micro roman

Dimanche 21 juin 7 21 /06 /Juin 20:20
 

Je rentrai chez nous.

Je tournai un peu en rond... Et gambergeai beaucoup.

Je passai sous la douche. Je me regardai dans le miroir et me trouvant fade, je me maquillai un peu puis enfilai un pantalon rouge de toile fine à taille très basse, enfilai un tee shirt noir limite nombril, chaussai des ballerines rouges à talon fin, m'admirai dans la glace du hall et m'apprêtais à sortir, quand, une idée traversa mon esprit comme un coup de tonnerre :

  • Sortons armée ! —

Je rentrai dans notre chambre, tripotai la combinaison du coffre à fanfreluches, l'ouvrai et en sortais la boite contenant notre « joli postiche viril ». Je perdais un peu de temps à retrouver sa clé, pensant qu'il m'était préférable de sortir boite fermée à clé... Nous sommes d'accord, tant mieux Puis je sortis, enfourchai mon vélo et : Vas-y, pédales Charlotte ! —

Ceci dit, je n'étais pas des plus sereine, avec la foule de questions chahutant dans ma tronche... Notamment, je me disais, qu'aujourd'hui, il y aura sûrement des clients dans la boutique... Et bien d'autres choses. Finalement, alors que j'arrivais à Bastille, je me persuadai :

  • Tu rentres au culot, tu cherches un Jean et aussi d'autres fringues, tu fais traîner... Tu verras bien, à la tête de ton Jules, si t'es la bienvenue, ou pas... —

Et Voilà. Mon vélo était attaché à une barre. J'approchai de la boutique, la porte sur la rue était ouverte. Je jetai un oeil à l'intérieur : j'y voyais quatre ou cinq personnes... Et l'amant, tout au fond, près de la caisse... Je dépassai la boutique, rebroussai chemin, rejetai un oeil : rien ne semblait avoir bougé. Je poursuivais sur mon trottoir encore quinze ou vingt pas... Puis, je revenais... Trois, ou quatre fois le même manège avant que je me dise, non sans en rire :

  • Dis Cocotte, ça fait pas un peu pute comme attitude, ça ? —

Voilà-t-il pas, qu'en plus, je me traitais de « Cocotte » ?

  • Bon allez ! Décides toi : tu rentres dans la boutique... Ou tu rentres chez toi... Mais, après, viens pas te plaindre : Choisis et assumes. — Que je me secouais.

Ainsi aiguillonnée, j'entrai dans la boutique sans toutefois maîtriser l'emballement de mon coeur.

Le jeune vendeur était au centre du magasin, vers la cabine d'essayage et près d'un couple de clients.

Au fond du magasin, un homme d'âge mûr fouillait dans les cintres de Jean's. Entre-eux, un autre couple choisissait des chemisettes.

Lorsqu'il me vit, « mon amant » rougit. Mais se ressaisissant il me souhaita le « bonjour madame ».

Comme le mec, au fond du magasin, je cherchai un Jean. Il s'approcha de moi, me tourna autour, posa une main sur mon épaule. Je la lui retirai sèchement. Il glissa sa main dans mon dos. Je me retournai vivement et le fusillai du regard. Cet abruti prit-il cela pour un encouragement ? Toujours est-il qu'il posa sa main sur mes fesses et qu'en remerciement je le gratifiai de mon poing sur la gueule, sans un mot, ni autre gentillesse. Le type ne dit rien et quitta le magasin...

Je me remis faussement à fouiller. Le vendeur s'excusa auprès du couple et vint vers moi en disant :

  • Puis-je vous aider, madame ? —

  • Peut-être ! — Souris-je. Et s'approchant mieux de moi il dit tout bas:

  • Ah ! Vous êtes revenue ? Ça ne vous a donc pas déplu ? —

  • Non : c'était pas mal ! — Je n'allais pas lui avouer que j'en rêvais tout le temps.

  • Et votre mari ? —

  • Il a beaucoup aimé à ce qu'il m'a dit !—

  • Ah ! Je suis content ! — Tout cela en faisant mine de me montrer des Jean's...

  • Et ce modèle-ci, peut-être... ; — Mais pourquoi n'est-il pas venu ? —

  • Il travaille aujourd'hui ! — Edulcorai-je

  • Ce modèle aussi vous irait bien... ; Et vous lui avez dit que vous veniez ? —

  • Non ! Mais je sais qu'il le sait. —

  • Ah bon ! — S'étonna-t-il J'ai aussi ce modèle qu'est pas mal... — Comment ça ! —

  • Vas, occupes-toi de tes clients, je fais celle qui fouille... Et je t'appelle dans cinq minutes. —

Il revint vers le couple de clients... Qui avait choisi. Ils réglèrent et partirent. Le couple au chemisettes, quant à lui, était déjà sorti sans rien acheter. Mon amant se précipita vers moi. Et je sentais son impatience tout contre moi. Et ça me faisait frémir et mon coeur battait la chamade.

  • J'ai pensé à vous toute la semaine. Souffla-t-il dans mon cou.

  • A moi seule. ? —

  • Oh non ! A vous deux : à vous deux je le jure ! —

  • Et qu'est-ce que ça te fais de me voir seule ? —

  • Je suis content de vous voir, au moins vous, parce que vous...

  • Dis-moi « tu » ! — Exigeai-je. Peut-être un peu sèchement car je le sentis se troubler.

  • Je préfère qu'on se tutoie : je me vois pas faire l'amour avec quelqu'un qui me vouvoie. —

Adoucis-je. Il parut rassuré. Il caressa mes cheveux. Je dégageai ma nuque, il la caressa aussi...

Le carillon de la porte d'entrée, résonna comme un glas... Je sursautai. Lui aussi. Néanmoins, il dit :

  • Bonjour, Monsieur, dame, je suis à vous dans un instant — En caressant le bas nu de mon dos entre le jean et le tee-shirt. Je lui dis :

  • Occupes-toi d'eux, je vais entrer dans la cabine du fond et t'attendre. —

  • Vas plutôt dans la réserve : après tout ceux-là ne savent pas qui tu es. —

  • Ah oui ! Après tout... Je pourrais aussi jouer à la vendeuse — Souris-je.

La réserve était plutôt agréable. Bien agencée et très propre. Bien équipée aussi : petite kitchenette, petit et confortable salon et à l'arrière, trois rangées de portants et d'étagères jusqu'au plafond... deux lucarnes en imposte diffusaient une lumière douce venant de la cour intérieure de l'immeuble.

Songeuse, je caressais le cuir du canapé. Puis celui du fauteuil. Puis... Il entra, sourire rayonnant :

  • Fais comme chez toi : mets-toi à l'aise. Si tu veux un café, les dosettes sont là Dit-il en ouvrant un tiroir — Et si t'as besoin d'aller au toilettes, c'est là — Ajouta-t-il en ouvrant une porte.

  • Et si tu veux prendre une douche, c'est la porte à coté. Les serviettes sont dans l'armoire. —

Il se dirigea vers le fond de la réserve. Il choisit des vêtements. Il revint et s'immobilisa devant moi.

  • Embrasse-moi. Ordonnai-je. Il posa un baiser sur mes lèvres :

  • Mieux que ça. — Exigeai-je en serrant ma main derrière son cou et en bouffant ses lèvres.

Je le sentis lâcher-prise, comme dans une espèce de soumission. Je sentis mon clitoris durcir et une montée d'adrénaline au fond de ma gorge. Je lui roulai une pelle rude et le lâchai. Il resta planté, bras écartés, vêtements en mains. Il me regarda, perplexe ou embarrassé. Je lui souris en disant :

  • Vas ! Vas t'occuper de tes clients ! Gentiment comme je l'aurais dit à mon fils.

C'est lorsqu'il fut sorti que je réalisai que cet instant de suprématie m'avait procuré un certain plaisir. J'en restai songeuse... Avec de nouvelles questions qui martelèrent dans l'intérieur de mon crâne. Jusqu'à présent, jamais je m'étais posée ce genre de questions relatives à une quelconque suprématie dans une relation de couples... Ni dans aucune de mes relations sexuelles d'ailleurs : j'avais toujours pensé que, dans toute relation équilibrée, les désirs de « l'autre » et ses limites, comme mes propres désirs et limites, relevaient du respect d'autrui... Et comme je l'ai déjà dit, que je prenne du plaisir à sodomiser mon mari, m'apparaissait comme entrant dans « notre normalité » de manière équitable, puisqu'il ne m'en manifestait, lui-même, qu'un plaisir partagé en commun. De même, lorsqu'il avait admis de consentir à mon fantasme de le voir accomplir une relation sexuelle avec autre homme. Tout comme lui-même, après qu'il m'a avoué prendre plaisir à me regarder jouir avec d'autres partenaires, quel qu'en ait été leur genre ; après qu'il m'a juré que j'étais libre d'en jouir à ma guise...

Je connais mon autorité comme ses limites : je n'exerce l'une qu'en fonction d'elles. Toutefois, ce n'est toujours que dans l'exercice de mes fonctions où je me dois d'imposer mon autorité dans le cadre de ma suprématie hiérarchique, sans cependant négliger mes obligations de respecter l'individu sur lequel s'exerce ma suprématie : individu en temps que « personne unique » dotée de cette « intelligence raisonnée » propre à l'être humain, et surtout, en raison de « son » libre arbitre...

Alors oui ! Il ce peut que des individus exercent leur libre arbitre en acceptant de se laisser dominer plus ou moins totalement ; il ce peut aussi que certains en retire un plaisir réel ; il ce peut même que d'autres ne puissent s'estimer, se sentir, se transcender, que dans un statut de soumission, voire de renoncement au respect de leur « moi » profond. Maintenant, je doute beaucoup moins qu'il y a des individus qui se complaisent à dominer... Et pas que par jeu. Seulement voilà : intellectuellement, philosophiquement, psychologiquement, comme par « principe physique », à moi, cette posture de « dominant » me déplaît souverainement. N'est-ce pas (au moins) par le « principe physique » d'une « situation en équilibre » qu'évolue notre Univers ? Même si nous n'en retenions que ses chaos.

Précisons illico que cette « situation en équilibre » n'a rien à voir avec le soi-disant « équilibre nécessaire » entre le bien et le mal, lesquels, de surcroît comme de « bien entendu », devraient se cantonner dans des limites stables et un « ordre des choses » clairement déterminé.

Si donc, je parvenais à admettre l'existence dans une relation de domination – soumission d'un intérêt émotionnel favorable à ma libido ET à celle de mes partenaires, je ne m'y refuserai pas dès lors qu'on en a défini le cadre strict du scénario ET que les rôles du Dominant et du Soumis, ne sont pas immuablement joués par les mêmes acteurs ou détenus ; je ne pourrais l'admettre que si le « maître » sait aussi jouer le rôle de « l'esclave » et ce dernier se situer dans le jeu du « maitre ». Alors oui ! Je pourrais trouver le jeu attrayant. Et sûrement, je ne doute pas que je sache en jouir...

J'en étais là de cette réflexion lorsque mon amant rentra dans la réserve tout sourire :

  • Il n'y a plus personne. Se réjouit-il en commençant à desserrer la ceinture du pantalon.

Je bondis hors du canapé et ôtai sa main pour le tirer par là vers moi en disant :

  • Petit coquin ! Ne dis pas que t'ouvres ton magasin parce que t'as déjà fermé boutique ? —

  • Euh, non ! J'ai pas fermé : c'est trop tôt — Balbutia-t-il visiblement décontenancé.

  • Alors, toi ! Tu arrives à te concentrer sur deux postes de travail à la fois ? —

Le regard vide, il gargouilla un argument sans défense. Je le tirai plus près de moi : lèvres à lèvres, et léchai les siennes. Et je leur parlais tout en finissant de desserrer la ceinture et de déboutonner la braguette du pantalon qui s'enroula autour de ses chevilles :

  • ça ne te fais rien d'être interrompu par le carillon de l'entrée à dix secondes de jouir ! —

  • Si, un peu ! — S'excusa-t-il — Mais... Si c'est comme d'habitude... Le samedi après dix-sept heures, c'est assez calme. —

  • Espérons-le — Dis-je en écartant son slip et en extrayant sa verge bandée.

  • Heu. Tu veux pas que je me lave un peu... Avant ? — Dit-il en posant sa main sur la mienne.

Seulement, j'avais déjà eu le temps de décalotter son gland. Et ma langue y dansait une valse :

  • Il a bon goût, ton gland. Et je le préfère largement à celui d'un savon — Répondis-je :

  • Mais si, j'aimerai te voir te laver... Et pas que ton sexe. Ajoutai-je tout en le suçant.

  • Ah bon ? — Eût-il juste le temps de s'étonner tandis que carillonnait la porte d'entrée....

    pateric©

Par Pateric - Publié dans : micro roman - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Vendredi 19 juin 5 19 /06 /Juin 07:54
 

Mon mari s'approcha de moi, posa sa main sur mon épaule. Je sursautai en disant :

  • Voyons ! « mon fils » tu m'as fait peur... En me retournant sèchement...

Et constatant mon erreur, je bafouillai :

  • Ah, c'est toi ? J'ai cru que c'était... —

  • T'aimes pas, hein ! — Affirma-t-il en souriant de ce sourire ironique qui m'agace parfois...

Toujours est-il, qu'en cet instant, il m'agaçait plus que tout, vous l'imaginez bien...

  • Laisses donc : ça fait partie du jeu, ça aussi. Viens ! On va à l'apéro... —

...

Il y avait là, plus de deux cents personnes... Tout le monde parlait à tout le monde, sans s'écouter le moins du monde... Et c'était tant mieux.

Mon mari répondait banalement aux uns et autres, comme quoi :

  • Oui ! Merci ! Bonne saison ! Certainement ! Vous avez raison ! C'est ça... —

Et comme disait l'autre : —Tout à fait Thierry ! —

J'écoutais distraitement.

Disons : j'entendais plus ou moins (comme on entend au travers d'un truqueur de voix) en souriant comme une de ces potiches faire-valoir d'un mauvais soap. Mais je m'en foutais. Pour être franche ? La tête sur l'épaule de mon mari, enlacée à sa taille comme si j'avais voulu signifier qu'on ne me l'accapare point trop ( Non, merci : sans Cointreau ! ), je fantasmais de «l'amant »...

Et tout ce brouhaha commençait à m'irriter car il mettait le foutoir dans mes neurones en brouillant jusqu'aux délices délicats de mon rêve où mon sexe se repaît de son sexe et où j'en jouis :

  • Putain que j'ai envie de baiser ! Putain qu'est-ce qui me retient ? — Pensai-je en frémissant

Presque aussitôt, j'entendis mon mari s'excuser autour de lui et dire : — Viens! — En m'empoignant. Nous quittâmes précipitamment cet aréopage sans qu'aucun oeil n'ait semblé s'intéresser à nous... Mon mari fouilla dans la poche de son short, en sortit une clé, ouvrit la porte devant nous, me poussa à l'intérieur, referma derrière lui, dégrafa mon jean, écarta mon string... Tout en s'apprêtant lui-même, il me hissa sur la margelle des lavabos et m'enfila immédiatement son sexe à demi bandé.

Je vous informe que, d'ordinaire, je n'aime pas trop les bites molles, et que... Mais voilà, au second coup de reins elle me remplit entière de toute sa dureté épanouie. Et en moins de trente secondes j'aurais grimper aux rideaux, s'il y en avait eu. Certainement de réprobation (faut pas trop rêver), je criai toute ma jouissance... Dans sa main sur ma bouche tandis que, m'en rajoutant deux ou trois coups, il me servait son pastis. D'ailleurs, il me le confirmait :

  • Voilà pour l'apéro ! — En sortant sa verge aussitôt remplacée par sa bouche qui me lapa.

  • Maintenant, t'es toute propre pour le repas et le dessert... Avec ton amant... — Conclut-il.

  • T'es pas fou ! — Le désavouai-je d'une gifle. Il pouffa en me foudroyant des yeux :

  • Dis donc ! Ne mens pas : ne te mens pas à toi-même. —

  • ... — Ne sus-je que lui répondre des yeux dans ses yeux.

  • J'adore tes yeux lorsque ces paillettes d'or viennent à les incendier. — Me dit-il doucement :

  • Elles, elles ne mentent jamais. Et leur nombre me dévoile toujours la force de tes désirs. —

  • T'es con ! — Me défendis-je.

  • Oui ! Mais je t'aime ! — Répliqua-t-il auréolé de son sourire qui me fait chavirer.

Il replaça mon string, remonta mon Jean, me caressa tendrement et dit simplement :

  • Allons-y —

  • Tu te laves pas un peu ? — Lui demandai-je, plus pour retarder l'instant où nous retournerons à la foule, que par souci d'Hygiène.

  • Non : je veux que ma queue garde souvenir de cet instant le plus longtemps possible. —

Nous étions de retour, au milieu de la foule jacassant aussi bien que tout un troupeau d'oies. Visiblement, personne n'avait remarqué notre absence, puisque quand mon mari annonça au micro :

  • Chers amis, je crois qu'il est temps de passer à table : le tournoi benjamin débutera à 14h00. Et il serait dommage que nos jeunes champions le débutent sans supporters. —

Tout ce beau monde applaudit et...

...

C'est vrai que la paëlla était bonne, pour ce que j'ai pu en juger. Car, je n'ai fait qu'en goûter trois grains de riz, déguster une belle gamba et trois crevettes, sucer une rondelle de chorizo et délaisser le poulet mais fortement aimer, mes rêves éveillés accentués par la main de mon mari sur mon entrechat. Contrairement à ce que j'avais redouté, mon mari resta près de moi tout le repas que lui aussi toucha peu, préférant sûrement caresser sa cuisse contre la mienne et laisser courir ses doigts.

Tout le monde bavardait en mangeant, mon mari aussi, trouvant quelques-uns de ses « bons mots » à sortir et à faire rire les convives. Cependant il me sembla qu'aucun ne portait réellement attention à nous. Encore moins à ce qu'il me faisait subir, sauf, peut-être, cette jeune femme, là en face de moi qui me regardait fixement. Je lui sourit poliment et elle détourna son regard. Quelques minutes plus tard, elle se leva délaissant son assiette quasi vierge... Et nous ne la revîmes plus...

J'avais la chatte en feu... Et la tête remplie d'images brûlantes, de l'amant sur moi et en moi, de mon mari et de l'amant, l'un en l'autre et réciproquement... Et de moi m'empalant sur le sodomisé...

De moi encore, les sodomisant tout à tour. Puis de la fille d'en face dont je suçais les lèvres intimes que je m'imaginai calquées de celles de sa bouche... Soudain, je mis à transpirer... De mon sexe...

Plus tard, tout le monde avait regagné les tribunes ou le bord des touches. Et mon mari aussi...

J'étais restée assise, le vagin encore tout humide de ses caresses. Et je l'entendais annoncer le déroulement du tournoi, la composition des poules de qualification, et le carré final...

Et je rêvais toujours.

Mon fils arriva avec trois copains d'équipe affublés de trois copines d'un tout autre jeu certainement.

Me voyant, il s'approcha, suivi de près par une... Ma foi, par une jolie brunette aux yeux clairs :

  • Dommage qu'elle se soit maquillée comme on peint un mur de tags ! — Pensai-je.

  • Qu'est-ce tu fais ? — Demanda mon fils.

  • Je bois mon café, tu vois bien ! —

  • Ah ! — Sans plus d'intérêt que ça. Puis il dit à la fille : — On y va ? Elle accourut et...

Ils passèrent joyeusement devant moi pour aller rejoindre leurs copains dix mètres plus loin. Et là, la voyant mieux, je remarquai qu'elle était « vieille » pour mon fils ; vieille d'au moins seize ans. Peut-être même, dix-sept, qui sait. Mon sang se glaça tant que je hurlai le prénom de « mon fils » :

  • « Mon fils » vous allez où ? —

  • Par là ! — Répondit-il d'un simple geste de la main et sans se retourner. J'en restai pétrifiée.

Un peu plus ta rd encore : je finissais mon café, mon mari me rejoignait :

  • Voilà ! Tout est lancé, j'ai enfin quelques minutes tranquilles. —

  • C'est-à-dire ? Combien de minutes ? —

  • Le temps de des matchs des poules de qualifications —

  • Oui ! Mais encore ! —

  • Quarante minutes au moins. —

  • Tu sais que ton fils s'est tiré avec une poule. —

  • Tu sais ce qu'il disait mon grand-père ? «  Je lâche mes coqs : gare à vos poules. » —

  • Arrêtes de tout prendre à la rigolade ! —

  • Arrêtes de tout prendre au tragique! —

  • Oui, t'imagines pas, elle a au moins dix-sept ans, cette fille, et... — Il éclata de rire :

  • Elle a tout juste quinze ans et sa fleur encore intacte. Et je suis persuadé qu'elle ne se fanera pas aujourd'hui. — Qu'il m'affirma sans trembler.

  • Comment tu sais ça, toi. Et comment tu peux être aussi tranquille. — M'insurgeai-je.

  • Je le sais, par « ton fils ». Et par elle aussi... — Me répondit-il en riant.

  • Salopard ! Tu aurais pu m'en parler avant, non ? —

  • Non ! C'est pas à moi de t'en parler : c'est à toi de poser les bonnes questions à « ton fils ». C'est pas tout d'interdire pour se croire tranquille, tu le sais bien ! —

  • Tu sous-entends quoi ? — Cherchai-je à comprendre.

  • Rien d'autre que ce que j'ai dit... Et je ne faisais aucune allusion à toi, rassures-toi. — *

  • Si tu le dis. —

Sur quoi, nous parlâmes de choses et d'autres, collés l'un à l'autre? Et de temps en temps, il caressa mon sexe, et je fis de même. Et, peu à peu, je parvins ainsi à m'apaiser un peu.

Peu avant, la fin des quarante minutes, les enfants revenaient dans notre direction. Notre fils voyant son père avec moi dit à ses copains :

  • Allez-y, j'arrive dans deux minutes. — Puis, s'adressant à moi, il demanda :

  • Tu t'ennuies pas trop ? —

  • ça va ! — Répondis-je. Et « mon fils » répliquant : — Tant mieux — Rejoignit ses copains.

Après un petit silence je demandai à mon mari :

  • On mange bien ici, ce soir ? Quelle heure ? —

  • Après avoir tout rangé : vers vingt-deux heures. T'as largement le temps d'aller te balader... A moins que tu préfères aller t'acheter un nouveau Jean. — Dit-il tout sourire, oeil luisant.

  • Sait-on jamais. — Répliquai-je en me levant et en l'embrassant sauvagement.

  • Ce que femme veut, Dieu veut ! — Admit-il après que je l'eus lâché.

  • A tout à l'heure ? —

  • A tout à l'heure, mon amour. —

Je m'en allais, légère comme le vent en le saluant de la main et sans me retourner.

Par Pateric - Publié dans : micro roman - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Jeudi 18 juin 4 18 /06 /Juin 07:00
 

Ce Samedi 13 juin...

Sans l'avoir prémédité d'aucune façon, j'allais tourner une page significative de ma vie

...

Mon agenda était barré, de l'aube à la nuit : « Fête de l'école de Rugby de notre fils... ».

Rien d'autre.  

Sauf que, cela me rappelait surtout que, en tant que dirigeant et éducateur bénévole de ce club, mon mari s'y trouverait activement impliqué de « l'aube à la nuit ». Donc ? Peu disponible pour moi.

Et moi alors ?

Mis à part ma présence au tournoi auquel prendra part notre fils ; mis à part cette tranche de deux heures de jeux où je regarderai « les exploits de mon fils »...

Oui ! Juste, les « exploits de mon fils » sans m'intéresser aux autres protagonistes du jeu. Quoique...

Je ne les regarde jamais vraiment ces exploits. Moi, je tremble à chaque plaquage, à chaque « mêlée spontanée », à chaque « ruck » à chaque « pick and go », à chaque « maul », comme ils les appellent, eux, ces actions : actions que j'appelle, moi, des « moulons de sauvages »....

Et comme « mon fils » n'est pas le dernier à y prendre part... Je dois vous avouer que le plus souvent je regarde ailleurs...

Et peut-être mis à part aussi l'heure du pique-nique : la paëlla s'annonçait (paraît-il) somptueuse...

Davantage encore si mon mari n'y passait pas son temps à faire le tour des tables pour s'inquiéter auprès des autres parents si : « Tout va bien ? ». Mais que Voulez-vous ? Il comme ça, mon mari : perfectionniste jusqu'auboutiste ; satisfait si tout le monde autour de lui est pleinement satisfait !

Evidemment que parfois j'approuve et applaudis des deux mains. Surtout s'il m'a faite chavirée dans un de ces orgasmes de « ouate cotonneuse de félicité » d'où je reviens toujours totalement molle...

Cependant, je dois avouer aussi que cette « journée de fête » ne m'emballait pas particulièrement... Un tournoi, passe encore, toute une journée, bonjour l'ennui.

Bref !

Cette journée est unique dans la saison. On peut donc exceptionnellement faire une exception...

D'autant que « mon fils » semblant se faire une joie particulière de cette journée « exceptionnelle » ;

D'autant que mon mari ne s'étant impliqué dans cette activité que pour offrir le « plus satisfaction » à « mon fils », vous l'avouerez, au moins vous mesdames, j'aurais tort de me plaindre de mon sort.

Et pourtant...

Toute la semaine écoulée, je n'avais pu m'empêcher de repenser à notre samedi passé...

Toute la semaine, j'avais eu l'image de notre amant devant mes yeux... J'y avais revécu nos coïts... Mon con avait frémi au souvenir de son gland butant haut ; frémi de son gland butinant mes chairs.

Toute la semaine, mon esprit revivant les plaisirs d'extase au souvenir des sodomies réciproques des deux amants, mon bourgeon m'avait agacé les doigts qui n'avaient pas su se retenir.

Toute la semaine, chaque soir, je baisai mon mari en me revoyant baiser l'amant et en mordant mes lèvres pour ne pas hurler mon plaisir. Et qu'après m'être écroulée à son côté, mon mari vint m'aimer à son tour, lentement. Et encore plus tendrement, caressant mon ventre, caressant mes seins, caressant mon cou et mes lèvres avant que j'exigeât de lui qu'il me baise vivement jusqu'à ce que sa bite baignât dans nos foutres...

Oui ! La semaine entière, chaque soir comme cela ne nous était plus arrivé depuis très longtemps.

Juste avant qu'il me demandât : — Tu veux, toi, aussi aujourd'hui ? —

Oui ! Toute la semaine entière je lui répondis : — Oui ! Oui ! Je le veux ! —

Et comme jamais de notre vie, de nos amours et de nos libations communes : comme jamais avant cette semaine écoulée, tous les soirs de la semaine, après avoir récupéré tout mon souffle, j'armais mon pubis et je le sodomisais, lui, allongé sur le dos au bord du lit, moi, debout, mes yeux dans ses yeux où je lisais son bonheur épanoui. Depuis longtemps je n'avais lu pareil bonheur dans ses yeux. Ne me demandais pas « pourquoi », ni « comment » : je sais parfaitement tout lire dans ses yeux...

Et tous les matins aussi, ma bouche avalait sa bite bandée et l'extrayait de sa torpeur avant qu'il se s'étirât pour venir butiner ma rose perlant encore des sucs de nos plaisirs et qu'en moins de temps qu'il est nécessaire pour poser pied à terre, il me fît jouir de nouveau. Tant jouir que mon être sexuel maintenait en équilibre instable le fléau de mes jouissances lubriques au paroxysme de l'excitation. Et que plus encore, je lui refusais de laisser contrebalancer le fléau de ma conscience bien pensante, même si, parfois je me questionnais sournoisement sur le plaisir que j'avais pris à jouir de sodomiser mon mari. Qui plus est, avec cette surprenante régularité... Alors qu'avant cette semaine, cet acte était demeuré fort marginal : juste un acte pris « en passant », un acte pris comme un jeu, sinon comme un « délire »... Et parfois ma question s'appesantît à chercher à savoir s'il l'aimait, au moins autant que moi. Ou encore, des idées bien plus « troubles » ; des idées à vouloir comprendre si son abandon est soumission ou plaisir, ou les deux, voire, aucun ; des idées encore plus étranges et farfelues, à m'imaginer qu'il m'offrait son cul en « thérapie »

...

Ce sont quelques-unes de ces idées qui m'ont conduite à vouloir vous raconter notre épisode de la « cabine d'essayage » : dans le secret espoir de lire vos avis sur cette aventure ; de lire des « opinions » (ça y est, je l'ai dit, ce mot qui me déplaît le plus souvent) qui m'auraient permise de débuter l'analyse de mes désirs et des comportements qu'ils induisent sur moi...

Mais si ! Vous le connaissez bien ce détour de ma personne : j'ai besoin de tout verbaliser... Bref ! Personne n'ayant souhaité exprimer un quelconque avis sur les dérives de mes délires, mis à part mon mari, qui fidèle à ses habitudes, n'a émis que des boutades de dérision et d'ironie, et surtout sans se dévoiler un seul instant, j'en suis encore là à tergiverser, idées indécises mais sexe affamé.

Tant pis... Je vais insister à « secouer vos neurones »...

Comment ?

Hé hé... Faut voir !

 

Et donc, toute la semaine écoulée jusqu'à ce « samedi de fête », je l'ai passée tout autant à beaucoup jouir qu'à beaucoup gamberger... Et beaucoup moins à me concentrer sur mon travail... Quoique, mon travail consistant aussi à « beaucoup analyser des facteurs de comportements sociologiques », je me sens relativement en droit d'affirmer que, tout compte fait, j'ai plutôt bien travaillé. C'est ça ! Rigolez !

Ainsi, ce samedi matin 13 juin, j'étais sur le bord de la touche (du terrain de rugby, ne confondons pas tout, je vous prie) à plutôt moins regarder mon fils jouer, qu'à observer les juvéniles groupies exciter la testostérone toute aussi juvénile des plaqueurs et des plaqués (pour les seules actions que je sais reconnaître parfaitement). Et, ça me chamboulait un peu. Néanmoins, j'étais loin d'imaginer la suite où, « mon fils » sortant de la douche (et ses copains aussi, mais eux... ) dans leurs « tenues d'apparat », s'engouffrèrent gaiement dans la haie d'honneur des bras ouverts de minottes minaudant à qui mieux-mieux... Et que cette horde entre-mêlée, aussi bien que dans une mêlée debout (maul, en anglais) s'éloigna sans mollir : « mon fils » aussi bien que les « autres », m'ignorant totalement... Il est déjà si loin le temps où il accourrait pour solliciter mon opinion sur le match ; pour solliciter une félicitation de ma part ; pour quérir un doux bisou de congratulations ?

 

  • Le cul plein de bouillie, armé de la pelle et du langage, avorton autonome, il va, seul... —

  • Les immortelles – Pierre Bourgeade

 

C'est pourtant vrai ! Et j'avais pas l'air conne, moi, tiens, avec ma valise de bisous et mes couches !
Merde alors !


 

pateric©

Par Pateric - Publié dans : micro roman - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Mercredi 10 juin 3 10 /06 /Juin 00:36
 
  • Regardes ! — Dit l'amant à mon attention —

L'amant vint se placer de dos à mon mari, un pied sur le banc, l'autre à terre, et face à moi. Doucement, il fit descendre ses fesses, anus à l'aplomb de la bite de mon mari qu'il guida au centre et la fit pénétrer lentement. Je savais que ses gestes était calculés pour mon regard. Et je lui en rendis grâce en l'encourageant.

  • Voui ! Doucement. Là, juste le gland. Attends... Je me levai et entourai la bite de ma main.

  • Attends, je vais t'aider à la faire pénétrer, Tu veux ? — Même si je savais qu'ils n'avaient pas besoin de moi... Mais je trouvais que le geste était fort stimulant.

  • Oui ! — Accepta-t-il d'un simple hochement de tête.

Mes mains sous ses fesses, je séparais fermement les globes fessiers, pour amplement dégager le sillon et s'épanouir sa rose. Surtout pour ne pas perdre de vue la plus petite once de chair dans cette pénétration, là, à dix centimètres de mes yeux. Lentement et inexorablement la bite de mon mari s'enfonçait dans l'anus de mon amant... Lorsqu'elle atteignit le fond, ma main droite saisit la bite raide de l'amant. Et ma main gauche caressa ses pectoraux et titilla ses seins qui durcirent aussitôt.

  • Pas encore ! Conseilla-t-il : — Regardes-nous, d'abord... Lorsque je serais prêt de jouir, alors, tu pourras faire ce que tu veux sur moi : d'abord, regardes-nous. —

Alors, je me reculais un peu et je les laissais « s'aimer entre-eux »...

Même si, à de maintes reprises j'aurais voulu, me mêler à eux, caresser leurs peaux, et caresser leurs sexes, et caresser leurs anneaux...

Même si, un instant j'avais voulu venir m'empaler sur la bite arrogante de l'amant...

Et même si, la vue de la pénétration particulière de cette intromission culière allumait en moi tous les feux de la passion dévorante...

Je restais « sage »...

Sage ? Ça va pas ? Moi sage ?

Disons, pour être clairs, que je les regardais sans intervenir dans leur « union ». Et... Franchement ? Je la trouvais sublime : d'autant plus sublime qu'elle m'excitait tant que je me masturbais... Comme si j'avais été sevrée de sexe depuis la nuit des temps...

D'autant que, ces deux salopes, là, semblaient s'être parfaitement bien concertées (et sans que j'ai, un seul instant, pu m'en apercevoir) pour faire durer leur plaisir... et me faire saliver d'envie...

Enfin... L'amant fermant les yeux, respirant plus vite et sa chair, sur son ventre, se hérissant, et ses seins durcissant, je bondis vers lui et les pinçais. Puis je pris son sexe en main désireuse de le branler jusqu'à l'éjaculation. Mais il débanda lentement et je le sentis glisser dans la main. Alors, je le saisis au gland avant que le prépuce le cache et le serrai entre mon pouce et l'index... Et l'amant s'activa encore plus vivement sur la queue de mon mari. Et une goutte translucide perla sur le méat... Puis se fut un écoulement continu qui s'en échappa : un flux que je me plus à faire couler dans la paume de ma main... Et j'aimais tout ça... Tout ça qui ne s'arrêtait pas... Tout ça que j'imaginais pouvoir durer longtemps : aussi longtemps que mon mari parviendrait à retenir sa jouissance... Alors je l'observai, cherchant dans sa respiration, ou dans tout autre signe qui m'est connu, l'instant où son explosion gagnera sur sa volonté... Et l'amant se tordait de plaisir. Et plus il se tordait, plus son sexe se libérait... Jusqu'à ce qu'il crie.

  • Bourres-moi, bourres-moi à fond ! —

Alors mon mari, prenant appui sur son dos, soulevant ses fesses, s'activa amplement dans l'antre de son amant... qui sautait s'empalait sèchement à chacun des assauts. Et l'anus de mon mari, clignant comme un oeil aguicheur à chacun de ses relâchements, je décidai de le caresser de ma main enduite de la sève de l'amant qui avait coulé jusqu'au bout des doigts. Je choisis alors, d'y introduire un doigt. Il y glissa aisément ... Ce qui fit grogner mon mari... S'activer encore mieux et avaler mon doigt entier...

Et toujours, le gland prisonnier de mes doigts, la verge de notre amant larmoyait... Et ses larmes tombaient maintenant sur mon ventre, jusque sur la touffe...

Mon mari se contracta et pouffa : — Ouf, ouf, fouaouff ! — Et l'amant remercia :

  • Ouh Ouh ouh... Je jouis trop fort, ouh ouh ouh... —

Et moi, mesdames peut-être ne me croiraient-vous pas, portant mes doigts à mes lèvres, je les suçais et éjaculais aussi sur mes cuisses en acclamations à leurs cris de joie...

  • Putain, vous m'avez faite jouir, juste à vous regarder jouir, — Criai-je. — C'est trop beau. —

  • Alors, t'as pas fini de jouir... Parce que dans quelques instants, ça va être ma fête... —

Je le regardais, vaguement absente, pensant que... Je ne sais pas si seulement je pensais encore...

  • N'est-ce pas ? — Qu'il demanda confirmation à l'amant.

  • Oui ! — Répondit-il joyeux : — Le temps que je respire un peu... Cette expérience est si bonne que je crois que je voudrais qu'elle s'arrête jamais —

  • Tu l'as dit — Confirma mon mari. Et à mon attention : ça t'a plu ? —

  • Oui ! — Que je crois avoir bêtement répondu, tant je me sentais comme saoule.

  • Viens contre nous. M'invita mon mari... Je titubai vers eux. Ils m'enlacèrent aussitôt.

  • Alors, tu en penses quoi ? — S'enquit-il tant il est habitué à ce que je verbalise tout.

  • Rien ! Et j'ai pas envie de penser maintenant. — Dis-je...

Et je me blottis dans les bras de l'amant... Comme s'il m'appartenait. Et l'inverse. Offrant juste la vision de mon cul à mon mari...

Surprise par mon geste, je tournai la tête vers lui. Il me sourit simplement, posa sa main sur ma nuque, souleva mes cheveux, m'embrassa dans le cou et me fit frissonner.

Ah, mon mari...

Je crois que même dans le plus licencieux des lupanars, lubrique à la déraison, bourrée par tous les trous et couverte de foutre... Il me sourirait encore, de ce même sourire de béatitude et de bonheur ;

je le croirais même capable de flatter l'empire de mes sens jusqu'aux enfers du stupre...

Je lui dois, au moins, cette grâce à mon mari. Il est le plus ravi des hommes lorsque je laisse mes instincts libidineux dominer sur les raisons de ma conscience. Et plus encore, lorsque, comme il dit, je lâche prise et m'abandonne aux flux de mes orgasmes...

C'est vrai, que s'ils ne font pas ma vie ; c'est vrai que s'ils ne peuvent constituer « notre pain quotidien » face aux contraintes de notre « monde social »... C'est vrai, qu'il faut aussi se ménager « un temps pour tout ».

Et si...

Et encore si...

Alors... il existe un temps pour toutes choses...

Donc, il existe aussi un temps pour s'échapper de ce monde. Et s'en échapper en se laissant emporter par ses sens... ça rend la vie beaucoup plus douce, beaucoup plus belle...

C'est banalement, de la Logique.

Si, si... J'en suis persuadée...

En tout état de cause, là, dans cette cabine d'essayage, tous les trois enlacés, nous étions biens. Question de morale, pas question de morale : nous étions bien et ce n'était déjà pas si mal...

Cependant, la main de mon mari venant caresser la verge molle de l'amant, je sus que mon mari, ne s'arrêtera pas là. Je sus qu'il ne reviendra pas sur sa décision de saisir cette opportunité inopinée de m'offrir ce après quoi j'ai longtemps rêvé. Je sus qu'il ira s'empaler sur la queue de l'amant, face à moi, ses yeux foudroyants dans mes yeux. Je sus qu'il s'en délectera, lentement, ouvrant largement son cul pour me montrer les contractions de son anus autour de la verge...

Je sus aussi que dans ses yeux je lirais ses gages...

Et je sus que lorsqu'il me sourira, ce sera comme pour dire :

  • Heureuse ? — Et aussi :

  • Montres-le moi : vas-y, branles toi ! —

Jamais, il ne m'a demandé de me branler : toujours je le lis dans ses yeux.

Et toujours, assis face à moi, ses yeux courant de mes yeux à mon sexe, je vois son visage rayonner.

Et toujours, je m'ouvre pour qu'il se délecte du plaisir que je me donne.

Et toujours, il me dit : — Je t'aime ! —

...

Alors, je m'agenouillai au pied de l'amant, prenait sa verge dans ma bouche et décidai de la conduire à cet état nécessaire à la sodomie de mon mari...

Et lorsque l'affaire prit tournure je me plantai face à lui et attendis que s'agite mon rêve...

Je vous le jure : ce fut encore plus beau, plus intense, plus orgasmique que ce que j'avais jamais su le rêver... Y compris dans l'emprise de mon sexe par mes doigts.

Et l'apothéose fut atteinte, lorsque mon mari hurla sa jouissance en même temps que sa bite molle pleurait de joie...

Et, me sembla-t-il que dans le même temps, l'amant éjacula dans le boyau anal en soufflant :

  • Oh que c'est bon ! Que c'est trop bon ! —

Et lorsque notre amant décula, je vis la vésicule de son préservatif remplie, déformée à exploser... Intéressée, je demandai à mon mari :

  • Tu l'as sentie son éjaculation, tu as aimé ? —

  • Oui ! J'ai senti sa force. Et sa chaleur aussi... Et je crois même que j'aurais beaucoup aimé gardé sa semence en moi... Peut-être, une autre fois... — Laissa-t-il traîner, évasif.

Nous passâmes encore quelques longues minutes à nous caresser ensemble : juste des caresses d'apaisements et de remerciements en parlant de choses et d'autres, de choses banalement banales. Puis mon mari me demanda en souriant gaiement :

  • Bon ! On les essaye ces Jean's. Je crois que ce n'était que pour ça que nous sommes entrés ici, Non ? —

  • Je croyais que c'était juste pour fuir la foule dans la rue — Sembla s'étonner notre amant.

  • Y'a un peu de ça ! — Répondis-je — Mais il avait vraiment besoin d'acheter un Jean. —

  • Je vous les offre — Dit-il sincèrement prêt à nous les offrir de bon coeur.

  • Non ! — Refusa mon mari. — On les essaye, ils nous vont, on les achète. POINT. Surtout ne pas confondre, plaisir du tiroir cul et plaisir du tiroir caisse... Même si, même si, parfois, certains culs sont des caisses... —

Et il éclata de rire. Et notre amant aussi...



Voilà.

Nous avons deux Jean's neufs : deux Jean's neufs quei de surcroit nous plaisent beaucoup et nous font des culs splendides.


Après avoir si idéalement échangés nos sexes, nos culs et leurs plaisirs, nous sous sommes séparés après nous être tendrement embrassés, sans jamais avoir échangé nos prénoms, ni nos numéros de téléphones, ni rien d'autre de nos intimités. Juste, notre amant d'un soir nous a assurés que serions toujours les bienvenus dans sa boutique...

Mais nous ne lui avons pas promis que nous pourrions revenir...


Nous sommes sortis dans la rue qui était devenue presque déserte : juste des gens qui entraient dans les restaurants. Les lampadaires s'allumaient...

Nous sommes revenus à la Mairie du troisième, nous avons repris nos vélos et sommes rentrés tranquillement, en parlant de notre aventure...

J'avouais à mon mari, que ce garçon m'avait beaucoup plu. Il me répondit que je n'aurais pas eu besoin de le lui dire : il l'avait tout de suite sus. Il me dit même que :

  • Puisqu'il te plait tant, rien ne t'empêche de répondre à son invitation...

Je répondis à côté :

  • Toi, il ne te plait pas ? —

Il alla droit au but... Qui plus est, en sautant un trottoir :

  • Si ! Beaucoup ! Il est charmant, bien éduqué... Et doué, ce cochon ! —

  • Alors, toi aussi ! — Dis-je, trop heureuse de ne pas répondre

  • Non ! — Un « non » cinglant — Je t'ai juré que ce ne sera jamais sans toi. —

  • Ah ! — Dis-je. — C'est vrai : je n'ai rien juré de tel... —

La chaussée se rétrécissant, il me laissa passer devant. J'en fus aise... De ne plus pouvoir parler... Néanmoins, j'étais intriguée. Quelque cent mètres plus loin un feu nous obligea à poser pied à terre.

  • Tout compte fait, c'est bien que ... (notre fils) passe la soirée avec ses copains. —

  • Oui ! Heureusement que j'ai insisté aussi... Parce que toi, hein... — Qu'il me chahuta...

Parce que c'est vrai, moi, je ne voulais pas qu'il y aille à sa soirée de fête de leur titre de champions de France... Tout de même, ce n'est qu'un enfant de quatorze ans à peine...

Mon mari se moque de moi lorsque je dis ça à mon fils :

  • Tu n'es qu'un enfant de quatorze ans à peine... — ;

Et mon mari ajoute toujours hilare :

  • Et cinquante numéros de téléphones féminins dans son répertoire. —

  • Fous-moi la paix. C'est mon fils. — Que je lui hurle à la gueule...

Oui ! Cet enfant là, c'est toute ma vie. Et, pour aujourd'hui tout du moins, c'est comme ça...

  • Oui ! J'avoue que tu as été bien inspiré — Lui consentis-je.

  • Ouais ! Et je suis sûr que si tu lui lâchais un peu la bride, à « ton fils », tu te fournirais en opportunité d'en dégotter d'autres, des inspirations comme celle-ci, tiens ! —

Il avait marqué « mon fils » de ce ton qu'il emploie toujours pour se moquer de moi... Parce que dans la réalité nue et crue, « mon fils », c'est aussi « son fils ». Et notre aîné aussi. Mais lui, c'est un homme de la génération de mon amant de ce soir... Brrrr ! Un frisson glacé parcourut mon échine.

  • T'as froid ? — Me demanda mon mari revenant à ma hauteur.

  • Non ! —

  • Alors tu penses au jeune. —

  • Oui et non ! Je fais des relations ... —

  • Tu ne vas pas regretter maintenant d'avoir baisé avec une jeune de l'âge de ton fils. —

  • Non ! Je ne regrette rien ! —

  • C'est ça Cocotte ! —

  • Ta gueule ! — Il le sait parfaitement que je déteste ce diminutif : c'était celui de sa mère.

Mais non, il faut toujours qu'il me taquine avec. Et en plus, ça le faisait rire à ce benêt :

  • Connard !

  • Oui ! Mais je t'aime ! — Qu'il hurla en attaquant le boulevard de l'Hôpital en danseuse...

J'étais certaine qu'il le faisait exprès à dandiner son cul comme une pute à cinq mètres devant moi. Sauf qu'il me fit rire. Et je n'arrivais plus à avancer sur cette côte de merde... J'arrivai enfin au feu.

  • Y'en a pas un pour sauver l'autre de ces foutus feux, hein. Tu démarres et pof ! Cent mètres plus loin tu te retrouves assis sur le cul à poireauter... — Il se marrait... Il est incorrigible.

Et il l'avait quand même dit, que les feux rouges à Paris, c'est n'importe quoi... Et pas que pour les cyclistes ; pour les automobilistes, les motocyclistes et les piétons... Ton-ton et ton-taine !

...

Tout au plus, dix minutes plus tard, nos vélos étaien rangés et nous étions chez nous.

  • Tu as faim ? Lui demandai-je.

  • Non ! Pas maintenant ! D'abord je prends une douche... Tu viens ? —

Sa question me secoua.

C'est vrai qu'il y avait longtemps que nous n'avions pas pris une douche ensemble...

En tout cas, ici, jamais : vous comprenez, « mon fils »...

  • C'est une excellente idée ! — Que j'acceptai.

Sous la douche, il me savonna, me frictionna... Et me chaaatt ouiiillla ! Wou ! Que j'aimais ça...

Sous la douche, il bandait comme un âne, comme s'il n'avait pas baisé depuis vingt ans...

  • Toi, alors ! Plus tu baises plus t'as envie de baiser... —

  • Heu ! — Bafouilla-t-il en regardant sa bite : — Dis-donc, j'ai même pas senti... —

  • Et ton trou du cul, tu le sens encore ? —

  • Woui ! — Souffla-t-il un sourire envahissant son visage : — Et toi ? —

  • Quoi, moi ? — Fis-je mine ne ne pas comprendre...

  • Elle était bonne ? —

  • Sa queue ? — Dis-je en tripotant la sienne.

  • Sa queue, oui... Et toute la soirée entière ? —

  • Oui ! Mon amour c'était délicieux. Je crois même que c'est mon expérience sexuelle la mieux réussie de toute ma vie... Et pour toi ? —

  • Sûrement ! D'autant que j'y ai perdu ma virginité, non ? —

  • Ta virginité, ta virginité, ça fait longtemps qu'elle s'est dissoute dans les oubliettes, non ?—

  • Oui ! Et non ! Il est vrai qu'avec tes « outrages », mon anus est rodé... Mais jusqu'à ce soir j'étais bien encore vierge d'une vrai bite de soudard dans le cul, oui ? —

  • Et alors, dis-moi, tu préfères quoi ? Ma bite ou sa bite . —

  • Sa bite... —

  • Salaud ! — Dis-je en tirant sa queue contre l'entrée de ma grotte : — Et ça alors ? —

  • ça, ça ... Voyons, rien ne le remplacera jamais — Dit-il en y fourrant sa bite.

  • Pourquoi ? —

  • Parce que... Tu es la reine ds chattes —

  • C'est ça : n'importe quoi ! —

  • Je te jure : je n'ai connu aucune autre femme que toi capable de serrer un zizi comme toi, de l'avaler, de le masser... d'en faire ce qu'elle veut, juste à la force de ses muscles... —

  • Ah bon, t'a vérifié ça toi... Et quand ? —

  • Oh ! Dans nos souvenirs anciens, tu le sais bien... —

  • T'as les souvenirs tenaces... —

  • Comme les tiens, je crois... Et pourtant... —

  • Pourtant quoi ? —

  • C'est pas les soupirants qui t'ont manqué. —

  • Non ! C'est le désir ! —

  • Parce que tu te le refusais ! —

  • Comme toi ! —

  • Non ! Moi, j'ai juré : - Jamais sans toi. - Comme je t'ai juré que tu étais libre, que jamais je te reprocherai de jouir avec d'autres... Tu sais bien pourquoi : je ne me suis jamais pardonné d'avoir volé ton adolescence... Encore moins d'avoir obéi à tes parents qui m'y ont contraint, de n'avoir pas eu les couilles de les envoyer chier. De t'avoir épousée sans que tu n'es rien connu de la vie. Je t'ai eu par la force... —

  • Arrête ! Je suis aussi coupable que toi : Je t'ai aimé au premier regard. —

  • T'avais quinze ans. —

  • L'amour n'a pas d'âge. —

  • Sauf que pour toi, « ton fils » sera encore un enfant. —

  • Tu m'emmerdes : je t'aime depuis toujours, c'est tout. —

Il arrêta net de me baiser, là sous le jet de la douce. Il me regarda tendrement et dit :

  • Jure-moi que tu es heureuse avec moi. —

  • Non ! Tu me rends souvent heureuse, mais je ne le suis pas totalement... Mais tu n'y es pour rien, et tu sais pourquoi. —

  • Oui. Comme je sais que ni toi, ni moi ne pouvons rien y changer... Même pas ton fils. —

  • Peut-être ! —

  • Alors, bordel, récoltes les bonnes choses de la vie et jouis te tout ce que tu peux jouir ; jouis de tout ce qui te fait jouir, sans gamberger vers des idéaux inaccessible... Ce soir, mon amour, tu étais si belle dans ta jouissance ! La jouissance te va si bien ! —

  • Peut-être as-tu raison — Lui concédai-je pas particulièrement convaincue.

  • Ecoutes-moi un instant : si ce garçon te plait autant que j'ai cru le voir... Et si tu en as envie, ne te prives pas... D'autant que je suis persuadé que tu lui a fait découvrir quelque chose dont il n'imaginait pas l'existence...

  • Tu dis n'importe quoi ! — Dis-je espérant qu'il me lâchera.

  • T'es libre, mon amour ! —

Sur ce, il se remit à me faire l'amour. Et lorsqu'il sentit que j'étais sur le point de jouir, il me dit :

  • Tu n'aurais pas envie de me sodomiser, toi ?

Je lui avouais :

  • Si, j'en ai envie... Mais seulement si toi aussi tu veux me montrer ton orgasme comme tu me l'a offert tout à l'heure... —

  • Regardes-moi dans les yeux. —

...


Je ne sais pas, Mister OBAMA, si vous êtes l'avenir du Monde comme aiment à le croire les gens crédules... Mais pour moi, ce soir, vous fûtes une bénédiction...

Thank You, Mister OBAMA...


Et je vous jure, jamais plus je ne dirais :

Fontaines....




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Par Pateric - Publié dans : micro roman - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Mercredi 10 juin 3 10 /06 /Juin 00:33
 

Je me souviens du passé où je baisais impunément d'autres hommes devant ses yeux. Je me souviens de sa langue sur mon clitoris tandis qu'une bite me ravageait : je me souviens de mes orgasmes fous. Je me souviens de ses mots excitants à mes oreilles et de sa bouche suçant leurs lobes : de sa bouche qui me faisait frémir autant qu'elle décuplait mes cavalcades sur mes amants.

Mon mari a toujours aimé me voir jouir d'autres que lui. Après, ça le rendait plus tendre, ça calmait sa fougue : il prenait soin de moi à m'aimer lentement, doucement, longuement. Il en avait appris aussi à devenir de plus en plus attentif face à mes réactions. Et il se plaisait à me faire languir, me conduisant à l'extase en me frustrant de l'orgasme ; il se plaisait à me ramener à la pesanteur de la réalité sans que j'ai atteint le vertige des sommets ; il se plaisait à me conduire toujours plus haut, mais sans aboutir : palier par palier. Et dès que le dernier était franchi, il me laissait exploser jusqu'à l'inconscience. Je sais même qu'il m'est arrivé de m'évanouir de jouissance : je le sais parce que lorsque je reprenais conscience du monde environnant, il était là, à me masser. Et mon corps entier, luisant d'un baume enivrant m'est témoin.

Non ! Je ne dis pas que je perdais connaissance, je dis seulement que je sombrais dans les limbes d'un inconscient suave.

A cette époque, nous étions très jeunes : jeunes comme notre amant d'aujourd'hui.

Depuis, plus de quinze ans se sont écoulés sans que j'eus d'autre amant que mon mari.

Et plus de vingt ans que je n'avais baisé avec des « inconnus » ou « épisodiques ».

Ainsi va la vie parfois.

Non ! Je ne vous raconterai pas ici ma vie : notre vie.

Le passé est le passé : même si son souvenir est doux ou douloureux, le passé doit rester le passé.

Et l'on ne doit pas revivre le passé autrement que par les souvenirs qu'il a imprimés dans notre mémoire.

Non !

Oui !

Vous devez vous dire : Cette femme est la pire des cérébrales. En plein milieu d'une jouissance, avant de t'offrir son orgasme, putain, elle philosophe.

C'est que pour moi, la philosophie et le sexe, le sexe et l'amour ; l'amour du sexe comme l'amour de la vie... avec les « amours » de ma vie, sont de l'ordre de ma vie et que les questions de vie sont de la philosophie : la vie, avec ses déplaisirs certes, et donc, en conséquences de l'immuable dualité excitant les êtres vivants, avec ses plaisirs aussi, pardi.

Et le plaisir d'aujourd'hui frappant à la porte de mon orgasme, je me contractai entière autour de la verge de mon amant, tremblai de la crinière de mes cheveux flous jusqu'aux orteils et hurlais de bonheur entre chacun de mes spasmes que je ne pouvais dénombrer. Et au fond de mon antre, je sentis jaillir l'explosion de mon amant qui cracha la bite de mon mari en un cri a-priori incontrôlé. Et la bouche de mon mari avala ma bouche et sa langue força mes lèvres. Je mordis sa langue, du désir de la manger en remerciement de son offrande à m'avoir à nouveau libérée, sans nul discours, sans nulle circonvolution discursive, sans préméditation, sans attentat moralise : juste, libérée d'un joug pesant... Je m'abandonnai au baiser de mon mari tandis que, redevenue un peu plus maîtresse de mon corps, je jouais de mes muscles intimes pour garder prisonnière la verge de mon amant que je sentais vouloir m'abandonner mais à laquelle je refusais de fuir : à laquelle je voulais redonner vigueur, car malgré mon récent et prenant orgasme, je désirais atteindre encore d'autres jouissances.

Et sentant la bite de mon amant reprendre une emprise honorable sur mon sexe, je me mis de nouveau à osciller lentement autour d'elle tandis que mon mari m'embrassait langoureusement en caressant tendrement mes seins. Et comme je recommençais à m'agiter sur la bite, la bouche de mon mari quitta mes lèvres pour me dire :

  • Humm ! Tes lèvres son glacées mon amour ! Tu as beaucoup aimer, oui ! —

  • Oh oui ! C'était très bon — Avouai-je sans peine en accélérant ma danse.

Mais, ne voilà-t-il pas que mon mari me désavouait maintenant avec son discours sécuritaire :

  • Mon amour ! Sors ! Il est plus prudent de changer de préservatif ! —

Je le fusillai du regard pour lui faire comprendre que, ma foi, c'est dégueulasse de m'interrompre ainsi en pleine félicité : dégueulasse et... Il comprit puisqu'il sourit, ce qui ne l'empêcha pas de me prendre à la taille pour me stopper. Et je sus que, même si ça ne me plaisait pas, même si je sus que je ne pourrais pas m'opposer à la force de ses bras, que de toute manière sa force aura raison de ma volonté, je lui opposai la résistance de ma volonté... Et mon amant qui lui donnait raison en plus :

  • Ton mari a raison , ma puce, changeons de préservatif. — Qu'il dit en sortant de moi.

Voilà aussi le résultat du pouvoir de la minorité : une puce. Non mais ! Sont fous ces mecs...

Et sa bite, à la vigueur arrogante retrouvée, coiffée de son bonnet frigien rempli de sa semence... Que mon mari saisit en main. Il le retroussa puis l'ôta de la verge d'autant plus aisément qu'elle était bien raide... Je me mis à rire de bon coeur. Ils me regardèrent, tous les deux : perplexes. Et alors que mon mari fermait d'un nœud le préservatif, je me dis qu'il vaudra mieux que je leur explique pourquoi ça me faisait rire :

  • Le préservatif... ça m'a fait penser... à la gravure de la semeuse de la République... sur les anciennes pièces de un franc... —

Mon mari se mit à rire aussi. Et mon amant, nous regarda, étonné et plus sûrement désorienté... Peut-être, même, nous crût-il un peu bizarres. Mon mari le rassura... En me « chargeant » :

  • T'inquiètes pas : surtout lorsqu'elle jouit beaucoup, il lui vient de ces idées farfelues... —

  • Farfelu toi-même — Que je me défendis.

  • Vous permettez, je vais me laver, et... — Se leva-t-il.

  • Attends ! Le retint mon mari en posant sa main sur son ventre : — Fais-moi goûter —

Il le rassit et enfourna la bite de mon amant dans sa bouche et la nettoya méticuleusement. L'autre, cligna des yeux, comme illuminé. Et là, je remarquai sa musculature, ses beaux pectoraux qui se contractaient, et ses abdos aussi, puis ses cuisses...

  • Ouf, ouf, ouf ! — Chanta-t-il — Ouf je vais éjaculer — Avertit-il en tentant de repousser la tête de mon mari. Mais, mon mari, on ne le fait pas bouger si facilement. Surtout lorsqu'il a décidé de ne pas bouger. Au contraire : il enserra la taille de mon amant et poursuivit sa fellation.

Mon amant n'y tint pas longtemps : il soupira, se crispa un peu plus et râla de plaisirs.

Mon mari ralentit le mouvement...

Et sur le bord de ses lèvres ruissela un filet de sperme qui coula sur sa barbe...

Lentement, ses lèvres glissaient sur la verge, la nettoyant totalement du sperme. Et lorsque la bouche de mon mari l'abandonna, elle jaillit, luisante comme un vers. Doucement, mon mari caressa ses bourses, remonta à la base de la verge... Et je vis son autre main glisser lentement sous ses fesses. Alors, mon amant s'allongea et dégagea ses fesses nous offrant la vision de son anus que mon mari vint aussitôt chatouiller d'un doigt. Une envie soudaine me saisit : une envie de me chatouiller aussi. Entre pouce et index j'emprisonnai mon clitoris et je l'étirais, comme si j'avais voulu le masturber : comme on masturbe une bite. Plutôt comme si j'avais eu à devoir me préparer à sodomiser son joli petit cul... J'en frémis d'aise !

Mon mari avança sa bouche vers l'anus qui s'était entrouvert sous la caresse du doigt. Et sur la pointe de sa langue il y fit rouler le sperme que sa bouche contenait. Et la pointe de sa langue fouilla au coeur de la rose anale. Et le sperme glissa vers l'intérieur et le jeune homme gloussa..

J'étais chamboulée... Et peut-être, plus excitée encore. Déjà j'anticipais la sodomie. Et ça me fit frisonner. Et ça décupla mon impatience à admirer cette union particulière. Mais je me dis aussi, que j'aimerai jouir en même temps, d'une bonne bite dans mon con. Cependant, je ne savais comment conjecturer pareil accouplement... Je cherchais un faux-fuyant pour m'éviter de gamberger ... Pensant également, qu'avec ces deux là, j'aurais encore le droit d'accéder à beaucoup de plaisirs... Surtout que cette jeunesse, là, étant vigoureuse, mon amant trouvera bien l'énergie suffisante à me faire jouir de nouveau. Au moins, trois ou quatre autres fois encore. Et tout compte fait, il se pourrait bien, que mes fantasmes étant plus profonds et gourmands que ma chatte, ce soit moi, qui calât la première... Cherchant un faux-fuyant je dis, à l'attention de mon mari :

  • Toi, alors... La prévention, c'est juste bon pour les autres, hein ? —

  • Pas du tout ! — Affirma-t-il — Il est parfaitement sain ce garçon. —

  • Ah oui ! T'as un laboratoire d'analyses intégré dans la bouche, toi... — Le chahutais-je.

  • Il existe des facteurs visibles qui ne peuvent tromper. Et puis, ma bouche possède bien plus d'arguments immunitaires que ton vagin. — Sourit-il avant d'ajouter, enjoué :

  • Tiens ! Viens prendre sa place. Si tu veux, je vais t'aimer pendant qu'il m'encule...

Silences ! Je ne répliquai rien. Mon amant non plus. Il enchaina dans un déchainement de mots :

  • Depuis le temps que tu me rabâches ton fantasme à me voir enculé par un homme ; depuis le temps que tu me sodomises, toi et ta bite de caoutchouc, en jouant à m'invectiver du plaisir que je prends sous tes coups de boutoir alors que tu es la première à jouir du résultat de ta puissance à me voir jouir comme une gourgandine ; la première à masturber ton bourgeon comme s'il était le moteur d'animation du gode... Toi qui me promets, avec certitude que sûrement, avec une bite d'homme, une vraie, je connaîtrais enfin ce qu'est l'orgasme : le vrai... Tu ne vas caler en si bon chemin, non ? —

Et dire, qu'avant, vous disiez que j'étais la reine du discours... Pfff !

  • Tu l'as dit, mon amour : je fantasme de te voir te faire enculer par un homme... Si toi, tu me baises pendant qu'il t'encule, je verrai rien — Que je lui rétorquai tout de go en pleine poire.

Mais, ma réplique de défense, principalement produite de mes hésitations, le laissa de marbre :

  • Regardes dans les miroirs : tu seras aux premières loges d'un triptyque. Et comme je sais que tu n'as pas eu ton compte d'orgasmes. Je vais pas me faire enculer comme ça, en égoïste, pendant que tu restes sur ta faim... —

C'était vrai : cette cabine avait « la classe » avec ses miroirs tapissant les 3 murs. Ce n'étaient pas des miroirs déformants : c'était des miroirs aux reflets fidèles. Tout comme la banquette avec son cuir brun, épais et patiné. Sûr : on n'était pas chez Tatie... Mon amant... Et bientôt, amant de mon mari, sans aucun doute, nous regardait silencieux en se masturbant lentement...

  • Tu es d'accord pour m'enculer ! — Lui demanda mon mari. Comme on demande lorsqu'on est sûr de la réponse : juste pour lui faire confirmer à mon endroit qu'il l'était. Mon mari précisa :

  • Ma femme rêve de voir un homme me sodomiser. J'en rêve aussi. Mais j'ai un supplément de désir : celui d'être pris en sandwich. Je voudrais jouir du ventre entier, d'accord ? —

  • C'est aussi l'un de mes fantasmes — Avoua l'amant.

  • D'accord, tu le connaitras si tu veux. Lui assura mon mari : — Commençons ! —

Compléta-t-il en venant prendre position au dessus de moi. Mais l'amant l'interrompit :

  • Mon autre fantasme... Serait de me faire sodomiser par une femme. Et votre petit dialogue m'a beaucoup intéressé... En même temps qu'il m'a confirmé que... Eh bien, il existe des femmes qui aiment sodomiser des hommes : ça me rassure... —

  • Oui ! — Lui confirmai-je. Et, à brûle-chemise, je lui demandai : — T'as un gode ici ? —

  • Hélas non ! Sembla-t-il se désoler avant de dire en se masturbant un peu plus vite :

  • Je préfèrerai... moi le premier en sandwich : Tu veux bien ? — implora-t-il mon mari.

  • Tu crains que je ne tienne pas... Deux fois d'affiler ? — Sourit mon mari.

  • Oh non, non ! Pas du tout ! S'excusa-t-il : — C'est plutôt que lorsque je me laisse sodomiser par un homme, j'ai du mal à tenir une érection. Alors, c'est moi qui crains que...

  • T'inquiètes pas ! Ma chatte te serreras tellement fort que tu débanderas pas ! — Dis-je.

  • C'est sûrement un risque. Surtout si tu ne veux porter ton attention que sur ta jouissance anale. Mais il faut courir ce risque. En songeant avant tout que la jouissance recherchée est une jouissance complète. Peut-être moins intense que l'une ou l'autre distincte, mais très certainement enrichissante. Penses-y ! — Lui conseilla mon mari. Comme s'il avait été expert de la « chose ». Alors qu'il n'était rien de tel en cette matière ci.

Je vous dis ça, moi à vous, parce qu'effectivement j'ai constaté ce phénomène lorsque je sodomise mon mari et qu'il se concentre sur son orgasme prostatique. D'abord il bande, du désir produit de son attente de ma pénétration « godesque » (tiens ! Je viens d'inventer un mot ! Bof!).

Et je me plais à le faire bander comme un sauvage par mes caresses préparatoires sur son anus ; caresses que je me plais aussi à faire durer jusqu'à l'agacement...

Et je les fais durer plus longtemps encore s'il m'a déjà fait jouir, lui.

Et ce sont ces fois là, où avant nous avons jouis ensemble d'une sexualité académique, où il se laisse aller à jouir sans retenue de ma sodomie. Et j'adore toutes ces fois là. Et il est vrai aussi que que je retire un plaisir immense à le sentir livré en mon pouvoir...

Non ! Ce n'est pas un sentiment de supériorité, encore moins, de domination, Non : j'en éprouve, moi, juste un sentiment d'égalité légitime entre nous... Non ! Je ne vous expliquerai pas ça ici.

Et chacune de ces fois là, j'ai pu remarquer qu'il ne bandait vite plus. Comme j'ai remarqué que toujours, lorsque son orgasme est accompli, son sexe s'épanche en un long filet continu d'une substance ressemblante au sperme mais nettement plus fluide : une substance dont le goût diffère aussi assez singulièrement de celui de son sperme.

Comment, messieurs, on ricane ? Je me marre ! Parce que je sais que tant qu'on n'a pas essayé, on ne connait pas. Donc, on n'a pas le droit de juger : dans toutes les disciplines d'ordre de la Physique, une loi n'est vérifiable que par l'expérimentation. Le sexe n'en fait pas exception... Tenez, je préfère vous raconter la suite de la cabine d'essayage que, dès lors, on pourrait être en droit de nommer : « Cabine de tests ». Ne croyez-vous pas ?

  • Viens ! — Dis-je à l'amant en m'offrant ouverte : si ouverte que je sentis l'air me pénétrer.

Il vint. Il s'apprêta. Il s'introduisit, profondément. Je creusai mes reins pour l'avaler entier : pour sentir son gland buter tout en haut. Tout à l'heure, j'avais vraiment aimé sa sensation. Et l'idée de perforation qui en était née : elle m'avait tellement faite jouir. Et maintenant, je n'aspirais qu'à la revivre. J'en attendais ses effets avec impatience ; j'espérais sentir mon souffle court, coupé, haché...

Dans le miroir latéral, je voyais mon mari dans le dos de l'amant, coiffer son sexe d'un préservatif. Et dans l'une de ses mains (je n'aurais su dire laquelle. Mais ça n'avait aucune espèce d'importance), je remarquai un flacon dont je me demandai d'où il sortait. Je souris pensant : — Et il se dit miro —

Certes, avec l'âge, sa vue est devenue « basse ». Mais ses talents d'observateur, d'analyste, sinon d'investigateur, voire d'examinateur, demeurent toujours aussi actifs et organisés que dans le passé.

Il étala une noisette de la mixture sur le préservatif. Puis, il caressa les reins de l'amant, descendit sur ses fesses, s'attarda à les caresser lentement, aventurant une main vers la raie, changeant de main, écartant les muscles fessiers. Puis enduisant la rose anale, il la caressa lentement, d'un doigt, et d'un autre... Et d'un troisième, certainement. Et son autre main étira les fesses, depuis la raie vers l'extérieur. Un coup, une fesse, un coup, l'autre. De nouveau. Et ses doigts épanouissaient la rose : je voyais parfaitement son jeu de doigts dans les miroirs et j'aimais ça. Aussi, la verge de l'amant glissant entre mes lèvres qui l'enveloppaient. Je voyais aussi mes contractions vaginales agir sur elle. Enfin, mon mari s'apprêta et son sexe força doucement l'anus de l'amant. Je me contractai entière saisie du plaisir de cette pénétration qui fit agir autrement l'amant en moi et saisie du plaisir pris au spectacle offert par les miroirs à mes yeux... Je vis la verge de mon mari disparaître entière dans l'anus de l'amant. Et l'anus de mon mari frémir lorsqu'il ressortit sa verge avant de la faire pénétrer entière en un seul mouvement. Puis ressortir jusqu'au gland laissé bloqué au bord du sphincter... Alors, l'amant s'activa seul, me baisant et s'enculant alternativement, mouvements vigoureux et frénétiques... Et loin de débander comme il l'avait craint, sa verge dure m'emplissait entière à chacun de ses coups de reins pénétrants. Et je sentais monter ma jouissance...

Sa bouche était à la merci de ma bouche. Je la mordis doucement. Il entrouvrit ses lèvres sur les miennes. Nos langues se mêlèrent et j'eus du plaisir à l'embrasser...

Puis sa langue s'immobilisa sur la mienne et son corps se crispa. Je mordis doucement sa langue : je ne voulais pas qu'elle quitte ma bouche ; je voulais que l'on reste aussi liés ainsi. Je pinçai ses seins et agitai mon bassin dans le fol espoir d'atteindre mon orgasme à l'unisson du sien...

L'orgasme me saisit avant de sentir son éjaculation exploser au fond de moi. De fait, je ne la sentis jamais son explosion. Même lorsqu'il gémit et se raidit entier en signifiant de son orgasme...

Il s'affala sur moi, sa tête au creux de mon épaule comme un enfant cherchant un câlin. Je sentis son sexe perdre pied. Et comme lors de notre premier accouplement, je contractai fermement mes muscles, totalement décidée cette fois ci à ne le laisser s'échapper à aucun prix et contre tous les contre-avis de la terre entière... Je me sentais si bien, la tête légère, le corps détendu... Et le poids du corps de notre amant pesant sur moi et son coeur battre sur mon coeur. Je caressai son dos et croisai la main de mon mari. Je la saisis brusquement et la promenais sur le dos de l'amant. Et j'appréciai que mon mari me laissât la conduire à ma guise. Le jeune souffla à mon oreille :

  • C'est fou ce que j'ai aimé ! Surtout lorsque... Jouissant, j'ai senti tes lèvres se glacer. C'est fou, ça. Juste avant elles sont de la braise. Et en un instant elles deviennent glaçon alors que ta chair brûle encore plus... J'ai follement aimé. Ça a énormément augmenté ma jouissance... Et... ton mari : j'ai beaucoup aimé aussi sa façon de me prendre. Aujourd'hui j'ai appris qu'un homme peut faire l'amour à un homme... Pour peu qu'il ne cherche pas son plaisir en premier. —

Voilà ! Ça y est ? C'est contagieux ? Ma gamberge est contagieuse. Je discours avant, pendant, après le sexe... Et mes amants ? Eux aussi discourent ? Franchement, je n'ai jamais entendu la bouche d'aucun de mes amants me traiter de salope, de pute, ni de cochonne, grosse ou petite... Peut-être que tout compte fait, ils n'en pensent pas moins... A moins que les chatoiements de ma langue dans l'expression de sa langue les contraignent à de la retenue verbale... Je raisonne, certes, je discours aisément, je possède un vocabulaire riche (certains disent même qu'il est savant... Mais je me méfie des flatteries de cet acabit : au moins autant que certains « cas bites ».)... Mais je ne me cantonne pas aux mots chastes et de bon aloi : au mots châtiés, convenus au sens de la morale. Je peux aisément user de mots grivois comme de mots grossiers... Pour jouir ou pas d'ailleurs... D'ailleurs :

  • Saches que tu as aussi beaucoup fait jouir ma femme — Dit doucement mon mari à l'amant :

  • Saches que ses lèvres ne se glacent que lors de ses orgasmes les plus prenants. Et réjouis-toi d'en être l'instigateur. N'attends pas d'elle des félicitations, ni des mots doux ou tendres, elle ne sait pas les exprimer : elle a trop besoin de conceptualiser... — Compléta-t-il tout sourire.

J'eus envie de sauter à la gorge de mon mari... Mais comprenez-moi : mon amant était sur moi. Quoique... Certes ce qu'il dit me secoua, plutôt désagréablement, mais tout compte fait, je sus qu'il n'avait pas tort. Dès lors, si j'eus envie de sauter, c'était à son cou, pour l'embrasser, et les serrer fort contre mon corps, lui, et sa patience...

  • Saches aussi, mon grand, que depuis quelques temps déjà, elle est difficile dans ses choix. Si bien que sa dernière « folie sexuelle » remonte à fort longtemps. Tu vois, mon grand...—

  • Voilà, ça y est... Il s'est pris d'affection pour lui; — Pensai-je. Car mon mari ne donne du « mon petit » ou du « mon grand » qu'aux personnes qu'il apprécie vraiment.

  • Sincèrement, je vous remercie tous les deux, car sincèrement, avant aujourd'hui, personne ne m'avait offert autant de plaisirs, ni porté autant d'attention que vous deux... —

  • T'es mignon, toi — Dis-je en l'embrassant ardemment sur la bouche...

Car, je dois vous l'avouer, ses lèvres me plaisaient. Et son petit cul. Et sa bite. Et aussi ses... Non ! Il me plaisait trop ce garçon... Et... Restons sérieuse, je vous prie : faut y réfléchir sereinement et :

  • J'aime tes lèvres — Lui dis-je.

  • Tu édulcores mon amour : s'il n'y avait que ses lèvres... — Ironisa mon mari...

  • Tais-toi : qu'est-ce qu'il va penser notre ami... — Fis-je mine de m'offusquer.

  • Ouais ! Je peux y avoir droit, moi, maintenant à mon sandwich ? — Qu'il recentra.

  • J'ai hâte ! — Confirmai-je.

Mon sexe se détendit et celui de l'amant m'abandonna. L'amant se releva lentement...

Mon mari ôta le préservatif de son sexe. Et je constatai, assez surprise, qu'il n'avait pas l'air souillé. Tout comme je constatai que la vésicule était vide.

L'amant était debout. Mon mari le décoiffa. Son préservatif aussi avait l'air vide. Mon mari se pencha et décalotta le gland. Il était enduit de liquide séminal. Mon mari sans hésiter l'emboucha à nouveau... Je me penchai aussi pour y goûter. Il me laissa faire un peu, le temps de saisir le flacon et de me le tendre devant les yeux en disant :

  • Prépares-moi mon amour.

  • C'est fou ! Le goût de sa semence me plait aussi — M'affolai-je un peu intérieurement.

  • Ouvres-ton cul, mon amour — Dis-je à mon mari pour effacer l'idée précédente.

Et pendant qu'il suçait la queue de notre amant, je travaillais à assouplir son anus tout en regardant nos images dans les miroirs. Et les tableaux s'y jouant étaient si prenants, si beaux à voir, que je sentais mon antre mouiller abondamment. Et je me dis :

  • Cocotte, ne penses plus à rien : à rien d'autre qu'à jouir beaucoup encore. —

Attention ! Je ne permets à personne d'autre que moi de m'appeler cocotte. D'accord ?

  • Il bande fort à nouveau : t'es prêtes ? — Demanda mon mari à mon reflet dans le miroir.

  • Oui ! Et toi aussi — Dis-je en reprenant ma place sur la banquette.

Mon mari passa au dessus de moi, à califourchon au-dessus du banc. Il souleva mes cuisses, pris mes pieds, les colla l'un à l'autre, appuya sa poitrine dessus et pénétra en moi en un coup :

  • Je m'en doutais que tu étais trempée — Sourit-il en se positionnant confortablement :

  • Viens : prends-moi. — Dit-il à l'amant. — Veille à ce qu'on se voit bien dans les miroirs. —

L'amant n'hésita pas un seul instant et s'enfila recta dans l'anus de mon mari qui ferma les yeux au forçage des sphincters par le gland. Non. Je ne vous l'ai pas dit: le gland de notre amant, lorsque son sexe est bandé à exploser est fortement bien marquer et saillant. Et son « travail » est très agréable.

  • Vouif ! Laisses-moi faire comme toi tout à l'heure — Demanda mon mari.

Ainsi, mon mari oscilla entre mon vagin et la bite de son amant.

Je regardai dans ses yeux, je regardai dans les miroirs, je regardai l'amant...

De nouveau les miroirs, les yeux de mon mari qu'il peinait à conserver ouvert...

Et l'amant, mâchoires crispées mordant ses lèvres, yeux clos, mains écartant les fesses de mon mari, tête se renversant à l'aveugle,...

Je regardai dans les miroirs cette scène de sexe, où mon mari dansait si bien...

Je voyais la bite de l'amant, aller, venir, aller profond, venir bloquer du gland sur la corolle anale. Et ses bourses castagner sur celle de mon mari : une danse olé, olé ! N'en pouvant plus, je me mis aussi à danser ; à danser comme una carmencita danse un flamenco : tout aussi olé, olé ! Et la bite de mon mari frottant, butant, ravageant mon antre, excitant totalement la face interne de mon pubis sans que mon flamenco ne puisse en rien atténuer le feu qui s'y propageait, cette fois encore, je me contactai entière autour de son pieux, me contractai encore, perdant mes horizons ne voyant plus que brouillard dans les miroirs, je fermais mes yeux. Puis je sentis que je hurlais, sentant le jet de son foutre exploser en moi, sentant aussi sortir de moi l'explosion de mon propre foutre...

Mon mari mordit mes orteils. Je pinçais ses seins...

Il s'activait toujours. Malgré son éjaculation, il ne débandait pas...

Puis, sur mes doigts, je sentis sa chair se couvrir de frissons... Je sus dès lors, que son amant commençait à le faire jouir du cul...

Mon mari s'immobilisa en moi. Et je sentais les coups de boutoir de l'amant dans les contractions de la verge de mon mari...

Je me forçai à ouvrir les yeux, puisque c'est ce que j'avais voulu : voir mon mari jouir par la sodomie d'un autre homme en lui. Et son amant aimait vraiment ça, la sodomie. Et il me semblait aussi doué que ce qu'il semblait aimer...

Mon mari commença à haleter, à mordre ses lèvres, à se convulser. Et son amant siffla :

  • Fviout ! Tu me fais jouir ! Oui ! Serres-moi la queue... Encore ! Rouaff ! —

Au même moment, je sentis une nouvelle éjaculation, douce mais pleine, m'envahir.

L'amant eut encore deux violentes contractions et s'effondra sur le dos de mon mari. Puis, il se retira et s'assit au coin du banc.

Mon mari aussi sortit de moi. Mais au lieu de s'assoir, il plongea sa tête entre mes cuisses et se délecta de nos jus mêlés...

D'un doigt, je cherchai mon clitoris que je ne sentais plus, tant la préhension de mon sexe s'avérait monstrueuse : je me sentais entière, sexe vaginal, dans ma poitrine, mon ventre... Et même mon cul.

Mon mari suça mon doigt. Et le promena sur mon clitoris en demandant :

  • il n'est pas rassasié ton bouton gourmand ? —

Notre amant quittant son coin d'un bond réclama :

  • Fais moi goûter ! —

  • Son clitoris ou notre foutre —Demanda notre mari en lui faisant une place entre mes cuisses

  • Tout ! — Répondit-il en venant pincer ses lèvres sur mon bourgeon...

Ah oui ! Il était bien prégnant maintenant, mon clitoris ! Pour autant mon impression de n'être plus qu'un sexe ne s'estompa nullement face à ce traitement. Non ! J'eus très vite l'impression de n'être qu'un sexe tout entier, clitoris énorme compris. D'autant, que leur langues se mélangeant, aux portes de mon antre, sur les lèvres de mon sexe, sur le capuchon... Et même sur les pétales du petit trou... D'autant que deux langues sur le méat du clitoris... Oh Mazette !

Et, ils auraient pu me traiter de tous les noms de putains, me servir tous les attributs de la salope... Et même, m'appeler Cocotte, que je les aurais bénis...

Oui ! Même dans mes souvenirs les plus salaces, les plus libidineux... Même dans le souvenir de mon unique gang-bang où j'avais jouis de six hommes et cinq femmes en une nuit ; même dans ce souvenir qui parfois, encore aujourd'hui, attise mes rêves les plus licencieux, je n'avais pas mémoire d'une telle jouissance : d'une jouissance aussi forte mais également, aussi douce et tendre...

Et ...

  • ça te plairais de nous regarder baiser, ton mari et moi ? Ça te reposerait, non ? —

Il me prenait « à froid » notre amant. Tout à l'heure, j'avais dit que c'était l'un de mes fantasmes : tout à l'heure, avant d'avoir joui... Maintenant ? Je ne savais pas vraiment si j'étais encore capable de retirer un nouveau plaisir de quoique ce soit. Néanmoins, je répondis :

  • Oui ! — Sans fioriture.

  • Qui commence ? Demanda-t-il à mon mari...

  • Sans importance. Répliqua mon mari : — Disons, le premier qui rebande. —

  • T'as raison ! — Admit l'amant. Il se pencha et avala la bite de mon mari : je frissonnai.

  • Attends, tu triches Agit-il en renversant l'amant sur la baquette et en le suçant à son tour.

Et comme dans les figures de lutte gréco-romaine, tout à tour, il se renversèrent, sans cesser de se sucer mutuellement leur queue jusqu'à ce que mon mari ait choisi de garder le dessous dans un soixante neuf des plus standard. Et cette conjecture me plaisait... Et m'excitait aussi... Puisque je ne pus m'empêcher de me caresser l'intimité. Et dans les miroirs, j'aimais admirer les jeux de leurs doigts sur leurs intimités rectales... De même qu'admirant leurs fellations réciproques j'y remarquai quelques différences avec celles que nous leurs attribuons... Et je me promis de m'en souvenir...

Qui banda le premier ? C'est vrai que ça n'avait aucune importance. Ce que je remarquai, c'est qu'il semblaient s'être parfaitement accordés durant leurs caresses pour que ce soit l'amant qui s'empale le premier : mon mari restant confortablement installé, couché sur le dos...


 

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Par Pateric - Publié dans : micro roman - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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  • : 28/01/2009

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