Dimanche 8 février 7 08 /02 /Fév 17:24

 

Entre d’eux…

Gabriel Thomas connut quelques difficultés à survivre de sa naissance car il souffrait d'une forte jaunisse et d'insuffisances digestives graves le contraignant à rester hospitalisé jusqu'en novembre. Albert désespérait mais lorsque l'hôpital déclara qu'il pouvait récupérer l'enfant, il paniqua :

  • Ici, on ne peut plus rien pour lui — Expliqua-t-on laconiquement :

Ce qui laissait sous-entendre qu'il était mort, bientôt. Jules Mialet, voyant le désarroi et connaissant la tristesse de son ami, fit cette offre :

  • Si tu veux, Je viens chez toi : entre veufs on se soutiendra. —

Offre que le Marquis accepta vraiment. Ainsi, Mialet descendit de Quissac vers Montpellier (comme le bon samaritain de Jérusalem à Jéricho) pour s'occuper de l'enfant sans autre espoir charitable que celui de retarder l'échéance fatale qui anéantirait les Marquis. Il choisit la nourrice infirmière qui veillera avec lui aux besoins de l'enfant ; il choisit la sage-femme qui l'avait toujours assisté, même aux pires moments ; une quinquagénaire qui avait raccroché ses bassines faute de candidates à l'accouchement à l'ancienne et refusait d'aller exercer en maternité pour y faire pousser des ensuquées ; une demoiselle que plus rien ne retenait au désert ; un grand cœur ne refusant rien à Mialet, même pas son cul car depuis qu'il était veuf elle se rattrapait d'avoir vieilli d'amour pour lui. Mais c'est aussi une histoire, n’ayant rien à voir avec Gabriel... Même si, selon Dé, Albert aussi aurait goûté au soin de Justine.

Je diverge encore là ! Oui mais…

Chaque fois que Dé se jette et dévoile l’une de ces faces cachées de l'histoire, je note, je re-note, et je m'embrouille, puis ça dénote et ça détone et de choses et d'autres, je suis incapable de me souvenir s'il avait dit : « goûté au soin » ou « goûté au sein ». Je me souviens seulement qu’elle se prénommait Justine ; Justine, prénom féminin somme toute assez convenu dans l’entourage d’un Marquis, non ?

... La mort roda six longs mois encore avant de décider de s'en prendre au désespoir et de disparaître en l'emportant avec elle dans le Désarroi.

Le Désarroi ? Le Désarroi est l’univers d'où on revient rarement et jamais très équilibré. Si ! Je sais ce que je dis : j'en reviens, cela se voit. Non ?

Gabriel renaissait… Et avec lui renaissait une intense vivacité et de farouches appétits. Et l’été suivant, au mas Roux, alors qu’il faisait ses premiers pas, le docteur Mialet pronostiqua : « ce sera un grand bavard ».

Je n'y ai trouvé aucun rapport mais c'est dit tel qu'on me l’a témoigné. Je crois même qu'on a ajouté que, plus rien ne permettait de distinguer Gabriel d'un autre enfant d'un an, à part que lui (s'il appelait clairement « Papa ; Jules ; Julien ; Gaspard ; Thérèse et Justine ») n'a jamais su dire : Maman... —

Mialet mourut d'une belle mort.

La mort était arrivée déguisée en pochette surprise dans le Noël des cinq ans de Gabriel Thomas. Impatient de l'autorisation du père Gabriel Thomas s'était précipité à son seul geste désignant le sapin. Il avait ouvert ses cadeaux… Et puis, tous les cadeaux...

Un grand camion de pompiers qu'il fit rouler dédaigneusement et buter contre la margelle de la cheminée. Au contact, un filet d'eau pissa de la lance et s'évapora dans le foyer dans un pschuifft bref. Une boîte de cubes et autres prismes et parallélépipèdes d'un jeu de construction qu'il dispersa sur le parquet... Deux livres :

Le petit berger qui rêvait de devenir astronaute

Le voyage de Séraphin

Qu'il serra sur son cœur avant d'en ouvrir un et de lire :

  • Il était une fois un petit garçon qui s'appelait Séraphin... Un beau matin d'été Séraphin voit le soleil qui lui cligne de l’œil. Séraphin comprend vite que le soleil l'appelle. Séraphin ouvre la fenêtre et saute dans le jardin. — « Ce n'est pas prudent ce que tu as fait Séraphin » — lui dit Pinoisette le petit écureuil — « Tu aurais pu te blesser » — « Mais non », lui répond Séraphin, — « Regarde ce joli tapis de pâquerettes, regarde comme elle sont gentilles, elles se sont ouvertes pour m'accueillir. »  — Et de conclure : — Bon ! Je continuerai ça un autre jour… Des pâquerettes... —

En hochant la tête.

Il posa délicatement les livres sur le coin de la table et poursuivit son déballage sous le regard attentif des sourires des grands… Un petit paquet de papier bleu, une boîte de carton noir, une pipe :

  • ça, c'est pour Jules. — Dit-il.

Jules remercia comme un Papi bien élevé :
  • Oh ! Elle est bien jolie ma pipe ! —

Il sortit une tabatière en cuir brodé de son gilet, bourra la pipe, alluma le tabac, toussa, toussa, toussa encore... Et bascula pipe en terre.

  • Oh non ! Il a cassé sa pipe toute neuve — S'exclama l'innocent...

Et vous trouvez ça drôle en plus ? Ingrats ! Vous ne croyez pas plutôt, qu'un enfant sachant aussi bien lire à cinq ans, ça n'est pas banal ?

Vous n'imaginez pas que ça suppose des lendemains prometteurs ? Remarquez...

Chez les de Savignac comme dans son entourage immédiat ou chez les de Castries, on ne s'étonna pas non plus ; à croire que la précocité était, chez ces nobles cévenols, un don héréditaire ! Tout compte fait, est-ce une exception de savoir lire à cinq ans ? Julien D m'a affirmé qu'il savait lire aussi bien à cinq ans. D'ailleurs, moi aussi. Et mes fils aussi. En fait, ce qui m'étonne, c'est qu'on n'apprenne pas à savoir lire du tout dans le ’’giron maternel’’. Et ce qui m'étonne encore plus, c'est qu'on s'évertue à défendre l'éveil par la méthode des consignes, vous savez, du type de panneau avec le petit homme blanc dans le carré vert qui court dans le sens de la flèche au dessus de la porte sur laquelle on écrit, comme ça, en blanc sur fond rouge :

 

Issue de Secours

à maintenir fermée


 

 




L'apprentissage par la méthode globale qui fait se marier un signe à un son, c'est ça ? Eh bien, au bout du son, on sait lire ! Et au son du cor ?

Au son du corps je lis des signes, mais au bout du signe, je n’ai pas le son.

Un jour, un saxe de jazz très réputé m’a dit : « toute la qualité du son dépend du col de cygne »

Moi, si je touche le col, c’est simplement que j’ai dépassé le con.

C’est pas un signe, ça ! Pourquoi ? Le Lac des Cygnes et Casse noisette ne sont-ils pas du même compositeur ? Ils ont bien été, tous deux, écrits par Tchaikovsky ! Quoi ? Tu cherches un rapport entre, col et noisettes ? Moi, pas : moi, j’ai appris à lire ! Et aussi, à entendre ce que je lis... Enfin ! Vais pas condamner les institutions : au cas où ça puisse servir !

Donc, Gabriel Thomas n'est pas sot. Pourtant, dès ses six ans, au cours préparatoire de la vie des grands, péremptoire son instit-tutrice déclara :

  • ... Fera jamais rien de bon cet enfant. Il rêve, et ne participe pas à la classe... —

Sans chercher à voir si, par hasard, « b et a, ba » ne font pas « gnangnan », dans cette petite tête. Sans chercher, la femme de savoir persévéra :

  • t et o, to ; ou t et a, ta ; t et on, ton ; ba et to, bato ; ba et ton, baton, — En hurlant aussitôt : — Attention ! ba - to ne vont pas sur l'eau. Qu'est-ce qui flotte sur l'eau ? On lève le doigt. —

Gabriel qui sait lève le doigt. La maîtresse dit : — Alors ? —

  • Le bateau qui flotte sur l'eau a un « o » comme « l'eau ». — Répond Gabriel. La maîtresse étonnée se ressaisit en hurlant à nouveau :

  • Tais-toi idiot, c'est le b et a, ba et le t et on, ton, le baton qui flotte.

Et l’idiot de Gabriel, la tête sur ses bras en oreiller, la corrigea sur ce ton :

  • le bâton qui flotte a un chapeau sur le bâ. —

Mais l'instit - tentatrice insista : — Il ne fera jamais rien cet enfant ! —

  • Sûrement conasse ! Un enfant de six ans qui voyage de la terre à la lune dans le texte et connaît la structure des nombres décimaux et sexagésimaux, où b et a ; ba, sans chapeau, ne présente aucun intérêt pour un enseignant verrouillé à son programme comme le christ à la croix des cathos, y'a pas de miracle ! —

Julien m'a rapporté l'anecdote d'une soirée… Gabriel avait huit ans :

  • J'aurais bien aimé voir sa réaction (à la tutrice publique). Si elle avait accepté d'assister à la réception donnée par mon père en l'honneur du dernier ouvrage de Michel. —

Michel était alors prof à l'Université de Montpellier. Michel c’était déjà un maître, à la fois philosophe, anthropologue, sociologue et historien des Sciences. Aujourd’hui, (sur le tard de sa vie), il jouit en plus d’une réputation reconnue jusqu’aux Amériques.

Dans la soirée, au cœur d’un sujet animé, Gabriel demanda à Michel :

  • Au cours d'un débat l'emploi d'une polyptote sarcastique est-ce poli, ou bien, de se limiter à une polyptote anachronique est-ce aussi efficace ? —

  • Dans une figure de passion, la politesse n'est pas à sa place. —

  • Alors, je peux être ironique aussi. — Jubila l’enfant Thomas.

  • Heu, Oui ! — Admit le maître.

  • Mais, si je suis sardonique en plus, là c'est impoli ? — Demanda-t-il.

  • Je dirais plutôt que, c'est blessant. — Arrondit le Sociologue.

  • Vexant ou offensant ? — Voulut savoir l’enfant.

  • Offensant et vexant. — Accommoda le philosophe.

  • Beaucoup de gens font de la rhétorique sardonique sans le savoir. — Répliqua gaiement l’enfant laissant les « grands » à leurs…

A leurs foutaises ? Sûrement était-ce ce à quoi Thomas Gabriel pensa.

Et l’anthropologue Michel, sourit, paraissant moins étonné qu’intéressé…

Moi, j'ai eu quelques peines à le croire : beaucoup de déraison, même si de nombreux éléments concrets me prouvent, aujourd'hui encore, que Gabriel est très nettement plus doué que la moyenne. Bref ! Admettons.

Admettons le postulat par lequel Gabriel Thomas était déjà un surdoué hyper intelligent. Et comme la plupart des surdoués, Gabriel ne s'intéressait à quelque chose que jusqu'à son évidence qui reste, d'ailleurs et souvent, invisible au commun mortel. Ainsi, on le jugeait désintéressé de tout. Sauf que ceci est fausse critique car (hier encore) il se passionnait pour cent fois plus de sujets que Toi (cinquante fois plus que moi : je l'avoue), sauf que lui avait besoin de dix mille fois moins de temps que Toi pour les épuiser... Mais je ne voudrais pas t’offenser ni te vexer plus, avec mon ironique stupidité. Surtout qu'Albert n'insistant pas avec l'Ecole, publique et privées, décida alors de dénicher une « perle rare », capable de torcher Gabriel de toutes ses démangeaisons. Sur les conseils de Michel (et sous les « contours » de Dé), il choisit une jeune fille surdouée, bachelière à quinze ans, auteur à dix sept d’un traité philosophique sulfureux titré : « Sade à l'usage des honnêtes gens »... A vingt et un ans, elle devenait la nourrice de Gabriel, et aussi sa préceptrice pour ce qui touche aux lettres et aux sciences humaines, sans se soucier de ce que ça cacherait ou imposerait, compte tenu de ses « états de service » et d'un prénom, Erika, érotiquement sous-jacent, servi par un physique remarquable. Quant aux sciences exactes, Albert décida que ce serait à Julien de dispenser ses connaissances ; Julien qui, refusant de vivre au crochet de son Marquis de père, préparait un doctorat en alternance avec une activité professionnelle. On pensera alors que d'accepter lui aurait fait supporter de nouvelles contraintes, surtout dans sa vie sentimentale ? Pas du tout. Parce qu'ainsi parfois se dérange la vie : Julien était l'amant d'Erika depuis quatre ans déjà...

  • Oui ! Quatre ans. Tu comptes bien ! Ça t’étonne ? Faut pas ! Et ne me demande pas de t'expliciter : pourquoi, comment... C'est un fait... Ou un privilège d'auteur. — Jetté-je à ma first lectrice.

  • Non. T'es bien sorti du piège Marquis orphelin de mère trésor du père adoré du frère joyau de nourrice ». Non, c'est très bien.

Dit ma femme : — non ! — Parce qu'elle n'a jamais su me dire — oui. —

  • Je m'en fous ! — Riposté-je sèchement

Parce que ce n'est pas un piège : je la maîtrise cette histoire et si tu veux saisir l'essentiel, accroches-toi...

- … Ne fais pas cette tête ! Écoutes plutôt la nourrice et son amant – Adoucis-je en fuyant les yeux noirs de ma femme : noirs comme les 2 trous noirs d’un canon scié prêt à tirer.

Gabriel était insaisissable, non maîtrisable —

Parfois, au milieu d'une de nos explications, il bondissait en criant : « Je sais ! Si c'est comme ceci et si c'est comme cela, alors, c'est ça » —

Et c'était juste, toujours. —

On aurait dit qu'il s'était greffé à nos cerveaux, et ... —

Tu veux dire, plutôt, qu'il s'était connecté au savoir universel. —

Et D, roulant un sourire en six faces, dit : ça faisait rire mon père —

Pas seulement : ton père lui cédait sur tout. —

Ainsi, nous sommes venus habiter le mas à l'année. —

  • Ce fut plutôt agréable, non ? — Avais-je demandé.

Je n'ai jamais regretté, même quand il fuguait. — Avait répondu Julien.

Parfois il s'enfuyait à travers bois, escaladait la colline ou descendait dans un aven et rentrait après la nuit tombée... — Relatait Erika.

Combien de fois je l'ai sorti d'une grotte ! — Eclaircit D.

C'était le roi ! « Soyez vigilants ! » disait ton père… — Souligna Erika.

« C'est pour ça que je paye, non ? » Ajoutait-il toujours. — Pointa D.

Ne dis pas ça à un étranger, même pour plaisanter. — Cassa-t-elle.

Oui, tu as raison. Néanmoins… Souvent j'ai eu très peur. Tu parles d'une responsabilité ! — Se rejeta D...

Eh bien, je vais te dire : ton Gabriel Thomas de la Tour de Castries et de Savignac réunis, c'est une espèce d'autiste. Tout bêtement ! —

Cria ma femme, comme qui tirerait en une salve : « autiste toi-même ! »

  • Tout de même ! Je connais des parents qui auraient signé n'importe quel pacte pour que leur enfant ne soit que de cette espèce. —

(C’est un vœux ; pas de l'ironie, ni de la méchanceté gratuite)…

Notre mission éducative s'est terminée tôt — Avait noté Erika.

Le jour de son treizième anniversaire — Avait confirmé Julien ;

Il demanda alors à mon père : « Quand puis-je présenter le bac ? » —

« En juin, si tu es prêt ». Lui répondit-il — Avait complété Erika.

Tu te rappelles de son : « Ah, bon ! » sans aucune trace d'émotion — S’était souvenu Julien…

De l'index gauche en se grattant la tempe droite… (Ou bien, la tempe droite grattée de l'index gauche ranimait le souvenir de Julien ; ou autrement : avec les mises à l'index, j'éprouve toujours quelques difficultés d'adaptations)…

A compter de ce jour, durant dix mois, il ne fit plus rien. Pourtant, il réussit son Bac. Et avec des notes ... — S’était émerveillée Erika.

Avec des notes… qui firent se pâmer le père. Alors quand Gabriel déclara : « Maintenant, je ne veux plus faire que de la peinture, de la musique et des explorations, au moins jusqu'à dix-huit ans. Quand j’en serais fatigué, je déciderai de ce qui me plaira. » Que penses-tu qu'il se passa ? — M’avait demandé Julien.

Il en savait plus que nous depuis longtemps. — Avait répondu Erika.

Sauf qu’il fallait le surveiller...— Avait ajouté Julien Débonnaire

Le protéger de lui-même ; de son absence de conscience du danger ; de sa témérité, de sa curiosité, de ses ... — Avait détaillé Erika.

De tout, tu peux dire. Un jour, il nous ramena un renard en disant : « c'est mon compagnon ». Le plus étonnant est que ça paraissait vrai ; l'animal semblait lui obéir aussi bien que le chien le mieux éduqué... Toute une histoire pas possible car Gabriel refusant qu'on les sépare, le Marquis fit vacciner le renard et le déclara comme animal de compagnie. Mais tous les quinze jours il fallait l'amener chez le vétérinaire. —

  • Quand décida-t-il de faire Arts & Métiers ? — Raccourcis-je.

  • Le jour de ses dix-huit ans. – Répondit Dé.

  • « Attention ! Les caprices c'est terminé ! Si tu n'agis qu'à ta guise et que tu ne travailles pas comme on te le demande, je te coupe les vivres. » Dit le Marquis De Savignac. Et ce fut l’unique fois où je l'entendis parler aussi durement à Gabriel. Et cette fois, dans le regard d’acier de ses yeux bleu je sus qu’il ne mentait pas. —

Précisa l’ex nourrice.

  • Chaque fois que mon père aura promis quelque chose que ce soit, récompense comme réprimande, il ne se repentira jamais de l’avoir accomplie : notre père est le « jusqu’auboutiste » type ! —

Sourit Dé.

  • « Je travaillerai père ». Avait promis solennellement Thomas à son père. Et il tiendra sa promesse avec noblesse. —

Conclut Erika, Baronne de Lalande…

C’est bien avant de devenir la « maîtresse particulière » de Thomas ; bien avant qu’elle ait connu leur noblesse, que la maîtresse de Julien avait promis que, « le moment opportun », elle l’épouserait.

Erika aussi n’avait « qu’une parole » : une parole noble.

* * * * *


Par Pateric - Publié dans : Contes - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

  • : Le blog de Pateric
  • Le blog de Pateric
  • : libertinage Fantasmes naturisme dialogue Histoires érotiques
  • : Le principal objectif de ce blog est la publication de textes "érotiques" écrits à "quatre mains" : Elle et Lui. Notre philosophie littéraire n'a d'autre vocation que d'exciter nos propres plaisirs ; nos plaisirs qui sont libertins et libertaires englobent la Langue : ils ne se limitent ni à la chair ni aux "nécessités". De fait, nos textes se moquent des "conventions éditoriales", du "prêt à penser". Et plus encore du "consensuel", sauf... S'il s'agit du con sensuel qu'on s'en sus...
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil
  • : 28/01/2009

Profil

  • Pateric
  • Le blog de Pateric
  • Homme
  • 24/10/1953
  • sexualité fantasmes plaisir gratuit expériences
  • Couple libertin et libertaire, Scientifiques gourmets philosophes gourmands, passionnés d'arts et de "belles lettres" nous offrons ici nos textes fantasmatiques, nos pensées... non sans laisser libre cours à nos sautes d'humour, voire d'ironie.

Derniers Commentaires

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>

Syndication

  • Flux RSS des articles

Créer un Blog

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés