Mercredi 10 juin 3 10 /06 /Juin 00:19
 

Thank You Mister OBAMA.

En espérant que vous aurez le courage de lire ce texte jusqu'à sa chute finale... Qui, n'ayant rien à voir avec ce mister-ci, ne demeurera pas un mystère si vous êtes curieux et patients. Car, si c'est ... une aventure qui débute assez péniblement... Elle finit très agréablement...

Et surtout, petits cochons... elle finit, très, très très HOT.

Promis, Juré !

Si vous êtes provincial, sûrement n'imaginez-vous pas ce que la venue in Paname du first american cityzen aura pu engendrer comme situations désagréables aux quidams citoyens résidents ON Paname que nous sommes. Aussi. !

Faut être un peu « marteau » pour vouloir y déambuler lorsqu'un « hôte prestigieux de l'Etat » viens envahir la « plus belle ville du monde »... D'accord ! Mieux vaut ne pas commenter !

Juste dire que si nous étions dans la rue à l'heure où l'armée des « circulez y'a rien à voir ! » s'évertuait, paradoxalement à interdire toute circulation en direction Nord-Sud, ce n'était pas que nous fussions en recherche d'un désir particulier de fusion avec la foule amalgamée aux voitures bloquées ; ce n'était pas davantage que nous eussions voulu danser au rythme des sifflets de la maréchaussée (surtout pas ça : sûrement pas ça !)... C'était banalement que nous avions à rentrer chez nous, en vélo (en vélo, pas en avion) : à rentrer chez nous depuis « Arts et métiers » jusqu'à « Porte d'Italie ». Et comme vous le confirmera La Palisse, si nous avions à rentrer c'est parce qu'auparavant nous avions dû sortir.

Nous n'allons pas vous raconter, le pourquoi du « vélo plutôt que métro ». Et surtout pas de l'auto abandonnée. Parce que même en temps normal, c'est-à-dire même en l'absence de mister OBAMA ou de tout autre éminent personnage d'état dans tout ses états, l'auto à Paris intra-muros... C'est la merde ! (extra-muros, c'est guère mieux).

Quant au métro, ça pue. Enfin quoi... On déteste l'odeur de pourri que ses galeries comme ses wagons exhalent...

Peut-être que si l'on vous dit que si nous sommes à Paris, c'est par obligations et non par choix, comprendrez-vous que notre dégoût de Paris est bien supérieur à ce que l'on en dit ici...

Bref !

Ces derniers temps, nous avons connu le bonheur débile de collectionner des désagréments : nous avons même eu le terrible privilège de vous en raconter quelques-uns... Accommodés à la sauce piquante de l'auto-dérision et de l'auto-ironie, d'ailleurs. Voui : on va pas en pleurer non plus.

Donc, hier, fin d'après-midi, à chercher où se faufiler au coeur du Marais pour tenter d'aller reprendre la Bastille, mon cher et tendre commençant à s'irriter grave, pestait à tue-tête contre les méfaits et les incohérences de la « Démocratie qui tue la Démocratie » à vouloir « mettre au pas » la Démocratie toute entière : « à vouloir interdire à tous les citoyens de notre République de jouir des droits immanents qui nous sont conférés par le Code des Libertés Publiques sous les dehors fallacieux de la Sécurité de l'Etat à assurer la sauvegarde d'un seul citoyen étranger de notre République ». Il ne pestait pas : il hurlait, revêtu de son plus bel habit de « vieux grincheux »... Exactement ! Si je peux vous citer son discours, c'est que je le connais parfaitement. De même que je sais que si Vous, vous ne pouvez pas envisager que, lorsqu'il est dans cet état rien ne peut l'arrêter, moi, je sais, qu'il m'est préférable de trouver une échappatoire dans une connerie à lui raconter : une connerie qui le fera rire et m'évitera de rougir face aux regards désabusés ou réprobateurs de la « foule environnante ». Sauf que ce soir, il aura suffit qu'un autre « vieux grigou » lui emboîte la voix, pour que de toute la voix bloquée, s'élève un murmure mutant très vite en grondement irrité. Et au sourire radieux qui illumina mon époux, je sus... qu'il était fier de « son pouvoir ». De même, qu'apercevant dans la foule des autos des énergumènes peu recommandables tentant de se faufiler dans notre direction, je sus aussi, qu'il serait préférable que je trouve un faux-fuyant à servir à mon mari pour l'inciter à engager un vrai : -fuyons ! Mais voilà... Pieds à terre et mains sur le guidon, où fuir...

Viens ! — Dit-il simplement en prenant un vélo dans chaque main et en les dégageant : — Suis-moi !

  • Mais, où va-t-il ? — Me demandai-je. Surtout qu'un mouvement de foule certainement attiré par les cris et hurlements de colère, affluant vers nous, j'eus peine à croire que nous pourrions fuir à contre-courant. Or, si : un espace libre rue de Turbigo venait de naître. A contre-courant et en « sens interdit », nous enfourchâmes nos vélos. Et... Tchao ! Cent mètres, tout au plus. Et l'horizon bouché jusqu'à la République. Tant pis : Les trottoirs de la rue Borda restaient praticables. Donc, direction Mairie du troisième et Pied à terre.... Et, comme il restait quelques places sur le parking des deux roues, nous décidâmes d'y attacher solidement nos vélos et de rentrer par un autre moyen...

Il y avait beaucoup d'autres pédestres. Et comme nous, ils jouaient des coudes. Mais notre progression était ridicule...

Après avoir tourné en rond dans le dédale des rues toutes fort encombrées, nous décidâmes que, tout compte fait, la rue de Turenne fera l'affaire. Au bout, nous prendrons la Bastille par la rue Saint Antoine. Sauf que, eh bien, à hauteur de la rue du foin, c'était de nouveau aussi bouché qu'un nez bouché par un rhume des foins... (tiens, celle-la, je n'allais pas la laisser s'échapper, cette blague !).

Que faire maintenant ? Un peu d'hésitation ? Un peu plus de bousculade ? On rebrousse chemin ? On tenta le place des Vosges ? Un seul constat était recevable : le marais était en plein marasme.

Au hasard d'une trouée dans la cohue, je remarquai, dans la vitrine d'une boutique de fringues, « bien porté » par un mannequin de plâtre, un Jean qui ne me laissa pas de marbre. Je le dis :

  • Tu voulais pas t'acheter un Jean ? —

  • Tu crois que c'est le moment : chercher un jean ? — Me désavoua-t-il.

  • Pas la peine de chercher : regardes, il y en a là !

  • Ouais. — Admit-il — Mais j'ai pas mis de slip ! — Qu'il se déroba.

  • Je sais ! T 'en mets jamais en vélo. Ça ne fait rien : il y a les cabines, non ?

  • Une autre fois, il est tard. — Qu'il refusa.

  • Regardes, le magasin ne ferme qu'à dix-neuf heures : on a plus de trente minutes.

  • Heu ! Non ! J'ai pas la tête à ça ! — Qu'il ronchonnait maintenant.

  • C'est pas pour ta tête, c'est pour ton cul ! De toute façon, on est bloqué... Que t'achètes ou pas, ça nous fera respirer un peu, tu crois pas ? — L'incitai-je.

  • D'accord ! — Accepta-t-il en prenant ma main.

Nous entrâmes dans la boutique. Elle était vide de client. Un jeune homme nous salua.

  • On a encore le temps d'essayer un Jean ? — S'excusa mon mari que je sentais se crisper.

  • Bien sûr monsieur : vous avez tout le temps — Répliqua le vendeur sourire enjôleur.

Je précise bien que son sourire n'était nullement « commerçant » mais bien « séducteur ».

  • On a vu le Jean en vitrine, vous avez toutes les tailles ? — Embrayai-je

  • J'ai pour monsieur — Sourit-il pareillement — Et pour madame aussi.

  • C'est pas un Jean de gonzesse, au moins ? — Demanda mon gascon de mari, accent tonique bien marqué et sourire polisson. Comme qui dirait : — J'essaie si ma femme aussi.

  • Oh monsieur ! Ce sont des Jean's unisexe de la meilleure facture... Et ça fait très chic de les porter ensemble. — Nous assura-t-il, d'une voix douce... Et son sourire, Charlotte !

  • Monsieur est commerçant, non ? — Badina mon Jules...

Sauf que, ma foi, moi, j'hésitai entre savoir si mon mari badinait ou répondait à la drague du jeune homme... A moins que ce soit une illusion... Sauf que le jeune homme tourna les talons en disant :

  • Un pour monsieur et un pour madame, c'est bien ça ! —

Et sûrement que ce fut mieux pour ce qu'allait être la suite car cela m'évita de démarrer ma fâcheuse habitude professionnelle à analyser les attitudes et comportements humains et m'évita donc, subséquemment, à tirer un mauvais jugement de la situation présente...

  • Oui ! — Confirma mon mari — N'est-ce pas ? — En m'allumant des yeux.

Je souris, enserrai mes bras à sa taille et l'embrassai sur la bouche : autant en réponse d'instinct aux flammes de ses yeux bleu que d'envie de nous retrancher dans la cabine d'essayage s'ouvrant dans son dos... Même si en l'instant je ne sus pourquoi ce désir me brûlait soudain, là, dans le dos du vendeur, ni sans augurer, pas même en fantasme, quelle sera la tournure de la suite de cet essayage. Je me sentais, juste bien, calme et détendue, gênée en rien, l'esprit libéré de toute pensée moraliste.

Et pourtant !

A demi entrés dans la cabine, j'eus envie du sexe de mon mari. D'une main, je déboutonnais vivement sa braguette tandis que l'autre s'attaquait au ceinturon. Et alors que j'en finissais, le vendeur surgit derrière nous les bras chargés de Jean's, en disant :

  • Voilà ! Je vous... — Me faisant sursauter, me retourner surprise, lâchant le Jean dégrafé...

  • Oh ! — S'interrompit-il un bref instant en découvrant, le Jean a demi ouvert, l'absence de slip... Et l'érection interdisant à l'autre demi de choir au chevilles de mon mari.

  • Je vous en ai choisi quatre couples de modèles et de coupes différentes Reprit-il comme si de rien n'était, ajoutant aussitôt dans un sourire aussi entendu que séducteur :

  • Surtout, prenez tout votre temps : moi, j'ai tout mon temps... —

Mon mari sourit aussi, droit dans mes yeux. Et sans se soucier du jeune homme, laissa filer le futal sur ses godasses et sa bite me pointer du doigt que ma main saisit illico. Et je vous jure, pas de réprobation mais de désir ; d'un désir brûlant mes lèvres et excitant ma bistouquette... Seulement...

  • Avec ce binz dans la rue, c'est pas la peine de sortir... — Ajouta le vendeur dans mon dos.

Dans mon dos ? Que dis-je, dans l'oreille ! Je sentais son souffle chaud dans mon cou. Et son haleine mentholée s'y répandre jusqu'à mes narines et me faire frissonner. Mon mari le remarquant, me sourit depuis le fond de ses yeux étincelants. Je frissonnai jusqu'aux orteils. Mais je restai immobile, comme « interdite », ne sachant trop quelle attitude prendre ; ne sachant trop ce que cherchait le jeune homme, redoutant... Je ne savais trop quoi... Car je savais que, sans aucun doute, nous ne le laissions pas indifférent. Tout comme je savais que ce garçon m'excitait. Tout comme je savais aussi que mon mari l'avait compris ainsi. Tout comme je lisais dans ses yeux que cette situation lui plaisait, ne serait-ce que parce qu'elle n'avait pas été préméditée ; tout comme j'y lisais également cette incitation qu'il m'a déjà servie d'autres fois où semblable situation avait attisé mes feux mais que de sournoises considérations m'avaient retenue ; cette phrase sourde :

  • Lâche-toi ! Laisse parler tes désirs charnels... Accomplis-les... Je t'aimerai toujours... —

Je parle de cette période nouvelle de notre vie de couple ; de cette période encore envahissante après que notre vie précédente eût vacillé manquant de peu de basculer dans le néant. Parce que, avant, jamais, ni les méandres de mon esprit ni aucun dérèglement de cet ordre moraliste n'eurent d'emprise sur mes désirs sexuels. Longtemps, rien ne m'aura retenue de les assouvir. Mais aujourd'hui ... Le jeune vendeur me ramenait à la réalité de la situation présente en disant tout bas :

  • Et puis, il n'y aura plus personne, Allez ! Je ferme boutique : vous aurez encore plus de temps comme ça pour essayer tranquillement — En joignant sa voix à son pas.

Ma main entourant son sexe, l'autre caressant nonchalamment son bas ventre, je ne bougeai pas. Lui, glissant sa main sous mes cheveux, caressant ma nuque, son regard tentateur dans mes yeux, dit :

  • Il te plaît ce garçon, hé ! Et je ne comprends rien à la vie, si toi, tu ne lui plais pas autant

  • Oui ! — Avouai-je — Mais t'as vu, son âge ? —

  • Oui ! Et alors ! —

  • On avait dit : «  pas avec des partenaires de l'âge de notre fils. » —

  • On en a dit tellement d'autres, des conneries, que si l'on s'y tient, bientôt il ne nous restera plus que des souvenirs... Et encore ! — Sourit-il espiègle. Et il ajouta :

  • Faisons comme si nous étions seuls... Et laisses-le venir... Tu verras bien après...

  • D'accord ! — Que je me surpris à accepter, et, l'instant suivant ma bouche suçait son gland.

Et tandis que je le suçais, j'entendus descendre le rideau de fer. Et ce grincement me rassura. Mon mari tendit sa main et détacha le bouton de la taille de mon Jean. Je l'aidais. Et en moins de vingt secondes, mon Jean me quitta. Et mon string aussi. Et mon mari me renversa, tête sur sa queue, clitoris dans sa bouche. Et je fus prompte à sentir monter mon plaisir de ma vulve à mes seins...

Le jeune homme libéré de sa tâche de fermeture, vint se planter à l'entrée de la cabine d'essayage :

  • Je ne vous gêne pas ? — Demanda-t-il poliment, juste un « glop » dans la voix en plein milieu du « gêne ».

  • Non ! — Bafouillai-je bouche demi-pleine. Et mesurant tout mon impolitesse je corrigeai :

  • Tu veux, juste regarder ? Tu peux venir, goûter aussi, si tu veux ! — Bouche vide, mais...

Avec un chevrotement nerveux faisant bêler le « goûter ». Mon mari confirma en me replaçant d'aplomb, les pieds sur terre mais pas longtemps, m'asseyant sur la banquette cuisse ouvertes :

  • Viens ! C'est prêt ! — Comme on dit : — A table ! —

Le jeune homme me sembla hésiter un peu. Son regard glissait de mon entrechat à la bite bandante de mon mari. Mais il restait immobile, planté à l'entrée de la cabine, muet mais le regard brillant.

  • Je ne te plais pas : je suis trop vieille pour toi ! — Affirmai-je en souriant, quasi certaine que, lui aussi, à première vue avait mal évalué mes cinquante deux printemps.

  • Ah beh non ! Pas du tout ! — Se défendit-il d'une voix forte : presque un cri, ajoutant aussitôt avec une sincérité non feinte :

  • Vous êtes exactement le type de femme qui me fait fantasmer : fine et mince, sensuelle et naturelle, mais... —

  • Oh ! Si ma femme te plait tant, comme tu lui plais aussi, ne vous gênez pas pour moi : faites-vous plaisir ! — Le rassura mon mari. Et posant doucement la main sur son épaule, il lui dit :

  • Rassures-toi, mon grand : j'adore voir jouir ma femme. Et je vois mieux quand c'est une autre personne qui la fait jouir... — Mais le jeune homme semblait encore hésiter :

  • Je te gênes, tu préfères que je m'éloigne ? — Chercha à savoir mon mari.

  • Ah beh non ! Pas du tout ! — Se défendit-il de nouveau...

  • Alors, gamberges plus : viens avant que le désir chute ! — l'invitai-je fermement.

  • C'est-à-dire que... — Hésitait-il, à dire ce qui le retenait encore...

  • Tu vas pas chercher le prétexte des préservatifs, hein, j'en ai vu au moins une dizaine, là —

Répliqua mon mari en souriant et en pointant du nez l'étagère au dessus de la tringle à cintres.

  • Non ! C'est pas ça ! Dites, vous n'allez pas vous moquer de moi et vous tirer, vous aussi ? —

  • Pour quelle raison, dis-nous ? Nous ne sommes pas des gougeas — Dis-je, tout de même légèrement inquiète à l'idée de ce que je pourrais découvrir... Qui, non ! Au contraire : Me plût totalement. Ecoutez plutôt :

  • Voilà : je suis bi ! — Souffla-t-il

  • Et alors ? Où est le problème ? — Demandai-je

  • J'aime autant les femmes que les hommes ! —

  • Oui ! Jusque là, on a compris, merci... Mais où donc est le problème ? — Insista mon mari.

  • Alors, vous, ça ne vous gêne pas ? —

  • Au contraire ! — Affirmai-je : — C'est mon fantasme que d'admirer deux hommes baiser ensemble. Et s'il peut devenir plaisir, je suis partante de tous mes sens à cent pour cent. —

  • Jusqu'à aujourd'hui, tous les couples que j'ai rencontré n'ont pas apprécié et se sont tirés

  • Allez viens ! — Dis-je en me levant et en le tirant vers moi par la ceinture de son pantalon.

J'entrepris de le dévêtir. Mon mari m'aidant notre « ami » se retrouva nu, sexe déjà bien dressé ; nu et imberbe ou plus sûrement totalement épilé. Je le pris en bouche sans réfléchir. Je le trouvais ferme à souhait, agréablement propre et parfumé, comme s'il venait de se préparer pour cet instant. Il plongea sa tête entre mes cuisses, saisit mon clitoris affamé entre ses lèvres et le suça, d'abord précautionneusement. Puis sa langue, agile et vive le flatta. Je sentais mon excitation monter en même temps que je sentais mes sucs inonder mon vagin dont je gardais les portes closes, périnée contracté pour mieux laisser darder mon clitoris : pour mieux lui offrir de bourgeon à butiner : pour mieux aussi lorsque je l'aurais décidé lui épandre mon foutre sur ses lèvres...

Près de ma bouche, la bouche de mon mari s'avança. J'interrompis ma fellation pour le regarder. Mais nos yeux ne se croisèrent pas : mon mari emboucha aussitôt la queue à ma place.

Je le regardai sucer cette bite et j'aimais ça. Et davantage : j'en jouissais... cérébralement.

Et notre ami aussi devait aimer, à en juger seulement par l'ardeur décuplée de son cunnilingus...

Et je jouis en une longue crispation, entière frissonnante et je lâchais prise inondant de mon jus d'amour (je le sentais fuir entre mes lèvres) le visage de mon flatteur... Qui, comme je l'avais présagé, se fit un plaisir de le laper, léchant mes lèvres et les prémices de mon fourreau avec un art consommé de vieux routier. Je me surpris à le dire :

  • Ce type est un suceur né ! Il m'a bien fait jouir du cornichon, mon amour : lâche-le je veux qu'il me baise maintenant. Viens, je veux te sucer, toi, en même temps qu'il me baise. —

Je me levai du banc et voyant son sexe, plutôt long, raide, bien congestionné, je dis à mon amant :

  • Allonges-toi : finalement je préfère d'abord me baiser sur toi. —

Mon mari se releva aussi, saisit un préservatif sur l'étagère, ouvrit l'emballage... et entreprit d'en coiffer la verge de mon amant en me disant, le regard flamboyant :

  • Elle est belle sa bite hein ? Et je suis sûr que tu vas aimer la baiser comme une folle —

Lentement, prudemment, il le déroula le long de la hampe tout en veillant à ménager le réservoir. Puis, il l'emboucha et l'enduit de sa salive. Et cette attention particulière me fit saliver aussi : de partout. Je m'avançai, enfourchai le banc et m'enfichais sur cette bonne verge. Immédiatement, dès que la tête épanouit doucement mes lèvres pour glisser vers l'entrée de mon antre, je sus que j'allais l'aimer. Aussi, m'en pénétrais-je lentement, once après once jusqu'à venir la sentir buter au fond de du cul de sac de mon vagin. Et, au dehors, je sentais que je n'avais pas encore atteint sa racine. Alors, je penchai mon buste sur le buste de mon amant et réclamant à mon mari :

  • Viens ! Fais-moi sucer ta bite. —

J'entrepris la danse du ventre afin d'avaler entière la bite de mon amant qui me plaisait et me faisait du bien en caressant alternativement les parois innervées de mon vagin au rythme de ma danse.

Oui ! Si cette bite était plus longue que celle de mon mari, la sienne est plus grosse. Et quand il me baise il me remplit entière et excite toutes mes terminaisons vaginales à la fois. Certainement qu'avec le temps, et la pratique, nos sexes aussi se sont épousés aussi étroitement.

Celle de mon amant, me procurant d'autre sensations qui éveillaient mes sens si différemment, me plaisait aussi. Et sentir en soi une autre possession que celle qu'on a coutume de pratiquer est du plus haut degré de la liberté de soi : là, je peux vous garantir que c'est ce que j'éprouvais en l'instant même où je me faisait ce plaisir de jouir de la bite d'un inconnu...

Déjà, la pression qu'elle exerçait au fond de mon vagin ; une pression profonde, pénétrante, comme voulant fouiller plus haut, comprimait mon diaphragme rendant mon souffle plus saccadé qu'à l'accoutumé. Et cette perte de maîtrise de mon souffle m'excitait aussi, comme si, pour cette raison, j'avais dû jouir plus vite...

Mais, non ! Je ne voulais pas jouir vite : au contraire.

Et je m'évertuai donc, à calquer le rythme de ma danse à celui de mon souffle. Et j'en retirai une exacerbation de cette sensation de pression. Et en même temps, la verge frottant alternativement les chairs secrètes de mon puits d'amour, à l'avant, sur un côté, vers l'arrière, et l'autre côté...

Et de nouveau l'avant...

Et ainsi de suite...

Faisait que, lorsqu'elle quittait une paroi pour une autre, c'était comme une frustration...

Mais ce ne pouvait pas en être une, puisque c'est moi qui menait la danse.

Et de cette idée, grimpait le plaisir et de ce plaisir à m'auto-frustrer triomphait ma jouissance.

Et donc, je sus assez vite que mon orgasme serait très différent de ceux pris avec mon mari...

Et juste cette idée, faisait monter mon impatience à l'atteindre, en même temps que ma volonté à la maîtriser : à l'atteindre à l'instant où je le désirerai amplifiait mes jouissances successives héritées de l'exploration de cette bite...

Et ce plaisir pris s'alliant à celui de la fellation par laquelle je gratifiais mon mari m'entraînait, lentement mais inexorablement, dans un flottement cotonneux où mon corps glissait en apesanteur.

J'adore cet instant où la masse de mon corps semble se dissoudre tandis que les muscles de mon ventre, de mes reins, de mes cuisses : les muscles de ma puissance sexuelle, s'expriment de toutes leurs fibres ; s'expriment comme s'ils devaient me conduire vers une victoire olympique. Et dans les derniers efforts, puis dans l'ultime projection de puissance de ma matrice, de tous ses muscles, du plus infime jusqu'aux plus denses, concourant à l'apothéose de mon excitation vaginale enserraient entière la bite de mon amant ; pas la plus infime bulle d'air, pas la moindre filet de foutre, pour contrarier l'emprise de mon fourreau sur elle. Et comme l'appui de son gland n'étant plus aussi pénétrant qu'au début de son insertion, ne contrariait plus mon souffle, j'interrompis ma fellation, me redressai vivement, pour m'enfoncer encore si possible, comme pour sentir la force de son dard me perforer. Et je la sentis, vive et dure, cette force sur laquelle je me comprimais plus encore...

Et comme, la vision de mon amant prenant la verge de mon mari dans sa bouche... et qu'a cette prise les mains de mon mari se crispant sur mes seins, comme deux éperons d'airains excitant les flancs d'un destrier pour le galop final, je chevauchai mon amant au galop, faisant violemment buter haut sa bite, enserrant vigoureusement son gland aux portes de ma grotte, et l'avalant entier jusqu'à la sensation de le sentir entre mes seins...

Et chaque fois que le gland atteignait les profondeurs de mon antre, mon mari excitait les pointes de mes seins amplifiant mes frissons de plaisirs...

Et dans les miroirs de la salle d'essayage je voyais se décupler nos plaisirs communs à l'infini. J'aimais la fellation de mon amant sur la bite de mon mari. Et dans les yeux de mon mari, je lisais tous ses plaisirs : celui de cette fellation comme (je sais trop bien lire dans ses yeux) celui engendré de mes plaisirs à baiser un autre que lui...

 

 

pateric©

 

 

 

Par Pateric - Publié dans : micro roman - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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