Le feuilleton DUREX

Jeudi 21 mai 4 21 /05 /Mai 10:28
 

...Un rien oiseuse, j'abandonnai ce lieu, qu'on nomme aussi « lieu d'aisances » alors que je me sentais , plutôt gênée aux entournures : vaseuse. Et j'avançai dans le couloir comme si la matière n'existait plus sous mes pieds. Heureusement, je sentais mes mains. Et l'odeur des doigts... chatouillant mon odorat, chauffant mon sang, enivrant mes sens... Me transportait au firmament de l'Extasie. Et je me questionnais, hésitante :

  • Si, choisir entre raison et déraison, telle n'était pas la question... Je m'affalerais là, et m'expédierais fort volontiers, au pays de l'Extase ; au pays des rêves de Juliette.

Et la chanson d'Yves SIMON, pour « chanson démodée » qu'elle est, éclatant de joie sur mes lèvres, me ramenant sur terre guillerette, je courus vers l'accueil en pensant ...

En m'imaginant même que :

  • Après tout, les TT CHO... Peut-être que...

 

Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Fantasmagorie pure
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Mardi 19 mai 2 19 /05 /Mai 12:18
 

M'engouffrant dans l'embrasure de la porte, promettant sérieusement à ma toute douce cochonne : ... je te revaudrais ça avec beaucoup de plaisirs ! , tant, juste en deux tours de langue, onctueux et tendres, habiles et subtils, envahissants et apaisants, elle m'avait conduite jusqu'aux portes des plaisirs desquels elle aurait su enchanter ma chatte (si j'avais eu...), je courus telle une gazelle, bondissante et légère, rejoindre le hall où certainement déjà le vigile aura introduit madame et monsieur T.T. Cho...

Je courrais voulant perdre haleine à faire disparaître la brûlure de désirs emplissant mon être, tant le sacrifice de jouissance offert par « l'autre prêtresse » à mon bouton d'amour demeurait vivace...

Tant et tant... Qu'au plus je courrais, au plus mon bourgeon efflorescent comprimé par mes lèvres secrètes enflammait mon con sacré...

Tant, et tant et plus, que tous les phares de désirs s'illuminant de toutes mes envies affamées de plaisirs pantagruéliques m'allumèrent entière... Si tant... Qu'à passer devant des toilettes autant y entrer pour prendre un peu de temps à m'y soulager... De deux doigts pénétrant dans la faille vermeille ; de deux doigts s'enfouissant dans l'antre ; de deux doigts travaillant... Au rythme du vibreur du téléphone que je décrochai en hurlant :

  • Ouuiiiiih ! J'arriiiiiiiive !

  • Euh ! O.K., d'accord ! Hamdoulah ! Me répondit Jamel, le vigile.

  • Sauf que, tu en conviendras volontiers...

Dis-je à mon fort intérieur pas encore vraiment satisfait malgré les arpèges de mes doigts à fond enfouis au con :

  • La volonté de Dieu, je m'en branle !

Tout en me branlant frénétiquement comme une forcenée s'agiterait pour tenter de rompre ses chaînes sans y parvenir : je me branlai sans accéder à l'orgasme désiré. Et au plus je m'excitais pour l'atteindre, au plus mon plaisir augmentait. Mais plus je me masturbais mouillant toujours mieux, plus je sentais le point d'orgue de l'orgasme s'éloigner. Alors, je m'insultais de ma stupidité ; je m'insultais plutôt de m'être aussi hâtivement dégagée de la douce bouche qui avait si bien sucé ma dragée d'Aphrodite. Assurément, cette bouche m'ayant conduite à l'extrême jouissance : aux portes de l'orgasme ; cette bouche n'aurait certainement pas tardé à m'emporter au-delà. D'autant que j'avais aussi senti les prémices de ses doigts effeuiller les pétales de ma fleur d'amour ; d'autant que les augurant aussi habiles que sa langue, pour sûr, madame, qu'ils m'auraient ravagée d'une ivresse édénique ; pour sûr qu'ils m'auraient renversée, retournée, culbutée, ravinée ; que je me serais sentie transfigurée par un ouragan de bienfaits infinis ravissant mon âme sybarite...

Mais non ! J'étais là, à triturer mon antre éperdue, déchainée contre ma virtuosité perdue à ne plus savoir m'éjecter vers la voluptueuse, cette voie lactée, nébuleuse... Galaxie aux astres luxurieux...

  • Mais à quoi pensé-je là ! Reviens sur terre conasse !

M'insultai-je... En guise de point d'orgue. Pensant alors que même le doigt de Dieu n'aurait pas suffi à m'expédier aux cieux, j'ôtais mes doigts de mon sexe et les suçais. Et l'odeur de ma cyprine sur mes doigts assaillant mes sens olfactifs, fermant mes yeux, y revoyant Caroline humer mes doigts après qu'ils l'eurent honorée, j'inspirai profondément pour m'en imprégner pleinement. Soudain, mes sens olfactifs s'exacerbant, un frisson brûlant hérissant ma chair des genoux aux joues, tremblante à ne plus pouvoir me tenir debout, me tétanisant entière, mon corps épousant la céramique des toilettes comme une sculpture de bas relief, je jouis comme jamais auparavant : d'un charme à la nature inconnue jusqu'ici et d'un envoûtement autant physique que cérébral ; je jouis en ponctuant ma satisfaction lubrique d'un feulement rauque jaillissant des tréfonds de ma gorge... Et face à moi, me regardant dans le miroir comme hors de moi, comme si « moi » était prisonnier au coeur du miroir, je remarquai le halo de la lumière m'auréoler... De l'auréole de la Sainte qui se touche. Et toujours face à moi dans le miroir l'autre salope au sourire de joconde de sa langue salivant les doigts de sa main gauche se masturbait encore sauvagement de sa main droite tandis que je revenais lentement à moi. Ou peut-être était-ce inversé car, bien qu'elle soit perfide rien n'est plus indolent que l'image de son émoi dans un miroir...

  • C'est vraiment beau à voir, le plaisir solitaire d'une femme...

Murmurai-je, après que, redevenue enfin totalement consciente, j'eus cessé de titiller le coeur nacré de ma coquille non sans m'être à nouveau délectée de son arôme de conchyoline. Sauf que... Sauf que, cette fois-ci, au lieu de me pâmer, je m'admirai et en savourais l'instant... Sauf que, le téléphone, se mit à vibrer sur la margelle du lavabo, en affichant clairement :

« vigiles » :

  • Ouuiiiiih ! J'arriiiiiiiive ! Bissai-je.

  • Euh ! Ah bon ! Ça va ? Dit Jamel.

  • Bein oui, ça va, pourquoi ?

Lui demandai-je étonnée par le ton de sa voix.

  • ... J'étais inquiet.

Finit-il par articuler entre deux raclements de gorge.

  • Pourquoi diable ?

M'étonnai-je davantage.

  • On vous attends depuis vingt minutes... vous ne répondiez pas : je vous ai appelé trois fois...

  • J'étais aux toilettes Coupai-je.

  • Vingt minutes tout de même... Laissa-t-il traîner son incrédulité.

  • Si on peut plus aller au toilettes. Allez ! J'arrive dans deux minutes.

Dis-je en raccrochant.

  • Vingt minutes, vingt minutes ! Tu te rends compte ?

Demandai-je à mon double dans le miroir tandis qu'il rajustait ses frusques :

  • Vingt minutes pour rien ! J'ai l'air fine moi, tiens !


    pateric©

    A suivre
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Jeudi 16 avril 4 16 /04 /Avr 18:38
 

Dominique posa sa joue gauche sur l'aine de ma cuisse droite sans interrompre la virevolte de la pointe de sa langue sur mon bouton. Et je voyais toujours aussi délicieusement son bras m'honorer ; son bras qui me faisait découvrir une ivresse inconnue ; de ce genre d'ivresse qui s'empare des alpinistes atteignant un sommet méconnu en ayant vaincu l'ascension par une voie encore vierge... C'est cela : je vivais tout à la fois les exaltations d'une ascension, d'une transcendance et d'une transfiguration. Et, emportée par ces émerveillements, je crus un instant succomber au vertige des sommets. Cependant, je parvins encore à me dominer : à jouir sans faiblir, à jouir sans faillir, ni sans défaillir. Certes, parfois, j'avais peine à garder mes yeux ouverts. Néanmoins, je réussis à admirer ce tableau comme si c'eût été une oeuvre hors de moi.

— C'est divin... Et charmant. — Arrivai-je à prononcer en un raccourci sec.

— Peut-être ! Peut-être que tu aimes ça, mais je crois bien que ça ne te feras pas jouir. —

Constata Dominique en sortant sa main droite de moi, tandis que sa main gauche revint caresser mon ventre, mes seins et ma joue droite. Je frissonnai entière et la rassurais :

— C'était délicieux, je t'assures... Je n'ai pas joui parce que je m'y suis efforcée : je voulais voir et rester concentrée sur ce que je voyais. Crois-moi, ce fut dur : plusieurs fois j'ai bien failli ne plus demeurer maîtresse de moi. Et je suis sûre, que si je ne pense qu'à jouir... —

— Tu ne voudrais pas jouir, maintenant ? — Me proposa-t-elle « amoureusement ».

Je me relevai en même temps que j'ôtais mes pieds des étriers afin de m'assoir et regarder Dominique yeux dans les yeux. En fait, je mourrais d'envie de l'embrasser. Et dans le geste, je vis mon sexe épanoui dans un miroir rond fixé sur la paillasse... et dans le fond du miroir, le visage extatique de l'hôtesse, un doigt dans la bouche, les yeux écarquillés... Et je vis sa jupe retroussée, l'autre main dans son slip :

— Dis, Dominique, tu sais qu'Isabelle est ici ? — Lui demandai-je à voix basse.

— Non : j'ai fermé la porte... Merde ! J'ai pas fermé la galerie... — Dit-elle de la même voix.

— A mon avis elle est là depuis longtemps, vu qu'elle me semble très excitée. — Chuchotai-je.

Dominique leva doucement la tête au-dessus de moi. Puis, à mon oreille elle demanda :

— Mais où tu l'a vue ? —

— Dans le miroir, là ! — Lui montrai-je du nez. Et aussitôt, j'ajoutai en souriant : Tiens, et si je lui donnais une petite leçon de contractions, là maintenant. —

— Chiche ? —

— Chiche ! —

Alors, Dominique se relevant brusquement dit d'un ton sévère :

— Qu'est-ce tu fous là ! Et en plus tu te branles, salope ? Dis, on t'as pas appris à t'annoncer avant d'entrer ? —

— Mais, si, mais si, mais non c'est pas ça, c'est que tes clients suivants sont arrivés, et que... —

— Taratata, petite salope : tu vas pas me dire que ce sont eux qui t'ont excitée à ce point... —

— Mais non : c'est Jules qui m'a dit de vous demander, à toi et à Camille, si vous étiez d'accord pour qu'il les prenne à votre place. —

— Et ça te fait te branler, cette question. —

— Non ! Arrête de faire ta conne : ça te va pas ! — Gueula Isabelle : — Vous baisez tous comme des enculés et je dois rester comme ça sans rien branler ? J'ai envie de baiser, moi ! —

J'éclatai de rire. Et Dominique aussi.
 

Viens ! Je vais t'envoyer au ciel ! — Invitai-je Isabelle :

Elle resta figée, le regard un peu perdu dans le mince espace existant entre ma bouche rieuse et celle de Dominique toute aussi rieuse. Mais, elle ne cessait pas d'amadouer son entrechat.

— Tu préfères te masturber, toi ! Ça te gêne qu'une femme de baisouille ? — Lui demandai-je.

— Tu crois ça, toi. Poufff ! — Rit Dominique : — Elle vit avec une femme ! —

— Qu'est-ce ça peut te foutre ! Tu vis bien avec un chien, toi ! — Cracha-t-elle tout en se masturbant encore plus frénétiquement.

— Je vis aussi avec un cheval ! — Rit encore plus fort Dominique.

— Rien à foutre de ton cheval ! Moi, c'est un âne que je me prendrais bien, là, maintenant ! —

— Oh la belle bête bisexuelle de somme que voilà ! — Ne pus-je m'empêcher de jouer en riant.

— Merde ! Avec vos conneries, j'arrive pas à me faire jouir ! - Excitant toujours sa main avec une belle frénésie.

Prise de pitié...

De pitié ? Tu parles !

A suivre !

pateric©

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Vendredi 10 avril 5 10 /04 /Avr 17:32



 

Dominique approcha de mes lèvres sa main gantée du moufle à l'onguent ; lèvres que j'offris épanouies sur mon vagin obligeant, comme jadis se vouaient à l'encens les vases des vestales...

De son extrémité elle caressa l'intérieur de mes lèvres. Je sentis immédiatement sa chaleur glisser entre elles ; cette chaleur glacée qu'elle avait baladée sur mon ventre quelques minutes auparavant ; cette chaleur, qui restait vivante sur ma chair, allait venir, maintenant, à l'abordage de mon antre... Je nous voyais et j'aimais ça. Et déjà, anticipant la rencontre de ses deux glaçons de flammes, j'en frissonnai d'aise... Je voyais le moufle lentement se dissoudre sur mes lèvres. Et je sentais au même rythme lent glisser dans mon sexe la froideur d'une pointe d'acier se couler dans un filet suave chaud et onctueux, et j'aimais aussi ça. Je voyais maintenant, disparaître en moi ses doigts jusqu'à leur jointures. Et mentalement je les voyais apparaître en moi, tournant à chatouiller ma paroi anale, tournant à caresser mon excroissance pubienne, là où siège le G qui s'injecte puis m'éjecte à pleins jets dans la voie lactée... Non ! Je ne veux pas jouir encore ! Et je ne veux même pas jouir du tout : je veux rester consciente ; je veux laisser monter le plaisir jusqu'à l'infini, mais je veux le dominer : je ne veux pas d'orgasme. Non : je veux voir ce qu'est jouir, je veux me sentir jouir sans jouir... Gageure sûrement. Mais si je me laisse aller comme à mon accoutumée, comment pourrais-je admirer la beauté de cette main qui va me prendre, qui va me ravir de ce même charme qui m'avait saisie alors que ma main dans l'intimité de Dominique me ravissait de plaisirs. Je ne jouirai pas... Tandis que précautionneusement Dominique s'enfonçait lentement, sentant les jointures de ses doigts se frayer leur voie tandis que la frayeur de l'image de cet instant qui m'avait laisser augurer quelques tourments n'avait pas eu le temps d'aviver la moindre crainte, je m'offris entière ouverte. Et je vis avec joie mes lèvres embrasser son poignet... Alors, je me mis à jouer de tous mes muscles. Et sentant Dominique fermer son poing en moi, la regardant bien au fond des yeux, je lui dis :

— Aimes- moi ! —

Je voyais son bras aller et venir et je sentais passer les jointures de ses doigts et sentais son poignet sur lequel je me refermais. Et mentalement je voyais son poing en moi, caresser mon col et buter au cul de sac de mon sexe. Et revenir buter à l'intérieur du pubis... Et j'aimais ça, l'enserrer après son passage toujours plus puissamment mais jamais au même point... Et plus il allait et venait meilleur c'était en moi. Et le plaisir montait toujours plus haut... Et bientôt j'eus la sensation de ne devenir qu'un sexe ; un sexe glouton qu'aucun gueuleton ne saura rassasier ; je me sentis devenir sexe depuis l'entrée de mon vagin jusqu'à ma poitrine. Et lorsque je la contractais, elle aussi, j'y sentais battre le pouls de Dominique. Alors, décidant d'accorder le rythme de nos coeurs, je ralentis ma respiration tout en amplifiant les volumes d'air inspirés et expirés. D'ordinaire je parviens toujours à réduire mon rythme cardiaque ainsi : aujourd'hui je ne gagnais qu'à l'entendre battre plus fort. Toutefois, j'arrivais assez bien à le contrôler pour qu'il ne s'emballât point comme lors de mes jouissances habituelles où j'ai parfois la sensation qu'il va exploser à l'instant même où explose mon orgasme ; juste avant l'instant où je crois perdre connaissance sous les coups de son déchaînement :

— Sors... — Haletai-je.

— Ça fait mal ? — S'inquiéta Dominique en ouvrant son poing et en retirant sa main ouverte.

— Et reviens ! — Lui demandai-je entre 2 souffles : — Reviens avec ton poing fermé. — Précisai-je.

— C'est bon : tu n'as pas mal alors — Répondit-elle d'un ton rassuré.

— Au contraire : c'est délicieux. Allez reviens, vite ! — Lui confirmai-je mon envie.

— Poing fermé, je doute que ça passe — Douta-t-elle non sans tout de même tenter de passer : — Ah ben si, ça passe... Oh lala... Toi alors ! — S'exclama-t-elle entre cinq entrées–sorties directes.

— Ne parle plus... Aimes-moi ! — Soufflais-je entre deux inspirations...

Dominique m'aima d'une masturbation de sénatrice : lente, pénétrante et d'une douceur exquise ; avec cette enivrante douceur des caresses féminines emballant les hommes et ravissant les femmes ; douceurs que les chairs à vifs de mon antre amignonnaient, douceurs que mes lèvres suçotaient... Et les aspiraient de nouveau dans les secrets de mon puits d'amour... Et, ne pouvant certainement plus résister à l'attrait de mon érection, la langue de Dominique vint flatter mon clitoris avec exaltations :

— Je t'en pries... Je veux voir ! — Quémandai-je de ma main déplaçant sa tête...

 

Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Fantasmagorie pure
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Samedi 4 avril 6 04 /04 /Avr 19:37


 

Épisode VII

Entre mes cuisses, Dominique s'assit sur le tabouret et posa sa main non gantée sur mon pubis. Elle était douce, chaude et parfumée. Elle commença à masser doucement ma toison. Puis lentement elle déborda et s'étira en cercles amples, toujours plus amples, qui finirent par s'étendre du nombril à la racine de ma ravine. A chaque nouveau passage, je sentais la chaleur de la main répandre un frisson glacial, toujours plus odorant... Et bien plus réchauffant encore : là où la main quittait ma chair je sentais monter une intense chaleur ; un chaleur qui m'envahissait peu à peu ; un chaleur qui gagnait sur mon ventre ; une chaleur me faisant aspirer vivement à une nouvelle caresse glaciale de la main. Cependant, à chacun de ces nouveaux passages, l'effet glacial disparaissait de plus en plus vite puis, devenait de moins en moins présent, pour enfin disparaître totalement me laissant comme embrasée. A cela, s'ajoutant une exacerbation vivace de mon odorat, je me crus soudain transportée : emportée dans un conte de féérie orientale tant l'air que je respirais embaumait mille et un parfums mêlés ...


[Aujourd'hui encore, alors que leurs effluves restent autant divinement gravées dans ma mémoire que le test du fist lui-même, je demeure incapable d'en nommer la plus simple de ses essences, tant leurs alliances m'apparaissent toujours aussi subtiles, sinon, par trop, savantes.]


Toutefois, ne voulant céder à aucun leurre ; voulant au contraire demeurer plus stimulée par mon état conscient que par mes sens, je choisis de regarder oeuvrer Dominique. Contractant mes muscles comme aux plus beaux jours de ma jeunesse je relevai mon buste sans ôter mes pieds des étriers de la table et regardai la main masseuse... Qui stoppa net. Dominique leva la tête surprise et s'exclama :

— Pfui ! J'ai jamais vu des abdominaux pareils ! Même pas chez notre Isabelle ! —

— Tu voudrais pas tout de même bloquer le dossier de la table derrière mon dos ? —

— Si, si : bien sûr ! — S'empressa-t-elle de faire... et de revenir poser sa main sur mon ventre :

— Je n'en reviens pas ! Et... Quelle souplesse aussi ! C'est difficile ! — S'étonnait-elle encore.

— Merci ! Pour le dossier : je préfère penser à autre chose qu'à mon maintien. —

— Vraiment, ça fait pas mal ? Tu préfères pas t'allonger un peu plus : t'es toute dure... —

— Je veux voir ! Et je suis des plus relax : regardes ! - Dis-je en commandant à mes lèvres.

— Ah ben ça alors ! Comment tu peux faire ça ? —

— Entrainement ! Isotonie dissociée : Statique-Dynamique. Regardes ! - Jouai-je et tout en relâchant mes abdominaux profonds et mes muscles pelviens je contractai mon périnée fermant mon vagin faisant surgir le clitoris et s'épanouir mes lèvres vaginales. Et inversement. Puis, alternativement, le tout en respirant lentement et profondément...

[ Entre parenthèses, c'est une méthode d'entrainement musculaire et de concentration yogi que je conseille à tout le monde, femmes comme hommes. Et même si au cours de vos exercices vous pensez ne pas les maîtrisez, persévérez. Surtout pensez à vous concentrer sur la contraction. Vous pouvez aussi le faire pendant l'amour : ça ne vous apportera qu'un plaisir accru. ]

— Alors docteur ? On connait pas l'importance des muscles du périnée ? — La titillai-je.

— Bien sûr que si, voyons. Mais pareille maîtrise et pareil résultat, jamais vu, je te dis : même chez Isabelle... Et pourtant Isabelle... — Laissa-t-elle suspendue... A je ne sais quoi.

— C'est qui, ça, Isabelle ? —

— C'est la jeune hôtesse qui vous a reçues... —

— Ah parce que tu testes les hôtesses aussi : avant ou après ? — Éclatai-je de rire.

— Ici, tout le monde est « testé » avant : c'est la règle, tu comprends ? —

— Bon, oui, je comprends que DUREX n'embauche pas des nones ou des moines. — Ris-je.

— Dis, j'aimerai bien filmer ça... De l'intérieur : tu permets... — Sembla-t-elle me supplier.

— Oh, oh dis ! Une autre fois, s'il te plaît ! Tu vas pas te défiler encore avec tes expériences : j'attends, moi ! — La rappelai-je à moi.

— T'as raison : une autre fois. Comme on dit : « l'occasion fait le larron ! » — Admit-elle.

— Voilà, c'est ça ! Et je pourrais même, si tu veux et surtout si ton Isabelle le désire, je pourrais, disais-je, lui donner quelques leçons de maîtrise pelvienne. Mais maintenant : hop ! —

— Tu veux vraiment rester installée comme ça ? —

— Oui ! Je t'ai dit que je voulais voir. —

A suivre !

pateric©



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  • : 28/01/2009

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