Lundi 18 janvier 1 18 /01 /Jan 19:18
 Inlassablement insatiable, inépuisablement boulimique, continûment lubrique... Autant du plaisir des visions sur-agitant mon esprit de souvenirs de tableaux de jouissances de trios bisexuels qu'à celles chamboulant mes désirs saphiques... Aujourd'hui toujours mes fantasmes n'en finissent pas mieux. Ni aux prémices des adulations de mon mari-amant ouvrant mes lèvres secrètes... et de sa langue massant mon bouton d'amour en l'emprisonnant entre ses lèvres jusqu'à ce que je jouisse dans sa bouche en hurlant ; ni aux services de quelques amants pas marris furetant ma garenne discrète jusqu'à ce que je glapisse en convulsant des lèvres de ma bouche d'amour garrottant leur queue avant la débandade ; ni aux délices de quelques maîtresses es-caresses : maitresses licencieuses, auxquelles je cède libidineuse et auxquelles je rétrocède mes caresses d'impudicité agrémentées de ma lubricité et de mes chants d'allégresse lascive. Oui ! Tous adorent ça.

Et il l'avouent sans aucune honte, ni retenue. Tout comme je l'avoue, moi aussi, le plus souvent dans le cri rugissant surgissant de mes contractions d'orgasmes... Tout comme Christine secouée par son orgasme produit des offices de mon mari s'était cambrée, agitée et avait hurlé aussi bien que si elle eût obéi à mon ordre... Juste avant que, jambes et bras libres, ballants, elle retombât aussi molle qu'une chique trop sucée, son bourreau de jouissance dévoilant ses lèvres scintillantes de la lave vaginale de Christine, sourît, et d'un geste ferme (de cette fermeté sans ambiguïté qui me plait tant) la saisissant aux fesses, replongeât dans la faille et de sa bouche gobât jusqu'à épuiser la nacre de la conque d'amour... Juste avant...

Une scène qui, ponctuant assez souvent ma descente d'orgasmes est obsédante et excitante. Cette scène est celle où mon mari embouche l'arrogante bite dressée de Camille. Un tremblement vif me saisit lorsque sa bouche en avale long... Et un plus vif lorsqu'elle le pompe, lentement, adroitement... Toujours suit ma main abandonnant le sein de Dominique pour sucer mon majeur, m'imaginant moi, sucer cette bite. Et toujours je ressens ce plaisir insidieux à le voir la sucer, lui...

Toujours, j'admire cette scène...

Jouissant du souvenir de Dominique me baisant toujours de sa main. Atteignant à chaque fois cet orgasme de nature qui jusqu'alors m'était inconnue... De cet orgasme qu'aujourd'hui encore je ne parviens pas à décrire. Mais, à mon odeur, à ma moiteur, à ma mollesse soudaine, je sais que c'est un orgasme...

Jouissant d'admiration à voir la danse de Dominique autour de mon avant-bras : elle qui dansait comme si rien autour d'elle n'existait plus...

Jouissant aussi du ravissement de Christine criant entre deux prises d'air :

Putain ! Qu'est-ce qu'il suce bien ce vieux cochon !

Jouissant encore de l'écho tout aussi réjoui de Camille :

Divinement bien !

Jouissant enfin de la confirmation de mon amant de mari :

J'aime sucer : c'est là mon moindre défaut. —

Et, le plus souvent jouissant davantage d'une toute autre réalité, je reviens sur terre en embrassant à pleine bouche l'auteur de mon orgasme, qu'il soit homme ou femme, laquelle, toujours dans mes fantasmes, ne sait être que Dominique ; je reviens sur terre en ayant toujours quelques difficultés à me souvenir en pleine conscience des accouplements que forma le trio... Même si, crois-le ou pas, la posture du trio qui reste ancrée dans mes souvenirs me fait toujours frissonner de bonheur... Mais, voilà !

Je ne sais plus trop par quel bout débuter mon récit de ces accouplements ; je ne me souviens plus comment vous avez débuté ; je ne me souviens même pas avoir assisté à vos premiers accouplements : je me souviens seulement de cette scène où Camille debout, buste incliné baise Christine qui, couchée sur la table d'examens les cuisses bloquées dans les étriers, râle de plaisirs, tandis que toi, posté debout sur la pointe des pieds derrière le dos de Camille, ton pubis collé à ses fesses que tu caresses délicatement, toi, tu souris de plaisirs barrant ton visage béat, et tu sembles jouir à sodomiser ce grand gaillard qui s'agite entre vous deux

... Oh ! Et j'en frissonne encore aujourd'hui.

Je frissonne de plaisirs et d'émerveillements à vous avoir vus ainsi unis tous les trois et jouir quasiment en chœur. Et je frissonne au souvenir des caresses qui suivirent. Car oui ! Ce n'est pas banal ! Et même Dominique en fut surprise...

Mais, voilà ! A vous, je ne saurais pas vous raconter comment ils en sont arrivés là ; je ne saurais vous le raconter d'aucune façon : je m'en excuse.

Aussi, me cantonnerai-je à vous conter les complicités qui s'organisèrent ensuite : les accouplements tels qu'ils s'arrangèrent entre nous cinq. Après que, Dominique et moi eûmes signalé notre présence, après qu'ensemble nous eûmes largement plaisantés au sujet de nos dévergondages non s'en s'en être avouer les jouissances incommensurables que nous en avions retiré chacun pour sa part...
Bref !


Comment ça, bref ! Interviens-je moi, le mari-amant et réciproquement

 

Crois-tu que tes « clients » se satisferont de tes excuses ? Non, mais ! Ici, tu n'as pas que des adeptes de littérature : tu as surtout des libertins lubriques... Et aussi des adeptes des Philosophies d'alcôves. Statistiquement, parmi eux tous, tu comptes une majorité très nette de débauchés qui veulent partager avec toi des récits bien crus, bien émoustillants, bien... Pardon ? Vous dites ? Partager avec ma femme plus que des récits ? Comment ? Les transcender ! Je me marre ! C'est en vous cachant derrière votre mutisme que vous croyez y parvenir ? Allez donc ! Mon amour effrontée, laisses-moi les clés : je vais les conduire ! — 

 


cunibi
Là, avec Christine, à sa manière de maintenir ses mains appuyées sur ma tête, comme aux frissons remontant de ses cuisses jusqu'à sa faille, il semblait bien que mon coup de langue ait pu, à nouveau, la faire défaillir... Mais Christine n'était pas femme à se laisser aller à défaillir au delà de ses vœux. Aussi, bien qu'elle maintint ses mains fermement appuyées sur ma tête, elle ordonna :

— Maintenant ! Fourre ta bite dans ma chatte ! —

« Maintenant » étant le bon instant, je dégageai ma tête de l'emprise de ses mains, me redressai et sans nulle hésitation enfournai ma bite, net : sans nul dérapage, je m'enfouis à fond au con délicieux cocon où je m'activai savourant chaque poussée comme chaque retrait : oui ! Je ressortais d'elle entier et la re-poignardais jusqu'à ma garde : prenant bien garde à masser son clitoris de mon pubis. Et à chacun de ces ac-coups d'accouplement, Christine se cambrait en grognant et en contractant ses muscles vaginaux autour de ma verge, de la racine au gland ; à chaque ac-coups, je sentais ses frissons glisser sous mes doigts caressant le haut de ses cuisses à une once de chair de l'aine. Et un doux supplice de plaisirs m'aiguillonnait le bas du dos... Et des contractions désordonnées et piquantes courraient tout autour de ma couronne anale, comme cherchant à compenser l'irrépressible sensation d'un vide étrange flottant dans mon rectum...

En silence, Camille s'était approché tout près de nous. Ses yeux noir brillaient dans la pénombre du labo. S'il me parut hypnotisé par notre union, sa bite en belle érection, elle, me semblant magnétisée par notre exhibition, comme un aimant par son pôle d'attraction, m'incita à m'engager dans la voie de la tentation. Alors, sans faillir d'aucune façon, persévérant à copuler avec Christine par la même ardeur, toute à la fois vigoureuse et délicieuse, de ma main droite j'enserrai doucement le sexe de Camille et le caressai lentement. Un court instant, je sentis Camille se crisper du corps entier. Puis, quand il se relâcha, sa bite durcit encore dans ma main. Je la serrai un peu plus et la masturbai quelques secondes et d'un ton ferme, sans aucune hésitation ni tremblement de voix, je lui commandai :

— Couvre-toi et viens m'enculer ! —

De nouveau, je le sentis se raidir entier, du corps mais aussi de sa verge qui, dans ma main gonfla encore plus au rythme des battements de son coeur s'accélérant et s'affolant. Ce trait d'angoisse, ou de gêne, m'émut, tout autant qu'il m'excita. Toutefois, je laissai parler mon émotion en lui murmurant :

— Je te désires, Camille : je désires sincèrement jouir par toi ! Je sens bien que tu le désires aussi. Alors ne laisses pas la morale te brimer : viens ! —

Tout en relevant ma jambe gauche que je reposai sur le marche-pieds de la table, je collai mon torse sur les seins de Christine, m'immobilisai au fond de son sexe avalai sa bouche, facilitant ainsi la voie de mon cul au sexe de Camille qui vint quelques brèves secondes plus tard. D'abord, je sentis sa main, froide et humide, caresser ma rosette, puis l'un de ses doigts s'immiscer... et masser, divinement... Je m'immobilisai en Christine pubis collés, et me détendis. Et puis... Le bonheur !

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Mains sur mes hanches, son gland brulant dilatant mes sphincters, il l'introduisit délicatement. Au passage des couronnes, des muscles de mes sphincters suçant son gland, il stoppa sa poussée comme s'il hésitait à franchir cet obstacle. Mais je le ressentis si délicieusement que j'en frémis de plaisirs et me contractai autour, pour en apprécier son emprise, pour mieux exciter mes plaisirs immanents : mon plaisir désiré et subit, mon plaisir immédiat, direct et instantané, mon plaisir né du désir prochain à jouir intensément de cette sodomie rêvée... Et, dans ce plaisir intrinsèque engendré autant de mes désirs charnels que de mes désirs cérébraux, je lâchai prise...

Jouant de ses muscles mon rectum aspira le gland. Et la verge. Dans le fourreau anal coulissant librement, aussi lentement qu'inexorablement, elle caressait mes chairs et les comblait ; ces chères chairs qui l'enjôlèrent, la mignotèrent, la... Comme un cocon enserre et un con encercle. Fusion m'excitant de tous mes sens, m'irradiant du sacrum au rachis en un picotement électrisant. Enfin ! Le pubis de Camille butant sur mon anus me combla de joie et de plaisirs : de joie d'être parvenu à avaler sa belle bite entière et de plaisirs à sentir son gland appuyé sur ma prostate. Alors, j'entrepris une danse du bassin, une danse idéale pour baiser, alternativement avec l'une et l'autre, une danse aux oscillations limitée par leurs bassins, mais d'une amplitude suffisante pour exacerber ma jouissance. Et toute ma tête n'avait plus d'attention que pour les vibrations vives agitant mon bassin : de ma bite entière avalée par le sexe de Christine se contractant autour d'elle au contretemps du rythme de mon coeur, de mon cul épousant entière la verge de Camille et se contractant aussi bien à contretemps du rythme de son coeur.... Tour à tour, comme si la verge de Camille se dilatant dans mon antre, nourrissant ma verge de son souffle sanguin, se dilatant en écho, elle l'insufflât dans le vagin de Christine qui l'expulsait par sa bouche en inflexions vocales rageantes issues de son ventre (pas de sa gorge), embaumant l'air d'un arôme puissant de bois bandé : embaumant l'air de cette haleine épicée et puissante produite des plaisirs : de cette haleine sèche qui surexcite tous les sens libidineux. Haleine des plaisirs enivrants qui est le contraire des haleines immondes et de l'absence d'hygiène.

Oui !

Tous les plaisirs des sens de l'être s'exacerbent dans les stimuli des jouissances de la chair. Oui, aucun parfum artificiel, surtout pas les plus surfins, ne les surpassera jamais. Oui ! C'est par ce même principe des attraits, autant de flux olfactifs que de séductions d'apparences, que se transcendent les copulations des organes sexuels du monde végétal : organes assemblés en bouquets de séductions offerts au Sujet de ses désirs, offerts en prémices de plaisirs fantasmés ; par ce même principe des attraits se perpétuent dans les environnements libres la beauté sauvage irradiée par la Vie sans contrainte ; se perpétuent dans l'écologie naturelle se préservant des jugements du pragmatisme cartésien de l'homme. Et se préservant davantage de ses manipulations génétiques et mercantiles. C'est par ce perpétuel principe que se procrée et évolue la Vie entière. Vois- tu ? Des êtres vivants qui séduisent pour mieux procréer le futur de la Vie. Des êtres vivants qui séduisent pour mieux jouir d'eux-même et de la vie qui les environne. Des êtres vivants qui jouissent de l'évolution née des séductions de la vie... Tout autant d'êtres vivants jouissant des transformations de leurs vies et de leur capacité d'adaptation à l'évolution des plaisirs de la Vie et de ses nécessités... Des êtres vivants capables et désireux de jouir ! Même des fantasmagories milliardénaires de la Nature et de ses folies géo-physique, géo-spatiales, géo-climatiques...

Et j'explosai de jouissance tandis que ma bite explosait d'arrogance dans le vagin de Christine à chacune de ses compressions devenant de plus en plus intenses et puissantes en spasmes de plus en plus rapprochés à l'unisson de son souffle haletant ; de son souffle exhalant son parfum de jouissance en accord avec ses clameurs d'orgasme ; en accord avec l'éjaculation explosive de Camille dans mon cul, comme si l'orgasme violent de Christine en eût été le détonateur puissant ou les contractions convulsives s'emparant de mon bassin, la charge de mise-à-feu... Ou, les deux réunies. Et, à l'instant même où je jouissais sous les jets puissants de Camille ; jets que je sentais malgré le préservatif, à l'instant où dans ma tête pensante j'allais regretter de m'être privé de leur chaleur, de leur onctuosité, de... A l'instant même je succombai à mon orgasme prostatique me faisant hurler de bonheur... Bien que je n'entendisse aucun son jaillir de ma bouche béante. Je me sentis seulement perdre tous les repères sensitifs de mon corps au-delà de la prégnance obsédante de mon bassin : je n'étais plus qu'une bite et un cul plein rangeant ipso-facto toutes mes obsessions neuronales au rayon de l'obsolescence ; je n'étais plus que cet être vivant organique, sensuel, sexuel, vénérien, sans rien de génésique mais j'en été très heureux et bien plus fier encore du pied de nez servi aux « conventions de la morale ». Fier de nos orgasmes : fier de l'arrogance qu'ils témoignent en contre-pied des conventions des « bons usages sexuels ». Fier de ma bite encore bandée enfouie au fond du vagin de Christine, s'efforçant à reprendre souffle normal de ses mains crispées sur celles de Camille enserrant ma taille, qui signifiait ainsi qu'elle désirait la garder en elle durant sa descente d'apesanteur libidineuse, tandis que Camille cherchait à dé-culer sa bite pourtant encore assez fière pour que je désirasse aussi la garder en moi pour accompagner ma propre descente : je voulais encore la sentir et, puis, perdre sa vigueur en moi. Je voulais la sentir aussi m'abandonner de son propre abandon. Posant mes mains sur leurs mais, je lui dis :

— Restes ! Et laisses faire la nature ! —

Il eut un instant de perplexité, je le discernais bien. Mais il comme pigeait vite il se justifia :

— Il est plus prudent que je sorte ! —

— Si t'as peur des fuites, tu peux aussi serrer le préservatif à sa base ! Tu ne vas pas me dire que tu as peur qu'il explose, non ? Et puis, tiens ! En voilà un de bon test d'efficacité des préservatifs DUREX ! N'est-ce pas ? Joindre l'agréable à l'utile : personne ne pourrait nous le reprocher ! — Plaisantai-je.

— Alors, t'as éjaculé, toi ! — Sourit en pointillé Christine souffle court.

— Pfffuit ! Je suis vidé ! — Admit-il d'une voix réjouie.

— Alors t'as joui ! Petit vicieux ! C'est pas très pro ça ! — Le badina-t-elle.

— Ah non ! J'y suis pour rien ! C'est lui qui m'a fait jouir ! Irrésistible ! N'est-ce pas qu'il est irrésistible, hein ? Tu vas pas le nier ! — Lui répliqua-t-il.

— Ah non ! Ça risque pas ! Il m'a trop bien faite jouir ! C'était trop bon ! —

... Aussi enjoués l'un et l'autre ils se chahutèrent gaiement, laissant ainsi parler leur euphorie. Et moi, toujours pris entre-eux deux, je me délectai de leur gaité. D'autant que, ne pouvant pas débander, n'étant pas non plus parvenu à éjaculer, ma bite, toujours enfouie aux tréfonds de Christine, demeurait architectonique. Oui ! La colonne axiale soutenant la chapelle Christininienne ! Et la maîtresse Christine, tout en chahutant avec son amant Camille qu'elle faisait rebander de plus belle dans mon cul par ses allusions friponnes, contractant délicieusement ses muscles pelviens autour de mon sexe, me maintenait en extase continue...

Avant Christine, aucune autre femme qu'Erica n'y était jamais parvenue...

— Qu'est-ce qu'elle est bonne ! — Soupira-t-elle en regardant Camille et en roulant des hanches autour de ma bite : — Je meurs d'envie d'en jouir encore ! —

Elle se mit lentement à onduler autour de mon sexe enraciné, sur mon pubis masturbant son clitoris turgescent, ses yeux fauves excitant le regard de Camille, elle hacha : .

— C'qu'euh-euh-l'vieux-heu-heu-c'chon-ohn-on-n'pas-éehhj-culé-eh lui ! —

Je souris de ses onomatopées justifiant son plaisir montant comme de mon plaisir venant sous l'effet croissant de la verge de Camille dans mon anus et de la danse de Christine sur ma propre verge. Et sachant que, malgré l'envie de Christine à vouloir ressentir, à l'instant même où elle atteindra le paroxysme de sa jouissance, exploser au fond de son sexe une éjaculation puissante, malgré toute sa virtuosité, à baiser une bite ; malgré sa dextérité à la conduire à sa guise, mon éjaculation ne viendra pas, (et si elle venait je savais qu'elle ne la sentirait pas), je souris aussi :

— Camille ! Si tu veux encore... — Voulus-je l'inviter à... Mais Christine :

— Ahoui ! J'jouisOui ! J'jouis ! Viens viiite ! — Jouissant déjà m'interrompit.

Je posai mes mains sur ses seins et les caressai. Aussitôt ses tétons se dressèrent encore plus et un long spasme saisit son corps entier se couvrant de frissons, ses jambes battant l'air et mes flancs dans un désordre ravissant... Et dans les cris de jouissances de Christine de nouveau je sentis au fond de mon antre l'éjaculation puissante de Camille. Celle-ci ne me fit pas jouir. Néanmoins elle me coupa le souffle puis me saisit d'une inspiration profonde et incontrôlable qui me plongea dans une douce extase, un ravissement paradisiaque. Automatement mes yeux clignèrent. et aux premiers temps, je demeurai incapable de les garder ouverts. Toutefois, je savourai cette étrange sensation de plénitude et de sensualité qui m'envahissaient. Cette sensation m'enjoignis à caresser les frissons de Christine. Ce que je m'empressai de faire, à tâtons mais avec une douceur et une délicatesse infinies et qui m'étaient quasi inconnues jusqu'aux plus antiques souvenirs de ma mémoire ; inconnues avec des partenaires sexuels mais délicieusement connus en compagnie de mon épouse. Ce qui m'étonna et fit me questionner :

— Comment moi qui n'avais jamais su jouir de mes ébats sexuel en dehors de la présence de ma femme, comment moi, aujourd'hui, puis-je user envers une autre femme de cette tendresse que je jalouse pour elle exclusivement ? —

Je ne pus me répondre. D'abord parce Christine semblant les apprécier y répondit en serrant tendrement ma tête entre ses mains et en venant mêler nos tendresses, de sa bouche aux lèvres glacées sur mes lèvres brulantes, de sa langue chatoyante exprimer à ma langue ardente, l'expression de sa langue exubérante et riche de ce vocabulaire érotique des langues sensuelles de la passion charnelle ; venant mêler les rythmes de nos cœurs agités dans nos poitrines aux tétons excités rivalisant en corps à corps de touches affleurées mais peu mouchetées ...

A peine avais-je senti Camille précipitamment quitter mon cul, mais, comme j'y gardai présents les délices que son sexe m'y engendra, je demeurai « comblé », flottant toujours sur une nébuleuse de ouate, tandis que les battements sourds de mon coeur peinaient encore à se rétablir dans leur rythme de « retraité » ; tandis que Christine s'apaisait, sa bouche abandonnant ma bouche elle reprenait peu à peu maîtrise sur son corps. Entre deux inspirations elle souffla :

— Dis-donc, t'as toujours pas éjaculé, toi, hein ? —

Je la regardai et restai muet, tant je restais magnétisé par ses yeux étincelants : des pépites semblables à des noisettes piquées de paillettes d'or brillant dans un écrin de nacre ; des pupilles à l'iris déployé exposant sans vergogne les merveilles des plaisirs vécus ; des yeux tels que je les aime, tels qui me séduisent toujours, tels ceux de mon épouse aux tons, certes un peu plus clairs, mais tout aussi étincelants dans leur mandorle à la cornaline immaculée : des yeux qui me font fondre... Puis bander comme un sauvage... Bref !

La réalité présente était bien que je n'avais pas éjaculé et que je bandais toujours comme un sauvage. Et je bandais si bien que Christine se plut à re-masturber ma bite de ses expertes contractions vaginales et à rengager ses ondulations ventrales tout en chuchotant lèvres à lèvres :

— Viens ! Vite : éjacule avant que je jouisse ! —

— Désolé ! — Me désolai-je vraiment : — J'ai déjà beaucoup éjaculé pour aujourd'hui : j'ai passé l'âge d'être une usine à sperme ! — Souris-je

Christine me regarda fixement. Et dans ses yeux je sus lire sa déception :

— Tu souhaitais jouir à sentir une éjaculation exploser en toi ? —

— Oui ! — Confirma-t-elle par quatre ou cinq hochements de tête.

— Camille va exaucer ton désir : j'en suis sûr — Dis-je en « déconnant ».

Oui ! Je le lui dis avec un grand sérieux et une parfaite certitude tout en extrayant ma bite de son vagin... Et malgré ses mains maintenues serrées sur mes fesses : ses mains signifiant qu'elle voulait réellement qu'une verge l'habitât encore, en lui prenant les mains et en l'incitant à descendre de la table, j'ajoutai :

— Attends ! — 
Elle se laissa guider, docilement, presque dans une vague inconscience...

Je manœuvrai les commandes électriques de la table pour qu'elle se positionnât à l'horizontale et à la hauteur que j'estimai idéale pour les postures que je souhaitais arranger. Puis, considérant que je devrais en être l'ordonnateur, je montai sur la table, m'y allongeai plaçant ma tête côté "pieds", et ordonnai :

— Monte sur moi Christine : ta chatte sur ma bouche ! — Mais, comme elle hésitait je commandai : 

— Camille aide-la ! —
Aussitôt il l'a prit par les hanches avec empressement, la souleva de terre et vint la positionner exactement, comme si, toute sa vie avant, il eût fantasmé à cet instant. Et sa bite, à demi flasque se pointa au bord de mes lèvres, et s'érigea vite avec insolence lorsque je la pris en main pour la sucer...

Dès que je l'eus jugée prête, je la conduisis à l'aplomb du sexe de Christine et l'y fis pénétrer vivement : d'autant plus vivement que l'avais saisie par les couilles. Christine se cambra en grognant. Camille entreprit de la besogner à la hussarde et « à vif ». C'est-à-dire, sans avoir préalablement protesté sur la nécessité expresse de l'usage d'un préservatif : ce qui, pour moi ne fus que la confirmation de ce que j'avais supposé, savoir, que ces deux là, sont, au moins, des amants réguliers et « fidèles ». Et, si jamais mon diablotin de conscience eut envisagé de me tancer, je savais qu'il s'y serait casser les dents. Parce que j'aime les complicités abouties. D'abord, je les respecte, puis j'adore participer à leur transcendance...

Je posai mes mains sur les fesses de Christine pour la forcer à venir poser son clitoris sur ma bouche. Elle n'opposa aucune résistance. Et, presqu'aussitôt, elle s'avachit sur mon ventre, enserra ma bite dans sa main et la caressa lentement, de bas en haut. Et inversement, parfois soupesant mes bourses... Je gobai son clitoris et le suçai entre mes lèvres. Et la bite de Camille y frottait au rythme de son agitation. Et, alternativement, je suçai Christine et léchai Camille. Bientôt, salivant abondamment sur leurs chairs, je n'eus qu'à les laisser faire. Quelquefois, étirant un peu ma tête en arrière je léchai les couilles de Camille. Et je voyais son entre-cuisses frissonner, et son anus se contracter. D'autres fois, je caressais les fesses de Christine. Et je les malaxais aussi. Et je me plaisais à les séparer, écartant chaque lobe l'un de l'autre, découvrant son anneau anal entrouvert : entrouvert par le plaisir, entrouvert comme incitations à d'autres plaisirs...
Après quelques courtes minutes de copulation, saisi par ces désirs, aussi sournois que violents, tandis qu'ils copulaient toujours, je me hasardai à masturber leurs couronnes anales.

En fait, d'abord, je pointai le majeur de chacune de mes mains en leurs « cœurs » et les immobilisaient en attente de leurs réactions. Ensemble, ils avalèrent mes doigts quasi totalement demeurant imperturbables dans la frénésie de leur action. Sans que j'eus besoin d'agir, ils se masturbèrent naturellement autour de mes doigts : masturbation naturelle générée par l'acte sexuel en lui-même. Dès lors, je n'eus plus qu'à me concentrer sur le travail associé de ma langue et de mes lèvres sur leurs sexes agités. Et je trouvais tout ceci fort agréable, jouissif et reposant... Sauf que, lorsque Christine emboucha ma bite et l'avala quasi entière, puis fit glisser ses lèvres du gland jusqu'à la racine, y salivant copieusement à chaque fois que mon gland butait au fond de son palais, mon corps s'agita de plaisirs et contre toutes les forces de ma volonté. Mais, Pfiou ! Que c'était bon ! Et c'était encore plus étrangement bon lorsqu'elle abandonnait ma verge pour gober mes bourses, emboucher mes testicules, lécher la rosette... Ainsi, tous les trois dansant en chœur psalmodiant nos mélopées érotomanes, grognant, soupirant, ahanant, nous parvenions ensemble au point d'orgue jubilatoire marqué par les soubresauts jaculatoires de Camille en Christine qui, crachant ma bite en la laissant en friche, hurla son coda enfin déchiffré ...

Quelques instants encore, je persévérai à jouer de ma langue sur leurs attributs de jouissances : les quelques instants précédant la sortie de la bite de Camille du vagin de Christine. Je la saisis avant sa retraite et gobant le gland, je le léchai goulument. Puis, le sperme s'écoulant lentement du con de Christine sur ma barbe, je vins le laper sur ses lèvres d'amour et de ma langue fouiller son antre pour l'en assécher et me pourlécher des sucs âpres et salés dont elle était tapissée ...
Moi j'ai toujours aimé léché la chatte d'une femme dégoulinant de sperme et de cyprine mêlés : j'ai toujours aimé m'en délecter. Certes, le plus souvent, ce fut celui du mien mêlé au jus d'orgasme de mon épouse. Mais, tout compte fait, l'important est, avoir y avoir goûté, d'aimer jusqu'à la déraison...

Nous restâmes dans l'étreinte de cette posture, quelques minutes encore, sans dire un mot. Et moi, ne pouvant me résoudre à laisser ma langue en repos, je les léchai doucement : tantôt je léchais les lèvres vaginales de Christine, tantôt son clitoris... Tantôt, je glissais ma langue sous le capuchon, ou faisais darder le bourgeon, tantôt je léchais le gland de Camille, de la pointe de ma langue furetant son urètre...


Camille rompit le silence... Sans perturber notre extase commune et partagée :

— Et si on allait prendre une douche !... — ... Ensemble — Osa-t-il ajouter.

— Oui ! Oui ! — S'enthousiasma Christine

— J'adore les douches après le sexe ! — Confirmai-je.

...

Tous les trois sous la douche, nous nous caressâmes sous le jet d'eau, presque avec une tendresse complice.
Et ce fut délicieux.

Cependant tous les trois, nous n'étions pas encore arrivés au terme de nos expérimentations. Car, comme, plus tôt  vous le laissa entendre ma femme, c'est dans une posture triangulaire d'un autre genre qu'elle nous vit.

Je ne cacherai pas que mon interruption en ce point m'est totalement volontaire. Histoire de garder encore un peu la main sur cette « affaire ».


A suivre.


Pateric©


Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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