Lundi 26 octobre 1 26 /10 /Oct 20:35
 

Cette dernière nuit, au beau milieu de la nuit, dans cette phase de mon sommeil que je croyais le plus calme et profond, j'ai rêvé à Salomé.

Exactement, j'ai rêvé que Salomé dormait près de moi. Et soudain j'eus envie de baiser avec elle : de la baiser en la chevauchant comme lors de notre première fois.

Pour être franche et honnête... 

Je m'excuse par avance auprès de mon mari, si d'aventure il en est chagrin...

Pour être franche, j'adore la verge de Salomé ; j'adore son gland, j'adore sa légère courbure : j'adore !

Et pour être honnête, j'avoue qu'aucune autre verge avant elle ne m'a engendré autant de sensations, aussi douces et tout aussi "envahissantes" que celle de Salomé, même pas celle de mon mari qui pourtant, parmi toutes celles que j'ai pu apprécier jusqu'à aujourd'hui, est celle qui me va le mieux. Cela sous-entendrait-il qu'il y en eut aussi certaines qui m'ont déplut. Je n'irais pas jusqu'à l'affirmer. Cependant, je dois dire qu'il y en a qui ne m'ont rien apporté d'autre qu'un petit peu de gymnastique.

Si mon explication vous intéresse, reportez-vous à la note (1). Merci !

( Dorénavant, je ne m'encombrerai plus à vous livrer le fond de ma pensée (comme on le fait dans le « roman ») au coeur de mes fantasmes et/ou de mes plaisirs. Je ferais comme on le fait dans les « publications de recherche » et les « publications universitaires » : en notes « documentaires ».

Cependant, je vous dois un « avertissement » : il se peut que vous deviez vous référer à mes notes, surtout si vous voulez vraiment « me » comprendre : comprendre mes motivations, comprendre mes désirs. Et surtout si vous ne souhaitez pas vous limiter à mes descriptions de pornocrate.

Je m'en souviens d'un plus particulièrement qui se la brandissait comme un pompier sa lance prête à éteindre l'incendie qu'il m'avait allumé. Car Dieu sait... Non, pas Dieu : il peut pas savoir, le pauvre. Car j'avoue qu'à sa vue ne me sentant plus de joie, ma gourmandise m'avait excitée à l'avaler entière en une seule bouchée vaginale... Sauf que, j'en fus des plus déçue : dégoûtée. Je vous raconte ?

Je m'étais jetée sur l'immense matelas à partouzes envahissant le salon cossu de cet appartement du XIXème siècle ; l'un de ces vastes appartements bourgeois du VIème arrondissement de Marseille, j'avais grand ouvert mes cuisses et l'avais harangué (comme une poissonnière du vieux-port qui vante sa camelote) sur ce ton :

Allez, viens me la mettre : je te parie que ma chatte l'avale entière...

Oui, bon ! Dit comme ça, ça ne vous avancera à rien. Peut-être est-il nécessaire que je commence... Au commencement... (si mon « commencement » vous intéresse, reportez-vous à la note (2)...)

Mon mari, avant moi avait eu des relations sexuelles avec d'autres. Des groupies devrais-je dire. (3)

Mais, comme on dit : « l'amour, ça ne se commande pas. ». (4)

Donc, « marions-nous ! ». « FOLIES » ! Cria la foule alentour... Nous étions en 1973. Bref ! (5)

Et nous n'étions pas majeurs. Et surtout, la famille :

— Horreur ! Vous n'avez aucune « situation » ! Malheur. — Crièrent les Vampirella. (5)

Rien à foutre ! (6)

Mon mari acheta comptant un studio face aux Buttes-Chaumont et tout le monde ferma sa gueule

...

Avant d'en venir à mon rêve de Salomé, et plus avant encore, à l'épisode de la partouze marseillaise, vous pensez que j'aurais dû, peut-être vous dévoiler comment mon caractère libertin s'est affirmé construit, puis affirmé ? Eh bien non ! Et si vous voulez quand même savoir, Sautez sur la note (7)

J'étais la maitresse de mon mari avant le mariage. Mais il n'accepta que je le sois qu'après que nous eussions signé un pacte spécial : un « pacte du diable » l'auraient nommé les culs pincés. (8) Car c'est grâce à ce pacte que je me suis sereinement et joyeusement abandonnée aux délices libertins.
Et, je vous le jure, la sérénité est la première des libertés ouvrant les horizons du libertinage.

C'est ainsi qu'au cours de cette nuit orgiaque, j'avais relevé le défi du fanfaron, lui promettant de l'avaler entière, sa bite d'âne : de l'avaler entière en réponse à sa crânerie selon laquelle elle était si grosse, sa bite, qu'elle n'était pas faite pour les chattes novices, ni pour les petites filles comme moi.

Gagné ! Ma chatte l'avait avalée entière. Et d'autant plus facilement qu'elle bandait mou. Et il avait eu beau jeu de la sortir pour se la faire sucer alentour afin qu'elle durcisse, chaque fois qu'il me la remettait, je contractais mon périnée et la faisais débander... Au point qu'au lieu de me pénétrer, elle roulait en moi. Au point que ça devenait vite fort désagréable ; désagréable au point que je me suis foutue de sa gueule devant toute l'assistance agglutinée autour de nous pour assister à la « perf » :

Tu comprends pourquoi j'aime les « petites bites » ? Elles, au moins, elles ne s'enfuient pas quand je les baise, moi... Parce que moi, vois-tu, moi, j'aime baiser les bites en les avalant entières, du gland à la racine : j'aime autant baiser les bites que j'aime quand elles me baisent. —

Et l'assistance avait éclaté de rire. Et l'autre se l'était mise autour du cou et avait détalé sans reste. Et plus jamais on ne le revit lors des « soirées privées » qu'organisaient là, nos « amis de baise ». Point

Cette dernière nuit, au beau milieu de la nuit, j'ai rêvé que Salomé dormait près de moi. Et ayant soudain envie de baiser en la chevauchant, je rabattis sèchement la couette et enserrai sa bite dans ma main. Elle était raide et dure à souhait. Néanmoins, comme ma bouche en était avide, je la suçai.

Et je l'apprêtai de ma salive... Et je venais m'empaler net sur elle ; m'empaler assise. Pas assise jambes fléchies et genoux repliés, non. Assises jambes tendues et grand-écartées. Je dis bien : empalée nettement, profondément. En un seul coup, « sleuch'ch » : — Ahr'han ! — Fort accentué... Je la sentis délicieusement prisonnière de mon fourreau. J'inspirai profondément, posai mes mains derrière moi sur ses cuisses, me concentrai, inspirai à nouveau et bondis... Et sa verge glissait et coulissait délicieusement dans mon vagin qui la moulait. J'allais au fond et venais à bords, lentement, voluptueusement. Et chaque coup de son gland touchant au fond, s'appuyant sur la porte utérine, je comprimais ma musculature périnéale. Et je sentais son sang affluer au gland qui se congestionnait plus. Et je le sentais gonfler dans mes chairs, comme voulant repousser ses limites. Et j'entendais les battements de son coeur se répandre en moi et m'envahir jusque dans mon crâne. Et j'accordai mes battements sur les siens, et j'y recherchai un délice spirituel que je voulais unir au plaisir physique qui remplissait mon corps, depuis l'œil anal jusqu'aux « iris » de mes seins. Et je me figurais, atteignant à une union métaphysique envoûtante ; atteignant la jouissance miraculeuse. Et au comble de son expansion, je me relevais, pour que s'évasant autour du gland mes parois vaginales s'y masturbent langoureusement. Arrivé aux portes de mes lèvres intimes, je les serrai autour du frein pour lui interdire de me quitter. Là, ainsi prisonnier, autant par ma volonté que par mes désirs, je le sentais s'appuyer sur le nœud sensible d'où s'innervent toutes mes jouissances (8) Et chaque fois où m'enfichant totalement je frottai mon clitoris sur son pubis je m'électrisai entière... J'ôtais mes mains de ses cuisses. Laissant mon corps s'enfoncer en lui, je me mis à danser du ventre.

Je le sentis venir, cet orgasme violent qui me transporte aux limites du monde concret. Alors, avant de plonger dans le magma de son emprise ouatée, et de flotter en apesanteur sur la nuée lubrique, je voulus caresser les seins de Salomé, sachant par mon expérimentation précédente que c'est par cette caresse, et peut-être davantage par le pincement de mes doigts sur ses tétons, que sa verge se libérant de son suc... Salomé jouit en des spasmes vibrants et violents que j'adore... (9)

Je caressai la poitrine velue de Salomé en criant :

Fais-moi jouir fort Salomé... Jouis fort avec moi Salomé... —

En criant dans la grosse main, dans la main puissante posée sur ma bouche.

Et en sentant le jet puissant et brûlant de sa bite s'emparer de mon sexe... Je réalisai soudain que c'est mon mari que je baise... Que je baise mon « salopard » de mari en l'appelant Salomé. Et que ce salopard m'interdit de crier mon orgasme : ah, ça non ! Déjà que je déteste qu'on m'interdise quoi que ce soit, quand c'est le cri de mon orgasme, ça me rend folle :

Doucement, doucement mon amour... —

Ce Salaud qui m'appelle « mon amour » en m'interdisant d'exprimer toute la force de mon orgasme, mais c'est inhumain, ça...

Doucement, D. dort. —

J'ouvris les yeux, et vis dans la pénombre de la chambre filtrant la lumière des réverbères de la rue ; je vis les reflets et reliefs de mon corps nu dans le miroir à la tête du lit... Et sous moi, le large buste, le buste d'ours de mon mari. Et je réalisai tout à la fois que je suis dans le lit conjugal, que la chambre de notre fils est collée à la notre, et que, dans nos immeubles en « carton-pâtes »... Et que, pour comble d'ironie, l'orgasme extrême que je venais de prendre avec Salomé, n'était que le résultat d'une copulation légitime avec mon salopard de mari.

Alors que j'aurais sûrement préféré que : — Quand la Salo-met, le Salaud part.

Sauf que, non : j'ai pleuré.

Pleure pas. — Dit tendrement mon mari en léchant mes larmes : — Y'a pas de mal ! —

Toujours, j'aime lorsque mon mari apaise mes angoisses et sèche mes pleurs en léchant mes larmes. Mais je ne savais pas pourquoi, là, ça m'agaçait plutôt... Est-ce que mon mari, le vit, ou le sentit ? Toujours est-il qu'il stoppa net et me regarda. Il avait beau faire sombre, je le voyais perplexe. D'ailleurs, il commençait à débander, ce qui ne lui est jamais arrivé dans mon vagin...

Oui ! Ne vous étonnez pas. Lorsque mon mari éjacule en moi, je contracte violemment mes muscles, pour ne pas qu'il s'échappe. Et je sais par ces gestes conserver ou redonner toute la vigueur à son sexe maintenu prisonnier du mien. Car je veux le garder longtemps encore en moi, sentir son sperme se répandre lentement dans mon vagin pour trouver par où, fuir. Et moi, je veux retarder ce « doux moment », ou moi, sortant de lui et non pas lui de moi, son sperme coulera sur mes lèvres, avant que, le plus souvent, mon mari plonge entre mes cuisses et de sa langue « me lave ».

Toutefois, je vous averti messieurs, n'imaginez surtout pas connaître de moi pareille extase si jamais l'opportunité faisait qu'un jour, nos jeux impudiques, croisent leurs voix libidineuses : je n'ai jamais concédé pareille faveur à aucun autre. Jamais je ne l'ai offert qu'à mon mari seul.

Bien vu ! Aujourd'hui, j'ai aussi rêvé l'offrir à Salomé. C'est raté. Mais je n'y renoncerai pas.

C'est que, depuis quelques temps maintenant, mes sentiments pour et envers mon mari se sont très nettement et fortement modifiés ; maintenant que j'ai de nouveau goûté aux « plaisirs défendus »... je n'éprouve plus le même amour pour mon mari : je n'éprouve plus cet amour exclusif d'antan.

Certes, il y a le temps qui a passé. Et trente-cinq ans d'union matrimoniale, ce n'est pas rien...

Seulement, parfois, c'est aussi très lourd à assumer, lourd à nourrir au quotidien, lourd à renouveler.

Et puis, il y a l'âge qui s'affirme et la controverse qu'il génère entre bonheurs vécus et angoisses de ne plus avoir assez de temps de vivre, de tout connaître : peurs de l'inconnu et désirs d'inconnus...

Surtout, je pense que nos dernières aventures aux tournures sexuelles d'un genre nouveau, m'ont affirmé que mon mari (mon mari que je plaçais « au dessus de tout », même si je ne le détrônerai jamais du piédestal où je l'ai installé), n'est plus le coeur exclusif de « mon monde ».

Non !

Je ne voudrais jamais rompre l'union qui nous lie. Et je le crois quand il m'assure que lui non plus.

Mais, (ça c'est une prise de conscience très récente, encore assez immature) je veux aussi vivre mes plaisirs et mes désirs « sans lui ». Et c'est pour en avoir saisi le phénomène que j'en ai pleuré.

Je le lui ai dit, cette nuit, assise sur lui... Et il m'a dit, fort sincèrement : — Je t'aime ! —

Et je lui ai fait le serment : — Jamais je ne me priverai de toi, même si j'abuse d'autres ! —

Et je l'ai aussi libéré de son serment : — Va, mon amour, ne t'en prive pas non plus : sois libre ! —

Car je suis certaine de deux choses :

Si mon amour pour mari n'a plus le même sens pour moi, ni le même impact sur moi, qu'hier,

Aujourd'hui, je veux assouvir mes désirs, en affirmant mon expérience et mon autorité, telles que je ne peux les assumer sur mon mari qui, malgré ses attentions et sa gentillesse envers moi, possèdera, toujours l'ascendant sur moi.

Et aujourd'hui aussi, je désire aussi le « libérer de moi » et lui souhaite d'avoir l'opportunité d'offrir à d'autres sa gentillesse et son expérience...

Et pour nous deux ensemble ? Je ne désire qu'une chose : que nos plaisirs conjoints, ceux que nous partagerons seuls, ou que nous partagerons ensemble avec d'autres (il est hors de question que l'on s'en prive) soient toujours plus beaux et toujours plus intenses.

Mais encore une fois, cette envie, qui n'est en rien un fantasme, est plus neuronale que volontaire : plus « envie » que « désir ». C'est-à-dire que je ne vais pas, là, aussitôt ma conclusion tirée, courir dans la rue, ni même au sauna ou dans tout autre lupanar, pour l'assouvir. Ça non ! Pas davantage, pédaler à-travers Paris pour rejoindre mon jeune amant, ou sa jeune maîtresse, ou les deux...

Ni même, courir au labo de Salomé pour l'emmener avec moi. D'ailleurs, Salomé, ce matin est partie sur une « scène de risques » en compagnie de mon mari : partie en province pour trois jours.

Et moi, ce soir aussi, je vais quitter Paris et rejoindre mon pays pour...

Mais non ! Je vais voir mes parents qui, après soixante années de mariage, à plus de quatre-vingt balais s'envoient des assiettes à la figure... Je vais pour les raisonner. Ce dont je sais être impossible.

Mais oui ! Voudrais surtout pas vieillir comme ça !



Erica

pateric©

Par Pateric - Publié dans : Nouvelles - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

  • : Le blog de Pateric
  • Le blog de Pateric
  • : libertinage Fantasmes naturisme dialogue Histoires érotiques
  • : Le principal objectif de ce blog est la publication de textes "érotiques" écrits à "quatre mains" : Elle et Lui. Notre philosophie littéraire n'a d'autre vocation que d'exciter nos propres plaisirs ; nos plaisirs qui sont libertins et libertaires englobent la Langue : ils ne se limitent ni à la chair ni aux "nécessités". De fait, nos textes se moquent des "conventions éditoriales", du "prêt à penser". Et plus encore du "consensuel", sauf... S'il s'agit du con sensuel qu'on s'en sus...
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil
  • : 28/01/2009

Profil

  • Pateric
  • Le blog de Pateric
  • Homme
  • 24/10/1953
  • sexualité fantasmes plaisir gratuit expériences
  • Couple libertin et libertaire, Scientifiques gourmets philosophes gourmands, passionnés d'arts et de "belles lettres" nous offrons ici nos textes fantasmatiques, nos pensées... non sans laisser libre cours à nos sautes d'humour, voire d'ironie.

Derniers Commentaires

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>

Syndication

  • Flux RSS des articles

Créer un Blog

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés