Mardi 29 décembre 2 29 /12 /Déc 13:42
 

Et la chanson d'Yves SIMON, finissant sur mes lèvres, je déboulai dans le hall d'accueil fermement décidée à bien jouir de cette fin de journée ; fermement décidée à faire bon coeur de ma fortune à bien préparer les CHO pour l'examen.

Tout va bien ? M'accueillit Jamel en se dirigeant vers moi « armé »... Armé du téléphone dans une main et du talkie dans l'autre : comme prêt à sonner « alerte pour personne disparue ».

T'es encore là ? Rentres dans ton bocal ; t'as rien à foutre ici. —

Tout de même, tout de même, je suis chargé de... — Essaya-t-il d'avancer sa raison sécurité de petit vigile vigilant qui prend sa tâche « avec passion »

Eh bien ! Va décharger ailleurs : tu sais bien qu'ici, t'as rien à y faire. —

Tout de même... — Voulut-il bisser. Mais j'appuyai mes points sur les « I » :

Tout ce qui se passe, ici, est « secret médical » : c'est pas ta place... —

Il ouvrit la bouche pour... Mais je la lui claquai brutalement :

Ranges-moi ton « volet prévention » à sa place ! Inutile de rehausser le mérite de ta fonction : Sa place demeurera toujours au pied de cette porte. Allez-fout le camp. ! —

Jamel tourna les talons en grommelant que : — puisque c'était comme ça... — ... Surtout qu'on vienne pas le chercher ... — pour aider ! —

Rassures-toi : on maîtrise les procédures ! — Hurlai-je à la porte se refermant.

Les TT CHO m'apparurent décontenancés. Par mon attitude ou celle de Jamel ? Pour quelque raison que ce fut je pensais qu'il fallait éviter qu'ils se refroidissent :

Isabelle pour vous servir Me présentai-je en leur tendant ma main :

Je suis chargée de vous conduire au labo où se déroulera votre examen... —

Enchanté — Répondit M. CHO, prenant ma main et y déposant un baise-main.

Vivement, il releva la tête et me regarda droit dans les yeux : d'un regard interrogateur que je lui rendis poliment... orné de mon plus beau sourire aussi charmeur qu'espiègle, car je venais de comprendre, que sur ma main, il avait senti l'odeur du sexe. Alors :

Certains parfums sont insistants, n'est-ce pas ? Celui de sexe notamment. Et ce parfum-ci est l'objet fondamental de nos études et recherches actuelles.

Jetai-je négligemment en me tournant vers Madame. Et tout sourire je lui demandai :

ça ne vous incommode pas au moins ? —

Non ! — Fit-elle de la tête.

Vous me suivez ?— Dis-je en avançant vers le couloir. Et tout en marchant :

On peut pas dire que le parfum du bâtiment sente le sexe. Mais moi, plutôt oui. Ceci dit, j'aime bien... Souvent, je le préfère à tous les parfums à la mode. —

Ah oui ? — Crut obligé de s'étonner Monsieur CHO.

Oui ! Je trouve. Je trouve que ça va bien avec mon petit côté libertin. —

Dans mon dos, Madame CHO émit un petit raclement de gorge dont je n'aurais su dire s'il était le résultat d'une angoisse ou d'un désir. Toutefois, je penchai pour l'angoisse :

Ne vous inquiétez surtout pas : tout le monde est toujours ressorti entier de nos laboratoires. Et j'ajoute... Je suis persuadée que l'immense majorité de ce tout le monde serait heureuse d'être sélectionnée pour revenir y subir d'autres examens... Enfin : y subir, je me comprends ! Je devrais plutôt dire : heureuse de participer à de nouvelles expériences... —

Toujours dans mon dos, Madame CHO émit un nouveau raclement de gorge suivi d'un éternuement... Et d'un second. L'idée qui traversa mon esprit me fit sourire :

A vos souhaits ! Plaisirs, bonheurs ! Dis-je : plus à mon idée qu'à elle

C'est gentil ! Merci bien ! — Susurra Mme CHO d'une voix douce et sensuelle.

Ainsi, cette première fois où Mme CHO parla, le timbre de sa voix chantonna agréablement à mon oreille. Et à mes sens qui sonnèrent en accord sympathique...

Précédemment dans le hall, toute absorbée à envoyer bouler Jamel, je n'avais pas pris la peine de bien détailler l'apparence physique, ni les attitudes des TT CHO, comme je fais généralement avec les autres candidats testeurs. Et communément, j'arrive à me faire une opinion assez certaine de leurs motivations... Tel que j'ai pu vous décrire le couple de « vieux cochons » ou Mlle Angèle OTTAVIANI..

Le labo 6 du bloc G étant intégré à la première partie de nos bâtiments : la partie la plus proche du hall, nous y arrivâmes rapidement. Ce qui me permit de ne pas trop gamberger à essayer me souvenir du peu que j'aurais pu remarquer en eux...

J'ouvris la porte du labo et les invitai à y entrer :

Je vous en prie : après vous. —

Monsieur TT CHO entra le premier, d'un pas assez hésitant, tournant sa tête de tous côtés comme s'il avait voulu tout détailler à l'intérieur du labo. Ou peut-être davantage comme s'il y craignait « un piège »... Mais, piège ou pas, il lui eut été impossible de le déceler car le labo était plongé dans la pénombre, à peine éclairé par les diodes électro-luminescentes et les ondes blafardes des moniteurs des appareils restés allumés. De toute manière, dans ce labo, la lumière d'ambiance est plutôt un halo brumeux qu'un éclairage de confort. Dans ce labo, l'éclairage n'est que très, très ponctuel. Et il ne concerne que les deux tables d'examens qu'il arrose d'un puissant jet de lumière drue et blanche produit par ces lampes au xénon qui équipent les salles d'opérations. Aussi, mais en moins puissant, les fauteuils des chirurgiens dentistes : ceci étant pour permettre à ceux qui n'ont pas connu le désagrément des salles d'opérations, de se faire, tout de même, une impression assez précise de cette lumière. Même si : ceci pour rassurer ceux qui ne fréquentent pas les dentistes... Même si cette impression-ci est inutile pour vous placer en situation d'être impressionnés par les examens qui suivront ici.

Derrière les hésitations de Monsieur, Madame CHO entra de profil, dans son dos et face à moi, un large sourire sur les lèvres : un joli sourire signifiant qu'elle, elle ne craignait rien. Elle entra sans se presser, venant au passage frotter sa poitrine contre la mienne. Elle se faufila et avança dans la pénombre jusqu'au centre du labo en disant, du timbre clair de sa douce et sensuelle voix au ton fort enjoué, qui, chantonnant plus qu'agréablement à mes oreilles me fit frémir... De plaisirs anticipés :

Voilà, Isabelle ! Nous sommes tout à votre disposition. —

Monsieur TT CHO émis un raclement de gorge tremblotant : comme quelqu'un saisit par un frisson glacé.

C'est parfait ! — Dis-je en enclenchant l'interrupteur activant les veilleuses des paillasses qui, les unes après les autres, diffusèrent leur halo blafard plongeant le labo dans l'ambiance brumeuse d'un crépuscule d'hiver polaire :

Parfait ! — Répétai-je : — Maintenant, déshabillez-vous là-bas ! — Ajoutai-je.

Derrière le paravent, il y a des cintres — Complétai-je. Principalement à l'attention de M. CHO, qui me semblait aussi raide qu'un porte-manteau, précisément. Je le poussai doucement dans le dos vers la direction. Et comme il me semblait encore indécis, je le pris par une main et le conduisis tandis que Mme CHO, qui elle n'avait pas hésité une seconde, souriant gaiement devant le paravent se dévêtait rapidement sans laisser nulle pudeur paraître. M. CHO et moi, sa main tremblant dans ma main, arrivâmes à hauteur du paravent. Mme CHO, jeta ses yeux noirs, brillants et rieurs dans mes yeux noirs admirateurs. Je lâchai la main de Monsieur en l'admonestant :

Allez ! Voilà vous y êtes : dépêchez-vous : on n'attends plus que vous ! —

Et je me plantai face à Madame dont la plastique altière m'apparaissant des plus charmante, je m'engageai à poser doucement sur son pubis, la main qui avait tenu celle de son mari. Sans hésitation elle posa sa main sur la mienne et m'offrit un sourire dragueur idéalement charmeur que je m'efforçai de lui rendre aussi bien...

Sans quitter mes yeux, doucement, sa main poussa ma main jusque au bouton. Œil brûlant dans œil brillant, du majeur le sentant délicieusement érigé hors du capuchon, je le caressai lentement. Et, de la paume plaquée sur le mont de vénus appliquée des autres doigts j'effeuillai les pétales de sa fleur. Langoureusement, les lèvres de sa bouche pulpeuse et purpurine esquissèrent un « O » séducteur modulé au rythme de ses paupières qui clignaient isolément agitant ses longs cils noirs et soyeux de battements aussi désordonnés qu'ensorceleurs. Alors, certaine de la qualité de mes caresses : certaine qu'elles lui étaient agréables, je m'enhardis à lui offrir des caresses plus approfondies, et peut-être, plus « fouillées » aussi... Et sous l'effet de ma propre excitation animant impudemment mes doigts, son « O » devint plus ouvert, plus « ronronnant » aussi... Et en closant ses yeux , elle soupira. Alors, je poussai mes doigts entre ses lèvres, vers l'entrée de son sexe ... Et stoppai net, le cordon du tampon hygiénique frisant autour de mes doigts...

Immédiatement, je me souvins de ma première conversation avec M. CHO :

Non, pourquoi ? — S'était-il étonné avec ce ton naïf qui lui va si bien, avant d'ajouter : — C'est juste que... C'est con elle a ses règles ! —

Parce que d'abord je me souvins des tâches à accomplir pour effectuer la mission. Ensuite parce que j'étais persuadée que , s'il y en a un qui peut hésiter encore, un qui peut encore avoir des craintes quant à la nature des tests, c'est Monsieur. Alors, satisfaite, je posais ma bouche sur la bouche de Mme CHO. Ses lèvres avalèrent mes lèvres et sa langue chercha ma langue... Qui y répondit. Fougueux, le baiser ! Fulgurant ! Envahissant jusqu'à mon entre-chat qui larmoya de joie... Ce fut dans l'instant le plus intense de notre baiser que j'entendis la tringle du rideau du paravent s'ouvrir. Et un « AH ! » mi étonné, mi indécis, sortir de la bouche de M. CHO. Étonné parce qu'il est probable qu'il ne s'attendait à pareille conjoncture. Indécis, car je sentis qu'il ne savait pas qu'en penser, ni que faire... Conjointement nous cessâmes de nous embrasser. Non pas que nous ayons eu peur qu'il nous surprît, ou que notre baiser lui déplût... surtout pas moi, pas plus qu'elle, comme je le lisais parfaitement dans ses sourires : celui de ses yeux et celui de ses lèvres, mais sûrement parce que nous avions compris, toutes deux, qu'il resterait pantois : incapable de prendre de décision, encore moins, venir agir. Et pourtant ! En le voyant nu, là, à deux pas de moi, s'il était venu contre nous... Moi, je ne l'aurais pas chassé : au contraire. Et je savais que Mme CHO, aussi...

Et je le lui dis, mi aguichante, mi insolente en prenant sa bite dans la main :

Eh bien, M. CHO ! Avec un corps comme le votre, faut pas avoir peur ! —

J'ai pas peur. — Bafouilla-t-il tandis que je la tripotai, tandis qu'aussitôt elle durcît, arrogante entre mes doigts... Tandis que me penchant vers elle pour... Elle me gratifiait de son parfum acide, me rappelant net que : — Taratata ! — Avant la douche, les mignonneries, ici, sont interdites. Ce que je le leur précisai :

Allez zou : à la douche ! — En les prenant par la main. Et comme je mourrais de l'envie de jouer d'eux, espérant aussi en jouir, ce désir persistant devenant bien plus fort que toutes mes volontés, et même plus fort que toutes les « instructions » et autres, procédures, je leur ordonnai de m'attendre :

Bougez pas : C'est moi qui vais vous doucher ! — Et, faisant glisser mon string, dégrafant ma blouse et leur apparaissant nue, je les rejoignis.

Pfuiiii ! — Siffla sincèrement M. CHO : — Vous êtes très belle ! —

C'est vrai : vous êtes très belle ! — Surenchérit Mme CHO en avançant sa main sous mon pubis exactement. Et en me caressant effrontément, elle ajouta :

Vous avez une taille splendide, un joli ventre et... — A l'attention du mari :

Dis... N'est-ce pas ? — Et voyant qu'il regardait au plafond, elle l'excita :

Humm ! Et une sexe tout doux ! Et tout chaud... Et bien humide aussi ! —

En prenant un soin extrême à me le caresser aussi adroitement qu'efficacement. Au « sexe bien humide » les yeux de M. CHO quittèrent le plafond et, écarquillés m'adressèrent un regard intéressé et incendiant... Dès lors, je sus que, sa timidité vaincue, de M. CHO, j'allais pouvoir en jouir à ma guise... Comme je sus que ce serait nous autres, femelles, qui le conduirions à nous faire jouir de lui. Et nullement lui qui tiendra les rennes de nos plaisirs... Et, ce genre de situation, avec les hommes, ce n'est pas pour me déplaire : avec les hommes j'aime toujours quand je conduis. Je me sens, à la fois plus sereine, et plus en confiance avec eux.

M. CHO me tournait le dos. Mais je voyais quand même qu'il bandait : je voyais même fort bien dans le reflet de la céramique qu'il bandait ferme : gros et dur...

Je saisis le tuyau de douche et ouvrit le robinet à fond. Lorsque la température de l'eau me convint, je pointai le jet sur le fesses de M. CHO qui, surpris, se cambra. J'insistai, puis remontai le long du dos. Je m'approchai de lui, passai devant et fis gicler le jet sur son bas-ventre, juste à la commissure avec son sexe. Il sursauta en m'adressant un regard assez décontenancé qui me fit sourire. Je l'aspergeai encore un peu, remontant jusqu'au cou. Mme CHO, n'avait cessé de sourire, certainement amusée par les réactions de son mari... A moins que ce soit plus... Comment ? Écoutes ! Tu as assez d'imagination pour te faire une idée des pensées qui pouvaient faire sourire M. CHO ainsi, non ? Allez, domine-toi seul !

Je fermai le robinet et tendis le tuyau à M. CHO qui... Il le prit ne sachant quoi faire avec. Mais dans son regard éteint je pouvais y lire une liste de tourments. Sans m'en soucier, je débouchai le flacon de gel douche antiseptique « DUREX » et entrepris de badigeonner intégralement M.CHO. Puis je commençai à masser son dos, faisant mousser la substance sur sa peau frissonnante. Puis, ses épaules, m'attardant volontairement sur ses trapèzes puissants, triturant ses muscles épais, les relaxant, les... Et il eut un réflexe de tortue (mais si, voyons !) Je descendis mes mains sur ses fesses idéalement rebondies et fermes. Je fis glisser ma main dans leur sillon. Et il eut un nouveau réflexe qui écrasa ma main entre les fesses :

Tssé, Tssé ! — Désapprouvais-je en claquant ses fesses de ma main libre : — On se relâche et on me laisse faire : on rigole pas avec l'Hygiène ! —

Mme CHO éclata de rire, d'un rire joyeux, franc et amusé. Et dans son rire :

Y'a longtemps qu'il fait plus autant de chichi avec ma main, tiens ! —

Je jubilai, comprenant que ce que j'avais pensé était assez proche de ce qui est vraiment au sein de ce couple, notamment, que le membre le plus entreprenant, sinon le plus actif, c'est Elle : Mme CHO. Et que, par voie de conséquence, hein, M. CHO, était plutôt du genre... Non ! Pas forcément du genre « passif », plutôt, du genre à « obéir ». En subséquence, du genre à faire tout ce qu'on lui impose...

Je jubilai, exultant par avance du triomphe dont je savourerai chaque instant. En commençant par lui tripoter la rondelle pour l'amadouer afin d'y glisser un doigt inquisiteur : un doigt de contrôleur tatillon chargé de fouiller au coeur du bagage. M. CHO, se laissa contrôler le fondement sans trop regimber : juste un léger tremblement des jambes à l'instant où mon doigt trouva ce qu'il cherchait :

Ah ! Y'a un cigare au bord des lèvres, là ! Va falloir le jeter ! —

Il adressa un regard plus qu'angoissé à Madame qui persévérait à nous offrir un charmant sourire polisson, pour le moins... Le sourire de quelqu'un qui, sachant clairement ce qui va advenir, s'en réjouit par avance...

Je jubilai, échafaudant dans le dos de M. CHO le planning des opérations futures, dans ma main libre j'enserrai sa verge bandée : l'autre titillait encore l'anneau...

De nouveau, ses jambes tremblèrent légèrement. Et un grognement contenu entre ses lèvres crispées fuit. Mais, n'étant pas disposée à ce qu'il s'abandonnât seul au plaisir produit par mon traitement, autoritairement, je lui ordonnai :

Maintenant, tu sais comment faire ! Alors, tu t'occupes de Madame. —

Aussitôt Mme CHO et son sourire enjôleur se présentèrent face à lui... Qui ne sut pas, quoi faire. Certes, verrouillé qu'il était par le travail de mes mains...

Allez ! Fais gicler ton jet sur moi ! — Le bouscula sa femme.

Il ouvrit le robinet, jet vers le sol. Mais, toutes les deux, on vit qu'il hésitait toujours à diriger le jet sur le corps de sa femme :

Allez ! Dépêche-toi : obéis ! — Insista-t-elle d'une gifle au visage.

Oui ! Mais... — Chercha-t-il à lui demander d'un geste des bras qu'il fallait qu'elle se tournât, peut-être : — Je dois pas commencer par le dos ? —

Obéis ! Obéis-moi ! — Bissa-t-elle sa gifle. Et exhibant ses seins sous son nez, elle lui ordonna : — Fais gicler ton jet sur mes seins !

M. CHO, me regarda, d'un œil perdu, de l'œil de celui qui ne sait plus à quel saint vouer sa dévotion : l'œil du désarroi. Alors, sèchement, je lui portai secours :

Obéis à ta maîtresse ! — En claquant ses fesses de la main que je venais d'ôter de son anus... Simplement parce que j'estimais que la préparation suffisait ; simplement parce que la tournure prise m'intéressait ; simplement, par l'envie de laisser mes mains mêlées aux siennes folâtrer sur le corps de Mme CHO. Alors, comme il m'avait immédiatement obéie, sans sourciller au mot « maîtresse », ni sans mot dire, je décidai de l'aider... D'une main, l'autre conservant sa bite serrée :

Tu vois, c'est mieux quand tu obéis ! Tu sais, la douche, on la commence par où l'on veut : devant, derrière, l'important est de s'appliquer ! —

Oui maîtresse ! — Acquiesça-t-il à ma grande surprise, personne avant lui ne m'ayant jamais gratifiée de ce titre. Au contraire, à l'instar de Louise, nombreux auraient aimé que je servît d'esclave : situations et postures auxquelles je refuse toujours de jouer. Du moins suivant les règles « institutionnalisées » des pratiques de Domination/Soumission. Je vous l'ai déjà dit : peut-être en raison de « l'héritage du passé » dont mon ethnie (et d'autres aussi) a dû supporter. Et, là, envers M. CHO je venais d'éprouver un instant de compassion et de faiblesse :

Le petit chou ! Il a l'air perdu ! Je vais t'aider. —

Dont Mme CHO me désavoua aussitôt d'un regard incendiant et d'une réplique foudroyante et acerbe :

Il n'est pas à plaindre ! C'est lui qui désire être dominé ! Ça le stimule !N'est-ce pas ? Que c'est ce que tu me réclames ? Dis-le ! —

Oui maîtresse ! — Confirma-t-il, s'accroupissant aux pieds de Mme CHO.

Elle le tira par les cheveux pour qu'il se redresse en ordonnant :

Lève-toi ! T'as pas terminé : savonne-moi... —

Il s'empressa d'obéir en étalant la mousse du gel sur les seins. Elle le gifla :

Mieux que ça, fils de chien ! —

Oui maîtresse ! — S'appliqua-t-il à la caresser. Et en cessant de trembler

Il s'appliquait vraiment bien. Et j'enviai presque Mme CHO des attentions qu'il lui portait et auxquelles visiblement elle n'était pas insensible ; des attentions qui ne le laissait pas moins insensible si j'en jugeais aux gonflements spasmodiques de sa bite dans ma main...

J'avoue sincèrement que ce tableau me troublait beaucoup. Et, pas uniquement pour l'érotisme qu'il produisait : aussi pour des raisons que j'exposerai, plus tard. Pour l'instant, j'allais tout de même prêter main forte à M. CHO. Oh ! Pas par compassion, ni par sympathie : juste par nécessité professionnelle... Même si, dans la même occasion, je ne me refusai pas de prendre plaisirs avec eux...

Ainsi, en compagnie de son mari, je contribuai à la toilette de Mme CHO... Ôtant son tampon, introduisant dans son sexe la lotion N° censée contenir l'écoulement de ses règles, enduisant ses parois vaginales de deux de mes doigts fouineurs... Trouvant, plus aisément que ce que j'avais craint, l'entrée de son utérus, je le badigeonnai plus abondamment de lotion : exactement comme le Docteur me l'avait recommandé. Cependant, face au visage ravi de Mme CHO, j'ajoutai ma touche toute personnelle consistant à lui masser son vagin. Mais que dis-je donc ! A le masturber, oui ! De l'index et du majeur s'y mouvant avec ténacité, voire, avec obstination, non sans une certaine ardeur, surtout lorsque mes doigts appuyaient sur la paroi vaginale située sous la vessie et que la paume de ma main faisait rouler son clitoris... Et ce qui devait arriver, arriva : Mme CHO se pâma, devant son mari si médusé qu'il lâchât le tuyau de douche. Au sol, il serpenta tel un boa fuyant mais qui, retenu par la queue, ne peut fuir. Tout comme M. CHO, lui aussi, voulut ôter sa bite de ma main. Tout autant que je le lui interdis. Alors, il éjacula sur main posée sur le pubis de sa femme... Je rapprochai mes mains, l'une de l'autre... Evidemment ! Je les rapprochai en tirant aussi bien sur la verge de M. CHO que dans le vagin de Mme CHO... Puis je les ôtai en disant :

Allez ! A votre tour de me laver : Monsieur derrière, Mme devant ! —

 

Je vous jure ! Ce fut des instants exceptionnellement délicieux...

 

 

 

Comment ? Je suis une salope ? Oui ! J'en suis très fière, d'ailleurs ? Et alors ? Sans blague !

Ah bon !

Je suis une salope parce que je ne t'ai pas raconté ces instants exceptionnellement délicieux... Eh bien !

Tu n'as pas encore remarqué que Universal Protector est une série à épisodes ?

Tu ne crois pas qu'il faut en garder un peu pour les épisodes suivants ? Ne me dis pas que tu n'y es pas habitué au quotidien... A vivre les histoires au fil des épisodes ; à vivre au fil des histoires dans lesquelles tu te reconnais un peu ; à vivre tes histoires au fil de ta vie...

Sinon, elle est pas belle, la vie ! Ne crois-tu pas ?

Dis-donc !

Tu manques à ce point d'imagination ? Ou t'as besoin de descriptions scabreuses, sinon d'images de l'industrie pornographique pour faire monter ton plaisir ?

Écoutes mon conseil !

Essaies de l'écrire toi-même, le scénario scabreux qui trotte dans ta tête...

Et mieux, Essaies de les monter toi même, les actions : de les vivre jusqu'aux tréfonds de ta chair, de les accomplir en osmose avec les autres chairs auxquelles tu te consacreras, auxquelles tu t'évertueras à offrir le meilleur de toi-même, sans forcément attendre le retour du meilleur d'elles-même

Ou alors, branles-toi en fantasmant à ce que tu aimeras découvrir dans l'épisode suivant ; branles-toi en imaginant que le plaisir que tu te donnes est celui que tu donnes aux autres...

Car, c'est parfaitement connu : le plus beau et fort plaisir que tu te donnes à celui que tu aimes le plus au monde est le plaisir qu'il retire de toi.

C'est ainsi, qu'il est vrai que nombre d'humain retire leurs plus grands orgasmes de leur auto-masturbation. Ça demeure ainsi, principalement parce que l'être qu'ils aiment le plus au monde, c'est eux-même.

Ceci dit, il est aussi parfaitement exact que pour beaucoup aimer « l'autre », il faut aussi apprendre à s'aimer « soi-même »...

Pour savoir s'oublier dans « l'autre ».

 

Pateric©

Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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