Vendredi 30 avril 5 30 /04 /Avr 15:13

 

Dans mon dernier texte, j'avais promis de vous parler de mon premier week-end seule avec Serge. Je vous avais même promis de n'en oublier aucun détail. Et je vous avais aussi promis que j'exigerai de mon mari qu'il nous raconte par le menu détail ce même premier week-end avec Manon...

Seulement, voilà : après ce week-end tout s'est accéléré au-delà de ce qu'il était permis d'envisager : au-delà de ce que les fantasmes les plus fous auraient su imaginer. Alors, toute volonté à raconter notre « nouvelle vie » (car, il s'agit bien de cela) dans le respect de l'ordre chronologique de son avènement, s'est dissout dans les vécus d'instants. Tout compte fait, parler de nos désordres sentimentaux et sexuels selon l'ordre des plaisirs et bonheurs qu'ils suscitent, n'est-ce pas mieux ?

Personnellement, je sais qu'aucun ordre n'a de préséance sur moi, ni aucun mérite pour moi.

Pour mon mari ? Je pense que dans l'ordre de ses désordres, il ne sait plus faire de l'ordre. Ni choisir dans l'ordre de ses valeurs. Et peut-être aussi que ses valeurs ne sont plus dans l'ordre des choses. Admettez avec moi que l'organisation de son crâne de physicien structurant au carré sa pragmatique méthodologique doit-être un indescriptible chaos. Ça, j'adore ! Surtout que je vois bien que ce qu'il vit aujourd'hui est plus fort que tout ce qu'il a vécu avant. Et je crois même que « son amour » pour Manon est plus fort que celui qu'il a pour moi ; plus fort parce que plus soudain, plus troublant parce que plus dérangeant : plus violent car plus « interdit ». Plus, c'est tout simplement « le » plus qui à moi, je l'affirme avec une grande satisfaction, transcende mes plaisirs d'en jouir idéalement ! Ne vous en étonnez surtout pas.

Lorsque je veux refaire un bref retour en arrière, me souvenir du passé, c'est au « temps présent » que le film de ma vie entière se rembobine. Plutôt, il se rejoue à l'envers mais comme si l'espace temps ne s'était vécu que dans l'instant : restreint dans une unité de temps et de lieux. Car si dans le déroulement naturel du temps, nous pensons que nous avons changé, que nous avons réellement évolué ; nous le pensons par la preuve établie par la mémoire bâtie sur les événements écoulés, notre nature profonde, elle, la nature réelle et fondamentale de notre « moi », demeure un invariant. Certes, non pas un invariant figé comme l'est une statue de marbre, mais un invariant en variables agissantes en fonction des variations du temps, tantôt influant, tantôt subissant, tantôt fuyant...

Tantôt ? Trêves de bavardages ! Parce que, tous comptes tirés de la preuve établie par mes souvenirs d'antan, je voulais seulement dire que je constate qu'en matière de choix sensuels, sentimentaux et sexuels, mon mari n'a de toute sa vie jamais eu nécessité à choisir entre aucune de ses « conquêtes » féminines : ni obligation, ni obstination, ni même, obstacle à surmonter. Pas même avec moi... Puisqu'en y réfléchissant bien, c'est moi qui l'ai dragué. Et, si je l'ai séduit, au moins au début, c'est parce que je correspondais physiquement aux canons de ses critères esthétiques ; parce que ma naïveté flattait sa science ; parce que sa morale libertine étalée au grand jour excitait ma curiosité adolescente, mes désirs d'émancipations, ma soif de libertés : elle les excitait en contre-réaction des bases morales des seuls « poncifs archaïques » de l'éducation béni-oui-oui régentant stricto sensus le petit peuple ouvrier des immigrés latino-catholiques duquel je suis née. Parce qu'à mes yeux, m'en émanciper, apparaissait comme « ma » réussite d'intégration sociale, au sein de cette « merveilleuse république » capable de se transcender dans ses révoltes – 1968 m'apparaissant être son exaltation et son épanouissement –, et ma réussite d'intégration humaine au coeur même de cette « glorieuse époque de libérations morales » jugeant les « interdits » comme autant d'archaïsmes à s'interdire. Psychologiquement, j'étais mûre, pour m'accomplir dans tous types d'expérimentations libertaires. Et plus certainement, liberticides, tel que, « l'amour libre » apparaissait en être l'exégèse.

L'amour libre ? Mon mari en fut le roi : avant que je le conquiers, avant de devenir mon amant, avant que je sois sa femme : son épouse légitime... Et peut-être, plus après, quand ensemble, nous construisîmes au coeur des « radieuses années 70/80 » nos joyeux et fantasques libertinages sexuels, nous mélangeant, mêlés à « tire-queues de chats », enfichés « pines-à-cons », « bites-à-culs »... Et autres accords sonnant en corps brulants... Oui ! Même dans ses amours libres ci, mon mari fut roi. Je dirais même : Surtout dans ces amours-ci ! D'abord, parce qu'après être « désormais liés », je les vécus dans une sérénité pleinement libre et une intensité totale et sans retenue : mieux et meilleures que les quelques-unes que nous expérimentâmes ensemble avant notre mariage. Ensuite parce que je ne craignais plus de voir de lui une autre s'en biter ; parce que je ne craignais plus qu'elle s'en entiche aussi ; parce que j'aimais ses sourires taquins quand, me prenant sous les fesses, il m'empalait sur la « verge du voisin » ; parce que ces attentions ostensiblement libertines libérant la femme du-dit voisin, puis celle d'un autre après ... ad-libitum ; ces attentions les libérant jusque dans leurs retenues les plus extrêmes, animaient leurs désirs à venir, elles, se baiser de lui ; comme si, dans ses libéralités « découvertes » y avait eu quelques mérites à transcender des plaisirs cachés.

Si j'étais sournoise, j'ajouterai que, ces amours libres, il les a toutes subies. Et davantage, qu'il s'est plu à se laisser prendre à en jouir, comme l'eut fait le « roi fainéant » se satisfaisant des avantages conférés par le pouvoir de son sacre. Mais non ! Plus que sournois, ce serait faux, parce que dans la plus pure et véhémente réalité, ce sont bien ses qualités de savoir être et d'humanisme, qui attirent « l'autre ». C'est juste que lui, il ne les expose jamais, ni en forme ni en art, encore moins dans cet arrogant « savoir paraître » craché par ceux qui « se la pète ». Lui, il les laisse agir seules, il les laisse « parler pour lui », comme si elles ne lui appartenaient pas ou comme si elles n'existaient pas. Or, c'est justement parce qu'il « retient » l'animal humain, qu'il le maîtrise et lui interdit de se vanter, que le « bon fond sensible », le magnétisme de son être, aimante et attire les sensibilités à lui... Et si je n'avais pas peur de la dérive née de certains usages inappropriés, je qualifierai son pouvoir d'attraction de « pouvoir de gourou ». Mais non, je ne veux pas faire de mon héros un héros néfaste

... Et puis, pourquoi viens-je de parler de mon mari, alors qu'en ouvrant cette « machine à décrire » j'étais fermement décidée à ne vous parler que de mes plaisirs, de mes jouissances, de mes orgasmes vécus en exclusivités avec Serge, mon doux et bouillant amant d'aujourd'hui ; vécus tout au long de ces jours écoulés, ici, dans cette antre de force et de douceur mêlées ? Justement parce que c'est ici, que j'y ai connu avec mon mari nos heures de réconforts les plus utiles comme les plus fortes ? Parce qu'ici, dans ce repaire de sérénité, ainsi voulu et conçu par mon mari, retiré du vacarme de la civilisation mais imprégné des vacarmes de la nature au coeur desquels trône le chant de la cascade, j'y ai reconstruit quelques repères de vie après que cette salope m'a fait salement souffrir, ingrate, aujourd'hui je jouis d'un amour adultère ? Je ne le pense pas. Et non : je ne veux pas mieux y croire.

Non, je ne veux pas croire à mon adultère avec Serge. Et je ne porte pas plus d'intérêt à l'adultère dont mon mari se croit frappé au coeur de son amour pour Manon. Simplement, parce que s'il est indiscutable que ce j'éprouve en ce moment pour Serge est une passion forte et prenante ; une passion à l'image de celle qu'on attribue généralement à de l'amour ; une passion à l'image de ce que mon mari nomme son amour adultère, je sais qu'il n'est né de ces amours que le désir de connaître d'autres plaisirs, d'exacerber d'autres sens, de partager d'autres liens et communions que celles du traintrain quotidien ; je sais que ce n'est qu'ainsi qu'évolue sagement la vie ; que ce n'est qu'ainsi que notre vie s'oxygène et s'affranchit des oxydes carboniques produits de ses propres essoufflements... Je le sais pour, il y a peu de temps encore, avoir failli m'y asphyxier moi-même. Je le sais pour avoir déjà vécu avec délices une communion de passions et d'amours surpassant le dogme matrimonial...

En cet instant de ma réflexion, je ne sais pas si je vous parlerais des désirs qui m'échauffent le sexe, maintenant où, seule assise devant cet écran jetant ces mots à ma figure comme autant de maux ; maintenant où Serge est absent pour la journée : d'une absence programmée et non fortuite mais d'une absence qui me laisse vide de sens et cependant pleine d'envies de jouissances et d'orgasmes.

Tôt ce matin, peu après que Serge m'a quittée pleine de son foutre, mon corps entier frémissant encore de l'empreinte de ses caresses et de ses baisers, béate et joyeuse, l'esprit vif et l'idée taquine, je me précipitai sur le téléphone et appelai mon mari, ne doutant pas un seul instant que par son naturel matinal il me répondra de sa brillante voix enchanteresse. Or, ce fut Manon qui décrocha, pensant, elle, que c'était Serge qui appelait avant de partir pour sa conférence. Oh Serge ! Je sais parfaitement qu'il n'envisagea pas un seul instant à appeler Manon ! Simplement parce qu'après avoir fait l'amour comme des sauvages, il ne lui resta juste que le temps de se doucher en trente secondes, de s'habiller presto et de s'enfuir à la poursuite du retard qu'il devrait tenter de combler... Et Manon en éclata de son joli rire de gaité, celui qui lui fait des seins de toutes beautés, ce qui, à moi, me fit bander des miens, du bouton me tripoter et entre mes lèvres mordre le plaisir montant .. Manon qui, elle aussi, de sa voix rieuse et enchantée, me raconta ses délices « volés » à mon mari. Elle avait bien appuyé sur « volés ». Puis sur le « je l'ai violé comme tu m'as appris »... Et illico, pensant : « tiens, c'est vrai, je ne l'ai pas encore violé, Serge ! », je frémis d'un désir soudain. Et entrouvrant mon sexe, je laissai son sperme mêlé aux sucs du plaisir d'instant fuir sur mes cuisses... Il est vrai que, Serge prenant divinement soin de ma libido, je m'étais plus abandonnée et nettement moins engagée à manager ou à gérer nos étreintes comme mon tempérament m'y entraine toujours. Certes, je ne me suis pas uniquement laisser chevaucher par Serge. Déjà, parce que ce n'est ainsi que je jouis le plus, ni le mieux. Ensuite, parce que j'aime trop le sexe pour rester passive. Enfin, parce que j'aime autant commander sur la monte de mes orgasmes que sur celles de mon amant. J'aime le surpassement du gland butant au cul de sac du vagin, la congestion de la verge repoussant les muqueuses vaginales. J'aime quand pelvis et périnée la contraignent à se restreindre puis à la libérer... La contraindre à nouveau, la libérer encore... Pour que, le plus tard possible, elle explose. Et ce n'est qu'en cavalière que j'y parviens merveilleusement, autant pour moi que pour ma monture. Comment ? Evidemment que l'image aussi est cavalière ! Pourquoi devrait-il en être autrement ?Ah ! Vous souhaiteriez savoir ce que j'entends par « le viol » ? D'abord, on entend rien. Mais, peu à peu on entend des soupirs, des halètements qui s'accélèrent, puis les Raah-Aah-le en cris d'orgasme. Vraiment vous êtes pas drôles ! C'est ça ! C'était l'aspect « clinique » que vous vouliez connaître ? Bon ! C'est bien parce que c'est vous. Aussi parce que ça reste entre-nous. Alors, ne le répétez pas. Et conservez-le pour vos abus personnels. Donc – Cela s'adressant plutôt aux dames, messieurs, fermez les yeux et attendez la suite avec délectation... Ou stoïcisme : c'est à vous de savoir ! – Mesdames, basculez vos amants et forcez-les à s'allonger sur le dos. Soulevez-leur les jambes, écartez-les et bloquez-les ainsi relevées : jointures des genoux bloquées sur vos épaules. Vous devez bien voir leur anus dégagé et la bite bandée du gland tutoyer le nombril. Alors, avancez-vous, et... Non messieurs ! Ne craigniez rien, je ne leur demanderai pas de vous enculer, du moins, pas encore. Mesdames, avancez-vous – Disais-je avant que la couardise de ces messieurs m'interrompît – Venez présenter votre sexe à l'aplomb du leur, pénétrez-vous en le guidant idéalement de votre main – Je dois préciser qu'il y a quelques précautions à prendre pour y parvenir. Mais, faut « se tester » : ça diffère d'un couple à un autre. Aussi d'un partenaire à un autre car ça dépend de la morphologie de chacun – Enfin, une fois la bite pénétrée entière dans votre sexe, votre clitoris fermement appuyé à la racine de la verge, resserrez vos cuisses et baisez votre amant, en prenant bien soin de conserver ses jambes bien relevées. Au besoin maintenez-les bien bloquées sur vos épaules. Et baisez, baisez !

Alors là, messieurs-dames, je vous garanti des orgasmes flamboyants. Et peut-être plus flamboyants pour vous mesdames... D'accord ! Faut tout de même s'entrainer un peu, pour y parvenir. Surtout pour ces messieurs, car le maintien de leur bite, ferme et dans le bon axe, n'est pas des plus aisé. Néanmoins mesdames, comme pour vous c'est l'une des positions qui, parmi toutes les pratiques sexuelles possibles, demeure l'une des plus stimulantes, je vous la conseille chaleureusement. Et si ces messieurs sont aussi attentifs et vigilants qu'ils s'en vantent, vigilants à écouter et lire dans tous vos plaisirs, vos jouissances et vos orgasmes, ils se doivent d'abonder dans le sens de vos désirs...

Bah ! C'est bêtement comme la position du missionnaire Constateront certains.

Oui ! Répondrai-je — Sauf que le missionnaire n'étant plus celui qu'on croit, ça change tout. —

D'abord parce que la femme étant « maîtresse du jeu », c'est psychologiquement motivant, ensuite parce que dans cette posture l'intégralité de ses organes sexuels est aussi totalement et également stimulé : la totalité du « boomerang » clitoridien l'est à la fois par le frottement externe sur le pubis de l'amant que par le frottement interne du gland caressant inexorablement l'avant de la paroi vaginale. Tout comme, favorisée par la posture dominante de l'amante, enveloppant fermement de son sexe, cuisses serrées, la verge de l'amant, génère une violente exaltation qui s'empare du vagin entier...

Du moins, sont-ce les sensations que je vis toujours avec tous les amants auxquels je les impose...

Quoique, en disant : ... tous les amants... J'aille trop vite en besogne. Parce que, ils ne sont pas si nombreux, mes amants, pour que statistiquement je puisse en retenir un échantillon représentatif. Cependant il y en eût un pris, comme au hasard, qui ne fut donc qu'un amant de passage – Merde ! J'ai oublié d'en parler à mon mari de celui-là (mais bon, mon amour, si tu veux que je t'en parle... Seulement, je te le jure, si j'ai oublié, c'est qu'il est aussi vite sorti de mon esprit que de ma chatte.) – Qui débanda presqu'aussitôt après que je me le fus enfourné. Pardon ? Je suis d'accord avec vous : certainement n'est-il pas très représentatif, comme amant... Comme dragueur ? Plutôt ! Puisqu'il était parvenu jusqu'à me donner envie de lui. Comme représentation du charme physique mâle aussi puisque ce fut ce qui emporta ma décision de « me le faire ». Nonobstant son outil flatteur, il m'avait quittée vierge de tout plaisir. Tant que pour calmer ma frustration, j'avais dû me manipuler. Comment ? N'est-ce pas ! Ça fait beaucoup plus « sérieux », nonobstant que « Mais malgré », non ?

Bref ! Revergeons ! Oui, j'avoue que si j'aime bien diverger... J'aime davantage quand ça reverge ! Pas vous ? Tant pis. C'est bien ce que je disais tantôt : il ne reste plus qu'à vous entrainer... Juste après vous avoir dit que Manon, sa « monumentale » jouissance encore vive dans son grain de voix, m'avait raconté son viol de mon mari, en avouant dans un accent aussi grandiloquent que vivace ; un accent n'autorisant aucun démenti ou contestation d'aucune sorte, que ce fut l'orgasme le plus monumental qu'elle n'ait eu jamais à vivre auparavant. Et, me souvenant de celui que j'avais vu emporter « J », cette première fois où j'avais dû la « violer » pour qu'elle consentît à violer mon mari ; cette première fois où, après être revenue de son orgasme fulgurant, elle était venue se blottir dans mes bras et couvrir mon visage de mille baisers aussi affectueux que fougueux, je frémis de joie...

C'est comme je l'ai avoué : mon mari est, et demeure, mon unique amant d'amour pour l'éternité, au moins pour toutes les raisons que j'ai répandues ici pour vous ; pour toutes les communions qui nous lient, en nous comme au-delà de nous

...

Quand, aujourd'hui, j'ai remonté notre passé, jusqu'à son origine, je me suis de nouveau souvenu de tout ce qui nous a réunis, unis, scellés, dans la joie comme dans la douleur. Et, c'est presque avec effroi que je constate, que depuis le premier jour, nous ne nous étions jamais quittés un seul instant.

Certes, il y eut quelques moments où nous fûmes séparés... Juste pour des raisons professionnelles. Aussi, quelques pratiques sportives différenciées considérées comme nécessaire « jardin secret ». Cependant, même ces moments « séparés » furent rares.

De fait, jamais avant Serge et Manon, nous n'avions pris des périodes de vacances séparées : même pas avec Jean-Pierre et Sylvie. Plus exactement, jamais nous n'avons passés des vacances « seul » et « séparé » de l'autre. Car s'il nous arriva quelques fois de « partir sans l'autre », ce fut toujours avec l'un ou l'autre de nos fils, et tout juste ne devançant la « venue de l'autre »

...

Non ! Durant ces vacances-ci l'absence de mon mari ne me manque pas. Pas seulement parce que Serge est là comme substitut. Et plus sûrement comme mon amant : surtout pas. Et ça n'a rien à voir.

Bien sûr que je suis heureuse de vivre cette liaison adultère. A la fois, d'un point de vue intellectuel et sur le plan de ma vie physique dont je me félicite à chaque instant de la grandeur des jouissances.

Et voilà !

Je me réjouis davantage de jouir de ma « liberté autonome » en l'absence de mon mari...

Et plus encore de l'absence de cette peur de moi-même, dès lors que mon mari s'absentait.

De même que, – je ne l'avouerai jamais à personne, donc, ce que vous lisez est un leurre – j'avais eu peur de me retrouver seule quinze jours avec un amant ET sans mon mari. Tout comme j'avais eu peur, durant la même période, de laisser mon mari seul avec sa maîtresse et SANS moi. Surtout après leur retour de leur week-end seuls, ici, d'où Manon était revenue « transformée », lumineuse rayonnante, et incontestablement amoureuse. Ici, où je suis aujourd'hui, moi et mon amant, envers lequel, tout à fait consciemment, j'éprouve beaucoup de tendresses et d'amour, même s'ils sont nettement plus « sexuels » que spirituels et très différents de ceux de mon mari...

Et voilà !

J'avais eu le plus grand besoin de reprendre la main sur ma vie, de la regarder bien dans les yeux...

De lui hurler que c'est moi SA maîtresse, en conscience et en morale, en lui montrant, et en lui imposant que ce qui les anime, toutes deux, c'est ma liberté à vouloir en abuser de toutes les libéralités qui me font jouir physiquement et me transcendent neuronalement...

De lui faire comprendre qu'elle ne me fait pas peur

...

Mes amours, vous allez aimer les vivre nos vies : je vous le jure, ça va flamboyer .



 



 



 

Erica

pateric©

Par Pateric - Publié dans : Nouvelles - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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  • : 28/01/2009

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