Le feuilleton DUREX

Mercredi 25 février 3 25 /02 /Fév 18:34
 

...

Dominique m'entrainait vers la table que j'avais délaissée plus tôt pour venir pleurer dans son dos. Je m'apprêtai à y grimper, mais me brûlant la politesse elle s'assit en réclamant doucement :

— Je voudrais encore que tu me suces ; que tu suces encore mes lèvres purpurines... —

Tiens, tu ne veux plus me fister ? — Plaisantai-je en m'installant en prière sur son tabernacle et... Je glissai ma langue entre ses lèvres, remontant jusqu'au bouton « START » sur lequel j'appuyai de toute ma science des démarrages de fusée. Elle me répondit simplement : en grognant et bientôt en s'envolant dans un rugissement fauve écartant ses jambes comme dans une brasse folle à désespérer atteindre une rive. Et sa bouche d'amour s'ouvrit comme baille une carpe d'une grosse bulle d'extase que ma langue lapa net... Je la léchai, et la suçai encore, prenant un malin plaisir à m'interrompre dès que son vagin voulait chanter toute gorge déployée, ou que son bouton tintait : gling-glang, ou que sa rosette s'épanouissait. Mais dès qu'ils se relâchaient, je replongeai les agacer. Et j'aimais ça.

Un moment, remarquant à portée de bras, une boîte de gants de latex, j'en pris un et l'enfilai tandis que ma bouche suçait son clitoris. Puis, j'avançai un doigt vers l'antre et sa bouche le mordit presto. J'aventurai le second. Elle n'en fit qu'une bouchée. Le troisième connut le même sort. Ils massaient la face interne de son pubis, exactement là où ça me fait hurler de plaisir. Elle hurla. Mon petit doigt me dit, qu'il aimerait bien ne pas rester orphelin. J'exauçai son voeu en le joignant aux autres pour masser aussi. Elle hurla plus fort encore. Et, ne sachant pas ce qui la faisait le plus hurler, ma bouche avalant son bouton, ou mes doigts, je m'évertuai à les soigner aussi bien l'une que les autres. Elle hurla de nouveau, ajoutant une contraction digne d'un vers qui se tort. Je savais, là, que l'orgasme était atteint. Et qu'il fallait que je passe le bouton à « STOP », si je ne voulais pas transformer sa jouissance en douleur. Je retirai mes doigts pour recueillir sa cyprine sur ma langue. Mais à mon grand étonnement, elle était sèche comme une pierre : sèche et brûlante. Alors, je la rafraichis avec ma salive que ma langue étendit sur ses lèvres. Et ma seconde lapée se répandit à l'intérieur de sa grotte incendiée... Lentement, je caressai l'intérieur de ses cuisses. Mes doigts griffonnaient sur sa peau des mots secrets, des mots jusqu'aux portes des plis sacrés... Je les arrêtaient là, délaissant exprès les lèvres de son sexe comme le bouton à impulsions. Ou bien mes ongles frisaient la toison duveteuse de son mont de vénus... Peu à peu Dominique reprit respiration descente, sans pour autant ôter sa peau chair de poule que j'aimais tant. Et j'admirai sa poitrine comme « flotter » au dessus des vagues. Et là, ses seins imposants offraient tous leurs avantages...

Dominique se redressa et dit : — Génial ma petite salope, vraiment génial ! — Sur quoi je dis :

— J'ai bien gagné mon tour ? —

— Oui ! Tu l'as très bien gagné. Et je te promets de te faire prendre un pied comme jamais. —

— Bon ! Le pied... Je préfère que tu prennes ma chatte – Jouai-je. Pas au chat ni à la souris...

Et comme je prenais sa taille pour l'inciter à me laisser sa place, elle me dit en me tendant un tube :

— Attends ! T'as pas encore fini. Je veux d'abord que toi tu me fistes : j'adore tes mains. —

— Vraiment ? — Répondis-je en prenant le tube. Elle s'allongea, s'ouvrit entière et frémit d'avance.

— Tu me guides hein ? — Lui demandai-je tout en étalant une bonne noix de sa mixture sur mon gant. — Tu me guides ! — Répétai-je en lubrifiant ses lèvres. L'odeur du produit, difficile à définir précisément exhalait un mélange d'eucalyptus, de menthe, d'anis, de gingembre, pour ce que je savais reconnaître. Ce mélange commençant à chatouiller agréablement mes narines, m'excitait.

Lentement j'écartais les lèvres, et avançai ma main dans son sexe quatre doigts en flèche, le pouce lové dans la paume, tournant alternativement de gauche à droite pour explorer calmement la voie. Ne sentant aucune contraction revêche j'enfonçai mes doigts doucement. Arrivé aux jointures de la paume j'hésitai. D'un coup de reins soudain Dominique avala ma main jusqu'au poignet. Je me pétrifiai en sentant en cinq ou six contractions ses muscles vaginaux me serrer de toute leur force. Un instant, je voulus retirer ma main mais elle se contracta plus fort pour la retenir prisonnière :

— Branle-moi ! Je sens que c'est bon ! — M'invita-t-elle de sa main sur mon avant-bras.

— T'es sûre ? — Hésitai-je encore. Elle emprisonna mon avant-bras et l'anima avec frénésie.

— Tu me dis si ça va pas, hein ? — Dis-je, continuant son geste en masquant mon inquiétude.

— Hummmm ! — Désarticula-t-elle en allant à la rencontre des « va et vient » de ma main.

Au fur et à mesure, je la sentais s'épanouir plus entre chacune de ses contractions. Je fermai le poing qui la remplit entière. Et en même temps mon poignet sut pénétrer plus profond. Et je l'enfonçais et le reprenais en le tournant, d'une moitié à droite, d'une moitié à gauche. Et progressivement j'accélérais la cadence masturbatrice. Et sur le dos de mes doigts et de ma main, je lisais tous les secrets de sa grotte vaginale... Et je dois avouer que je les préfère aux secrets d'une caverne anale. Je sais qu'un rectum est plus vaste et plus profond qu'un vagin. Mais le vagin est bien plus doux. Sauf que celui-ci me paraissait vouloir s'épanouir sans limites, tant je ne sentais plus mon poing buter nulle part lorsque Dominique relâchait ses muscles. Toutefois, lorsqu'elle les contractait de nouveau, elle le serrait plus fort chaque fois... Et ses contractions devenant de plus en plus rapprochées, bientôt je ne pus plus la masturber. Jusqu'au moment où une contraction violente et puissante la fit se cambrer, cul levé reins creusés. Elle Hurla : — Wouah ! — Et se tétanisa entière puis s'avachit sur la table. Je voulus retirer ma main mais elle refusa en disant la voix tremblante : — Non ! Pas encore ! —

Je me dis : — Jamais elle est rassasiée. Je croyais être nymphomane, j'ai trouvé ma maîtresse. —

Cependant, j'aimais bien cette image devant mes yeux à ne plus voir ma main enfouie dans un sexe féminin : je trouvais ça divin. Et puis, je le vis, lui aussi, rouge gorgé de plaisirs, énorme, brillant. Et je ne pus résister à l'envie de l'embrasser, puis de l'avaler et de le dorloter de ma langue... Aussitôt Dominique reprit sa danse, tirant sur son clitoris prisonnier de ma bouche, s'enfonçant sur mon poing... Et en moins de temps qu'il te faut pour regarder l'heure à ta montre, elle jouit de nouveau en grinçant : Hiiiiye ! Et en me pissant à la figure.

Slurp ! Bafouillai-je de surprise.

Ça, je ne m'y attendais pas. Et dans les replis les plus enfouis de mon inconscient naquit un haut le coeur qu'avec peine je contenais au bord de ma bouche. Toujours, je m'étais dit que jamais uro et scato seront les mamelles de mes plaisirs. Même les plus fous. Je confirme par le test grandeur nature : la pisse n'est pas ma tasse de thé. Si ça avait été de son foutre qu'elle m'est aspergée, j'aurais été satisfaite. Et je m'en serais délectée mon saoul : j'aime ça ! Néanmoins là, pisse ou pas et pour gênée que je sois, je ne pouvais m'éloigner du dégoût plus loin que mon bras tendu retenu au poing.

— Excuses-moi ! Je n'ai pas pu me retenir ... Et puis, toi, tu l'as bien cherché non ? —

S'excusa-t-elle à demi : Sucer mon bourgeon après que j'ai jouis comme une folle, c'est risqué.

— Un prêté pour un rendu — Répliquai-je me souvenant qu'elle m'avait faite pisser de plaisirs : — Mais en pleine poire, ça surprend. Et, je trouve ça déguelasse. — Affirmai-je mon désaveu.

— Penses-toi ! C'est bien moins sale que des mains propres. — Rigola-t-elle.

J'en restai sans voix bouche ouverte visage encore dégoulinant, le hoquet prêt à bondir.

— L'urine, c'est totalement stérile. — Pouffa-t-elle encore plus rigolarde.

— Eh bien, tu me feras pas avaler ça ! — Toussai-je.

Elle éclata de rire. Et son rire, cette fois encore me charmant, je l'embrassai sur la bouche, oubliant la pisse sur mon visage. Elle ôta promptement sa bouche de la mienne. Et je me souvins net, de l'état de... Sauf, que sa bouche s'ouvrit sur ma joue et que sa langue me lécha le visage :

— Tu vois, mon urine, y'en a plus ! —

— Ti cresis : je pues autant la pisse que les égouts de l'Estaque. - Dis-je de mon plus bel accent.

— C'est quoi ça ? — Demanda-t-elle.

— L'Estaque, c'est un petit port à l'extrémité ouest de Marseille ; un petit port de pécheurs ancré au débouché du tunnel du Rove. — La soulageai-je.

— Je me disais bien, aussi, ce petit accent... —

— A chacun le sien. — Et oubliant mon odeur pour reprendre mon poing dans son vagin, je dis : — Bon ! Rends-moi ma main. C'est maintenant mon tour. Je l'ai bien gagné là, non ? —

Je me serais bien laissée tentée par deux poings, moi ! Lâcha-t-elle presque mélancolique.

Lâche d'abord le mien en points de suspension ! Appuyai-je en point d'exclamation.

Un dans la chatte et un dans le cul... Je m'y verrais bien... Dit-elle : comme si je n'avais rien dit.

— Coucou chérie ! Tu me le rends mon poing ou je te l'arrache à la sauvage ? —

— Houillouillouille, non ! Ouvres-le d'abord ton poing, si tu veux revoir ta main. —

Zut ! T'as raison. Lentement j'ouvris mon poing et sèchement elle expulsa ma main : trempée. Et je n'aurais su dire si c'était les molécules d'eau du lubrifiant qui s'étaient démultipliées, ou si elles s'étaient mêlée à son foutre. Et les effluves chaudement parfumées qu'exhala son sexe dès que j'eus libéré sa porte embaumèrent le laboratoire. Et leur fragrance était enivrante.

— Viens, que je lave ton visage. Ce sera quand même plus agréable, après. — Dit-elle.

Un lavage ? Tu parles ! Certes elle savonna mon visage d'un doux savon moussant. Sauf qu'elle ne s'arrêta pas au visage et couvrit mon corps entier de mousse... D'une mousse parfumée à l'avocat dont elle me frictionna jusqu'à ce que ma peau ait absorbé la dernière bulle de mousse. Et pour aussi étonnant que cela te paraisse, jamais je ne m'étais sentie aussi fraîche, légère et détendue...

— Encore une merveille DUREX. — Lançais-je. Surtout pour ne pas avouer que j'étais bien.

— Oui ! Un test DUREX relaxant d'après jouissance. —

— Veux-tu que je te frictionne à mon tour ? — Lui proposai-je.

— Plus tard, plus tard ! Viens maintenant. Tu n'as pas changé d'avis ? —

— Jamais de la vie ! — Confirmai-je. Et toute régénérée comme après un bon sommeil, je courus me jeter sur la table, poser mes pieds sur les étriers et attendre, impatiente.

Tu me diras ce que ça te fais : moi ça m'endort. Dit-elle en malaxant dans ses mains un espèce d'onguent blond.

Encore un test ? Fis-je Jouisseuse certes, mais professionnelle jusqu'aux bouts des doigts, notre Dominique, hein ? Et comment tu fais, si ta mousse m'endort aussi ?

— Elle t'endormira pas : ta peau n'est pas la mienne. Et tes réactions seront différentes aussi. —

— Et si ça m'excite autant que ça t'endors... —

Eh bien ça me ferait le plus grand des plaisirs. Dit-elle en venant se placer entre mes cuisses : Et puis, tu me diras des nouvelles de ça. Ajouta-t-elle en me montrant sa main recouverte de cet onguent qui l'enveloppait comme un moufle.

 

* * * * *


A suivre !

Pateric ©

Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Fantasmagorie pure
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Mercredi 25 février 3 25 /02 /Fév 18:27
 

J'étais là, mi allongée sur la table à examens, jambes ouvertes et pieds bloqués dans les étriers bien relevés sentant de l'air frais chatouiller délicieusement mes antres sûrement béantes ; j'étais là, sagement immobile, à admirer les courbes graciles et délicieuses de Dominique ; des courbes, et aussi des reliefs qui me séduisaient d'autant mieux que sa blouse ouverte les exacerbaient...

Tandis que munie d'appareils sophistiqués, bippants, sonnants et vibrants d'autres timbres nasillants elle me palpait entière, des lèvres buccales aux lèvres vaginales, de mes seins à mes flancs pinçant mes lèvres de ses doigts, et me manipulant aussi par d'autres gestes assez ésotériques, j'admirai devant mes yeux ses seins à la symétrie et à la tenue étonnantes ; des seins au maintien surprenant, qui ne dansaient quasiment pas malgré l'activité incessante animant Dominique sur mon corps... Elle me manipulait, me regardant continûment de ses yeux émeraude aux pupilles dilatées, lèvres entrouvertes que sa langue humectait fréquemment dans un mouvement lent, voluptueux... Excitant. Ah ! Si je n'avais eu mes bras empêchés par ces anneaux argentés reliés à leurs multiples surgeons électriques, sûr, je l'aurais enlacée, embrassée, caressée, dévorée... Mais là, j'étais liée. Oh bien sûr, je savais ne pas être attachée par ces liens si indescriptibles du traditionnel bondage à la japonaise ; je savais qu'il eût suffi d'un seul geste pour que je m'en libérasse et m'envolasse sur les ailes du libre cours de mes désirs salaces : lascifs, impudiques lubriques, libidineux luxurieux, voluptueux langoureux et peut-être un tantinet amoureux...

Quoi ?

Non ! Amoureux, non !

Je ne veux plus tomber amoureuse d'une autre femme, non ! Mon coeur est déjà pris. Et même si ce n'est plus que par des souvenirs, ils sont trop doux pour partager un amour impérissable avec une chimère périssable.

Oui ! Malgré tout son charme, malgré toute sa beauté, en toute blondeur et blancheur, finesse et douceur, ressemblant à ma Sylvie... aux seins près, Dominique, ravivant le souvenir ancien de mon amour pour Sylvie, ne saura être rien d'autre qu'une fantaisie.

Oui ! Je n'ai (et ne veux avoir jamais) dans mon coeur que les trois amours de ma vie : Sylvie et son mari mon amant et l'amant de mon enfance mon mari d'hier et d'aujourd'hui mon amant pour toujours l'amant de Sylvie à jamais. Mon mari qui n'a jamais trop apprécié la beauté des blondes ; mon mari qui s'emballe illico aux charmes des latines et des exotiques ; mon mari empreint d'une tendresse et d'une douceur sans pareilles, comme si la peau de lait de Sylvie eût été son voile de fragilité ; mon mari amant de Sylvie si différent de mon mari mon amant avait le don de l'expédier dans des galaxies où jamais personne ne sut la conduire : ni moi, ni mon amant son mari dont je jouissais vibrante de sa fougue et de ses ardeurs, ni de la vigueur renversante de mon amant de mari dont je raffole. Moi, dont le corps éternellement adolescent adore s'ébattre aux forces viriles pesantes et prenantes comme par défi lancé aux forces de la nature ; Moi, frêle esquif émergeant victorieux de la tempête, roseau fragile ne rompant jamais, j'ai d'abord besoin de me sentir envahie pour prendre la main sur le plaisir, pour engloutir le sésame de la voie lactée chevauchant pégase en dansant la samba du bambou : la danse éternelle des coïts syncopés, affirmés, appuyés... pour jouir au-delà de moi, par dessus la ouate des étoiles où je me transporte séparée de mon animal conscient jusqu'au paradis de mes orgasmes où siègent mes chants d'allégresse. Moi, de la tendresse je n'attends que caresses apéritives. Et de l'affection, chaleurs digestives. Et, entre ces deux instants je veux m'empiffrer et m'enivrer de l'opulence gargantuesque des plaisirs vénériens : je ne suis pas gourmet, je suis ogre. Et tel un ogre, je suis difficile à rassasier. Et je déteste le commun, comme le banal et le vulgaire, l'empressé ou l'indécis : en leurs présences, je préfère mieux partir à jeun que de me laisser intoxiquer par une poisse saumâtre. Parce qu'après, il m'est toujours nécessaire de m'apaiser à l'ineffable chaleur contemplative des attentions câlines de mon amant avant de retourner me blottir et me reposer entière, corps et esprit, dans les bras de l'amour et de la douce affection de mon mari... C'est aussi pour ces raisons là que j'aimais mes abandons saphiques à ma toute douce Sylvie en préliminaires de nos libations diaboliques. Et, je suis heureuse aujourd'hui aussi qu'il en est ainsi : depuis que nos amants ont déserté notre nid pour s'aimer dans l'éternité dont je rêve à les retrouver pour à nouveau les aimer pour l'éternité (c'est la seule concession que j'accorde à la vie éternelle : la jouissance et l'orgasme éternels), mon mari de son amour m'idolâtre tandis que mon amant de son amour me cajole, comme jadis il cajolait Sylvie, et que de sa fièvre charnelle il m'enveloppe encore de sa force luxurieuse

...

Je restais là sagement liée, plus sagement vaincue par mes pensées que par tous ces foutus appareils. Ni même par le regard insistant et pénétrant de Dominique. Et bien moins par ses seins dont, tout compte fait, l'arrogante tenue commençait à m'irriter. Non ! Rien à faire ! Je ne pouvais me défaire du souvenir des seins de Sylvie en harmonie avec son corps entier... Ceux-ci ? Leur volume m'interpellait :

— Tu rêves Erica ? — Me demanda Dominique en me débranchant lentement ses appareils.

— Non Sylvie, je ne rêve pas ?— Répondis-je.

— Pardon ? — Suivi d'un long silence interloqué — Ah ben si, tu rêves ! —

— Effectivement, pour rester tranquille, j'ai pensé à autre chose. — Admis-je.

— A Sylvie ! C'est qui ? — Demanda-t-elle curieuse.

— Personne ! — Répliquai-je sèchement.

— Je te crois pas : j'ai bien vu, va... —

— T'as rien vu : je suis aussi très cérébrale. —

— J'en suis sûre : aussi sûre que Sylvie n'y est pas pour rien. — Affirma-t-elle, taquine.

— Non ! Prise dans mes pensées, j'ai oublié jusqu'à ton prénom. Mentis-je.

— C'est vrai, que ça ne me regarde pas... — Sourit-elle en finissant son « démontage ».

— Tu veux savoir vraiment pourquoi j'ai laissé vagabonder mon esprit, loin ? —

— Heu ... Si ça ne te gênes pas... Oui ! En fait... Ça m'intéresse... — Hésita-t-elle à oser.

— C'est tes seins. — Interjetai-je comme on dit : — Merde : il pleut ! —

— Qu'est-ce qu'ils ont mes seins ? — Me demanda-t-elle visiblement décontenancée.

— Tes seins, comme ça, devant mes yeux pendant ton examen, ça me perturbait. —

— Comment ça, ça te perturbait ? — S'étonna-t-elle vraiment.

— C'est pas des vrais ! — Lançai-je froidement.

— Comment ça ! C'est drôle, t'es la première à dire ça. Tu les aimes pas ? — S'affola-t-elle.

Réellement, je sentis la panique la saisir alors qu'elle les prenait dans ses mains pour les regarder.

— C'est pas ça ! Tu sais, c'est comme on dit : trop beaux pour être vrais...— La secourus-je.

— Ah ! Tu penses que j'ai des prothèses ? — Me demanda-t-elle confirmation en souriant.

— Ah ! Le vilain mot que voilà ! — Lui répondis-je pour ne pas affirmer ce que je croyais.

— Je ne porte pas de prothèse : ce sont de vrais seins. — Dit-elle en les manipulant fièrement.

— Néanmoins, je les trouve étonnants... Surtout pour des vrais. — Précisai-je.

— Ah bon ! Et peux-tu m'expliquer pourquoi ? — M'invita-t-elle à expliquer.

— Je ne suis pas médecin mais je ne suis pas ignare de nos anatomies chérie. — Répliquai-je : — Et comme tu es médecin, eh bien tiens ! Je te soupçonne d'avoir quelques secrets ! —

— Ah Ah ! — Pouffa-t-elle : — T'es mignonne ! Tu peux pas savoir comme tu me plais... —

— Si je sais ! — L'interrompis-je : - Et je crois bien que ça n'est pas juste pour mon cul ! — Ajoutai-je.

— T'as raison. — Avoua-t-elle simplement... Caressant mes seins délicieusement elle dit :

— J'adore tes petits seins. Ils te vont à ravir... Ce serait dommage qu'ils soient plus gros. —

— Figures-toi que je pensais : T'as des seins de Walkyrie sur un corps de déesse grecque. —

Elle éclata d'un rire tonitruant et gai. Et je ris de même. Et nous rîmes de concert et en rimes.

— Figures-toi, que j'ai testé une nouvelle molécule normalement destinée à absorber les graisses en rétention dans l'eau des tissus et à raffermir les dits tissus : une molécule premièrement destinée à lutter contre la cellulite et l'obésité. Et... —

— Et je dois donc te croire si tu me dis qu'elle s'est transportée sur tes seins, faute d'avoir pu débusquer la plus petite once de cellulite sur ton cul. — Me pliai-je de rire.

— Ne ris pas ! — M'interdit-elle en riant plus fort que moi.

— C'est pas risible ! — Compléta-t-elle en riant plus fort encore, m'obligeant à surenchérir de rire. Et le fou-rire gagnant, ne sachant trop comme l'endiguer, nous nous pelotâmes les seins, nous tripotâmes nos sexes... Et embrassâmes nos éclats de rire qui, sûrement dégoûtés, s'enfuirent...

— Que tu me plais, que tu me plais, que tu me plais... — Chanta Dominique

— Je sais, je sais, je sais... Je sais que tu me plais aussi... — Lui chantai-je à mon tour...

— Tu peux garder un secret ? — Me demanda-t-elle à mi-voix.

— Je te le jure : racontes ! — L'incitai-je.

Et Dominique me raconta comment cette molécule injectable par voie intra-musculaire, à l'inverse de ses concurrentes utilisées en drainage, verrait très prochainement DUREX sortir du cercle étroit de sa spécialisation préservatrice pour hisser DUREX au rang des laboratoires pharmaceutiques.

DUREX, bien sûr ! J'avais oublié DUREX, me souvenant soudain que :

— Merde ! J'ai oublié : je t'ai fistée sans gants ! —

— J 'ai un préservatif dans le cul : le même que celui que j'ai testé sur ton mari. —

— Comment ? Mais j'ai rien senti ! — M'étonnai-je.

— C'est donc qu'ils sont parfaits. — Sourit-elle en ôtant ses gants pour se laver les mains.

— Dis-moi, tu l'avais mis avant de nous recevoir ? Crois-tu qu'ils résistent longtemps ? —

Lui demandai-je sur un ton très affirmé marquant mon intérêt réel pour la chose.

— Oui ! Aux tests, ils tiennent au moins deux heures avant l'emploi. Mais il faudra faire beaucoup mieux pour l'usage en préservatif féminin ou en préservatif anal car ils ne se placeront jamais de manière aussi ludique que les préservatifs péniens. Sauf à l'inclure intentionnellement dans le jeu sexuel des partenaires, ce que ne sauront pas faire ou n'auront pas le courage ou la patience de faire plus de 90% des partenaires sexuels, qu'ils soient homo, hétéros ou bisexuels... A mon avis, il faudrait qu'ils puissent tenir jusqu'à cinq heures. — M'expliqua-t-elle.

— Cinq heures ? Faut vouloir... Se retenir ! — M'exclamai-je sceptique.

— Oh, ce n'est pas là qu'est le vrai problème, à mon sens. — Dit-elle vaguement désabusée.

— C'est quoi alors ? — Lui demandai-je en m'asseyant au bord de la table, les pieds pendants.

Elle me tournait le dos s'affairant à je ne sais quoi sur la paillasse dans un tintement de flacons.

— T'as encore vraiment besoin de ta blouse ? J'aimerai bien admirer ton cul ! —

Aussitôt dit, elle s'interrompit leva les bras, laissa les manches glisser et au sol tomber la blouse :

— Alors, mon cul, il te plaît ? —

— Admirable : vraiment admirable. — Affirmai-je sincèrement.

Sur quoi, sans aucun doute très intentionnellement, elle creusa ses reins ouvrant sa fente culière me laissant à voir son petit trou entrouvert et se dessiner le moule oblong de son sexe. Ouf ! Ma petite bite ne sut pas mieux résister à mon désir que si j'avais été un mâle sevré de cul depuis des lustres. Je sautai donc de mon perchoir et m'approchai de sa tentation où je glissai mes mains avides.

— Juste mon dos et mon cul, d'accord ? Ne mets pas tes mains devant, je ne dois pas rater ce que je fais, ce pourrait être embêtant. — M'autorisa-t-elle en dandinant des fesses lentement.

— C'est toujours ça de pris... Avant de repasser sur la table, non ? — Dis-je en faisant glisser un majeur sur sa colonne vertébrale depuis sa nuque jusqu'à son anus qui la fit frissonner entière.

J'adore voir les corps frissonner. Mieux, je les aime couverts de frissons. Et il me semblait qu'avec Dominique j'étais gâtée, car la moindre caresse devenait une chair de poule du plus bel effet. Et une fois encore, je ne pus m'empêcher de revoir Sylvie... De penser à Sylvie et m'empêcher de pleurer. Je me blottis entière contre le dos de Dominique comme une enfant se blottit de chagrin. Et sentant les frissons de sa chair sur ma chair, je frissonnai aussi et pleurait vraiment...

— Voilà ! J'ai terminé. La machine fera le reste — Dit-elle dans son dos en posant les flacons sur le plateau de la centrifugeuse.

— Voilà maintenant, on a tout le temps de penser à nous... Parce que, là bas, avec tout ce qu'ils ont à faire comme tests, ton mari n'est pas prêt d'être disponible. — Ajouta-t-elle gaiement, en fermant le capot de la centrifugeuse, en la mettant en fonction, puis en se tournant vers moi.

— Mais tu pleures, dis-moi ! — Constata-t-elle.

— Ce n'est rien, juste un coup de spleen, comme ça, qui passe : ça arrive à tout le monde. —

— Non ! C'est pas du tout banal : je sais, crois-moi... — Affirma-telle comme quelqu'un qui sait. Je ne répondis rien : je ne pouvais rien dire. J'essuyais mes yeux, coinçait un sourire et :

— Tu n'es pas obligée de me parler, tu sais. Mais si t'as envie de parler... de Sylvie, je suis là aussi pour t'écouter... Parce que... Je te désires trop... Pour ne pas désirer partager ton chagrin. —

Sa sollicitude m'étonna beaucoup. Sa perspicacité aussi. Et plus encore son accent de sincérité dans la voix. Je la remerciai en l'embrassant tendrement sur la joue.

— Sylvie, c'est un chagrin d'amour... Un chagrin d'abandon ? — Demanda-t-elle doucement en serrant ses bras tendrement autour de mes épaules. Je la serrai à la taille en répondant :

— En quelque sorte, le chagrin d'une perte aussi soudaine qu'injuste. Mais pas du tout un chagrin d'amour : j'aimerai Sylvie tant que je vivrais. —

— J'ai peur de ce que je vais entendre. Dis-moi : Sylvie est morte, c'est ça ? — Affirma-t-elle en me serrant à m'étouffer. J'inspirai profondément ; j'inspirai de soulagement aussi bizarrement que cela puisse te paraître ; soulagée par cette attention et cette clairvoyance si rares chez le commun mortel ; soulagée par la capacité intuitive de Dominique à si vite et bien discerner l'indicible. Qui plus est, en toute humilité, simplicité et discrétion. Ainsi soulagée, je retrouvai une vraie sérénité ; une quiétude énergisante excitant tous mes désirs envers elle et libérant les angoisses qui liaient toute liberté à verbaliser :

— Sylvie est dans mon coeur pour l'éternité au-delà des plaisirs ou des peines de la chair. —

— C'est vrai que c'est ce qu'on ressent, là... Mais, peux-tu me dire pourquoi cette mélancolie est venue envahir tes pensées jusqu'aux yeux alors que je t'auscultais ? —

— Ah ! C'était ça, ton regard insistant, pénétrant ? — Venais-je de comprendre.

— Oui ! J'avoue que j'étais inquiète car il me semblait que mes manipulations te gênaient. —

— Comme si je les avais crainte ; comme si elles avaient pu annoncer une issue funèbre ? —

— En quelque sorte ! Peux-tu dire pourquoi ? — Insista-t-elle. Mais non, je ne pouvais pas :

— A cause de tes seins... — Plaisantai-je. Mais ça ne lui convint pas et l'amusa encore moins :

— Dis pas de conneries mes seins n'y sont pour rien. — Coupa-t-elle sèchement en me lâchant.

Là, me sentant nue, vidée, incapable de me retrancher derrière aucun faux-fuyant, je lui dis :

— Si, ce sont tes seins qui m'ont fait penser à Sylvie. Mais pas pour ce que tu crois. —

— Hein ? — Trembla-t-elle : — Sylvie est morte d'un cancer aux seins ? — Dit-elle inquiète.

— Non pas du tout. Et je te dis que si je ne t'explique pas, tu ne pourras jamais imaginer pourquoi ce sont tes seins qui m'ont fait penser à Sylvie. —

— J'avoue ! C'est un mystère. — Dit-elle en venant caresser mes seins. Je bloquai ses mains et la regardais. Et, pénétrant au fond des ses yeux vert émeraude aux pupilles aussi dilatées qu'après un examen chez l'ophtalmo, je trouvai la force de lui avouer le trouble qui m'avait saisie :

— Tu ressembles beaucoup à Sylvie : au seins près. —

Dominique éclata de rire ; d'un rire qui aussi me rappela les rires joyeux de ma Sylvie :

— Je t'adore ! T'es trop charmante. — Dit-elle en léchant mes lèvres... Comme Sylvie aimait les lécher. Je commençais à me troubler. Et sentais de nouveau l'angoisse saisir ma gorge, quand :

— Peut-être ai-je des points de ressemblance avec ta Sylvie. Mais là, tu extrapoles ! Hein ? D'ailleurs, déjà mes seins, tu les aimes pas, quand bien même je voudrais te rassurer qu'ils ne sont pas tout à fait à moi... Allez, allez ! Tu me plais, mais je ne pourrais jamais t'aimer comme il semble que tu aimes Sylvie et qu'il me paraît qu'elle t'aimait... Mais, ceci dit, y'a un truc... —

— Y'a pas de truc: Je ne veux pas plus que tu m'aimes que je ne veux pas t'aimer. Et, figures-toi que depuis Sylvie je n'ai plus baisé avec une femme : depuis quinze ans déjà. — Coupai-je sec.

— N'empêche ! — Insista-t-elle : — Un amour pareil, c'était pas difficile à partager ? Tu vas pas me faire avaler qu'avec ton mari c'était un amour à trois librement consenti et partagé, oui ? —

— Ce n'était pas un amour à trois. — Laissai-je trainer et la réponse attendue ne tarda pas :

— Ton mari, il était d'accord... Ou il ne le savait pas ? — Chercha-t-elle à savoir.

— Il savait et il aimait beaucoup... — Dis-je en la regardant bien : au-delà de ses yeux. Et elle me sembla demeurer très incrédule :

— Il aimait Sylvie, et réciproquement, mais ce n'était pas un amour à trois. — Enfonçai-je.

— Tu te fous de moi. — Lâcha-t-elle : — C'est impossible. — Dit-elle en Cartésienne.

— Ce n'était pas un amour à trois, mais à quatre : un véritable couple à quatre. — Souris-je.

— Deux hommes et deux femmes, c'est ça. Et totalement bisexuels en prime. Et les hommes, ils s'enculaient pendant que vous vous gnougnoutiez, tant qu'on y est, hein ? — Ironisa-t-elle.

— Pourtant, c'est banalement simple. Aussi vais-je faire primaire et simpliste. Mais je ne doute pas que tu comprendras. Lorsque j'ai sympathisé avec Sylvie, c'est d'abord parce que nos maris étaient devenus amis : parce qu'ils partageaient une communion intellectuelle forte. A l'époque, nous fréquentions quelques libertins. Nous nous privions d'aucun délire et aimions ça. Un jour, parlant avec Sylvie, je m'avouai libertine et fière de l'être et la taquinais. Légèrement troublée, elle m'avoua aussi... Qu'elle aimait aussi, mais qu'elle en avait un peu honte. Pensant que c'était son mari qui était plutôt prude, à l'apparence studieuse qu'il donnait de lui, je la taquinais encore. Mais elle me détrompa en disant que : « Non ! Jean Pierre, pourvu qu'il s'envoie en l'air... ». Sur quoi, j'avais ri revoyant mon mari en tous points : sérieux pour la physique des atomes, furieux pour les atomes physiques... —

Dominique éclata de rire en comprenant le sens de ma métaphore. Et elle n'arrivait pas à se calmer.

Jusqu'à ce qu'entre deux éclats de rire elle dit : C'est exactement comme ça que je l'ai vu.

— Tant mieux. Donc tu ne pourras que comprendre. — Précisai-je avant de poursuivre :

— Un dimanche, alors qu'ils travaillaient tous les deux à exciter je ne sais trop quels atomes, nous étions allongées, nues, sur la plage de la piscine à profiter des premiers rayons de soleil de printemps ; allongées à parler de banalités quand me redressant, son éclatante blancheur jaillissant à mes yeux, et plus sûrement les lèvres purpurines et imberbes de son sexe que sa fine toison d'un blond roux et soyeux ne parvenait à couvrir me sautèrent aux yeux. Et, les désirant, je décidai sans réfléchir de les dévorer. Elle sursauta un peu mais néanmoins ouvrit ses cuisses... Et là, ce fut un flot de délices. Un peu plus tard, nos maris arrivèrent... Et ils applaudirent. Dès lors, nous ne nous privâmes plus de nos jouissances. Et lorsqu'ils nous admiraient béats et raides, nous finissions toujours par aller nous empaler sur eux. Et surtout pas sur le légitime. Et nous aimions ça et ils étaient heureux. Puis, au fil du temps, nous avons partagé d'autres choses, à la fois plus intimes et moins sexuelles. Et puis, nous avons découvert que nous nous aimions bien au-delà du sexe comme bien au-delà de nos communions intellectuelles. Et ce fut aussi beau que c'est simple. Quelquefois, j'ai pu voir que Jean-Pierre aurait voulu... avec Pat... Mais mon mari n'aimait pas et le repoussait, tendrement certes, mais toujours : ce n'est que beaucoup plus tard qu'il fantasmera de baiser avec un homme, comme s'il avait le sentiment de ne pas avoir accompli son amour pour Jean-Pierre ; comme si leur amour intellectuel avait un goût d'inachevé. Comprends-tu... —

— Pfiou ! J'en suis abasourdie. C'est pas aussi banal que ce que tu dis. — Dit-elle en me caressant bien plus tendrement et langoureusement qu'avant : — Ceci dit, je ne suis pas peu fière de réveiller ces doux souvenirs en toi. Et je fantasme de pouvoir t'en faire oublier la douleur. —

Ces caresses redoublèrent de tendresse, confirmant l'honnêteté et la grandeur d'âme du fantasme... Et je me sentis soulagée qu'elle tût sa vraisemblable envie à connaître l'horrible fin de notre amour. Horrible fin, oui, dont aujourd'hui j'ai réussi à faire le deuil même si le souvenir de cet amour demeure jour après jour plus vivace que jamais. Même si, en l'instant, je n'avais plus d'autre envie que jouir. Jouir de Dominique, non pas pour sa ressemblance avec Sylvie, mais pour son désir à jouir elle aussi de moi. Pour notre désir commun à jouer des plaisirs charnels sans nous embarrasser de morale, ni de conscience : juste les sentir monter du fond de nos entrailles jusqu'à venir chatouiller nos neurones ; monter ce désir ineffable à ne vouloir que jouir jusqu'à l'inconscience. Car : «  Jouir en conscience jusqu'à perdre son âme est la science du corps. » C'est ainsi que moi je vis la maxime rabelaisienne : « science sans conscience n'est que ruine de l'âme ». Et que cet amalgame te choque, m'amuse... Parce que c'est que tu n'as rien compris à Rabelais. Et puis, je jure que rien ne saura jamais faire taire mes amours...

A suivre !

Pateric ©

Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Fantasmagorie pure
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Dimanche 22 février 7 22 /02 /Fév 09:33
 

Eh bien... Je ne sais comment, allongé sur la table à examens, le cul béant ... achevant ma tirade :

... Vois-tu, aujourd'hui, rassures-toi et partageons ensemble notre virginité... —

Avec la force du verbe emphatique d'un tribun... Ou avec la véhémence apostolique d'un prêcheur qui, bien que s'avouant pécheur, proclame la parole d'évangile du salut rédempteur promettant à celui qui croît le bonheur libérateur... Bref, ce genre de foi débile faisant « tout oublier du monde » ; faisant parfois s'oublier soi-même pour le bonheur de son prochain : que ne ferait-on pas pour pouvoir offrir du plaisir à ses voisins ! N'est-il pas ? N'est-ce pas le désir excitateur de nombre de tes fantasmes ? D'accord, je te le concède : pas tous tes voisins... Mais, une telle, avec ses seins de... Ou celui-ci avec son petit cul de joggeur... ou cette autre promenant son chien... sous ta fenêtre... Re-bref ! Il y a s'oublier... Et s'oublier ; s'oublier sans pour autant se laisser conduire et s'abandonner à ces sectarismes qui, cloîtrant les consciences, régentant la Pensée, avilissant les sens, plongent les humains dans l'esclavage le plus abject : celui du « Moi, Être libre ». Et ce n'est pas d'exister depuis la nuit des temps ; d'exister depuis Zoroastre, ni d'avoir été enseigné par la loi de Moïse, adapté par le christianisme, inlassablement colporté par Mani, assimilé par le « prophète », ni enjolivé par le « monde de l'Economie », que cet esclavage saurait en être légitimé par le libre-penseur que je suis. Et ce, ne serait-ce même que par amour du cul de mon prochain. Non : je préfère rester « vierge » !

... Eh bien, chers amis, je ne sais pas si c'est mon aveu qui libéra notre Camille, ou plutôt l'appel d'un abandon volontaire à ...vouloir bouter hors du « soi », tout sectarisme comme tout anathème pour jouir librement du vice des formes... mais il se libéra, posant une main à la racine de ma verge, caressant les lèvres de Christine qui la suçait. Et tandis qu'elle massait mon anus Christine retira sa bouche, posa sa main libre sur la nuque de Camille, l'incitant à prendre sa place : l'incitation était douce mais sans ambiguïté. Camille hésita moins d'une seconde avant d'ouvrir ses lèvres, de lécher mon gland, de l'introduire dans sa bouche et d'y exciter sa langue... Avec la science d'un expert. Et la rugosité de sa langue tranchant nettement de la douceur de celle de Christine me faisant frémir de bonheur, je me décontractai totalement. Tant et si bien que Christine autorisa quatre de ses doigts à fouiller le vide de mon antre que sa « bouche » se plût à sucer. Et non pas l'inverse... Et ces soins, pour agréables qu'ils fussent, m'incitaient, de nouveau à partir « en voyage ». Mais, ce n'était plus ce que je désirai réellement car ce dont j'avais envie c'était qu'eux aussi jouissent : je voulais les voir.

— Wouaouff ! — Articulai-je en me déculant de ses doigts : — Attends ! Attends un peu ! —

— Je t'ai fait mal — S'inquiéta-t-elle.

— Tout au contraire — La rassurai-je : — Mais c'est que je voudrais vous voir avant. —

— Nous voir ? Comment ça, nous voir : nus ? — Sembla-t-elle s'étonner.

— Nus, certes j'aimerai. Au moins voir sa trique. Et aussi ta praline. Mais pas seulement... —

— Par exemple — Dit-elle d'une inflexion vague laissant toutes suggestions et suppositions ouvertes.

— J'aimerai autant vous caresser que vous sucer ; j'aimerai autant... Tiens ! Comme si rien n'avait existé avant... Comme tout cela se passe... Normalement...— Bégayai-je en me redressant un peu pour les regarder.

— Normalement, normalement... T'es drôle toi — Nasilla Camille sans cesser de sucer mon zizi là...

A voir son entrain et le soin qu'il y portait me saisit tant que mon bassin se contracta en un spasme. Un spasme de plaisir foudroyant innervant la moindre cellule de mes muscles et explosant au bout de mon gland faisant sursauter Camille. Et sa bouche m'abandonner précipitamment.

— T'as eu peur que... — Lui souris-je.

— Oui ! - Fit-il d'un geste avant de lâcher : – OH ! – fort surpris de se retrouver... la bite à l'air.

Car Christine, dans un geste habile, avait profité de ma diversion pour ouvrir la blouse, défaire le ceinturon et faire glisser le pantalon de Camille sur ses talons. J'en profitai pour me lever, descendre de la table, laisser l'éveil de l'appareil s'affirmer jusqu'à l'insolence (non sans me promettre d'en user d'ici peu fort volontiers), passer derrière Christine pour, à mon tour, « venger » Camille, dégrafant sa blouse, la lui ôtant en un seul geste rapide, m'offrant une vue splendide sur sa chute de reins et... sur ses fesses d'un galbe divin. Elle se retourna d'un bond en criant : — Oh le cochon ! — Sauf que ses yeux noirs brillant d'un éclat libidineux affirmaient aimer le cochon. Ce qu'elle même confirma en goûtant mes lèvres avec volupté. Dans le dos de Christine, Camille m'apparaissant dépassé par la tournure des événements bien que sa bite étant parvenue à l'ultime insulte des cieux, ne semblait pas la désavouer, je la repoussai doucement :

Attends Christine ! Il semble que Camille a besoin d'un peu plus de temps que nous... —

Mais sa beauté me sautant au visage, ayant avalé l'explication que je voulais donner, je m'émerveillai :

— Putain T'es somptueuse, magnifique, splendide... — Je ne me souviens plus de quels autres superlatifs synonymes, je l'avais flattée. Surtout que j'en possède une liste innombrable.

— J'adore les corps élancés comme le tien. Le galbe de tes hanches accentué par l'extrême finesse de ta taille... J'adore ton ventre musclé... Et tes seins... J'adore les seins fermes. Et en forme de poire comme les tiens, ancrés hauts sur le buste... A moi, peu m'importe leur volume... —

Immobile, bouche bée, dans ce genre de posture offrant les merveilles du ravissement à mes yeux concupiscents, elle semblait aussi surprise que ravie de m'entendre l'encenser ainsi. Et, cet ensemble me semblant attiser le désir de Camille, je pris Christine par la taille, la soulevai, l'assis sur le bord de la table à examens et invitai Camille à la flatter aussi :

— Viens Camille, suce-lui sa dragée d'amour : je suis sûr qu'elle sent la cannelle... —

Comme animé par un ressort, Camille sautant hors de son pantalon, secouant sa blouse, son doigt d'amour prêt à tout, s'avança sans trembler vers le tabernacle Christinien en me disant :

— Elle a plus le goût de la coriandre que de la cannelle. Mais, je le préfère. —

— De la coriandre ? Moi aussi je préfère : fais-moi goûter... —

Et ce fut ainsi que la première fois les danses de ma langue se mêlèrent à celles de Camille...

Et que pour la première fois aussi je sus que j'aimais autant ce « mélange » que le « normal ».

Tout comme ce fut aussi dans l'enchantement de cet enchevêtrement à emberlificoter le fruit sacré de Christine que, la verge de Camille chatouillant mon ventre de toute sa virilité affirmée, pour la première fois de ma vie je me plus à caresser sans retenue une autre bite que la mienne. Sans retenue ? Que dis-je là ! La caresser avec envie, plutôt ! Alors, sentant sous nos langues le bouton rose aux portes de sa turgescence ultime je l'abandonnai avec joie à Camille et plongeai engloutir sa verge... Enfin : la réalité fut tout de même « plus mesurée ». Et « Plonger engloutir » releva davantage du désir que de l'action. Je ne veux pas dire en cela qu'elle est démesurée, non. Mais tout de même, ses mensurations ne sont pas négligeables. Et je pense même que nombre de chemins, pas aussi étroits que ça, se souviendraient durablement de son passage. Là, ce fut juste ma bouche inexperte qui interdit à mon désir de se laisser explorer jusqu'à la glotte. Toutefois, Camille, une main caressant les quatre cheveux qui me restent semblait fort bien apprécier mon traitement, tout en parachevant le traitement qu'il administrait à Christine... Et, le souffle court, elle haletait soupirait palpitait suffoquait avant de vocaliser une incompréhensible louange :

— Wouiallélouyahahhamenocétroohohohoho ! —

En tirant sauvagement sur la poignée du dossier de la table qui s'abattit dans un fracas indescriptible faisant également se crisper Camille, le conduisant à sa propre jouissance que ma main sur ses bourses sentit monter mais que je parvins à contenir en serrant fortement la base de sa verge, sans pour autant interrompre ma fellation. Je n'avais nullement craint qu'il ait pu inonder ma bouche de son foutre. Et j'avais su que si je n'étais parvenu à le contenir j'aurais eu du plaisir à m'en délecter. Mon action n'ayant été dictée que par mon désir intense de jouir encore et beaucoup de lui, je n'avais pas souhaité qu'il perdît « bénéfice » si rapidement : j'avais voulu qu'il dure dur longtemps.

Dans tous mes fantasmes où je suce un homme, je le suce jusqu'à ce qu'il éjacule dans ma bouche et que son foutre la remplisse et que je m'en délecte : dans tous mes fantasmes, je touche au paradis.

Aujourd'hui, là, avec Camille, avec Christine, et dois-je l'avouer, sans craindre un désaveu de ma femme, j'étais persuadé que j'étais capable d'assouvir ce fantasme.

Non ! Je ne veux pas dire que je craignais que mon épouse soit choquée, sinon dégoûtée : elle connaît tout de mes fantasmes et m'encourage à franchir le pas de mes désirs bisexuels. Non ! Pour une première, je craignais plus que « l'homme partenaire » ne plaise pas à nous deux en même temps ; je craignais qu'elle manifeste une réaction de rejet global de la relation homme-homme. Là, je dois avouer que je me sentais libéré... Et que je n'en avais point honte. Et puis, pour ne rien gâcher, ces deux là me plaisant bien, je ne doutais pas que tout irait bien. Et comme j'étais persuadé que, de son côté, mon épouse ne se s'étant privée de rien avec Dominique, je ne doutai pas que si elle rentrait ici à l'improviste, notre trio ne lui déplairait pas. Au contraire ! Et je pensai qu'elle viendrait y voir de plus près... « pour toucher du doigt » comme on dit. Comment ? Evidemment ! Pas que du doigt : faut pas être si naïfs...

Malgré les méandres de ma pensée, j'avais gardé embouchée la verge de Camille. Et même avais-je desserré l'étreinte de ma main, certain du résultat retardateur. Et la pointe de ma langue cueillit une larme de fuite furtive dont la saveur du velouté d'amarante plut à mes papilles de gourmet...

Quittant l'entre-cuisse de Christine, Camille se redressa. Interrompant la fellation, je me levai aussi. Nos bites croisèrent leur arrogance comme deux épées croisent leur fer. Camille prenant ma nuque dans ses mains me roula une pelle sublime à laquelle je répondis aussi bien : langue pour langue, posant ostensiblement et généreusement mes mains sur ses fesses ; ses fesses bien rondes et fermes comme je les aime en général : même chez les femmes j'aime les fesses rondes et musclées. En fait, plus que le galbe, c'est la tonicité que j'aime. Bref ! Mes mains aimaient bien celles-ci et le leur faisaient savoir sans retenues...

— Splendide ! — s'écria Christine redescendue parmi nous, assise au bord de la table.

Elle en descendit, posa ses mains sur les miennes... Pour en diriger leurs caresses qu'elle conduisit entre les deux lobes fessiers de telle sorte que mes doigts les séparent. Elle dit alors :

— Mon cher Camille, je vais te chatouiller la feuille ! —

— Chatouille-moi, chatouille-moi — Confirma-t-il après que nos lèvres se furent séparées.

Au bout de mes doigts, je sentis travailler la main de Christine sur l'anus de Camille : mon anus frissonna de souvenir. Les mains de Camille se crispant sur mes épaules, je frissonnai entier.

— Penche-toi ! — Ordonna Christine — Allez penche-toi ! Tiens ! Suce-le. —

Camille s'exécuta. Et prenant ma bite il l'avala jusqu'à la garde. Sur quoi, manquant défaillir, je dis :

— Holà ! Doucement ! — Autant à l'intention de Christine qu'à l'attention de Camille.

— Viens me sucer, toi, au lieu de dire n'importe quoi ! — M'ordonna-t-elle en montant avec une étonnante souplesse sa jambe gauche au dessus de la paillasse où elle posa son pied.

Cette posture, outre le grand avantage de limiter les contorsions que j'aurais à faire pour la sucer, pris que j'étais dans la bouche de Camille lui-même le cul travaillé de la main de Christine, possédait aussi le privilège d'offrir à mes yeux la vision sublime de son nid d'amour grand ouvert. Et de son clitoris fier tel le soldat montant la garde à la porte du palais : palais de la reine, s'entend. Sauf, qu'au lieu de baisser ma tête vers lui, je me crispai soudain. Car dans ma tête venait de résonner une réflexion diablotine en réaction au dirigisme de Christine ; une réaction du genre :

— Non mais ! Suis du genre à laisser une femme me mener par la bite, moi... ! —

Une réaction typiquement machiste immédiatement corrigée par celle de mon ange libertin :

— Pourquoi ? Ta femme n'est pas une femme, peut-être ! —

Rappelant en cela que ma femme... Effectivement ma femme me mène à sa guise. Et pas que par le bout de ma queue ; queue toujours engloutie dans la bouche du Camille le cul manipulé par Christine la chatte toujours aussi à vide que béante ; béance semblable au minois de ta chatte miaulant de faim. Hein ? Que faire d'autre pour combattre sa faim que de baisser sa tête pour compatir enfin se rappelant qu'elle aime tant les épices qu'elle en abuse sans fin ma langue qui plongea au coeur des pétales carmin couverts des perles de la rosée d'un mâtin recueillant sur ses papilles les sucs du sirop chafouin ... Parfumé de safran...

Et ma langue s'en délecta, lentement, patiemment...

Et doucement, légèrement... Tandis qu'une idée drôle dans ma tête encore me dit...

Des idées dans ma tête ? Elles sont légions... Et, au plus mon corps se vautre dans la lubricité, au plus des idées s'ébranlent dans ma tête et masturbent mes neurones... C'est ma cérébralité à moi ; au plus je jouis de plaisirs charnels, reçus comme offerts, au plus je pense... Même s'il m'arrive aussi que, au plus je pense, au plus je jouisse. Je n'y peux rien : c'est comme pour la bite, chacun a la tête qu'il a...

— Une moule au safran, Dieu ce que c'est bon ! — Qui me fit rire, intérieurement...

Et immédiatement chassant l'autre, j'entendis une autre pensée résonner (non sans raison, peut-être) :

— Et tu trouves ça drôle sagouin, Salop ! — Dont je me défendis aussitôt ... Et radicalement :

— Oh ! Cocotte ! Ta gueule ! Il n'est nullement question de sentiment, là : il est simplement question de jeux ; jeux de l'amour certes, mais jeux quand même ; jeux de l'amour sans amour. Et vaut mieux pas que tu viennes me chatouiller la caboche avec le discours cognitif de ta morale. Sinon, gare à ta tronche ! Ça ne m'empêche pas de les respecter, eux, conasse ! —

D'autant qu'en ce moment, la raison du con (de Christine bien sûr) semblant approuver ma raison à casser la gueule à ma rigueur me fit sentir la brûlure de ses lèvres ; brûlure d'alerte de l'embarquement de Christine vers un voyage que considérant par trop anticipé, je tentai promptement de retarder par l'emploi d'une compétence de « directeur de mise à feu d'un lancement spatial » : rafraîchir. D'abord par l'apport d'un liquide lubrifiant adéquat aussi proche que possible de la zone d'échauffement tel ma salive que je fis rouler sur ma langue et pénétrer méthodiquement dans le canal brûlant. Puis, me reculant un peu, je soufflai par dessus tout doucement. Et très longuement : à la Sonny Rollins(*). Et l'instant suivant, Christine, contractant ses fesses autant que le lui permettait son grand-écart, contractant son ventre, de sa main gauche étirant son clitoris, frémit entière d'une splendide chair de poule fraichement déplumée et vidée des entrailles. Alors, ouvrant mes lèvres, chassant ses doigts d'un coup de langue, j'emprisonnai son bouton d'orge dans ma bouche, ma langue se plaisant à le masser ardemment jusqu'à ce que n'y tenant plus, elle hurle, ou mieux, éjacule dans ma bouche... Oui ! J'adore ça, la saveur nacrée au piment acre du foutre de jouissance d'une femme. Et Christine, comme si elle avait lu dans mes pensées l'attente de mon délice, hurla en ôtant son pied de la paillasse pour venir serrer sa jambe contre sa soeur. Et ma tête devenue prisonnière de ses cuisses refusant d'abandonner sa place avant de s'être repue au jus du calice jusqu'à sa lie garda entre ses lèvres serrée son bouton prisonnier. Et, sur mon menton, sentant couler sa lave, d'un geste ferme, d'une fermeté sans ambiguïté, je la saisis au fesses et collai son sexe sur ma bouche pour m'en repaître. Et j'étais si accaparé par mon culte rendu à Christine que je ne sentis rien lorsque Camille cracha ma bite. Ni, lorsqu'il se redressa vivement en grognant... Je ne lui prêtais de nouveau attention que lorsque, rendant enfin la liberté aux attributs sacrés de Christine, je me relevais à mon tour et le voyais, corps cambré, tête renversée, sexe bandé, et remarquai la main de Christine cachée dans son cul. Et, malgré ma curiosité à savoir où en était sa garde, je préférai succomber à la tentation de sucer cette arrogante bite... Et tandis que je la suçais savoureusement, tel un esquimau glacé qu'on ne veut ni laisser fondre, ni trop dévorer, m'efforçant à la performance d'en goûter toujours plus long, Christine s'écria, avec un ton de sincérité, je crois :

— Putain ! Qu'est-ce qu'il suce bien ce vieux cochon ! —

— Divinement bien ! — Confirma calmement Camille que la main de Christine avait abandonné.

— J'aime sucer : c'est là mon moindre défaut. — Répondis-je tout aussi calmement après que je me fusse raisonné à ne plus sucer Camille.

Pfuiou ! Je ne sais plus où j'habite. — Siffla Christine.

— Moi, c'est ma bite qui sait plus où elle habite. — Souffla Camille.

— Et ton cul, ça va ? — Demanda Christine.

—Oui, ça va. — Répondit-il : — C'était pas mal du tout ! Mais ma bite alors... Je ne suis plus qu'une bite ! —

— Ça fait plaisir qu'il n'y ait pas que moi à ne plus savoir : ni où j'habite, ni où est ma bite ! Ça me fait plaisir que nous puissions biter ensemble — Calembourai-je, comme on tambourine.

Mais il faut croire qu'en l'instant, je fus le seul à rire de mon calembour car, eux, ils me regardaient comme sans me voir. Heureusement, que ça ne dura pas trop longtemps : pas suffisamment pour faire perdre à nos verges l'arrogance d'un désir toujours vif. Heureusement, car j'aurais encore des nouveautés à partager...


 

A suivre !

Pateric ©

*     *     *     *     *







(*) Pour les rares qui ne connaissent pas Sonny ROLLINS, c'est un musicien de Jazz : l'un des meilleurs sax-ténor que le monde du Jazz a connu. Quant à sa technique, c'est un art qui n'est pas à la portée du premier venu : celui de pouvoir inspirer en soufflant. Ainsi, Sonny maîtrise les rifs les plus longs du monde ; des soli interminables à flots continus dont certains dépassent la minute sans aucune interruption ; des rifs comme des éruptions où l'on se demande : — Comment fait-il ? —

Moi, je sais ... Mais vous n'avez qu'à aller lui demander !

Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Fantasmagorie pure
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Vendredi 13 février 5 13 /02 /Fév 12:08
 

Nue, vidée vautrée sur la table d'examens, je zieutais Dominique les mains sur la bite qui venait de lâchement m'abandonner...

Je dis « lâchement » car, malgré l'intensité extrême de la jouissance où elle m'avait emportée, aux portes de l'inconscience à laquelle je m'étais efforcée de ne point céder ; malgré les orgasmes multiples que je n'avais réussi à décompter ; orgasmes violents, intenses, aussi envahissants que fulgurants ; orgasmes si monumentaux, si astronomiques, si extraordinaires ; orgasmes aussi extra-spaciaux qu'extra-temporels que je n'ai aucun superlatif, ni synonyme signifiant pour les nommer, encore moins pour en exprimer la force et l'ampleur ; orgasmes sans commune démesure à la multitude des orgasmes extra-terrestres que ma chair de jouisseuse impénitente avait eu le bonheur de connaître avant ceux-ci ; orgasmes dont le souvenir me poursuivra jusque dans la tombe, j'étais en manques : le manque de n'avoir senti qu'une chatouille née de l'explosion de mon amant et le manque de ne pas sentir mon antre pleine de son brûlant jus de coco salée. Et, comme chaque fois après que ma respiration soit calmée, automatement caresser mes lèvres secrètes de mes mains tremblantes pour conserver sa sève sacrée... Et quelques instants après, impatiente de goûter sa suave âpreté, porter mes mains aux lèvres de ma bouche pour m'en délecter... Et sentir l'instant d'après, sur ma langue gourmande, la frénésie de la langue de mon amant ; sa langue dans ma bouche mêler le suc de nos salives aux sels de son germe de jouvence, serrer doucement et tendrement sa langue entre mes dents pour surpasser le temps d'un baiser banal. Et mon amant, qui ne veut pas quitter ma bouche, frémissant de mes morsures caresse mes joues, ma nuque, caresse encore et encore... Et souvent, ses lèvres le sentant raidir encore mon sexe s'enflamme. Et de nouveau se jetant et s'empalant au pieu de ses vices, le baise, affamé tel un ogre ; le baise avec délices jusqu'à l'ultime supplice avalant sa dernière larme. Mon sexe baise son sexe tandis que nos corps s'unissent chair à chair : nos chairs vivant leur débauches tels des êtres détachés de notre esprit où culmine l'unique corps de notre amour scellant nos bouches dans un même souffle d'inspiration métaphysique où nous sommes « dieu »... Oui, ces instants d'éternité sacrée je ne les vis qu'avec mon amant : je ne les vis pas avec mon mari. Avec mon mari, je ne vis que des choses de la vie banale : les choses des nécessités matérialistes et les choses des absurdités de cette société. Là, pris dans les lieux communs de ce monde de biens pensants ; dans ce monde où le moralement, le socialement, le politiquement corrects se bornent aux plaisirs mièvres d'un « bien » et d'un « mal » clairement déterminés ; dans ce monde, mon mari est trop poliment correct et conventionnel pour vivre les folies d'extases des libéralités, charnelles comme spirituelles. Dans ce monde où les cultes de la chair comme ceux de l'esprit n'ont aujourd'hui plus d'autre intérêt que la nécessité de l'Economie ; dans ce monde où l'Homme n'est rien d'autre qu'une marchandise comme tout autre, nous n'y vivons aussi, mon mari et moi, qu'une banale vie conforme à ses nécessités. Mais avec mon amant, j'ai le courage de vivre mes désirs intensément ; j'ai le courage de tourner le dos à ce monde : de lui tourner le dos sans lui montrer mon cul ; le courage de jouir sans penser à ce monde. Oui, aujourd'hui, je saurai me passer de mon mari alors que je ne pourrai me priver de mon amant. Aujourd'hui où les plus nombreux jours de ma vie terrestre sont derrière moi, même si je devenais centenaire, j'ai de plus en plus l'impérieux besoin de peaufiner les jours de l'esprit de sensualité attaché à ma chair ; j'ai de plus en plus présent à mon esprit les nécessités de ma chair à combler ses désirs, à vibrer de ses plaisirs, à s'enfuir dans l'immensité astrale où siègent mes orgasmes. Davantage encore, dès l'instant où revenant de ce voyage interplanétaire au cours duquel ma sortie en apesanteur m'ayant fait toucher à l'orgasme j'atterris en réalité, j'éprouve le besoin de communier en amour et sentiment de plénitude avec mon amant : comme un nouveau besoin, né du précédent, à ne les partager qu'avec mon amant. Sauf que, cela est affranchi de toute valeur doctrinale : de tout sens philosophique et de tout symbole idéologique ; amour et sentiment libérés de tous ces carcans où la pureté et la grandeur de l'amour ne peuvent et ne doivent s'exprimer que conformément à leurs principes qui sont dépourvus de sentiment, de besoin ; dépourvus de ce désir d'être dual où sentir l'amour, respirer l'amour, vivre l'amour, exalter l'amour n'est que l'apanage égoïste d'êtres réprouvés avilis par leur « penchants naturels »... Il « est » de fait. Puisque, plus que principe, il est dogme.

Non ! Détrompez-vous ! Avec mon amant, je ne suis nullement infidèle à mon mari. De même qu'avec mon mari, j'oublie l'amant. Depuis le jours où j'ai choisi de scinder ainsi ma vie entre... Être et Paraître... Je me porte beaucoup mieux qu'avant. Être moi sans frein, sans fard, sans apparat, sans voile... Me livrer à mon amant en âme et conscience, entière et nue : esprit et corps... Paraître moi, conforme aux moeurs et coutumes de la foultitude du monde, conforme à la « norme sociale », une vie bien ordonnée dans un famille rangée propre gentillette, une famille comme « on en rêve » :

— Oh merci ! Il est gentil votre mari : ça m'a bien rendu service... —

Ou bien, c'est du fils dont on me parle « en bien », disant de lui qu'il est « bien élevé »... Ou pire :

— Qu'il est beau ! Qu'il joue bien de la guitare... C'est un bon rugbyman... —

Ou bien pire encore, quand on me parle de ma chance d'avoir une famille « aussi unie »...

Et moi, pauvre conne, qui leur sourit, qui les remercie obséquieusement... Et tout le tremblement... Parce que je n'ai pas envie de les dissuader du quotidien, parce que je n'ai pas le courage de rompre avec les nécessités du quotidien, parce que, sûrement et tout compte fait... Je suis comme les autres.

Comme les autres ? Non ! Finalement, je dois être pire que les autres, puisque ce que je montre de ce que je suis n'est qu'une apparence idyllique de moi, un masque et des faux-fuyants : un décor de façade qui ne veut à aucun prix montrer son envers ; une façade qui refuse d'être prise à revers... Plus jeune, je me moquais de ce que pensait le monde de moi, de mes tenues, de mes attitudes... Qu'on me déshabillât du regard avec concupiscence, ou qu'on me jugeât pétasse, m'indifférait. Tout comme mon mari se moquait qu'on le traitât, soit de cocu, soit de proxénète... Sauf que, cette « société trop bien pensante » aura bien failli nous faire payer très cher nos immoralités, nos débauches, nos perversions... et toutes autres lubricités synonymes des attributs du libertinage... Hier, en nous ravissant l'autre partie de nous-même la vie nous aura quand même fait souffrir. Aujourd'hui notre « apparente conformité à la norme sociale » est, tout compte fait, notre gage de fidélité et d 'amour envers cette autre partie de nous. C'est-ce que je crois, c'est ce que je ressens... Et, figures-toi, chère amie, et toi aussi cher ami, que mon amant et mon mari le confirment aussi. Oui ! Parce que j'ai cette extraordinaire chance que mon mari et mon amant ne fassent qu'un, mais jamais ensemble ; j'ai cette chance de toucher à mon amant à l'instant même ou mon mari s'éclipse. Oui ! J'ai un amant schizophrène qui me plaît bigrement ; un amant détaché des vicissitudes de la vie ; un amant comme j'en souhaite à toutes mes amies. Et puis tiens, même à mes ennemies parce que, peut-être que, ainsi, le monde serait nécessairement moins fou et plus délicieusement fada

...

Nue sur la table d'examens, retrouvant lentement un souffle paisible atténuant ces sournoises pensées qui défilaient dans ma tête, je zieutais les mains de Dominique assise sur un tabouret, lèvres entrouvertes, s'affairant précieusement sur la bite de mon amant, lui ôtant sa peau de baise dans un geste de précautions interminables. Lorsque l'enveloppe de latex lâcha prise, Dominique, dans un réflexe nerveux de la pointe de sa langue humecta ses lèvres et grand écarta ses cuisses forçant sa blouse et m'offrant une vue brillante de son intimité... Et je me mis à frissonner de désirs.

Exceptionnel ! D'une exceptionnelle rareté ! S'exclama Dominique en caressant la difformité. Et un frisson bref mais intense la secoua entière. Se ressaisissant, elle bondit hors du tabouret, s'approcha de moi, posa voluptueusement ses 2 mains sur mes seins et lèvres à lèvres me susurra :

— Allonge-toi tranquillement, respire et ne bouge plus : faut que je t'examine —

Je pourrai t'examiner aussi ! Répondis-je à son souffle.

Ses mains enveloppant mes petits seins les cajolèrent délicieusement malgré leurs gants de latex . Aussitôt leurs pointes saillirent et durcirent de plaisirs. Elle sursauta ôta ses mains puis bondit vers son bureau. Un regard furtif jeté à mon amant, Dominique lui dit : Toi, tu vas aller rejoindre Sur ce genre de ton pincé qui signifiait très clairement que : Là, mon Coco, tu nous déranges ! Un ton me réjouissant étrangement. Et son regard d'agate rivé sur moi, elle décrocha son téléphone : Oui ! C'est Dominique : j'ai un cas clinique qui va t'intéresser! Sans aucune autre précision... Entre cet appel et l'entrée de la métisse venue chercher mon amant, le temps parût rester suspendu. Tout ce temps, dans le dos de mon amant m'offrant son sourire de béatitude ravie, Dominique, les fesses reposant sur le bord du bureau, sa blouse entrouverte, m'offrait le délicieux spectacle de sa légère toison roux-blond dévoilant un clitoris excité et des lèvres d'un pourpre brûlant. Et ses yeux, devenant brillants de mille désirs ne quittant pas mes yeux, sa langue ne cessait frénétiquement d'humecter ses lèvres à laquelle je répondais de même, incitant mon amant à me répondre aussi... Cet étrange ballet lingual eut au moins le mérite de me faire mouiller de nouveau... Et si la métisse n'était enfin entrée dans le labo, j'aurais certainement bondi m'empaler sur la machine à baiser faute d'avoir constaté que la bite de mon mari avait adopté cette forme des plus amorphes de mâle vidé. Et la métisse le prenant par la main demanda d'une voix claire et suave : Tu viens avec moi ? Il se leva sans se faire prier, et il nous abandonna en suivant la jeune métisse roulant savamment de ses belles fesses sur une cambrure à damner tous les saints du paradis et de l'enfer réunis....

Dès que le groom eut fermé la porte, Dominique se précipita vers elle et la verrouilla... Dès lors, je sus que l'examen d'Hippocrate aura une tournure aux prescriptions pour le moins hypocrites. Hum !

Et, c'est peu dire : tu vas voir.

Sauf que d'abord, je crus avoir tout imaginé, fantasmé, car Dominique s'attacha à m'ausculter : méthodiquement et scrupuleusement. Mais je ne vais pas te raconter ce que j'ai « subi » de cet examen car à la différence de mon mari, à moi, la technologie m'importe peu et m'intéresse guère. Je préfère de loin m'attarder à te décrire comment Dominique dérapa sur mes seins en me prenant la tension ; comment les pressions de sa blouse sautèrent un à un lorsqu'elle se pencha sur moi, jouant à l'irréfléchie, à s'étendre depuis le côté droit de la table au dessus de mes seins pour prendre mon bras gauche, et comment dans un geste faussement gauche elle hésitait à coincer son stéthoscope sous la lanière du tensiomètre et comment je dis : Attends, attends, les pressions me blessent en tirant sèchement sur les pans de sa blouse, les faisant céder un à un, d'abord le plus haut, faisant gicler ses deux seins ; deux beaux seins blancs, bien ronds « parfaitement hémisphériques » quoique je les crus pas si naturels que ça (et pas, lait cru, hein) : des seins à la miss Chatanooga, ce genre de seins qui me firent immédiatement songer à cette tirade de « les Immortelles » de Pierre Bourgeade. Une parenthèse culturelle dans ce monde de brute n'ayant jamais fait de mal à personne, n'est-il pas, je cite donc :

« J'étais inspecteur oppositionnel aux vols des Galeries Lafayettes, et j'avais l'oeil : je terrorisai les rapineuses. Aussi, ce soit là, l'oeil sur la bedeaude de Saint Sulpice qui sur ordre de Monseigneur l'archevêque achète au rayon « jolie Madame », vingt anneaux soldés ... je remarque, dans les mains adroites de la susdite une paire de boucles d'oreille de chez Cartier ... Je l'invite à me suivre au parloir propre aux fouilles. Elle se dévêt sans hésiter. Elle à les seins ronds, hémisphériques, si parfaitement dessinés au compas que je reconnais en elle, d'un seul coup d'oeil, un fameux modèle de « play boy » dont la disparition mystérieuse et inexpliquée plonge depuis quatre mois, quatre millions d'hommes dans l'affliction... - Mais Miss Chatanooga, c'est vous... - »

Ah tu m'a percée à jour ! Souffla Dominique...

Comme si lisant dans mes pensées et connaissant la pièce, elle avait voulu me donner la réplique... tandis que montant son genou gauche faisant péter le dernier bouton pression son bouton d'amour venait faire pression sur ma cuisse, son visage à une langue du mien : par jeu, je lui léchai le nez.

Attends attends ! S'essoufla-t-elle sa chair sur ma chair devenue frissonnante et brûlante.

Faut rester sérieuses encore un peu. Trembla-t-elle.

Je suis très sérieuse, tu vois, je t'aide ! Plaisantai-je en frottant ma cuisse sur son clitoris.

— Erica ! Erica non ! Je suis sérieuse, là, je dois... —

Et pourquoi tu mouilles alors ? L'interrompis-je, faisant la pige à son excitation, moi, qui sentais que dans peu de temps mes lèvres aussi déborderaient de plaisir...

Tu ne perds rien pour attendre, je te jure que tu vas pas le regretter ... Menaça-t-elle.

Je veux bien parier, à qui des deux sera celle qui... Tiens ! Laissai-je dans le vague.

— Parier quoi, celle qui quoi — Bafouilla-t-elle.

— Celle de nous deux qui sera la moins coite Jouai-je de mon accent sur les mots.

— Quoi la moins coite ? — S'étonna-t-elle.

— La moins coite mais aussi la plus moite

? - Répliqua-t-elle d'un oeil étonné.

— Celle qui criera le plus fort, et qui mouillera le plus : la plus salope de nous deux, quoi ! —

— Salope! - M'abandonna-t-elle vivement en embarquant sa quincaillerie qu'elle jeta nerveusement sur la paillasse.

— Attends salope ! Attends ! – Enchérit-elle en saisissant un endoscope oblong et translucide dont l'usage m'apparut si prévisible que j'en dégoulinai d'impatience. Ce qui m'étonna beaucoup car je suis loin d'être adepte forcenée des joujoux à minous et autres substituts chafouins à chat fouiner : Je préfère de loin les attributs naturels et charnels, la science d'une bonne langue et les intelligences digitales, sans artifice, des phalanges aux cols roulés, à tout autre invention de farces et attrapes.

— Attends petite salope ! Je vais te faire crier, moi ! — Cria-t-elle en enfouissant son outil d'un geste précis, vif et net, jusqu'aux fonds de mon sexe. Je frissonnai, soupirai, m'inondai...

Et pissai.

— Attends petite salope ! Elle va te buriner ma bite à moteur : après tu m'en diras des nouvelles ! -

De fait, je la sentis s'animer en moi, sa bite motorisée. Alors, m'autorisant à contracter mes muscles alentour, jusqu'aux sphincters, commençant à la sentir exciter la face interne antérieure de mon vagin à cet endroit précis que Gräfenberg nomma « G », j'ai crié : Voui, voui, voui, encore ! En foudroyant Dominique de mon regard de Sphinx ; Dominique nue devant la table, devant mon sexe animé de vibrations intenses, le pouce et l'index de sa main droite triturant nerveusement son pistil d'amour tandis qu'il me semblait bien voir son majeur butiner sa fleur ; Dominique et sa chair de poule d'amour, de sa main gauche, alternativement d'un sein à l'autre, en pressait les dômes, pinçant la pointe de sa langue entre ses lèvres, clignant des yeux au rythme frénétique de signaux hystériques, semblant se martyriser pour ne pas crier ; foudroyant Dominique de mon regard de Sphinx, un éclair de jouissance m'embrasant, je hurlai : Je vais jouir ! Dans le spasme qui me contracta entière, et me tétanisa des abdominaux jusqu'au trou du cul : qui me tétanisa jusqu'à la crampe... Jusqu'à ce que Dominique ôtant la bite, je sentis mon sexe exploser... Et que stupéfaite je la vis boire mon jus.. Et que, non moins satisfaite, sentant sa langue sur mon sexe ; sa langue massant langoureusement mes chairs enflammées de plaisirs, je lui réclamai :

— Donne-moi ta chatte à sucer, viens, viens ! Vite ! —

Dans un élan de contorsions sauvages, s'évertuant à me sucer toujours, elle grimpa à reculons sur la table, m'offrant la vision de son joli cul aux galbes fermes à la peau blanche et imberbe des blondes, à la rose anale s'épanouissant, sûrement comme une annonciation d'une jouissance très prochaine, et venant délicatement et adroitement déposer ses lèvres secrètes sur les lèvres de ma bouche. Ainsi, tandis que sa langue adoucissait lentement mes feux, ma bouche, qui n'ayant aucune peine à gober entier son bouton d'amour, tant il était déjà fort bien dispos à se laisser embobeliner, tira sa langue pour flatter les limbes sacrées de sa veine vaginale... Et devant mes yeux je voyais les frises de sa fraise anale vibrer, au rythme de ma bouche alternant aspiration et léchage, succion et frictions ; devant mes yeux, l'épanouissement de son « fruit défendu » me laissant imaginer que si l'un de mes doigts s'y aventurait il pourrait s'y retrouver le bienvenu. Mais, j'hésitai. Car c'était la première fois de ma vie qu'un anus autre que celui de mon mari-amant me procurait une envie d'exploration...

En fait, si j'ai pu vérifier que tout homme qui y a goûté, au moins une fois dans sa vie en a immanquablement jouit ; jouit au point qu'il en redemande ; qu'il en redemande encore au point que certains deviennent aussi addict de cette jouissance que de la « normale », je ne sais pas réellement quel est le plaisir que ressent une femme qui pratique la caresse anale, sinon l'amour anal... Personnellement, ça m'apporte très peu de plaisir. Et franchement, je jouis tellement de mon sexe, que je ne trouve aucun intérêt à la sodomie. Une langue ? Oui, c'est assez agréable, en préliminaire. Cependant, toutes ces contractions s'animant devant mes yeux, ne pouvant plus croire qu'elle ne fussent point une invitation à avaler, humectant mon majeur, précautionneusement, j'entamai une caresse du bout du doigt... Sur lequel à mon grand étonnement Dominique s'empala en grognant et le baisa de ses contractions, bafouillant d'un voix rauque dans ma chatte : Mets-en un autre.

en ouvrant son anneau des reins comme éclot la fleur du matin avalant tels des pucerons avides mes trois autres doigts joints. Elle « croupinait » autour d'eux au rythme de ma langue s'excitant à l'envie de la faire jouir ; m'excitant à la vue de mes doigts dans son antre lunaire ; m'excitant de la voir les lâcher pour aussitôt les ré-avaler... Et à chaque instant de béance je croyais pouvoir y laisser avaler mon poing entier, me demandant sournoisement si ce n'était pas vraiment l'effet recherché... Alors, joignant à ma pensée en flèche mon pouce au creux de mes doigts, je les laissai glisser si bien que son antre les avala jusqu'au poignet décuplant mon ardeur à la butiner tandis qu'elle se fistait frénétiquement fixée autour de mon poing comme saisie d'une surprenante et insatiable faim...

Soudain, l'anneau se contractant, se décontractant, se recontractant... en un clignement d'oeil, je la sentis se raidir, se cambrer, se raidir encore, grogner, trembler, se raidir entière, rugir, comme une lionne plantant ses griffes dans mes cuisses puis hurler intelligiblement Je jouis, je jouis salope ! en offrant à ma bouche son suc d'amour... Et de cette délicieuse saveur de cyprine, glissant sur ma langue, coulant dans ma gorge, m'abreuvant à ce délice dont je pensai soudain m'être privée trop longtemps remémorant des souvenirs de bonheurs anciens, je dus me contenir pour ne pas pleurer...

Dominique lâcha prises, peu à peu, bouche ouverte sur mon sexe. Et de sentir, sur mon ventre, comme s'il avait été dans mon ventre, sentir son coeur battre encore au galop, me ravissait... Lentement, tendrement je crois aussi, ma langue caressant ses lèvres brûlantes, y cueillant encore les ultimes perles de rosée nacrée, j'étais aux anges, d'avoir de nouveau aujourd'hui, de ma féminité fait jouir une personne de mon genre... Dominique se souleva en dérobant la douceur de son sexe à ma bouche, mais elle garda mon poing fortement serré en elle en disant : Ne bouge pas et laisses-moi faire ! . Elle se releva, debout sur la table étirant mon bras enfoui en elle ; debout, toutes corolles des chairs de sa chatte épanouie devant mes yeux, elle dansa lentement autour de mon poignet ; une danse du ventre exotique, érotique et pornographique tout à la fois ; une danse envoûtante et précieuse ; une danse d'éternité

...

— Tu sais que t'es douée, ma petite salope ! Et on dirait que t'as fait ça toute ta vie ! -

Eh bien , c'est que j'ai l'âge que j'ai tout de même. Et jouir de baiser, c'est comme l'appétit, ça vient en mangeant... —

— Voui, voui ! Mais ce n'est pas que de ça dont je voulais parler, c'est du fist : t'es expérimentée. —

— A vrai dire ? Non, pas vraiment : je n'avais jamais pratiqué avant... Sauf sur mon mari... Et encore, à sa demande et sous sa conduite... A vrai dire, ça m'impressionne beaucoup trop... —

— Ah ! Bien ! Et lui, il t'a déjà fistée ? — Dit-elle, visiblement très intéressée. Je lui répondis :

— Et toi, il semble que t'aime beaucoup ça, non ? -

— Figures-toi... Figures-toi — Hésita-t-elle — Habituellement, c'est moi qui fiste... Et c'est souvent plus médical que sexuel, même si je ne répugne pas à faire jouir le client, si je le sens disposé. —

— Ah bon ! Mais t'as pas répondu à ma question. —

Toi non plus – Sourit-elle.

— Jamais. Et je ne crois pas que mon amant aura l'audace de me demander d'essayer... —

— Mais... Et ton mari ? -

— Oui, quoi : mon mari ? —

— Ton mari il n'aurait pas l'audace, lui, de te réclamer « la monnaie de sa pièce » ? —

— Comment ça ? Je viens de te dire : non ! —

— Non. Tu m'as dit que ton amant n'aurait pas l'audace : pas ton mari... —

— Ah oui ! Excuses-moi : tu pouvais pas deviner. Mon mari et mon amant sont le même homme, mon mari c'est pour l'état-civil et mon amant c'est pour le lit. —

— T'es drôle toi : tu encules le mari et tu baises l'amant — Dit-elle dans un éclat de rire étincelant.

— Oui ! Et toi ? —

— Quoi, moi ? —

— Toi et le fist ? —

— Moi et le fist ? — Suivi d'un long silence que je ne voulais rompre sous aucun prétexte.

Elle regardait ailleurs, vers la porte, comme si subitement elle eut craint qu'on ait pu entendre nos confidences scabreuses, alors que dix minutes auparavant elle avait hurlé à faire trembler les murs...

— Eh bien, moi et le fist, faut que je t'avoue que c'est la première fois que je me laisse fister. Qui plus est, le trou du cul car figures-toi, que du côté pile, je suis encore vierge d'un poing. —

Difficile à croire : ton anus est trop élastique pour que je crois que tu ne joue pas avec.

— Si, si, j'aime la sodomie. Et encore plus quand je me la joue en solitaire. — Sourit-elle.

— Là, je veux bien te croire ! — Souris-je aussi. - Avec quoi, si c'est pas indiscret ? —

— Avec la bête, là, derrière-toi — Dit-elle en montrant la fuck-machine : — C'est génial ! —

— Tant que ça ? — Lui demandai-je confirmation tant son sourire béat en disait long.

— Voui ! — Souffla-t-elle Elle répond à toutes tes envies et ne se fatigue jamais.—

— Ah bon ? Tiens donc ! — Fis-je mine de m'étonner : — Une machine reste une machine ! —

— Oui ! Sûrement ! Mais cette machine répond à toutes tes envies et ne se fatigue jamais. —

— Peut-être, peut-être. Mais ce n'est qu'une machine. — Appuyai-je de toute ma perplexité.

— C'est une machine pleine de réglages subtils : de vitesses, de vibrations, de profondeurs. Et avec ses deux bras aux réglages indépendants, tu t'offres des « doubles » mémorables ... Sans parler des soixante neuf godes interchangeables suivant tes envies. Et certains, crois-moi, ils ne sont pas à planter dans n'importe quelle chatte, ni dans n'importe quel cul. —

— Bof ! — Coupai-je Rien ne remplace de la bonne chair, bien chaude, bien explosive...

— T'inquiètes pas : elle explose bien aussi. Et tu peux pas dire « bof » sans l'avoir essayée. —

Insista-t-elle, tenace...

— Tiens, si t'es sage, je te la ferais essayer... — Voulut-elle me tenter.

— Si ça peut te faire plaisir, pourquoi pas. Mais je suis sûre que je jouirai moins fort qu'entre tes bras ou ceux de mon amant. Et certainement moins fort aussi qu'avec n'importe quel autre partenaire de baise : même un inconnu. Tu sais, chez moi, l'essentiel est dans la tête. Et si donc, je t'affirme que pour moi, une machine n'est qu'une machine... — Lui expliquai-je sérieusement.

Explication qu'elle saisit au bon en affirmant :

— Alors, tu préfèrerais que je te fiste, tout compte fait... —

— Très certainement : avec toi, je n'aurai pas peur. Mais juste un fist vaginal : L'anus, ça me fait pas grimper aux rideaux... —

— C'est comme pour la machine, hein ? C'est dans la tête ! —

— Sûrement. —

— Bon, tu ne crois pas qu'un peu de sérieux nous changerait ? Faut tout de même que je finisse de t'examiner, non ? —

— Certainement. Débarrassons-nous des obligations. Après, on aura tout le temps de... —

— Voui, voui ! Et, dis-moi, tu changeras pas d'avis hein ? —

— De quoi ? —

— Du fist ! —

— Non : j'ai bien envie d'essayer. —

— J'en suis ravie. —

C'est ainsi que Dominique reprit la procédure des examens médicaux sur ma personne, non sans avoir revêtu la tenue qui sied aux personnes de sa qualité, savoir, sa blouse, que toutefois elle oublia de fermer, me laissant admirer ses courbes charmantes et qui me plaisaient...



* * * * *



Pateric©

Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Fantasmagorie pure
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Jeudi 12 février 4 12 /02 /Fév 09:13
 

Nu, dans l'éclatante blancheur du couloir nu, suivant la jeune métisse aux parfums vanillés roulant ses fesses dans un rythme « biguiné » aux invitations si ardentes que, de nouveau, mon goupillon battit cadence fanatique en marquant son tempo frénétique. Je n'avais plus la sensation du marcher, mais l'impression de flotter au-dessus d'un champ de lys : blanc étincelant, blanc vierge, blanc pur. C'est comme si je n'avais plus eu de jambes, comme si mon corps finissait à la rose d'anus ; à la rose aux étamines frissonnantes, tantôt s'épanouissant comme une invitation, tantôt se resserrant sur un pistil jouisseur et électrisant faisant grimper l'onde jusqu'à mes occiputs. Et, dans ma tête tel Hermaprhodite naissant, un désir fou m'assaillant m'embarqua bien malgré moi dans des fantasmes aussi fantaisistes que fantastiques où ma métisse arborant son phallus noir arrogant au noeud carmin turgescent forçait ma fleur anale tandis que sa main saisissant ma trompe génitale la forçait à explorer son antre vaginale. Et tandis qu'elle me burinait, je la butinais, étrange animal chimérique ; animal à deux têtes hystériques ; animal aux deux corps tordus et enchevêtrés née d'une improbable, sinon impossible fusion ; corps tordus, autant par la jouissance née de ces totales pénétrations que de la douleur née des contorsions à aboutir l'enchevêtrement. Et alors que je le sentais monter ; alors que je sentais cet instant monter depuis le plus profond de mes gènes : l'instant où mon explosion se répandra... L'attribut viril de ma métisse s'ouvrait la voie de son débordement au-delà de ma rose enserrant voluptueusement sa puissance. Et ce débordement s'immisçant tel une boule de feu forçait ma fleur, explosait et emplissait mes fondements de sa semence sacrée me faisant hurler de plaisirs, et de son chant de Calypso ravissait toutes mes volontés. Toutes mes volontés, y compris celle où croyant ma jouissance mâle proche de son apogée elle m'introduisait... tout entier frissonnant, tout raide : raide du crâne jusqu'au cul ; au cul que je sentais palpitant comme un coeur plein de désirs ; au crâne palpitant sur mon cou raide comme mon doigt d'amour insultant les cieux... Ma métisse m'introduisait dans un nouveau laboratoire plongé dans une étrange pénombre...

Nous y voici ! Dit-elle dans un sourire ravissant : splendide, envahissant, enchanteur...

J'étais perplexe d'être ainsi sauvagement retombé dans un réel inquiétant où, si je ne sentais pas mieux mes jambes me porter, je ne me sentais plus rien de mon corps : juste mon coeur cogner comme un fou martelant la porte de sa cellule d'isolement.

Camille, nous sommes là ! S'exclama-t-elle dans l'obscurité où brilla un éclat d'émail articulant :

Woui, woui, Qwistin', souis là De sa voix grave à l'accent antillais.

T'as vu comme il bande cet animal ? Affirma-t-elle dans mon dos en manipulant ma verge.

Ma verge fermement et techniquement enserrée dans la main de Christine (puisque tel semblait être le prénom de ma métisse), Christine exhibait ma verge fièrement dressée en direction des yeux du Camille tout en griffant mon dos de son autre main, doucement et lentement, descendant le long de mon échine ; une griffure caressante me faisant frémir aussitôt du crâne jusqu'aux orteils. Je respirai profondément, sûrement soulagé de sentir à nouveau renaître les vérités de mon corps...

Putain ! Elle me plaît sa bite à ce vieux cochon. S'exclama-t-elle en la branlant promptement.

Tut, tut, doucement ! Ne vas pas le faire jouir maintenant : faut que j'examine cette érection.

Dit le Camille en désarticulant sa stature de pivot vers moi. Dans ses grosses mains aux doigts immenses, il tenait une espèce de cornet gris aux tentacules multiples ayant plus l'apparence d'une seiche que d'un instrument à vocation médicale. Du moins fut-ce l'impression que j'en eu avant que, reprenant mes esprits, je reconnusse en ces tentacules de banals câbles de mesures électroniques... Lorsque prenant ma verge à pleine main elle y disparut presque entière malgré son expansion extrême (le gland seul restant visible) il l'introduisit dans le cornet à examens, je songeai tout de go que si son autre « exhumence » possède la même démence dimensionnelle que les doigts de sa main et que, s'il lui venait l'idée d'en user sur mon fondement pour raison d'expérience, pour sûr très cher, que je le paierai cher : je le paierai en hurlant de douleur et non de plaisir. Quoique... Car en cet instant, je n'aurais su dire si cette douleur là, aussi, n'eut pas également pu me faire beaucoup jouir... Parce qu'en fait, le traitement précédent prodigué par la Dominique aux sensibilités de mon anus faisait que, encore maintenant, je le sentais plus avide de jouissances que ma bite et ses fantaisies. Bref, ce genre de doute qui remet en cause vos certitudes d'appartenance à un genre plutôt qu'à un autre ; ce genre d'incertitudes qui défend cette cause marginale qui déclare :

Qu'importe l'identité du sexe, tant que demeure l'ivresse du sexe.

Surtout que, obligé de s'y reprendre plusieurs fois pour faire avaler ma bite par le cornet, dégonflant le boyau du cornet tout en tripotant popôl, encore et encore, maugréant dans sa langue fleurie des insanités à l'encontre des dimensions lilliputiennes de ses appareils de mesures, me laissant beaucoup de temps pour divaguer à loisir, j'étais reparti en voyage au pays des fantasmes.

Tout de même : on y est arrivé. Finit-il par soupirer, d'une main soupesant mes bourses, l'autre tirant sur le cornet comme pour le faire céder. Puis gonflant un peu plus le boyau du cornet sur ma bite, il dit : On peut y aller. C'est bon ? Ça serre pas trop ?

Qu'est-ce que tu dis ? Lui demandai-je car je n'entendais que mon coeur battre sur ma queue prisonnière du fourreau de latex du cornet. Il répéta ses questions que je lus sur ses lèvres : sur ses lèvres que j'eus soudain la folie d'un désir d'embrasser. Je déglutis : Oui !

Putain ! Me voilà pris, maintenant, à désirer le Camille. Putain, où vas-tu t'arrêter Pensai-je.

Sur l'écran face à moi, plein écran l'image en « 3D » de mon sexe : un sexe long de soixante dix centimètres au moins, large comme... Un jéroboam de Jameson... Rond et rouge comme un tuyau d'incendie... Et, à l'intérieur, toute une vie, grouillante, colorée, désordonnée, voire chaotique. Et, de veines en veinules, de caves en couloirs, de flux en reflux... Un charivari « vivace con entusiasmo ». Camille notait sur un calepin, entrait des données au clavier, se grattait la gorge, manipulait un manche à balai (un joystick)... Camille manipulait virtuellement ma bite. Et je la voyais, rouler, gonfler, dégonfler, se morceler, se diviser, se multiplier, se « caméléoner », se métamorphoser. Puis, se dissoudre dans l'écran au moment même où il affirma :

J'en ai fini avec sa queue ! Elle est tout ce qu'il y a de plus normal : elle est juste favorablement réceptive au composé chimique de notre préservatif. Je ne vois pas d'autre explication.

Je peux le faire jouir maintenant ? demanda Christine, un désir non dissimulé dans la voix.

Si tu veux ! Répondit-il.

Sa réponse me paraissant peu encourageante, je sursautai. Alors, Christine demanda :

ça te ferait pas plaisir, mon petit chou ?

Je la regardai fixement, revoyant devant moi la scène du couloir mais n'osant, ou plus sûrement, ne parvenant pas à exprimer mon désir de la baiser à la hussarde, de la pénétrer à la sodomite, et de me faire enculer par sa bite rêvée... Je restai muet.

Mais non, mon bébé ! Si t'as envie de sa bite, à ton vieux cochon, ne t'en prive pas... C'est juste que je crains que tu n'arrives qu'à l'exciter plus...

Ah bon ! Dit Christine interrompant Camille, de la joie plein la voix. Tu crois ça !

Je suis prêt à le parier.

Moi aussi

D'accord : mais t'as déjà perdu

Ah bon ? Et pourquoi ?

Parce que Dominique est déjà passée par là. Et qu'elle n'y est pas allée de main morte. Ecoutes ! Je dois aussi examiner son cul. Et je n'ai pas envie de finir à l'heure de la brousse. Alors, pour le pari, on le jouera après, tu veux bien ? Vous êtes d'accord ?

Pardon ? M'étonnai-je.

Le monsieur te demande si tu es d'accord pour jouir après qu'il t'ait examiner le cul Rit-elle.

Pardon ? Bissai-je.

Bon, il est parti là, ce vieux cochon : on ne va pas perdre notre temps à examiner ses fantasmes. Après tout, il a signé pour l'expérience : il a accepté de se soumettre à nos procédures, non ?

Dit Christine. Puis, s'adressant à Camille elle ajouta en éclatant de rire :

Allez mon petit chou ! Examines-lui bien profond son trou du cul... Des fois que le secret de sa virilité y soit caché...

Et en relevant abruptement les étriers où mes pieds reposaient. Mes jambes s'écartèrent amplement et mes genoux butèrent sur mon buste. Je sentais, lentement, s'ouvrir mon « orifice honteux » ; je sentais une béance aspirant l'air d'ambiance. Et songeant soudain que je devais être à point pour ... au moins un poing, j'en vis la confirmation dans l'écran. Puis je vis Camille à quelques centimètres de mon cul, une canule à rayon bleu cobalt en main : sûrement une fibre optique filmant mon trou. Et Christine coiffant la canule d'une grosse bite translucide aux multiples fils ornant ses « bourses », encouragea Camille dont le regard me semblait inquiet... Ou pensif : (- Je verrai bien – Pensai-je.)

T'inquiètes pas mon petit chou ! Tu vas pas le lui casser son trou du cul... Tu l'as dit mon chou : «  Dominique est déjà passée par là. Et elle n'y est pas allée de main morte. »

Tu crois qu'elle est aussi passée par là ? Demanda-t-il confirmation.

Ça t'étonnerait mon chou ? Pourtant, hein, tu la connais bien Dominique. Dis-moi, hein ? -

Hein ?

C'est ça oui ! Dis-moi pas que t'as oublié, mon chou, dis-moi pas hein !

Bon, bon ! Ça va ! Monsieur, dites-moi... Oui, heu... Hésita-t-il .

Oui, heu ? Jouai-je à son jeu Que je vous dise si elle m'a enculé ?

Heu... Woui ! Soupira-t-il.

Woui ! Lui criai-je d'aise. Et même mieux : elle me l'a fisté mon trou du cul... « c'est la seule solution pour te faire débander » qu'elle m'a dit. Putain ! Qu'elle sait y faire ! Hein ?

Hein ? S'excusa-t-il en raclant sa gorge.

Ça, pour sûr, elle sait y faire notre Dominique. Et puis, comme c'est son fantasme le plus fort, fister un cul, dès qu'on l'y autorise... On n'a pas lieu de s'en plaindre, hein ? Dit Christine.

Hein ? S'excusa de nouveau Camille : en raclant sa gorge plus bruyamment encore.

Allez va, cher Camille, Fourre-moi la, ta bite de laboratoire ! Qu'enfin, on puisse passer aux choses sérieuses ! N'est-ce pas Christine ?

Woui ! Confirma-t-elle.

Et prenant la main armée de Camille elle dirigea habilement l'appareil dans mon antre qui l'accepta sans ambages et l'épousa délicieusement. Camille retira sèchement sa main de celle de Christine. Il se retourna brusquement et rejoignit sa paillasse, tapant frénétiquement sur le clavier, brusquant les verniers... Sourire aux lèvres, je regardai Christine sourire à l'écran tout en manipulant la canule à l'intérieur de son enveloppe « bite anale aliène ». Et je voyais aussi (évidemment) sur l'écran l'intérieur mauve de mon cul que l'oeil indiscret parcourait, du sphincter intestinal au cul de sac... D'aise, je contractai mon sphincter anal. Et je vis, devant mes yeux vu, tout le « travail » produit par cette étonnante masse musculaire, contractant le boyau culier, frisant les parois de chair, exhibant sur l'avant (du moins, la situai-je mentalement à l'avant du boyau) une bosse à la chair lisse à chacune de mes contractions. Christine se retourna vers moi et nos yeux et nos sourires se croisèrent puis se mêlèrent. Et tout en la regardant bien, au plus profond de ses yeux, je me contractai de plus en plus autour de sa bite d'essai... Scrutant dans ses yeux avec envie un frémissement de désir, sinon de plaisir ; scrutant la plus infirme parcelle d'émotion glisser à la commissure de ses lèvres...

Elle détourna sa tête pour regarder l'écran et un bref frisson la secouant elle cria :

Putain Camille ! Regarde, regarde : il va jouir du cul ce vieux cochon. Putain ! C'est génial !

Je comprends pas, je comprends pas... S'affola Camille. Regarde sa prostate : elle s'échauffe de la même façon qu'un noeud clitoridien. C'est impossible, ça...

C'est ma prostate ça ? Cette balle qui jaunit ? Demandai-je confirmation

Oui ! Me répondit Christine d'un simple hochement de tête...

Ouais ! Mais la bite, là, elle ne la touche même pas, ma prostate...

Ce fut un silence de sourd qui répondit à ma question, tandis que le plaisir persistait, irrépressible, m'engageant tout de même à parachever ma masturbation anale, qu'on me répondit ou pas.

C'est justement ça qui est étonnant Finit par lâcher Camille Étonnant que tu jouisses sans frottement réel, car, chez tous les sujets examinés jusqu'à présent, tu es le seul chez qui la prostate réagit sans frottement direct. Expliqua-t-il en me tutoyant pour la première fois depuis le début de l'expérience...

ça, je le sais depuis longtemps cher Camille Dis-je en affront à sa perplexité. Ajoutant illico :

Coco, je le sais si bien que lorsque je me laisse enculer et si je veux vraiment jouir, j'ai besoin de conduire la bite là où je sens gonfler et s'enflammer cette boule de feu : lorsque je me laisse enculer, j'ai besoin de danser sur la bite, pour jouir...

Putain ! Qu'il me plaît ce vieux cochon ! M'interrompit Christine Je vais te faire jouir du cul sans que t'es besoin de danser, moi...

Volontiers ! J'aime aussi : ma femme a déjà trouvé le « bon angle »...

Et, elle est où ta femme, en ce moment ? Et elle le sait que t'es venu te faire enculer, là...

Avec Dominique : ma femme est entre les mains expertes de Dominique. Et oui ! A mon avis, elle doit bien s'en douter... Que je ne me contenterai pas d'un vulgaire zizipanpan.

Ah voui ! Ah voui ! Putain, si elle est aussi cochonne que toi... Dit Christine en s'affairant sur un bouton de la bite qui s'enfla dans mon cul et le remplit entier.

Pire ! Elle est pire ! Hurlai-je.

C'est trop ? S'inquiéta un instant Christine.

Non ! Pire ! Ma femme est bien plus cochonne que moi. Hoquetai-je aux portes du Nirvana.

Elle doit pas s'ennuyer Dominique ! Affirma Camille, une main sous sa blouse.

Et ma femme non plus. Alors, si vous deux aussi... vous voulez pas être en reste, hein...

Qu'il me plaît ce vieux cochon ! Je vais me le bouffer... Intervint Christine en extirpant l'examinateur de mon cul Je vais me le bouffer... Insista-t-elle.

Hé Camille, tu dis rien ? T'as pas envie d'en bouffer aussi du vieux cochon ? L'excitai-je.

Heu ! Bafouilla-t-il.

Bon ! Tu viens ? Ou on arrête tout ! Tu te débrouilleras avec Christine. Tiens ! Ajoutai-je d'un ton faussement irrité.

C'est-à-dire, que... Hésita-t-il Je n'ai jamais enculé un homme... Ni l'inverse d'ailleurs...

Et alors ? T'as honte ou t'as peur ?

Il restait muet, le regard perdu dans la pénombre du labo. Christine s'approcha de lui et le secoua :

Ce sera pas plus difficile que la première fois où je l'ai prise moi. Et comme moi, c'est lui qui est demandeur... T'inquiètes pas mon chou, je t'aiderai...

Dès lors, me doutant que sa queue ne sera pas du genre « merguez », je m'en réjouis d'avance. Christine revint vers moi. Et elle commença à s'occuper de moi, lentement, prenant ma queue d'une main douce, elle approcha ses lèvres et de sa langue caressa mon gland... tandis qu'elle aventurait un doigt dans mon anus... Je passai une main dans ses cheveux. Sa bouche engloutit ma verge...

Reprenant respiration, elle dit, autant à mon intention qu'à celle de Camille :

Sa queue et son cul sont aussi brûlant l'un que l'autre.

Camille, enfin, s'approcha de nous. Plus exactement, il resta tout près de Christine, regardant sa fellation, caressant sa nuque mais retirant sa main dès que ma main cherchait son contact. Je n'insistai pas, allant même jusqu'à retirer ma main des cheveux de Christine... Et sa main remplaça ma main. Christine se releva et prenant la main de Camille elle la conduisit sur mon sexe où je la sentis, immense, se raidir, hésiter...

De l'acte à « vocation médicale » à l'acte à « caractère sexuel » il existait un gouffre qu'elle hésitait encore à franchir...

Je le comprenais parfaitement... Moi-même, tout cochon que l'on me juge, moi-même, je ne me suis pas laissé enculé « comme ça », sans me tordre l'esprit avec des réticences, des réflexions et des tabous que je croyais inexistants, incapables d'assaillir l'esprit libertin que je me vante d'être. Moi, qui me vante être le chantre de la philosophie Sadienne, moi, qui me vante d'être disciple d'Epicure, moi... Eh bien moi, jusqu'à aujourd'hui, là, allongé sur cette table à examens, le cul béant...

Eh bien, moi, mon cher Camille, si ça peut te rassurer un peu, moi le vieux cochon que je suis, je ne me suis jamais laissé enculer par un homme... Vois-tu, juste par ma femme... Et puis, aujourd'hui par Dominique. Vois-tu, aujourd'hui, rassures-toi et partageons ensemble notre virginité...

Eh bien, chers amis, je ne sais pas si c'est cet aveu qui libéra notre Camille, mais, il se libéra pour ma plus grande jouissance...

Que dis-je : une jouissance. Ce serait trop terne.

Et faudra que je vous raconte aussi comment se déchaîna notre jeune métisse : autant sur nos bites que sur nos culs.

Et, paraît-il, selon ce que nous ont rapporté deux nouvelles amies depuis ce jour, que ce ne fut que longtemps après qu'elle aient pénétré dans le laboratoire, que nous avons remarqué leur présence : assez longtemps pour que nos ébats les aient incitées, elles aussi à jouir encore d'elles.

Pateric©

Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Fantasmagorie pure
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  • : 28/01/2009

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