Le feuilleton DUREX

Lundi 18 janvier 1 18 /01 /Jan 19:18
 Inlassablement insatiable, inépuisablement boulimique, continûment lubrique... Autant du plaisir des visions sur-agitant mon esprit de souvenirs de tableaux de jouissances de trios bisexuels qu'à celles chamboulant mes désirs saphiques... Aujourd'hui toujours mes fantasmes n'en finissent pas mieux. Ni aux prémices des adulations de mon mari-amant ouvrant mes lèvres secrètes... et de sa langue massant mon bouton d'amour en l'emprisonnant entre ses lèvres jusqu'à ce que je jouisse dans sa bouche en hurlant ; ni aux services de quelques amants pas marris furetant ma garenne discrète jusqu'à ce que je glapisse en convulsant des lèvres de ma bouche d'amour garrottant leur queue avant la débandade ; ni aux délices de quelques maîtresses es-caresses : maitresses licencieuses, auxquelles je cède libidineuse et auxquelles je rétrocède mes caresses d'impudicité agrémentées de ma lubricité et de mes chants d'allégresse lascive. Oui ! Tous adorent ça.

Et il l'avouent sans aucune honte, ni retenue. Tout comme je l'avoue, moi aussi, le plus souvent dans le cri rugissant surgissant de mes contractions d'orgasmes... Tout comme Christine secouée par son orgasme produit des offices de mon mari s'était cambrée, agitée et avait hurlé aussi bien que si elle eût obéi à mon ordre... Juste avant que, jambes et bras libres, ballants, elle retombât aussi molle qu'une chique trop sucée, son bourreau de jouissance dévoilant ses lèvres scintillantes de la lave vaginale de Christine, sourît, et d'un geste ferme (de cette fermeté sans ambiguïté qui me plait tant) la saisissant aux fesses, replongeât dans la faille et de sa bouche gobât jusqu'à épuiser la nacre de la conque d'amour... Juste avant...

Une scène qui, ponctuant assez souvent ma descente d'orgasmes est obsédante et excitante. Cette scène est celle où mon mari embouche l'arrogante bite dressée de Camille. Un tremblement vif me saisit lorsque sa bouche en avale long... Et un plus vif lorsqu'elle le pompe, lentement, adroitement... Toujours suit ma main abandonnant le sein de Dominique pour sucer mon majeur, m'imaginant moi, sucer cette bite. Et toujours je ressens ce plaisir insidieux à le voir la sucer, lui...

Toujours, j'admire cette scène...

Jouissant du souvenir de Dominique me baisant toujours de sa main. Atteignant à chaque fois cet orgasme de nature qui jusqu'alors m'était inconnue... De cet orgasme qu'aujourd'hui encore je ne parviens pas à décrire. Mais, à mon odeur, à ma moiteur, à ma mollesse soudaine, je sais que c'est un orgasme...

Jouissant d'admiration à voir la danse de Dominique autour de mon avant-bras : elle qui dansait comme si rien autour d'elle n'existait plus...

Jouissant aussi du ravissement de Christine criant entre deux prises d'air :

Putain ! Qu'est-ce qu'il suce bien ce vieux cochon !

Jouissant encore de l'écho tout aussi réjoui de Camille :

Divinement bien !

Jouissant enfin de la confirmation de mon amant de mari :

J'aime sucer : c'est là mon moindre défaut. —

Et, le plus souvent jouissant davantage d'une toute autre réalité, je reviens sur terre en embrassant à pleine bouche l'auteur de mon orgasme, qu'il soit homme ou femme, laquelle, toujours dans mes fantasmes, ne sait être que Dominique ; je reviens sur terre en ayant toujours quelques difficultés à me souvenir en pleine conscience des accouplements que forma le trio... Même si, crois-le ou pas, la posture du trio qui reste ancrée dans mes souvenirs me fait toujours frissonner de bonheur... Mais, voilà !

Je ne sais plus trop par quel bout débuter mon récit de ces accouplements ; je ne me souviens plus comment vous avez débuté ; je ne me souviens même pas avoir assisté à vos premiers accouplements : je me souviens seulement de cette scène où Camille debout, buste incliné baise Christine qui, couchée sur la table d'examens les cuisses bloquées dans les étriers, râle de plaisirs, tandis que toi, posté debout sur la pointe des pieds derrière le dos de Camille, ton pubis collé à ses fesses que tu caresses délicatement, toi, tu souris de plaisirs barrant ton visage béat, et tu sembles jouir à sodomiser ce grand gaillard qui s'agite entre vous deux

... Oh ! Et j'en frissonne encore aujourd'hui.

Je frissonne de plaisirs et d'émerveillements à vous avoir vus ainsi unis tous les trois et jouir quasiment en chœur. Et je frissonne au souvenir des caresses qui suivirent. Car oui ! Ce n'est pas banal ! Et même Dominique en fut surprise...

Mais, voilà ! A vous, je ne saurais pas vous raconter comment ils en sont arrivés là ; je ne saurais vous le raconter d'aucune façon : je m'en excuse.

Aussi, me cantonnerai-je à vous conter les complicités qui s'organisèrent ensuite : les accouplements tels qu'ils s'arrangèrent entre nous cinq. Après que, Dominique et moi eûmes signalé notre présence, après qu'ensemble nous eûmes largement plaisantés au sujet de nos dévergondages non s'en s'en être avouer les jouissances incommensurables que nous en avions retiré chacun pour sa part...
Bref !


Comment ça, bref ! Interviens-je moi, le mari-amant et réciproquement

 

Crois-tu que tes « clients » se satisferont de tes excuses ? Non, mais ! Ici, tu n'as pas que des adeptes de littérature : tu as surtout des libertins lubriques... Et aussi des adeptes des Philosophies d'alcôves. Statistiquement, parmi eux tous, tu comptes une majorité très nette de débauchés qui veulent partager avec toi des récits bien crus, bien émoustillants, bien... Pardon ? Vous dites ? Partager avec ma femme plus que des récits ? Comment ? Les transcender ! Je me marre ! C'est en vous cachant derrière votre mutisme que vous croyez y parvenir ? Allez donc ! Mon amour effrontée, laisses-moi les clés : je vais les conduire ! — 

 


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Là, avec Christine, à sa manière de maintenir ses mains appuyées sur ma tête, comme aux frissons remontant de ses cuisses jusqu'à sa faille, il semblait bien que mon coup de langue ait pu, à nouveau, la faire défaillir... Mais Christine n'était pas femme à se laisser aller à défaillir au delà de ses vœux. Aussi, bien qu'elle maintint ses mains fermement appuyées sur ma tête, elle ordonna :

— Maintenant ! Fourre ta bite dans ma chatte ! —

« Maintenant » étant le bon instant, je dégageai ma tête de l'emprise de ses mains, me redressai et sans nulle hésitation enfournai ma bite, net : sans nul dérapage, je m'enfouis à fond au con délicieux cocon où je m'activai savourant chaque poussée comme chaque retrait : oui ! Je ressortais d'elle entier et la re-poignardais jusqu'à ma garde : prenant bien garde à masser son clitoris de mon pubis. Et à chacun de ces ac-coups d'accouplement, Christine se cambrait en grognant et en contractant ses muscles vaginaux autour de ma verge, de la racine au gland ; à chaque ac-coups, je sentais ses frissons glisser sous mes doigts caressant le haut de ses cuisses à une once de chair de l'aine. Et un doux supplice de plaisirs m'aiguillonnait le bas du dos... Et des contractions désordonnées et piquantes courraient tout autour de ma couronne anale, comme cherchant à compenser l'irrépressible sensation d'un vide étrange flottant dans mon rectum...

En silence, Camille s'était approché tout près de nous. Ses yeux noir brillaient dans la pénombre du labo. S'il me parut hypnotisé par notre union, sa bite en belle érection, elle, me semblant magnétisée par notre exhibition, comme un aimant par son pôle d'attraction, m'incita à m'engager dans la voie de la tentation. Alors, sans faillir d'aucune façon, persévérant à copuler avec Christine par la même ardeur, toute à la fois vigoureuse et délicieuse, de ma main droite j'enserrai doucement le sexe de Camille et le caressai lentement. Un court instant, je sentis Camille se crisper du corps entier. Puis, quand il se relâcha, sa bite durcit encore dans ma main. Je la serrai un peu plus et la masturbai quelques secondes et d'un ton ferme, sans aucune hésitation ni tremblement de voix, je lui commandai :

— Couvre-toi et viens m'enculer ! —

De nouveau, je le sentis se raidir entier, du corps mais aussi de sa verge qui, dans ma main gonfla encore plus au rythme des battements de son coeur s'accélérant et s'affolant. Ce trait d'angoisse, ou de gêne, m'émut, tout autant qu'il m'excita. Toutefois, je laissai parler mon émotion en lui murmurant :

— Je te désires, Camille : je désires sincèrement jouir par toi ! Je sens bien que tu le désires aussi. Alors ne laisses pas la morale te brimer : viens ! —

Tout en relevant ma jambe gauche que je reposai sur le marche-pieds de la table, je collai mon torse sur les seins de Christine, m'immobilisai au fond de son sexe avalai sa bouche, facilitant ainsi la voie de mon cul au sexe de Camille qui vint quelques brèves secondes plus tard. D'abord, je sentis sa main, froide et humide, caresser ma rosette, puis l'un de ses doigts s'immiscer... et masser, divinement... Je m'immobilisai en Christine pubis collés, et me détendis. Et puis... Le bonheur !

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Mains sur mes hanches, son gland brulant dilatant mes sphincters, il l'introduisit délicatement. Au passage des couronnes, des muscles de mes sphincters suçant son gland, il stoppa sa poussée comme s'il hésitait à franchir cet obstacle. Mais je le ressentis si délicieusement que j'en frémis de plaisirs et me contractai autour, pour en apprécier son emprise, pour mieux exciter mes plaisirs immanents : mon plaisir désiré et subit, mon plaisir immédiat, direct et instantané, mon plaisir né du désir prochain à jouir intensément de cette sodomie rêvée... Et, dans ce plaisir intrinsèque engendré autant de mes désirs charnels que de mes désirs cérébraux, je lâchai prise...

Jouant de ses muscles mon rectum aspira le gland. Et la verge. Dans le fourreau anal coulissant librement, aussi lentement qu'inexorablement, elle caressait mes chairs et les comblait ; ces chères chairs qui l'enjôlèrent, la mignotèrent, la... Comme un cocon enserre et un con encercle. Fusion m'excitant de tous mes sens, m'irradiant du sacrum au rachis en un picotement électrisant. Enfin ! Le pubis de Camille butant sur mon anus me combla de joie et de plaisirs : de joie d'être parvenu à avaler sa belle bite entière et de plaisirs à sentir son gland appuyé sur ma prostate. Alors, j'entrepris une danse du bassin, une danse idéale pour baiser, alternativement avec l'une et l'autre, une danse aux oscillations limitée par leurs bassins, mais d'une amplitude suffisante pour exacerber ma jouissance. Et toute ma tête n'avait plus d'attention que pour les vibrations vives agitant mon bassin : de ma bite entière avalée par le sexe de Christine se contractant autour d'elle au contretemps du rythme de mon coeur, de mon cul épousant entière la verge de Camille et se contractant aussi bien à contretemps du rythme de son coeur.... Tour à tour, comme si la verge de Camille se dilatant dans mon antre, nourrissant ma verge de son souffle sanguin, se dilatant en écho, elle l'insufflât dans le vagin de Christine qui l'expulsait par sa bouche en inflexions vocales rageantes issues de son ventre (pas de sa gorge), embaumant l'air d'un arôme puissant de bois bandé : embaumant l'air de cette haleine épicée et puissante produite des plaisirs : de cette haleine sèche qui surexcite tous les sens libidineux. Haleine des plaisirs enivrants qui est le contraire des haleines immondes et de l'absence d'hygiène.

Oui !

Tous les plaisirs des sens de l'être s'exacerbent dans les stimuli des jouissances de la chair. Oui, aucun parfum artificiel, surtout pas les plus surfins, ne les surpassera jamais. Oui ! C'est par ce même principe des attraits, autant de flux olfactifs que de séductions d'apparences, que se transcendent les copulations des organes sexuels du monde végétal : organes assemblés en bouquets de séductions offerts au Sujet de ses désirs, offerts en prémices de plaisirs fantasmés ; par ce même principe des attraits se perpétuent dans les environnements libres la beauté sauvage irradiée par la Vie sans contrainte ; se perpétuent dans l'écologie naturelle se préservant des jugements du pragmatisme cartésien de l'homme. Et se préservant davantage de ses manipulations génétiques et mercantiles. C'est par ce perpétuel principe que se procrée et évolue la Vie entière. Vois- tu ? Des êtres vivants qui séduisent pour mieux procréer le futur de la Vie. Des êtres vivants qui séduisent pour mieux jouir d'eux-même et de la vie qui les environne. Des êtres vivants qui jouissent de l'évolution née des séductions de la vie... Tout autant d'êtres vivants jouissant des transformations de leurs vies et de leur capacité d'adaptation à l'évolution des plaisirs de la Vie et de ses nécessités... Des êtres vivants capables et désireux de jouir ! Même des fantasmagories milliardénaires de la Nature et de ses folies géo-physique, géo-spatiales, géo-climatiques...

Et j'explosai de jouissance tandis que ma bite explosait d'arrogance dans le vagin de Christine à chacune de ses compressions devenant de plus en plus intenses et puissantes en spasmes de plus en plus rapprochés à l'unisson de son souffle haletant ; de son souffle exhalant son parfum de jouissance en accord avec ses clameurs d'orgasme ; en accord avec l'éjaculation explosive de Camille dans mon cul, comme si l'orgasme violent de Christine en eût été le détonateur puissant ou les contractions convulsives s'emparant de mon bassin, la charge de mise-à-feu... Ou, les deux réunies. Et, à l'instant même où je jouissais sous les jets puissants de Camille ; jets que je sentais malgré le préservatif, à l'instant où dans ma tête pensante j'allais regretter de m'être privé de leur chaleur, de leur onctuosité, de... A l'instant même je succombai à mon orgasme prostatique me faisant hurler de bonheur... Bien que je n'entendisse aucun son jaillir de ma bouche béante. Je me sentis seulement perdre tous les repères sensitifs de mon corps au-delà de la prégnance obsédante de mon bassin : je n'étais plus qu'une bite et un cul plein rangeant ipso-facto toutes mes obsessions neuronales au rayon de l'obsolescence ; je n'étais plus que cet être vivant organique, sensuel, sexuel, vénérien, sans rien de génésique mais j'en été très heureux et bien plus fier encore du pied de nez servi aux « conventions de la morale ». Fier de nos orgasmes : fier de l'arrogance qu'ils témoignent en contre-pied des conventions des « bons usages sexuels ». Fier de ma bite encore bandée enfouie au fond du vagin de Christine, s'efforçant à reprendre souffle normal de ses mains crispées sur celles de Camille enserrant ma taille, qui signifiait ainsi qu'elle désirait la garder en elle durant sa descente d'apesanteur libidineuse, tandis que Camille cherchait à dé-culer sa bite pourtant encore assez fière pour que je désirasse aussi la garder en moi pour accompagner ma propre descente : je voulais encore la sentir et, puis, perdre sa vigueur en moi. Je voulais la sentir aussi m'abandonner de son propre abandon. Posant mes mains sur leurs mais, je lui dis :

— Restes ! Et laisses faire la nature ! —

Il eut un instant de perplexité, je le discernais bien. Mais il comme pigeait vite il se justifia :

— Il est plus prudent que je sorte ! —

— Si t'as peur des fuites, tu peux aussi serrer le préservatif à sa base ! Tu ne vas pas me dire que tu as peur qu'il explose, non ? Et puis, tiens ! En voilà un de bon test d'efficacité des préservatifs DUREX ! N'est-ce pas ? Joindre l'agréable à l'utile : personne ne pourrait nous le reprocher ! — Plaisantai-je.

— Alors, t'as éjaculé, toi ! — Sourit en pointillé Christine souffle court.

— Pfffuit ! Je suis vidé ! — Admit-il d'une voix réjouie.

— Alors t'as joui ! Petit vicieux ! C'est pas très pro ça ! — Le badina-t-elle.

— Ah non ! J'y suis pour rien ! C'est lui qui m'a fait jouir ! Irrésistible ! N'est-ce pas qu'il est irrésistible, hein ? Tu vas pas le nier ! — Lui répliqua-t-il.

— Ah non ! Ça risque pas ! Il m'a trop bien faite jouir ! C'était trop bon ! —

... Aussi enjoués l'un et l'autre ils se chahutèrent gaiement, laissant ainsi parler leur euphorie. Et moi, toujours pris entre-eux deux, je me délectai de leur gaité. D'autant que, ne pouvant pas débander, n'étant pas non plus parvenu à éjaculer, ma bite, toujours enfouie aux tréfonds de Christine, demeurait architectonique. Oui ! La colonne axiale soutenant la chapelle Christininienne ! Et la maîtresse Christine, tout en chahutant avec son amant Camille qu'elle faisait rebander de plus belle dans mon cul par ses allusions friponnes, contractant délicieusement ses muscles pelviens autour de mon sexe, me maintenait en extase continue...

Avant Christine, aucune autre femme qu'Erica n'y était jamais parvenue...

— Qu'est-ce qu'elle est bonne ! — Soupira-t-elle en regardant Camille et en roulant des hanches autour de ma bite : — Je meurs d'envie d'en jouir encore ! —

Elle se mit lentement à onduler autour de mon sexe enraciné, sur mon pubis masturbant son clitoris turgescent, ses yeux fauves excitant le regard de Camille, elle hacha : .

— C'qu'euh-euh-l'vieux-heu-heu-c'chon-ohn-on-n'pas-éehhj-culé-eh lui ! —

Je souris de ses onomatopées justifiant son plaisir montant comme de mon plaisir venant sous l'effet croissant de la verge de Camille dans mon anus et de la danse de Christine sur ma propre verge. Et sachant que, malgré l'envie de Christine à vouloir ressentir, à l'instant même où elle atteindra le paroxysme de sa jouissance, exploser au fond de son sexe une éjaculation puissante, malgré toute sa virtuosité, à baiser une bite ; malgré sa dextérité à la conduire à sa guise, mon éjaculation ne viendra pas, (et si elle venait je savais qu'elle ne la sentirait pas), je souris aussi :

— Camille ! Si tu veux encore... — Voulus-je l'inviter à... Mais Christine :

— Ahoui ! J'jouisOui ! J'jouis ! Viens viiite ! — Jouissant déjà m'interrompit.

Je posai mes mains sur ses seins et les caressai. Aussitôt ses tétons se dressèrent encore plus et un long spasme saisit son corps entier se couvrant de frissons, ses jambes battant l'air et mes flancs dans un désordre ravissant... Et dans les cris de jouissances de Christine de nouveau je sentis au fond de mon antre l'éjaculation puissante de Camille. Celle-ci ne me fit pas jouir. Néanmoins elle me coupa le souffle puis me saisit d'une inspiration profonde et incontrôlable qui me plongea dans une douce extase, un ravissement paradisiaque. Automatement mes yeux clignèrent. et aux premiers temps, je demeurai incapable de les garder ouverts. Toutefois, je savourai cette étrange sensation de plénitude et de sensualité qui m'envahissaient. Cette sensation m'enjoignis à caresser les frissons de Christine. Ce que je m'empressai de faire, à tâtons mais avec une douceur et une délicatesse infinies et qui m'étaient quasi inconnues jusqu'aux plus antiques souvenirs de ma mémoire ; inconnues avec des partenaires sexuels mais délicieusement connus en compagnie de mon épouse. Ce qui m'étonna et fit me questionner :

— Comment moi qui n'avais jamais su jouir de mes ébats sexuel en dehors de la présence de ma femme, comment moi, aujourd'hui, puis-je user envers une autre femme de cette tendresse que je jalouse pour elle exclusivement ? —

Je ne pus me répondre. D'abord parce Christine semblant les apprécier y répondit en serrant tendrement ma tête entre ses mains et en venant mêler nos tendresses, de sa bouche aux lèvres glacées sur mes lèvres brulantes, de sa langue chatoyante exprimer à ma langue ardente, l'expression de sa langue exubérante et riche de ce vocabulaire érotique des langues sensuelles de la passion charnelle ; venant mêler les rythmes de nos cœurs agités dans nos poitrines aux tétons excités rivalisant en corps à corps de touches affleurées mais peu mouchetées ...

A peine avais-je senti Camille précipitamment quitter mon cul, mais, comme j'y gardai présents les délices que son sexe m'y engendra, je demeurai « comblé », flottant toujours sur une nébuleuse de ouate, tandis que les battements sourds de mon coeur peinaient encore à se rétablir dans leur rythme de « retraité » ; tandis que Christine s'apaisait, sa bouche abandonnant ma bouche elle reprenait peu à peu maîtrise sur son corps. Entre deux inspirations elle souffla :

— Dis-donc, t'as toujours pas éjaculé, toi, hein ? —

Je la regardai et restai muet, tant je restais magnétisé par ses yeux étincelants : des pépites semblables à des noisettes piquées de paillettes d'or brillant dans un écrin de nacre ; des pupilles à l'iris déployé exposant sans vergogne les merveilles des plaisirs vécus ; des yeux tels que je les aime, tels qui me séduisent toujours, tels ceux de mon épouse aux tons, certes un peu plus clairs, mais tout aussi étincelants dans leur mandorle à la cornaline immaculée : des yeux qui me font fondre... Puis bander comme un sauvage... Bref !

La réalité présente était bien que je n'avais pas éjaculé et que je bandais toujours comme un sauvage. Et je bandais si bien que Christine se plut à re-masturber ma bite de ses expertes contractions vaginales et à rengager ses ondulations ventrales tout en chuchotant lèvres à lèvres :

— Viens ! Vite : éjacule avant que je jouisse ! —

— Désolé ! — Me désolai-je vraiment : — J'ai déjà beaucoup éjaculé pour aujourd'hui : j'ai passé l'âge d'être une usine à sperme ! — Souris-je

Christine me regarda fixement. Et dans ses yeux je sus lire sa déception :

— Tu souhaitais jouir à sentir une éjaculation exploser en toi ? —

— Oui ! — Confirma-t-elle par quatre ou cinq hochements de tête.

— Camille va exaucer ton désir : j'en suis sûr — Dis-je en « déconnant ».

Oui ! Je le lui dis avec un grand sérieux et une parfaite certitude tout en extrayant ma bite de son vagin... Et malgré ses mains maintenues serrées sur mes fesses : ses mains signifiant qu'elle voulait réellement qu'une verge l'habitât encore, en lui prenant les mains et en l'incitant à descendre de la table, j'ajoutai :

— Attends ! — 
Elle se laissa guider, docilement, presque dans une vague inconscience...

Je manœuvrai les commandes électriques de la table pour qu'elle se positionnât à l'horizontale et à la hauteur que j'estimai idéale pour les postures que je souhaitais arranger. Puis, considérant que je devrais en être l'ordonnateur, je montai sur la table, m'y allongeai plaçant ma tête côté "pieds", et ordonnai :

— Monte sur moi Christine : ta chatte sur ma bouche ! — Mais, comme elle hésitait je commandai : 

— Camille aide-la ! —
Aussitôt il l'a prit par les hanches avec empressement, la souleva de terre et vint la positionner exactement, comme si, toute sa vie avant, il eût fantasmé à cet instant. Et sa bite, à demi flasque se pointa au bord de mes lèvres, et s'érigea vite avec insolence lorsque je la pris en main pour la sucer...

Dès que je l'eus jugée prête, je la conduisis à l'aplomb du sexe de Christine et l'y fis pénétrer vivement : d'autant plus vivement que l'avais saisie par les couilles. Christine se cambra en grognant. Camille entreprit de la besogner à la hussarde et « à vif ». C'est-à-dire, sans avoir préalablement protesté sur la nécessité expresse de l'usage d'un préservatif : ce qui, pour moi ne fus que la confirmation de ce que j'avais supposé, savoir, que ces deux là, sont, au moins, des amants réguliers et « fidèles ». Et, si jamais mon diablotin de conscience eut envisagé de me tancer, je savais qu'il s'y serait casser les dents. Parce que j'aime les complicités abouties. D'abord, je les respecte, puis j'adore participer à leur transcendance...

Je posai mes mains sur les fesses de Christine pour la forcer à venir poser son clitoris sur ma bouche. Elle n'opposa aucune résistance. Et, presqu'aussitôt, elle s'avachit sur mon ventre, enserra ma bite dans sa main et la caressa lentement, de bas en haut. Et inversement, parfois soupesant mes bourses... Je gobai son clitoris et le suçai entre mes lèvres. Et la bite de Camille y frottait au rythme de son agitation. Et, alternativement, je suçai Christine et léchai Camille. Bientôt, salivant abondamment sur leurs chairs, je n'eus qu'à les laisser faire. Quelquefois, étirant un peu ma tête en arrière je léchai les couilles de Camille. Et je voyais son entre-cuisses frissonner, et son anus se contracter. D'autres fois, je caressais les fesses de Christine. Et je les malaxais aussi. Et je me plaisais à les séparer, écartant chaque lobe l'un de l'autre, découvrant son anneau anal entrouvert : entrouvert par le plaisir, entrouvert comme incitations à d'autres plaisirs...
Après quelques courtes minutes de copulation, saisi par ces désirs, aussi sournois que violents, tandis qu'ils copulaient toujours, je me hasardai à masturber leurs couronnes anales.

En fait, d'abord, je pointai le majeur de chacune de mes mains en leurs « cœurs » et les immobilisaient en attente de leurs réactions. Ensemble, ils avalèrent mes doigts quasi totalement demeurant imperturbables dans la frénésie de leur action. Sans que j'eus besoin d'agir, ils se masturbèrent naturellement autour de mes doigts : masturbation naturelle générée par l'acte sexuel en lui-même. Dès lors, je n'eus plus qu'à me concentrer sur le travail associé de ma langue et de mes lèvres sur leurs sexes agités. Et je trouvais tout ceci fort agréable, jouissif et reposant... Sauf que, lorsque Christine emboucha ma bite et l'avala quasi entière, puis fit glisser ses lèvres du gland jusqu'à la racine, y salivant copieusement à chaque fois que mon gland butait au fond de son palais, mon corps s'agita de plaisirs et contre toutes les forces de ma volonté. Mais, Pfiou ! Que c'était bon ! Et c'était encore plus étrangement bon lorsqu'elle abandonnait ma verge pour gober mes bourses, emboucher mes testicules, lécher la rosette... Ainsi, tous les trois dansant en chœur psalmodiant nos mélopées érotomanes, grognant, soupirant, ahanant, nous parvenions ensemble au point d'orgue jubilatoire marqué par les soubresauts jaculatoires de Camille en Christine qui, crachant ma bite en la laissant en friche, hurla son coda enfin déchiffré ...

Quelques instants encore, je persévérai à jouer de ma langue sur leurs attributs de jouissances : les quelques instants précédant la sortie de la bite de Camille du vagin de Christine. Je la saisis avant sa retraite et gobant le gland, je le léchai goulument. Puis, le sperme s'écoulant lentement du con de Christine sur ma barbe, je vins le laper sur ses lèvres d'amour et de ma langue fouiller son antre pour l'en assécher et me pourlécher des sucs âpres et salés dont elle était tapissée ...
Moi j'ai toujours aimé léché la chatte d'une femme dégoulinant de sperme et de cyprine mêlés : j'ai toujours aimé m'en délecter. Certes, le plus souvent, ce fut celui du mien mêlé au jus d'orgasme de mon épouse. Mais, tout compte fait, l'important est, avoir y avoir goûté, d'aimer jusqu'à la déraison...

Nous restâmes dans l'étreinte de cette posture, quelques minutes encore, sans dire un mot. Et moi, ne pouvant me résoudre à laisser ma langue en repos, je les léchai doucement : tantôt je léchais les lèvres vaginales de Christine, tantôt son clitoris... Tantôt, je glissais ma langue sous le capuchon, ou faisais darder le bourgeon, tantôt je léchais le gland de Camille, de la pointe de ma langue furetant son urètre...


Camille rompit le silence... Sans perturber notre extase commune et partagée :

— Et si on allait prendre une douche !... — ... Ensemble — Osa-t-il ajouter.

— Oui ! Oui ! — S'enthousiasma Christine

— J'adore les douches après le sexe ! — Confirmai-je.

...

Tous les trois sous la douche, nous nous caressâmes sous le jet d'eau, presque avec une tendresse complice.
Et ce fut délicieux.

Cependant tous les trois, nous n'étions pas encore arrivés au terme de nos expérimentations. Car, comme, plus tôt  vous le laissa entendre ma femme, c'est dans une posture triangulaire d'un autre genre qu'elle nous vit.

Je ne cacherai pas que mon interruption en ce point m'est totalement volontaire. Histoire de garder encore un peu la main sur cette « affaire ».


A suivre.


Pateric©


Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Mardi 29 décembre 2 29 /12 /Déc 13:42
 

Et la chanson d'Yves SIMON, finissant sur mes lèvres, je déboulai dans le hall d'accueil fermement décidée à bien jouir de cette fin de journée ; fermement décidée à faire bon coeur de ma fortune à bien préparer les CHO pour l'examen.

Tout va bien ? M'accueillit Jamel en se dirigeant vers moi « armé »... Armé du téléphone dans une main et du talkie dans l'autre : comme prêt à sonner « alerte pour personne disparue ».

T'es encore là ? Rentres dans ton bocal ; t'as rien à foutre ici. —

Tout de même, tout de même, je suis chargé de... — Essaya-t-il d'avancer sa raison sécurité de petit vigile vigilant qui prend sa tâche « avec passion »

Eh bien ! Va décharger ailleurs : tu sais bien qu'ici, t'as rien à y faire. —

Tout de même... — Voulut-il bisser. Mais j'appuyai mes points sur les « I » :

Tout ce qui se passe, ici, est « secret médical » : c'est pas ta place... —

Il ouvrit la bouche pour... Mais je la lui claquai brutalement :

Ranges-moi ton « volet prévention » à sa place ! Inutile de rehausser le mérite de ta fonction : Sa place demeurera toujours au pied de cette porte. Allez-fout le camp. ! —

Jamel tourna les talons en grommelant que : — puisque c'était comme ça... — ... Surtout qu'on vienne pas le chercher ... — pour aider ! —

Rassures-toi : on maîtrise les procédures ! — Hurlai-je à la porte se refermant.

Les TT CHO m'apparurent décontenancés. Par mon attitude ou celle de Jamel ? Pour quelque raison que ce fut je pensais qu'il fallait éviter qu'ils se refroidissent :

Isabelle pour vous servir Me présentai-je en leur tendant ma main :

Je suis chargée de vous conduire au labo où se déroulera votre examen... —

Enchanté — Répondit M. CHO, prenant ma main et y déposant un baise-main.

Vivement, il releva la tête et me regarda droit dans les yeux : d'un regard interrogateur que je lui rendis poliment... orné de mon plus beau sourire aussi charmeur qu'espiègle, car je venais de comprendre, que sur ma main, il avait senti l'odeur du sexe. Alors :

Certains parfums sont insistants, n'est-ce pas ? Celui de sexe notamment. Et ce parfum-ci est l'objet fondamental de nos études et recherches actuelles.

Jetai-je négligemment en me tournant vers Madame. Et tout sourire je lui demandai :

ça ne vous incommode pas au moins ? —

Non ! — Fit-elle de la tête.

Vous me suivez ?— Dis-je en avançant vers le couloir. Et tout en marchant :

On peut pas dire que le parfum du bâtiment sente le sexe. Mais moi, plutôt oui. Ceci dit, j'aime bien... Souvent, je le préfère à tous les parfums à la mode. —

Ah oui ? — Crut obligé de s'étonner Monsieur CHO.

Oui ! Je trouve. Je trouve que ça va bien avec mon petit côté libertin. —

Dans mon dos, Madame CHO émit un petit raclement de gorge dont je n'aurais su dire s'il était le résultat d'une angoisse ou d'un désir. Toutefois, je penchai pour l'angoisse :

Ne vous inquiétez surtout pas : tout le monde est toujours ressorti entier de nos laboratoires. Et j'ajoute... Je suis persuadée que l'immense majorité de ce tout le monde serait heureuse d'être sélectionnée pour revenir y subir d'autres examens... Enfin : y subir, je me comprends ! Je devrais plutôt dire : heureuse de participer à de nouvelles expériences... —

Toujours dans mon dos, Madame CHO émit un nouveau raclement de gorge suivi d'un éternuement... Et d'un second. L'idée qui traversa mon esprit me fit sourire :

A vos souhaits ! Plaisirs, bonheurs ! Dis-je : plus à mon idée qu'à elle

C'est gentil ! Merci bien ! — Susurra Mme CHO d'une voix douce et sensuelle.

Ainsi, cette première fois où Mme CHO parla, le timbre de sa voix chantonna agréablement à mon oreille. Et à mes sens qui sonnèrent en accord sympathique...

Précédemment dans le hall, toute absorbée à envoyer bouler Jamel, je n'avais pas pris la peine de bien détailler l'apparence physique, ni les attitudes des TT CHO, comme je fais généralement avec les autres candidats testeurs. Et communément, j'arrive à me faire une opinion assez certaine de leurs motivations... Tel que j'ai pu vous décrire le couple de « vieux cochons » ou Mlle Angèle OTTAVIANI..

Le labo 6 du bloc G étant intégré à la première partie de nos bâtiments : la partie la plus proche du hall, nous y arrivâmes rapidement. Ce qui me permit de ne pas trop gamberger à essayer me souvenir du peu que j'aurais pu remarquer en eux...

J'ouvris la porte du labo et les invitai à y entrer :

Je vous en prie : après vous. —

Monsieur TT CHO entra le premier, d'un pas assez hésitant, tournant sa tête de tous côtés comme s'il avait voulu tout détailler à l'intérieur du labo. Ou peut-être davantage comme s'il y craignait « un piège »... Mais, piège ou pas, il lui eut été impossible de le déceler car le labo était plongé dans la pénombre, à peine éclairé par les diodes électro-luminescentes et les ondes blafardes des moniteurs des appareils restés allumés. De toute manière, dans ce labo, la lumière d'ambiance est plutôt un halo brumeux qu'un éclairage de confort. Dans ce labo, l'éclairage n'est que très, très ponctuel. Et il ne concerne que les deux tables d'examens qu'il arrose d'un puissant jet de lumière drue et blanche produit par ces lampes au xénon qui équipent les salles d'opérations. Aussi, mais en moins puissant, les fauteuils des chirurgiens dentistes : ceci étant pour permettre à ceux qui n'ont pas connu le désagrément des salles d'opérations, de se faire, tout de même, une impression assez précise de cette lumière. Même si : ceci pour rassurer ceux qui ne fréquentent pas les dentistes... Même si cette impression-ci est inutile pour vous placer en situation d'être impressionnés par les examens qui suivront ici.

Derrière les hésitations de Monsieur, Madame CHO entra de profil, dans son dos et face à moi, un large sourire sur les lèvres : un joli sourire signifiant qu'elle, elle ne craignait rien. Elle entra sans se presser, venant au passage frotter sa poitrine contre la mienne. Elle se faufila et avança dans la pénombre jusqu'au centre du labo en disant, du timbre clair de sa douce et sensuelle voix au ton fort enjoué, qui, chantonnant plus qu'agréablement à mes oreilles me fit frémir... De plaisirs anticipés :

Voilà, Isabelle ! Nous sommes tout à votre disposition. —

Monsieur TT CHO émis un raclement de gorge tremblotant : comme quelqu'un saisit par un frisson glacé.

C'est parfait ! — Dis-je en enclenchant l'interrupteur activant les veilleuses des paillasses qui, les unes après les autres, diffusèrent leur halo blafard plongeant le labo dans l'ambiance brumeuse d'un crépuscule d'hiver polaire :

Parfait ! — Répétai-je : — Maintenant, déshabillez-vous là-bas ! — Ajoutai-je.

Derrière le paravent, il y a des cintres — Complétai-je. Principalement à l'attention de M. CHO, qui me semblait aussi raide qu'un porte-manteau, précisément. Je le poussai doucement dans le dos vers la direction. Et comme il me semblait encore indécis, je le pris par une main et le conduisis tandis que Mme CHO, qui elle n'avait pas hésité une seconde, souriant gaiement devant le paravent se dévêtait rapidement sans laisser nulle pudeur paraître. M. CHO et moi, sa main tremblant dans ma main, arrivâmes à hauteur du paravent. Mme CHO, jeta ses yeux noirs, brillants et rieurs dans mes yeux noirs admirateurs. Je lâchai la main de Monsieur en l'admonestant :

Allez ! Voilà vous y êtes : dépêchez-vous : on n'attends plus que vous ! —

Et je me plantai face à Madame dont la plastique altière m'apparaissant des plus charmante, je m'engageai à poser doucement sur son pubis, la main qui avait tenu celle de son mari. Sans hésitation elle posa sa main sur la mienne et m'offrit un sourire dragueur idéalement charmeur que je m'efforçai de lui rendre aussi bien...

Sans quitter mes yeux, doucement, sa main poussa ma main jusque au bouton. Œil brûlant dans œil brillant, du majeur le sentant délicieusement érigé hors du capuchon, je le caressai lentement. Et, de la paume plaquée sur le mont de vénus appliquée des autres doigts j'effeuillai les pétales de sa fleur. Langoureusement, les lèvres de sa bouche pulpeuse et purpurine esquissèrent un « O » séducteur modulé au rythme de ses paupières qui clignaient isolément agitant ses longs cils noirs et soyeux de battements aussi désordonnés qu'ensorceleurs. Alors, certaine de la qualité de mes caresses : certaine qu'elles lui étaient agréables, je m'enhardis à lui offrir des caresses plus approfondies, et peut-être, plus « fouillées » aussi... Et sous l'effet de ma propre excitation animant impudemment mes doigts, son « O » devint plus ouvert, plus « ronronnant » aussi... Et en closant ses yeux , elle soupira. Alors, je poussai mes doigts entre ses lèvres, vers l'entrée de son sexe ... Et stoppai net, le cordon du tampon hygiénique frisant autour de mes doigts...

Immédiatement, je me souvins de ma première conversation avec M. CHO :

Non, pourquoi ? — S'était-il étonné avec ce ton naïf qui lui va si bien, avant d'ajouter : — C'est juste que... C'est con elle a ses règles ! —

Parce que d'abord je me souvins des tâches à accomplir pour effectuer la mission. Ensuite parce que j'étais persuadée que , s'il y en a un qui peut hésiter encore, un qui peut encore avoir des craintes quant à la nature des tests, c'est Monsieur. Alors, satisfaite, je posais ma bouche sur la bouche de Mme CHO. Ses lèvres avalèrent mes lèvres et sa langue chercha ma langue... Qui y répondit. Fougueux, le baiser ! Fulgurant ! Envahissant jusqu'à mon entre-chat qui larmoya de joie... Ce fut dans l'instant le plus intense de notre baiser que j'entendis la tringle du rideau du paravent s'ouvrir. Et un « AH ! » mi étonné, mi indécis, sortir de la bouche de M. CHO. Étonné parce qu'il est probable qu'il ne s'attendait à pareille conjoncture. Indécis, car je sentis qu'il ne savait pas qu'en penser, ni que faire... Conjointement nous cessâmes de nous embrasser. Non pas que nous ayons eu peur qu'il nous surprît, ou que notre baiser lui déplût... surtout pas moi, pas plus qu'elle, comme je le lisais parfaitement dans ses sourires : celui de ses yeux et celui de ses lèvres, mais sûrement parce que nous avions compris, toutes deux, qu'il resterait pantois : incapable de prendre de décision, encore moins, venir agir. Et pourtant ! En le voyant nu, là, à deux pas de moi, s'il était venu contre nous... Moi, je ne l'aurais pas chassé : au contraire. Et je savais que Mme CHO, aussi...

Et je le lui dis, mi aguichante, mi insolente en prenant sa bite dans la main :

Eh bien, M. CHO ! Avec un corps comme le votre, faut pas avoir peur ! —

J'ai pas peur. — Bafouilla-t-il tandis que je la tripotai, tandis qu'aussitôt elle durcît, arrogante entre mes doigts... Tandis que me penchant vers elle pour... Elle me gratifiait de son parfum acide, me rappelant net que : — Taratata ! — Avant la douche, les mignonneries, ici, sont interdites. Ce que je le leur précisai :

Allez zou : à la douche ! — En les prenant par la main. Et comme je mourrais de l'envie de jouer d'eux, espérant aussi en jouir, ce désir persistant devenant bien plus fort que toutes mes volontés, et même plus fort que toutes les « instructions » et autres, procédures, je leur ordonnai de m'attendre :

Bougez pas : C'est moi qui vais vous doucher ! — Et, faisant glisser mon string, dégrafant ma blouse et leur apparaissant nue, je les rejoignis.

Pfuiiii ! — Siffla sincèrement M. CHO : — Vous êtes très belle ! —

C'est vrai : vous êtes très belle ! — Surenchérit Mme CHO en avançant sa main sous mon pubis exactement. Et en me caressant effrontément, elle ajouta :

Vous avez une taille splendide, un joli ventre et... — A l'attention du mari :

Dis... N'est-ce pas ? — Et voyant qu'il regardait au plafond, elle l'excita :

Humm ! Et une sexe tout doux ! Et tout chaud... Et bien humide aussi ! —

En prenant un soin extrême à me le caresser aussi adroitement qu'efficacement. Au « sexe bien humide » les yeux de M. CHO quittèrent le plafond et, écarquillés m'adressèrent un regard intéressé et incendiant... Dès lors, je sus que, sa timidité vaincue, de M. CHO, j'allais pouvoir en jouir à ma guise... Comme je sus que ce serait nous autres, femelles, qui le conduirions à nous faire jouir de lui. Et nullement lui qui tiendra les rennes de nos plaisirs... Et, ce genre de situation, avec les hommes, ce n'est pas pour me déplaire : avec les hommes j'aime toujours quand je conduis. Je me sens, à la fois plus sereine, et plus en confiance avec eux.

M. CHO me tournait le dos. Mais je voyais quand même qu'il bandait : je voyais même fort bien dans le reflet de la céramique qu'il bandait ferme : gros et dur...

Je saisis le tuyau de douche et ouvrit le robinet à fond. Lorsque la température de l'eau me convint, je pointai le jet sur le fesses de M. CHO qui, surpris, se cambra. J'insistai, puis remontai le long du dos. Je m'approchai de lui, passai devant et fis gicler le jet sur son bas-ventre, juste à la commissure avec son sexe. Il sursauta en m'adressant un regard assez décontenancé qui me fit sourire. Je l'aspergeai encore un peu, remontant jusqu'au cou. Mme CHO, n'avait cessé de sourire, certainement amusée par les réactions de son mari... A moins que ce soit plus... Comment ? Écoutes ! Tu as assez d'imagination pour te faire une idée des pensées qui pouvaient faire sourire M. CHO ainsi, non ? Allez, domine-toi seul !

Je fermai le robinet et tendis le tuyau à M. CHO qui... Il le prit ne sachant quoi faire avec. Mais dans son regard éteint je pouvais y lire une liste de tourments. Sans m'en soucier, je débouchai le flacon de gel douche antiseptique « DUREX » et entrepris de badigeonner intégralement M.CHO. Puis je commençai à masser son dos, faisant mousser la substance sur sa peau frissonnante. Puis, ses épaules, m'attardant volontairement sur ses trapèzes puissants, triturant ses muscles épais, les relaxant, les... Et il eut un réflexe de tortue (mais si, voyons !) Je descendis mes mains sur ses fesses idéalement rebondies et fermes. Je fis glisser ma main dans leur sillon. Et il eut un nouveau réflexe qui écrasa ma main entre les fesses :

Tssé, Tssé ! — Désapprouvais-je en claquant ses fesses de ma main libre : — On se relâche et on me laisse faire : on rigole pas avec l'Hygiène ! —

Mme CHO éclata de rire, d'un rire joyeux, franc et amusé. Et dans son rire :

Y'a longtemps qu'il fait plus autant de chichi avec ma main, tiens ! —

Je jubilai, comprenant que ce que j'avais pensé était assez proche de ce qui est vraiment au sein de ce couple, notamment, que le membre le plus entreprenant, sinon le plus actif, c'est Elle : Mme CHO. Et que, par voie de conséquence, hein, M. CHO, était plutôt du genre... Non ! Pas forcément du genre « passif », plutôt, du genre à « obéir ». En subséquence, du genre à faire tout ce qu'on lui impose...

Je jubilai, exultant par avance du triomphe dont je savourerai chaque instant. En commençant par lui tripoter la rondelle pour l'amadouer afin d'y glisser un doigt inquisiteur : un doigt de contrôleur tatillon chargé de fouiller au coeur du bagage. M. CHO, se laissa contrôler le fondement sans trop regimber : juste un léger tremblement des jambes à l'instant où mon doigt trouva ce qu'il cherchait :

Ah ! Y'a un cigare au bord des lèvres, là ! Va falloir le jeter ! —

Il adressa un regard plus qu'angoissé à Madame qui persévérait à nous offrir un charmant sourire polisson, pour le moins... Le sourire de quelqu'un qui, sachant clairement ce qui va advenir, s'en réjouit par avance...

Je jubilai, échafaudant dans le dos de M. CHO le planning des opérations futures, dans ma main libre j'enserrai sa verge bandée : l'autre titillait encore l'anneau...

De nouveau, ses jambes tremblèrent légèrement. Et un grognement contenu entre ses lèvres crispées fuit. Mais, n'étant pas disposée à ce qu'il s'abandonnât seul au plaisir produit par mon traitement, autoritairement, je lui ordonnai :

Maintenant, tu sais comment faire ! Alors, tu t'occupes de Madame. —

Aussitôt Mme CHO et son sourire enjôleur se présentèrent face à lui... Qui ne sut pas, quoi faire. Certes, verrouillé qu'il était par le travail de mes mains...

Allez ! Fais gicler ton jet sur moi ! — Le bouscula sa femme.

Il ouvrit le robinet, jet vers le sol. Mais, toutes les deux, on vit qu'il hésitait toujours à diriger le jet sur le corps de sa femme :

Allez ! Dépêche-toi : obéis ! — Insista-t-elle d'une gifle au visage.

Oui ! Mais... — Chercha-t-il à lui demander d'un geste des bras qu'il fallait qu'elle se tournât, peut-être : — Je dois pas commencer par le dos ? —

Obéis ! Obéis-moi ! — Bissa-t-elle sa gifle. Et exhibant ses seins sous son nez, elle lui ordonna : — Fais gicler ton jet sur mes seins !

M. CHO, me regarda, d'un œil perdu, de l'œil de celui qui ne sait plus à quel saint vouer sa dévotion : l'œil du désarroi. Alors, sèchement, je lui portai secours :

Obéis à ta maîtresse ! — En claquant ses fesses de la main que je venais d'ôter de son anus... Simplement parce que j'estimais que la préparation suffisait ; simplement parce que la tournure prise m'intéressait ; simplement, par l'envie de laisser mes mains mêlées aux siennes folâtrer sur le corps de Mme CHO. Alors, comme il m'avait immédiatement obéie, sans sourciller au mot « maîtresse », ni sans mot dire, je décidai de l'aider... D'une main, l'autre conservant sa bite serrée :

Tu vois, c'est mieux quand tu obéis ! Tu sais, la douche, on la commence par où l'on veut : devant, derrière, l'important est de s'appliquer ! —

Oui maîtresse ! — Acquiesça-t-il à ma grande surprise, personne avant lui ne m'ayant jamais gratifiée de ce titre. Au contraire, à l'instar de Louise, nombreux auraient aimé que je servît d'esclave : situations et postures auxquelles je refuse toujours de jouer. Du moins suivant les règles « institutionnalisées » des pratiques de Domination/Soumission. Je vous l'ai déjà dit : peut-être en raison de « l'héritage du passé » dont mon ethnie (et d'autres aussi) a dû supporter. Et, là, envers M. CHO je venais d'éprouver un instant de compassion et de faiblesse :

Le petit chou ! Il a l'air perdu ! Je vais t'aider. —

Dont Mme CHO me désavoua aussitôt d'un regard incendiant et d'une réplique foudroyante et acerbe :

Il n'est pas à plaindre ! C'est lui qui désire être dominé ! Ça le stimule !N'est-ce pas ? Que c'est ce que tu me réclames ? Dis-le ! —

Oui maîtresse ! — Confirma-t-il, s'accroupissant aux pieds de Mme CHO.

Elle le tira par les cheveux pour qu'il se redresse en ordonnant :

Lève-toi ! T'as pas terminé : savonne-moi... —

Il s'empressa d'obéir en étalant la mousse du gel sur les seins. Elle le gifla :

Mieux que ça, fils de chien ! —

Oui maîtresse ! — S'appliqua-t-il à la caresser. Et en cessant de trembler

Il s'appliquait vraiment bien. Et j'enviai presque Mme CHO des attentions qu'il lui portait et auxquelles visiblement elle n'était pas insensible ; des attentions qui ne le laissait pas moins insensible si j'en jugeais aux gonflements spasmodiques de sa bite dans ma main...

J'avoue sincèrement que ce tableau me troublait beaucoup. Et, pas uniquement pour l'érotisme qu'il produisait : aussi pour des raisons que j'exposerai, plus tard. Pour l'instant, j'allais tout de même prêter main forte à M. CHO. Oh ! Pas par compassion, ni par sympathie : juste par nécessité professionnelle... Même si, dans la même occasion, je ne me refusai pas de prendre plaisirs avec eux...

Ainsi, en compagnie de son mari, je contribuai à la toilette de Mme CHO... Ôtant son tampon, introduisant dans son sexe la lotion N° censée contenir l'écoulement de ses règles, enduisant ses parois vaginales de deux de mes doigts fouineurs... Trouvant, plus aisément que ce que j'avais craint, l'entrée de son utérus, je le badigeonnai plus abondamment de lotion : exactement comme le Docteur me l'avait recommandé. Cependant, face au visage ravi de Mme CHO, j'ajoutai ma touche toute personnelle consistant à lui masser son vagin. Mais que dis-je donc ! A le masturber, oui ! De l'index et du majeur s'y mouvant avec ténacité, voire, avec obstination, non sans une certaine ardeur, surtout lorsque mes doigts appuyaient sur la paroi vaginale située sous la vessie et que la paume de ma main faisait rouler son clitoris... Et ce qui devait arriver, arriva : Mme CHO se pâma, devant son mari si médusé qu'il lâchât le tuyau de douche. Au sol, il serpenta tel un boa fuyant mais qui, retenu par la queue, ne peut fuir. Tout comme M. CHO, lui aussi, voulut ôter sa bite de ma main. Tout autant que je le lui interdis. Alors, il éjacula sur main posée sur le pubis de sa femme... Je rapprochai mes mains, l'une de l'autre... Evidemment ! Je les rapprochai en tirant aussi bien sur la verge de M. CHO que dans le vagin de Mme CHO... Puis je les ôtai en disant :

Allez ! A votre tour de me laver : Monsieur derrière, Mme devant ! —

 

Je vous jure ! Ce fut des instants exceptionnellement délicieux...

 

 

 

Comment ? Je suis une salope ? Oui ! J'en suis très fière, d'ailleurs ? Et alors ? Sans blague !

Ah bon !

Je suis une salope parce que je ne t'ai pas raconté ces instants exceptionnellement délicieux... Eh bien !

Tu n'as pas encore remarqué que Universal Protector est une série à épisodes ?

Tu ne crois pas qu'il faut en garder un peu pour les épisodes suivants ? Ne me dis pas que tu n'y es pas habitué au quotidien... A vivre les histoires au fil des épisodes ; à vivre au fil des histoires dans lesquelles tu te reconnais un peu ; à vivre tes histoires au fil de ta vie...

Sinon, elle est pas belle, la vie ! Ne crois-tu pas ?

Dis-donc !

Tu manques à ce point d'imagination ? Ou t'as besoin de descriptions scabreuses, sinon d'images de l'industrie pornographique pour faire monter ton plaisir ?

Écoutes mon conseil !

Essaies de l'écrire toi-même, le scénario scabreux qui trotte dans ta tête...

Et mieux, Essaies de les monter toi même, les actions : de les vivre jusqu'aux tréfonds de ta chair, de les accomplir en osmose avec les autres chairs auxquelles tu te consacreras, auxquelles tu t'évertueras à offrir le meilleur de toi-même, sans forcément attendre le retour du meilleur d'elles-même

Ou alors, branles-toi en fantasmant à ce que tu aimeras découvrir dans l'épisode suivant ; branles-toi en imaginant que le plaisir que tu te donnes est celui que tu donnes aux autres...

Car, c'est parfaitement connu : le plus beau et fort plaisir que tu te donnes à celui que tu aimes le plus au monde est le plaisir qu'il retire de toi.

C'est ainsi, qu'il est vrai que nombre d'humain retire leurs plus grands orgasmes de leur auto-masturbation. Ça demeure ainsi, principalement parce que l'être qu'ils aiment le plus au monde, c'est eux-même.

Ceci dit, il est aussi parfaitement exact que pour beaucoup aimer « l'autre », il faut aussi apprendre à s'aimer « soi-même »...

Pour savoir s'oublier dans « l'autre ».

 

Pateric©

Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Dimanche 7 juin 7 07 /06 /Juin 08:55
 

Généralement, comme chez la majorité des autres femmes, je crois :

Attends ! Je n'affirme rien, je dis simplement « je crois ». Car en fait, n'ayant jamais mené d'enquête sérieuse sur le sujet auprès de mes consœurs, je ne suis sûre de rien : je persévèrerai donc à parler de moi, pour moi seule.

Chez moi, il existe un point de « non retour » de mes jouissances extrêmes ; un point au delà duquel je suis incapable de jouir de nouveau, ou encore. Et, j'ai même connu quelques points où le plaisir devient déplaisant, sinon exaspération, voire porte de douleur.

Oui ! Je n'ai pas attendu « durex » pour tester mes limites :

  • Durex ! Tiens, je l'avais oublié celui-la ! —

  • Dis-je à voix haute. Preuve que je ne jouis plus.

  • Raahhhhh ! —

M'infirma Dominique qui a-priori, elle, jouissait encore plus fort qu'auparavant en dansant la danse du vaudou. Visage atone, yeux mi-clos, corps en transe, chair hérissée de la multitude frissonnante, elle dansait autour de mon avant-bras en elle. Elle dansait si bien qu'alternativement, ma main formait mon poing puis déployait ses doigts ; elle dansait si bien qu'un houla-hop suspendu à sa taille aurait désespéré toucher terre : elle dansait une hourra-danse...

Et me voici, là, au coeur d'un chœur d'orgie psalmodiant des râles d'extasie, repartie à gamberger « durex » ; à me dire tout haut qu'en cet instant, durex, pffffuit ! Comme quoi :

  • Ils ont pris une drôle de gueule nos tests d'efficacité d'usage des « préservatifs durex » ! —

  • Voui, voui, vouuuiiiiii ! —

Confirma la pro-durex dans un râle pas en rade, tonnerre de Brest !

Comme quoi...

  • Non ! Peut-être pas ! —

M'étonnais-je en examinant ma main gauche caressant le sein de ma partenaire testeuse.

Comme quoi, cette main titillant la pointe du sein semblait l'humecter aussi bien que l'eussent fait les lèvres humides de ma bouche. Et l'examinant plus attentivement, il me sembla qu'elle était couverte comme par un gant invisible ; recouverte d'un gant à millions de bulles microscopiques éclatant sous l'effet de mes caresses sur l'aréole grenue et la pointe acérée du sein exacerbé en libérant un suc parfumé au jasmin...

Tout de go, je me souvins de l'onguent enivrant par lequel Dominique m'avait lavée.

Je me souvins de son explication affirmant que durex ambitionnait de se dépasser ; de dépasser ce carcan ridiculement étroit du spécialiste de la prévention dans l'acte sexuel dans lequel il se sentait cloisonné : enfermé. Et comment durex ambitionnait de se hisser au rang huppé de laboratoire pharmaceutique. Certes, durex ne réfuterait jamais de s'affirmer spécialiste en pharmacie du sexe. Au contraire, il en revendiquerait toutes paternités en poussant ses recherches et expérimentations quasi exclusivement vers ce secteur d'activité ; Dominique ayant même dépassé l'affirmation par ce métaphorique symbole :

  • La pharmacopée d'assistance et de thérapie sexuelles est aujourd'hui aussi vaste et désertique que le Sahara : c'est un désert à conquérir, à domestiquer, à adoucir et à repeupler... -

Je n'avais rien dit. Plus étonnant chez moi (n'est-il pas), je n'avais rien trouvé à répondre. Attribuons cela au fait probable que je voulais rester concentrée sur le traitement particulier dont elle m'avait gratifiée tout en me vantant la grandeur philanthropique de durex...

Vouai ! Et Alors ?

Durex ambitionnait-il, tout aussi philantropiquement n'est-ce pas, d'aider les humains à repousser les effets des plaisirs et des jouissances sexuelles hors de toutes les limites de la conscience ?

Bof !

Rassures-toi ! J'avais beau jeu en pleins délires masturbatoires, ah oui j'avais beau jeu à raisonner.

J'avais beau jeu aussi avec mon équipement de bonne maîtrise de la langue qui parfois confère aux désirs les plus lascifs, aux fantasmes les plus débridés et à leurs désirs, l'offrande de mots délicats, poétiques, symboliques... Des mots aidant à extrapoler les images mentales animées par nos sens, y compris par nos sens les plus refoulés...

Ici, je ne veux pas parler de langue psychanalytique. Non !

Ici, j'avais beau raisonner, jusqu'à faire se gondoler les murs, je ne parvenais à faire aucun vide. Autant face aux vibrations floues mais prégnantes produites de mon corps sur mes sens que face aux ébranlements engendrés par ma pensée sur les arcs réflexes de mes excitations. J'étais comme dominée par un tremblement léger mais constant ; j'étais comme enfiévrée : comme moi hors moi...

Maintenant je sentais réellement n'être plus maîtresse de moi. Je me sentais comme dépossédée... Ou mieux, peut-être « possédée ». En tout cas, dominée par une force supérieure à mes volontés. Certes ma possession semblait s'exprimer différemment de celle de Dominique. Mais pouvais-je en être vraiment certaine ?

Non !

La seule chose dont je demeurais sûre, c'est que je ne jouissais pas. Du moins je ne ressentais rien de semblable à mes jouissances ; rien de semblable ni rien de ressemblant à ces instants précurseurs qui précèdent l'explosion de mes orgasmes

... De ces instants desquels toujours je veux maîtriser la durée ; la maîtriser en fonction des mes envies d'instants. Trente secondes, trente minutes, ce n'est pas la durée qui importe : plutôt l'intensité que j'y attribue.

Non !

Je n'étais plus moi. Ou alors, mon moi, hors de moi, amplifiait ma sensation de flottement : un flottement sans la pression d'Archimède ressentie en suspension sur l'eau, plutôt une flottement en suspension dans un espace de vide : même pas en apesanteur. En tout cas nullement le ressenti de cette apesanteur telle que la chance me l'avait offerte lors d'une expérience de vol parabolique dont le souvenir que j'en garde est fort délicieux. Et exemple pour exemple, valeur pour valeur, ma sensation présente s'avérait bien plus présente encore. A celle-ci, ma perception visuelle y ajoutant cette sensation de flou proche de celle de la gaité éthylique, je planais sur des sensations inconnues.

Rappelant en cela que mon mari...

Effectivement mon mari qui aime lâcher prise face à mes désirs ; mon amant lorsqu'il m'avoue l'œil humide et luisant qu'il m'adore lorsqu'ainsi je le mène à ma guise. Et pas que par le bout de sa queue ; queue raide sous lui et tête enfouie entre les cuisse de Christine pas marrie du traitement qu'il prodigue à sa pacholle :

(pacholle : nom familier de la langue du marseillais pour parler de la saveur prononcée de la jolie chatte d'une minotte en émoi) ;

Traitement dont je devine que l'instant présent est cet instant qui me conduit, moi, à un bonheur suave livrant avec pourboire les jus épicés dont sa langue si friande abuse sans fin plongeant au coeur des pétales carmin couverts des perles de la rosée d'un mâtin recueillant sur ses papilles les sucs du sirop chafouin liquorant de ma chatte béante...

Et là, je savais sans ambages que sa langue s'en délectait, lentement, patiemment... Et doucement, légèrement... D'autant qu'en ce moment, certainement son plaisir ayant vaincu toute sa raison et sentant la brûlure des lèvres du con (de Christine, évidemment) ; sentant précisément la brûlure d'alerte de son embarquement vers ce voyage qu'il considère toujours ''trop anticipé'', je sentais, sur mes propres lèvres madame, sa tentative prompte à la retarder par l'emploi de cette compétence, qu'il maîtrise amplement ; de cette compétence qu'il nomme : « compétence du directeur de la mise à feu d'un lancement spatial » consistant à commander le rafraîchissement...

Pardon ? Il te l'as déjà racontée. Bon ! Ne m'en veux pas si je la rappelle, à l'attention de tous ceux qui auraient sauté cet épisode.

Le rafraîchissement consiste d'abord en l'apport d'un liquide lubrifiant adéquat aussi proche que possible de la zone d'échauffement. Lui, il utilise sa salive. Il la fait rouler sur sa langue et pénétrer méthodiquement dans son canal brûlant. Puis, se reculant un peu, il souffle dessus tout doucement. Et très longuement :

  • A la Sonny Rollins. – Qu'il dit...

Et je te jure que l'instant suivant, tu sais plus où tu habites...

Et tu as beau t'évertuer à contracter tes fesses, à contracter ton ventre, à triturer ton clitoris, tu n'en finiras pas moins que frémissante entière, d'une splendide chair de poule fraichement déplumée et vidée des entrailles...

Tu n'en finiras pas moins ! Que dis-je ! Tu n'en finiras pas de finir car lui, il en est juste aux prémices de son adulation, là, ouvrant tes lèvres secrètes, chassant tes doigts de retenue d'un coup de langue, il emprisonne ton bouton de fièvre dans sa bouche. Et sa langue qui se plait à le masser ardemment jusqu'à ce que n'y tenant plus, tu hurles, ou mieux, tu éjacules dans sa bouche...

Oui ! Il adore ça, avoue-t-il sans aucune honte ni retenue :

  • La saveur nacrée au piment acre du foutre de jouissance d'une femme. - .

Et Christine, aussi bien que si elle avait obéi à mon ordre, hurla... Se cambra... S'agita... Et puis retomba aussi molle qu'une chique trop sucée... Comme déchiquetée, jambes et bras libre ballants.

Son bourreau de jouissance releva sa tête un sourire scintillant aux lèvres...

Et, sur son menton luisait la lave vaginale.

D'un geste ferme, de cette fermeté sans ambiguïté qui me plait tant, il la saisit aux fesses et sa bouche goba sa moule...

Et le Camille, l'anneau sèchement libéré de la main qui l'enfournait cracha la bite de mon amant en se redressant vivement et en grognant...

Comme répondant à cet appel...

Peut-être davantage attiré par l'arrogante bite dressée, s'érigeant beaucoup plus fière... Plus arrogante que ce qu'elle m'était apparue tout à l'heure sous sa croupe ;

Mon mari l'emboucha...

Et un tremblement plus vif me saisit lorsque sa bouche en avala long...

Et lorsqu'elle le pompa, lentement, adroitement...

Ma main abandonnant le sein de Dominique, je suçai mon majeur m'imaginant, moi, sucer cette somptueuse bite. Et je ressentis un plaisir insidieux à voir mon amant de mari la sucer, lui. Et mon plaisir s'intensifia lorsque je vis que Camille aimait ça. Mon plaisir s'intensifia encore lorsque ma bouche, mimant sur mon doigt, la fellation de mon mari, je me voyais, moi, à sa place...

J'admirai cette scène comme jamais je n'aurais su la fantasmer.

Mon amant suçait.

Et je suçais avec lui... jusqu'à perdre la préhension de mes jambes.

Et Dominique me baisant toujours de ses doigts

[peut-être était-ce de sa main entière : pour dire vrai je ne n'avais plus perception de mon vagin]

j'atteignis un orgasme de nature jusqu'alors inconnue...

Mais je sais que c'était un orgasme : mon odeur, ma moiteur, ma mollesse soudaine, ne pouvaient, elle, me tromper...

Et Dominique dansait toujours autour de mon avant-bras : elle dansait comme si rien autour d'elle n'existait plus...

Christine cria, entre deux prises d'air :

  • Putain ! Qu'est-ce qu'il suce bien ce vieux cochon !

  • Divinement bien ! Répondit Camille.

  • J'aime sucer : c'est là mon moindre défaut. — Leur confirma mon amant.

J'ôtais ma main du sexe de Dominique qui sursauta... Et revint sur terre.

J'ouvris la bouche pour lui demander de sortir ses doigts qui commençaient à m'être désagréables... Elles les ôta, avant que j'ai eu le temps de lui demander. Elle embrassa mes lèvres ouvertes... Et nous nous embrassâmes à pleine bouche.

Longtemps il faut croire, car lorsque nos bouches se séparèrent, je vis la nouvelle posture que le trio s'était composée : posture qui, crois-le ou pas, me fit frissonner de bonheur... Mais, je t'en reparlerai, un autre jour.

Pateric
©

* * * * *

Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Fantasmagorie pure
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Vendredi 5 juin 5 05 /06 /Juin 09:30
 

J'en étais là de mes débats, entre réflexions et jubilations, le coeur de ma bouche adulant des seins comme s'ils eussent étaient des saints bénissant mon offrande de leurs douces mains sur mes joues.

  • Oui, oui ! — M'encourageaient-ils :

  • Oh oui ! J'aime les ferveurs de ta bouche. —

... Et je te prie de croire qu'elle ne se firent pas prier plus, ma bouche et mes mains, pour honorer ces seins aux atours et contours dignes de foi. Inébranlable, la foi. Une foi dont la grâce atteignant aussi Dominique, l'engagea à toucher du doigt le coeur de mon calice qui s'épancha illico, et à branler les prémices du bouton à sacrifice qui s'épanouit aussitôt. Et comme (parait-il aussi) le plaisir ne vient jamais seul, une offrande en précède souvent une autre : la mienne conduisait Dominique au paroxysme de l'excitation, la sienne m'emportait au paradis de la dissolution...

Ainsi, dans l'instant où nos offrandes conjointes allaient toucher au fanatisme de l'adoration, du coeur du labo retentit un chant d'extase aigu, brillant, éclatant ; un chant de Calypso ; un chant du genre spiritual ; un chant offert par une diva du Gospels-song's ; ce genre de chant qui transporte le chœur des fidèles dans l'une de ces transes érotiques que les biens pensants (et « cul pincés ») appellent hérétiques... A moins que leur langue ne possède ni ne maîtrise l'adjectif convenable...

Dominique par le chant charmé adroite glissa sur son côté gauche, enserrant toujours ses mains dorlotant mes joues excavées par ma bouche suçant son sein, m'emporta dans le plain champ visuel du « chant spirituel ». Ainsi, sans avoir à interrompre le zèle de ma bouche dans sa prise de seins, par les yeux j'accédais au chant des saints où, la métisse en chef de chœur battait sa démesure en crispant ses cuisses sur la tête de mon amant enfouie en son con tandis qu'elle agitait sa main droite dans le sillon culier d'un grand noir qui, le buste cassé en deux, suçait la bite du sus-dit amant. Et, malgré cette conjoncture de contorsionniste, il me semblait bien qu'il prenait aussi un pied énorme. En tout cas, sa bite en énorme érection saillant sous lui, vaillante, phénoménale, ne le démentait pas. Un boïng produit de l'apparition vrombit dans ma tête. Produit de l'apparition phallique seule... Parce qu'à celle du tableau célébrant le culte des culs dans son ensemble, mes lèvres s'enfiévrèrent, de ma langue jusqu'à mon antre libérant un fil de plaisirs coulant sur les doigts de Dominique, lesquels en firent l'usage adéquat tandis qu'elle gémissait et trépignait sous l'avidité de ma bouche... Et davantage...

Et, en duo euphonique, nous jouîmes vite. Et en point d'orgue.

Tu le sais : auparavant nous avions joui à de multiples reprises, et plutôt confortablement installées. Normalement nous aurions dû aspirer à la rémission de nos chairs. D'ailleurs, en quittant notre antre n'avions-nous pas instauré une suspension de séance ? Nous avions choisi de prendre relâche du théâtre de nos libations. Comme dans un « repos du guerrier ». Et non pas dans l'abandon de quelqu'un qui lâche. Non ! Car après chacune de nos jouissances, nos chairs nous brûlaient plus.... Et à chaque fois, plus... Et maintenant ?

Maintenant où la vision du trio enchevêtré agitant en surcroît mes fantasmagories échevelées, mes chairs ne savaient plus que s'enflammer, mieux encore que sous les seules caresses et préciosités de Dominique. Et comme de surcroît, elle ne pouvait s'interdire de travailler, de ses doigts savants et compétents fouillant l'abysse de ma conque d'amour, j'étais enveloppée par des volutes mauresques, elliptiques, cycloïdales, paraboliques, hyperboliques d'un plaisir ardent et incessant ; léchée puis avalée comme par un feu dévorant en spirales dansantes dans l'âtre de mes sens...

Non : je ne jouissais plus comme là-bas sur la table à (drôles et peu académiques) examens ; je ne jouissais pas comme au plus fort des branlages de son poing dans mon vagin. Non.

Non ! Je n'étais pas non plus en état d'extase. Et bien moins en contemplation (même si mes yeux ne savaient pas se démagnétiser du spectacle sur-agité, surexcité, subis sexuel du trio bisexuel.) Non !

Je connais mes états d'extases : Ils n'ont nul besoin de l'accomplissement physique de l'acte sexuel pour m'envahir. Et souvent pour me transcender en excitant quantité de flux-reflux de mes esprits animaux ébranlant en parfaite harmonie avec mon âme pendule le carillon accordé de mes sens.

C'est cela ! On ne peut pas mettre à nu aussi facilement que ça une « cartésienne type ».

Et que celui qui n'a jamais défailli aux multiples contresens de notre « philosophe modèle » me pénètre à sec du premier « non sens » venu...

Remarques, je ne suis plus vierge « par là » depuis longtemps ; mon amant de mari en anti-cartésien forcené y est passé souvent...

Mais baste : je m'égare là...

Je m'égare un peu comme lui, là, éperdu, la tête perdue entre les cuisses serrées crispées de sa mulâtre embiguinée. Elle qui, dans sa frénésie cataclysmique, tirait à elle le cul du grand noir...

Je remarquai alors distinctement sa main enfouie ; je la remarquai d'autant mieux que la chair de son bras étant plus claire que celle du cul trifouillé, je ne pouvais me méprendre sur l'acte pratiqué . J'étais gâtée, moi !

Moi qui...

Moi qui avant aujourd'hui n'aurais jamais su imaginer, même pas dans ses délires les plus fous ; moi je n'aurais jamais crû que cette pratique existât chez les « gens normaux » : les gens qui, du sexe, ne font pas un business... Distinguo entre commerce et pornographie, s'il te plaît. Vois-tu ? Ici, je fais dans la pornographie mais je te l'offre sans aucune contrepartie marchande : je l'offre à ta sagacité sans intermédiaire, sans masque ni voile à l'usage direct de tes fantasmes propres.

Que dis-tu ?

Tu dis que ma pornographie est plus intellectuelle que sensuelle ?

Certainement as-tu raison.

Et alors ?

Tu es plus du genre à abuser direct des excès de sexes ?

Ah bon !

Tes excès ne sont jamais les fruits de tes fantasmes ?

Jamais aucun fantasme ne vient titiller ton esprit de désirs rêvés ?

Toujours tu es raide par la seule action de la physico-chimie-chimie de ta nature ?

T'es un drôle d'homme toi !

Je crois même que je ne voudrais jamais croiser ta route...

Remarques... Tu possèderas toujours le libertinage que tu mérites : je n'ai pas à te juger. D'autant que c'est de ma biologie propre dont je parle : je parle de moi.

Moi, non seulement j'avais goûté à ce plaisir indescriptible et indicible ; non seulement j'avais pris plaisirs à voir enfouie la main de Dominique dans le séant de mon mari ; non seulement je m'étais extasiée des jouissances que mes poings avaient offert aux pertuis de mon amante ; non seulement j'admirais le fist en couleur s'offrant à mes yeux (et à mes neurones, tout aussi également, lesquelles n'étaient pas les moins actives, comme tu peux maintenant l'imaginer), ne voilà-t-il pas que ma main répondant poliment aux doux stimuli de Dominique emplissant jusqu'au moindre recoin mon con ; ne voilà-t-il pas, disais-je, que ma main s'immisçant, légère et hardie, entre les lèvres charnelles de la sus-dite, ma main d'une bouchée se vit avalée entière et ouverte... Et mon poignet se retrouva aussitôt, à nouveau prisonnier de leurs serres charnues à l'unisson d'un « Rhahh » au râle fauve et guttural lâché par la bouche verbale de ma blonde, yeux révulsés, comme morts mais doigts agiles, très vivants : doigts qui n'y allaient pas de « main morte »... Cependant, je n'en jouis nullement...

Cette fois encore je ne voulais pas jouir.

Cette fois-ci bien plus que toutes les fois précédentes, je ne voulais pas jouir.

Mais, tout compte fait, aurais-je pu encore jouir ?



A suivre 



*      *     *      *      *

Pateric©

 


Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Fantasmagorie pure
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Jeudi 21 mai 4 21 /05 /Mai 10:32
 

Après que Dominique eut entrouvert la porte du labo acceuillant mon mari en chuchotant :

  • Chut ! Je jette juste un oeil, pour voir où ils en sont et... Ooooh !

Son — Ooooh ! — sonnant comme l'annonce de la septième merveille du monde, je me hissais sur la pointe des pieds pour la découvrir par dessus son épaule. Mais rien ne m'apparut. Frustations. Moi, ne m'apparut que l'écran de l'épaule de Dominique comme naît un voile devant les yeux.

  • Merde ! — M'écriai-je, comme si soudain s'était révélée une apocalypse.

Dominique sursauta, se retourna vivement. Dans ce mouvement, ma main gauche glissant dans l'échancrure de son peignoir, son sein droit se dévoila et bondit droit sur mes lèvres qui, naturellement, le sucèrent : je n'allais pas m'embarrasser d'une nouvelle frustation, en plus. Et bonne langue ne vaut-elle pas mieux, parfois, que bon oeil ? Souvent ? Certainement ! Toujours ? C'est toi qui voit ! C'est vrai que ma langue me trompe peu. Tandis que mes yeux... Ne serait-ce que parce que je ne suis pas myope de la langue, même si elle est assez volontiers presse-bite. Alors que mes yeux, eux... en plus d'être myopes, deviennent aussi presbytes. Un mélange détonant qui m'a permis de prendre un postiche pour une bite sans que j'ai besoin de m'en défendre autrement qu'en accusant ma vue aussi basse que distante. Comme quoi, parfois, un mal peut vous vouloir le plus grand bien, non ? Donc :

  • Oui, oui ! — Grogna Dominique sans aucun voile adverbial :

  • Oui ! Suce-moi... Fort —

Oui ! Je le suçai avec plaisir ce sein qu'à première vue j'avais jugé trop volumineux pour être vrai ; je suçais le dôme de l'aréole ferme, insolente. Entre mes dents affectueusement serrées sur son arrogance, ma langue flattait l'étampage grenu de leur chair brune. Et entre mes mains, je caressais le globe de chair souple, douce, chaude qui me fit frissonner. Délectable délice. Oui !

... Et comme je m'étonnai du plaisir que ce gros sein me donnait, oui, je devais aussi goûter au frère jumeau...

Rien n'est jamais aussi nécessaire qu'une comparaison bipolaire pour vérifier que la gauche vaut la droite. Et puis, ''bonne nécessité'' ne dispense-t-elle pas de toute retenue ? N'évite-t-elle pas de s'abandonner aux abbérations de la conscience ? Ne balance-t-elle pas d'emblée la raison du discours cognitif aux oubliettes du « lâcher-prise » ?

Oui.

Oui ?

Mais non, parfois.

Non quand il s'agit d'avaler toutes nécessités, donc, nombre de balivernes, « vendues » par notre République comme autant de devoirs citoyens. Surtout ceux parés de la bienséance... Surtout plus s'il s'agit encore des devoirs de partage de notre Communauté (la Communauté Européenne, s'entend) dont nombre de ses coadjuteurs ne croit pas aux vertus républicaines. Davantage, ils les rejètent. Et ils se livrent, esclaves, aux caprices d'un seigneur et maître : pas à l'un de ces dominants de suprématie SM mais à l'un de ces dominants monarques que sont les rois ou reines, princes ou consorts, pape et crucifix, mollahs et chariah. Etc.

Et là, le seul point commun de la comparaison du plaisir entre gauche et droite est celui du test comparatif ; test comparatif entre les déraisons communes à la politique de gauche et de droite (enfin) réunies...

Je sais :

demeurer droit dans ses bottes ne signifie pas être la maîtresse de son sujet.

Je sais aussi : certaines de mes comparaisons laissent souvent pantois...

Et sûrement pas de plaisir.

Au demeurant, ce n'est pas parce que j'aime à comparer les avantages de mes plaisirs libidineux sur les caprices ineptes de la morale convenue que je dois ignorer ces derniers. Au contraire, je me sens le devoir les lutter contre eux.

Et je rêve de les vaincre.

Et j'utopise de les anéantir afin qu'explose le bonheur de mes soeurs et coule le plaisir de mes frères.

Oui !

Je ne suis pas banalement libertine. Je suis premièrement une révolutionnaire de ma Liberté d'Être.

Et, c'est à la première place du premier degré du parlement de ma République libertine que siège ma jouissance.

 

 

pateric©
A suivre
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  • : 28/01/2009

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