Mercredi 25 mars 3 25 /03 /Mars 18:40
 

Pan ! ... Oh le joli cul que voilà ! Ch'neu, Ch'neu! ... Oh la bonne odeur de chatte mouillée que je sens là ! Hein ? Dis-moi Angèle, tu ne vas pas te faire prier non plus, toi ! —

...

— Prends le couloir là, à droite, on traverse la passerelle et c'est tout au bout. T'as tout le temps de tremper toute ta culotte de désirs, ma petite ! —

...

Quand j'y repense, aux deux vieux cochons... Déjà, quand ils sont entrés, ils puaient la luxure... Enfin quoi ! Tu m'as comprise : puer, pas au sens propre... D'abord, je vois entrer une jolie petite brune menue mais foutrement bien balancée, tu vois, genre danseuse, non, plutôt gymnaste, ou acrobate, enfin de fort belles proportions... Un tee-shirt raz du nombril des plus seyants et une jupe mi-cuisses sur des jambes... Pfiou ! Sportives, pour sûr... Et à mon avis, pas que de sport en chambre, si tu vois ce que je veux dire. Bref. De loin, je lui donnai... A tout casser... Vingt cinq ans.

Derrière, le type, une belle barbe de barde toute blanche qui lui donnait, quoi, trente ans de plus qu'elle, comme ça, à vue de nez. Ceci dit, il me semblait pas trop mal foutu et plutôt sportif. C'est quand ils se sont approchés du comptoir pour s'annoncer que je suis restée sur le cul : elle a au moins quarante cinq ans. Mais encore maintenant je suis sûre de rien sauf que c'est pas une gamine.

J'ai juste réussi à sortir une connerie du genre : « Vous êtes en avance. » Alors, quand elle m'a répondu d'une voix... A la fois douce et sévère : « On aime bien prendre notre temps. Mais surtout, on n'aime pas être en retard. » Et que son mari en a souri j'ai cru que j'allais m'évanouir de désirs, pour eux... Pardon ? Si ! C'est son mari : j'ai vérifié ! Selon les renseignements de leur fiche, ils seraient même mariés depuis trente trois ans. Tu imagines ! Trente trois ans... Je ne pensais pas qu'à notre époque ça existe encore, les « vieux couples ». Quant à ce qu'ils déclarent de leurs pratiques sexuelles... Pfiou ! Ça décoiffe !

— Voilà au bout à gauche et encore à gauche et on y est... —

Je n'arrivai pas à leur répondre quoi que ce soit. Je leur ai montré simplement le divan. Il s'est assis dessus, elle s'est assise sur ses genoux. Et là... Alors là t'imagines pas. Son sexe ! Bon, je le voyais pas comme si elle n'avait pas porté de slip. Mais, il s'y moulait si bien, son sexe, dans les moindres détails, que c'en était encore plus excitant que s'il avait été nu...

— A gauche juste là derrière le pilier... —

Elle était assise droite comme un « I » sur les genoux du mari, jambes écartées, comme si elle avait porté un pantalon plutôt qu'une jupe. Et je n'arrivai pas à détacher mes yeux de son entre-jambes. Lui, j'ai tout de suite su qu'il avait remarqué que je regardais là : à son regard et à son petit sourire malicieux. Soudain, il posa une main sur la cuisse de sa femme juste au raz de la jupe, c'est-à-dire, presque au raz de sa foufoune. Elle posa sa main sur celle de son mari, tourna légèrement la tête et elle lui sourit. Boum ! Je suis tombée de mon fauteuil... Oui ! J'en suis vraiment tombée : j'en pouvais plus...

— Nous sommes arrivées... Attends, je badge ... On est là Louise, je t'emmène ta cliente. —

— J'espère que tu me l'as pas trop faite mouiller avec ton intermède... — Me demanda Louise.

— No dotore. Elle né m'a pas faite bagnaré avec soun intermezzo comé vous dites. May, avec soun historia di doué viecchi maiali, si ! — Intervint Angèle Ottaviani, avec l'accent authentique .

— Quels vieux porcs ? — Demanda Louise aussi bonne en langue de Dante qu'en langues fourrées.

— Les clients de Dominique et de Camille. — Dis-je.

— C'est pas que des cochons : c'est des experts — Dit Brigitte.

— Ah ! T'es là ! — Soufflai-je, déçue après que j'avais songé que j'aurais bien pris mon pied ce coup ci à assister Louise aux soins qu'elle se devra d'apporter à l'Angèle.

— Vas falloir que je me finisse seule ! — Pensai-je en mes intérieurs forts chamboulés.

— Comment tu sais ça toi ! — Gronda Louise à l'intention de Brigitte.

— C'est-à-dire... Tout à l'heure, j'ai entendu beaucoup de bruit dans le labo de Camille... —

— Et alors ? — Chercha à savoir Louise.

— Je suis allée voir ! —

— Et alors, c'est tout ? — S'impatienta Louise

— C'est Christine : elle hurlait de plaisirs. Le vieux... Il l'envoyait sur vénus avec sa langue. —

— Et Camille, il a laissé faire ça... —

— Ben, c'est-à-dire que Camille... il suçait le vieux ! — Tira Brigitte en deux coups.

— C'est du temps perdu : ça n'a rien à voir avec le test de préservatifs. — Désavoua Louise.

— Je crois que si : il me semble bien que le vieux avait un préservatif sur la queue. —

— Et t'as vu ça toi, comme ça, comme à travers le trou de la serrure. — Se moqua Louise.

— Tu sais bien qu'en passant par la galerie on voit tout ce qui se passe dans les labos. —

— Je le sais bien : je voulais juste que tu le dises. — Gronda à nouveau Louise.

— Tu sais bien que ce n'était pas pour espionner. — Se défendit Brigitte.

— Mouaih ! Mais ça ne t'as sûrement pas empêché de te branler salope ! — Répondit sèchement Louise en accentuant son reproche d'une gifle sourde sur la joue de Brigitte et en ajoutant : — Tiens ! Pour la peine ! Occupe-toi de la demoiselle ! A genoux ! — Ordonna-t-elle.

Je les abandonnais toutes les trois : les gifles, moi, j'aime pas. Sauf si c'est moi qui les donne. D'ailleurs, Louise ne s'avise plus de me gifler. La seule fois où elle a essayé, ouh que ça m'a déplut ! Je lui ai envoyé deux coups de poings magistraux en travers de son pif : elle en a pissé du sang. Deux coups de poings ponctués de cette réplique : — C'est pas parce que je suis une négresse que tu dois me prendre pour ton esclave... — Qui l'a définitivement calmée.

Ce n'est pas que je déteste forcément tout sadisme dans les relations sexuelles : un petit peu d'épices améliore un plat. Ce que je déteste, c'est que l'on m'impose « sa » volonté : ça, pour moi, ce n'est pas partager un plaisir : c'est de la soumission stupide et gratuite. Non ! Décidément, moi, esclave, ici, aujourd'hui ? Je ne pourrais jamais le supporter.

A suivre !

Pateric©

Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

  • : Le blog de Pateric
  • Le blog de Pateric
  • : libertinage Fantasmes naturisme dialogue Histoires érotiques
  • : Le principal objectif de ce blog est la publication de textes "érotiques" écrits à "quatre mains" : Elle et Lui. Notre philosophie littéraire n'a d'autre vocation que d'exciter nos propres plaisirs ; nos plaisirs qui sont libertins et libertaires englobent la Langue : ils ne se limitent ni à la chair ni aux "nécessités". De fait, nos textes se moquent des "conventions éditoriales", du "prêt à penser". Et plus encore du "consensuel", sauf... S'il s'agit du con sensuel qu'on s'en sus...
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil
  • : 28/01/2009

Profil

  • Pateric
  • Le blog de Pateric
  • Homme
  • 24/10/1953
  • sexualité fantasmes plaisir gratuit expériences
  • Couple libertin et libertaire, Scientifiques gourmets philosophes gourmands, passionnés d'arts et de "belles lettres" nous offrons ici nos textes fantasmatiques, nos pensées... non sans laisser libre cours à nos sautes d'humour, voire d'ironie.

Derniers Commentaires

Calendrier

Avril 2024
L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
<< < > >>

Syndication

  • Flux RSS des articles

Créer un Blog

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés