Dimanche 28 juin 7 28 /06 /Juin 15:23
 

Dans l'armoire de toilette je pris le flacon de savon intime qui s'y trouvait bien en évidence, masquant un petit plug que, vous l'imaginez bien, je pris aussi en main avec plaisir. Je remarquai que ce petit joujou était creux et que sa base disposait d'une ouverture cylindrique en latex souple qui m'apparut adéquate (parmi d'autres usages) pour servir de bouchon au flacon de savon. Effectivement ! Je repris place, accroupie entre ses jambes, et lentement, je pointai le plug aux portes de son anus qui l'accueillit comme on accueille un ami... Bref ! Ce petit traitement associé à une fellation fit grimper la tension de mon amant jusqu'au signal d'alerte. Ma bouche abandonna sa verge. De ma main tenant comprimée à la base sa veine à foutre, je la collai entre mes seins. De l'autre je persévérai à flatter son anus. Puis, je lâchai la pression. Dans un râle guttural, il répandit sur mes seins l'onctueux jus de sa jouissance....

Nous batifolâmes un peu sous la douche...

Je le laissai me caresser comme il le désirait tandis que par ma bouche j'aidais son doigt d'amour à, de nouveau, insulter le cieux avec insolence...

Puis nous nous installâmes confortablement dans le canapé. Exactement, il m'invita à m'y allonger très confortablement en prétextant :

  • C'est à mon tour de prendre soin de toi maintenant.

Mon excitation étant vive, je lui accordai très volontiers ce prétexte en lui offrant mon entrechat. Le mignon approcha ses mains et caressa tendrement l'intérieur de mes cuisses en remontant lentement vers le chas de ma chatte. Et je sentais monter le désir, en même temps que les frissons... Humm ! Ah ! Le petit salaud qui posa ses mains sur mon pubis en ayant bien pris soin d'ignorer mon pertuis et ses secrets ! Ah, que ses mains douces sur mon ventre attisaient mon buisson ardent !

Ah, oh ! Voui que ses lèvres suçant mes seins aux tétons acérées de plaisirs conduisaient mes lèvres sacrées à saliver de sa nacre des désirs...

Ah, AH Oh-oh Oui ! Il n'était pas manchot, ce petit salaud !

Oh, oh, ah !

Il voulait lambiner, prolonger cet instant d'avant ?

Il voulait laisser flâner ses mains sur mon corps... Et sa bouche... se repaître de mes seins...

Oh, oh oui ! Il ne me cachait rien de ces intentions...

Oh oui ! Elles étaient douces, et tendres ; elles étaient patientes, et attentives au plus infime de mes frissons, ses vénérations honorant mon corps...

Et toutes ses ferveurs qui commençaient à faire planer mes sens... A me sentir vibrer par elles...

Un étonnement sournois, à me sentir fondre d'autant d'obligeance : surtout, qu'elle puisse appartenir au patrimoine sexuel d'un homme aussi jeune, traversa mon esprit... Mais, par certains côtés, il me rappelait mon mari... Et ses « écoutes vigilantes » des paroles de mes sens ; paroles qui, surtout avec lui, sont le plus souvent des constructions rhétoriques, sinon polémiques. Ce qui est, peut-être, assez normal... Puisque nous sommes, comme qui dirait, consanguins. Heureusement que cet étonnement s'enfuit aussitôt, car en cet instant, ma volonté à jouir de ses hommages étant devenue bien plus prégnante que toutes mes considérations d'ordre philosophique, ou d'ordre psychologique... Ou de désordre pathologique... Sentant sa verge frôler mon clitoris, je la saisis fermement et la conduisit à le coiffer de son gland en exhortant mon amant :

  • Caresses-moi aussi... De ta verge sur mon bouton d'amour. —

Comme il me semblait hésiter, je creusai mes reins et venais frotter mon clitoris sur son gland.

  • Heu ! J'ai pas mis de capote — S'excusa-t-il — Attends, je vais... —

  • Non ! Toi attends ! — Ordonnai-je — Laisses-moi faire ! — Le rassurai-je aussitôt...

Et je me masturbai sur son gland, assez sauvagement, je dois l'admettre, jusqu'à... mouiller sur lui.

  • Je voudrais sucer ton sexe ! — M'implora-t-il. Oui : sa demande ressemblait à une prière.

  • Attends ! — Répondis-je en me levant — Prends ma place : je vais venir sur ta bouche. —

  • Oh oui ! — Accepta-t-il enjoué : — J'adore cette position ! —

  • Moi aussi ! — Admis-je : — J'adore quand une langue me fouille. —

On, oh ! Le cochon ! Qu'est-ce qu'il me fouillait bien ! Il me fouilla jusqu'à ces spasmes incontrôlés et incontrôlables desquels peu de mes partenaires de baises parvinrent jamais à me dominer. Peu ? Tout compte fait, avant lui ? Aucun ! Avant lui, juste les trois et uniques amours de ma vie. Et cette soudaine prise de conscience me fit jouir, intensément et sans retenue, sous les coups de langues chafouins de mon amant : me fit tant jouir, mon amour, mon mari si tant aimé ; me fit tant jouir, ma chère « partie de moi-même », ma chère et tendre moitié de mon être ; me fit tant jouir, que toi, mon dieu, toi, le dieu de ma connaissance, toi, le dieu de toutes mes sciences et de mes excentricités, toi, mon amour, toi le fondateur de ma vie, toi, mon « solide et inébranlable amour », en cet instant de jouissance, tu disparût de mon être profond. Et, quel ne fut pas ma joie, lorsque reprenant un peu le cours de mes sens, tout à la fois, mon esprit comme mes sens, se portèrent de nouveau vers toi ; oh toi mon être adoré, goupillon de l'encensoir de mes encens oniriques, fanal de mes feux sacrés, toi. Toi qui n'a de cesse de me soutenir dans les afflictions de nos amours disparues qui me déchirent encore trop souvent ; toi qui n'a de cesse de me consoler du chagrin de la disparition d'une part de nos âmes ; toi qui n'a de cesse à m'encourager en m'incitant instamment à me libérer du carcan des doux souvenirs de nos passions passées afin que s'expriment les vrais délices de mon corps et de mon esprit à l'unisson réunis... A toi mon ineffable amour je te rends grâce, dans le don de ma chair à l'adulation d'une chair qui n'est pas tienne, du deuil des douleurs de l'absence éternelle de nos amants adorés qu'en cet instant je m'apprêtai à conclure...

Ayant saisi sur la table un linceul de latex j'enveloppai l'encensoir de mon jeune et nouvel amant... Et comme je finissais délicatement de le revêtir, dans le voile éclatant de la lumière étincelante de l'Univers éternel m'apparurent l'autre épouse de ta vie et son mari mon autre époux souriants de joie ... Et dans cette apparition, mon amour, y lisant leur bénédiction accordée à mon acte de débauche, sinon leur approbation complice, je fus convaincue que dans tout mon être venait de s'accomplir le deuil de leur absence charnelle. Je sus que, désormais, nul autre de mes futurs désirs charnels ne s'entachera d'aucune culpabilité à me croire leur être infidèle : infidèle à l'amour, charnel et spirituel qui nous liait à eux ; à cet amour si unique qu'aucune langue sur terre ne possède le verbe suffisant pour décrire la force, la vigueur et la magnificence qui s'en exprimait...

Lorsque je fis entrer en moi la verge de mon nouvel amant, c'est toi, mon amour, que je sentis en moi s animer ma danse sauvage sur ce pieux dont je me pénétrais avec délices ; sur ce pieux dont je me délectais de chaque assaut que je sentais buter au fond de mon sexe...

Mon amour, tu connais parfaitement tous mes déchaînements. Tu sais comment par ma chatte j'avale une bite ; comment, dans un feulement rauque je me pavane sur l'artimon qui me pilonne ; comment mes lèvres vaginales épousent le pylône. Tu sais comment, en dansant, du ventre jusqu'à sa base, je l'ébranle... Comment je l'ébranle mieux que d'autres qui de leurs mains branlent pour qu'explose le foutre en un jet dense. Et tu sais, toi mon amour, comment, avant que j'ai pleinement joui de la danse de mon con sur cette anse, je refuse au baiseur de s'épandre : comment dès lors que je sens entre mes lèvres les prémices d'expansion de sa semence sourdre à la base de sa verge j'interdis son explosion d'une contraction vive et puissante l'emprisonnant... Et je sais combien, à vous les hommes, ce retard d'allumage vous maintenant suspendus aux portes de l'orgasme redouble vos ardeurs tout autant que votre impatience... Et tu sais, toi, comment moi je rompais le lien avec tous ceux qui voulaient inverser leur posture soumise pour venir me prendre, eux, (et peut-être plus leur orgueil) comme s'il avaient eu hâte d'en finir. Tu le sais, toi mon amour qui ne m'ayant jamais fait pareil affront, comment tu te délectes toujours des assauts fougueux de mes danses du ventre, comment tu vibres et frémis, comment tu soupires et haletes... Combien tu jouis à espérer atteindre l'instant de ta délivrance. Et comment, au bout de ta petite agonie d'orgasme, ta délivrance aboutit... Mais, mon amant lui, ne savait rien de tout ça, à cet instant où je lui interdis d'éjaculer : rien de rien. Et l'instant suivant, craignant que, comme d'autres lui aussi... Je me crispai prête à l'abandonner, là. Et pire : je sais que j'aurais eu envie de le gifler, sèchement. Et aussi sûrement, envie de l'insulter... Mais, non : lèvres serrées, yeux clos, chair frissonnante, bras en croix, il ne broncha quasiment pas.

Je le remerciai en caressant langoureusement son corps entier. Et son visage. Et je léchai ses lèvres. Et ses yeux... Et excitant mes seins sur sa poitrine, je repris mes folles danses du ventre, alternant pénétrations violentes, oscillations vibrantes, contractions périnéales frénétiques sans faiblir jusqu'à mon orgasme s'accomplissant dans le flot de sève et de sucs incontrôlé libérés par mon antre...

Et tous les pores de mon corps transpirant répandirent le parfum musqué de mes humeurs d'orgasme

... Et je me redressai vivement, enfouissant une fois encore la bite de mon amant pour qu'elle bute fort sous mon diaphragme, qu'elle me coupe le souffle, que j'y cherche et puise un second souffle.

Et, y parvenant, je contractai à nouveau tous mes muscles. Et un doux, un suave frisson me parcourut entière : des portes de mon sexe à celle de mon anus, il remonta le long de mon dos jusqu'à ma nuque... Et jusqu'au fond de ma gorge où ma salive prit le goût amer de l'adrénaline. Mon amant, lèvres ouvertes, yeux clos, corps luisant de nos sueurs, se laissait encore bercer au plaisir qu'il venait de prendre... Alors que sa queue toujours raide en moi résonnait des battements désordonnés de nos deux cœurs, il ramena ses deux mains sur mes seins, pinça tendrement leurs érections épanouies et dures en disant doucement :

  • J'adore tes seins : ils sont si vivants.

Je le remerciai sincèrement de contractions plus fortes autour de sa verge, contractions renouvelant le suave frisson ; frisson accentué sur mes seins en approbation de ses merveilleuses caresses...

  • Tu es belle... Et éblouissante quand tu jouis... Et puis... T'es une reine de sexe !

Balbutia-t-il de mots hésitants qui m'émurent intensément. Si intensément que relâchant l'étreinte de mon sexe autour du sien je l'abandonnai en lui promettant :

  • Je vais te faire jouir mon tendre amant. Je vais te faire jouir comme je crois jamais avant tu n'as joui ; je vais te faire jouir d'une offrande unique : d'une offrande qu'avant aujourd'hui je n'avais jamais prodiguée à nul autre de mes amants. —

Car, je venais de ressentir monter du tréfonds de mon corps, le désir irrépressible de venir me sodomiser sur sa bite. Un désir et une certitude d'y prendre un plaisir fort, tant elle me plait, sa bite. Oui mon amour : de me sodomiser, moi qui ai toujours affirmé ne trouver aucun plaisir particulier à cette pratique, moi, tant je croyais mes jouissances vaginales extrêmes suffisantes à mes orgasmes.

Je m'extrayais donc de sa bite. Je m'en extrayais si lentement que je la croyais sans fin. Et lorsque, hors de moi, m'apparut son arrogance luisante de mon foutre, je sus aussitôt qu'elle me pénètrera aisément le fondement : sans hésitation ni restriction. Je la présentai au pistil de ma rose anale qui, s'épanouissant d'aise, l'avala entière en deux mouvements et trois succions...

Je restai plantée, immobile, cherchant un instant l'angle agréable. Aussi, comment m'agiter sur elle.

Pensant ridicule toute question ; pensant absurde le libre cours du discours cognitif de la raison ; pensant surtout que cette offrande de moi offerte à mon amant sera un gage favorable à celle que je lui réclamerais plus tard : lorsque je l'inciterais à m'ouvrir son anus pour que je lui fasse connaître le vertige qu'agite son fantasme, je le baisai aussi naturellement que précédemment je l'avais baisé de son sexe dans mon sexe. Et comme précédemment je dansais du ventre et contractais mes muscles. Et à chacune de mes contractions anales, je sentais mon sexe s'épanouir : bailler un peu comme si lui aussi avait eu faim d'une bite... Et cette sensation de désir, ou de « manque » (aujourd'hui, je ne sais toujours pas y donner « le » sens), produisit un plaisir physique inconnu qui me saisit entière. Prenant vie dans tout mon bas ventre, il grimpait en moi, lentement mais inexorablement...

Et comme, sentant gonfler tout aussi inexorablement l'urètre de la verge de mon amant, sachant l'instant décisif proche du dénouement, désireuse de connaître le résultat jouissif dont je rêvais, savoir : L'orgasme anal existe-t-il aussi chez moi comme chez mes amants : existe-t-il aussi fort, aussi intense, aussi chavirant... Impatiente d'en toucher l'issue finale née du plaisir déjà transmit par mes tissus de chair aux tissus de ma pensée, je lâchai prise et m'animait animalement sur sa verge. Et lorsque je pris conscience qu'elle pénétrait au-delà de mon anneau pubo-rectal et frottait sur le dos de l'utérus, j'y serrais le gland et le masturbais de contractions aussi brèves que violentes. Lorsque sentant l'explosion d'orgasme de mon amant distendre mes entrailles, je ressentis, au plus profond de moi, m'envahissant entière, du cul jusqu'au crâne et du clitoris jusqu'au bout des seins, une jouissance inconnue, puis un orgasme impressionnant me raidissant entière entre chacun des innombrables spasmes qui me secouèrent tandis que, pour la première fois de ma vie, je vis mon sexe éjaculer sur le ventre de mon amant. Je dis bien : propulser mon foutre féminin hors de moi... Je sais mon amour que ce n'est pas la première fois que j'éjacule ; je le sais au nombre des fois où tu m'as dit adorer la sentir exploser sur ton sexe ; au nombre des fois où j'ai vu ta bouche avide s'en repaître, où j'ai admiré ta langue courant sur tes lèvres s'en délecter jusqu'à la dernière larme, où je suis venue manger ta bouche avec délices. Mais jamais, mon amour, avant aujourd'hui, j'avais pu (ou su, qu'importe !) admirer la beauté de cette explosion. Et je te le jure : je recommencerai...

Mon amour, j'avoue sans rougir que j'ai intensément joui de sa bite, dans mon con et dans mon cul.

Et je te remercie, mon amour, de pouvoir te le dire sans rougir ; je te remercie de pouvoir te le dire en étant totalement persuadée et sereine que tu m'aimes ; je te remercie de savoir que tu sais que je t'aime par dessus tout.

 

A suivre

pateric©

Par Pateric - Publié dans : micro roman - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

  • : Le blog de Pateric
  • Le blog de Pateric
  • : libertinage Fantasmes naturisme dialogue Histoires érotiques
  • : Le principal objectif de ce blog est la publication de textes "érotiques" écrits à "quatre mains" : Elle et Lui. Notre philosophie littéraire n'a d'autre vocation que d'exciter nos propres plaisirs ; nos plaisirs qui sont libertins et libertaires englobent la Langue : ils ne se limitent ni à la chair ni aux "nécessités". De fait, nos textes se moquent des "conventions éditoriales", du "prêt à penser". Et plus encore du "consensuel", sauf... S'il s'agit du con sensuel qu'on s'en sus...
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil
  • : 28/01/2009

Profil

  • Pateric
  • Le blog de Pateric
  • Homme
  • 24/10/1953
  • sexualité fantasmes plaisir gratuit expériences
  • Couple libertin et libertaire, Scientifiques gourmets philosophes gourmands, passionnés d'arts et de "belles lettres" nous offrons ici nos textes fantasmatiques, nos pensées... non sans laisser libre cours à nos sautes d'humour, voire d'ironie.

Derniers Commentaires

Calendrier

Avril 2024
L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
<< < > >>

Syndication

  • Flux RSS des articles

Créer un Blog

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés