Jeudi 12 février 4 12 /02 /Fév 08:11
C'est l'épisode écrit sur le site http://extravagances.blogspirit.com/archive/2007/07/03/dura-lex-sed-lex-4-par-pateric.html : site fort intéressant que nous vous invitons à découvrir.

 

Il était 16h42, lorsque nous pénétrâmes dans le hall ocre et ivoire des laboratoires DUREX de Burnes-sur-Yvette, brandissant nos convocations. La jeune hôtesse (20 ans environ) nous examina de tout l'étonnement de ses grands yeux noisette brillants dans leurs écrins d'opaline, et dans le profond silence d'un immense sourire d'ivoire commercial illuminant son visage noir. Oui ! Nous semblions déranger ses « idées reçues » sur les utilisateurs de préservatifs ; il lui paraissait improbable que des « gens de nos âges » recourent toujours à des préservatifs... Ou peut-être plus invraisemblable qu'ils baisent encore... Car, confrontant cinq ou six fois nos convocations avec nos visages, nos visages avec son planning, son planning avec mes rares cheveux blancs, mes cheveux avec l'abondante, longue et brune chevelure ornant le visage de madone florentine et sans âge de mon épouse, ses yeux roulaient comme ces billes de bois dans un panier de bingo. Et ses lèvres charnelles boudant de mieux en mieux dévoilaient l'immensité de son étonnement... Tiré d'un profond soupir surgissant par l'arrière de ses dents semblables aux colonnes d'ivoire d'un temple... Elle souffla :

Vous êtes en avance. 

 

— On aime prendre notre temps. Et surtout, on n'aime pas être en retard. 

Répliqua mon épouse de sa voix douce mais au ton froid et sec ; de cet « accentuation » qui rend si « interdit » que rare est la « réplique ». Ainsi, notre hôtesse, d'un geste du menton indiquant les fauteuils du hall nous invita à y « attendre votre tour ».

Vous connaissez ces fauteuils de style « pseudo universal design » qui ornent les halls des multinationales sur lesquels on hésitent où poser son cul ? Parfait. Ainsi donc, je posai une fesse sur les rondeurs d'un boudin, tandis que ma femme refusant d'en choisir un s'assit sur mon genou gauche... A la suite, on entendit un bruit de chute provenant de derrière la tablette nous cachant l'hôtesse, chute ponctuée par un « putain de merde », un silence puis un « pardon! » qui nous firent rire sans retenue. Cependant, nous ne pourrons pas vous dire si l'origine de la chute est à lier à notre attitude osée ou à la vision offerte par l'assise de ma femme qui, pour ne pas glisser avait largement écarté ses cuisses faisant remonter sa jupe très haut sur le pubis...

Vint enfin l'heure dite de notre rendez-vous qui nous surprit ainsi installés et toujours aussi « profiteurs de l'environnement », où s'approchant de nous une (ma foi) bien jolie teutonne trentenaire, à vue d'oeil, blanche et blonde, s'approcha de nous tous sourires sur ses lèvres « GretaGarbiennes » en se présentant dans un « frai »(1) accent Alsacien :

 

— Docteur Thominique Gusmannnnn ! 

Elle prit entre ses mains la main droite de mon « Erica » et la serra chaleureusement... Et même elle l'attira vers elle, si près qu'un instant je crus qu'elle allait lui « tirer une pelle baveuse ». Et d'ailleurs, ce résultat ne m'aurait ni étonné, ni déplu, tant la réponse tout aussi chaleureuse de ma femme : - Fort enchantée Docteur !- Me parut enthousiasmée.

(1)Si, si, chez les « salsaciens », tout ce qui est « frai » reste « vrai », qu'il fasse chaud ou frais.

Avant de venir chez DUREX, j'avais parié avec Erica que le Docteur Dominique G était une femme ... Car parmi les Dominique(s) comme parmi les Camille(s) que nous connaissons les trois quart sont des femmes. Et le tiers du quart restant... hésite. Ainsi donc, les atouts saillants au travers de la blouse immaculée de cette Thominique ci ne nous étonnèrent pas. Au contraire devrais-je dire...

* * * * * * * * * * * *

Nous voici maintenant, introduits dans une pièce d'environ 5m sur 4m, toute carrelée de blanc jusqu'au raz du plafond, étanche jusqu'aux luminaires fluorescents. Trois paillasses typiques des laboratoires de Chimie occupent une longueur entière. Près de la fenêtre, un bureau et son équipement informatique adéquat à « l'usage ». Sur l'autre longueur, une « sorbonne », une centrifugeuse, une table vibrante ornée d'une vingtaine de tube à essais, un caisson cryogénique... Et une machine à moteur électrique entraînant un plateau excentrique armé d'un bras oscillant... Dont la présence en ces lieux, loin de m'apparaître anachronique, me traduisant l'usage qu'on peut en faire, me fit sourire. Au centre, une table d'examens. Plus exactement une table d'examens gynécologiques aux dimensions plus « confortables ». A son « pied », un fauteuil articulé et transformable.

D'abord, le docteur passant derrière son bureau nous invita à nous asseoir sur les 2 spartiates chaises qui lui faisaient face. Puis, elle nous posa un certain nombre de questions portant autant sur nos coutumes sexuelles... qu'extra-sexuelles, la fréquence de nos rapports intimes... Et moins intimes, s'appuyant sur les réponses « larges » faites dans notre questionnaire de présélection, retenant les faits que nous n'avions pas répondu aux choix des genres, demandant confirmations que nous pouvions être, tous les deux, bisexuels, s'informant sur les limites de notre bisexualité et/ou les limites de leurs pratiques... Sur quoi, répondant que nos limites étaient liée premièrement au « respect individuel » et, subséquemment, à « l'attirance du partenaire », confirmant n'avoir aucune autre limite, un grand sourire assorti d'une grande oeillade malicieuse resplendirent sur le visage de notre docteur.


Après nous avoir dit que :  — Voilà, le plus fastidieux est fait...  Elle entreprit de nous expliquer « DUREX ». Puis, le but des recherches et expériences engagées, ainsi que l'objectif recherché.

Elle nous avoua que notre profil avait grandement intéressé « DUREX », car, expliqua-t-elle, nous étions, nous deux, parmi les moins des 8% des candidats à déclarer notre bisexualité, les rares marginaux représentant moins de 3% des bisexuels déclarés à la confirmer aussi « totale ». Ensuite, elle nous informa que, bien entendu, suivant le résultat de nos premiers tests, mais aussi suivant notre volonté à poursuivre « plus avant l'aventure », « DUREX » serait très honorée de nous compter parmi ses « testeurs » les plus assidus : — D'autant que, étant chercheurs vous-mêmes, vous comprenez bien les raisons qui incitent à la Recherche  Complémenta-t-elle.

Affirmation qui fit préciser à Erica :  — Oui ! La Recherche est un plaisir pour nous !  Réponse qui, pour aussi ambiguë qu'elle aurait pu paraître à certains, plût tant à Dominique (elle ne le dissimula nullement) qu'elle nous tendit sans retenue le document de validation en disant :
           — Bien ! Signez là, puis déshabillez-vous : Mais d'abord, il faut que je vous ausculte. 

Après nous avoir fait nous allonger côte à côte sur la table et exécuté les « vérifications d'usage » (tensions, pouls, blanc de l'oeil et même prise de sang sommaire) gantée, elle commença à nous « titiller l'intimité ». D'abord les lèvres d'Erica et le petit bouton qui durcit vite sur lequel elle osa même un baiser dont le frisson se propageant jusqu'à la main de ma douce lui fit serrer fort ma main et davantage puisque notre « inquisitrice » siffla :  — Humm, c'est parfait tout ça !  Et pour couronner son propos, elle introduisit un doigt (au moins un : je ne voyais pas tout) et confirma que :  — C'est bien ! Bien chaud et humide tout ça !  Sur quoi, l'autre folâtre, ne voulant pas être « en reste », se dressant raide, insulta le cieux :  — Oh, oh ! Chapeaux !  S'écria notre testeuse... Avant de passer à la description des opérations :
         — Bien, j'ai bien envie avec vous... - Suivie d'un très long silence...A chatouiller les désirs...  —

        — J'ai bien envie de tester avec vous un préservatif en crème. Pour l'instant nos essais sont très limités et nos résultats très sommaires mais, avec vous, je crois qu'on ne court aucun risque infectieux, hein ?  Dit-elle.
Ce que nous confirmâmes (Mâme ? Mhum !)

 — C'est un tout nouveau concept, qui d'abord devrait-être aussi ludique qu'excitant et ensuite protéger aussi bien que n'importe quel autre préservatif « DUREX » classique. 

« DUREX », évidemment !

 

Voilà, c'est du latex maintenu semi-liquide à 38° qui se présente un peu comme une crème de soin. C'est parfumé aux essences naturelles de ginseng, de bois bandé, de gentiane, de gingembre et de vanille... Et ça se veut aussi être un aphrodisiaque. Et à notre idée, il devra pouvoir être compatible pour l'usage en préservatif masculin et féminin : au choix ! -

Erica, très enchantée par cette perspective, s'exclama :  — Si ça marche, c'est une vraie révolution : excitant et protecteur à la fois... Hum ! Que de folies en perspectives 

Dominique confirma, d'une douce caresse sur la joue d'Erica ; d'une longue caresse s'égarant dans ses cheveux, pour glisser sur les épaules, puis les seins de ma douce qui cambra ses reins et frissonna entière. Du coup, mon arrogance se manifesta à nouveau. Alors, Dominique précisa :

— Comme ce produit est expérimental, c'est moi qui vais vous l'appliquer. Qui veut l'essayer en premier ?   

Erica se redressa vivement et cria presque :  — Mon mari, mon mari ! 

Dominique sourit, ouvrit le pot, en prit l'équivalent d'une noix et commença à m'enduire... Ses mains étaient d'une douceur exquise et la chaleur et les effluves du produit me plongeaient le corps dans un bien-être cotonneux tandis que je sentais mon sexe gonfler encore, gonfler à exploser... D'ailleurs...

 

— C'est fou, je l'ai jamais vu autant grossir... Même en le suçant comme une folle je ne suis jamais arrivée à pareille expansion. 

 — C'est vrai qu'il gonfle bien : ça te fais pas mal, ça te brûle pas, t'es bien ?  S'inquiéta la « Pro ».

— Non, C'est extraordinaire : je ne sens que lui, c'est extraordinaire !   Balbutiai-je.

 — C'est super ! Et tu crois qu'on peut le sucer aussi ?   Demanda ma douce.

J'en sais rien... Normalement oui... Mais on n'a fait aucun test encore – Hésita Dominique.

Je veux bien commencer – S'emballa ma « passionaria ».

— Non ! Faut prendre quelques précautions : C'est moi, qui vais tester car j'ai une protection buccale adaptée pour ça. Après, nous ferons des analyses et je te dirai si y pas de risque

Expliqua Dominique avant de passer « à teste gland réel ».

Putain que c'était bon ! Mais c'était encore sans se douter du « feu de Dieu » que nous devions atteindre par notre copulation. Inexplicable. Et au plus nous jouissions, au plus j'étais incapable d'éjaculer. Au plus nous baisions au plus nous avions envie de baiser... Au plus nous nous activions, au plus ça glissait... Et j'avais toujours plus la sensation sublime que ma queue devenait un mât... Que dis-je un mât : un menhir ; la sensation que je n'étais plus qu'une queue... Et ma femme qui m'enserrait la taille de ses cuisses à m'étouffer... Et ma femme qui me retournait et me chevauchait à la hussarde... Et ma femme qui me prit à la « missionnaire »... Pffiou !!!

Vous connaissez cette « prise inversée »... Normalement, c'est « notre extase ».

C'est comme ça : je suis sur le dos, les cuisses ouvertes, elle s'empale, jambes et lèvres serrées, tous muscles pelviens contractés, clitoris prisonnier... Et elle me baise jusqu'à éjaculer. Oui, cette pratique la fait éjaculer. Mais moi jamais : elle me « finit » toujours « autrement »...

Seulement, aujourd'hui, même après son éjaculation, elle s'enflammait encore, jusqu'à en perdre le souffle. Alors, je posai mes mains sur ses fesses pour la stopper. Je voulus sortir... Je voulais sortir mais je ne pouvais pas. Je nous redressais, la plaçais sur le côté et lentement, nous copulâmes encore ; nous copulions tendrement pour la première fois de l'expérience...

Soudain, remarquant que Dominique, le visage au pommettes rosies nous caressait aussi, j'eus l'impression de bander encore plus. Et peut-être n'était-ce pas faux car Erica se cambra encore plus : action-réaction que je connais bien...

— Faut vous calmer un peu  Conseilla Dominique

— On ne peut pas   Répondit Erica :  On a fait « lien » 

— Ah !  S'étonna le Docteur : un « Ah ! » semi – incrédule, presque immédiatement corrigé par un

— Ah oui, Tiens ! C'est vrai !   Mais nullement inquiète elle reprit les « choses en mains » :   — Bien ! Placez-vous en missionnaire. Voilà ! Erica ! Ecarte et Remonte tes cuisses jusqu'aux épaules. Patrice! Toi aussi, écarte bien tes cuisses, voilà dégage bien ton anus. Bien ! Ne bougez plus, j'arrive ! 

Je tournai ma tête pour savoir ce que signifiait son « j'arrive » et je constatais qu'elle emmanchait un gode sur la machine excentrique. Alors je lui dis que, si elle croyait que s'est comme ça que l'on pourrait rompre le lien, je préférai qu'elle le fasse « à la main » plutôt qu'à la machine... Parce que...

— Ah bon, si ça ne te gênes pas qu'une femme t'encule : parce que, oui, c'est mieux à la main... Mais j'ai encore mieux que ça ! 

Et tandis qu'elle se dirigeait vers un tiroir de la paillasse, Erica lui confirma que :

  T'inquiètes pas Docteur : il adore ça quand je l'encule et même qu'il jouit souvent plus ainsi que « naturellement »  —

— Tiens donc ! voilà qui intéresse grandement mes recherches ! 

— Ainsi soit-il !  Comme on dit quand on a la foi !

Ainsi, Dominique ayant bien préparé mon anus de ses caresses digitales qui déjà me firent frémir, m'enfila debout et s'activa. Hélas, je ne débandais point. Au contraire, sentant mon plaisir encore plus vivace, je m'activai alternativement et jouissais plusieurs fois encore... Sans éjaculer, ni débander quand bien même Erica à nouveau éjaculait deux fois... Mais nous demeurions « liés ». Alors, Dominique dit qu'elle allait devoir recourir aux « grands moyens ». Ce qui, au lieu de m'affoler me fit frémir de désirs. Et bien que je ne sache plus où j'étais, ni même qui j'étais... J'aspirais à jouir encore et toujours plus... Je sentis bien sortir de mon anus le strap-on de Dominique. Toutefois, il me sembla que cette extraction augmentait d'autant le volume de ma verge. Pure sensation, sûrement ! Et au moment où cette sensation grandissait encore, je sentis que Dominique dilatait mon anus comme jamais il ne l'avait été avant. De fait, quelques secondes plus tard, je sentais sa main entière dans mon intimité et tous ses doigts appuyer et masser. Et c'était étrangement bon : Jouissif... Jouissif, jouiissiiiiifff ! ... Si jouissif ... Si tant, si fort, si temps fort, que j'éjaculai tant qu'il me sembla que je me vidais. Pfiou. Puis je sentis aussi que je débandais, un peu comme l'on perd pied... Sauf qu'Erica me serra fort comme si elle n'avait pas voulu que je la quitte. J'embrassai ses lèvres. Elles étaient glacées : ça aussi je le connaissais. Et ça aussi, ça ne me trompais jamais : ses lèvres glacées sont le témoignage de ses orgasmes les plus ardents... Ne l'avez-vous jamais constaté, vous messieurs ? Pourtant si : toutes les femmes le manifestent (aussi (et au moins)) ainsi.

Lorsque mon sexe fut ressorti de « son antre », je fus surpris : D'abord par la vésicule que formait mon sperme prisonnier du « préservatif ». Ensuite de l'apparence de mon sexe encore assez gonflé et surtout disproportionné à sa base, un peu comme s'il m'avait fabriqué une nouvelle bourse.

— Exceptionnel ! D'une exceptionnelle rareté ! S'exclama Dominique.

Un étrange frisson courut sur mon échine : j'en tremblai un instant.

        — Personnellement, j'ai lu des articles sur ce phénomène très rare chez les humains et en tout cas, a-priori, inconnu chez un blanc... Bien, bien, bien on va aller examiner tout ça, le pourquoi, le comment...  — Dit-elle.
 Et posant ses deux mains sur les seins d'Erica elle ajoutait :  
         — Allonge-toi tranquillement, respire et ne bouge plus : faut que je t'examine.  
Puis se dirigeant vers son bureau elle me dit : 
        — Toi, tu vas aller rejoindre ... 
Elle s'interrompit décrocha son téléphone : 

       — Oui ! C'est Dominique : j'ai un cas clinique intéressant pour toi ! 
Sans jamais plus me dire qui était le « toi » que j'allais rejoindre.

C'est donc ainsi, que je dus abandonner ma tendre entre les mains experte de la douce Dominique tandis que, nu, je suivis une jeune métisse roulant des fesses jusqu'au bout du couloir où elle m'introduisit dans un nouveau laboratoire plongé dans une étrange pénombre...



 
Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Fantasmagorie pure
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  • : 28/01/2009

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