Vendredi 13 février 5 13 /02 /Fév 12:08
 

Nue, vidée vautrée sur la table d'examens, je zieutais Dominique les mains sur la bite qui venait de lâchement m'abandonner...

Je dis « lâchement » car, malgré l'intensité extrême de la jouissance où elle m'avait emportée, aux portes de l'inconscience à laquelle je m'étais efforcée de ne point céder ; malgré les orgasmes multiples que je n'avais réussi à décompter ; orgasmes violents, intenses, aussi envahissants que fulgurants ; orgasmes si monumentaux, si astronomiques, si extraordinaires ; orgasmes aussi extra-spaciaux qu'extra-temporels que je n'ai aucun superlatif, ni synonyme signifiant pour les nommer, encore moins pour en exprimer la force et l'ampleur ; orgasmes sans commune démesure à la multitude des orgasmes extra-terrestres que ma chair de jouisseuse impénitente avait eu le bonheur de connaître avant ceux-ci ; orgasmes dont le souvenir me poursuivra jusque dans la tombe, j'étais en manques : le manque de n'avoir senti qu'une chatouille née de l'explosion de mon amant et le manque de ne pas sentir mon antre pleine de son brûlant jus de coco salée. Et, comme chaque fois après que ma respiration soit calmée, automatement caresser mes lèvres secrètes de mes mains tremblantes pour conserver sa sève sacrée... Et quelques instants après, impatiente de goûter sa suave âpreté, porter mes mains aux lèvres de ma bouche pour m'en délecter... Et sentir l'instant d'après, sur ma langue gourmande, la frénésie de la langue de mon amant ; sa langue dans ma bouche mêler le suc de nos salives aux sels de son germe de jouvence, serrer doucement et tendrement sa langue entre mes dents pour surpasser le temps d'un baiser banal. Et mon amant, qui ne veut pas quitter ma bouche, frémissant de mes morsures caresse mes joues, ma nuque, caresse encore et encore... Et souvent, ses lèvres le sentant raidir encore mon sexe s'enflamme. Et de nouveau se jetant et s'empalant au pieu de ses vices, le baise, affamé tel un ogre ; le baise avec délices jusqu'à l'ultime supplice avalant sa dernière larme. Mon sexe baise son sexe tandis que nos corps s'unissent chair à chair : nos chairs vivant leur débauches tels des êtres détachés de notre esprit où culmine l'unique corps de notre amour scellant nos bouches dans un même souffle d'inspiration métaphysique où nous sommes « dieu »... Oui, ces instants d'éternité sacrée je ne les vis qu'avec mon amant : je ne les vis pas avec mon mari. Avec mon mari, je ne vis que des choses de la vie banale : les choses des nécessités matérialistes et les choses des absurdités de cette société. Là, pris dans les lieux communs de ce monde de biens pensants ; dans ce monde où le moralement, le socialement, le politiquement corrects se bornent aux plaisirs mièvres d'un « bien » et d'un « mal » clairement déterminés ; dans ce monde, mon mari est trop poliment correct et conventionnel pour vivre les folies d'extases des libéralités, charnelles comme spirituelles. Dans ce monde où les cultes de la chair comme ceux de l'esprit n'ont aujourd'hui plus d'autre intérêt que la nécessité de l'Economie ; dans ce monde où l'Homme n'est rien d'autre qu'une marchandise comme tout autre, nous n'y vivons aussi, mon mari et moi, qu'une banale vie conforme à ses nécessités. Mais avec mon amant, j'ai le courage de vivre mes désirs intensément ; j'ai le courage de tourner le dos à ce monde : de lui tourner le dos sans lui montrer mon cul ; le courage de jouir sans penser à ce monde. Oui, aujourd'hui, je saurai me passer de mon mari alors que je ne pourrai me priver de mon amant. Aujourd'hui où les plus nombreux jours de ma vie terrestre sont derrière moi, même si je devenais centenaire, j'ai de plus en plus l'impérieux besoin de peaufiner les jours de l'esprit de sensualité attaché à ma chair ; j'ai de plus en plus présent à mon esprit les nécessités de ma chair à combler ses désirs, à vibrer de ses plaisirs, à s'enfuir dans l'immensité astrale où siègent mes orgasmes. Davantage encore, dès l'instant où revenant de ce voyage interplanétaire au cours duquel ma sortie en apesanteur m'ayant fait toucher à l'orgasme j'atterris en réalité, j'éprouve le besoin de communier en amour et sentiment de plénitude avec mon amant : comme un nouveau besoin, né du précédent, à ne les partager qu'avec mon amant. Sauf que, cela est affranchi de toute valeur doctrinale : de tout sens philosophique et de tout symbole idéologique ; amour et sentiment libérés de tous ces carcans où la pureté et la grandeur de l'amour ne peuvent et ne doivent s'exprimer que conformément à leurs principes qui sont dépourvus de sentiment, de besoin ; dépourvus de ce désir d'être dual où sentir l'amour, respirer l'amour, vivre l'amour, exalter l'amour n'est que l'apanage égoïste d'êtres réprouvés avilis par leur « penchants naturels »... Il « est » de fait. Puisque, plus que principe, il est dogme.

Non ! Détrompez-vous ! Avec mon amant, je ne suis nullement infidèle à mon mari. De même qu'avec mon mari, j'oublie l'amant. Depuis le jours où j'ai choisi de scinder ainsi ma vie entre... Être et Paraître... Je me porte beaucoup mieux qu'avant. Être moi sans frein, sans fard, sans apparat, sans voile... Me livrer à mon amant en âme et conscience, entière et nue : esprit et corps... Paraître moi, conforme aux moeurs et coutumes de la foultitude du monde, conforme à la « norme sociale », une vie bien ordonnée dans un famille rangée propre gentillette, une famille comme « on en rêve » :

— Oh merci ! Il est gentil votre mari : ça m'a bien rendu service... —

Ou bien, c'est du fils dont on me parle « en bien », disant de lui qu'il est « bien élevé »... Ou pire :

— Qu'il est beau ! Qu'il joue bien de la guitare... C'est un bon rugbyman... —

Ou bien pire encore, quand on me parle de ma chance d'avoir une famille « aussi unie »...

Et moi, pauvre conne, qui leur sourit, qui les remercie obséquieusement... Et tout le tremblement... Parce que je n'ai pas envie de les dissuader du quotidien, parce que je n'ai pas le courage de rompre avec les nécessités du quotidien, parce que, sûrement et tout compte fait... Je suis comme les autres.

Comme les autres ? Non ! Finalement, je dois être pire que les autres, puisque ce que je montre de ce que je suis n'est qu'une apparence idyllique de moi, un masque et des faux-fuyants : un décor de façade qui ne veut à aucun prix montrer son envers ; une façade qui refuse d'être prise à revers... Plus jeune, je me moquais de ce que pensait le monde de moi, de mes tenues, de mes attitudes... Qu'on me déshabillât du regard avec concupiscence, ou qu'on me jugeât pétasse, m'indifférait. Tout comme mon mari se moquait qu'on le traitât, soit de cocu, soit de proxénète... Sauf que, cette « société trop bien pensante » aura bien failli nous faire payer très cher nos immoralités, nos débauches, nos perversions... et toutes autres lubricités synonymes des attributs du libertinage... Hier, en nous ravissant l'autre partie de nous-même la vie nous aura quand même fait souffrir. Aujourd'hui notre « apparente conformité à la norme sociale » est, tout compte fait, notre gage de fidélité et d 'amour envers cette autre partie de nous. C'est-ce que je crois, c'est ce que je ressens... Et, figures-toi, chère amie, et toi aussi cher ami, que mon amant et mon mari le confirment aussi. Oui ! Parce que j'ai cette extraordinaire chance que mon mari et mon amant ne fassent qu'un, mais jamais ensemble ; j'ai cette chance de toucher à mon amant à l'instant même ou mon mari s'éclipse. Oui ! J'ai un amant schizophrène qui me plaît bigrement ; un amant détaché des vicissitudes de la vie ; un amant comme j'en souhaite à toutes mes amies. Et puis tiens, même à mes ennemies parce que, peut-être que, ainsi, le monde serait nécessairement moins fou et plus délicieusement fada

...

Nue sur la table d'examens, retrouvant lentement un souffle paisible atténuant ces sournoises pensées qui défilaient dans ma tête, je zieutais les mains de Dominique assise sur un tabouret, lèvres entrouvertes, s'affairant précieusement sur la bite de mon amant, lui ôtant sa peau de baise dans un geste de précautions interminables. Lorsque l'enveloppe de latex lâcha prise, Dominique, dans un réflexe nerveux de la pointe de sa langue humecta ses lèvres et grand écarta ses cuisses forçant sa blouse et m'offrant une vue brillante de son intimité... Et je me mis à frissonner de désirs.

Exceptionnel ! D'une exceptionnelle rareté ! S'exclama Dominique en caressant la difformité. Et un frisson bref mais intense la secoua entière. Se ressaisissant, elle bondit hors du tabouret, s'approcha de moi, posa voluptueusement ses 2 mains sur mes seins et lèvres à lèvres me susurra :

— Allonge-toi tranquillement, respire et ne bouge plus : faut que je t'examine —

Je pourrai t'examiner aussi ! Répondis-je à son souffle.

Ses mains enveloppant mes petits seins les cajolèrent délicieusement malgré leurs gants de latex . Aussitôt leurs pointes saillirent et durcirent de plaisirs. Elle sursauta ôta ses mains puis bondit vers son bureau. Un regard furtif jeté à mon amant, Dominique lui dit : Toi, tu vas aller rejoindre Sur ce genre de ton pincé qui signifiait très clairement que : Là, mon Coco, tu nous déranges ! Un ton me réjouissant étrangement. Et son regard d'agate rivé sur moi, elle décrocha son téléphone : Oui ! C'est Dominique : j'ai un cas clinique qui va t'intéresser! Sans aucune autre précision... Entre cet appel et l'entrée de la métisse venue chercher mon amant, le temps parût rester suspendu. Tout ce temps, dans le dos de mon amant m'offrant son sourire de béatitude ravie, Dominique, les fesses reposant sur le bord du bureau, sa blouse entrouverte, m'offrait le délicieux spectacle de sa légère toison roux-blond dévoilant un clitoris excité et des lèvres d'un pourpre brûlant. Et ses yeux, devenant brillants de mille désirs ne quittant pas mes yeux, sa langue ne cessait frénétiquement d'humecter ses lèvres à laquelle je répondais de même, incitant mon amant à me répondre aussi... Cet étrange ballet lingual eut au moins le mérite de me faire mouiller de nouveau... Et si la métisse n'était enfin entrée dans le labo, j'aurais certainement bondi m'empaler sur la machine à baiser faute d'avoir constaté que la bite de mon mari avait adopté cette forme des plus amorphes de mâle vidé. Et la métisse le prenant par la main demanda d'une voix claire et suave : Tu viens avec moi ? Il se leva sans se faire prier, et il nous abandonna en suivant la jeune métisse roulant savamment de ses belles fesses sur une cambrure à damner tous les saints du paradis et de l'enfer réunis....

Dès que le groom eut fermé la porte, Dominique se précipita vers elle et la verrouilla... Dès lors, je sus que l'examen d'Hippocrate aura une tournure aux prescriptions pour le moins hypocrites. Hum !

Et, c'est peu dire : tu vas voir.

Sauf que d'abord, je crus avoir tout imaginé, fantasmé, car Dominique s'attacha à m'ausculter : méthodiquement et scrupuleusement. Mais je ne vais pas te raconter ce que j'ai « subi » de cet examen car à la différence de mon mari, à moi, la technologie m'importe peu et m'intéresse guère. Je préfère de loin m'attarder à te décrire comment Dominique dérapa sur mes seins en me prenant la tension ; comment les pressions de sa blouse sautèrent un à un lorsqu'elle se pencha sur moi, jouant à l'irréfléchie, à s'étendre depuis le côté droit de la table au dessus de mes seins pour prendre mon bras gauche, et comment dans un geste faussement gauche elle hésitait à coincer son stéthoscope sous la lanière du tensiomètre et comment je dis : Attends, attends, les pressions me blessent en tirant sèchement sur les pans de sa blouse, les faisant céder un à un, d'abord le plus haut, faisant gicler ses deux seins ; deux beaux seins blancs, bien ronds « parfaitement hémisphériques » quoique je les crus pas si naturels que ça (et pas, lait cru, hein) : des seins à la miss Chatanooga, ce genre de seins qui me firent immédiatement songer à cette tirade de « les Immortelles » de Pierre Bourgeade. Une parenthèse culturelle dans ce monde de brute n'ayant jamais fait de mal à personne, n'est-il pas, je cite donc :

« J'étais inspecteur oppositionnel aux vols des Galeries Lafayettes, et j'avais l'oeil : je terrorisai les rapineuses. Aussi, ce soit là, l'oeil sur la bedeaude de Saint Sulpice qui sur ordre de Monseigneur l'archevêque achète au rayon « jolie Madame », vingt anneaux soldés ... je remarque, dans les mains adroites de la susdite une paire de boucles d'oreille de chez Cartier ... Je l'invite à me suivre au parloir propre aux fouilles. Elle se dévêt sans hésiter. Elle à les seins ronds, hémisphériques, si parfaitement dessinés au compas que je reconnais en elle, d'un seul coup d'oeil, un fameux modèle de « play boy » dont la disparition mystérieuse et inexpliquée plonge depuis quatre mois, quatre millions d'hommes dans l'affliction... - Mais Miss Chatanooga, c'est vous... - »

Ah tu m'a percée à jour ! Souffla Dominique...

Comme si lisant dans mes pensées et connaissant la pièce, elle avait voulu me donner la réplique... tandis que montant son genou gauche faisant péter le dernier bouton pression son bouton d'amour venait faire pression sur ma cuisse, son visage à une langue du mien : par jeu, je lui léchai le nez.

Attends attends ! S'essoufla-t-elle sa chair sur ma chair devenue frissonnante et brûlante.

Faut rester sérieuses encore un peu. Trembla-t-elle.

Je suis très sérieuse, tu vois, je t'aide ! Plaisantai-je en frottant ma cuisse sur son clitoris.

— Erica ! Erica non ! Je suis sérieuse, là, je dois... —

Et pourquoi tu mouilles alors ? L'interrompis-je, faisant la pige à son excitation, moi, qui sentais que dans peu de temps mes lèvres aussi déborderaient de plaisir...

Tu ne perds rien pour attendre, je te jure que tu vas pas le regretter ... Menaça-t-elle.

Je veux bien parier, à qui des deux sera celle qui... Tiens ! Laissai-je dans le vague.

— Parier quoi, celle qui quoi — Bafouilla-t-elle.

— Celle de nous deux qui sera la moins coite Jouai-je de mon accent sur les mots.

— Quoi la moins coite ? — S'étonna-t-elle.

— La moins coite mais aussi la plus moite

? - Répliqua-t-elle d'un oeil étonné.

— Celle qui criera le plus fort, et qui mouillera le plus : la plus salope de nous deux, quoi ! —

— Salope! - M'abandonna-t-elle vivement en embarquant sa quincaillerie qu'elle jeta nerveusement sur la paillasse.

— Attends salope ! Attends ! – Enchérit-elle en saisissant un endoscope oblong et translucide dont l'usage m'apparut si prévisible que j'en dégoulinai d'impatience. Ce qui m'étonna beaucoup car je suis loin d'être adepte forcenée des joujoux à minous et autres substituts chafouins à chat fouiner : Je préfère de loin les attributs naturels et charnels, la science d'une bonne langue et les intelligences digitales, sans artifice, des phalanges aux cols roulés, à tout autre invention de farces et attrapes.

— Attends petite salope ! Je vais te faire crier, moi ! — Cria-t-elle en enfouissant son outil d'un geste précis, vif et net, jusqu'aux fonds de mon sexe. Je frissonnai, soupirai, m'inondai...

Et pissai.

— Attends petite salope ! Elle va te buriner ma bite à moteur : après tu m'en diras des nouvelles ! -

De fait, je la sentis s'animer en moi, sa bite motorisée. Alors, m'autorisant à contracter mes muscles alentour, jusqu'aux sphincters, commençant à la sentir exciter la face interne antérieure de mon vagin à cet endroit précis que Gräfenberg nomma « G », j'ai crié : Voui, voui, voui, encore ! En foudroyant Dominique de mon regard de Sphinx ; Dominique nue devant la table, devant mon sexe animé de vibrations intenses, le pouce et l'index de sa main droite triturant nerveusement son pistil d'amour tandis qu'il me semblait bien voir son majeur butiner sa fleur ; Dominique et sa chair de poule d'amour, de sa main gauche, alternativement d'un sein à l'autre, en pressait les dômes, pinçant la pointe de sa langue entre ses lèvres, clignant des yeux au rythme frénétique de signaux hystériques, semblant se martyriser pour ne pas crier ; foudroyant Dominique de mon regard de Sphinx, un éclair de jouissance m'embrasant, je hurlai : Je vais jouir ! Dans le spasme qui me contracta entière, et me tétanisa des abdominaux jusqu'au trou du cul : qui me tétanisa jusqu'à la crampe... Jusqu'à ce que Dominique ôtant la bite, je sentis mon sexe exploser... Et que stupéfaite je la vis boire mon jus.. Et que, non moins satisfaite, sentant sa langue sur mon sexe ; sa langue massant langoureusement mes chairs enflammées de plaisirs, je lui réclamai :

— Donne-moi ta chatte à sucer, viens, viens ! Vite ! —

Dans un élan de contorsions sauvages, s'évertuant à me sucer toujours, elle grimpa à reculons sur la table, m'offrant la vision de son joli cul aux galbes fermes à la peau blanche et imberbe des blondes, à la rose anale s'épanouissant, sûrement comme une annonciation d'une jouissance très prochaine, et venant délicatement et adroitement déposer ses lèvres secrètes sur les lèvres de ma bouche. Ainsi, tandis que sa langue adoucissait lentement mes feux, ma bouche, qui n'ayant aucune peine à gober entier son bouton d'amour, tant il était déjà fort bien dispos à se laisser embobeliner, tira sa langue pour flatter les limbes sacrées de sa veine vaginale... Et devant mes yeux je voyais les frises de sa fraise anale vibrer, au rythme de ma bouche alternant aspiration et léchage, succion et frictions ; devant mes yeux, l'épanouissement de son « fruit défendu » me laissant imaginer que si l'un de mes doigts s'y aventurait il pourrait s'y retrouver le bienvenu. Mais, j'hésitai. Car c'était la première fois de ma vie qu'un anus autre que celui de mon mari-amant me procurait une envie d'exploration...

En fait, si j'ai pu vérifier que tout homme qui y a goûté, au moins une fois dans sa vie en a immanquablement jouit ; jouit au point qu'il en redemande ; qu'il en redemande encore au point que certains deviennent aussi addict de cette jouissance que de la « normale », je ne sais pas réellement quel est le plaisir que ressent une femme qui pratique la caresse anale, sinon l'amour anal... Personnellement, ça m'apporte très peu de plaisir. Et franchement, je jouis tellement de mon sexe, que je ne trouve aucun intérêt à la sodomie. Une langue ? Oui, c'est assez agréable, en préliminaire. Cependant, toutes ces contractions s'animant devant mes yeux, ne pouvant plus croire qu'elle ne fussent point une invitation à avaler, humectant mon majeur, précautionneusement, j'entamai une caresse du bout du doigt... Sur lequel à mon grand étonnement Dominique s'empala en grognant et le baisa de ses contractions, bafouillant d'un voix rauque dans ma chatte : Mets-en un autre.

en ouvrant son anneau des reins comme éclot la fleur du matin avalant tels des pucerons avides mes trois autres doigts joints. Elle « croupinait » autour d'eux au rythme de ma langue s'excitant à l'envie de la faire jouir ; m'excitant à la vue de mes doigts dans son antre lunaire ; m'excitant de la voir les lâcher pour aussitôt les ré-avaler... Et à chaque instant de béance je croyais pouvoir y laisser avaler mon poing entier, me demandant sournoisement si ce n'était pas vraiment l'effet recherché... Alors, joignant à ma pensée en flèche mon pouce au creux de mes doigts, je les laissai glisser si bien que son antre les avala jusqu'au poignet décuplant mon ardeur à la butiner tandis qu'elle se fistait frénétiquement fixée autour de mon poing comme saisie d'une surprenante et insatiable faim...

Soudain, l'anneau se contractant, se décontractant, se recontractant... en un clignement d'oeil, je la sentis se raidir, se cambrer, se raidir encore, grogner, trembler, se raidir entière, rugir, comme une lionne plantant ses griffes dans mes cuisses puis hurler intelligiblement Je jouis, je jouis salope ! en offrant à ma bouche son suc d'amour... Et de cette délicieuse saveur de cyprine, glissant sur ma langue, coulant dans ma gorge, m'abreuvant à ce délice dont je pensai soudain m'être privée trop longtemps remémorant des souvenirs de bonheurs anciens, je dus me contenir pour ne pas pleurer...

Dominique lâcha prises, peu à peu, bouche ouverte sur mon sexe. Et de sentir, sur mon ventre, comme s'il avait été dans mon ventre, sentir son coeur battre encore au galop, me ravissait... Lentement, tendrement je crois aussi, ma langue caressant ses lèvres brûlantes, y cueillant encore les ultimes perles de rosée nacrée, j'étais aux anges, d'avoir de nouveau aujourd'hui, de ma féminité fait jouir une personne de mon genre... Dominique se souleva en dérobant la douceur de son sexe à ma bouche, mais elle garda mon poing fortement serré en elle en disant : Ne bouge pas et laisses-moi faire ! . Elle se releva, debout sur la table étirant mon bras enfoui en elle ; debout, toutes corolles des chairs de sa chatte épanouie devant mes yeux, elle dansa lentement autour de mon poignet ; une danse du ventre exotique, érotique et pornographique tout à la fois ; une danse envoûtante et précieuse ; une danse d'éternité

...

— Tu sais que t'es douée, ma petite salope ! Et on dirait que t'as fait ça toute ta vie ! -

Eh bien , c'est que j'ai l'âge que j'ai tout de même. Et jouir de baiser, c'est comme l'appétit, ça vient en mangeant... —

— Voui, voui ! Mais ce n'est pas que de ça dont je voulais parler, c'est du fist : t'es expérimentée. —

— A vrai dire ? Non, pas vraiment : je n'avais jamais pratiqué avant... Sauf sur mon mari... Et encore, à sa demande et sous sa conduite... A vrai dire, ça m'impressionne beaucoup trop... —

— Ah ! Bien ! Et lui, il t'a déjà fistée ? — Dit-elle, visiblement très intéressée. Je lui répondis :

— Et toi, il semble que t'aime beaucoup ça, non ? -

— Figures-toi... Figures-toi — Hésita-t-elle — Habituellement, c'est moi qui fiste... Et c'est souvent plus médical que sexuel, même si je ne répugne pas à faire jouir le client, si je le sens disposé. —

— Ah bon ! Mais t'as pas répondu à ma question. —

Toi non plus – Sourit-elle.

— Jamais. Et je ne crois pas que mon amant aura l'audace de me demander d'essayer... —

— Mais... Et ton mari ? -

— Oui, quoi : mon mari ? —

— Ton mari il n'aurait pas l'audace, lui, de te réclamer « la monnaie de sa pièce » ? —

— Comment ça ? Je viens de te dire : non ! —

— Non. Tu m'as dit que ton amant n'aurait pas l'audace : pas ton mari... —

— Ah oui ! Excuses-moi : tu pouvais pas deviner. Mon mari et mon amant sont le même homme, mon mari c'est pour l'état-civil et mon amant c'est pour le lit. —

— T'es drôle toi : tu encules le mari et tu baises l'amant — Dit-elle dans un éclat de rire étincelant.

— Oui ! Et toi ? —

— Quoi, moi ? —

— Toi et le fist ? —

— Moi et le fist ? — Suivi d'un long silence que je ne voulais rompre sous aucun prétexte.

Elle regardait ailleurs, vers la porte, comme si subitement elle eut craint qu'on ait pu entendre nos confidences scabreuses, alors que dix minutes auparavant elle avait hurlé à faire trembler les murs...

— Eh bien, moi et le fist, faut que je t'avoue que c'est la première fois que je me laisse fister. Qui plus est, le trou du cul car figures-toi, que du côté pile, je suis encore vierge d'un poing. —

Difficile à croire : ton anus est trop élastique pour que je crois que tu ne joue pas avec.

— Si, si, j'aime la sodomie. Et encore plus quand je me la joue en solitaire. — Sourit-elle.

— Là, je veux bien te croire ! — Souris-je aussi. - Avec quoi, si c'est pas indiscret ? —

— Avec la bête, là, derrière-toi — Dit-elle en montrant la fuck-machine : — C'est génial ! —

— Tant que ça ? — Lui demandai-je confirmation tant son sourire béat en disait long.

— Voui ! — Souffla-t-elle Elle répond à toutes tes envies et ne se fatigue jamais.—

— Ah bon ? Tiens donc ! — Fis-je mine de m'étonner : — Une machine reste une machine ! —

— Oui ! Sûrement ! Mais cette machine répond à toutes tes envies et ne se fatigue jamais. —

— Peut-être, peut-être. Mais ce n'est qu'une machine. — Appuyai-je de toute ma perplexité.

— C'est une machine pleine de réglages subtils : de vitesses, de vibrations, de profondeurs. Et avec ses deux bras aux réglages indépendants, tu t'offres des « doubles » mémorables ... Sans parler des soixante neuf godes interchangeables suivant tes envies. Et certains, crois-moi, ils ne sont pas à planter dans n'importe quelle chatte, ni dans n'importe quel cul. —

— Bof ! — Coupai-je Rien ne remplace de la bonne chair, bien chaude, bien explosive...

— T'inquiètes pas : elle explose bien aussi. Et tu peux pas dire « bof » sans l'avoir essayée. —

Insista-t-elle, tenace...

— Tiens, si t'es sage, je te la ferais essayer... — Voulut-elle me tenter.

— Si ça peut te faire plaisir, pourquoi pas. Mais je suis sûre que je jouirai moins fort qu'entre tes bras ou ceux de mon amant. Et certainement moins fort aussi qu'avec n'importe quel autre partenaire de baise : même un inconnu. Tu sais, chez moi, l'essentiel est dans la tête. Et si donc, je t'affirme que pour moi, une machine n'est qu'une machine... — Lui expliquai-je sérieusement.

Explication qu'elle saisit au bon en affirmant :

— Alors, tu préfèrerais que je te fiste, tout compte fait... —

— Très certainement : avec toi, je n'aurai pas peur. Mais juste un fist vaginal : L'anus, ça me fait pas grimper aux rideaux... —

— C'est comme pour la machine, hein ? C'est dans la tête ! —

— Sûrement. —

— Bon, tu ne crois pas qu'un peu de sérieux nous changerait ? Faut tout de même que je finisse de t'examiner, non ? —

— Certainement. Débarrassons-nous des obligations. Après, on aura tout le temps de... —

— Voui, voui ! Et, dis-moi, tu changeras pas d'avis hein ? —

— De quoi ? —

— Du fist ! —

— Non : j'ai bien envie d'essayer. —

— J'en suis ravie. —

C'est ainsi que Dominique reprit la procédure des examens médicaux sur ma personne, non sans avoir revêtu la tenue qui sied aux personnes de sa qualité, savoir, sa blouse, que toutefois elle oublia de fermer, me laissant admirer ses courbes charmantes et qui me plaisaient...



* * * * *



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Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Fantasmagorie pure
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