Le feuilleton DUREX

Vendredi 27 mars 5 27 /03 /Mars 07:09
 

J'en étais là, frissonnante de mes souvenirs quand mon téléphone DECT sonna sur ma chatte. Oui ! Je l'avais mis dans mon string, pour marcher les mains libres.

— ???? —

Bien sûr, voyons, bien sûr ! Vibreur en marche... Penses ce que tu veux : je m'en fou...

Je sortis l'appareil de mon petit nid. Il était chaud et sentait bon la gentiane amère... Et il était un peu poisseux aussi. Je regardais l'afficheur : « appel extérieur » :

— Laboratoires DUREX de Burnes sur Yvette, Isabelle pour vous servir ? — Dis-je poliment de ma voix suave et surfaite d'hôtesse « haut de gamme ». Tu sais pourquoi ? Bien !

— Monsieur T.T. Tcho ! Se présenta l'appelant.

— Bonsoir monsieur T.T. Tcho — Répondis-je d'une voix printanière pour compenser que j'avais chaud : Que l'été soit chaud ne change rien. — Pensai-je : — Rien à voir avec ce T.T. Tcho ! — ... — Vous avez trouvé une solution pour venir accompagné ? Demandai-je.

— Euh ! Eh bien oui c'est réglé : je suis avec ma femme, y'a un blême ? — S'inquiéta-t-il.

— Non... Juste que... En fait, j'aurais pu être libre ! - Soufflai-je d'une voix de velours.

— Ahah ! C'est embêtant ? — Sembla-t-il s'affoler.

— Non, non : c'est bien. Vous pensez arriver vers quelle heure ? —

— Nous sommes là, devant le portail. Mais il est fermé. —

— Restez-y : je donne des ordres et l'on va venir vous chercher. —

— Ah bien, merci ! —

Je raccrochai, respirai un bon coup... de mon odeur sur le plastique et composai le n° des vigiles :

— Monsieur et Madame Tcho attendent à la grille. Ils ont la convocation n° 08945312730. —

Ce n'est pas nécessaire que tu t'excites : ce n'est qu'un numéro d'ordre administratif qui ne signifie en rien qu'il y ait autant de « testeurs ». Non ! De candidats ? Oui ! Peut-être. Mais de sélectionnés, pas du tout. Et les derniers qui sont retenus sont triés sur le volet. Et en fonction de critères dont tu n'imagines pas la complexité d'analyse. Et au bout du décompte, si DUREX a retenu un échantillon de dix milles testeurs, c'est leur nombre jusqu'au bout du monde : de Burnes jusqu'à Ochouchouaya Tchi-Tchi (en Chine sud-américaine) en passant par MêlesBurnes à l'envers (l'Austre à lits !)...

Non mais ! Dis-moi ! Tu croyais pouvoir pénétrer dans les secrets DUREX, juste comme ça ?

Tu te fous le doigt dans l'oeil, mon coco : pour réussir, faut mettre son doigt ailleurs et beaucoup le faire payer de sa personne... Et aussi, accepter que d'autres doigts viennent fouiller chez toi. Tiens : Monsieur Tcho. Monsieur Tcho, il est probable qu'il n'ait pas bien compris ce qui l'attend vraiment !

— Allo Jules ! Isabelle ! ... Oh voui merci, t'es chou ! Très volontiers ! Après... Là ! C'est que j'ai un couple qui arrive : un couple qui avait rendez-vous avec le service de Dominique... C'est qu'elle n'a pas fini les tests avec les clients précédents... Eh beh non, lui non plus : en fait ils en ont pris un chacun... Comment ? Non, non : c'est qu'ils sont endurants les vieux cochons... Oui, oui ! Des vieux, enfin quoi la mi-cinquante... Ah ! Tu trouves ça normal ? Bon ! Mais qu'est-ce que je fais avec les nouveaux arrivants ? Oui ! Au bloc G, labo 6... D'accord... Bien... Ah oui ! Je peux faire ça ? ... Oh merci Jules! ... Euh, au fait ! Il paraît que la femme a ses règles... Oui, Oui, je sais... La solution 612 ? Oui mais là, je saurais pas comment faire... Ah bon, avec l'outil 125... Oui... D'accord... C'est tout ? D'accord, dix minutes, mais, du type j'en fais quoi en attendant... Le 65... bien... Et je lui taille une pipe ? D'accord ! Je vais être dans un de ces états après, moi... Ah ! Tu arriveras demi–heure après ? Bien ! Dis, tu t'occuperas de moi, d'abord, hein ! Oui : un petit service en échange du mien... C'est ça. A toutes ! —

Non mais, ça va pas toi ? Tu écoutes aux portes maintenant ! Oui ! C'est à toi que je parle ! Ah ! C'est qu'en plus, tu n'es pas seul... Wooh ! Charmante ! Comment ? OUI ! C'est à vous que je parle : vous qui cherchiez à entendre ce que pouvait bien m'expliquer le docteur Jules. Tsé-tsé mentez pas ! Je vous connais trop bien. Bon ! Allez, je serai sympa : je vous amènerai pour voir... Doucement : vous bousculez pas : il y aura de la place pour tout le monde ! Le moment venu, hein ! Parce que, maintenant, en attendant mes clients, je vais sournoisement jeter un oeil du côté des vieux cochons.

* * * * *


A suivre !

Pateric©

Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Fantasmagorie pure
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Mercredi 25 mars 3 25 /03 /Mars 18:48
 

Je m'appelle Caroline. Toi, tu t'appelles Isabelle, n'est-ce pas ? - Avait-elle jeté comme un jette un pavé.

— Je le crois pas, tu lis en moi aussi. — M'étais-je abasourdie de ma voix rauque de surprises.

— C'est joli comme image, ça me plait bien. Oui ! En quelque sorte, je sais lire en toi. Comme je te l'ai dit : je ne vois pas mais j'entends fort bien et mon nez ne me trompes jamais. Tiens, là, je sais que tu frissonnes parce que ton corps a changé son parfum. Mais je ne sais pas deviner dans la tête des gens : ça non. Si je connais ton prénom, c'est que je me souviens l'avoir entendu prononcé par une de tes copines qui descendait à côté de moi : c'est aussi bête que ça. —

— Eh bien, me voilà dans de beaux draps, moi, avec toi. — Avais-je plaisantée, gênée.

— Oh rassures-toi Isabelle : je ne t'accaparerai pas. Tu sais, c'est déjà beau que tu m'aies parlée. Et suivie jusqu'ici. Encore plus beau que tu aies acceptée de prendre ma main... D'ordinaire, lorsque quelqu'un m'offre son aide ce n'est que par politesse pitoyable... Car au fond, vois-tu mon état dérange beaucoup plus que ce qu'il attire. Dit-elle, nez en l'air, désabusée.

— Même celles que tu caresses dans la cohue des trains ? M'étais-je enquise stupidement...

Immédiatement consciente du ridicule de ma question, j'avais instinctivement serré ma main dans la sienne terrorisée à la seule idée de l'avoir vexée, en soufflant doucement : — Pardon ! —

Non ! Elle m'avait rassurée de sa main dans la mienne qu'elle ne voulait pas la lâcher :

— Crois-tu que je caresse la première venue ? Crois-tu que ce soit un jeu ?

— Non, non : je suis stupide parfois. — M'étais-je excusée.

— Me crois-tu si je t'avoue que ton parfum m'enivre ? — M'avait-elle demandé doucement.

— Je te crois. Sincèrement je te crois. Moi aussi, je suis assez sensibles aux odeurs de l'intimité des gens : certaines m'attirent, d'autres me repoussent. Et c'est parce que j'ai aimé ton parfum de miel aux fruits de l'arbre à pain, légèrement acidulé, que je t'ai laissée me caresser. —

— Merci Isabelle, merci, merci. En fait, je t'ai caressée sans le vouloir vraiment. Mieux, je voulais me l'interdire. Je voulais juste approcher ma main un peu plus près de toi : comme pour qu'elle se magnétise de ton parfum ; pour le respirer sur mes doigts, une fois seule. Mais mes doigts sont allés au-delà de ma volonté. Et lorsque ta main s'est posée sur la mienne, j'ai fondu de bonheur. Tu ne sais pas Isabelle, que le premier jour où j'ai senti ton parfum, ton parfum intime, tu passais devant moi sur le quai sans me voir... Depuis ce jour, moi, ça fait des jours et des nuits que je cherche après ton parfum. Où que je sois, jusque dans les relents puants de l'air qu'on respire je cherche après ton parfum. Et lorsque je sens venir ses effluves, je les hume à grandes bouffées toujours plus avides de toi. Et aujourd'hui, je le connais si bien ton parfum, que je peux savoir si tu es gaie ou triste. Tiens, dis-moi, ce matin tu étais agacée, je crois. —

— Tu as raison : j'étais même agacée au plus haut degré de mes nerfs parce qu'avant que tu montes dans le train, un mec baladait sa main sur mes fesses en loucedé. Et que sa main me déplaisait. Bon, tu sais bien qu'aux heures où l'on prend le train, comme on est serré comme des sardines en boîtes, c'est fréquent qu'on me pelote. Quelquefois, à l'odeur de la personne, je ne décourage pas. Mais celui là, il avait une odeur qui me déplaisait. Heureusement, il est descendu quand tu es montée, je crois. —

— Oui. Je crois que je l'ai senti : Il avait l'odeur de plumes roussies. Non ? —

— Euh, oui ! Ça pourrait être ça son odeur... Mais comment sais-tu ? — M'étais-je étonnée.

— Parce qu'il avait volé un peu de ton parfum. Il en respirait ton odeur sur sa main. —

— Oh le salop de voleur — M'étais-je exclamée en riant bêtement... Parce que je ne savais pas trop comment agir, parce que je n'osais pas me laisser aller à l'envie de la serrer fort dans mes bras, à mon envie de l'embrasser...

— Bon ! Oublions-le. C'est ça le conservatoire, non ? — Avais-je fini par finir de ne pas agir.

— Oui. Viens entrons ! Allons à la cafeteria, tu veux bien ? —

— Oui, oui... —

Nous avions commandé nos thés agrémentés de sablés à la noix de coco...

Et j'avais appris qu'elle était toute jeune professeur de violoncelle. Et accessoirement concertiste à l'orchestre de chambre de Burnes sur Burette. Et je lui avais avouée que j'étais en terminale littéraire au lycée « Framboise de paquets » de Burnes les neurones : pas si loin de son conservatoire, en fait. Alors, quand elle m'avait dit que, si je le souhaitais, elle serait heureuse qu'on se revoit, j'avais dis :

OUI ! Pleine de joie.

Surtout (qu'un bonheur ne venant jamais seul, paraît-il), j'avais constaté avec une joie plus grande encore qu'elle habitait à trois immeubles de distance de celui de mes parents...

Voilà ! Pour la première fois de ma vie, je venais de tomber dingue amoureuse. Amoureuse d'une femme de surcroît. Et, que ce soit d'une femme... Sérieusement ? Ça ne me dérangea aucunement.

J'avais dix sept ans à peine. Et si déjà j'avais eu quelques flirts, dont certains avaient été assez intimement poussés, j'étais encore vierge. Car, si avec certains de ces flirts, j'avais eu du désir à vouloir jouir d'autres plaisirs, que les simples cunnilinctus et les rares caresses de doigts acceptés aux portes de mon sexe, d'autres plaisirs que les fellations dont j'avais gratifié quatre ou cinq de mes copains les plus fidèles (fellations sûrement très maladroites au regard de l'expérience que j'en ai aujourd'hui), jamais je n'avais osé aller plus avant, pétrifiée par les douleurs supposées dont on m'avait fait craindre l'horreur ; juste l'horreur des douleurs sans jamais un mot intelligent sur les pièges et les risques (ni les pièges à risques) à éviter à tout prix...

Et j'étais plus encore vierge des douces caresses d'une femme...

Finalement, je m'étais aperçue que moi, avec mes retenues comme avec toutes mes gamberges à ne pas vouloir m'engager sur le simple appel du désir, j'étais plus handicapée que Caroline qui, aveugle, marchait principalement à l'instinct et aux parfums

A suivre !

Pateric©

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Mercredi 25 mars 3 25 /03 /Mars 18:44
 

Je m'en retournai paisiblement vers mon hall, non sans penser que j'avais vraiment envie de baiser.

Depuis que j'avais vus ces deux vieux cochons je ne pensais plus qu'à baiser. Et j'enviais Christine. Et j'enviais aussi Camille, et Dominique d'en profiter, eux, des deux cochons. Surtout, je regrettai d'avoir aujourd'hui cédé ma place à Christine. Car au planning, j'étais à sa place et elle à la mienne. Je m'en voulais... Mais c'était bien fait pour moi. Aussi, pourquoi m'étais-je laissée aller, à m'irriter des inconvénients de mon déplacement dans le train bondé, juste aujourd'hui ! C'est vrai ça, ce n'est pas la première fois que, tassée serrée comme dans une botte d'asperges, je m'y fais peloter. Et même, parfois, certains sont assez doués pour me mettre en joie. Là, je ne cherche jamais à voir l'acteur, je me satisfais à sentir les parfums de son excitation monter : ça m'excite aussi...

Je me souviens, du parfum de cette chatte en chaleur : celui d'une blonde pâle au visage d'enfant à qui toute la papauté aurait donné le bon dieu sans confession ; une blonde pâle aux yeux bleu si pâle qu'on les aurait cru non voyants. Ce qu'ils étaient vraiment. Néanmoins si ces yeux ne voyaient rien, ses mains avaient compensé aussi bien que si elles avaient eu des yeux au bout des doigts : elles n'avaient pas hésité et avaient, sans tergiverser, plongé droit sur mon bouton. Et, collées-serrées par nos seins, je l'avais vue, nez à nez, tête droite, ses narines se retroussant sniffer légèrement : humm ! C'est à l'odeur de ma chatte qu'elle était venue aussi parfaitement me butiner l'antre : tu vas voir ! J'avais admiré la douceur de son visage... Qui me plaisait. Sans rien dire, en déplaçant légèrement un pied et en rentrant mes fesses comme si on me les avait poussées, j'avais offert ma chatte à l'exploration de sa main qui s'était figée, légèrement tremblante. De ma main libre, je lui avais souhaité la bienvenue, voluptueusement. Alors là, ses doigts, longs, agiles et virtuoses m'avaient emportée vers un petit paradis. Mes yeux humides de bonheur n'avaient pas quitté ses yeux, jusqu'à ce que ce connard, là, dans son dos, tape sur son épaule en disant :

— Mad'moiselle voulez-vous vous asseoir ? —

Bon ! Toute réflexion faite, il avait été gentil ce type : il ne pouvait pas savoir ! Cependant, j'avais eu envie de l'insulter :

— Non mais, de quoi te mêles-tu connard, tu vois pas qu'elle me baise de ses doigts : tu vois pas comme j'aime ça, non ? —

Mais je n'avais rien dit : il m'aurait prise pour une conne. Ou plus sûrement pour une folle.

Heureusement, elle avait refusé l'offre sans un mot : en hochant la tête, tout simplement. Et surtout en continuant à me masturber doucement... Le restant du voyage : jusqu'à ce que la roulure du rail nasillât dans les haut-parleurs :

Burnes les Jalons ! Descente à droite : attention à la marche !

Ôtant sa main elle me dit d'une voix douce et discrète : S'cusez-moi, je descends. Merci bien ! En dépliant sa canne blanche d'un coup de bouton.

Décidément, les boutons... Avais-je pensé, assez déçue par cette fin d'inachevé.

Mais, ses lèvres ayant esquissé un joli sourire plein de remerciements et de satisfactions, j'avais eu le désir soudain de l'accompagner bien que ce ne fut pas ma station de destination. Tant pis : le désir étant plus fort, j'avais menti :

Je descends aussi. Permettez-moi de vous aider à vaincre cette cohue.

Je vous accorde ce plaisir bien volontiers. M'avait-elle consenti, presque lèvres à lèvres.

Et j'avais senti, plus présent encore, le parfum du miel aux fruits de l'arbre à pain, chaudes effluves légèrement acidulées, suant de sa chatte...

J'avais pris son bras, peut-être avec maladresse... Ou, peut-être pas, car susurrant à mon oreille :

Laisses-moi faire. Elle avait pris ma main délicatement et conduite jusqu'à l'escalier mécanique. Oui c'est bien elle qui nous avait conduites jusque là, là où je n'aurais pas aimé qu'elle lâchât ma main :

Je peux vous accompagner... si je ne vous dérange pas Avais-je dégluti péniblement.

Si ça te fais plaisir, ça me fait plaisir aussi. M'avait-elle accordée en me tirant pas la main... Au sommet de l'escalier mécanique, dans le bruit de la rue, sa bouche venue se coller sans hésitation à mon oreille, elle m'avait dit aller jusqu'au conservatoire, à cinq minutes de la gare. Et elle m'avait demandée si je souhaitais l'accompagner jusque là bas, ou préférais qu'on se quitte là.

Je t'accompagne jusqu'au bout. Avais-je affirmé gaiement, heureuse que j'étais vraiment.

— Auras-tu le temps de boire un thé avec moi ? —

— Je prendrais tout le temps que tu m'accorderas. —

— Tu ne seras pas en retard ? — S'était-elle inquiétée.

— Tant pis. Si je suis en retard aujourd'hui, ce sera la première fois : j'assume ! —

Elle avait souri divinement, en serrant ma main tout autant de ses doigts fins et soyeux. Nous avions marché, assez vite, sans hésitation malgré sa cécité, comme s'il n'y avait eu aucun obstacle, alors que nous avions eu à monter et descendre nombre de trottoirs et de marches d'escalier sans intérêt...

Ça aussi, lorsque j'y pense, ça m'énerve. Tous ces labyrinthes, monticules, raidillons... Toutes ces marches inutiles qui montent pour redescendre aussitôt... Et toutes ces foutaises architecturales que les élucubrations oniriques du génie de nos distingués urbanistes ont cru opportun, sinon bienséant, de semer au coeur de nos villes nouvelles au prétexte de les humaniser. Oui ! Foutaises ! Foutaises mettant trop souvent en péril l'intégrité physique des personnes diminuées, par la vieillesse ou par l'enfance... Et pire encore : une mise en péril qui bafoue l'intégration naturelle de nombre de personnes handicapées. Foutaises ayant oublié le pragmatisme de l'enseignement primaire qui atteste que le plus court chemin d'un point à un autre restera toujours la ligne droite.

— Tu ne descends jamais ici. Pourquoi aujourd'hui ? — M'avait-elle rappelée à l'ordre.

— Parce qu'avant toi, personne n'a été aussi douce et prévenante avec moi. — Avais-je soufflé.

— C'est gentil ce que tu dis : tu es très gentille aussi. Et ça me fait beaucoup plaisir. —

— Mais... Tu m'as déjà vue ? ... Oh pardon ! Je suis trop conne ! — M'étais-je excusée...

— Tu ne t'es pas trompée, je t'ai bien vue, plusieurs fois – Avait-elle appuyé sa « vue » ainsi :

— Il est vrai que je t'ai vue : vue avec mon odorat et mon ouïe. Aussi vrai que je suis aussi aveugle que ce que tu es noire. —

— Bah, alors là ! Extraordinaire — Étais-je restée stupéfaite : — Vraiment extraordinaire. — Avais-je bissé.

A suivre !

Pateric©

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Mercredi 25 mars 3 25 /03 /Mars 18:40
 

Pan ! ... Oh le joli cul que voilà ! Ch'neu, Ch'neu! ... Oh la bonne odeur de chatte mouillée que je sens là ! Hein ? Dis-moi Angèle, tu ne vas pas te faire prier non plus, toi ! —

...

— Prends le couloir là, à droite, on traverse la passerelle et c'est tout au bout. T'as tout le temps de tremper toute ta culotte de désirs, ma petite ! —

...

Quand j'y repense, aux deux vieux cochons... Déjà, quand ils sont entrés, ils puaient la luxure... Enfin quoi ! Tu m'as comprise : puer, pas au sens propre... D'abord, je vois entrer une jolie petite brune menue mais foutrement bien balancée, tu vois, genre danseuse, non, plutôt gymnaste, ou acrobate, enfin de fort belles proportions... Un tee-shirt raz du nombril des plus seyants et une jupe mi-cuisses sur des jambes... Pfiou ! Sportives, pour sûr... Et à mon avis, pas que de sport en chambre, si tu vois ce que je veux dire. Bref. De loin, je lui donnai... A tout casser... Vingt cinq ans.

Derrière, le type, une belle barbe de barde toute blanche qui lui donnait, quoi, trente ans de plus qu'elle, comme ça, à vue de nez. Ceci dit, il me semblait pas trop mal foutu et plutôt sportif. C'est quand ils se sont approchés du comptoir pour s'annoncer que je suis restée sur le cul : elle a au moins quarante cinq ans. Mais encore maintenant je suis sûre de rien sauf que c'est pas une gamine.

J'ai juste réussi à sortir une connerie du genre : « Vous êtes en avance. » Alors, quand elle m'a répondu d'une voix... A la fois douce et sévère : « On aime bien prendre notre temps. Mais surtout, on n'aime pas être en retard. » Et que son mari en a souri j'ai cru que j'allais m'évanouir de désirs, pour eux... Pardon ? Si ! C'est son mari : j'ai vérifié ! Selon les renseignements de leur fiche, ils seraient même mariés depuis trente trois ans. Tu imagines ! Trente trois ans... Je ne pensais pas qu'à notre époque ça existe encore, les « vieux couples ». Quant à ce qu'ils déclarent de leurs pratiques sexuelles... Pfiou ! Ça décoiffe !

— Voilà au bout à gauche et encore à gauche et on y est... —

Je n'arrivai pas à leur répondre quoi que ce soit. Je leur ai montré simplement le divan. Il s'est assis dessus, elle s'est assise sur ses genoux. Et là... Alors là t'imagines pas. Son sexe ! Bon, je le voyais pas comme si elle n'avait pas porté de slip. Mais, il s'y moulait si bien, son sexe, dans les moindres détails, que c'en était encore plus excitant que s'il avait été nu...

— A gauche juste là derrière le pilier... —

Elle était assise droite comme un « I » sur les genoux du mari, jambes écartées, comme si elle avait porté un pantalon plutôt qu'une jupe. Et je n'arrivai pas à détacher mes yeux de son entre-jambes. Lui, j'ai tout de suite su qu'il avait remarqué que je regardais là : à son regard et à son petit sourire malicieux. Soudain, il posa une main sur la cuisse de sa femme juste au raz de la jupe, c'est-à-dire, presque au raz de sa foufoune. Elle posa sa main sur celle de son mari, tourna légèrement la tête et elle lui sourit. Boum ! Je suis tombée de mon fauteuil... Oui ! J'en suis vraiment tombée : j'en pouvais plus...

— Nous sommes arrivées... Attends, je badge ... On est là Louise, je t'emmène ta cliente. —

— J'espère que tu me l'as pas trop faite mouiller avec ton intermède... — Me demanda Louise.

— No dotore. Elle né m'a pas faite bagnaré avec soun intermezzo comé vous dites. May, avec soun historia di doué viecchi maiali, si ! — Intervint Angèle Ottaviani, avec l'accent authentique .

— Quels vieux porcs ? — Demanda Louise aussi bonne en langue de Dante qu'en langues fourrées.

— Les clients de Dominique et de Camille. — Dis-je.

— C'est pas que des cochons : c'est des experts — Dit Brigitte.

— Ah ! T'es là ! — Soufflai-je, déçue après que j'avais songé que j'aurais bien pris mon pied ce coup ci à assister Louise aux soins qu'elle se devra d'apporter à l'Angèle.

— Vas falloir que je me finisse seule ! — Pensai-je en mes intérieurs forts chamboulés.

— Comment tu sais ça toi ! — Gronda Louise à l'intention de Brigitte.

— C'est-à-dire... Tout à l'heure, j'ai entendu beaucoup de bruit dans le labo de Camille... —

— Et alors ? — Chercha à savoir Louise.

— Je suis allée voir ! —

— Et alors, c'est tout ? — S'impatienta Louise

— C'est Christine : elle hurlait de plaisirs. Le vieux... Il l'envoyait sur vénus avec sa langue. —

— Et Camille, il a laissé faire ça... —

— Ben, c'est-à-dire que Camille... il suçait le vieux ! — Tira Brigitte en deux coups.

— C'est du temps perdu : ça n'a rien à voir avec le test de préservatifs. — Désavoua Louise.

— Je crois que si : il me semble bien que le vieux avait un préservatif sur la queue. —

— Et t'as vu ça toi, comme ça, comme à travers le trou de la serrure. — Se moqua Louise.

— Tu sais bien qu'en passant par la galerie on voit tout ce qui se passe dans les labos. —

— Je le sais bien : je voulais juste que tu le dises. — Gronda à nouveau Louise.

— Tu sais bien que ce n'était pas pour espionner. — Se défendit Brigitte.

— Mouaih ! Mais ça ne t'as sûrement pas empêché de te branler salope ! — Répondit sèchement Louise en accentuant son reproche d'une gifle sourde sur la joue de Brigitte et en ajoutant : — Tiens ! Pour la peine ! Occupe-toi de la demoiselle ! A genoux ! — Ordonna-t-elle.

Je les abandonnais toutes les trois : les gifles, moi, j'aime pas. Sauf si c'est moi qui les donne. D'ailleurs, Louise ne s'avise plus de me gifler. La seule fois où elle a essayé, ouh que ça m'a déplut ! Je lui ai envoyé deux coups de poings magistraux en travers de son pif : elle en a pissé du sang. Deux coups de poings ponctués de cette réplique : — C'est pas parce que je suis une négresse que tu dois me prendre pour ton esclave... — Qui l'a définitivement calmée.

Ce n'est pas que je déteste forcément tout sadisme dans les relations sexuelles : un petit peu d'épices améliore un plat. Ce que je déteste, c'est que l'on m'impose « sa » volonté : ça, pour moi, ce n'est pas partager un plaisir : c'est de la soumission stupide et gratuite. Non ! Décidément, moi, esclave, ici, aujourd'hui ? Je ne pourrais jamais le supporter.

A suivre !

Pateric©

Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Samedi 21 mars 6 21 /03 /Mars 10:08

 

Épisode VI




 

— Laboratoires DUREX de Burnes sur Yvette, Isabelle pour vous servir ? — Nous présentai-je au combiné comme il sied à ma position.

— Pourrais-je parler au docteur Dominique Gusmann ? — Demanda une voix mâle essoufflée à la pastille.

— Le docteur est très occupée pour l'instant. Y'a-t-il un message ? — Répondis-je.

— Le docteur Camille Loriot. Alors peut-être. — Se rabattit-elle (la voix mâle engagée).

— Désolée, il est encore plus occupé. Pourrais-je vous aider ? — Compatis-je.

— C'est que je suis bien embêté... J'avais rendez-vous à 18h00... Mais... — Hésitait-il.

— Rendez-vous ici ? — Comme il restait muet, je précisai : — Pour un test de préservatif ? -

Je l'entendais soupirer, certainement mal à l'aise pour s'expliquer à la première venue au téléphone.

Depuis que ces tests avaient débuté j'avais pris l'habitude d'entendre de la gêne dans la voix de tous mes interlocuteurs mâles. Aussi bien chez ceux qui se désistaient, que chez ceux qui prétextaient un empêchement soudain, ou ceux qui s'excusaient d'un retard ponctuel... Même chez ceux qui ayant tardé à s'inscrire aux tests cherchaient à obtenir un engagement de dernière minute...

Il soupirait toujours... Et je ne comprenais pas son silence qui m'agaçait. A moins qu'il soit essoufflé par un effort intense. Cependant, je n'avais pas le droit de lui raccrocher au nez, sans en savoir plus :

— Monsieur ! Que puis-je faire pour vous ? Allo !!! — Le secouai-je.

— S'cusez-moi, m'dame... J'viens d'rater l'train... J'voulais a-vertir d'retard... trent'minut's ... Mais... C'Pas trop tard ? — Découpa-t-il en doubles accroches entre deux soupirs.

— Vous inquiétez pas monsieur, les docteurs ont pris beaucoup de retards avec les testeurs précédents : plus d'une heure à ce que je peux savoir... Prenez votre temps, monsieur. Monsieur comment, déjà ? — Demandai-je faussement car je savais qu'il ne m'avait pas donné son nom.

— Monsieur T.T. Tcho ! Eternua-t-il. Je regardai l'agenda pour m'assurer et lui répondis :

— Je vois là : Monsieur et Madame, c'est bien ça ? —

— Heu ! C'est-à-dire... Mon amie — Bafouillait-il. Et pas d'essoufflement cette fois...

— C'est embêtant ça : vous êtes enregistrés pour un test en couple... — Dis-je

— Ah bon ? On baise quoi ! Je m'attendais pas vraiment à ça, moi... — Dit-il surpris.

— Ah bon ! Et à quoi t'attendais-tu connard ? — Pensai-je : — C'est que pour vous trouver un partenaire de substitution, maintenant, ça va pas être facile... Moi... Je suis déjà réservée... Ah oui ! Peut-être... Jules... — Soliloquai-je bien clairement.

— Holà Madame ! J'suis pas PD, moi ! — S'indigna-t-il.

— Pardon ? — Fis-je mine de ne pas avoir compris : Je vais appeler le docteur Jules Saillant, pour voir s'il n'a pas du disponible parmi ses testeurs... Ah beh oui ! Faut que je vous dise que pour ça, j'aurais besoin de savoir pourquoi votre amie ne vient pas. — Complétai-je.

— J'suis pas PD, moi ! — Répéta-t-il à mi-voix mi-couverte par un train passant sur la voie.

— C'est pas ce que je vous demande monsieur : je vous demande la raison pour laquelle votre amie ne vient pas : j'ai besoin de savoir si c'est juste pour aujourd'hui ou si c'est du définitif. — Mordis-je dans le combiné.

— Ah bon ! C'est pas juste une fois ? — Répondit-il à côté de la question.

— Tout dépend. Bon, votre amie n'ose plus venir, quoi ! — Le soulageai-je d'un mensonge.

— Non, pourquoi ? — S'étonna-t-il naïvement avant d'ajouter : — C'est juste... Ses règles ! —

— Mais ce n'était pas un empêchement ça ! Bien au contraire ! DUREX justement travaille sur des préservatifs destinés précisément à ses périodes là... — Expliquai-je.

— Ah voui ah voui ! Retard pour retard je peux lui demander de venir alors ! — S'enjoua-t-il.

— Absolument, absolument ! Prenez votre temps, j'avertis au cas ou : on vous attendra. —

— Merci madame, merci : c'est gentil ! — Termina-t-il en raccrochant... En n'oubliant surtout pas de me rappeler qu'il n'est pas PD. Si ça peut vous rassurer, je ne pourrais jamais l'oublier : j'aime trop les types francs... Et j'aime surtout montrer aux hommes que ce qu'ils se croient être n'est pas forcément ce qu'ils sont vraiment

...

Comment ? — ... — Oui ! — ... — Un petit instant madame, je m'occupe de vous. Je classe un peut tout ça et je vous accompagne ... Je n'en doute pas madame : lorsqu'on est sélectionné en fin de journée, comme vous, c'est forcément qu'on a déclaré avoir tout son temps.

...

Pardon ? Ah bon ! Monsieur T.T. Tcho s'il vient seul ! Ecoutez ! Vous verrez bien avec le docteur... Le docteur comment déjà... Mais oui, votre nom c'est... Voilà : mademoiselle Angèle Ottaviani, n'est-ce pas. Joli nom italien.... Exactement ? Vous êtes italienne ! Y'a pas à dire, ça se voit : ça se voit aussi bien que chez moi on voit tout de suite que je suis sénégalaise, n'est-ce pas ! Bon. C'est pas tout ça ! On vous a placée avec le docteur... Louise Aramon ! Bein ! C'est que elle... Elle ne fait que la lesbienne, voyez-vous : elle ne supporte pas de toucher à la bite. Vous dites ? Vous n'êtes pas lesbienne ? Pourtant votre fiche : Ah oui ! Bisexuelle ! Oui mais ce n'est pas vous qui avez rajouté que vous préfériez les femmes ? Je comprends : une bite quelquefois, c'est bien aussi. Moi, personnellement, c'est le contraire : quelquefois, avec certaines femmes, j'aime bien aussi. Mais, j'adore la bite ...

Comment ça ? Oui ! Oui ! Je confirme ! J'aime bien mon travail chez DUREX ...

Si je le prends au sérieux ? Tout ce qu'il y a de plus sérieux. Et avec plaisirs madame !

...

Evidemment, c'est parce que je ne reste pas tout le temps derrière ce comptoir : je suis testeuse, démonstratrice et accompagnatrice aussi

...

— Comment ? Tout à fait ! Je ne suis pas seule : nous sommes six. Il y a Christine, Adeline, Brigitte, Laurence, Virginie et moi : Isabelle. Vous savez, il faut ce qu'il faut tout de même : on a six docteurs à assister ici, au laboratoire DUREX de Burnes sur Yvette —

...

Ah oui ! Ça aussi ! Parfois DUREX fait appel à des extras ! ... Oui, oui ! Il peut arriver parfois, que ce soit déjà des testeuses... Comment ? Ah ! Ça vous intéresse ? Faut voir ! Pardon ? Bien sûr qu'il faut voir avant... Qui décide ? Ce sont les docteurs qui choisissent... En fonction de vos capacités physiques d'abord et de votre comportement en situation de test. Ceci dit, les deux vieux cochons qui étaient là juste avant vous, à mon avis... Eux, ils sont déjà très bien placés dans les rangs ... Holà voui ! Je vous dis pas ma petite dame. Tout à l'heure, comme j'avais entendu des cris, comment dire... Je sais pas tient ! Des hurlements presque ! Je me suis précipitée, au cas où... Eh bien, je vais vous dire, La femme, elle avait enfoncé toute sa main dans l'anus du Docteur Dominique Gusmann qui dansait dessus. Vous n'imaginez pas madame, mais je sais ce que c'est moi : une danse du vaudou... Voui ! Comme je vous dis !... Quoi le vieux ? Ah, le mari ? L'est dans l'autre labo... Avec le docteur Camille Loriot... Là, madame, j'ai été surprise comme jamais, madame... Je vous le donne en mille madame. Non madame ! Vous savez pas comme elle bonne sa bite au docteur Loriot ; une bite grosse et dure comme un manche de masse ; le docteur, qui ne fait des tests qu'avec des femmes, il suçait le vieux qui suçait ma copine Christine. Et elle était pas en reste à se tordre de jouissance, la salope ! Tenez, regardez ! Je ne vous choque pas au moins ? Venez voir ! Ma petite culotte est encore trempée... Ma chatte ? Sûrement aussi... Hein ? Vous voulez vérifier ? Pourquoi pas, après tout, Venez donc.

...

— Oui ! Voui comme ça ! Ah ! Ha ! ... Wouah-Attends, je verrouille le SAS... Même si à cette heure, la grille est déjà fermée on va pas tenter le diable, hein ! Y'a plus que les rendez-vous : le poste de garde nous averti avant de les laisser entrer... Pardon ? Le diable... On s'en fout... Oui : on s'en fout...Je verrouille quand même —

...

— Wouah-Oui, c'est ça ! J'en pouvais plus mouahhaha-Voui branle-moi ! —

...

— Whoooh-Merde ! Alloooh, voui, Isabelle j'ééécoute ! Ouiiih Louise... Je l'amène... Comment Ah... ? En gardant sa main où elle eêst ? Oho ! Comment tu sais ça toi ? La caméra, la caméra, où çaaaH ! Ce petit truc là ! Ah bêh çaaaah m'ahahprendrahhh ! Ahah vououi je confiirme elle sait y faire.... Vouiiih Louiiise on arriiiiiveuhh... Non, non n'arrête pas maintenant... Voui-Wouuuiiih-Fais-moi partiiirr, qu'elle me voit jouiiir, j'suis sûre que ça va lui faire envie. Et qu'elle va se branler en nous attendant. Et même qu'on la surprendra... —

...

— Fouaf-Bon ! C'est toujours le bordel la-dessus : je rangerai plus tard. Maintenant faut y aller Angèle. Montre- moi ton doigt ? Slurp ! J'adore ça... Passes devant, là tout droit. —

...

— Pan ! ... Oh le joli cul que voilà ! Ch'neu, Ch'neu! ... Oh la bonne odeur de chatte mouillée que je sens là ! Hein ? Dis-moi Angèle, tu ne vas pas te faire prier non plus, toi ! —

...

— Prends le couloir là, à droite, on traverse la passerelle et c'est tout au bout. T'as tout le temps de tremper toute ta culotte de désirs, ma petite ! —

...

A suivre !

Pateric©

Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Fantasmagorie pure
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  • : 28/01/2009

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