Lundi 16 novembre 1 16 /11 /Nov 17:21

 

Lettre à un ami.

 

Ton questionnement relatif à la musique ; relatif à sa possibilité, sinon à sa capacité à développer l'expression du « sentiment érotique », est fort intéressant.

Mais qu'est-ce que la musique ?

La musique est ce que l'on veut qu'elle soit.

Et elle transmet ce que l'on veut recevoir...

Autrement dit, la musique est à la fois une partie intégrante du « soi » et une émanation de notre propre substance ; parties des ses propres ondes vibratoires, de ses émotions comme de ses ressentis : la musique est l'exacerbation de nos vibrations profondes et de nos désirs...

Alors forcément, la musique peut tout aussi bien être « érotique » que « militariste » : la musique c'est a-minima, un langage auquel on peut faire dire ce que l'on veut.

Comme par l'usage que l'on fait d'une langue par laquelle on peut tenir des discours académiques (et souvent emmerdants), comme on peut exprimer des mots d'amours, des mots pleins de sens ; des mots initiateurs de désirs ; des mots rythmés et accentués ; des mots chantants et apaisants.

Tout comme on peut aussi ne rien exprimer du tout en parlant beaucoup.

Et pire exprimer le contraire de ce que l'on croit, voire berner les illusions...

Tout comme en musique, donc.

Néanmoins... Doit-on se contenter de considérer banalement la musique comme un langage...

Qu'elle soit Académique : classique, romantique, contemporaine... Ou Populaire : folklorique, moderniste (rock, variétés)... typique (afro, latino(s), jazz), la musique est un art merveilleux où même les professionnels les plus endurcis trouvent, toute leur vie durant des émotions neuves, des sujets d'étonnements et des raisons d'apprendre. Et en cela, que la musique soit un Art (mineur ou majeur, septième diminuée ou neuvième dominante, interprété « à l'espagnole », en diatonique, en mélodique, en Lydien, en dorien (et j'en passe des biens et des vauriens) a la même importance pour les « coincés du bulbe »... qu'elle en a pour la majorité des sourds (mais, ce n'est pas paradoxal, pas pour tous les sourds, parce que certains en détectent des « ressentis » agissant sur leurs autres sens)

Même si...

Je vais m'amuser à te répondre à ma manière : pleine d'idées et de « mots musicaux » en te servant l'introduction d'une vieille thèse de physique (1977) relative à l'usage des sons, des timbres, et des rythmes dans la « transmission et transport de données numériques par signaux ondulatoires », etc, etc, dont, rassures-toi, je te ferais grâce, ici : puisqu'ici il est question d'Art et non de technique.

Quoique...

Voici donc cette introduction qui te fera peut-être remarquer que la musique peut « mener à tout ».

 

Immatériel, cet art direct possède le don de pénétrer en nous plus profondément que beaucoup d'autres. Mais aucune théorie scientifique n'a encore su montrer pourquoi et comment. Aucun savant n'a réussi à déterminer les lies de causes à effets qui provoquent l'émotion musicale et les philosophes ont en vain cherché dans la nature secrète de l'esthétique les fondements essentiels de sa légitimité.

Voilà ! On ne comprend pas la musique comme l'on comprend une langue « étrangère ». Tout au plus en comprend-on les lois de l'acoustique, celles du contrepoint ou celles de l'harmonie...

Plus exactement : on les apprend comme on apprend toute autre loi lorsqu'on a besoin d'en user...

Mais ça, ce n'est pas ça la musique : la musique vit seule : elle vit entre ses notes.

Le choix et l'assemblage des sons et des silences, comme leurs durées constituant le principe de la composition, ces choix qui peuvent se traduire par des nombres ou des symboles, sont-ils des éléments fondamentaux de l'esthétique musicale ?

Peut-être ! Mais l'on ne peut réduire la musique à cette seule arithmétique.

L'essence de la musique se découvre dans les mouvements physiologiques et psychologiques que les « nombres musicaux » (les mesures et leurs rythmes) produisent chez l'auditeur.

La musique est donc un art subjectif, peut-être le plus subjectif de tous les arts, ne pouvant être jugé, que par le miroir plus ou moins déformant de l'ouïe et de l'intelligence humaines.

Si l'on veut évaluer la « beauté » d'une composition, c'est-à-dire, si l'on veut évaluer la nature de l'émotion ressentie à l'audition, il serait nécessaire de définir un type psycho-esthétique de référence et d'étudier, pour ce type, les causes premières de l'émotion musicale. Il paraît difficile de concevoir une autre méthode, permettant de juger sainement du « beau » en musique, si l'on entend respecter l'autonomie de cet art, c'est-à-dire, si l'on veut éviter tous parallèles avec le « monde physique », sinon tout parallèle avec la nature ou l'ésotérisme.

C'est ainsi que la réalité musicale s'éloigne comme un mirage de celui qui veut la poursuivre...

Et la fâcheuse et stupide manie de donner aux chefs-d'œuvre des significations fantaisistes éloigne malheureusement beaucoup d'adeptes de la musique de la réalité musicale.

CAR...

La musique n'est pas un langage que l'on traverse sans s'arrêter ;

la musique n'est pas une représentation graphique ou phonétique conventionnelle d'objets ou de sentiments ;

la musique n'est pas l'expression d'une pensée distincte de sa substance intrinsèque (et sonore).

Le langage, lui, c'est un médium et un media. Et ce qu'il nous invite à connaître et/ou à reconnaître est placé (parfois « figé » au-delà de lui.

A l'inverse, la musique, c'est l'objet même : l'objet tel qu'en lui-même.

Et cet objet se propose à notre attention, éventuellement à notre admiration.

Et si Musique et langage ont une « relation » elle tient dans une seule loi commune : celle du temps.

Cependant, oui ! La musique peut faire naître en nous des sentiments, au moins lorsque l'émotion artistique qu'elle véhicule nous élève vers une sorte d'identification au créateur de l'œuvre.

En effet, la musique exprime la personnalité et/ou l'état d'être (ou état d'âme) de son créateur : elle exprime son blues (ou spleen), sa haine, sa joie, son bonheur, son amour, etc. Mais cette expression ne constitue pas son essence. Souvent, chez certains auteurs et/ou interprètes, elle demeure même indiscernable. Le « sentiment » musical est ineffable, inséparable de sa forme. C'est pourquoi il m'apparaît absurde d'opposer en musique, fond et forme, contenu et contenant parce que la nature de l'art de la musique (sa vraie sensualité) peut-être perçue sans étude préalable : le plaisir musical n'étant pas subordonné à l'acquisition de connaissances techniques et académiques Ad-hoc. Pourtant, « écouter la musique » avec le désir d'en épuiser les ressources émotionnelles suppose une démarche de l'intelligence : c'est en ce sens qu'il peut-être question de « comprendre » l'art des sons. Il faut s'efforcer de « percevoir les nécessités » qui font se succéder une note à une autre, même si l'on ne peut pas les expliquer, de telle sorte que l'accord final vibre en une conclusion « logique » qui tire sa valeur, son poids, de tout ce qui a précédé : une conclusion « logique pour soi ».

Le rythme et le timbre font seuls appel à l'instinct. Et ils agissent sur les sons, en toute indépendance des analyses, intellectualismes... et autres tergiversations de l'esprit : rythmes et timbres sont les « éléments magiques » de la musique...

Naturellement, il est préférable de ne pas s'abandonner passivement aux sortilèges de la musique.

De même ne faut-il pas s'imaginer que l'on puisse comprendre la musique avec de la « logique », simplement à la « force du raisonnement », faute de rabaisser la puissance de la musique à des « banales » résolutions mathématiques... Et peut-être (encore plus vulgairement) à l'abrutissement d'algorithmes électroniques.

L'étude élémentaire du phénomène physique de la musique laisse découvrir sa propre vanité : le son n'existe qu'en fonction de l'audition, et la sensation auditive s'élabore d'une façon qui lui est particulière (intrinsèquement) autant qu'elle demeure particulière (propriété individuelle) à chaque auditeur. Toutefois, l'assemblage de son musicaux (même l'assemblage de sons (bruits) hétéroclites provoque immédiatement des réactions psychologiques inusitées. En général, un concert de klaxons agacera assez vite tandis qu'on s'émerveillera aisément de la cacophonie des bruits de la nature.

Maintenant, pour « faciliter la vie », ou pour « faire mode », telle celles des « houses » d'aujourd'hui le professionnel (ou manipulateur en ce cas) crée un style et/ou un genre sensé être « universel », alors que certains n'ont pas d'autre intérêt artistique que de conditionner l'auditeur – consommateur.

En revanche, d'autres ont un « intérêt » social ou culturel ou les deux à la fois ; intérêt appréciable voire agréable. Tels tous ceux qui sont « liés » à un style d'expression corporelle (ex: la danse).

C'est ainsi qu'il y existe des styles dont « l'intérêt » comme le « sens » sont d'être érotique, sinon, plus directement « objet de désir », voire, « objet de plaisir ».

Les vieux théoriciens chinois rapprochaient les cinq sons de leur gamme aux cinq éléments distingués par leur philosophie (eau, feu, bois, métal, terre).

Nombre de penseurs ont tenté de comprendre les « modes opératoires » de la musique.

Nonobstant, la plupart ont intégré « par la force » (méthode militariste) leurs formules esthétiques dans des systèmes philosophiques généraux, dans leurs goûts pour « l'universel », indifférents en cela aux particularités innombrables des expériences musicales... Mais, pour nous éviter de sombrer dans le néant de l'inutilité, ou, autrement dit, sans vouloir tortiller du cul pour chier droit, et sans perdre son temps en la matière, surtout quand t'a le cigare qui force aux lèvres, concentrons-nous, sur les aspects qui concernent la musique d'expression occidentale :

Chez les pythagoriciens,

La conception des rapports musicaux est de nature exclusivement mathématique ; réalisant un « accord harmonieux » de l'intelligence et de l'imagination. Y croyant fermement, ils ont voulu démontrer que, dans les distances des corps célestes au feu central, les rapports entre relations numériques et accords harmonieux régissent les lois de la musique (c'est, l'harmonie des sphères).

Platon, lui, a fréquemment traité d'esthétique musicale ; malheureusement, il a mêlé à ses exposés des idées sur la valeur éthique de la musique, reposant toutes sur l'affirmation que les mouvements musicaux sont analogues aux mouvements de l'âme humaine, d'où la musique, pouvant contribuer à l'élévation de l'âme, forme un degré qui mène à la philosophie et à la sérénité.

En vertu du principe « 'Аεί ό θεός γεωμετρει » signifiant : « Dieu fait toujours de la géométrie » (opinion toute pythagoricienne), Platon aurait pu chercher l'expression mathématique de la bonne musique, de la musique vertueuse, celle qui se confond dans « l'œuvre de Dieu » !

Aristote (29ème problème) pose la question suivante :

« Pourquoi les rythmes et les mélodies se prêtent-ils à exprimer les mouvements de l'âme, tandis qu'il n'en est pas de même des goûts, des couleurs et des parfums ? Serait-ce parce que ce sont des mouvements comme les gestes ? L'énergie particulière aux mélodies et aux rythmes provient d'une disposition de l'âme et agit sur elle... »

Plus près de nous, au XIXème siècle notamment, les philosophes allemands (par les moindre) ont abordé l'esthétique musicale avec un bonheur très inégal.

Ainsi Nietzsche, au « siècle » des Wagner, Malher et autres Strauss, sans aucune doctrine précise, s'est fréquemment occupé de musique avec un enthousiasme forcené, partant en guerre pour ou contre n'importe qui et n'importe quoi :

« la musique est un écho d'états dont l'expression conceptuelle était le mysticisme ; un sentiment de transfiguration, d'illumination dans (ou, de) l'individu.. « 

« Faire de la musique c'est une façon de faire des enfants. » (!!!!)

Pour Schopenhauer (bon jouer de flute, paraît-il) ; l'Art n'est que la contemplation, intuitive, désintéressée, de la Volonté (ou « vouloir vivre ») par l'intermédiaire des idées ; seule la musique a le pouvoir d'atteindre directement l'essence des choses sans cet intermédiaire.

Hegel qui semble n'avoir jamais eu la révélation de la musique à l'état pur, affirme qu'elle est une « expression sensible de l'Idée », inférieure à la littérature dans cette fonction de « l'expression des idées » ; il défend le principe de l'unité de l'art, qui selon lui, trouve son application dans le drame wagnérien. C'est contre ce principe hégélien que partit en guerre Hanslick, le célèbre critique, esthéticien et ami de Brahms, dans son ouvrage « du beau dans la musique ». C'est dans cet ouvrage qu'il montre que la musique n'est pas de « nature » à exprimer des sentiments ; dans cet ouvrage où il écrit que  la musique ne peut « exprimer » que ses qualités propres, comme une émanation de sa propre substance.

— La musique écrit-il a réellement un sujet, ou contenu, mais de nature toute musicale... 

Maintenant voici, selon l'esthéticien français Charles Lalo, les sept fonctions psycho-physiologiques de la musique (confondues dans l'intuition spontanée d'une œuvre) :

  1. Sensation sonore : matériau brut, donnée immédiate de la conscience musicale, objet des expériences physiques et physiologiques de Helmholtz.

  2. Perception sous forme statique : conscience d'une relation entre plusieurs sensations. La sensation s'élève des faits vers celui des valeurs.

  3. Perception sous forme dynamique : perception des mouvements « dynamogéniques » inhérents à toute « vie musicale » : variations de mouvements, tensions et détentes (harmoniques ou rythmiques).

  4. Irradiation cénesthésique : « décharge nerveuse diffuse » qui parcourt presque tout notre système nerveux ; émotion indéfinissable dont le « moteur » est inconnu.

  5. Irradiation par suggestions : rayonnement subjectif de la musique, éveil des sentiments extra musicaux, ou « an-esthétiques », par le travail de l'imagination.

  6. Expression psychique : résonance mentale résultant des analogies qui se posent entre certaines structures musicales et certaines autres, surtout affectives... Mouvements viscéraux en relation avec les mouvements affectifs (vulgairement : ce qui prend aux tripes.).

  7. Expression descriptive : découverte de symboles plus ou moins naïfs reposant sur des analogies de structures extérieures

En somme, les philosophes ne sont pas allés plus loin que nous autres, physiciens, dans une définition « plausible », sinon « consensuelle » du « beau » en musique.

Cependant, une grande majorité d'individus (aux différentes époques passées comme aujourd'hui) admet implicitement que le « beau » existe en musique : qu'il existe dans sa diversité. Dès lors, l'on est tenté de l'identifier en faisant la « somme des témoignages » identifiant le « Beau en musique » ; de l'identifiant selon la méthode dite du « portrait robot »... Laquelle valide le « sens » par lequel les musiques dites populaires, au-delà de leur « véhicule culturel », sont aussi « Art musical » :

Le rythme ternaire, nonchalant et compassé de la valse ;

Le rythme binaire chaloupé du boléro ;

Le rythme combinatoire « binaire – ternaire »  et « faussement désarticulé » du flamenco...

Et le même combinatoire du tango qui est de surcroît plus « duelliste » que les deux précédents ;

Et les architectures « savantes » nées « instinctivement » des combinaisons de ces rythmes, mêlés à celles d'un « retour aux sources », tels qu'on le remarque dans leurs styles identifiés « Afro-Latino » (biguine, samba, Salsa, etc. et plus récemment Reggae) ou tel qu'on les remarque dans les styles « Afro-Américain », notamment, dans les diverses émanations engendrées du Jazz originel ;

Ces différents « portraits robots » sont assez fortement marqués pour confirmer que la musique contribue et participe aussi à l'exaltation « des objets du désir »...

De même, il existe aussi d'autres styles de musique, qui pour n'être liés à aucune des catégories « sociale » citées ci-dessus, n'en possèdent pas moins un fort pouvoir « d'attraction ».

On les trouve souvent dans les styles de musique en vogue aujourd'hui ; musique faisant appels à de nouveaux codes d'identifications et/ou de langages ; appels à de nouveaux modes et spectres harmoniques dont nombreux mettent en avant les formes d'ordre enharmonique, concret, sériel, etc. ; appels à de nouveaux timbres et à de nouvelles couleurs sonores...

C'est principalement le progrès technologique qui permet d'offrir à la musique ses nouveaux styles ; styles rendus possibles par l'évolution des techniques « électro-physiques », telles qu'on peut les observer, notamment dans l'évolution de l'électro-acoustique, de l'électronique et des calculs combinatoires contribuant à rendre possible l'élaboration de codes, modes et spectres nouveaux qui génèrent une nouvelle discipline à l'Art musical.

C'est ainsi que...

Les nouvelles technologies ont permis la fabrication d'instruments de musiques nouveaux rompant avec les canons matériels des instruments traditionnels que la musique utilise aujourd'hui ; instruments dont certains sont eux-mêmes des œuvres d'Art et de prouesses techniques né des talents « d'artisans d'arts » alliant expériences, tâtonnements, acharnements et passions ; instruments destinés avant tout à mettre en exergue la virtuosité de l'interprète.

Les nouveaux instruments nés des techniques d'aujourd'hui n'ont plus cette vocation à être des œuvres d'art en soi : leur vocation est « utilitaire ».

Et elle se désintéresse de la virtuosité artistique de son utilisateur.

Cependant, pris dans leur « brutalité brute », ces instruments demeurent aussi inutiles au virtuose qu'à l'usager lambda. Tout comme les tubes de couleurs de peinture ne font pas une œuvre de peinture sur toile, quelle qu'en soit la valeur où le talent qu'elle véhicule, ces instruments de musique ne font pas de la musique. De plus, il n'ont aucune valeur représentative de leur rappel à l'usage, savoir : instrument de musique comme le rappelle la vue d'un piano, d'un violon, d'une guitare, d'une flute... D'une grosse caisse ou d'un gong. Au demeurant, pour peu qu'on en connaisse les rouages techniques, ces nouveaux instruments sont potentiellement tous les précédents.

C'est-à-dire, qu'ils possèdent dans leurs « attributs techniques » tous les pouvoirs à les reproduire...

Et par extensions, tout pouvoirs à les remplacer, sinon à les faire disparaître.

Sauf que, dans ce cas, ne seraient-ils pas que des objets malfaisants.

Et devraient-on encore les considérer comme contributifs de l'évolution de l'Art musical ou plutôt les ranger aux bans des destructeurs de l'Art musical ?

Notre question ayant ici pour but d'introduire notre développement ultérieur où, à notre sens, une évolution n'a d'intérêt que si elle apporte un « plus » à l'existant

...

Notre thèse ayant pour alibi de montrer que les objectifs de toute évolution sont ambitieux (du moins les désirs à vouloir atteindre ses objectifs) ; que toute évolution ambitionne à devenir un Art, à être considérée, classée, jugée comme Art. Et Art majeur si possible ! C'est-à-dire, à devenir science, technique et philosophie abouties... Etc...

 

Tel était l'objectif de la thèse dans sa démonstration de l'analyse des « champs du possible » de « transmission et transport de données numériques par signaux ondulatoires ».

Les parallèles avec la musique, par appel aux principes fonctionnels des synthétiseurs musicaux, avaient pour objectifs essentiels d'apporter des exemples et démonstrations concrets et vivants...

Les supports des calculs Physique employés étant principalement fondés sur les lois de FOURIER et de LAPLACE...

Les calculs Mathématiques faisaient fréquemment appels aux suites algorithmiques...

... Et la préface de cette thèse nommait

Ces nouveaux instruments, dénommés synthétiseurs, sont... etc.

... Certains produisent des sons par synthèse additive (orgue Hammond)...

Ceux qui intéressent notre démonstrations sont les synthétiseurs intégrant des fonctions électroniques variables agissant en modulations d'un signal...

En oscillations...

En amplitude...

En dynamique...

En volume....

Activés par un courant, une tension, un autre signal, des échantillons mémorisés...

Et plus avant, l'additivité des ces signaux et modulations mis en une forme commune sur un media physique mis en ondulation permanente.

Le media d'expression produit d'une amplification électronique, en est le reproducteur électro-acoustique ( le haut-parleur, l'enceinte...)

...

Comme autant de media et de support-media

Mais, comme promis, je vous fais grâce ICI, de la thèse elle-même...

 

Ceci dit, comme aujourd'hui, fin 2009, cette thèse relative aux principes de « transmission et transport de données numériques par signaux ondulatoires », n'ayant donné que peu d'applications technologiques, comme le sont les « voix harmoniques digitales » qui servent aux télécommandes et télémesures des réseaux électriques... Et n'ayant toujours donné naissance à aucune application numérique...

Il sera toujours temps d'en parler... un autre jour

...

Je persiste et signe :

Tout ce que, nous autres français sommes les seuls au monde à s'entêter de désigner comme « numérique », n'est, au mieux, que « digital ». Et le plus souvent « intégration » et/ou « additivité » binaires.

Eh oui !

Pour le comprendre vraiment, il faudrait revenir à la musique...

Et à ses espaces tri-dimensionnels... Réels

Et non à la vulgarisation brute de la « 3D » virtuelle...

Subsidiairement tu remarqueras qu'il n'est pas pris parti quant à la capacité potentielle de la musique de produire intrinsèquement une nature, un état ou un sentiment érotique agissant sur l'auditeur... Ni même, en amont, sur le Créateur de l'œuvre musicale.

Pourquoi ?

Peut-être relève-t-elle simplement de votre propre subjectivité comme de vos « sensibilités », de vos « états d'être », de vos désirs et de vos « conditionnements ».

 

Mais, cher ami, la réponse est plus sûrement en toi, et plus encore dans la puissance de tes « cellules vibratoires » que dans tes « petites cellules grises »...

Par Pateric - Publié dans : Réflexions - Communauté : Sujets d'Etudes et de Réflexions
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

  • : Le blog de Pateric
  • Le blog de Pateric
  • : libertinage Fantasmes naturisme dialogue Histoires érotiques
  • : Le principal objectif de ce blog est la publication de textes "érotiques" écrits à "quatre mains" : Elle et Lui. Notre philosophie littéraire n'a d'autre vocation que d'exciter nos propres plaisirs ; nos plaisirs qui sont libertins et libertaires englobent la Langue : ils ne se limitent ni à la chair ni aux "nécessités". De fait, nos textes se moquent des "conventions éditoriales", du "prêt à penser". Et plus encore du "consensuel", sauf... S'il s'agit du con sensuel qu'on s'en sus...
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil
  • : 28/01/2009

Profil

  • Pateric
  • Le blog de Pateric
  • Homme
  • 24/10/1953
  • sexualité fantasmes plaisir gratuit expériences
  • Couple libertin et libertaire, Scientifiques gourmets philosophes gourmands, passionnés d'arts et de "belles lettres" nous offrons ici nos textes fantasmatiques, nos pensées... non sans laisser libre cours à nos sautes d'humour, voire d'ironie.

Derniers Commentaires

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>

Syndication

  • Flux RSS des articles

Créer un Blog

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés