Mercredi 20 janvier 3 20 /01 /Jan 19:38
 Mon mari avait une réunion d'importance qui devait le retenir assez tard dans la soirée :

 — Je rentrerai autour de vingt-trois heures. —
M'avait-il rappelé la veille sur ce ton grognon-bougon qu'il utilise pour s'excuser de me montrer que ça lui casse les burnes... Ou comme d'autres pour se disculper sans rien avoir à justifier... Ou peut-être mieux : pour qu'on ne leur pose aucune question.
Entre-nous, ce n'est pas le cas ; entre-nous « la chose » est claire. Ainsi, quoi que nous fassions, nous n'avons, ni à nous en justifier, ni à nous en cacher. Mieux encore si « la chose » était imprévue, inattendue, incongrue, nous en parlons avec joie et sans omettre aucun détail : surtout s'ils croustillent.

Evidemment : nous sommes comme pour tout le monde : ce n'est souvent pas « la chose obligée » qui est la plus agréable. Moins encore une obligation professionnelle qui s'attarde. N'en parlons plus.

...

La veille aussi, notre fils D m'avait rappelé qu'après son entrainement d'hier soir, il ira chercher sa copine à son entrainement. Et qu'ensemble, ils rentreront chez nous... Qu'ensemble ils y dormiront, et qu'ensemble...

— Oui, oui ! Ses parents sont au courant et ils sont d'accords. — Et comme je faisais la grimace, il ricana : — T'as qu'à les appeler si tu me crois pas ! —

Eh ben voyons ! Y'a plus d'enfants ! Ça va fêter ses quinze-ans et ça baise comme des grands...

Et oui ! Les parents sont d'accords !

Enfin, jusqu'à quel point connaissent-ils la relation entretenue par leur fille avec notre fils ?

Mystère !

Nous, nous savons : je les ai surpris... Surpris ? Si l'on peut dire... Passons.

Certes, nous avons rencontré ses parents... Comme ça se faisait dans « l'ancien temps ». Nous avons pris quelques apéritifs-tapas ensembles. Nous avons parlé de choses et d'autres et de tout et de rien. Nous avons appris que notre fils leur est « agréable »... Et que, tout compte fait, ils sont satisfaits que ce soit lui, plutôt que d'autres, ce qui n'a pas manqué de me faire plaisir... aux seins. Sûr, sûr ! Sur l'instant, ils ont dû y gagner une taille de bonnets (Dommage ! Ça n'a pas duré). Et que... Ils n'ont aucune objection à ce que leur fille dorme, de temps en temps chez nous. Par plus qu'ils n'eurent aucune objection à laisser leur filles venir passer les fêtes de fins d'année dans notre « chez nous » des Pyrénées. Faut dire qu'il y avait un sacré alibi : les pistes de Ski de BONASCRE s'étirant à moins de quinze minutes de « chez nous ». Cependant, nous n'avons jamais parlé avec eux du délicat problème des relations sexuelles de nos enfants. Ni même s'ils en ont parlé avec leur fille... Comme il me semble normal que des parents parlent du sujet avec leurs enfants. Surtout lorsque le « flirt » est aussi bien « déclaré ». Vous ne trouvez pas ? De notre côté, nous en avons parlé avec D. Et puis (vous me connaissez un peu), je n'ai pu m'interdire d'en parler aussi avec elle. Mais, elle m'a bien fait sentir que ça ne me regardait pas, que je devais m'occuper de ma propre chatte :

— Oui ! C'est très bien... Et... Y'a aucun problème : on fait très attention ! —

Sous entendu :

Voilà ma vieille ! Remballe tes consignes et laisse-nous jouer (pardon : JOUIR) en paix !

Vous inquiétez pas ! J'ai parfaitement compris !



J'avoue qu'hier matin, en partant jogger en allant Jober, je n'étais pas des plus réjouies, à l'idée de la soirée à venir. Oui ! Tous les jours, je vais travailler, soit en courant, soit en pédalant : c'est aussi bon pour la forme que pour ne penser à rien. Et c'est plus agréables que les cohues métromobiles.

Soyons honnêtes : j'ai la chance de bénéficier dans mon bureau-labo de tout le « confort moderne ». Principalement d'un cabinet de toilettes avec douche, laquelle dans un passé récent, ayant été prévue comme « outil indispensable de décontamination », me sert aujourd'hui « d'outil de dépollution »...

Je parle, je digresse, je bavasse... Mais, en fait, je ne dis rien. Bien ! Venons-en donc aux faits.

Sur le coup des seize heures, alors que je fouine sur internet...

STOP !

Si je fouine sur internet c'est essentiellement d'utilité professionnelle. Je vous interdis d'en douter.

Je surfe de blog en blog, de revues en revues, de sites en sites, de pub en pub à la recherche d'informations dévoilant les désirs, plaisirs, attitudes : ça fait partie intégrante de mon travail de recherches documentaires relatif à l'étude des comportements socio-psychologiques de mes semblables. En ce moment, je m'intéresse aux poils pubiens... Qui est pour, qui est contre ; qui, pourquoi, comment ; quiproquos et cocos-pros ; la cause ou la raison, la raison de la chose, la chose de la cause ; à cause de quoi et pour qui... Bref ! Ci et là je puise des avis, je saisis des débats, je vois des polémiques, des tergiversations, des interrogations, des controverses, entre partisans et détracteurs. Et, in-fine, le seul « truc » dont je suis à peu près certaine, c'est que ça ne manque pas de piquants.
chatépine D'accord ?
 

Donc, sur le coup des seize heures, fouinant sur internet, mon portable entame « Sweet & Twenty », ce qui signifie que l'appel est « très intime ». Pensant que c'est mon mari qui appelle, ça me met aussitôt en joie. Et j'espère, qu'après m'avoir agréablement chatouillé l'oreille de ses polissonneries (lesquelles agitent toujours mon impatience à y répondre), qu'il dira que la réunion est à l'eau :

— Allo ! — Chantai-je.

— Allo, oui ! — Répondit la douce voix d'alto de Salomé.

— Ah ! — Mono-syllabai-je en pensant illico : — J'ai enregistré Salomé dans mes « intimes » ? Eh bien oui idiote ! Nous ne sommes pas assez intimes peut-être ! —

Faux-fuyant pour qu'elle ne sentît point mon étonnement... Et surtout pour l'inciter à venir passer la soirée en ma compagnie, je pris mon ton enjôleur pour lui demander :

— Comment vas-tu ma beauté ? Je suis heureuse de t'entendre. —

— Yo vas trèss bien ! — M'assura-t-elle charmeuse : — Y toù ! —

— Très bien ! — Enchaînant aussitôt : — Tu fais quoi ce soir ? —

Elle me répondit illico, d'une voix enjouée de son accent coloré latino que je ne vous ferais pas subir :

— Justement ! Patrice m'a dit qu'il partait pas content à cette putain de réunion du soir... —

— Tu veux qu'on sorte ? — L'interrompis-je : — Les enfants sont à la maison — Précisai-je.

Salomé les connait. Et elle « sait » aussi. Et avec la copine de mon fils, elles parlent l'espagnol. Précision pour rappeler à ceux qu'il l'ont oublié que c'est aussi la langue maternelle de la copine. Pour le reste, de la nécessité à « sortir » avec Salomé plutôt que de la recevoir chez nous, vous n'avez pas besoin d'autre précision, n'est-ce pas. Donc :

— Si ! Justement ! Tu pourrais m'accompagner au magasin de Jean's ? —

— Oh oui ! Très volontiers. — Acceptai-je sans mentir : — Vers dix-huit heures à Bastille ? —

Non ! Salomé ne connaissait pas du tout le magasin de mon jeune amant. Juste avait-elle trouvé à son goût la coupe de nos Jean's : le mien comme celui de Patrice. Et je lui avais promis que je l'accompagnerai lorsqu'elle voudrait en choisir un. Et je ne lui avais pas caché qu'on connaissait très bien le magasin et son « charmant » propriétaire. Sans lui préciser notre degré de « connaissance ». Toutefois, je dois vous avouer que ma promesse n'était pas du tout exempte d'arrières pensées.

— Oui, oui, OK ! Dix-huit heure... Après on ira dîner ? —

— Diner ou pas, je suis d'accord pour passer la soirée avec toi ! — Ne cachai-je pas mon plaisir.

Immédiatement, j'appelai le magasin de mon amant. Ce fut « J » qui me répondit sans hésiter :

— Bonjour Erica ! Je suis heureuse de t'entendre. Tu vas bien ? —

— Parfaitement ! « M » est là ? — Raccourcis-je.

— Oui, « M » est là. Mais, dis-donc, c'est tout l'effet que je te fais, moi ? Dis-moi, t'es pas en manque de quiquette, au moins ? — Ricana-t-elle. Je pouffai avec elle. Parce que je sais que, venant d'elle, ce ne peut-être qu'un trait d'humour ; un trait chahutant cet empressement que j'ai quelquefois manifesté avec eux. Au moins à cinq ou six reprises où j'avais voulu aller droit au but sans passer par des explications et autres détails structurés tels ceux auxquels je me livre souvent. Aujourd'hui, nous nous connaissons et nous apprécions si parfaitement bien, chacune de nos rencontres est si empreinte de joie, si pleine de plaisirs fous, qu'il ne saurait en être autrement. Et, en l'espèce, me faisant une telle joie d'informer « M » de ma venue en compagnie d'une « surprise », je m'étais trop empressée, et ainsi livrée nue à la vélocité de son humour. Chez elle, c'est naturel : spontané, direct, énergique, efficace. Et toujours « positif ». Avec mon mari, ils font « la paire », tiens ! D'ailleurs... Peut-être un jour, si je parviens à me souvenir de la chronologie, ou de ce qui qui l'aura suscitée, je vous raconterai cette fois où, tout en baisant ensemble, ils s'affrontèrent en une joute verbale des plus drôles ... Je crois que ça avait débuté à propos de l'incongruité visuelle que peuvent donner certaines relations sexuelles entre un vieux et une jeunesse... Je crois qu'il avait été question de l'extrapolation d'un accouplement entre une certaine jeune Clara quasi anorexique et un vieux Nicolas obèse qui fait tout pour le cacher en contractant son périnée ... Je ne me pas souviens lequel des deux dit : — Et alors, le pire est né ! — ni lequel répondit : — L'est pas prêt de franchir le col — ; ni qui dit : — Peut-être à l'An dore... — Je me souviens seulement que je m'apprêtais à m'enculer sur la bite de « M » lorsqu'ils débutèrent. « M », c'est leur meilleur public. Autant vous dire qu'il éclata aussitôt de rire. Si bien et si fort qu'en un seul mouvement, sa bite m'empala entière. Ah non ! Moi et la sodomie... Il n'y avait qu'avec « M » que je la pratiquai volontiers, qu'avec lui que je parvenais à en jouir : sa bite convenait à mon cul. Seulement, c'était toujours moi qui conduisait l'opération. Et encore, avec d'immenses précautions... Là, swiz ! Enfilée sans nulle précaution, direct et profond et... Oh ! Une glisse parfaite sans douleur ! Parce que sans appréhension ? Croyez-moi ou pas, je n'eus pas le temps de me poser plus la question. Car « M » riait tant que chacun de ses soubresauts me faisant danser sur sa bite, à chaque coup mon cul retombait sèchement empalé sur son pubis. Et mieux ! Après seulement quelques coups, je me mis à jouir du cul sans avoir eu besoin de caresser mon clitoris. Et je découvris que je peux jouir du cul pendant plus longtemps que ce que je parviens à jouir de mes orgasmes vaginaux et clitoridiens.

Certes, ma jouissance sodomite, ce n'est pas comparable aux autres : c'est nettement moins intense, moins « physique » aussi. Mais c'est tout de même des plus délicieux. Et sensuellement envahissant.

Je vous dirais que depuis cette fois, je pratique quelquefois la sodomie avec mon mari... Et j'aime ! Avant, j'avais tant de crainte que je n'y trouvais aucun intérêt et ne parvenais pas au plaisir. Avant, lorsque je « volais » une sodomie à mon mari, c'était juste pour le caractère vicieux qu'elle exacerbe.

Parfois aussi, pour le côté esthétique qu'elle transmet face à un miroir. Aujourd'hui, tout simplement, même si je n'aime toujours pas me faire sodomiser, j'aime me sodomiser. Et j'en retire toujours, pour le moins, un plaisir très agréable. Cependant, je ne vous cacherais pas, outre le fait que je ne pratique jamais avec le premier venu, outre le fait que je dois me sentir en parfaite confiance, outre le fait que j'ai d'abord besoin d'avoir préalablement joui d'autres orgasmes, que c'est toujours avec « M » que je jouis le mieux de la sodomie...

Passons !

— Attends petite vicieuse ! Prépares ta chatte. Et dit à « M » de bien se préparer aussi, surtout son petit cul : on arrive vers dix-huit heure trente ! — La préparai-je entre deux pouffes de rire.

Vous venez ? Avec Patrice ! Humm ! J'en mouille déjà d'impatience. — Saliva-t-elle.

Oui ! Je le dis tout net : si « J » aime beaucoup baiser avec moi, elle adore baiser avec mon mari... Et elle en jouit d'orgasmes fantastiques et éblouissants. Qui croirait, la voyant exploser dans ses orgasmes, qui, dans l'étrange beauté de sa blancheur de rousse nordique, croirait, voyant soudain ses tâches de rousseur se dilater et se pigmenter, qui l'entendant hurler sa jouissance, le corps luisant, ruisselant comme sous l'effet d'une douche, qui, dites-moi qui croirait qu'il y a huit mois encore, elle répugnait à conduire une sexuelle avec un homme ? Même avec « M » dont elle est très amoureuse.

Moi ! Et je vous avoue que je suis très fière des résultats que j'ai obtenus. Car je sais, que « J » aime aussi faire l'amour avec son « M ». Et souvent. Oui ! Eux, ensemble, ils font l'amour ? Tandis que nous quatre, simplement, nous baisons. Même si nous éprouvons beaucoup de tendresse pour eux, nos relations sexuelles n'ont rien de l'amour : elles ne sont que jeux. Et c'est parfait ainsi. Et puis, mon mari et moi aimons beaucoup les admirer faisant l'amour ensemble : c'est vraiment admirable.

Patrice est retenu par une réunion... —

— Oh merde ! — M'interrompit-elle en se désolant de sa plus belle injure de sincérité.

— T'inquiètes pas : j'arrive avec une surprise qui te plaira sûrement —Tentai-je de la rassurer.

— Oui, mais... C'est qui ? — Me demanda-t-elle d'une voix a demi déçue et à demi inquiète.

Je te l'ai dis : une surprise. T'inquiètes pas : je te promets que tu ne seras pas déçue.

Si tu le dis, je te crois. Fit-elle un terrible effort pour ne pas me contredire.

Et je vous le prouverai la prochaine fois.

Car pour l'heure, mon mari m'ayant appelé pour me fixer rendez-vous ce soir à vingt et une heure :

Je te réserve une surprise ! Me dit-il juste après m'avoir donné l'adresse...

Je vais de ce pas le rejoindre.

Tout de suite après vous avoir dit que si ma surprise de ce soir est aussi puissante que celle d'hier soir, je vais m'offrir un fantastique pied du diable !

Et je m'excuse par avance des fautes de frappes car je vous livre ce récit tout de go, sans correction : je n'ai pas le temps pour ça.



Erica

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Par Pateric - Publié dans : Réflexions - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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  • : 28/01/2009

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