Samedi 7 février 6 07 /02 /Fév 10:47

 

Découvertes

  • Ça te plaît autant, les délires sexuels ? — Lui demanda Sylvie.

  • Y'a pas de secret... Et ça tient souvent à peu de choses. 

  • Parfois, ça conduit même à de belles choses. — Sourit-elle...

Jacques venait d’accéder à des fonctions professionnelles imposant du « dialogue ».

Mais par-dessus tout, ces fonctions engendrèrent une rencontre et une amitié décisives pour leurs vies... Jacques la présentera à Philippe, son Directeur, à Jean-Pierre et à sa femme, à quelques techniciens et à leurs femmes. Ils lieront des amitiés simples, avec quelques-uns  mais ne trouveront personne d'autre que Jean-Pierre et Sylvie avec lesquels lier "amitié particulière". Même pas avec Philippe qui pourtant affichait son libertinage sans retenue. Certes, ayant plus du double de leur âge, il pouvait sûrement s'afficher sans craindre pour l'avenir de sa carrière. Toutefois, ce n'est ni en raison de son âge, ni en raison de sa "position supérieure" que Marisa préféra limiter poliment leurs débauches à la grivoiserie de leurs calembours : c'était seulement parce que son libertinage étéit bien trop dévergondé pour ses goûts...

Jean-Pierre et Sylvie allaient sur la quarantaine. Marisa s'entendit assez vite avec elle et bientôt leur intimité fut telle qu'elle leur fit partager quelques confidences sur leurs marisUn jour, à la plage avec leurs enfants, Marisa trouva Sylvie lasse... Sylvie lui avoua :

  • C'est Jipé : toute la nuit... Je suis toute molle. Mais je n'en suis pas fâchée. Il est toujours gourmand mais là, il a été insatiable. —

Sylvie la dévisagea et dans ses yeux Marisa lut tout le plaisir qu'elle avait eu. C'était également l’un de ces jours où Jacques l'avait tant butinée qu’elle ne pouvait pas marcher les jambes serrées : Marisa lui confessa que, elle-même... Et discrètement, Marisa dévoila à Sylvie la preuve réelle par la turgescence du bouton.

  • Ooh ! Comment fait-il ça ! — S'exclama Sylvie.

Marisa s'entendit lui répondre sans réfléchir mais sérieuse :

  • T'as qu'à lui demander si tu veux ! —

  • Chiche ? — Sourire coquin dans les yeux.

  • Chiche ! — Ferme… Et prête à parier que ce n'est qu'un jeu, « pour de rire ». et pour vérifier que Sylvie ne misera que peu d'enjeu sur la partie, Marisa distribua la donne :

  • T'as déjà eu des amants ? —

  • Avant ou après Jean Pierre ? — Se camoufla Sylvie.

  • Après ! Avant ça ne compte pas. — Répliqua sérieusement Marisa.

  • Et toi ? — Sylvie connaissait l'astuce : je réponds à une question par une autre question... Marisa aussi, étant douée à ce petit jeu ci, la partie aurait pu durer. Mais comme Marisa voulait obtenir une réponse précise, elle répliqua sans périphrase :

  • Oui. Six. Tous en même temps ! —

  • En même temps : durant la même période ? — S’étouffa Sylvie.

  • Oui ! — Affirma clairement Marisa.

  • Et tu les as encore maintenant ! Jacques était au courant ? —

  • Oui ! —

Sylvie la regarda cherchant la signification de son Oui !

  • Tu sais, on se cache rien. Il est présent aussi ! Et c'est pas sérieux : juste pour s'amuser. Pour la détente quoi ! Et toi ? —

  • Eh bien... – Hésitait Sylvie… — Eh bien… — Coinçait-elle…

  • Piégée Sylvie ! Tu devras répondre « oui » ou « non » ! — Jubila Marisa intérieurement. Pressante elle ajouta : — Alors ? —

  • Comment dire… Pas de vrais amants non plus… plutôt des amis avec qui…—

  • T'as fait des partouzes, quoi. —

  • Non, non ! Pourquoi ? T'en as fait, toi ? — Sembla-t-elle s’offusquer, et en tout cas, son ton cachait mal son trouble.

  • C’est ce que j’ai dit : tous en même temps. —

  • Moi, non… C’est juste, entre femmes… Nos maris regardent… —

Alors Marisa raconta par le détail et sans omettre le plus « croustillant ».

Et Sylvie lui fit jurer qu’elle avait aimé... Mais finalement, la sentant plus étonnée, ou troublée qu'incrédule, Marisa lui demanda :

  • Ça t'intéresserait, que je te fasse essayer ? —

Sylvie resta muette quelques secondes :

  • Je ne crois pas que j'en aie le courage. — Souffla-t-elle

  • Tu n'as pas le courage... Ou alors, c’est Jean-Pierre qui ne serait pas d'accord ? — Insista Marisa.

  • Oh ! Jean Pierre ! Si tu lui proposes de s'envoyer en l'air... –

  • Ah ! Oui ? — L'interrompit Marisa, séduite :

  • Jipé me plaisait bien... Et Sylvie… Peut-être encore plus. —

Me précisa-t-elle.


*     *      *      *      *


Sylvie et Marisa, possédaient d’autres points communs : le même métier, le même goût des livres, la même petite taille et des maris physiciens partageant les mêmes engouements et passions. Y compris les plaisirs du sexe, même si Marisa étaient sûre qu'ils n'avaient jamais abordé ce sujet ensemble, car les physiciens sont discrets ; si discrets que tout le Monde ne se les représente toujours que comme ’’têtes en l'air’’ perdues dans les étoiles ; des farfelus, fantasques, singuliers, fades... Capables de ne s'occuper qu'à l'attraction de leurs électrons, à l'électro magnétisme de leurs neutrons, à l'excitation de leurs protons… Du moins, il ne viendrait jamais à ton idée de te les imaginer autrement : surtout pas comme des amants délicieux, doux, tendres, efficaces, infatigables.

  • Eh bien, si ! — Appuyait Marisa, lèvres humides yeux scintillants : Lorsqu’ils se passionnent pour quelque chose que ce soit, ils l'étudient minutieusement, l'expérimentent beaucoup, la testent sans relâche et la maîtrisent : toujours ! Et en cette occurrence, s’agissant de notre plaisir, je... — Complétait-elle « comblée »… D’ailleurs, Sylvie m’avait avoué : « Nous avons des amis...  Eh bien, on se caresse entre femmes, ils regardent, après on fait l'amour. Mais on ne s'échange pas. » Et ce présent n’étant pas pour me déplaire, je lui avais demandé : « Comment vous êtes-vous connus ? » Après un silence ému, elle chuchota : « Un copain de promo à Jipé. » Je ne l'avez pas dit ? Ces physiciens ! —

Et comme tu as déjà pu te l’imaginer (ou te le rêver) Marisa et Jacques tireront le meilleur profit de ce bel été. Oui ! Je te vois, là ; je vois que tu aimerais qu’on t’en raconte un peu plus ; un peu plus croustillant aussi...

*     *      *      *      *
 

  • ... Un soir, Jacques et moi, nus sur le lit… — Racontait-elle.

Jacques lentement la caressait jusqu'aux plis de son con sacré de plaisirs, son souffle chaud sur sa vulve, sa langue massant les pétales de ses lèvres étales flattait le nœud des vibrations... Elle s’abandonna... Comblée d'adoration elle s'évada fantasmant les hommages à Lesbos… Et elle rêvait… Et elle dansait du ventre, des hanches, des fesses. Et elle chantait de soupirs, de clameurs, de râles et de cris… Puis, de retour de ’’son voyage’’ elle vit son Jacques de fer au lieu de la Sylvie de jade de ses fantasmes… Alors son vrai plaisir, sa vraie jouissance c'était à lui qu’elle les devait… Et, sachant qu'elle n'est pas ’’dimensionnée’’ pour enflammer son puits d'amour et l'inonder de ces jets propulseurs vers les étoiles, elle douta que Sylvie lui engendrât autant de plaisirs. Un déclic claquant alors dans sa tête elle exprima ce qu’elle avait compris :

  • J'aimerai faire jouir aussi fort que tu me fais jouir ... —

Jacques ne répondit rien mais sa bouche la réexpédia dans la voie lactée.

  • ... Les danses de ta langue, que je connais si bien, qui me surprennent chaque fois, je voudrais les offrir à d'autres et sentir leur intimité vibrer dans ma bouche se délectant des plaisirs qui coulent d'elle… A moins que je ne n’aime plus voir qu'une autre jouit de toi... —

  • Fva favoir sf'affliquer ! — Avait bafouillé Jacques de sa langue brillante chatouillant les pétales rosacés de sa fleur encensée d'attentions vibrantes.

  • Qu'est-ce tu dis, mon amour ? — Avait-elle plané.

  • Tu ne désires plus que je jouisse d'une autre femme que toi ? —

Effeuilla-t-il, délaissant un instant son bouton rose qu’il retravailla aussitôt avant qu’elle le distraie de nouveau par cette réplique de vaudeville :

  • J'ai dit ça, moi ? —

  • Non. T'as dit : « faire jouir comme tu me fais jouir » ; tu voudrais faire jouir une autre femme, toi ! Tu ne veux plus que moi… –

Appuya-t-il de son doigt d’amour glissant entre ses pétales embrasés.

  • Ah ! Non. Peut-être. Pas exactement ça. Je n’sais pas... —

Hoqueta-t-elle

  • C'est comme tu veux, Marisa : t'es libre. — L’avait-il tentée.

  • Je suis libre quand je suis avec toi. — Lui avait-elle avoué en mordant son doigt de tous les muscles du con ; en le mordant du bout de ses lèvres secrètes jusqu’au cul de sac. Elle affirmait qu’elle adore ça :

  • L’emprisonner ainsi… — Elle l’affirmait, ensorcelante.

  • Toi... T'as un fantasme... Un fantasme... Agréable... Et qui... me plaira... Pour sûr ! — S’était essoufflé Jacques… Plus tard.

Le surlendemain du fantasme ’’épou(x)stouflé’’ : dimanche, ils déjeunaient chez Sylvie et Jean-Pierre. Et comme les parents de Sylvie avaient emmené les enfants à la mer...
Après le repas, les hommes ’’allèrent s'enfermer" dans le labo de
Jipé… Pour tester un prototype qu'ils développaient en très grands secrets. Les femmes "allèrent s’allonger" sur la terrasse, à l'ombre du tilleul, plus avides de laisser libre cours aux caresses de la brise sur leurs corps nus qu'aux rayons du soleil de les brûler...
Marisa admirait Sylvie lascive ; exactement, elle lorgnait ses galbes alléchants...

  • J’aime le corps de Sylvie, certes, mais c'est son sexe que j'aime par-dessus tout ... Ronronna Marisa.
     

    *     *      *      *      *


    Lorsque Marisa avait ’’non avoué’’ son désir à Jacques, elle était loin d'imaginer le bonheur qu’elle en retirera ce dimanche : comme des folles libidineuses, presque sauvages, entamant le mime d'une virilité déchaînée, elle s’aimèrent... Sylvie serrée contre Marisa, ses lèvres sur sa bouche, haletantes, savourant ce moment de délices, et moment choisi par leur maris pour les rejoindre et rester baba : émerveillés mais nullement choqués ou surpris... Par la suite, si elles aspiraient toujours à leur intimité amoureuse, les sentiments de Marisa pour Sylvie étant assez ressemblants à ceux qu’elle éprouvait pour Jacques, plus jamais leurs étreintes ne furent aussi sexuelles que ce dimanche où elles s’étaient pénétrées d’une virilité digitale, profonde et rapide… Plus, restant des heures, lovées, enlacées, jusqu'au frisson d'excitation remplaçant leur fougue en passion douce... Jean-Pierre et Jacques aimaient les étreintes de Marisa et Sylvie. Ils appréciaient leurs voluptés, admiraient leurs deux corps enlacés nus à côté d'eux nus, s'alanguissant, jouissant des yeux d'une méditation excitante qui érigeait leur impatience à les vénérer. Lorsque l'ivresse de leurs caresses était épuisée, mais qu'embrasés et ardents leurs ciboires sacrés réclamaient leur part d’offrande, elles s’immolaient sur les augustes goupillons glorifiés sans se préoccuper si le corps qui les animait était légitime, ne guettant que leur explosion, comme pour une délivrance... Jamais Marisa ne joua à baiser avec Sylvie. Et, dès lors, ils n’eurent plus d'autres débordements ailleurs, se rassasiant de l'intimité d’eux quatre.

Par Pateric - Publié dans : Nouvelles - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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  • : 28/01/2009

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