Jeudi 24 juin 4 24 /06 /Juin 09:33

 

BLES DOMMAGES PSYCHIQUES

un traumatisme majeur mais le plus souvent inconscient

"Quelle est cette drôle de chose au bout du pénis ?

"- L'homme."

"… non seulement le corps de l'enfant ne nous appartient pas... mais… son sexe nous appartient encore moins."

Françoise Dolto

Si un tiers des circoncis à l'âge adulte se targuent de bénéfices érotiques, un certain nombre d'entre-eux souffrent de troubles mentaux que la psychothérapie a révélés comme consécutifs à l'opération.

Au tout début du XXème siècle, Freud a présenté à l'humanité une grande découverte :

la répression de la sexualité infantile est la première cause de la maladie mentale.

Même si c'est la seule découverte de toute sa théorie, qui soit sientifiquement cohérente, c'est aussi la moins considérée :

Le refoulement mental génère l'inconscient – redécouverte après Sophocle. Mais cette fois-ci de façon scientifique – On constate qu'elle est génratrice des multiples formes de la folie ordinaire.

Les mutilations sexuelles sont la forme physique la plus brutale de cette répression dont les diverses conséquences ont été largement commentées par la psychanalyse et la psychiatrie.

La principale, exploitée par certains des grands de ce monde qui ont malheureusement entraîné à leur suite bien des peuples, est l'hyperexcitabilité de la victime. Cela provoque une grande aptitude à être manipulé et donc à être réduit en esclavage : le but ultime.

C'est là aussi que réside le ''b a = ba'' de la psychanalyse.

En effet, si le crime mineur de la circoncision passe inaperçu, ses conséquences psychologiques sont redoutables. S'il est commis consciemment par l'élite, il est agi inconsciemment par la grande masse. Cependant, les victimes des mutilations sexuelles rendent leurs enfants victimes de leur propre mutilation. Scandalisant toute la planète par une criminalité contre l'enfant, elles l'affichent ensuite par des signes distinctifs symboliques de l'infirmité délibérément provoquée :

kippa, scarifications, voile...

Ces signes sont des provocations.

La psychanalyse les interprète comme les signaux d'une profonde détresse, des appels au secours.

Le masque

Robinett, excisée dans son enfance aux États-Unis dans les années 1950, décrit , photos à l'appui, l'effet de cuirasse caractérielle (cf. Wilhelm Reich) provoqué par la mutilation.

Romberg-Weiner fait la même remarque pour ses fils circoncis.

Pour le même phénomène, les africaines en révolte contre l'excision parlent de masque.

Ce dernier est-il une arme de guerre semblable au bouclier, pour se protéger et effrayer l'adversaire, ou est-ce une simple expression de la souffrance ?

Dans des sociétés guerrières, les mutilations sexuelles préparent l'individu à la guerre, en le traumatisant.

Le trauma

Le traumatisme psychique généré par les mutilations sexuelles est d'une extrême gravité.

Ces violences extravagantes sont une lamentable forme d'accueil dans la communauté humaine, d'autant plus effarante que, comme révélé par l'échographie prénatale, le fœtus pratique couramment l'autosexualité, jusqu'à l'auto fellation.

Il est aberrant qu'au sortir de la matrice, l'individu subisse une répression par la torture de cette activité sexuelle naturelle. Bien que la cause profonde de la culpabilité demeure inconsciente, la répression est hautement culpabilisante et génératrice d'angoisse de castration.

Rien ne prouve la réalité du fantasme d'Otto Rank d'un traumatisme de la naissance.

Seul celui de la coupure du cordon ombilical est patent (cf. Annexe V).

La circoncision le répète gratuitement. Pour le nouveau-né traité comme pur objet, c'est une expérience de violence, douleur, terreur, abandon et impuissance, poussés au plus haut degré 22.

Ce trauma 21, 22, 23, , , , la perte corporelle et l'implicite menace de castration, particulièrement sévère puisqu'il y a castration partielle, sont susceptibles de déstabiliser l'individu, à long terme.

Cette menace est particulièrement affirmée dans les sociétés où la castration de l'organe érectile de la femme menace, indirectement mais fortement, celui de l'homme.

La psychanalyste Alice Miller écrit :

"… (la) pratique rituelle de circoncision…inflige à l'enfant un traumatisme susceptible de compromettre l'équilibre de tout son être."

L'intensité de ce traumatisme est directement proportionnelle au fait que les mutilations sexuelles ont pour résultat de séparer l'enfant de la mère, de la façon la plus antinaturelle, brutale et dramatique qu'on puisse imaginer.

Le ''nouveau converti'', circoncis à l'âge adulte, sera moins traumatisé parce qu'il n'a pas subi l'expérience de la séparation par la double torture, la physique bien sûr, mais surtout la mentale, celle de la trahison maternelle, de l'arrachement de ses bras pour être torturé.

Car la mère a collaboré au crime, soit activement, soit par complicité tacite.

Au lieu de se faire sous l'effet de la nécessité naturelle, la séparation est effectuée par l'atrocité d'un acte impliquant la soumission par la terreur et la violence. La séparation prématurée opérée par la mutilation est une véritable catastrophe affective, créant un traumatisme majeur.

La soumission est le principal résultat psychologique de la sinistre mise en scène.

Les sociétés circonciseuses seront difficilement démocratiques.

Cette motivation fondamentale explique la loi judaïque qui veut que le judaïque soit de mère judaïque. Seule la mère judaïque, pour l'avoir vécue elle-même, est susceptible de retransmettre à sa progéniture dans toute son ampleur, la répression induite par l'expérience bouleversante de la menace de castration ou de mort qu'elle a elle-même vécue lors de la circoncision de ses frères ou des garçons de son entourage. Car l'expérience du spectacle de la torture est aussi terrifiante et traumatisante que la torture elle-même. Les enfants des femmes qui n'ont pas elles-mêmes connu ce traumatisme ne peuvent être judaïques parce qu'ils n'ont pas subi la terrible répression exercée par la mère judaïque (cf. la scène de répression de l'autosexualité dans le film "Esther Kahn"). La mère étant le premier objet d'amour, c'est la répression par la mère qui est la plus traumatisante.

Le fait est identique dans les autres cultures circonciseuses.

Il faut souligner ici que les mutilations sexuelles sont la toute première étape vers l'esclavage.

En les interdisant à leurs esclaves, les esclavagistes américains, peu au fait de cette nécessité et seulement soucieux de bénéfices à court terme, ont scié la branche sur laquelle ils étaient assis. Libérés d'elles, ces derniers furent probablement plus aptes à la révolte, ce qui est arrivé plusieurs fois aux Antilles.

- Psychanalyse et circoncision

Préambule

Avant tout, sachez que nous ne sommes, ni disciples, ni adeptes de la psychanalyse.

Cependant, nous pensons avoir ''l'esprit assez ouvert'' pour nous éviter de ''jeter le bébé avec l'eau du bain''. Et sûrement sommes-nous plus curieuse encore pour ''aimer picorer là où c'est bon''. Donc, même si nous nous efforçons d'en éloigner, a-priori, le ''fondé'' de nos études, nous ne rejettons pas d'emblée la psychanalyse par la preuve qu'elle dit et pratique des théories souvent peu convaincantes. Nous agissons de même envers les théories Cartésiennes, nous efforçant d'en ''faire la part des choses'' en fonction de ce que nous jugeons ''scientifiquement et philosophiquement'' cohérent avec nos connaissances actuelles. Ou plus banalement et subjectivement, convenant à nos ''petites personnes'' : c'est dire ! Donc...

Développons

En sa revendication de ''Médecine de l'âme'', la psychanalyse ne peut être ignorée par la psychiatrie sur le sujet de la circoncision. Puisque, en effet, Freud fut le premier à décrire les méfaits des menaces des castrations, dont la circoncision.

Du côté des agents, les mutilations sexuelles sont un symptôme de culpabilité névrotique dans lequel un dérèglement du surmoi (provoqué par la mutilation de l'agent lui-même) retourne en son contraire le sentiment naturel d'amour de la sexualité, pour l'interdire à l'enfant et la punir.

Ce sentiment inconscient (puissamment refoulé) de haine gratuite, phantasmatique et compulsive, soigneusement dissimulée derrière "le bien de l'enfant", est nuisible et mortifère.

Les mutilations sexuelles sont une expression singulièrement prégnante de la pulsion de mort, mettant en acte un phantasme d'accouchement viril (privation d'une enveloppe supposée appartenir aux pères).

Qu'il s'agisse d'une pulsion d'emprise perverse ou de maîtrise obsessionnelle, nous sommes en présence d'une compulsion de répétition sadique, criminelle (mutilation en série), d'autant plus puissante que collective. Le circonsadisme (circonphilie) est une perversion particulièrement lâche puisqu'elle frappe l'innocence dont elle semble jalouser l'existence même. Nous sommes en présence d'une conséquence criminelle du refoulement de l'autosexualité, lui-même issu de la répression commise sur le pervers par ses propres parents.

Il s'agit de ''perversion collective héritée'' ; de perversion collective transmissible.

Du côté des victimes, les symptômes reposent sur les puissants processus inconscients provoqués par la menace de castration : refoulement, compulsion de répétition, déni, projection, non admission d'un symbole, caractéristiques de la névrose, de la perversion et de la psychose.

"La paranoïa est le processus de la connaissance." (Jacques Lacan)

"Le premier qui vit un chameau

"S'enfuit à cet objet nouveau.

"Le deuxième approcha,

"Le troisième osa faire

"un licol pour le dromadaire." (La Fontaine)

"… et tu t'inventes des ennemis..." Morice Benin

La psychose paranoïaque est ainsi le principal trait de caractère potentiel du circoncis dans l'enfance.

Comment pourrait-il en être autrement puisque la circoncision est une pratique d'exclusion ?

Par exemple, lu à la lumière de la circoncision, le chapitre autoanalytique de "L'homme parano" est la plus extraordinaire mise en accusation du rituel tribal jamais écrite par un psychiatre non intact.

Olievenstein attribue le déclenchement du délire paranoïaque à un phénomène de sommation d'événements malheureux : "C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase." 75, p. 87-88.

Ce mécanisme ressemble trait pour trait à celui du déclenchement de l'orgasme, dans lequel un petit rien de stimulation supplémentaire provoque l'acmé de la jouissance. Autrement dit, c'est le refoulement de la sexualité qui est responsable de la maladie.

Freud a-t-il jamais énoncé autre chose ?

Mais Olievenstein n'incrimine pas la circoncision alors que la mutilation sexuelle est, bien évidemment, le pire de ces évènements.

Comme Freud, il est incapable de comprendre que la répression de l'autosexualité est la véritable source de la paranoïa.

A l'instar d'Alice Miller et de son école, il repousse même l'explication psychanalytique par le refoulement de la pulsion homophile – elle-même conséquence de la répression de l'autosexualité et très certainement renforcée par la circoncision. Et il ne voit pas que l'étiologie traumatique et celle de l'absence de résolution du complexe d'Œdipe sont intimement liées.

Ce sont précisément les traumatismes et les mauvais traitements précoces qui ruinent les conditions nécessaires à la bonne résolution du complexe d'Œdipe et, au lieu de permettre la formation d'un surmoi capable de maîtriser les pulsions pathogènes et de condamner le passage à l'acte, favorisent le refoulement inconscient rendant le sujet incapable de résister à une accumulation de revers.

Olievenstein refuse précisément l'idée, qu'il attribue à la psychanalyse, de différences identificatoires "innées", alors que la circoncision est traditionnellement considérée comme une de ces différences constitutives d'une prétendue identité, pratiquement "innée" puisque transmise de génération en génération.

Bel exemple de déni totalement inconscient.

L'aliénation

Dans les sociétés civilisées qui abandonnent progressivement toute forme de châtiment corporel, l'aliénation de l'individu à la société est purement mentale.

Dans les civilisations qui ont toujours recours aux châtiments corporels : la peine de mort par exemple pour les adultes et, pour les enfants, la punition du "péché originel" par la circoncision, les claques, etc., l'aliénation de l'individu à la société est totale, physique et mentale.

Dans les deux cas, l'individu est convaincu de la culpabilité du "péché originel", c'est-à-dire la culpabilité portant sur le plaisir et l'usage du sexe en général.

Cependant, chez les mutilés avec la complicité de leurs parents, on constate un déni massif de la réalité de la perte subie, lié à une détresse émotionnelle rigoureusement inconsciente, rendant extrêmement difficile la nécessaire remise en cause de la ''norme sociale".

Un magnifique exemple de ce déni nous a été donné par un jeune non-entier, lecteur de ce chapitre. Ce brillant garçon, ''masterisé chez nous'' présentant sa candidature à Harvard, après avoir lu ma précédente version concernant la surface de peau perdue par la circoncision, ainsi rédigée :

"90-120 cm2 de peau (2 fois 4,5-5 cm sur 10-12 cm de diamètre)"

m'affirma très sérieusement : "C'est impossible !", m'obligeant à mettre les points sur les "i".

Lorsque je le fis, il sourit amèrement, heureux de découvrir une vérité, amer de faire face à l'étendue de sa perte.

Confiants et aimants, les enfants défendent leurs parents et dénient leurs fautes par tous moyens.

Le déni de réalité ci-dessus dénoncé est ainsi renforcé par celui, tout aussi radical, de la faute du circonciseur parental, pour aboutir aux trois mensonges imbriqués de la dénégation :

"Non, mes parents ne sont pas des criminels ! La preuve, ce n'est pas une mutilation ; de toutes façons, c'est moral et hygiénique."

Ce mécanisme est celui de l'aliénation totale.

La mise sous terreur risque d'infantiliser l'enfant à vie, de le rendre incapable de jamais parvenir à l'âge adulte. Bien sûr il parviendra à la majorité et aura le droit de vote mais ils peuvent ne jamais être capables d'indépendance vraie, c'est-à-dire parvenir au niveau de conscience qui lui permettrait de mettre en doute les dires et actes de ses géniteurs.

Le concept d'infantilisation à vie permet de comprendre la résistance des esclaves à ceux qui veulent les libérer individuellement, en dehors d'un mouvement de révolte collective.

De même, dans les pays développés, les jeunes filles excisées sont très réticentes et résistent à se révolter contre les exciseuses. Au procès, elles se montrent indulgentes et manifestent peu de goût pour la condamnation de leurs bourreaux. La mutilation sexuelle est une mutilation faite en amour : "pour ton bien". Ce ne sont pas les parents mais "les autres" qui sont responsables de la misère.

Dans un autre registre, on doit citer l'exemple de ces universitaires en mal de racines qui, une fois obtenus des titres universitaires brillants dans les pays occidentaux, s'empressent de retourner au pays pour se faire exciser !

Ici encore, le poids de la communauté opprime l'individu qui ne parvient jamais vraiment à l'indépendance de l'âge adulte. Dans un tel contexte, c'est toujours l'autre, l'étranger, celui qui n'est pas coupé, qui est coupable.

Le but des élites à l'origine des mutilations sexuelles est ainsi atteint à la perfection.

Leur domination est renforcée par le déplacement de leur propre culpabilité sur "les étrangers", qui deviennent l'objet phobique de la psychonévrose collective.

Un symptôme typique de ce déni est la revendication de la grande majorité des militants américains contre la circoncision pour un droit des adultes à la circoncision.

A l'encontre de cette effarante revendication, il faut dire et répéter qu'il n'y a pas plus de droit à la circoncision que de droit à l'amputation d'un bras ou d'une jambe.

Il y a par contre un devoir et un droit absolu du médecin à refuser de telles demandes (cf. Annexe IV).

En effet, soupçonné d'injustice, l'autre, l'inconnu, devra supporter la projection de la responsabilité non imputée aux parents. Il souffrira l'âpre et abusive propension à la méfiance et à la revendication, et des récriminations immodérées à propos de choses aussi variées que surprenantes.

Le circoncis s'offensera vite et aura tendance à prendre mal la moindre intrusion dans son univers.

Cette protestation est pleinement justifiée quant à sa cause première enfouie dans l'inconscient.

Son moteur est extrêmement puissant : c'est l'alliance des trois pulsions fondamentales de survie, sentimentale et morale qui réclament, à corps et à cris, autant le droit de ne pas être mutilé que celui de ne pas avoir à mutiler ses propres enfants.

Ce sont surtout les femmes et les étrangers qui, pris à témoins puisqu'ils sont indemnes, deviennent, à la moindre occasion, la cible privilégiée sur laquelle vont se projeter les accusations à porter contre père et mère. Si leur image parentale reste intacte, les martyrs des mutilations sexuelles se rendent insupportables.

Cette tendance à la psychose ne peut être contenue que par un sévère contrôle social.

"Qui veut faire l'ange fait la bête." (Blaise Pascal)

Ce contrôle n'est pas toujours présent.

Dans la plupart des démocraties, les antiracistes ayant obtenu l'interdiction des statistiques ethniques, il est impossible d'apprécier la violence susceptible d'être induite par les mutilations sexuelles.

La Norvège fait exception : au pays des Vikings, on ne craint pas de s'informer sur la piraterie

(ce qui, ce qui en sa nature de ''non-entier refoulé'', ferait sûrement ''bander'' Eric Zemmour)

Les norvégiens ont constaté que la piraterie contre l'enfant génère la piraterie contre les femmes. Ainsi on constate que 60% des viols sont commis par 2% de la population de ceux qui sont circoncis.

Qui est raciste, les statisticiens norvégiens ou les violeurs ?

La seule suggestion qu'on pourrait faire à ces statisticiens serait de se demander si les violeurs intacts n'auraient pas subi une rétraction forcée du prépuce. (!!!)

Les mutilations sexuelles séparent l'enfant de la mère à un âge où c'est la dernière chose à faire : le résultat en est catastrophique.

Qu'elle soit inductrice ou induite, cette psychose s'exprime aussi dans des guerres dévastatrices.

Sur les dix génocides des temps modernes, neuf, dont quatre comme acteurs, ont impliqué des sexuellement mutilés.

Les pays circonciseurs sont trois à quatre fois plus souvent en guerre que les autres, la peine de mort y est deux fois plus fréquente et ils sont les seuls à exciser les femmes.

Enfin, pour ne rien dire de la suicidaire invasion de la Palestine, le féminicide dans l'est du Congo est l'œuvre de pillards Hutus circoncis, rendus fous de rage d'avoir été forcés de quitter le Rwanda voisin.

Si les mutilations sexuelles sont la signature la plus voyante de la folie majoritaire lorsqu'elle parvient à installer dans la coutume éducative les instruments de la tyrannie, les sociétés où elles sévissent sont souvent des sociétés paranoïdes, dangereuses pour elles-mêmes et pour les autres 75 (Afghanistan, Irak, Iran, Israël, Liban, Lybie, Pakistan, Rwanda, Soudan, Syrie, Tchad, Turquie de 1905, USA, etc.).

Ce lien entre tempérament guerrier et circoncision a été observé de toute antiquité : Moïse, adversaire farouche de la circoncision, fut le premier à en faire état :

"La durée de notre voyage… avait été de 38 ans. A cette époque, toute la génération "guerrière avait disparu… " (Deutéronome, 4 : 14)

Il est confirmé et élargi par l'anthropologie américaine qui a relevé, dans quarante neuf sociétés primitives, une corrélation statistique absolue entre la violence, l'absence de soins tendres aux enfants et l'interdiction de la sexualité prémaritale .

Le psychanalyste Moïsès Tractenberg affirme :

"Une autre conséquence psychologique de la circoncision précoce est qu'elle imprime "dans l'esprit du nouveau-né une situation agressive et traumatique… L'impossibilité "d'appréhender une aussi effroyable introjection d'agression dirigée vers l'intérieur "peut conduire, a posteriori, à l'émergence de comportements psychopathes et violents "ou, dans de nombreux autres cas, à l'émergence d'un masochisme extrême."

Quant à l'ethnopsychiatre et psychanalyste, Tobie Nathan, il rapproche l'initiation par la circoncision à celle de l'initiation des SS.

Par Pateric - Publié dans : Réflexions - Communauté : Sujets d'Etudes et de Réflexions
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  • : 28/01/2009

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