Dimanche 7 mars 7 07 /03 /Mars 10:25
 

Ces derniers temps, ma femme et moi, vivons des moments sexuellement épiques et intenses partagés entre Serge et Manon, « M », « J » et Salomé...

Et, le dernier en date, hier soir, où sous l'alibi de son anniversaire tous les vingt-trois convives de Pam se dévergondèrent en une partie de Zi-zi-Pan-pan-Cul-cul entre multipotes.

« Pam » se prénomme réellement Sabine. Mais ses amis la surnomme « Pam » en raison de son rituel à ponctuer certaines de ses démonstrations de : — Et pan ! — Comme moi, je peux les accentuer de : — Eh bêh, couillon ! — Ou encore, d'autres, plus radicalement user de : — Con ! — en guise de virgule.

Evidemment ! Ces emplois, laissant s'exprimer nos fonds identitaires secrets, ne sont en usages que dans la « sphère privée ». Car, dans l'environnement policé de notre vie quotidienne, nous nous en gardons bien.

Sabine est une belle femme d'âge mûr (c'est-à-dire, la quarantaine bien entamée) très attentive à sa santé, vigilante face au « poids des années » sur son corps... Tant est si bien, qu'il est impossible à qui ne la connaît pas de lui donner « son âge » sans lourde erreur. Surtout si, la première fois qu'il la découvre, c'est dans cette tenue sexy et excitante dans laquelle, hier soir, elle s'était parée. Cependant, sachez que ce n'est ni dans la rue, ni dans sa vie quotidienne en général, que vous pourrez imaginer ses propensions sensuelles et libertines. Encore moins dans l'exercice très sérieuse de « sa langue communicante » d'Universitaire où elle masque tout d'elle : jusqu'à son accent dauphinois fort chantant. Et ce n'est certainement pas dans ses tenues strictes, un tantinet compassées, ses longs cheveux de jais liés en chignon serré, ses yeux fauves masqués derrière ses verres teintés, dans les coupes droites aux couleurs insipides de ces tailleurs conventionnels, que vous pourrez imaginer un instant qu'elle soit toute autre qu'une femme coincée.

Et pourtant !

Hier soir, tous goûtèrent avec joie et bonheur à la préséance de la liberté de ses mœurs libertines et de leurs épanouissements sexuels... Ma femme la première, qui se fit un plaisir lubrique à l'assister à « cul joie », impudiquement, hardiment, sensuellement...

Et je vous pris de croire, qu'à elles deux... Mais, si ça lui dit, je la laisserai volontiers vous raconter..

Hier soir, tous goûtèrent avec joie et bonheur...

Tous, sauf Manon et moi...

Manon et moi...

Ce qui se passe actuellement entre nous deux... C'est tout simplement fou : incontrôlable, rationnellement inexplicable, amoureusement impossible, physiquement transcendantal, sexuellement brûlant, intellectuellement brillant. D'autant plus que nos conjoints respectifs, qui vivent ensemble une relation sexuelle aussi explosive qu'intense, une relation qu'ils s'amusent à nous exhiber effrontément, visiblement très pornographique, nous poussent dans notre « relation adultère » et nous chahutent légèrement moqueurs. Et le plus extraordinaire dans tout ça, sinon le plus paradoxal, c'est sûrement que lorsque l'on se retrouve dans l'intimité de nos couples légitimes, nos ébats amoureux et sexuels sont plus flamboyants qu'ils ne l'ont jamais été.

Alors ?

Alors je vais nous raconter : Manon et moi.

patamano
 

Depuis notre Weekend à La Rochelle nous sommes ce que l'on appelle communément, des amants

... Même si, en ce jeudi soir, juste avant de rejoindre son domicile, nous n'avions pas vécu de nouvelles relations sexuelles. Déjà, d'un point de vue affectif, notre intimité me fut aussi délicieuse que bouleversante, chargée d'émotions vives, partagée entre plaisir charnel, voluptueuse euphorie et désarroi sournois agitant le spectre de l'amour adultère...

Avant ce Weekend, j'avais connu ces plaisirs explosifs qui te brûlent le bas du ventre et te retournent la bite dans le cerveau, j'avais vécu ces plaisirs intenses qui te chahutent entre leurs vagues voluptueuses et leurs lames euphoriques, j'avais assouvi ces plaisirs qui te font te demander quel animal es-tu, de l'homme ou de la machine, sans jamais me croire un instant adultère. Ça oui ! L'adultère ? Je pensais qu'il m'était impossible de lui succomber et m'en croyais à l'abri. Que nenni !

Point de retranchement, point d'abri : adultère je suis.

Certes, certains diront froidement que notre couple se vautre dans l'adultère depuis toujours... Vu nos aventures extra-conjugales, nos débauches libidineuses, nos impudicités lubriques : vu la qualité sulfureuse de notre libertinage. Toutefois...

Depuis longtemps vous connaissez nos avis quant aux définitions convenues du « monde convenable » et à son « vouloir de régence » : pour nous, tout cela est simplement irrecevable

Faudra-t-il que j'explique encore ce que nous entendons dans le mot « adultère » ?

Faudrait que j'explique ce qu'il couvre (et sournoisement recouvre) selon nos yeux de libertaires animant nos visions et exercices de libertins. Non !

Sachez juste que... Non ! Oubliez quasiment toutes les définitions académiques et encyclopédiques. Et davantage, toutes définitions théologiques. Sachez que je ne priverai pas mes yeux d'admirer une « jolie personne ». Ce n'est pas pour autant que je succombe net à une irrépressible concupiscence : je peux simplement me réjouir de l'admirer. D'autres critères de séductions sont nécessaires pour m'ouvrir les bras des désirs. Parfois, il m'est arrivé de dire banalement à pareille personne :

— Vous êtes charmante, soignez-vous bien. — comme on dit :

— Bonjour ! — Et aussitôt après :

— Au revoir ! — En continuant ma route sans me retourner.

Car d'avoir admiré le visage de la personne s'illuminer de joie aura suffi à mon plaisir. Oui !

Dans notre couple, la seule notion d'adultère capable de remettre son existence en cause, c'est le boniment. Parce que le boniment consiste, notamment par l'usage d'un bagout flatteur, à cultiver l'hypocrisie, à exacerber la « tromperie sur les sentiments », à institutionnaliser la fourberie.

Je ne suis ni politique, ni camelot : l'usage du boniment ne fait pas partie des mes usages. Ensuite, par notre « pacte de couple », il est exclut de l'exercice de mon amour. Enfin, par conviction, le boniment ne fait partie d'aucun autre de mes accessoires : pas même de l'exercice professionnel. Moins encore de mes accessoires de séductions et de copulations libertins.

Quant à mon Erica, par tout ce qu'elle vous écrit, tant dans la forme que dans le fond, ayant eu de multiples opportunités à comprendre ce qu'elle pense, ce qu'elle croit, et ce qu'elle vit, ainsi que le « comment » et le « Pourquoi » de cette trilogie, vous pouvez imaginer la définition qu'elle attribue au mot : « adultère ». Comme celle qu'elle attribue au mot : « boniment »...

Bref ! Revenons-en à mon adultère avec Manon... Que ma femme refuse de définir ainsi.

Je vous prendrais donc « à témoins » :

— Ne vous en déplaise... Mes amours ! —

Dès le vendredi soir, dès avant notre départ de Paris, ma femme jeta Manon dans mes bras.

Plus exactement, elle décida des « arrangements », s'adressant à chacun de nous, moi le premier :

— Tu conduits, mon amour ! Manon tu t'installes devant, hein Serge, ça ne te gêne pas ! —

Nous savions qu'il était inutile d'émettre un autre avis. Et avouons que ça nous allait bien.

Tout le trajet, au moins, sa main droite caressa ma bite hors de la braguette. Quelquefois, sa bouche la remplaçait. Et dès qu'il était raisonnablement possible de poser ma main sur son sexe, je caressais son clitoris. Et toutes ces douceurs ne m'empêchèrent pas de nous conduire prudemment à bon port.

Dans notre dos, Serge et Erica, étaient si enchevêtrés qu'un instant je m'étais inquiété des ceintures de sécurité. A tort : ils ne jouaient pas à leur détriment et étaient bien attachés. C'est cela même : figures-toi bien la forme de leurs attachements...

Dans le rétro, certaines fois, je voyais disparaître la tête d'Erica. Parfois, celle de Serge...

A deux reprises, à leur posture et à leur souffle court, je sus qu'ils baisaient. A chacune d'elles, Manon de sa bouche baisa délicieusement ma bite. Et si elle me procura un plaisir intense et immense, je n'éjaculai pas en raison de ma position défavorable. Certain que c'était mieux ainsi, ma jouissance ne m'en fut que plus agréable, d'autant que son clitoris congestionné entre mes doigts, Manon jouit sans retenue et presque à l'unisson des râles de jouissances des amants de l'arrière.

A ceux qui s'étonneraient que j'éjacule difficilement, pensant illico à de la vantardise, je dirais que c'est simplement le « terrible privilège » de la majeure partie des hommes de mon âge. Déjà le volume de sperme est moins important. Plus fluide aussi. Et le flux d'éjaculation moins jaillissant. De même, si l'on peut tenir son érection très longtemps, surtout par rapport aux « débutants », elle est plus lente à s'exciter. Il peut aussi arriver que sa congestion n'atteigne pas la rigidité de fer propre à une copulation d'enfer. Du moins telle que l'espèrent certains pensant dur comme fer que pour que ça dure faut demeurer « de bois ».

Certainement est-ce vrai pour les « têtes de bois » se référant aux exploits des bites mises à culs dans les films pornos, oubliant en cela le recours aux « drogues sexuelles », ou l'admettant pour eux-mêmes... Oubliant d'abord que ce qui leur est servi n'est que du cinéma... Et davantage, qu'au cinéma la force des « effets spéciaux » est obtenue au montage de la scène et non pas dans la force de la scène en elle-même. Bref !

Admettons plutôt que la nature est bien faite et évitons ainsi de recourir aux subterfuges.

Cela offre l'avantage, aux moins aux libertins, de bien jouir de ces différences de la nature : en jouir effrontément, lubriquement et puissamment, lentement et voluptueusement, vivement puis langoureusement, tendrement puis sauvagement... En jouir, quoi ! Jouir des plaisirs nés de toute l'immensité des variantes possibles telles que présentes dans la « nature » de l'Homme : au sens de « l'Espèce », hommes et femmes entre-mêlés en toutes conformations de tous les genres mêlés...

Non ! Ce n'est pas ça ; ce « ça » que les moralistes appellent « débauches », ou « déviances », ou « maladies mentales », ou bien d'autres jugements de « peignes-culs » qui remettra en cause la survie de l'espèce. Non ! Manon peut parfaitement le démontrer, nombre de ses confrères aussi, physiciens-biologistes étudiant l'Écologie : son Milieu  et son Environnement, son Évolution ou ses Mutations. Baste ! Nous n'allions pas passer tout notre Weekend à développer ce sujet. Quoique si ! Le but principal de ce weekend sera d'être totalement consacré à l'approfondissement de ce sujet...

Dès le vendredi soir, dès notre arrivée, dès l'entrée dans le salon, ma femme se jeta dans les bras de Serge qu'elle poussa sur le canapé. De nouveau et de faits, elle jetait Manon dans mes bras.

Heureusement que nous avions dîner avant le départ. Heureusement que (aussi bien que moi) Serge sait faire son affaire des capacités de la « domotique ». Ainsi, toutes dispositions ayant été prises pour le confort physique, restait juste à concentrer nos esprits à délivrer leurs hormones des plaisirs.






Patrice

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Par Pateric - Publié dans : Nouvelles - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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  • : 28/01/2009

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