Au jour de mon
plaisir
Voici venu le jour opportun où s'exposent mes soupirs du mâle au doux mal à jeun
Quand ton jupon tu retrousses dans l'au delà des bas dévoilant l'étoffe qui s'écarte
libérant ta fentine enflammée
Quand
ta fine main apprivoise mon voeux pieu à tes trousses
En gros soupirs j'inspire, les désirs que tu m'inspires
Quand
Tes lèvres viennent murmurer les mots grivois auxquels j'aspire
De ton ardent feu qui brûle en toi
Quand
Tu as si faim de mon carquois que tu te plantes et que tu danses
à en jouir de jouir sans jouer
Quand
Ta douce voix enjouée excite mon désir encore plus fort
Je veux jouir
Encore jouir,
Toujours jouir
De toi qui m'immerge de plaisirs jusqu'à oublier toute indécence
Je t'aime plus fort
Encore
Toi, mon amour !
Homme, mon « Mien »
De l'éternité en toutes fins les poètes ont psalmodié mille maintes louanges des si douces courbes
De nos corps féminins
Nous, putains et hyménées mi-démones, mi-anges de sourds désirs fourbes jusqu'au fond des yeux
De leurs regards de feu
Sur nos tailles fines et nos allures félines nous emportent aux cieux..
Aujourd'hui, il vient mon tour d'encenser l'idole contre leçons de coutumes et axiomes d'écoles
Fantômes
Aujourd'hui, c'est bien de proclamer ta beauté
Ô Homme, Dans ta mâle volupté.
Je te contemple, tel le dieu descendu des cieux au Temple
Et ses secrets, nu sans futiles atours, offrant sans détour
A tes infidèles catins
A tes fidèles vestales
Le spectacle divin de ta force initiale
De tes mains empoignant à tes yeux exigeants je mesure en savourant la chaleur de ton sang
Je caresse du désir d'enfin honorer tes muscles guerriers et je rêve d'être Plaisir
A te faire bander.
Je caresse sur ton torse les douceurs soyeuses et velues
Mes mains passent en force et repassent,
frémissantes éperdues s'égarent aux confins sur ton ventre durci
Et soudain cessent enfin pour devenir ton nid.
Douterai-je qu'autant encore mon coeur batte si fort ?
Pourrai-je approcher encore ma chair plus près de ton corps ?
Pourra-t-il l'oiseau sans remords ne pas s'envoler trop vite ?
Qu'à ma seule caresse encore s'apprivoise le mythe ?
En cet instant je te serre trésor secret en son essence réveillant tour à tour tous mes sens
où je t'enserre
Homme de chair et de sang froid et dur comme métal au feu brûlant en mon dédale
Tu me sers
Je m'immole.
Molle.
Oui ! En cela je t'adore ! J'en donne cette main qui te tient à couper s'il le faut bien pour bien
Nul besoin que j'en pérore car ma main qui frémit quand en elle tu grandis
Sous ton armure d'Aurel je sens vibrer tes ailes.
Ô Homme
A qui je chante mes poèmes et plus encore mes cris
Mes plaisirs
Mes délires
Ô Homme de mes désirs...Tout simplement
Je t'aime
...
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