Mercredi 25 février 3 25 /02 /Fév 18:34
 

...

Dominique m'entrainait vers la table que j'avais délaissée plus tôt pour venir pleurer dans son dos. Je m'apprêtai à y grimper, mais me brûlant la politesse elle s'assit en réclamant doucement :

— Je voudrais encore que tu me suces ; que tu suces encore mes lèvres purpurines... —

Tiens, tu ne veux plus me fister ? — Plaisantai-je en m'installant en prière sur son tabernacle et... Je glissai ma langue entre ses lèvres, remontant jusqu'au bouton « START » sur lequel j'appuyai de toute ma science des démarrages de fusée. Elle me répondit simplement : en grognant et bientôt en s'envolant dans un rugissement fauve écartant ses jambes comme dans une brasse folle à désespérer atteindre une rive. Et sa bouche d'amour s'ouvrit comme baille une carpe d'une grosse bulle d'extase que ma langue lapa net... Je la léchai, et la suçai encore, prenant un malin plaisir à m'interrompre dès que son vagin voulait chanter toute gorge déployée, ou que son bouton tintait : gling-glang, ou que sa rosette s'épanouissait. Mais dès qu'ils se relâchaient, je replongeai les agacer. Et j'aimais ça.

Un moment, remarquant à portée de bras, une boîte de gants de latex, j'en pris un et l'enfilai tandis que ma bouche suçait son clitoris. Puis, j'avançai un doigt vers l'antre et sa bouche le mordit presto. J'aventurai le second. Elle n'en fit qu'une bouchée. Le troisième connut le même sort. Ils massaient la face interne de son pubis, exactement là où ça me fait hurler de plaisir. Elle hurla. Mon petit doigt me dit, qu'il aimerait bien ne pas rester orphelin. J'exauçai son voeu en le joignant aux autres pour masser aussi. Elle hurla plus fort encore. Et, ne sachant pas ce qui la faisait le plus hurler, ma bouche avalant son bouton, ou mes doigts, je m'évertuai à les soigner aussi bien l'une que les autres. Elle hurla de nouveau, ajoutant une contraction digne d'un vers qui se tort. Je savais, là, que l'orgasme était atteint. Et qu'il fallait que je passe le bouton à « STOP », si je ne voulais pas transformer sa jouissance en douleur. Je retirai mes doigts pour recueillir sa cyprine sur ma langue. Mais à mon grand étonnement, elle était sèche comme une pierre : sèche et brûlante. Alors, je la rafraichis avec ma salive que ma langue étendit sur ses lèvres. Et ma seconde lapée se répandit à l'intérieur de sa grotte incendiée... Lentement, je caressai l'intérieur de ses cuisses. Mes doigts griffonnaient sur sa peau des mots secrets, des mots jusqu'aux portes des plis sacrés... Je les arrêtaient là, délaissant exprès les lèvres de son sexe comme le bouton à impulsions. Ou bien mes ongles frisaient la toison duveteuse de son mont de vénus... Peu à peu Dominique reprit respiration descente, sans pour autant ôter sa peau chair de poule que j'aimais tant. Et j'admirai sa poitrine comme « flotter » au dessus des vagues. Et là, ses seins imposants offraient tous leurs avantages...

Dominique se redressa et dit : — Génial ma petite salope, vraiment génial ! — Sur quoi je dis :

— J'ai bien gagné mon tour ? —

— Oui ! Tu l'as très bien gagné. Et je te promets de te faire prendre un pied comme jamais. —

— Bon ! Le pied... Je préfère que tu prennes ma chatte – Jouai-je. Pas au chat ni à la souris...

Et comme je prenais sa taille pour l'inciter à me laisser sa place, elle me dit en me tendant un tube :

— Attends ! T'as pas encore fini. Je veux d'abord que toi tu me fistes : j'adore tes mains. —

— Vraiment ? — Répondis-je en prenant le tube. Elle s'allongea, s'ouvrit entière et frémit d'avance.

— Tu me guides hein ? — Lui demandai-je tout en étalant une bonne noix de sa mixture sur mon gant. — Tu me guides ! — Répétai-je en lubrifiant ses lèvres. L'odeur du produit, difficile à définir précisément exhalait un mélange d'eucalyptus, de menthe, d'anis, de gingembre, pour ce que je savais reconnaître. Ce mélange commençant à chatouiller agréablement mes narines, m'excitait.

Lentement j'écartais les lèvres, et avançai ma main dans son sexe quatre doigts en flèche, le pouce lové dans la paume, tournant alternativement de gauche à droite pour explorer calmement la voie. Ne sentant aucune contraction revêche j'enfonçai mes doigts doucement. Arrivé aux jointures de la paume j'hésitai. D'un coup de reins soudain Dominique avala ma main jusqu'au poignet. Je me pétrifiai en sentant en cinq ou six contractions ses muscles vaginaux me serrer de toute leur force. Un instant, je voulus retirer ma main mais elle se contracta plus fort pour la retenir prisonnière :

— Branle-moi ! Je sens que c'est bon ! — M'invita-t-elle de sa main sur mon avant-bras.

— T'es sûre ? — Hésitai-je encore. Elle emprisonna mon avant-bras et l'anima avec frénésie.

— Tu me dis si ça va pas, hein ? — Dis-je, continuant son geste en masquant mon inquiétude.

— Hummmm ! — Désarticula-t-elle en allant à la rencontre des « va et vient » de ma main.

Au fur et à mesure, je la sentais s'épanouir plus entre chacune de ses contractions. Je fermai le poing qui la remplit entière. Et en même temps mon poignet sut pénétrer plus profond. Et je l'enfonçais et le reprenais en le tournant, d'une moitié à droite, d'une moitié à gauche. Et progressivement j'accélérais la cadence masturbatrice. Et sur le dos de mes doigts et de ma main, je lisais tous les secrets de sa grotte vaginale... Et je dois avouer que je les préfère aux secrets d'une caverne anale. Je sais qu'un rectum est plus vaste et plus profond qu'un vagin. Mais le vagin est bien plus doux. Sauf que celui-ci me paraissait vouloir s'épanouir sans limites, tant je ne sentais plus mon poing buter nulle part lorsque Dominique relâchait ses muscles. Toutefois, lorsqu'elle les contractait de nouveau, elle le serrait plus fort chaque fois... Et ses contractions devenant de plus en plus rapprochées, bientôt je ne pus plus la masturber. Jusqu'au moment où une contraction violente et puissante la fit se cambrer, cul levé reins creusés. Elle Hurla : — Wouah ! — Et se tétanisa entière puis s'avachit sur la table. Je voulus retirer ma main mais elle refusa en disant la voix tremblante : — Non ! Pas encore ! —

Je me dis : — Jamais elle est rassasiée. Je croyais être nymphomane, j'ai trouvé ma maîtresse. —

Cependant, j'aimais bien cette image devant mes yeux à ne plus voir ma main enfouie dans un sexe féminin : je trouvais ça divin. Et puis, je le vis, lui aussi, rouge gorgé de plaisirs, énorme, brillant. Et je ne pus résister à l'envie de l'embrasser, puis de l'avaler et de le dorloter de ma langue... Aussitôt Dominique reprit sa danse, tirant sur son clitoris prisonnier de ma bouche, s'enfonçant sur mon poing... Et en moins de temps qu'il te faut pour regarder l'heure à ta montre, elle jouit de nouveau en grinçant : Hiiiiye ! Et en me pissant à la figure.

Slurp ! Bafouillai-je de surprise.

Ça, je ne m'y attendais pas. Et dans les replis les plus enfouis de mon inconscient naquit un haut le coeur qu'avec peine je contenais au bord de ma bouche. Toujours, je m'étais dit que jamais uro et scato seront les mamelles de mes plaisirs. Même les plus fous. Je confirme par le test grandeur nature : la pisse n'est pas ma tasse de thé. Si ça avait été de son foutre qu'elle m'est aspergée, j'aurais été satisfaite. Et je m'en serais délectée mon saoul : j'aime ça ! Néanmoins là, pisse ou pas et pour gênée que je sois, je ne pouvais m'éloigner du dégoût plus loin que mon bras tendu retenu au poing.

— Excuses-moi ! Je n'ai pas pu me retenir ... Et puis, toi, tu l'as bien cherché non ? —

S'excusa-t-elle à demi : Sucer mon bourgeon après que j'ai jouis comme une folle, c'est risqué.

— Un prêté pour un rendu — Répliquai-je me souvenant qu'elle m'avait faite pisser de plaisirs : — Mais en pleine poire, ça surprend. Et, je trouve ça déguelasse. — Affirmai-je mon désaveu.

— Penses-toi ! C'est bien moins sale que des mains propres. — Rigola-t-elle.

J'en restai sans voix bouche ouverte visage encore dégoulinant, le hoquet prêt à bondir.

— L'urine, c'est totalement stérile. — Pouffa-t-elle encore plus rigolarde.

— Eh bien, tu me feras pas avaler ça ! — Toussai-je.

Elle éclata de rire. Et son rire, cette fois encore me charmant, je l'embrassai sur la bouche, oubliant la pisse sur mon visage. Elle ôta promptement sa bouche de la mienne. Et je me souvins net, de l'état de... Sauf, que sa bouche s'ouvrit sur ma joue et que sa langue me lécha le visage :

— Tu vois, mon urine, y'en a plus ! —

— Ti cresis : je pues autant la pisse que les égouts de l'Estaque. - Dis-je de mon plus bel accent.

— C'est quoi ça ? — Demanda-t-elle.

— L'Estaque, c'est un petit port à l'extrémité ouest de Marseille ; un petit port de pécheurs ancré au débouché du tunnel du Rove. — La soulageai-je.

— Je me disais bien, aussi, ce petit accent... —

— A chacun le sien. — Et oubliant mon odeur pour reprendre mon poing dans son vagin, je dis : — Bon ! Rends-moi ma main. C'est maintenant mon tour. Je l'ai bien gagné là, non ? —

Je me serais bien laissée tentée par deux poings, moi ! Lâcha-t-elle presque mélancolique.

Lâche d'abord le mien en points de suspension ! Appuyai-je en point d'exclamation.

Un dans la chatte et un dans le cul... Je m'y verrais bien... Dit-elle : comme si je n'avais rien dit.

— Coucou chérie ! Tu me le rends mon poing ou je te l'arrache à la sauvage ? —

— Houillouillouille, non ! Ouvres-le d'abord ton poing, si tu veux revoir ta main. —

Zut ! T'as raison. Lentement j'ouvris mon poing et sèchement elle expulsa ma main : trempée. Et je n'aurais su dire si c'était les molécules d'eau du lubrifiant qui s'étaient démultipliées, ou si elles s'étaient mêlée à son foutre. Et les effluves chaudement parfumées qu'exhala son sexe dès que j'eus libéré sa porte embaumèrent le laboratoire. Et leur fragrance était enivrante.

— Viens, que je lave ton visage. Ce sera quand même plus agréable, après. — Dit-elle.

Un lavage ? Tu parles ! Certes elle savonna mon visage d'un doux savon moussant. Sauf qu'elle ne s'arrêta pas au visage et couvrit mon corps entier de mousse... D'une mousse parfumée à l'avocat dont elle me frictionna jusqu'à ce que ma peau ait absorbé la dernière bulle de mousse. Et pour aussi étonnant que cela te paraisse, jamais je ne m'étais sentie aussi fraîche, légère et détendue...

— Encore une merveille DUREX. — Lançais-je. Surtout pour ne pas avouer que j'étais bien.

— Oui ! Un test DUREX relaxant d'après jouissance. —

— Veux-tu que je te frictionne à mon tour ? — Lui proposai-je.

— Plus tard, plus tard ! Viens maintenant. Tu n'as pas changé d'avis ? —

— Jamais de la vie ! — Confirmai-je. Et toute régénérée comme après un bon sommeil, je courus me jeter sur la table, poser mes pieds sur les étriers et attendre, impatiente.

Tu me diras ce que ça te fais : moi ça m'endort. Dit-elle en malaxant dans ses mains un espèce d'onguent blond.

Encore un test ? Fis-je Jouisseuse certes, mais professionnelle jusqu'aux bouts des doigts, notre Dominique, hein ? Et comment tu fais, si ta mousse m'endort aussi ?

— Elle t'endormira pas : ta peau n'est pas la mienne. Et tes réactions seront différentes aussi. —

— Et si ça m'excite autant que ça t'endors... —

Eh bien ça me ferait le plus grand des plaisirs. Dit-elle en venant se placer entre mes cuisses : Et puis, tu me diras des nouvelles de ça. Ajouta-t-elle en me montrant sa main recouverte de cet onguent qui l'enveloppait comme un moufle.

 

* * * * *


A suivre !

Pateric ©

Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Fantasmagorie pure
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  • : 28/01/2009

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