Mercredi 27 mai 3 27 /05 /Mai 23:12
 

Dans la chambre aux murs ocre, sur la couette pourpre deux corps alanguis culs nus flottent à plats ventre dans l'odeur âcre d'un stupre dépassé

Dans la chambre aux murs ocre, sur la bergère mauve un corps de femme avachi les seins chicornés entre ses bras en flèche jusqu'aux mains pressées

Dans la chambre aux murs ocre, la fenêtre entrouverte filtre aux travers des contrevents disjoints, la lumière opale de la douce chaleur d'un matin d'été naissant

Dans la chambre aux murs ocre, la femme dans le trait de lumière évanescent sur son triangle sacré chicotte sa morne délaissée

Aux frémissements de l'air moite mêlé à un murmure flou ahanant les accents chuintant d'une mélopée au chant halitueux, la chambre aux murs ocre s'éveille doucereusement

S'éveille au chant sirupeux d'une mièvrerie folâtre fusant d'une lubricité digitale oscillant dans le cocon glutineux du corps de femme oiseux

Variant du luxe byzantin aux supplices raffinés, fluctuant du subtil au confus, flux suant des plaisirs futiles aux superflus inutiles, refluant des lèvres pulpeuses de la conque poisseuse jusqu'aux lèvres sulfureuses des joues creuses de vice le chant du corps de femme prenant gorge profonde jaillit en cri bestial : Hi-hi Yah ! Comme le cri du cavalier au galop excite sa monture.

Et par ce cri excité les culs nuls s'agitent, comme les croupes par une cravache excitées bondissent, l'un par la droite, l'autre par la gauche, offrant au plafond en accord parfait vision de leur face cachée, qui, bite folle, et autre, bite molle, lequel autre attisé s'empresse d'emboucher le pipeau dressé tandis que finit le cri triple style steeple-chaser de fauteuil bientôt chassé de cet huis là par l'apostrophant :

  • Oh ! Oh ! J'adore ! Oh ! —

L'homme qui suce l'homme qui penche sa tête vers la bergère s'en souci guère. Plutôt, paraissant satisfait de sa succion sur le mat d'abondances, achève sa partition et se dresse. Il salut et se rassoit aussitôt, cassolette culière, renversée queue abaissée, pile droit s'enfichant sur le goupillon affaité :

  • Oh hou hiiiii, j'adore ça ! — Chante syncopé la femme Y écartelé martelant les tempi de sa main sur son sexe : — Vas-y, Juju, vas-y bourre-le : j'adore ça, voir mon mari enculé ! —

Le Juju n'a nulle peine à bourrer, tant le mari se démène hardiment sur sa besogne. Et sa besace boursière agitant bite au vent en billebaude tinte de ses grelots choquant le pubis du metteur.

Julien (C'est son nom) d'une main saisit les couilles au vol. Et de l'autre enserre la bite. Puis il joue à trousse gland puis la masturbe doucement. Mais persévérant dans sa torpeur, elle bande mou..

  • Ah non Marcel ! Allez Marcel, concentre-toi ! — Désavoue sa femme.

  • J'sus , con-cen-tré A-nnie ! — Halète-t-il.

  • Alors bande, bordel : je veux m'enculer sur ta queue... — Appuie-t-elle

  • Ah ! Ouh ah ! Je sens que ça vient... — Crie Marcel — Je vais jouir, je vais jouir du cul. —

  • Salope de pouffiasse ! — L'insulte-t-elle — Dit, tu vas pas me laisser le cul vide. —

  • Viens, je te suce — Compatis Julien alors que Marcel ne réplique que : — Ah, Ah, Raah ! —

  • Non ! — Refuse Annie — Je sens plus mon clito. Pas plus que ma chatte... —

Et tandis que son Marcel de mari s'applique à parfaire son orgasme prostatique, elle s'explique:

  • Avec tout ce que vous m'avez mis, cette nuit... toi, à me sucer la praline jusqu'à l'amande en même temps qu'il me baisait à la hussarde... Pfui... Non ! Je veux plus baiser ! Non : Maintenant je veux une de ses bonnes sodomies. —

  • Ah, Ah, Raah ! — Soliloque Marcel — Je jouis ! — Hurle-t-il, tête renversée, mains crispées sur la couette, chair frissonnante... Et du méat de sa verge toujours quasi flasque fuit, entre les doigts de Julien, un sperme fluide en long filet continu.

  • Ah la salope ! — Désavoue Annie — Tu vas voir : il va me laisser en plan ! —

Marcel se décule, roule sur le côté et dit à sa coquette. Plutôt : il hoquete :

  • Viens ! Prends ma place, tu verras : on est super bien sur sa queue ! —

  • Mais ça va pas, non ? Me faire enculer par Julien, là, devant tes yeux ? — S'offusque-t-elle.

  • Bein quoi ? Tu regardes, toi. Et tu dis que aimes en plus... Ne comprends pas Marcel.

  • Entre hommes, c'est pas pareil... Julien et moi, ce serait... Ne sait-elle pas expliquer.

  • Pourtant, tu l'as bien dit... Toute la nuit... — Veut convaincre Marcel.

  • Oui... Mais y'a que toi qui m'a baisée : Julien n'a fait que me sucer... Et il suce d'ailleurs très bien ce cochon ! — L'interrompt-elle d'un ton vaguement songeur.

  • Et je te confirme, moi, qu'il encule aussi bien que ce qu'il suce. Et que t'aurais tort de t'en priver, puisque c'est ce que tu veux : te faire enculer, non ? Appuie Marcel détendu.

  • Mais oui... Mais non... — Hésite-telle — Tu voudrais pas que je te trompe avec Julien ? —

  • Pardon ? — S'éberlue Marcel — Où serait la tromperie, puisque je suis consentant ? —

  • Euh, C'est-à-dire... J'ai pas l'habitude de baiser avec d'autres hommes devant toi ! —

  • Ah ! Parce que, dans mon dos... Tu te sentirais plus à l'aise ? Si tu préfères, je sors ! —

  • Mais non, c'est pas ce que voulais dire... Toi aussi : tu me fais dire n'importe quoi... —

Cherche à se dérober Annie, sans le moins du monde cacher ses jeux de doigts, plutôt même, en les affichant aux yeux des deux hommes, en entrechat éclos à l'indécence ; ses petits jeux de doigts agiles courant sur le bourgeon tuméfié, s'égarant au creux de la faille vermeille, filant jusqu'à la fleur anale, s'attardant à faire épanouir son pistil...

Et Julien, le regard alternatif glissant de Marcel à Annie, de sa main à l'alliance entretenant une érection flatteuse, intervint.

  • Alors, les amoureux, on se décide ou je me paluche ? —

Soudain, de la chambre voisine retentit le fracas d'une porte que l'on claque.

Et l'instant suivant, la porte centrale de la chambre ocre s'ouvre tempétueusement sur une femme y pénétrant impétueusement.

Annie, la première surprise resserre ses jambes et se resserre tel un chat apeuré au fond de la bergère. Et Marcel tel un enfant coupable cherche en vain à couvris sa nudité...

Quant à Julien, vous l'avez deviné, Julien surpris en flagrant délire par sa femme, ne sait que se retrancher devant ce faux-fuyant : — T'es pas chez ta mère ? — Assorti de la virgule suspensive du : — Je peux tout t'expliquer, Sophie ! —

  • Pas la peine ! Répond Sophie sur un ton étrangement calme .

  • Lorsque tu m'as dit que tu voulais prendre une carte de chasse, j'ai trouvé ça bizarre mais je n'ai rien dit. Dit-elle en se dirigeant vers le dressing

  • Mais lorsque je te voyais revenir de tes parties de chasses, fourbu, vidé mais sans gibier, ça m'étonnait beaucoup mais je n'ai rien dit — Dit-elle encore en ouvrant la porte...

  • Alors je me suis dit que tout compte fait je ne serai pas ridicule à t'accompagner chasser. —

Ajoute-t-elle tournant la tête vers Julien en prenant dans sa main le fusil rangé là. Sans le lâcher, elle entre à l'intérieur du dressing et l'on entend un remue-ménage inquiétant ; paraissant inquiétant au moins à Julien, parce que les deux autres n'en mènent pas large ; à Julien qui bondit hors du lit :

  • Non, je t'en prie Sophie, ne fais pas ça, surtout, ne fais pas de folie... —

  • Et dis-moi, Pourquoi n'y aurait-il que toi à avoir droit de faire des folies, hein ? Dis moi —

Demande-t-elle en surgissant du dressing enharnachée d'un gode ceinture maousse costaud.

  • Hein, dis-moi ? —

Julien reste pantois, le regard affolé à cette vision qu'il juge démentielle.

  • Tu veux pas que je chasse avec toi ? — Insiste Sophie.

Julien reste muet. Mais Annie bondissant hors de la bergère s'écrie :

  • Si, si, moi je veux bien qu'on chasse ensemble... Mais je vous en prie, Sophie, enculez-moi : je veux goûter à cet engin... —

Sophie, un instant étonnée se ressaisit en acceptant ainsi :

  • C'est d'accord, à condition qu'après, tu encules mon mari, tout compte fait, je crois que ça me plairait encore davantage de le voir se faire enculer... —

  • Oh oui ! C'est beau de voir son mari se faire enculer —

Confirma Annie en invitant tendrement Sophie à s'allonger sur la (fausse) peau d'ours (par respect pour BB) et en venant s'enficher précautionneusement sur le gourdin de gélatinex préalablement bien apprêté.

Pour sûr ! Cette partie de chasse-ci, mesdames, saura préserver avantageusement la faune sauvage.


 

Par Pateric - Publié dans : Contes - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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  • : 28/01/2009

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