et insupportable. Oui, il "est grand temps qu'une pratique aussi barbare prenne fin."

"Et le travail que vous faites est d'une immense valeur." (84)

Nous ne trahirons pas la pensée de Leboyer en disant que les trois premiers paragraphes de cette lettre et le dernier s'appliquent aussi à la coupure prématurée du cordon ombilical (cf. Annexe V).

Les dommages psychologiques provoqués par les mutilations sexuelles trouvent une illustration particulièrement aiguë dans les familles multiculturelles.

Les psychologues confrontés à de tels cas sont très embarrassés et parlent de problèmes d'identité.

A adopter un tel langage, ils tombent dans le piège tendu par les mutilateurs qui font miroiter à leurs victimes l'illusion d'une identité supérieure (celle du père ou de la mère) à acquérir à condition de subir la mutilation.

Il arrive souvent qu'une ''jeune famille'' choisisse de ne pas mutiler.

Il se peut alors que les adultes de la famille mutilatrice, terrorisés dans l'enfance par la mutilation sexuelle et ayant alors adopté, psychologiquement parlant, une identité de groupe plutôt qu'une identité personnelle, se trouvent brutalement confrontés à l'absence de résolution de leur complexe d'Oedipe, autrement dit à leur propre identification sexuelle – inconsciente bien entendu.

L'enfant aussi peut souffrir de ce problème.

Ce dommage trouve ainsi une triste illustration dans les comparaisons entre cultures ; les exciseuses africaines répondent aux occidentaux opposants aux mutilations sexuelles féminines que leurs filles ont autant le droit de ressembler à leurs mères que les garçons américains à leurs pères.

Quelqu'absurde que soit un argument affirmant que puisque la mère ou le père est infirme, alors l'enfant doit aussi être infirme : cette souffrance psychologique est un frein à l'abandon des mutilations sexuelles.

Par Pateric - Publié dans : Réflexions - Communauté : Sujets d'Etudes et de Réflexions
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Jeudi 24 juin 4 24 /06 /Juin 09:33

 

BLES DOMMAGES PSYCHIQUES

un traumatisme majeur mais le plus souvent inconscient

"Quelle est cette drôle de chose au bout du pénis ?

"- L'homme."

"… non seulement le corps de l'enfant ne nous appartient pas... mais… son sexe nous appartient encore moins."

Françoise Dolto

Si un tiers des circoncis à l'âge adulte se targuent de bénéfices érotiques, un certain nombre d'entre-eux souffrent de troubles mentaux que la psychothérapie a révélés comme consécutifs à l'opération.

Au tout début du XXème siècle, Freud a présenté à l'humanité une grande découverte :

la répression de la sexualité infantile est la première cause de la maladie mentale.

Même si c'est la seule découverte de toute sa théorie, qui soit sientifiquement cohérente, c'est aussi la moins considérée :

Le refoulement mental génère l'inconscient – redécouverte après Sophocle. Mais cette fois-ci de façon scientifique – On constate qu'elle est génratrice des multiples formes de la folie ordinaire.

Les mutilations sexuelles sont la forme physique la plus brutale de cette répression dont les diverses conséquences ont été largement commentées par la psychanalyse et la psychiatrie.

La principale, exploitée par certains des grands de ce monde qui ont malheureusement entraîné à leur suite bien des peuples, est l'hyperexcitabilité de la victime. Cela provoque une grande aptitude à être manipulé et donc à être réduit en esclavage : le but ultime.

C'est là aussi que réside le ''b a = ba'' de la psychanalyse.

En effet, si le crime mineur de la circoncision passe inaperçu, ses conséquences psychologiques sont redoutables. S'il est commis consciemment par l'élite, il est agi inconsciemment par la grande masse. Cependant, les victimes des mutilations sexuelles rendent leurs enfants victimes de leur propre mutilation. Scandalisant toute la planète par une criminalité contre l'enfant, elles l'affichent ensuite par des signes distinctifs symboliques de l'infirmité délibérément provoquée :

kippa, scarifications, voile...

Ces signes sont des provocations.

La psychanalyse les interprète comme les signaux d'une profonde détresse, des appels au secours.

Le masque

Robinett, excisée dans son enfance aux États-Unis dans les années 1950, décrit , photos à l'appui, l'effet de cuirasse caractérielle (cf. Wilhelm Reich) provoqué par la mutilation.

Romberg-Weiner fait la même remarque pour ses fils circoncis.

Pour le même phénomène, les africaines en révolte contre l'excision parlent de masque.

Ce dernier est-il une arme de guerre semblable au bouclier, pour se protéger et effrayer l'adversaire, ou est-ce une simple expression de la souffrance ?

Dans des sociétés guerrières, les mutilations sexuelles préparent l'individu à la guerre, en le traumatisant.

Le trauma

Le traumatisme psychique généré par les mutilations sexuelles est d'une extrême gravité.

Ces violences extravagantes sont une lamentable forme d'accueil dans la communauté humaine, d'autant plus effarante que, comme révélé par l'échographie prénatale, le fœtus pratique couramment l'autosexualité, jusqu'à l'auto fellation.

Il est aberrant qu'au sortir de la matrice, l'individu subisse une répression par la torture de cette activité sexuelle naturelle. Bien que la cause profonde de la culpabilité demeure inconsciente, la répression est hautement culpabilisante et génératrice d'angoisse de castration.

Rien ne prouve la réalité du fantasme d'Otto Rank d'un traumatisme de la naissance.

Seul celui de la coupure du cordon ombilical est patent (cf. Annexe V).

La circoncision le répète gratuitement. Pour le nouveau-né traité comme pur objet, c'est une expérience de violence, douleur, terreur, abandon et impuissance, poussés au plus haut degré 22.

Ce trauma 21, 22, 23, , , , la perte corporelle et l'implicite menace de castration, particulièrement sévère puisqu'il y a castration partielle, sont susceptibles de déstabiliser l'individu, à long terme.

Cette menace est particulièrement affirmée dans les sociétés où la castration de l'organe érectile de la femme menace, indirectement mais fortement, celui de l'homme.

La psychanalyste Alice Miller écrit :

"… (la) pratique rituelle de circoncision…inflige à l'enfant un traumatisme susceptible de compromettre l'équilibre de tout son être."

L'intensité de ce traumatisme est directement proportionnelle au fait que les mutilations sexuelles ont pour résultat de séparer l'enfant de la mère, de la façon la plus antinaturelle, brutale et dramatique qu'on puisse imaginer.

Le ''nouveau converti'', circoncis à l'âge adulte, sera moins traumatisé parce qu'il n'a pas subi l'expérience de la séparation par la double torture, la physique bien sûr, mais surtout la mentale, celle de la trahison maternelle, de l'arrachement de ses bras pour être torturé.

Car la mère a collaboré au crime, soit activement, soit par complicité tacite.

Au lieu de se faire sous l'effet de la nécessité naturelle, la séparation est effectuée par l'atrocité d'un acte impliquant la soumission par la terreur et la violence. La séparation prématurée opérée par la mutilation est une véritable catastrophe affective, créant un traumatisme majeur.

La soumission est le principal résultat psychologique de la sinistre mise en scène.

Les sociétés circonciseuses seront difficilement démocratiques.

Cette motivation fondamentale explique la loi judaïque qui veut que le judaïque soit de mère judaïque. Seule la mère judaïque, pour l'avoir vécue elle-même, est susceptible de retransmettre à sa progéniture dans toute son ampleur, la répression induite par l'expérience bouleversante de la menace de castration ou de mort qu'elle a elle-même vécue lors de la circoncision de ses frères ou des garçons de son entourage. Car l'expérience du spectacle de la torture est aussi terrifiante et traumatisante que la torture elle-même. Les enfants des femmes qui n'ont pas elles-mêmes connu ce traumatisme ne peuvent être judaïques parce qu'ils n'ont pas subi la terrible répression exercée par la mère judaïque (cf. la scène de répression de l'autosexualité dans le film "Esther Kahn"). La mère étant le premier objet d'amour, c'est la répression par la mère qui est la plus traumatisante.

Le fait est identique dans les autres cultures circonciseuses.

Il faut souligner ici que les mutilations sexuelles sont la toute première étape vers l'esclavage.

En les interdisant à leurs esclaves, les esclavagistes américains, peu au fait de cette nécessité et seulement soucieux de bénéfices à court terme, ont scié la branche sur laquelle ils étaient assis. Libérés d'elles, ces derniers furent probablement plus aptes à la révolte, ce qui est arrivé plusieurs fois aux Antilles.

- Psychanalyse et circoncision

Préambule

Avant tout, sachez que nous ne sommes, ni disciples, ni adeptes de la psychanalyse.

Cependant, nous pensons avoir ''l'esprit assez ouvert'' pour nous éviter de ''jeter le bébé avec l'eau du bain''. Et sûrement sommes-nous plus curieuse encore pour ''aimer picorer là où c'est bon''. Donc, même si nous nous efforçons d'en éloigner, a-priori, le ''fondé'' de nos études, nous ne rejettons pas d'emblée la psychanalyse par la preuve qu'elle dit et pratique des théories souvent peu convaincantes. Nous agissons de même envers les théories Cartésiennes, nous efforçant d'en ''faire la part des choses'' en fonction de ce que nous jugeons ''scientifiquement et philosophiquement'' cohérent avec nos connaissances actuelles. Ou plus banalement et subjectivement, convenant à nos ''petites personnes'' : c'est dire ! Donc...

Développons

En sa revendication de ''Médecine de l'âme'', la psychanalyse ne peut être ignorée par la psychiatrie sur le sujet de la circoncision. Puisque, en effet, Freud fut le premier à décrire les méfaits des menaces des castrations, dont la circoncision.

Du côté des agents, les mutilations sexuelles sont un symptôme de culpabilité névrotique dans lequel un dérèglement du surmoi (provoqué par la mutilation de l'agent lui-même) retourne en son contraire le sentiment naturel d'amour de la sexualité, pour l'interdire à l'enfant et la punir.

Ce sentiment inconscient (puissamment refoulé) de haine gratuite, phantasmatique et compulsive, soigneusement dissimulée derrière "le bien de l'enfant", est nuisible et mortifère.

Les mutilations sexuelles sont une expression singulièrement prégnante de la pulsion de mort, mettant en acte un phantasme d'accouchement viril (privation d'une enveloppe supposée appartenir aux pères).

Qu'il s'agisse d'une pulsion d'emprise perverse ou de maîtrise obsessionnelle, nous sommes en présence d'une compulsion de répétition sadique, criminelle (mutilation en série), d'autant plus puissante que collective. Le circonsadisme (circonphilie) est une perversion particulièrement lâche puisqu'elle frappe l'innocence dont elle semble jalouser l'existence même. Nous sommes en présence d'une conséquence criminelle du refoulement de l'autosexualité, lui-même issu de la répression commise sur le pervers par ses propres parents.

Il s'agit de ''perversion collective héritée'' ; de perversion collective transmissible.

Du côté des victimes, les symptômes reposent sur les puissants processus inconscients provoqués par la menace de castration : refoulement, compulsion de répétition, déni, projection, non admission d'un symbole, caractéristiques de la névrose, de la perversion et de la psychose.

"La paranoïa est le processus de la connaissance." (Jacques Lacan)

"Le premier qui vit un chameau

"S'enfuit à cet objet nouveau.

"Le deuxième approcha,

"Le troisième osa faire

"un licol pour le dromadaire." (La Fontaine)

"… et tu t'inventes des ennemis..." Morice Benin

La psychose paranoïaque est ainsi le principal trait de caractère potentiel du circoncis dans l'enfance.

Comment pourrait-il en être autrement puisque la circoncision est une pratique d'exclusion ?

Par exemple, lu à la lumière de la circoncision, le chapitre autoanalytique de "L'homme parano" est la plus extraordinaire mise en accusation du rituel tribal jamais écrite par un psychiatre non intact.

Olievenstein attribue le déclenchement du délire paranoïaque à un phénomène de sommation d'événements malheureux : "C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase." 75, p. 87-88.

Ce mécanisme ressemble trait pour trait à celui du déclenchement de l'orgasme, dans lequel un petit rien de stimulation supplémentaire provoque l'acmé de la jouissance. Autrement dit, c'est le refoulement de la sexualité qui est responsable de la maladie.

Freud a-t-il jamais énoncé autre chose ?

Mais Olievenstein n'incrimine pas la circoncision alors que la mutilation sexuelle est, bien évidemment, le pire de ces évènements.

Comme Freud, il est incapable de comprendre que la répression de l'autosexualité est la véritable source de la paranoïa.

A l'instar d'Alice Miller et de son école, il repousse même l'explication psychanalytique par le refoulement de la pulsion homophile – elle-même conséquence de la répression de l'autosexualité et très certainement renforcée par la circoncision. Et il ne voit pas que l'étiologie traumatique et celle de l'absence de résolution du complexe d'Œdipe sont intimement liées.

Ce sont précisément les traumatismes et les mauvais traitements précoces qui ruinent les conditions nécessaires à la bonne résolution du complexe d'Œdipe et, au lieu de permettre la formation d'un surmoi capable de maîtriser les pulsions pathogènes et de condamner le passage à l'acte, favorisent le refoulement inconscient rendant le sujet incapable de résister à une accumulation de revers.

Olievenstein refuse précisément l'idée, qu'il attribue à la psychanalyse, de différences identificatoires "innées", alors que la circoncision est traditionnellement considérée comme une de ces différences constitutives d'une prétendue identité, pratiquement "innée" puisque transmise de génération en génération.

Bel exemple de déni totalement inconscient.

L'aliénation

Dans les sociétés civilisées qui abandonnent progressivement toute forme de châtiment corporel, l'aliénation de l'individu à la société est purement mentale.

Dans les civilisations qui ont toujours recours aux châtiments corporels : la peine de mort par exemple pour les adultes et, pour les enfants, la punition du "péché originel" par la circoncision, les claques, etc., l'aliénation de l'individu à la société est totale, physique et mentale.

Dans les deux cas, l'individu est convaincu de la culpabilité du "péché originel", c'est-à-dire la culpabilité portant sur le plaisir et l'usage du sexe en général.

Cependant, chez les mutilés avec la complicité de leurs parents, on constate un déni massif de la réalité de la perte subie, lié à une détresse émotionnelle rigoureusement inconsciente, rendant extrêmement difficile la nécessaire remise en cause de la ''norme sociale".

Un magnifique exemple de ce déni nous a été donné par un jeune non-entier, lecteur de ce chapitre. Ce brillant garçon, ''masterisé chez nous'' présentant sa candidature à Harvard, après avoir lu ma précédente version concernant la surface de peau perdue par la circoncision, ainsi rédigée :

"90-120 cm2 de peau (2 fois 4,5-5 cm sur 10-12 cm de diamètre)"

m'affirma très sérieusement : "C'est impossible !", m'obligeant à mettre les points sur les "i".

Lorsque je le fis, il sourit amèrement, heureux de découvrir une vérité, amer de faire face à l'étendue de sa perte.

Confiants et aimants, les enfants défendent leurs parents et dénient leurs fautes par tous moyens.

Le déni de réalité ci-dessus dénoncé est ainsi renforcé par celui, tout aussi radical, de la faute du circonciseur parental, pour aboutir aux trois mensonges imbriqués de la dénégation :

"Non, mes parents ne sont pas des criminels ! La preuve, ce n'est pas une mutilation ; de toutes façons, c'est moral et hygiénique."

Ce mécanisme est celui de l'aliénation totale.

La mise sous terreur risque d'infantiliser l'enfant à vie, de le rendre incapable de jamais parvenir à l'âge adulte. Bien sûr il parviendra à la majorité et aura le droit de vote mais ils peuvent ne jamais être capables d'indépendance vraie, c'est-à-dire parvenir au niveau de conscience qui lui permettrait de mettre en doute les dires et actes de ses géniteurs.

Le concept d'infantilisation à vie permet de comprendre la résistance des esclaves à ceux qui veulent les libérer individuellement, en dehors d'un mouvement de révolte collective.

De même, dans les pays développés, les jeunes filles excisées sont très réticentes et résistent à se révolter contre les exciseuses. Au procès, elles se montrent indulgentes et manifestent peu de goût pour la condamnation de leurs bourreaux. La mutilation sexuelle est une mutilation faite en amour : "pour ton bien". Ce ne sont pas les parents mais "les autres" qui sont responsables de la misère.

Dans un autre registre, on doit citer l'exemple de ces universitaires en mal de racines qui, une fois obtenus des titres universitaires brillants dans les pays occidentaux, s'empressent de retourner au pays pour se faire exciser !

Ici encore, le poids de la communauté opprime l'individu qui ne parvient jamais vraiment à l'indépendance de l'âge adulte. Dans un tel contexte, c'est toujours l'autre, l'étranger, celui qui n'est pas coupé, qui est coupable.

Le but des élites à l'origine des mutilations sexuelles est ainsi atteint à la perfection.

Leur domination est renforcée par le déplacement de leur propre culpabilité sur "les étrangers", qui deviennent l'objet phobique de la psychonévrose collective.

Un symptôme typique de ce déni est la revendication de la grande majorité des militants américains contre la circoncision pour un droit des adultes à la circoncision.

A l'encontre de cette effarante revendication, il faut dire et répéter qu'il n'y a pas plus de droit à la circoncision que de droit à l'amputation d'un bras ou d'une jambe.

Il y a par contre un devoir et un droit absolu du médecin à refuser de telles demandes (cf. Annexe IV).

En effet, soupçonné d'injustice, l'autre, l'inconnu, devra supporter la projection de la responsabilité non imputée aux parents. Il souffrira l'âpre et abusive propension à la méfiance et à la revendication, et des récriminations immodérées à propos de choses aussi variées que surprenantes.

Le circoncis s'offensera vite et aura tendance à prendre mal la moindre intrusion dans son univers.

Cette protestation est pleinement justifiée quant à sa cause première enfouie dans l'inconscient.

Son moteur est extrêmement puissant : c'est l'alliance des trois pulsions fondamentales de survie, sentimentale et morale qui réclament, à corps et à cris, autant le droit de ne pas être mutilé que celui de ne pas avoir à mutiler ses propres enfants.

Ce sont surtout les femmes et les étrangers qui, pris à témoins puisqu'ils sont indemnes, deviennent, à la moindre occasion, la cible privilégiée sur laquelle vont se projeter les accusations à porter contre père et mère. Si leur image parentale reste intacte, les martyrs des mutilations sexuelles se rendent insupportables.

Cette tendance à la psychose ne peut être contenue que par un sévère contrôle social.

"Qui veut faire l'ange fait la bête." (Blaise Pascal)

Ce contrôle n'est pas toujours présent.

Dans la plupart des démocraties, les antiracistes ayant obtenu l'interdiction des statistiques ethniques, il est impossible d'apprécier la violence susceptible d'être induite par les mutilations sexuelles.

La Norvège fait exception : au pays des Vikings, on ne craint pas de s'informer sur la piraterie

(ce qui, ce qui en sa nature de ''non-entier refoulé'', ferait sûrement ''bander'' Eric Zemmour)

Les norvégiens ont constaté que la piraterie contre l'enfant génère la piraterie contre les femmes. Ainsi on constate que 60% des viols sont commis par 2% de la population de ceux qui sont circoncis.

Qui est raciste, les statisticiens norvégiens ou les violeurs ?

La seule suggestion qu'on pourrait faire à ces statisticiens serait de se demander si les violeurs intacts n'auraient pas subi une rétraction forcée du prépuce. (!!!)

Les mutilations sexuelles séparent l'enfant de la mère à un âge où c'est la dernière chose à faire : le résultat en est catastrophique.

Qu'elle soit inductrice ou induite, cette psychose s'exprime aussi dans des guerres dévastatrices.

Sur les dix génocides des temps modernes, neuf, dont quatre comme acteurs, ont impliqué des sexuellement mutilés.

Les pays circonciseurs sont trois à quatre fois plus souvent en guerre que les autres, la peine de mort y est deux fois plus fréquente et ils sont les seuls à exciser les femmes.

Enfin, pour ne rien dire de la suicidaire invasion de la Palestine, le féminicide dans l'est du Congo est l'œuvre de pillards Hutus circoncis, rendus fous de rage d'avoir été forcés de quitter le Rwanda voisin.

Si les mutilations sexuelles sont la signature la plus voyante de la folie majoritaire lorsqu'elle parvient à installer dans la coutume éducative les instruments de la tyrannie, les sociétés où elles sévissent sont souvent des sociétés paranoïdes, dangereuses pour elles-mêmes et pour les autres 75 (Afghanistan, Irak, Iran, Israël, Liban, Lybie, Pakistan, Rwanda, Soudan, Syrie, Tchad, Turquie de 1905, USA, etc.).

Ce lien entre tempérament guerrier et circoncision a été observé de toute antiquité : Moïse, adversaire farouche de la circoncision, fut le premier à en faire état :

"La durée de notre voyage… avait été de 38 ans. A cette époque, toute la génération "guerrière avait disparu… " (Deutéronome, 4 : 14)

Il est confirmé et élargi par l'anthropologie américaine qui a relevé, dans quarante neuf sociétés primitives, une corrélation statistique absolue entre la violence, l'absence de soins tendres aux enfants et l'interdiction de la sexualité prémaritale .

Le psychanalyste Moïsès Tractenberg affirme :

"Une autre conséquence psychologique de la circoncision précoce est qu'elle imprime "dans l'esprit du nouveau-né une situation agressive et traumatique… L'impossibilité "d'appréhender une aussi effroyable introjection d'agression dirigée vers l'intérieur "peut conduire, a posteriori, à l'émergence de comportements psychopathes et violents "ou, dans de nombreux autres cas, à l'émergence d'un masochisme extrême."

Quant à l'ethnopsychiatre et psychanalyste, Tobie Nathan, il rapproche l'initiation par la circoncision à celle de l'initiation des SS.

Par Pateric - Publié dans : Réflexions - Communauté : Sujets d'Etudes et de Réflexions
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