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Mardi 16 février 2 16 /02 /Fév 12:35

                                                                    Préambule :

                  La publication de ce récit épique sera décomposée en chapitres. 
                                            Et, non proposée en Epitres, 
                      Même si elle peut sembler être composée par une pitre.  

Hier soir, je suis partie en voyage vers l'océan interstellaire des plaisirs vénériens ; voyage délicieux où j'ai, plongé dans l'apesanteur de mes orgasmes lubriques, excité les électrons de mes corpuscules luxurieux enchâssant hardiment quelques atomes crochus, et fouillé au coeur de délicieux trous noirs de matière licencieuse... d'où je rentre, à peine maintenant, fourbue mais émerveillée et légère, comme un corps flottant dans une bulle d'apesanteur physique : la bulle des délices impudiques

Dans la réalité du temps, tout débuta jeudi soir à l'heure de l'apéritif pour s'achever aujourd'hui dimanche, à l'heure du thé où je rentrais chez nous : les plages de temps et leurs limites forment les défauts du temps qui passe, indifférent aux plaisirs de l'Homme, surtout lorsqu'il désire fuir hors du temps pour que se confondent « hier soir » et « maintenant ». Mais, il faut « faire avec le temps » : je le sais parfaitement... Tout compte fait, en y repensant bien, maintenant, tandis que j'attends le retour de mon mari, j'ai parfaitement réussi à mettre ce temps écoulé aux profits de mes plaisirs... Normalement, c'est-à-dire, selon ce qui avait été programmé, j'aurais dû partir, et revenir avec lui. Seulement, une imprévue Requête d'Interruption culs (IRQ) a planté le programme. Oh ! Que non ! Je n'en suis pas aigrie, ni jalouse : c'est moi qui est volontairement généré cette IRQ. Maintenant... Sans nulle fébrilité j'attends le retour de mon mari qui ne devrait plus tarder bien que je l'attende avec quelques petites impatiences. Au moins, celle de lui raconter les épisodes de mon voyage, et celle d'écouter le récit du sien. Et, dans cette attente, je perpétue les souvenirs de mes plaisirs vécus.

Donc, immortalisons mes souvenirs !

Avant, je voudrais me féliciter des jouissances vécues en 2009, surtout le dernier semestre. Et je me réjouis du début de cette année 2010, plus prometteur encore. Autrement dit, ma petite chatte et mon petit cul ne connaissent pas la crise des plaisirs et des orgasmes.

Avant de vous faire partager mes dernières nuits de plaisirs, permettez-moi de refaire un bref retour au « hier soir » : celui passé en compagnie de « M », « J » et Salomé. Je ne détaillerai pas ici les jouissances vécues après notre dégustation de « chinoiseries » : j'y reviendrai sûrement, ailleurs et à un autre moment. Car elles furent aussi intenses qu'enrichissantes et fertiles en « atomes crochus ». Ainsi, je suis heureuse de la complicité qui s'est créée entre mon « petit couple d'amants » et ma « maîtresse-amant ». Et ce, bien au-delà des simples quoique fort passionnantes relations sexuelles qu'ils partagent désormais ensemble...

En attendant le livreur du traiteur chinois qui est Mauricien (indien de l'océan lointain) et répond au prénom de Félicien, nous passâmes sous la douche. « M » se rhabilla aussitôt pour réceptionner dignement Félicien tandis que nous, les filles, nous prélassions sous le jet... En nous «chatouillant» les sensibilités : là où c'est doux et bouillant... Félicien sonna à la porte. « M » lui ouvrit. Ils se saluèrent amicalement, comme on le fait entre gens se connaissant... A ses questions, je compris vite que Félicien est du genre curieux. Mais aux réponses de « M » je compris aussi que le genre de Félicien ne l'intéresse pas. Donc, dès que la porte eût claqué sur les fesses du curieux, nous jaillîmes hors de la douche, nues, et bondîmes sur « M » pour le « nudifier » aussi... Mais je devine bien que tout ceci ne vous aura pas fait bander. Bien ! Passons vite à du « dur ». Cependant...

Avant de vous faire partager mes dernières nuits de plaisirs, permettez-moi d'abandonner mon trio et de rentrer « at home » liée à mon mari. D'abord, peu après onze heures, mon mari m'expédia ce texto d'excuses : — Sorry Minou ! Rentré Minuit. — Qui me fit éclater de rire. Comment, pas vous ?

Tant pis. Je lui répondis : — Souris fourrée chez «M». Viens ! — ; — OC — Accepta-t-il.
Oui, oui ! OC plutôt que OK : OC, initiales d'Occitanie...
A un anglais qui, un jour avait osé le corriger, il avait dit :

— Déjà vous autres les anglais, vous nous avez fait chier pendant cent ans. Tu vas pas encore vouloir m'imposer ton verbiage réduit en bouillie à coup de serpe, en plus ! —

Je sais : c'est plus fort que moi ! 

Mon mari sonna, trois fois.
« J » se faufila de sous moi, courut lui ouvrir à poil, lui sauta dans les bras et lui suça les lèvres goulûment en le remerciant : — Hum ! Trop génial mon poupounet ! —

Oui ! « J » appelle mon mari son « poupounet » ! Faute de ne pas oser l'appeler « mon papounet ». Vous admettrez volontiers avec moi que, pour un « papa », même de substitution, la nature de leur intimité pourrait apparaître choquante à nombre d'entre les... : — Ouah ! Oui ! Je jouis ! — Criai-je.

Et tandis que je jouissais seule, ma jouissance s'étant soudainement déclenchée sur le « poupounet » de « J », « M » me fourrait vivement l'anus, agitant son cul comme un diable sur la bite de Salomé.

J'entendais « J » ronronner en dévêtant mon mari. Puis vint le choc d'une ceinture sur le parquet suivi d'un soupir guttural : — Ahrrarh ! — jaillissant de la gorge de « J ». Sans hésiter, je sus qu'elle venait de s'empaler, « Paf », sur la bite de Pat. Et ma jouissance redoubla aussitôt. Je me chatouillai le bourgeon énergiquement, frénétiquement, sauvagement et hurlai mon orgasme en m'avachissant nez dans les coussins du sofa emportée par une tétanie monumentale où je ne sentis plus rien de mon corps jusqu'à ce qu'un jet brûlant jaillisse et remplisse ma caverne anale. Cette explosion, aussi puissante qu'envahissante, me fit vibrer entière en longs spasmes incandescents. Et dans mon dos, retentirent les cris mêlés des orgasmes de « M » et de Salomé. Orgasmes stimulateurs des éjaculateurs ? Peut-être bien ! Puisque j'entendais le souffle gavés de soupirs de « J » s'amplifier, s'accélérer et se répandre dans l'espace ambiant saturé par le cri au ton grave et vibrant de l'orgasme de mon mari... Si, si ! Je le connais parfaitement, le cri accompagnant les orgasmes de mon mari... Et je vous dirai que je les connais d'autant mieux que, dans tous mes souvenirs je ne garde mémoire d'aucun autre hurlé avec d'autres que moi... Et là ! Là en union avec « J », son orgasme hurlé... ça me rendit folle ! Folle de joie, folle de bonheur... Si folle que je ne pus me retenir de pincer mon clitoris. Et en moins de temps qu'il est nécessaire pour dire bonjour, je me fis de nouveau jouir... Tandis que la bite de « M » quittait mon cul. L'instant suivant je sentis sa langue me lécher l'anneau tandis que de mon corps je convulsais entière... Parce que je connais mes réactions physiques sous emprise de jouissance, je savais que les portes de mes antres « s'épanouissaient » alternativement, au rythme de mes contractions d'orgasmes. Et je savais que « M » se plaisait à déguster son jus s'écoulant de mon cul... sauf que, sentant sa bouche chercher la mienne, que je lui offris illico, je sus que c'était Salomé qui me léchait. Parce que ce ne pouvait pas être « J », ni mon mari... Puisque je les entendais, de nouveau, baiser au devant de moi... Alors ? De nouveau, j'atterris dans les nuages... D'où je redescendis, paraît-il, beaucoup plus tard. Du moins, assez pour qu'on s'inquiétât autour... En effet, lorsque j'eus récupéré les sensations de « moi », je vis Salomé, et « J », et « M », le regard inquiet. Mon mari seul affichait un sourire immense, à la fois béat et ravi... Parce que lui, me connaissant parfaitement depuis le temps, ne s'inquiète plus de mes petits voyages d'abandons. Au contraire, il adore ça et ne rêve qu'à les vivre : quand je me lâche si bien ; quand je laisse mon animal conscient rivé au clou ; quand je m'abandonne, corps et âme, et oublie de me maîtriser ; quand j'interdis à mon « moi » de dominer sur moi. Et toujours, lorsque j'atterris, je le vois là, lui et son sourire radieux, m'accueillir lèvres humides à l'aplomb de ma bouche sèche. Et toujours, je ressens les frissons naître sous ses douces caresses. Et encore toujours, je me redresse, happe sa bouche et m'abreuve de l'onctuosité de sa salive... 

— Ce n'est rien de grave, c'est normal ! — Que j'entendis mon mari dire rassurant mes amants : — Caressez-la ! Ensemble ! Doucement — Que j'entendis leur conseiller du fond mon petit néant : Ce n'est que le résultat normal de ses orgasmes les plus violents... Soyez fiers : ils sont rares, ses amants auxquels elle offre ses instants d'intense jouissance. N'ayez pas peur : caressez-la —

Ils étaient là, devant mes yeux. Et leurs regards, comme leurs caresses hésitantes et tremblantes sur ma peau, trahissaient leur angoisse. Alors, je leur souris puis je leur dis en me relevant :

— Eh bien voilà mes petits chéris ! Je vous félicite : vous m'avez comblée. Profitez-en bien, ce ne sera pas tous les jours pareil ! —

Je quittai le sofa, non sans les gratifier tous, chacun son tour, d'un baiser de remerciements baveux. Même mon mari qui, sûrement encore en prise sous le coup de l'emprise de ses émotions, banda raide le gland pointé sur mon nombril. Et si bien il bandait que je bondis sur lui m'enserrant des cuisses puissamment autour de sa taille aussi bien qu'un bandana en prise de tête, et enfichai mon con profond sur sa queue. Sur quoi j'exigeai :

— Allez zou ! Emporte-moi sous la douche ! —

Sous le jet, je fis langoureusement l'amour à mon mari qui de mousse me caressait tendrement le dos, les fesses, les seins, profondément rivée à lui, sexe à sexe, bouche à bouche, étroitement liés, mes bras autour de son cou et mes cuisses autour de sa taille. Et le plaisir qui en coulait, en accord à l'eau jaillissant du jet de la douche était, à la fois puissant, suave, délassant, apaisant... Et amoureux. Et comme la jouissance commençait à me chatouiller l'occiput, je contractai tous les muscles de mon vagin, animant mon bassin de mes danses du ventre serré, je fis sourdre le jus d'amour de mon unique amour. Et de le sentir venir ainsi, en un léger et long flux doucement s'écouler en moi en un doux chatouillis, j'atteignis l'extase...

Erica
pateric©

Par Pateric - Publié dans : Nouvelles - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Lundi 1 février 1 01 /02 /Fév 18:01
 Je vous ai lâchement abandonnés pour me précipiter au rendez-vous de mon mari, et vous priver de la fin de « Hier soir ». En quelque sorte, je vous ai laissés sur votre faim.

Je tiens à m'en faire pardonner...

A l'heure prévue, je descendais de la rame ligne 5, station Bastille. Je quittais précipitamment les couloirs du métro pour regagner la surface et rejoindre le bar à l'angle de la rue du « ... » pour.... Taratata, petits curieux... pour y rejoindre ou y attendre Salomé sans craindre un refroidissement... Simplement. J'étais encore dans un tunnel de liaison lorsque j'entendis mon prénom : « Erica ! » crié dans mon dos par Salomé. Je m'immobilisai, me retournai, la cherchai dans la cohue mais ne la voyais. Soudain je sentis ses bras m'envelopper et sa bouche couvrir mes joues de baisers fougueux. Je me retournai vivement et lui fis face. Et sans me soucier de quoi que ce soit grouillant autour de nous, ni du lieu, ni des gens, j'enveloppai mes bras autour de son cou et je lui rendis ses baisers passionnés... A pleine bouche. Pour la plupart des passants nos effusions passèrent pour anodines, sinon naturelles, voire « normales ». Je pense même que la majorité d'entre-eux ne remarqua rien. Toutefois, deux couples s'en offusquèrent. Et nous entendîmes les hommes nous insulter en nous traitant de « salopes dévergondées ». Furax, je me retournai pour leur rendre leur politesse et leur expliquer qu'ils n'avaient pas besoin d'user d'un pléonasme pour exprimer leur pensée rétrograde :

J'assume les deux, salope et dévergondée, puisqu'elles signifient justement la même chose : que je suis une femme libre de mes opinions et de mes actes dans un pays libre qui réprime les insultes et les discriminations, fussent-elles aussi marginales que les miennes !

Et après les avoir bien regardés, et mieux vu ce qu'ils représentent, j'ajoutai à leur surprise et à leur mutisme interlope :

— Dans mon pays libre, ma marginalité vaut la vôtre. Et en toute logique, mon dévergondage vaut le vôtre ! —

Sur quoi prenant ostensiblement la main de Salomé qui avait compris peu de choses de la situation, nous empruntâmes l'escalier conduisant dans la rue tandis que dans notre dos fusaient des insultes qui ne nous étaient pas adressées. Car, faut croire que des passants ayant entendu mes arguments, les trouvant conformes à leur opinion, voulurent en découdre avec nos « juges iniques » en découdre trivialement et grossièrement...

C'est ce que je m'enorgueillis à vouloir croire. Sauf que, je pense plutôt que la réaction des passants ne fut qu'une réaction épidermique : une réaction vive et spontanée, certainement liée à l'exacerbation des discours et débats lénifiants ayant aujourd'hui cours au sein de la vie publique.

Pourquoi ?

Parce que nos insulteurs arboraient ostensiblement les apparats de l'intégrisme le plus marginal et le plus intransigeant. Nos oppositions philosophiques et morales, au moins dans leurs marginalités, possèdent un axiome commun : l'intransigeance. La mienne encense MA LIBERTE, la leur encense leur ASSERVISSEMENT. Et, inversement pour ce qui est de leurs opinions. Ce qui nous sépare sûrement aussi, c'est que je ne veux les convertir en rien... Je souhaiterai juste qu'ils apprennent ce que sont les « Libertés Publiques » dans le giron de notre Constitution.

Certes, voici à peine moins d'une quinzaine d'années j'aurai pu être verbalisée pour ce comportement dans un lieu public, même si ce fut mon mari que j'eusse embrassé avec cette fougue.

Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Tant que je n'atteins pas à « l'ordre public ».

Seulement, qu'est-ce que l'ordre public ?

N'est-ce pas respecter aussi bien les libertés individuelles des citoyens que les Institutions Publiques ?

Avant la loi constitutionnelle établissant la permanence du « plan vigipirate » dans l'arsenal sécuritaire de l'Etat, je pouvais théoriquement entrer tête couverte dans un lieu public ou une institution publique. Et je pouvais même y entrer visage dissimulé. Par exemple, si je me savais porteur d'un virus transmissible par les voies aériennes, je pouvais entrer à l'Hôpital le visage protégé par un masque. Aujourd'hui ? Non ! Par « mesure de Sûreté » de l'espace Public. Laquelle « mesure » contrevient au principe de Prévention de la Santé Publique. Ah, ah ! Ça vous fait rire. C'est ça : Rigolez-en très fort !

Or, vous l'avez parfaitement compris, aujourd'hui, théoriquement je ne peux y entrer avec un masque, celui-là même dont notre bonne Roseline nous a vanté les mérites de protection contre la propagation de la catastrophique pandémie grippale A-H1N1. Et... D'accord, d'accord !

Mieux vaut ne pas ouvrir ce débat ici. Pas simplement parce qu'ici vous préférez (sûrement, je suppose) que je raconte mes frasques libertines : c'est principalement parce que le constat de nombres de comportements sociaux, abus cyniques de l'autorité, arbitrages abusifs... M'agacent outrageusement Outre le fait que tous m'agacent, certains, s'avérant être des inepties face à la Logique, me filent de l'urticaire... Et je ne souhaite pas parler de ceux qui, stricto-sensus, sont des infractions. Voire des délits. Vous l'aviez compris sans que je l'explique, je parle de ces infractions et délits commis par l'Etat et ses « commis » : ses Autorités, ses Institutions, ses Représentants...

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Dans la rue, Salomé et moi, main dans la main, marchions gaiement et d'un pas alerte vers le magasin de « M », sans que j'eusse l'impression que quiconque nous prêtât la moindre attention.

Devant l'entrée, je précédai Salomé sans quitter nos mains. « J » me voyant entrer se précipita vers moi en criant : — Erica est arrivée ! — Et en s'immobilisant interloquée aussitôt qu'elle vit Salomé.

— Je te présente mon amie Salomé... — Dis-je en soulevant nos deux mains liées.

— Bisous, bisous ? — .Réclamai-je à « J » : bisous selon notre désormais coutumière convention. Je les lui réclamais toujours en écartant mes bras. Aujourd'hui ne devait rien changer, mis à part la main de Salomé serrée dans la mienne. « J » compris parfaitement. Et c'est, sans se démonter le moins du monde qu'elle se jeta dans mes bras pour m'offrir ses lèvres et sa langue toujours aussi douces, délicieuses et parfumées. Salomé réagit simplement en serrant sa main plus fort dans la mienne. Tandis que nous nous embrassions encore, « J » et moi ; tandis que Salomé serrait ardemment ma main en caressant mes cheveux de son autre main, j'entendis le pas vif de « M » courant dans l'allée.

— Salomé ! — Se présenta-t-elle à « M » en l'enserrant dans ses bras et en l'embrassant de la même manière que « J » et moi nous embrassions. Audace ? Naïveté ? Naïveté, mon cul !. Audace, peut-être pas tout à fait. Cependant à la moiteur de sa main grandissant dans ma main, je compris que Salomé avait tout saisis de mes arrière pensées. Et, qu'a-priori, celles-ci ne déplaisaient pas.

Evidemment ! Elle savait qu'elle repartirait avec un Jean : Salomé n'est pas aveugle. Justement !

Dans ma bouche, « J » s'esclaffa soudain. Ce qui déclencha mon rire. Entre deux éclats « J » dit :

— Je vais fermer le rideau : c'est préférable ! — Et avant d'y aller elle me chuchota à l'oreille :

— Splendide ta surprise ! Et pas farouche, à ce que je peux en juger ! —

— Oh, ma beauté ! T'es loin de pouvoir imaginer à quel point ! — Raillai-je gentiment.

— Oh si ! Si c'est toi qui lui a tout appris... — Releva-t-elle en s'éloignant.

— Même pas ! Tu ne peux pas savoir ! —

— Même pas quoi... Et savoir quoi ? — Voulut savoir « M »

— C'est entre « J » et moi : ça ne te regarde pas. — Lui répondis-je sèchement : — Occupes-toi plutôt de Salomé : elle a besoin de Jean's... Allez ouste — Appuyai-je d'une tape sèche sur ses fesses : — Salomé ! Si c'est pas bien, tu peux aussi. — L' engageai-je en réitérant mon geste...

— J'ai compris ! Ça va être ma fête ! — Dit-il en prenant la main de Salomé et en l'emmenant.

— Taratata ! Ce sera ta fête seulement si tu es sage. Autrement tu seras puni — Interjetai-je.

— Tu trouveras toujours une raison pour me punir. Mais tes punitions sont si agréables. —

— Ta gueule ! Et vas bosser ! — Criai-je comme si j'étais vraiment en colère. D'ailleurs, c'était si bien joué que Salomé se retourna et me regarda avec une inquiétude dans les yeux. Je lui souris :

— Es nada ! Solamente un pequeño juego entre nosotros. Y tu, puedes jugar tambièn ! —

Salomé sourit. Et pour prouver qu'elle avait compris, elle claqua les fesses de « M » en ordonnant :

— Mas pronto chiquito ! —

Et tous les quatre nous éclatâmes de rire.

Sincèrement, je ne connais pas ma part d'incitation dans la liberté sexuelle de Salomé. En revanche, je sais qu'elle est la sienne dans mes progrès fulgurants de l'usage de la langue de Cervantès. Par voie de conséquence, je mesure l'ampleur de l'influence de Salomé sur moi. Je sais que se sont mes désirs pour elle qui en sont les vecteurs essentiels. Et ce malgré les énormes progrès qu'elle aussi fait dans la langue de Rabelais... Et ce, je le sais aussi, grâce aux efforts de mon mari qui parle avec elle en employant les deux langues : une phrase en français est aussitôt reproduite en espagnol.

Eh oui ! Les progrès nés des désirs sont, au moins, aussi probants que ceux générés par la nécessité.

Avec mon mari qui, depuis trente sept ans, s'amuse parfois à me taquiner en espagnol, je me suis toujours refusée à vouloir comprendre. Avec Salomé, dès lors que je l'ai désirée comme maîtresse-amant, j'ai immédiatement trouvé de l'intérêt pour l'espagnol. Avec mon mari, pour nos désirs et nos plaisirs, comme pour toutes les choses de la vie, point ne m'était nécessaire l'usage de l'espagnol. Pourtant, entre-nous, parfois nous employons l'italien. Et il nous arrive, le plus souvent en public lorsque nous voulons garder secret notre dialogue d'employer le latin, qu'en plus, nous pratiquons allègrement teinté de nos accents occitans : le provençal pour moi, le gascon pour mon mari... Croyez-nous ! Avec ces accents, le latin ne ressemble plus à une langue morte ! Et s'il ne devait y avoir qu'une seule chose à préserver dans l'identité nationale, ce serait bien « les accents » : TOUS ! Plutôt que de vouloir nous faire tous parler sans accent. Que dis-je : vouloir nous faire parler avec un accent corrompu d'élisions aussi gutturales que stupides. Bref ! Je dis ça en passant. Ça a aussi peu d'intérêt que l'anecdote du métro : dans les histoires de culs tout au moins.

Et nous... Nous, tous les quatre, dans le magasin désormais interdit au public, nous n'étions pas près de cesser, ni de rire, ni de s'amuser, ni d'y prendre plaisirs et d'en jouir !

« J » et moi, nous étions assises sur le banc faisant face à la cabine dans laquelle Salomé, rideau grand ouvert, essayait les Jean's que lui proposait « M » tout à ses petits soins. Et, sans omettre de procéder à nos petits soins à nous, nous riions des précautions qu'il prenait pour vérifier que les Jean's tombaient impeccable, sur la chute de reins de Salomé, sur les cuisses, aux chevilles ; nous riions des précautions qu'il prenait à éviter son entre-jambes. Et moi, en initiée de la « chose cachée », je riais de très bon coeur... Dans l'éclat de nos rires, « J » et moi, en étions arrivées à nos intimités dévoilées généreusement explorées par nos doigts. Déjà, quelques murmures de plaisirs se mêlaient à nos rires. De leur côté, « M » et Salomé s'affairaient toujours dans l'essayage des Jean's. Salomé en avait retenu deux, mais « M » s'entêtait à lui en présenter d'autres qu'elle essayait non sans intérêt et qu'elle portait à merveille. Sauf que, ça se voyait bien, Salomé eut préféré qu'il s'entêtât autrement. Sauf qu'aussi « M » ne le voyait pas. Ou alors, il jouait parfaitement l'aveugle.

Je sais que « M » peut-être terriblement timide lorsqu'il ne connait pas. Nonobstant, lorsque je suis présente, qui que soit la personne m'accompagnant, même inconnue, il ne l'est jamais. Parce que, m'a-t-il dit : — J'ai confiance en toi. —. J'apprécie sa confiance que je récompense toujours très bien. Et je sais que ce soir il ne sera pas plus déçu de la confiance qu'il m'a portée toutes les autres fois.

En cette occurrence, malgré toute l'attention qu'il portait à Salomé, l'aidant obligeamment à passer ses pantalons, tantôt la tenant par le bras, tantôt facilitant l'enjambement, s'accroupissant, se relevant, virevoltant, malgré le petit string brésilien très érotisant qu'elle portait, lequel était dévoilé à chaque changement, je supputais qu'il ne savait pas qui elle est. Et mieux, qu'il n'avait aucun soupçon quant aux attributs spécifiques de son sexe féminin. Chaque fois qu'il lui tournait le dos, pour quelque raison que ce fut, Salomé nous souriait d'un sourire admirablement complice qui confortait mes impressions.

« J » et moi, par les caresses indolentes et feutrées de nos doigts sur nos fleurs alanguies, avions atteint une phase bien avancée de nos délices, juste tout au bord du précipice des plaisirs, quand je décidai qu'il était temps d'y précipiter aussi Salomé. Et surtout « M ». Je me shootai du délicieux et baveux baiser de « J », me levai prestement et me dirigeai vers les deux mimes en lançant :

— Alors, « M » ! Tu n'arrives pas à trouver un Jean qui lui moule aussi bien la chatte que celui que tu m'as offert ? —

— Ah beh non, ah beh non ! — Bégaye-t-il — Elle un si beau galbe fessier... que je trouve que les Jean's qu'elle a essayés... Eh bien, ils sont pas à la hauteur. Tu vois ils donnent l'impression de l'effacer — Me montra-t-il en esquissant l'effacement d'un effleurement retenu. Et, au moins pour celui qui, là, lui couvrait les fesses, ce n'était pas faux. Néanmoins, Salomé ayant déjà fait son choix... on allait pas non plus passer la nuit à essayer tous les Jean's en stock. Je le lui dit, à ma manière : .

Tu sais pourtant, mon Loulou, que pour qu'un Jean mette bien le cul en valeur, il faut d'abord qu'il moule bien la chatte !

— Parfois, parfois ! Pas toujours. Tiens, par exemple, avec les hommes... — Voulut-il tortiller.

— Avec les hommes, peut-être ! Mais pas avec Salomé, tout de même ! — Finaudai-je.

Ben euh ! J'comprends pas... — Cherchait-il vraiment à comprendre pourquoi il n'arrivait pas à lui trouver le Jean qu'il souhaitait parfait pour elle. Il en tremblait de dépis, le pauvre Loulou. C'était comme si toutes les certitudes de la Vie s'écroulaient sous les fracas d'une terre en tremblements :

Allez, je te dis, cherche pas. Range ton professionnalisme pour ce soir. Et fais pas ton timide : mets-y la main à la chatte. En plus, je sais qu'elle va aimer... Et te remercier, j'en suis sûre ! —

Là, notre « M », s'alluma dans toute sa splendeur ahurie, le regard éperdu, la comprenure dure :

Ben euh ! J'comprends pas... Ils tombent mal ! —

Contre toute attente, c'est Salomé qui, une large sourire jusqu'au fond des yeux lui expliqua :

Souisss natouralmeint fessas altas ... — Ce qui est vrai : Salomé est joliment callipyge.

Pour vous les représenter, je vous renvois à la chanson « Vénus callipyge » de Brassens, même si l'attribution à Vénus de « belles fesses » est helléniquement impropre, puisque c'est à Aphrodite que fut dédié un temple en hommage aux belles fesses. En effet, « callipyge » signifie « belles fesses », en grec et pas en latin. Et si un temple fut construit, c'est en vénération d'Aphrodite callipyge : littéralement, en vénération de la déesse de la beauté aux fesses parfaites. Et les statues représentant aussi bien Aphrodite que Vénus montrent que les « callipyges » n'ont pas un « gros cul ». C'est cet apparence-ci que je veux que vous reteniez pour vous représenter les fesses de Salomé. A quoi s'associe délicieusement une démarcation lombo-fessière prononcée, une accentuation rétro-sagittale du bassin, une taille fine soutenant des hanches du plus beau galbe féminin...
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Bref ! On a autant le droit d'être légère que cultivée, impudique qu'esthète, libertine qu'érudite... Non ?

Et, à tout bien y réfléchir, une libertine a tous les droits. Celui de faire saliver ses prétendants, hurlants à l'image des caricatures du loup de Tex Avery, comme celui d'agiter ou de soigner leur impatience : de la calmer en les laissant brouter puis ruminer ou en les envoyant paître en bêlant de la peur du loup. Parce que sous leur apparence de loup lubrique, nombreux ne sont que d'innocents moutons que nombre de mes sœurs prennent plaisirs à tondre en toutes saisons bien que la raison déconseille de tondre les moutons en plein hiver... Parmi les ruminants, quelquefois j'en ai vu rayer furieusement le parquet, à l'image d'un taureau en furie, s'avérer n'être que des bœufs : émasculés, surtout du cerveau.

Je sais ! Les loups sont prêts à me dévorer crue. Mais comme ce n'est que de la rage et non du plaisir... Je vais prendre la main de « M », qui n'est qu'un banal jeune homme poli et attentionné, et la forcer à se poser sur l'entre-cuisses de Salomé pour lui montrer que ça boursoufle, là. Puis, lui montrer pourquoi ça boursoufle. D'abord, j'y avançai lentement ma main en regardant Salomé pour y lire son approbation ou sa réprobation. Son joli sourire polisson me confirma qu'elle n'attendait que ça. Donc :

— Regardes « M », — Dis-je en posant ma main sur le « paquet » : — Regardes, ça fait comme un renflement, là. Touches... — L'invitai-je, saisissant sa main et l'y conduisant : — ... Tu sens ?

Forcément qu'il le sentait, le renflement, là. Là, notre « M », pris la main sur le sac resta piteusement pantois. Et incapable de l'ôter puisque je l'y maintenais appuyée. Là, je le sentis prêt à défaillir :

— Ah ! Tu vois : tu le sens comme moi, le petit renflement. — Jouai-je sur le sens des mots.

— Ah beh ! J'comprends pas... J'vois pas pourquoi ça fait ça ! — N'arrivait-il pas à savoir.

— C'est un défaut de cette série de Jean's, tu crois ? — Blaguai-je, histoire de faire bondir son professionnalisme commercial outragé. Et, c'est précisément ce qu'il advint :

— AH NON ! — Réfuta-il d'un voix forte : — NON ! Mes Jean's n'ont aucun défaut : je suis intransigeant sur la fabrication : je la contrôle rigoureusement. Et la qualité aussi ! —

— Peut-être une toute petite erreur de conception... Ou de patron... — Poussai-je le bouchon !

— Totalement impossible ! — Marqua-t-il cette impossibilité avec son ton antérieur et supérieur : — Tu sais bien que JE fais MOI-MÊME mes prototypes. Et que je les TESTE minutieusement.. —

Evidemment que je le sais ! Non, il ne s'en est pas vanté : ce n'est pas son genre. En voyant sur son bureau des esquisses, je lui avais demandé qui en est l'auteur. C'était des dessins aux traits habiles, au style harmonieux ; des dessins de modèles de vêtements originaux jamais vus nulle part. Et pas que des modèles de Jean's. Aussitôt je pensai que si l'auteur voulait créer des fringues pour Lilliput (pour petite taille, et pas, grosse pute, d'accord ?) ENFIN j'en serai satisfaite. Je le lui demandai :

— C'est l'un de tes amis, le styliste qui dessine ça ? —

Muhmbof ! — Jargonna-t-il d'un revers de la main balayant dans l'air son onomatopée signifiant que ça n'avait aucun intérêt. Comme je commençais à bien le connaître, mon petit biquet, j'en déduisis que l'auteur c'est lui. Et j'en déduisis que sa modestie et, plus certainement, sa timidité, lui interdisaient de l'avouer. Ah ça non, je ne pouvais pas admettre qu'il se gâchât à cacher ses talents :

— Petit cul va ! Avoue : c'est toi qui dessine ça ! — Réprimandai-je comme une mère admoneste. En ce cas précis je veux bien dire : — Comme une mère — Et nullement : — Comme une maîtresse —

Oui ! Techniquement, ils pourraient-être mes enfants, lui et « J » son amoureuse, entre mes deux fils. Je leur porte, à eux tous (incluant l'épouse de mon fils aîné et la copine actuelle du benjamin) un attachement semblable. Je dis bien : attachement affectif. Parce qu'à mes fils, et à mes fils seuls, je voue une dévotion d'amour scellée par les liens génétiques : par les liens du sang. Ainsi parfois, me surprenant user envers « M » et « J » d'élans de tendresses affectives, me vient toujours à l'esprit le sentiment d'être leur mère incestueuse. Et ça m'excite de bafouer aussi cet interdit-ci. D'autant que...

Je risque aussi bien de faire pleurer dans les chaumières que d'agacer le réverbère libertin. Et pire : d'irriter le cerbère prétendument libertin. Néanmoins... Tant pis : j'en prends volontiers le risque... Sous quelque prétexte qu'ils puissent arguer, je ne m'abaisserai pas à faciliter leur tâche. Déjà, ma prose est gratuite. Qu'y-a-t-il ? Ils voudraient en plus que j'écrive comme ils fantasment ? Voyons ! D'abord, j'écris comme je pense. Ensuite, comme je fantasme moi. Puis, j'écris comme je veux. Qu'importe que mes élucubrations culières comportent des réflexions sociologiques, voire des idées d'ordre philosophique : l'important pour moi est que j'y prenne du plaisir la première. Et pour cela, j'ai besoin moi, de raconter mes activités libertines comme je raconte mes activités professionnelles. Maintenant, je conseille donc à ceux qui ne veulent en continu que des récits de sexe croustillants...

( les récits, pas les sexes, car vous imaginez bien comment se désintègrerait un sexe croustillant ! )

... De les placer eux-mêmes en continu dans leurs mémoires, les digitales en premier. ! Ah oui ! Si en plus ils ont déjà les « mains pleines », je ne vois vraiment pas ce que je peux faire ! C'est pareil pour ceux qui chercheraient un traité de sociologie comparée : ils n'ont qu'à supprimer tout ce qui dérange leur conscience, ou leur morale... Ou qui jouent à ceux qu'elle dérange : après avoir fait « copier-coller » et s'être satisfaits par ce qu'ils ont lu, ils peuvent pointer leur souris sur tout ce qui peut leur apparaître compromettant et cliquer sur « supprimer ». C'est aussi simple !

Avant que d'en revenir à l'essentiel que vous souhaitez tous, ne disais-je pas avoir choisi de prendre le risque de faire pleurer dans les chaumières ? Avant cela, je m'étais enorgueillie de bien connaître « M » ? Parfaitement. ! J'ajoute aussi que je connais bien « J ». Tout comme je prétendais à un certain « droit de maternité ». Seulement, le « pourquoi du comment » n'en est ni simple, ni banal : d'abord, avec eux, avant que la confiance entre nous s'établisse en supériorité aux plaisirs sexuels que nous partageâmes préalablement, je dus faire agir les « devoirs de la maternité ». Et je sais que ce n'est que parce qu'ils ont vu à l'œuvre ces devoirs, qu'ils purent évacuer ou, tout au moins, canaliser leurs inhibitions et surmonter leurs angoisses de souvenirs assez difficiles et douloureux. Je précise bien, que c'est au moyen des attributs des « devoirs de la maternité » que je parvins à gagner leur confiance. Et nullement grâce à mes compétences d'analyste. Même si, celles-ci m'ont aidée à me déterminer quant au choix de ma posture : posture nullement sexuelle s'entend.

Ainsi, je pus apprendre que « M » ayant perdu sa mère à onze ans, moralement abandonné par son père, avait été, durant son adolescence, plusieurs fois, placé en famille d'accueil. Je compris mieux encore pourquoi il avait choisi de ne plus loger chez ses « parents », lorsqu'il parvint à m'expliquer pourquoi ses « allers-retours » en famille d'accueil : au rythme des « changements de femmes » de son père, lesquels généralement tenaient moins d'une année. Quand il sut expliquer que, lorsque son père était « en chasse », lui « M » n'existait plus : quand il sut se l'expliquer à lui-même...

Ainsi, je pus apprendre que « J » avait plusieurs fois été violée entre neuf et onze ans par le concubin de sa mère. Et qu'elle ne doit sûrement la « vie sauve » qu'à un saignement abondant survenu en classe, un saignement ayant nécessité l'intervention des secours dans l'enceinte de l'école et engendré une hospitalisation d'urgence qui dévoila le « pot aux roses ». Et lorsque la Justice décida de placer « J » en famille d'accueil, le hasard fit qu'elle y retrouva « M ». Et la vie fit que, au fil du temps, ils unirent leurs malheurs le mêlant à leur amour grandissant.

Et tous ceux qui m'ont suivie jusqu'ici au travers de mes méandres libertins comprennent désormais clairement l'une des raisons qui, avant, faisait tant craindre à « J » les pénétrations sexuelles mâles. A cela s'ajoutait l'emprise néfaste d'une prétendue amie, lesbienne invétérée qui n'avait de cesse à vouloir détruire l'amour unissant « J » et « M » : amour indéfectible par la cause ténue du lien les attachant. Et puis, hélas, il y a aussi les séquelles physiques de « J » dont le vagin chirurgicalement réparé demeurera meurtri à tout jamais ; séquelles physiques lui interdisant toute maternité... 
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La première fois où je découvris « J », j'avais cru lire une douleur étrange sur son visage mais je n'avais pas su lui attribuer la moindre origine. Lorsque j'avais entrepris de faire pénétrer mes doigts dans son sexe avec pour principal objectif de l'emporter dans un violent orgasme, j'avais aussi voulu vérifier que la raison lui faisant redouter l'accouplement avec le long pénis de son amoureux était la faible profondeur de sa cavité vaginale. Et ce que j'avais supposé était vrai. J'avais également constaté une nette différence de texture de son vagin par rapport à tous les autres vagins que mes doigts avaient eu le bonheur d'explorer et de faire se gorger de sang et de plaisirs... Mais, je n'avais rien pu, ni su en déduire. Seulement, j'étais demeurée persuadée qu'il y avait une raison explicable. Comme il est de ma nature de ne pas supporter rester sans réponse, je m'étais promise de l'obtenir. En attendant, je m'étais efforcée avec douceur à la conduire jusqu'à l'orgasme, trouvant aussi dans son sexe le « point de jouissance », là où nous le possédons toutes, avant de conduire la verge de « M » en elle. Et c'est ce que j'avais fait : minutieusement conduire le sexe de « M » et le limiter à juste exciter le « point sensible » de son amour. Puis j'avais appris à « J » comment conduire le sexe de « M » juste sur ce point. Ensemble ils avaient atteint l'orgasme, fulgurant et puissant. Et cette vision m'avait grandement excitée, tout comme elle m'excite toujours : la bite de « M » à demi-pénétrée dans le vagin de « J ». Depuis ce jour, ensemble, ils courent après le temps perdu. Et faute de savoir qu'ils ne le rattraperont jamais, toujours ils jouissent au temps présent de leurs orgasmes. Et tous leurs orgasmes qu'ils m'offrent explosant devant mes yeux, me mettent en transes...
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En attendant d'en revenir rapidement à « hier soir », à l'épisode de la cabine de « M » la main en proie au désarroi sur le renflement du Jean de Salomé dans la cabine d'essais, permettez-moi de formuler un espoir, avant d'aller boire une aspirine et deux nurofen, pour combattre votre migraine. Je sais ! Ce n'est pas drôle : juste, un rien cynique. Et, que vous le permettiez ou pas, je formulerai. Patrice a réussi à persuader « J » et « M » de consulter un ami, professeur de chirurgie réparatrice, fort réputé de son état, argumentant avec persuasion que les méthodes et moyens de cette discipline avaient grandement et efficacement progressé depuis ces dix dernières années, argumentant aussi qu'un contrôle sérieux des suites de la réparation antérieure étaient recommandables après ces douze années écoulées depuis. Et, les ayant recommandés à son ami qui acceptait, aussi aimablement que volontiers, de les recevoir en son cabinet, à leur tour ils acceptèrent, libérés de toute crainte.

Et ce professeur, s'il confirma hélas qu'en l'état actuel des possibilités techniques de la chirurgie, la stérilité de « J » était irréversible, il leur affirma que la réparation cellulaire et tissulaire du vagin de « J » est parfaite. Juste, le seul travail restant à accomplir était du domaine de la rééducation, pour permettre au vagin d'apprendre à faire travailler ses muscles normalement et d'y gagner une élasticité normale. Et s'il ne s'agit que de ça, compte tenu que nous y participons tous les quatre... Eh bien... Ce devrait-être en bonne voie. A cela, comme je souhaite y adjoindre les services de la mignonne petite bite de Salomé... Ouais ! Avant, faudrait peut-être aboutir à ce que « M » se lâche :

Tes prototypes d'accord ! Mais là, tu testes quoi au juste ? Dis pas que ça boursoufle pas. —

Comme il demeurait aussi muet qu'atterré, la main tremblante sur le paquet, je demandai à Salomé :

— Allez Salomé, enlèves- le Jean et montres-lui où ça fait la bosse ! —

Dès que j'eus fait se retirer la main de « M », Lentement, Salomé desserra le bouton de la ceinture, fit glisser le zip et descendre le pantalon aux chevilles. Lascivement elle s'en libéra les chevilles, montant alternativement ses genoux à hauteur de sa taille, laissant deviner le renflement de sa bite dans son string ; la laissant d'autant le deviner qu'elle bandait déjà : je le voyais parfaitement. Sauf que je dus être la seule car « M », toujours perplexe, incrédule comme saint Thomas, plongeant la tête dans le Jean pour y trouver « la cloche », persévéra à ne pas toucher du doigt la merveilleuse vérité.

Salomé, sourire éclatant, regard brûlant dans mes yeux impatients, en se dandinant sensuellement entreprit d'ôter son string. Aussitôt « J » réagit, sautant du sofa pour nous rejoindre, sûrement avide de venir plonger sa bouche dans la faille vermeille dont elle imaginait doté l'appareil... De Salomé. Salomé feignit ne pouvoir l'ôter, freinée par un obstacle imprévu, joua du string sur son pipeau. « J » constatant l'étrangeté du jeu, curieuse comme une jeune chatte à l'affût, s'approcha plus, plongea sa main entre la corde et le flutiau qu'elle saisit et brandit hors du nid aussi joyeusement qu'une enfant saisit et brandit le plumeau arraché au ballon du manège. Et dans son geste, elle m'embrassa fougueusement. Salomé dégrafa son string, ôta son pull et son soutien-gorge et nue, se lia à nous deux. « J » quitta ma bouche pour celle de Salomé. Je me desserrai de l'étreinte pour leur laisser toute liberté de se découvrir. Je savais que, pour le moment, il n'était nul besoin de discours, nul besoin d'explication ni de tergiversation. Je me tournai vers « M » : « M » comme médusé, comme quelqu'un qui ne comprend rien au film et à ses effets spéciaux. Pour prouver qu'il ne rêvait pas et pour prouver que ce n'est pas du cinéma, je pris sa tête dans mes mains et de ma bouche de gourmande avide lui assénai une baiser aussi mouillé que sauvage. Je dus forcer ses lèvres pour faire pénétrer ma langue dans sa bouche. Je dus battre sa langue de la mienne pour tenter de l'agiter. Mais rien n'y fit. Alors, je la mordis. Il cracha une plainte sourde dans ma bouche. Mais je maintins ma morsure en le déshabillant. Sa langue était prisonnière de mes dents. Je ne la mordais pas pour lui faire mal, néanmoins, assez pour que s'il eût voulu la retirer, la douleur restât présente. Vaincu, il s'abandonna à mes caprices. Lorsque je descendis son slip je sentis son érection. Aussitôt libérée, je sautai sur lui, enveloppant sa taille de mes cuisses et en un seul mouvement m'enfilai sa bite entière. Oui, depuis quelques jours, ma chatte accepte désormais d'avaler en son tréfonds ses quelques vingt centimètres sans que le gland y bute trop durement. J'adore la maintenir profondément. J'adore y danser dessus, voluptueusement en roulant des hanches, au rythme de ma danse le gland massant le cul de sac de mon sexe. J'adore mais je n'en jouis jamais : je me baise ainsi pour exciter mes désirs, pour exacerber mes plaisirs à venir, je profite aussi de la jeunesse vigoureuse de mon amant à pouvoir me supporter longtemps et sans faiblir, suspendue à ses reins. J'adore, car pour moi c'est comme un renouveau, c'est un souvenir de jeunesse merveilleux où je sautais de la sorte dans les bras de mon mari, où nous pouvions restés ainsi unis très très longtemps... Sauf qu'avec mon mari, de mes danses, je finissais toujours par atteindre l'orgasme. Aujourd'hui encore, lorsque je lui saute ainsi dessus, l'orgasme me domine vite. Et à mon mari aussi. C'est fort bon aussi : ce n'est, ni n'était, pas mieux ou moins bien, c'est différent en tout ; différent dans les sensations physiques ; différents dans les sensations psychologique. Et au bout de la jouissance c'est tout aussi envahissant. Sur l'échelle des plaisirs, je crois bien qu'il n'existe aucune chaine de valeur. Et c'est certainement ce qui fait tout le charme et toute la prévalence des plaisirs sexuels sur tous les autres plaisirs.

A peine venais-je d'entamer ma danse du ventre sur la bite de « M » que « J » l'apostropha :

— Viens « M » ! Viens sucer la bite de Salomé : elle est trop mignonne. Viens la sucer avant que je me la prenne dans la cramouille. Ouah ! Celle-là, j'en suis sûre : je vais me la prendre entière et en jouir comme une fieffée salope ! —

« M » sursauta et se mit à trembler, puis à transpirer. Je desserrai mes dents de sa langue et dis :

— Obéis ! Assois-toi sur le tabouret et suces la bite de Salomé. — tout en restant ancrée à lui.

Cahotant, il s'assit et tendit sa bouche vers la bite sans parvenir à l'emboucher. Faut dire qu'assise sur lui, je le gênais un peu. Puis, comme elle était plus près de moi, je l'embouchai, y tournai sept fois ma langue autour et déclarai en l'attirant doucement vers la bouche de « M » :

— Humm ! Délicieuse cette petite bite ! Tiens, goûte !—

« M » ouvrit la bouche. Salomé la pénétra de sa bite et la baisa au rythme d'un sénateur octogénaire.

Elle baisait la bouche de « M » en pénétrant entière, du prépuce glissant sur les lèvres jusqu'au pubis y butant tandis qu'au même rythme, dansant sur sa bite, je demandai à « J » de placer un autre tabouret afin que j'y pose mon dos. Ce qu'elle fit. Sans cesser de danser profondément empalée sur la bite de « M », je m'allongeai dos sur le tabouret et invitai « J » à chevaucher ma bouche de sa chatte, histoire de l'exciter un peu, histoire de...

« J » hurla sa joie... larmoyant sur mes lèvres ; elle hurla :

— HOU-YAH HE ! Viens me baiser Salomé ! Viiiite ! —

Salomé ne se le fit pas répéter deux fois... Comme quoi, n'est-ce pas, ses progrès en français... C'est sûrement plus à moi qu'à mon mari qu'elle les doit. Je plaisante !

Salomé cessa aussitôt de baiser la bouche de « M » et se dirigea dans le dos de « J », avec sûrement l'idée de la prendre en levrette au-dessus de ma bouche. L'idée de la posture me plaisant, j'invitai « J » à venir me brouter le clitoris, libéré du pubis de « M » par ma position allongée en même temps que je laissai Salomé venir baiser « J » dans son dos tandis que je la sucerai... Ainsi fut fait.

Je connais assez bien les réactions orgasmiques de mes deux maitresses. En la circonstance j'étais prête à parier que « J » jouirait deux fois avant moi. Et Salomé, pas du tout. Ainsi fut ce qui arriva.

« J » jouit d'abord des succions de ma langue sur son clitoris, puis jouit de la pénétration de Salomé. J'aurai parié cher à jouer d'affirmer que « J » jouirait sans coup férir de la pénétration de Salomé : il ne pouvait en être autrement. Car je le savais par expérience issue de chacune de mes masturbations prodiguée à « J ». Toutes lui déclenchaient un orgasme fulgurant. Comme mes masturbations se limitaient à la longueur de mon majeur venant chatouiller l'intérieur de la face interne de son vagin ; comme la bite de Salomé est guère plus longue, au plus, douze centimètres en érection, je savais que l'orgasme de « J » serait tout aussi fulgurant. Car la petite bite de Salomé avait la proportion idéale pour exciter parfaitement « J » en son point le plus sensible de son anatomie sexuelle, là, juste sous la vessie, là où toutes les chairs vaginales s'innervent, là où s'établit le nœud sensible de l'insertion du « boomerang » clitoridien. Et « J » jouissant sous les coups de reins de Salomé, se tétanisant du corps entier, sa langue redoublant d'agitation sur mon clitoris, ses lèvres s'y crispant autour, le pinçant délicieusement je me laissai emporter par mon orgasme. Un feu brûlant s'emparait de mon antre. Son irradiation assaillait ma poitrine, gagnait ma gorge, chassait mon cri d'orgasme et me tétanisait de plaisirs intenses pimentés par l'éjaculation violente, puissante et prodigue de « M » tandis que peu à peu mon clitoris se glaçait sous l'effet des lèvres de « J » devenues glaçon par l'ampleur de son orgasme. « J » entière secouée par le démon des plaisirs extirpa sèchement son clitoris de ma bouche, cria à la porte de mon sexe, referma fortement la porte de sa bouche sur mon clitoris me faisant frémir de bonheur et prolonger ma jouissance. Elle ne cessait de ronronner en se dandinant impudiquement, se baisant vigoureusement de la bite de Salomé. Ses ronrons raisonnaient en moi, de mon ventre à mon crâne... « M » avait voulu m'abandonner après son éjaculation. Mais je le lui avais interdit de mes mains tirant ses fesses vers moi. J'aime sentir son sexe perdre lentement sa vigueur en moi. J'aime le chasser d'une contraction lorsqu'il « n'est plus » une bite, juste l'organe urinaire. Et puis, j'aime sentir doucement couler son sperme sur mes lèvres sexuelles, j'aime et m'en délecte, contractant mes muscles vaginaux pour animer en moi le flux et le reflux de ce jus de fruit de la passion sexuelle. Et surtout, j'aime lorsque « M », de sa bouche sur ma bouche de plaisirs, vient lécher mes lèvres, titiller mon clitoris érigé demeurant excité des délices de mes plaisirs pris, de mon orgasme. Et lorsque « M » vient laper profond dans ma faille les sucs des jus de nos orgasmes mêlés, j'adore. J'adore reprendre ainsi, lentement conscience de mon corps... J'adore de plus en plus le sexe avec « M ». Surtout depuis que nous n'utilisons plus de préservatifs.

Mis à part avec mon mari, « M » est le seul de mes amants avec lequel le préservatif n'a plus cours.

Mis à part mon mari, « M » est le seul de mes amants capable de me ramener aussi savoureusement au concret de la terre. Mis à part « J », « M » et mon mari, Salomé est la seule de mes amants à savoir m'expédier dans la voie lactée par les seuls bienfaits de leurs bouches et de leurs langues flattant les pétales de mes lèvres vaginales, encensant mon bouton d'amour jusqu'aux extrémités de l'arc clitoridien s'enflammant sur les parois de mon vagin... Eux seuls savent me conduirent en pâmoison. Avec eux seuls je m'abandonne sans modération ; avec eux seuls que je me lâche sans appréhension, sans a-priori cognitif et en fermant la gueule à ma raison. Avec eux seuls...

Comment ? Evidemment que j'ai des orgasmes avec mes autres amants-maitresses, sinon à quoi cela servirait-il que j'accepte qu'ils deviennent « plus qu'un coup test en passant ». Pour tous ceux qui ne sont pas parvenus à m'offrir un orgasme le couperet est tombé dès le premier coup. Certes, il y eut des coups où les plaisirs pris furent intenses et délicieux, même sans véritable orgasme. Mais c'était en des occasions sans intimité, lors de sexes de groupe en pluri-sexualité mélangée... Comment ?

Pourquoi un boomerang ? Oui ! Anatomiquement, l'ensemble clitoridien ressemble à un boomerang symétrique situé de part et d'autre des parois internes du vagin, sous l'insertion des muscles adducteurs des cuisses. Et le centre-sommet du boomerang, c'est le clitoris...

Ah tiens ! Vous ne le saviez pas ? Comment ? ... De rien : c'est gratuit ! L'important est que vous puissiez apprendre à en faire le meilleur usage, cher(e)s ami(e)s !

Comment ? Ah c'est donc ça ! Il y en a qui ne suivent pas ! Je rappelle donc, au traînards ou aux étourdis, que Salomé est doté de la paire de chromosomes sexuels du genre féminin, née avec utérus et ovaires. Et donc, elle n'a ni testicule, ni prostate. Et sa petite bite est une aberration génétique, à la fois prolongement de l'urètre et clitoris. Salomé n'est pas transexuel, mais pseudo-hermaphrodite. On nomme ça aussi : inter-sexualité. Cela n'est en rien comparable à la transexualité d'origine chirurgicale nullement assimilable à une aberration génétique, ni à une manipulation génétique.

Les cas de pseudo-hermaphrodite de genre féminin comme Salomé sont des exceptions parmi les groupes pseudo-hermaphrodites connus aujourd'hui. Plus nombreux, quoique rares au regard de la population des deux genres normaux génétiquement reproducteurs de l'espèce humaine, sont les pseudo-hermaphrodites du genre masculin. D'apparence, elles sont femmes, dotées d'un clitoris et d'un vagin, mais leur paire de chromosomes sexuels est masculin. Et elles n'ont ni utérus ni ovaire et possèdent des testicules, souvent cachées de part et d'autre de leur vagin....

D'accord, j'arrête !

Mais dites-donc : ce n'est pas parce que c'est gratuit qu'il est inutile de me remercier, quand même !

C'est ce que je dus expliquer à « J » et « M », au sujet de Salomé, alors que paisiblement, sirotant un ti'punch léger aromatisé au fruit de la passion (si, si, c'est un hasard, mais il est heureux), nous reprenions notre calme.

Avant, nous avions encore jouis à jouer de nos sexes.

Sur, et dans mon sexe « J » avait mêlé sa langue à celle de « M ». Puis avait sucé langoureusement la bite de « M » lui redonnant vigueur. J'avais opté pour sucer celle de Salomé toujours vigoureuse. Le plaisir à sucer sa petite bite, c'est qu'on la suce entière sans s'étouffer. Et le petit plus, c'est que, la gardant en bouche, on peut tirer sa langue, et de la pointe titiller la rose anale. Ce n'est tout de même pas sans effort mais c'est possible. Et davantage excitant qu'il y paraît par les mots.

Aussitôt « M » prêt, « J » s'allongeant sur mon ventre, bouche à bouche et seins à seins, offrant sa chatte à l'aplomb de la mienne, ordonna à son amoureux de nous baiser toutes deux. Et hop !

Je suçais encore la bite de Salomé. Gourmande, la langue de « J » vint butiner sur mes lèvres. Je lui offris de nous partager la fellation. Je faisais comprendre à Salomé d'écarter ses cuisses pour me faciliter sa masturbation anale. Tandis que « J » suçait Salomé, je pris sa main droite, portai son majeur à ma bouche, le suçai en salivant abondamment puis je le conduisis sur la corolle anale de Salomé et l'aidai un instant à trouver la bonne voie... Et le bon rythme. Alors, je les laissai s'exciter toutes les deux, choisissant de caresser le dos de « J », de la nuque à ses fesses. « M » nous besognait, chacune son tour. Et lorsqu'il me quittait, c'était délicieux, à la fois de sentir l'action de son sexe dans le sexe de « J » par son ventre appuyant sur le mien. Et cette pression décuplait mon désir dans l'attente où il viendrait me reprendre ? Et lorsqu'il venait enfin, je gloussai de plaisirs... Plus d'une vingtaine de fois la même sensation, avant que « M », de nouveau, éjaculât de sa belle attention dans le sexe de son amoureuse. Et je fus très heureuse d'entendre leurs orgasmes commun puisque Salomé eut la bonne grâce de partager le sien à l'unisson du leur. Car, ce n'est pas parce que Salomé ne peut pas éjaculer, qu'elle ne sait pas avoir d'orgasme. C'est juste, qu'elle ne risque pas d'atteindre l'orgasme en trente secondes... Mais ceci peut-être un gros avantage pour ses partenaires. En revanche, lorsqu'elle a eu un orgasme, les suivants sont assez rapprochés. Cependant, elle m'a prouvé qu'elle aime beaucoup lorsqu'elle perd pied, pouvant même aller jusqu'à l'évanouissement. 

« M » sortit de « J » qui se leva après avoir lâché Salomé et m'avoir embrassée.

Debout je la retins et la poussai sur le sofa en lui ordonnant : Allonge-toi, je vais te boire.

Et, debout, le cul pointé offert aux regards de « M » et de Salomé, je pris du plaisir à me délecter à mon tour des sucs des jus de jouissances mêlées. « M » s'installa debout sur le sofa, fesses posées sur le haut du dossier. C'est parce qu'il apprécie voir, quand « J » et moi, nous bouffons la chatte. Donc, je fis en sorte qu'il vit, alors que Salomé embouchait son vît. Et, Salomé par mon cul attirée, me caressa l'anus. Aussitôt je lui réclamai : — Viens ! —. Elle ne se fit pas prier...

Ce ne fut qu'après toutes ces douces folies, que nous prîmes notre ti'punch...

Ensuite, « M » suggéra qu'on commande « chinois » pour nous permettre de « passer à table » pour reprendre quelques forces avant de... Qui pouvait jurer, au moins, augurer déjà qu'après le chinois on désirerait, vraiment encore, « changer de table » ?

Moi ! Au moins moi, j'étais prête à le parier. Et à les voir, je n'avais rien à perdre...

Mais voilà ! Pour vous, ce soir, on s'arrêtera là.


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A peut-être la suite de « hier soir », une autre fois !



Erica

pateric©

Par Pateric - Publié dans : Nouvelles - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Mardi 26 janvier 2 26 /01 /Jan 18:46
 Après vous avoir raconté ma préparation à la soirée de la veille, « Hier soir », je vous ai abandonnés pour rejoindre mon mari au rendez qu'il m'avait fixé pour vingt-une heure. Et j'avais interrompu mon récit sans vous offrir les détails de ce « hier soir » où mon mari ayant une réunion d'importance, je me suis précipitée à tromper ma solitude chez mon jeune amant et son amie en compagnie de Salomé.

Je pense que je vous ai lâchement abandonnés. Et je pense que je devrais, pour me faire pardonner, vous offrir le récit des délices que... Mais, tout compte fait, non : pas ce soir. Ce soir je préfère donner la part belle au récit de la soirée du lendemain soir, charmante soirée à laquelle mon mari m'invita.

— Quel genre de soirée ? — Cherchai-je à savoir.

— Soirée surprise ! — Raccourcit-il : — Cherches pas : ça te plaira sûrement ! —

Presque mot pour mot la phrase derrière laquelle j'avais caché ma surprise à « J », la veille.

— Juste, tu viens, apprêtée pour une « réception mondaine » ! — Appuya-t-il sa précision.

Vous nous connaissez, nous et nos maladies à fouiller au fond. Notamment au fond du sens des mots. Certes, vouloir toucher au pouvoir des mots n'est pas le pire des maux du monde. Aussi, m'efforçai-je à décortiquer sa consigne pour me représenter l'idée, de ce qu'il espérait, de moi et de mon apparence.

Le mot « Juste » placé en tête signifiait qu'il était le plus important de la phrase. « Juste » : en équilibre entre « à peine » et « pas plus ». « Juste » : entre aguichante et discrète... « Juste » : le petit voile de retenue sur mes atours de séduction ? « Juste » le masque de la « précieuse » sur le visage de la « légère » ? Précieuse comme une « femme du monde », ou une « Cotillard en Ménage » sous une pluie de cotillons à la « une » du Gala ? Ou bien, légère... Comme « Paris quasi nue » sous les flashes crépitants à la sortie d'un salon Hilton ? Trop peu cette légèreté-ci, trop effrontée pour être affranchie. Elle n'est en fait que la surenchère impudique d'une « femme du monde ». Mais... Qu'est-ce qu'une « femme du monde » aux yeux des « hommes du monde » ? « Tout » et « Rien » mis en exergues d'un déséquilibre des apparences ? Une vestale exposée sur un piédestal ? Une incendiaire de la convoitise animale des hommes : des malotrus pour qui elle n'est « rien » d'autre que des « trous » à combler leur vide de « tout » ; « rien », ni être pensant ni être auto-déterminé. « rien », je vous dis !

Sauf que pour moi, « rien », c'est « tout » ce qui demeure en moi au-delà des apparences de mes trous. Et à son premier rang demeurent mon cynisme et mon ironie envers les « malotrus mondains »...

Alors que... Tout ce questionnement existentiel chahutant mon esprit,

Nue, face au miroir de la salle de bains, admirant ma féminité, me poudrant, me fardant délicatement et délectablement, je m'apprêtai d'une apparence légère, accentuant les traits de ma sensualité...

Les lèvres comme des quartiers d'orange succulentes invitant à la gourmandise.

L'éclat noisette des yeux pigmenté d'un collyre de brillance dans l'écrin amande des paupières dorées

... Alors que je me parai pour séduire. Et, bien que je ne susse point si sucer et baiser seraient au programme de la soirée, en cet instant, séduire était mon désir absolu.

Séduire ? Evidemment ! Quoi qu'il en soit, lorsqu'on présente bien sur soi et que l'on est bien en soi, parée de soie, en crinoline de mousseline, en lingerie d'organdi... Je sais que, qui qu'ils soient, toujours ils apprécient, certainement dans un état lascif, mais demeurant apparemment attentifs à ce que je dis.

Ne serait-ce déjà que, pour « rester placé ». Au cas où... On en viendrait « aux mains ». Aussi à un autre usage de la langue. Ainsi de suite... Sauf que, généralement dans ces cas où tout est apparences, il ne se passera rien. Et, ce soir-ci, compte tenu de la phrase de mon mari, je crois bien que sa « réception mondaine » ne sera pas une soirée de débauche...

Quoique... Avec mon mari... Rien n'est absolument certain. Même pas les « absolues certitudes » fondant les connaissances de sa Science induisant les postures et comportement de son travail. Encore moins les intentions ou les défiances animant sa conscience...

Avec le temps j'appris à savoir que « tu viens » n'est pas un ordre mais un souhait à m'avoir près de lui aussi bien pour des instants de plaisirs que pour tout autre chose...

Lorsqu'il emploie le verbe « apprêter », cela signifie toujours une action préparatoire, obligatoirement toujours une action placée avant une autre. Jamais une action unique et définitive.

Je connais aussi le dédain qu'il porte souvent aux « réceptions mondaines » : quand il se manifeste, à chaque fois je le partage avec le sien. Bien sûr, parfois je le contredis. D'abord, je n'aime pas être d'accord au premier abord. Ensuite, j'aime le titiller et l'agacer. Surtout si ses phrases sont sibyllines. Lorsque, crachées en un seul souffle elles m'apparaissent sentencieuses, péremptoires, définitives. Et même si je sais que ce n'est pas faux, je ne veux pas l'admettre. Et puis, j'aime quand il s'explique, argumente, se défend... J'aime son ironie et sa mauvaise foi affichée, lorsqu'il fustige... C'est trop bon ! 

J'arrivai au lieu du rendez-vous, à vingt et une heure moins deux minutes précises...

Au passage, je vous permets de me féliciter pour ma précision, n'est-ce pas. Comme quoi, les femmes, hein, ça n'a pas obligatoirement la nécessité d'exciter l'impatience pour être désirable et désirée...

La preuve ? Mon mari était déjà là, à tourner en rond, minuscule sous l'immense porche. Hilare je le laissai gagner l'extrémité du porche sans manifester ma présence... Mais, songeant qu'il pouvait aussi bien marcher vers le fond de la cour, se taper son cent mètres au rythme « larghato » de sa pavane... Je réalisai que moi, là, fichée comme une amphore à attendre sa volte-face ; moi, là, affichée dans ma tenue à « guichet ouvert », je serais bien punie de ma raillerie. Je jetai un regard affolé alentour. Puis sur moi ! J'avais oublié que mon manteau jouait au rideau de fer... Ouf ! Ils marquaient l'arrêt aux extrémités : mon mari, et mon manteau. Mon mari se retourna, me vit, se précipita, me serra dans ses bras, déposa un baiser à la commissure de mes lèvres :

— C'est bien mon amour ! — Prenant ma main, il tourna les talons : — Viens. Je t'emmène ! —

— C'est bien, banalement. Et puis, c'est tout ! — Résistai-je

— Non ce n'est pas tout : c'est un bon début ! — Vainquit-il mes résistances en me tirant vers lui. Il m'embrassa à nouveau en susurrant : — Tu es splendide : beaucoup plus que je l'espérais ! —

Je serrai ma main dans la sienne et l'accompagnai, sautillante de joie et de nécessité, à éviter les pièges du pavé déglingué... au milieu de la cour, il serra ma main comme pour une alerte. Je me devais d'y être attentive... Que ce fut, flatterie, mot d'amour ou tout autre chose :

— M'est avis, que ce que tu caches sous le manteau risque d'ébranler quelques lanterneaux.—

— C'est ce que tu crois sous cape ou bien ce que tu espères sous le manteau ? — Charriai-je.

— Les deux font la paire, ma toute belle ! — Sourit-il ensorceleur.

— Tu ne prendrais pas tes désirs pour mes réalités ? Et si sous le manteau tout est « sage » ? —

— Qu'est-ce qui est « sage » ? Qu'est-ce qui ne l'est pas ? Tu sais bien ! Le plus souvent, ce sont les « petites filles sages » qui agitent le plus de fantasmes. Et le plus de passions aussi. —

Je ne sus quoi lui répliquer in-petto. Parce que je sais aussi que je pourrais être nue sous le manteau mais que ma nudité dévoilée pourrait laisser indifférent. Tandis que ma tenue cachée sous le manteau, je l'ai choisie avec un a-priori : exciter les regards concupiscents, sinon les désirs lubriques...
 

Nous gravîmes la dizaine de marches, qui restèrent de marbre sous nos pas. La porte s'ouvrit devant nous comme par magie, qui, bien sûr, n'était que l'œuvre d'un automatisme bien réglé. C'était déjà pas si mal.

Nous entrâmes dans le vaste hall flanqué de deux escaliers monumentaux se rejoignant à la rochelle aux balustres Empire. Au centre du hall un comptoir dressé à l'avant d'une double porte aux lambris dorés embrassant des miroirs au style rococo vieilli. Entre eux, un colosse d'ébène se plia en quatre à notre approche... Juste pour atteindre le portillon et nous autoriser à entrer : une courbure de taille et pas une courbette de pute... Comme la porte extérieure, celles au miroirs s'effacèrent devant nous.

Nous nous retrouvâmes dans une antichambre, vide. Personne, Nadié, Nessuno, Nobody, Niemand.

Mon mari ôta son manteau tout en m'expliquant notre présence en ces lieux. Il s'agissait d'un rassemblement entre membres de son cercle d'intellectuels se revendiquant de la pensée libertaire. S'il n'y avait encore personne, c'était simplement parce que c'était à son tour de l'organiser... Voilà !
Ne croyez pas que j'ignorai cet engagement de la part de mon mari, non ! Juste, ne trouvai-je aucun intérêt à l'idée de se réunir de loin en loin pour partager des utopies de ce genre : pensée libertaire ! Donc, il est vrai que j'avais toujours refusé de l'accompagner à ces réunions... Bi-annuelles. Et que donc, s'il ne m'avait pas invité « par surprise », cette fois encore j'aurais refusé son invitation. Bref !

Après avoir rangé son manteau sur un cintre, mon mari m'aida à ôter le mien et aussitôt, il siffla :

— T'es splendide, magnifique, divine. Mon avis de ce que tu cachais sous le manteau était loin de la réalité. Et, tels que je les connais, toutes et tous, y'a pas que les lanterneaux qui risquent de s'ébranler. —

— Si tu le dis... — Laissai-je traîner sur un ton faussement blasé. — Je ne suis pas persuadée qu'elles sont nombreuses, les personnes comme toi, à construire un pont entre pensée libertaire et esprit libertin... Encore moins nombreuses à franchir le rubicond de la pensée pour s'allonger sur les berges du lit de la luxure. —

— Si tu le dis... — Me renvoya-t-il en souriant. Ses yeux rivés dans mes yeux, il me souriait de son sourire de diablotin malicieux, celui qui m'incendie le con en le faisant pleurer de désirs.

— Tu ne vas pas m'affirmer qu'ils sont aussi libertins de mœurs... —

— Tu ne vas pas me dire que ça modifierait ton opinion de la pensée libertaire... —

— Tu n'as pas répondu à ma question. — Refusai-je de répondre à mon tour.

— Tu leur poseras la question. Ce que je sais c'est que ce ne sont pas des cénobites ... —

D'un air de dire : Démerde-toi avec ça, Erica !

De ses partenaires de la pensée libertaire, il m'apprit en deux mots, qu'ils sont philosophes, physiciens, sociologues, psychologues et autres analystes, biologistes, naturalistes, chimistes, linguistes... Et que ce ne sont pas des cénobites. Il m'apprit aussi que parmi eux, il n'y a aucun économiste et autres fumistes de la haute fonction des eunuques... Pardon ? Je traduis : pas d'énarque ou autre Européan United Technocrate.
Des cénobites ! Il a de ses définitions, parfois !
Je sais qu'il joue sur les mots, sur leurs consonances comme sur leur étymologie.
Et l'usage de la négation affirmative ? Qu'est-ce que cela signifie donc :
—... ce ne sont pas des Cénobites ? — Cela signifierait-il qu'ils sont pro-bites ?

On verra bien...

En attendant, agrafant un badge sur le revers de ma robe, mon mari me confia la mission d'accueillir avec mon plus beau sourire ravageur et mes mots « classés », les participants à cet « amuse-langue ».

Je remarquai que sur le badge n'était pas inscrit mon patronyme professionnel, celui avec lequel je signe mes travaux et autres articles, savoir : mon nom de naissance, mais qu'il était inscrit mon nom d'épouse. M'en étonnant auprès de lui, il me répondit en souriant, tentateur fripon :

— C'est pour ne pas te compromettre... Tu sais, la pensée libertaire, en hauts lieux... —

— Dis plutôt que pour te faire mousser tu leur exposes « ta » femme. —

— Tu te dévalorises, mon amour ! J'adore quand tes charmes excitent les désirs... Et toi, tu possèdes le terrible privilège de charmer aussi bien avec ton cul qu'avec tes langues savantes. —

Incorrigible, mon mari ! Mais je l'aime tel quel. Et jusqu'à aujourd'hui, je n'en ai trouvé aucun autre tel que lui. Et c'est aussi pour cela que je lui demeurerai « coeur fidèle » toute ma vie. Surtout qu'aujourd'hui, j'ai en ai encore plus besoin pour me soigner de mon « cul volage » : plus que jamais.

Et comme s'il avait entendu le fond de ma pensée, mon mari quittant l'antichambre me jeta :

— Et puis, tu sais parfaitement que j'adore te voir séduire et puis jouir jusqu'à l'orgasme. Tu sais combien j'en suis heureux et fier. Parce que tous les plaisirs que tu prends, tu les vis intensément, sans faux-semblant ni simulacre. Et davantage encore parce que tu me les offres en retour ! —

Voilà ! Sa manière très personnelle de me dire : Sois belle et cries-le sur les toits !

honnêtement ? J'adore cette formule. Et je la préfère de loin à toutes autres. Surtout à celle qui dit :

— Sois belle et tais-toi ! — 

sois belle

 

Je vous fais grâce des discours, points de vus, avis ayant eu cours durant cette soirée. D'accord ?

Toutefois, je crois opportun, pour la suite du récit, de vous décrire, très sommairement l'agencement de la salle dans laquelle elle se déroula. Grosso-modo, elle ressemblait à un amphi de fac, avec son estrade et sa grande table aux quatre micros, ses chaises à tablettes y faisant face... Et, dans le cas de notre soirée, le plus important sans doute, un salon de réception, avec ses tables aux amuse-gueules, et de grands et vaste sofas installés en périmétrie.
Voilà ! Le décor est planté et la séance levée...

Après que la séance fut levée, presque la totalité de la quarantaine de personnes en presque parité, savoir au maximum quatre hommes de plus que de femmes, rejoignit le buffet. Seuls, mon mari et ses deux collègues, une philosophe et une biologiste, ayant menés les débats continuaient à discuter assis derrière leur pupitre de conférencier. Je m'approchai d'eux. La philosophe leva les yeux et me sourit :

— Séductrice et enjôleuse, la salope ! Pensai-je, quand la biologiste me sourit de même :

— C'est pas possible ! C'est un complot ! — Me dis-je en avançant auprès de mon mari.

Il me sourit, de son sourire qui veut dire : — J'ai envie de toi. Je vais te prendre et tu vas aimer. —

J'y répondis : — Oui ! Viens ! Prends-moi tout de suite ! — Muette et venant m'asseoir sur le bord de la table, le cul posé près de ses documents, la jupe remontée jusqu'à la lisière des bas. Aussitôt, sa main droite se glissa entre mes cuisses, caressa l'once de chair au-dessus, glissa sur mon pubis couvert du string, s'immisça dans son ouverture centrale. Il me sourit en clignant de l'œil... Ce qui, en principe, c'est à dire dans le cadre d'environnement consensuellement adapté, est son signal d'acceptation et aussi son signal d'invitation à la mise en œuvre de ma débauche et des plaisirs qui en découlent. Mais ici ?
La biologiste ayant fini de ranger ses documents dans la serviette de son notebook, se leva, suivie de près par la philosophe. Alors qu'elles auraient pu quitter l'estrade à l'opposé de moi, c'était même le passage le plus évident sinon le plus aisé, elle se glissèrent dans le dos du fauteuil de mon mari, s'approchèrent de moi et déposèrent un baiser sur mes joues : chacune sa joue en susurrant en choeur :

— Il a beaucoup de chance ton mari ! —

— Avoir une aussi belle femme que toi ! —

— La chance que je lui laisse : je suis pas sa chose ! — Répliquai-je en « ouvrant » la chose.

— Pour ça, oui ! J'ai de la chance qu'elle ne soit pas ma chose ! — Plaisanta mon mari.

Je fermai les yeux... Anticipant déjà... Certainement pas sur la question-affirmation de mon mari :

— On rejoint les autres au buffet ! —

J'ouvris les yeux et le fusillai du regard. Il se pencha vers moi, posa une main sur ma cuisse, déposa un doux et tendre baiser sur ma joue et me susurra à l'oreille : — Ne sois pas impatiente. —

... J'avais vraiment envie d'une toute autre collation, croyez-moi. Tant, qu'au lieu de les accompagner, je restais assise là, leur tournant le dos à tous, rêvant d'une bonne bite dans mon con... Et d'une voluptueuse cramouille sur ma bouche. Je rêvai et fantasmai grave, tandis que dans mon dos, les rires, les discussions, et je ne sais trop quelles autres apostrophes, s'étouffaient dans un brouhaha informe.

Un homme s'approchait de moi, je sentais son odeur mâle. Elle me plaisait. J'en frissonnai, inspirai profondément, serrai mes paupières pour mieux m'en imprégner, pour mieux m'aider à en fantasmer.

— Accepteriez-vous une coupe de champagne ! — Me demanda-t-il d'une voix douce et polie.

— Volontiers ! Vous êtes bien aimable ! — Acceptai-je yeux fermés et humant l'air.

— Permettez-moi de vous offrir celle-ci : je n'y ai pas touché ! —

J'ouvris les yeux et le vis tel que je l'avais senti, la quarantaine avancée, yeux vifs... Et tout, et tout...

Il me tendit la coupe. Je la pris et le remerciais. Nous nous regardâmes et nous sourîmes, charmeurs. Je portai la coupe à ma bouche, précieusement j'y trempai mes lèvres que je léchai voluptueusement. Il me sourit, partageant ainsi mon plaisir de « dégustation ».

— Il a vraiment beaucoup de chance Patrice ! —Dit-il de sa douce voix.

— Vous croyez ! Vous parlez bien de la chance qu'il a de m'avoir ? — Fis-je, mine de rien.

— Oui ! — Confirma-t-il : — Mais lui ne dit pas qu'il a de la chance de vous avoir. —

— Tiens donc. Et que dit-il, au juste : je suis curieuse de l'apprendre ! — Dis-je en voulant laisser volontairement traîner comme une ambiguïté, mais il ne se troubla nullement et usa d'un faux-fuyant :

Pardon ! Veuillez me pardonner, je suis un gougeât : Serge pour vous servir. — Dit-il en me tendant sa main dans laquelle j'acceptai volontiers de poser la mienne. Il porta ma main à ses lèvres et m'accorda un baise-main des plus délicats et mondain. Mais ça ne me suffit pas car j'étais décidée à ce qu'il répondît à ma question. Et comme j'allais lui répliquer, assez abruptement pour lui signifier que pour ce qui me concerne c'est moi la patronne, il me devança :

J'ai été assistant de Patrice ! Aujourd'hui, c'est moi qui lui ai succédé à « ... ». Et vous savez que nos deux unités ont des domaines communs. Donc, nous nous voyons souvent. Et à chaque fois, il n'a pas assez d'éloge envers vous... Et pourtant ! Vous le connaissez sûrement bien mieux que moi, n'est-ce pas, ce n'est jamais les arguments, ni le vocabulaire qui lui font défaut... N'est-il pas ? —

— Comme vous dites ! — Admis-je : — Et je vois qu'il a fait école, n'est-il pas ? — Le badinai-je. Et nous rîmes ensemble. Et tandis qu'il riait encore, je repris l'avantage de la parole :

Mon cher Serge, vous n'avez pas répondu à ma question ! — Persuadée qu'il l'avait oubliée. Que nenni ! Ah que ! Point du tout ! Parfaitement organisé de la tronche, notre ami Serge !

Patrice dit qu'il a de la chance de vous aimer ! Et plus de chance que vous acceptiez toujours qu'il vous aime encore. — Je restai sans voix : — Il dit aussi très souvent que, pour lui, vous êtes la plus belle des femmes. Plus belle que celles auxquelles il n'aurait su rêver. Parfois, il dit aussi qu'il est le plus chanceux des hommes de pouvoir toujours partager avec vous tant de choses douces et agréables. Et il dit toujours qu'il n'aura de cesse de vous savoir heureuse, quels que soient vos désirs, vos plaisirs. Et en souriant toujours, il ajoute : jusque dans ses désirs les plus éhontés. —

— Eh bien dites donc ! Mon cher Serge vous êtes un fort bon porte-parole ! Dites, il paie bien pour ça, le mari idéal dont vous parlez ? Et puis, qu'entendez-vous par désirs les plus éhontés. —

Voyons Erica ! Vous le savez bien ! Je ne voudrais pas vous offenser. — Joua-t-il sournois.

— Vous avez raison : je sais ce que mon mari veut dire et le plus important c'est que lui au moins, le comprenne. Tout compte fait, peut-être est-ce lui qui est votre porte parole ! —L'excitai-je.

— Patrice n'a besoin d'aucun porte-parole ! — Sourit-il séducteur aux yeux ensorceleurs qui magnétisèrent mes yeux qui se firent enjôleurs, et en un geste de diversion de ma main je portai la coupe à mes lèvres. Je l'inclinai mes yeux rivés pénétrants dans ceux de Serge brillants de désirs : c'était criant. Je ne bus pas mais de ma langue je lapai les bulles qui explosaient à sa surface. J'humidifiai mes lèvres, replongeai ma langue... Trois fois d'affilée, le même manège :

— Oui, Patrice n'a besoin d'aucun porte-parole ! —
J'aurais aussi bien pu dire : — Non, Patrice n'a besoin d'aucun porte-parole ! —
« Oui », ou « Non », n'aurait rien changé à la valeur de la phrase. En revanche à cet instant de notre phase de séduction, cela aurait pu influer négativement sur la suite. L'utilisation du : « Oui », entérinait l'ouverture du champ des possibilités où je désirai nous mener :

— Vous non plus d'ailleurs ! — Ajoutai-je dans la coupe au bord de mes lèvres. Et avant qu'il ait pu répliquer ou objecter, je complétai : — Tu m'as gentiment offert ta coupe et toi, tu ne bois pas ! — En maintenant la coupe à hauteur de ma bouche à deux doigts de mes lèvres : — Tu veux goûter ! —

— Très volontiers ! Quoique, goûter au champagne est accessoire... — Sourit-il sans équivoque.

— Je t'accorde cet accessoire avec plaisir ! — Souris-je de même : — En guise d'apéritif. —

Toujours assise immobile sur la table pupitre, presque telle que mon mari m'y avait abandonnée car depuis l'approche de Serge je m'y étais dandinée lascivement au cours de notre petit partage verbal, forçant volontairement la jupe à remonter jusqu'à raz la foufoune pour lui offrir une vue imprenable sur le golfe de mes charmes au ponant et de mes désirs au portant. Oui ! Lui, il m'avait bien offert sa coupe...
Je tenais ostensiblement la coupe bloquée au bord de mes lèvres, lui signifiant nettement que c'était à lui de venir y goûter. Et pour le lui justifier mieux, j'écartai mes cuisses pour lui montrer la voie.
Evidemment ! C'est un galant homme. Mais pour être galant, il n'en est pas moins homme : ça se voyait !
Il s'approcha de moi lentement ses cuisses caressant les miennes s'y collant s'y frottant au-dessus des genoux je les resserrai sur elles net je le bloquai là.
Il ferma les yeux avança ses lèvres de la coupe que je dérobai et de ma langue furtive je léchai ses lèvres.
Il ouvrit les yeux.
La coupe s'était substituée à mes lèvres. Je la déposai au bord des siennes l'inclinai le champagne les imbiba. Il les entrouvrit finement le champagne disparut j'ôtai la coupa il dégusta essuya ses lèvres de sa langue que je vins caresser de la mienne, juste un baiser de langues dansantes sans contact entre nos lèvres :

— Mon épouse dit de Patrice qu'il a un charme fou. Et que son charme s'épanouit dans ce qu'il dit, explique, raconte. Et que c'est pareillement vrai pour les rationalités que pour les émotions et les sentiments. Elle dit qu'on est si subjugué, que son charme devient si irrésistible, qu'on meurt de désir à vouloir communier avec lui. Je lui dirai qu'avec toi c'est aussi intense qu'avec lui. — S'émut-il.

— Et après ? Il la fait jouir ou c'est elle qui se fait jouir sur lui ? — Jouai-je, juste pour jouer...

Parce que, même si c'était la première fois que je le voyais en chair (plutôt encore en costume), je savais qui est Serge : mon mari m'a très souvent parlé de lui et de leurs travaux communs. Et il m'a aussi parlé de son épouse en des termes aimables et flatteurs.
A l'époque pas encore si lointaine où je n'avais plus la tête aux gaudrioles, encore moins aux débauches telles celles que je vis aujourd'hui avec bonheur, mon mari m'avait assuré qu'on s'entendrait toutes les deux. Il était même persuadé qu'on se plairait. Seulement alors, je ne souhaitais rencontrer personne, ni rien partager avec quiconque. Mais j'avoue, que je me préfère maintenant, et je pense même que ne m'étais jamais sentie aussi libre et joyeuse libertine avant, même si parfois je me trouve très dévergondée. Cependant je m'aime ainsi mieux que jamais. Et comme mon amour de mari dit aussi qu'il m'aime ainsi ; qu'il dit qu'il m'aime plus que jamais en m'incitant toujours plus à vivre selon mes désirs ; à vivre en les accomplissant, en les assouvissant...
Je vis !
Et vous comprendrez aisément que mon attitude avec Serge, comme ce que je lui disais, faisait partie de mon jeu de séduction à son endroit. Et que ce n'était pas le fruit de la curiosité ou de la jalousie. D'autant que j'aurais mauvais esprit et mauvaise foi à être jalouse des plaisirs libres de mon mari. D'autant que je lui ai affirmé fermement que le souhaitais aussi libre que ce qu'il me voulait libre :

— Ni l'un ni l'autre. — Lâcha-t-il le ton sincèrement désolé : — Pour Manon, Patrice n'est encore qu'un fantasme. Un fantasme puissant, parfois violent... Qui j'avoue, me fait aussi fantasmer ! —

— Manon est ta femme ! — M'exclamai-je en élan de satisfaction et d'extrapolations de plaisirs. Manon est la biologiste qui me susurra au bord des lèvres : — Il a beaucoup de chance ton mari ! —

Tout en parlant encore, de choses aussi diverses que précises, devisant de nos sentiments envers nos époux respectifs, comparant nos penchants libertins communs... Tout en se caressant gentiment, nous nous préparions au dénouement immanquable. Pour ma part, j'envisageai l'instant où nous quitterions l'amphi, par là, par la porte dérobée dans l'angle de l'estrade, par cette porte qui conduisait dans le salon de l'étage, où je me voyais déjà baisant Serge, et lui me baisant sur le sofa face à la cheminée... Parce que, sincèrement, je me voyais mal en jouir sur cette table : en jouir totalement selon mon bon plaisir. Sauf que je souhaitais vivement que mon mari me vît sortir avec Serge, et je souhaitais que Manon nous vît aussi. Parce que je désirais, plus vivement encore qu'ils nous rejoignissent ; parce que je désirais autant voir Manon et Patrice jouir ensemble que ce que moi je voulais jouir de Serge, puis de Manon, puis de eux trois. Et déjà, m'étant écris mon petit scénario, je fantasmais de l'interpréter.

— Tu vois Patrice ? — Demandai-je à Serge.

— Je sais où il est ! — Dit-il, comme s'il avait voulu me rassurer.

— Moi aussi, je sais où il est : je l'entends. Mais est-ce que tu le vois ? — Précisai-je.

— Non, je ne le vois pas. Du moins je ne vois pas ce qu'il est en train de faire. —

— Et Manon tu la vois ? —

— Pas mieux ! Mais je suis sûr qu'elle est collée contre lui ! — Sourit-il espiègle. Je souris aussi :

— Embrasse-moi — Lui ordonnai-je en encerclant sa nuque de mes mains. Il hésita peu. Et son baiser me saisit fort délicieusement, nos langues se mêlant, intensément, suavement, divinement...

Dans mon dos, le brouhaha s'était amplifié. Mais j'entendais toujours la voix de mon mari dominer... Je relâchai mon étreinte autour du cou de Serge en relâchant aussi l'étreinte de mes cuisses autour de sa taille et je quittai sa bouche pour de nouveau lui ordonner... Tandis que je desserrai la ceinture de son pantalon, faisais glisser le zip. A son tour, le pantalon glissa laissant jaillir sa bite fièrement bandée. Parfaitement ! Et qu'il soit nu sous son pantalon, sans slip ou caleçon ne m'intrigua point, j'en connais d'autres qui ne portent rien dessous, mon mari notamment Et j'aime les avantages que j'en retire. Bref ! Je caressai affectueusement la hampe du sexe de Serge, puis extrayant de la doublure du bas de ma robe un préservatif, j'en coiffai le gland, en recouvrai la verge, dégageai la vésicule et ordonnai :

— Viens ! Baise-moi ! —

— Ici, t'es sûre ? — Demanda-t-il bénédiction, sa main déjà prête à me planter sa queue.

— Absolument ! — Confirmai-je tout en repliant mes jambes, posant mes talons au bord de la table et ouvrant mes cuisses, faisant par ce même geste s'entrouvrir la fente de mon string :

Baise-moi et t'entendras le bruit du silence. Ne crois-tu pas que tout le monde a assez parlé ? Ne crois-tu pas que maintenant il y ait mieux à faire ? — Il sourit gaiement —Tu vois ! Viens ! —

Il me pénétra avec ce genre de douceur qui m'agite illico. Quand c'est si doux je désire intensément deux choses : que ça m'envahisse immédiatement jusqu'aux tréfonds et que c'en n'en finisse pas de pénétrer en moi, millimètre après millimètre... Ne me dis pas que t'as jamais ressenti ce doux plaisir...
Serge me baise avec autant d'application que de douceur. Et bientôt je sens que je m'enflamme...

Serge me baise avec ce respect et cette attention qu'ont certains rares hommes à écouter le langage du corps de leur partenaire et de ses plaisirs charnels... Avec cette sensibilité féminine qu'ont, encore parfois, certaines femmes entre elles à patiemment faire croitre leur émotion charnelle, faire naître les frissons d'extases par la seule sensibilité de leurs caresses avant d'allumer le brasier de leurs orgasmes.

Serge me baise et je sens dans mon corps, le plaisir m'envahir entière, Et dans mon dos, j'entends naître le silence... Et sur mon clitoris, la chaleur d'une langue... La chaleur de la langue de Manon qui me fit frissonner par son habileté à me lécher sans interférer aux plaisirs engendrés par la bite de son mari ... Et frissonner à l'idée que, forcément, ce ne sont pas des novices de ce genre de conformation.

Jusqu'à présent, assise en équilibre fessier, je m'étais abandonnée avec délices aux plaisirs que Serge m'offrait, et j'y trouvai entière plénitude. Mais maintenant que Manon s'en mêlait, je savais que je ne saurais résister longtemps à leur dextérité conjointe... Alors que non ! Je ne voulais pas toucher encore à l'orgasme : je ne voulais surtout pas être la première à l'atteindre. Alors ? Que faire ? Je m'allongeai sur la table écartant encore plus mes cuisses. La langue de Manon se fit plus mutine et plus vive. Et la queue de Serge plus pénétrante encore... Je ne voulais pas jouir encore ? Raté ! Tant pis ! Je me laissais aller à jouir tout en faisant des efforts surhumains pour ne pas l'extérioriser. Et pour mieux y parvenir, relâchant tous mes muscles, je m'amollis en essayant de reproduire cet état de transcendance neuronale propre aux méditations Yogi. Extraordinaire ! Pour la première fois de ma vie j'y parvenais.
Ici et maintenant, je ne vous dévoilerai pas comment... Peut-être plus tard...

Ici et maintenant, je m'abandonnai à leur envie de me donner encore un peu du plaisir avant de choisir de prendre, moi, la direction des opérations. Serge me baisait, Manon me suçait... J'étais bien !

Et, dans le bruit du silence, reconnaissant d'autres soupirs que les miens je fus encore mieux :

— Viens Manon ! Viens me donner ta chatte à bouffer ! — Finis-je par lui ordonner.

— Oh oui ! — Accepta-t-elle en venant s'accroupir à l'aplomb de ma bouche...

Serge me baisait toujours et encore. Je suçais Manon avec délectation. Je le laissais me baiser à sa guise, lentement et profondément, ce qui favorisait sûrement son endurance. Manon ronronnait des effets de ma langue sur ses chairs amarantes. Et je me délectai aussi des autres gémissements montant dans le silence de l'amphi. Soudain, la langue connue de mon mari se mêla à la mienne. A peine trois petits tours plus tard et une succion un peu appuyée sur le clitoris de Manon, il nous quitta en disant à mon oreille :

— C'est parfait mon amour ! T'as mis le feu à l'ambiance mais j'appellerai pas les pompiers : C'est à toi de jouer ! —

Sous-entendu, évidemment, jouer aux pompiers entre autres lances à incendies...
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Peu de temps après, je sentis Manon se crisper se contracter crier. Je ralentis l'ardeur de ma langue et me préparai aussi à me laisser glisser vers mon orgasme... Que j'atteignis juste avant que Serge jouisse à son tour dans ce râle retenu qui souvent sourd de la gorge des hommes en ces instants...

Tous les trois debout sur l'estrade, Manon jupe sagement baissée, Serge pantalon remonté, et moi, tirant sur ma robe froissée pour qu'elle couvrît mes fesses, nous regardions l'assistance s'ébattre. Serge enserrait nos tailles de ses bras, nos têtes blotties sur son pectoral. La vingtaine de personne qui était restée après le cocktail, nus comme des vers, quelques-uns tenant encore des verres en mains, s'en donnait vraiment à coeur joie et prenait son pied : bites, chattes et culs entremêlés en transes mêlées d'agitations de ces fornications pluri-sexuelles, c'est-à-dire en un étonnant et excitant mélange des genres. Mon mari ayant juste fait tomber sa veste, tel la mouche du coche virevoltait autour d'eux. Et je l'entendais excitait les passions. Et parfois, rentrant dans le cercle il suçait une chatte ou une bite. Ou une bite burinant un con...
Et toujours, il disait :
— Voila ! Comme ça : avec douceur et passion ! —

A croire qu'il était aussi l'organisateur de ces libations. Et qu'en organisateur rigoureux et intransigeant qu'il est il souhait que tout soit des plus parfaits. Et certainement n'étais-je pas seule à le croire :

— Ah ! Quand Patrice organise quelque chose, c'est toujours nickel ! — Se pâma Manon.

— Pour sûr ! — Confirma Serge : — Pour ça, Patrice est le manager idéal ! —

— Pour manager des parties de culs ? — Fis-je mine de m'étonner.

— Mais non ! Tout ce qu'il organise, manage, gère est parfait ! Et, je constate agréablement que même dans cette activité si particulière, si délicate à programmer, il excelle aussi. —

— Je confirme ! Dans la gestion des parties culières je l'ai toujours vu excellent — Ris-je fort : — Mais il est vrai qu'avant aujourd'hui, je n'ai jamais vu à l'œuvre ses talents d'ordonnateur. — ... — Quoique... — Suspendis-je me souvenant de l'épisode de la cabine d'essayage... Et de celui du couple après la réception. S'ils sont devenus mes amants c'est bien parce qu'il avait tout bien géré ! — Si ! Je l'ai vu à l'œuvre deux fois ces derniers temps. Pour mon plus grand plaisir d'ailleurs. Mais il l'avait fait si sobrement, et si efficacement et qu'ils en demeurent si vivants, que j'avais oublié qu'il en avait été l'organisateur et l'animateur. Ingrate que je suis ! — Avouai-je sèchement, presqu'en m'insultant.

— Hélas ! Des ingratitudes envers lui, c'est pas ce qui manque ! La tienne ne le chagrine pas : il ne la considère même pas comme telle ! — Laissa traîner Serge comme si l'ingratitude était à vomir.

— Comme manager, Patrice, c'est le meilleur que j'ai connu — Se pâma de nouveau Manon.

— Dis-donc — Plaisantai-je : — Elle est accro à mon Patrice ta Manon ! —
Je lui tirai une pelle : — Et ça te dirait pas d'être aussi un peu accro à moi ? —
C'est elle qui me tira une pelle !

— Et moi ! Je ne serais qu'un accro de passage ? — S'amusa Serge.

— Toi ! Tu seras mon amant de douceurs ! N'est-ce pas Manon ! — Demandai-je l'autorisation.

— Moi ? Je suis d'accord ! ... Mais à condition ! — Laissa-t-elle traîner sa condition dans l'air.

— Je sais : à condition que Patrice soit ton amant. Je te jure ! Dés ce soir il le sera... Mais à condition aussi que tu... — Laissai-je traîner de même la mienne.

— Tout ce que tu voudras ma beauté ! — Accepta-t-elle sans condition.

— Allez venez ! — Dis-je en me dévêtant : — Mêlons-nous joyeusement au magma. —

Ils se dévêtirent aussi, prestement. Et ainsi, nus, nous pénétrâmes dans le cercle lubrique.

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 Là, il y avait des accouplements entre femmes, et il y avait des accouplements entre hommes. Et d'autres entre hommes et femme, femmes et homme, femme et hommes. Mais rien ne demeurait longtemps figé dans ces attachements. Ainsi, nous trois aussi nous mêlâmes de même. Et ainsi je léchais des chattes, suçais des clitoris, suçais des bites, suçais des bites glissant à con, m'enfichais pas si bête, sur une bite quittant un con. J'ai même tiré sur une bite fichée dans mon con pour m'enfourner à cru une autre bite dans le cul... Et plein d'autres extravagances...

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Je n'ai pas compté le nombre de mes jouissances, ni celui de mes orgasmes. Je me souviens seulement qu'ils furent nombreux. Je ne me souviens vraiment que de l'un deux. Un orgasme si violent que je fus incapable de me retenir d'éjaculer puissamment, violemment et inonder le parquet ? Alors qu'avec les précédents, comme avec les suivants j'étais parvenue à garder le robinet fermé. Vous n'imaginez peut-être pas, la force du plaisir que l'on retire à n'éjaculer que pour soi, à garder sa mouille en soi pour la laisser filer lentement le long de ses lèvres. Et des ses cuisses... Ou le long d'une bite vous ravageant l'antre en se vautrant de joie dans votre mouille...

Je n'ai pas davantage compté le nombre de bites que j'ai baisées dans une valse vive de préservatifs. J'ai baisé autant de bites qu'il me fut possible de baiser, ne laissant le temps à aucune d'entre-elles de désirer me baiser. Cent fois j'ai sucé des chattes, des clitoris, des anus. Cent fois j'ai été sucée par des langues de femmes et des langues d'hommes, parfois mêlées... Mille fois j'ai hurlé mes jouissances...

Je n'ai pas vraiment compté, je n'étais pas en compétition, mais je sais que j'avais beaucoup et bien joui quand la lassitude commença à gagner tous nos compagnons de délires lubriques s'écroulant un à un sur les sofas ou à même le sol... Tous même moi. Tous sauf Patrice habillé et Manon nue dans son dos le serrant fort à la taille comme on s'accroche à une bouée pour éviter de couler.

— Alors, Manon ! — L'interpelai-je ! — Qu'est-ce que tu attends : fous-le à poil...

Il me défia du regard, sourire fier de lui. Or, je ne me souvenais pas qu'il m'eut lancé le moindre défi. Ce n'était quand même pas ça, sa surprise au moins : faire partouzer toute l'assistance tandis qu'il s'en dispenserait

...Par orgueil ?

Je ne le crois pas : je ne peux ni ne veut le croire. Je le connais trop bien : baiser est sa seule religion.

Manon me regardait, interdite, paniquée, je le lisais parfaitement dans ses yeux. Manon restait agrippée à Patrice. Vraiment comme quelqu'un qui a peur de sombrer...

A moins que. Sûrement ! Ça fait des années que Patrice connait Serge. Et sûrement des années aussi qu'il connaît Manon. Et donc, sûrement longtemps qu'elle le fait fantasmer... Mais Patrice est toujours demeuré fidèle à sa promesse : — Sois libre sans moi. Mais moi, je ne le serais jamais sans toi ! —

Sûrement ! Il la désire énormément. Sûrement que Serge le sait et approuve, puisqu'aussi bien Manon le désire. Mais il le leur refuse par respect pour sa parole donnée ? Pourtant, voici quelques mois, je l'ai libéré de sa parole. Je l'ai incité à jouir, librement et seul : à jouir d'autres que moi. Alors, là, pourquoi refuse-t-il encore celle qui s'offre si délicieusement à lui ?
Serge et son champagne, et puis Manon... Nous trois, c'était juste une mise en scène de l'organisateur ?
Ah c'était donc ça la surprise ! Et maintenant, en remerciement, il veut que ce soit moi qui lui offre Manon ?
Peut-être en fait. Sauf que jamais il ne m'a jamais réclamé le moindre merci.
Quoi ?
Je ne vais pas prêter « main forte » à Manon ! Elle le désire, elle assume. Au moins maintenant : je suis fatiguée, moi !

— Allez, Manon ! Fous-le à poil... Et baises-le. Vous en mourrez d'envie tous les deux !

Il me défiait encore. Et Manon s'affolait toujours.

— Et toi, cesses de te foutre de ma gueule. Tu te défrusques ! Et, plus vite que ça ! —

— Sincèrement ! Je sais pas ce qu'ils ont à se faire ainsi prier !   Ajoutai-je à l'attention du cercle

— Allez, Manon ! Allez Patrice, Allez, allez, allez à poil, à poil... Du spectacle, du spectacle ! — Reprit en coeur le chœur des avachis.
Patrice entreprit de se dévêtir déboutonnant sa chemise. Mais les bras de Manon l'enserraient si fort qu'il ne put guère progresser plus loin. Il posa ses mains sur celles de Manon, tenta de les forcer vers la boucle de sa ceinture. Elle se serra plus fort... C'est alors que je compris : le désir de Manon était si fort, si intense et si ancien que là, maintenant où il était en mesure de s'accomplir, la peur venait la tétaniser. Saisissant ce fait, je me levai et allai les rejoindre. J'embrassai Manon à pleine bouche, caressant son dos, ses fesses, sa raie, et dessous, son intimité. Je la sentais tremblante, de la tête au pied. Je l'embrassai toujours m'efforçant à la tendresse plus qu'à la passion tandis que je la caressai, non pour exciter ses plaisirs mais pour calmer sa peur. Peu à peu, celle-ci s'estompa et disparut. Je le sentis à l'ardeur de son baiser devenant fervent. Encore un peu de temps j'y adhérai de même. Puis ma bouche abandonna la sienne. Et de mes mains sur ses mains j'initiai le geste consistant à faire tomber le pantalon de mon mari sur ses chaussettes.
Je chuchotai à l'oreille de Manon. Je lui chuchotai des mots doux, puis des mots vicieux. Enfin je lui dit :

— Prends-le, il est à toi maintenant ! Fais-en tout ce que tu désires. Et montre moi ta jouissance. Je rêves de te voir en jouir, sincèrement, je te le jure. Et Serge en meurt d'envie aussi. Libère-toi, libère-le, libère-nous. Allonges-le, là. Tournes-lui le dos. Enfiles-toi sa bite tout de suite. Mènes-la selon tes envies, toutes tes envies, des plus anciennes aux plus récentes. Regardes-nous et jouis.

Tout en lui parlant je l'aidai à déshabiller Patrice, et à l'allonger sur le parquet, dans l'alignement parfait du « public ». J'enfilai moi-même le préservatif et accompagnai l'assise de Manon, ma main dirigeant la bite de mon mari au coeur des pétales d'amour de Manon. Je passai dans le dos de Manon, ma chatte béante à l'aplomb des yeux de Patrice car je sais que cette vue le fait bander comme un âne. Je pris Manon sous ses seins et l'animai sur le vit. Vite, elle s'ébranla. Et je rejoignis le groupe.

Je m'étais allongée sur le pubis de Serge, sa bite au bord de mes lèvres. Sa bite réagit au spectacle... Au spectacle, d'autres bites applaudirent. Et des chattes miaulèrent. Et la salle se réveilla de nouveau. Certes, ça n'avait pas la même allure que précédemment. Il s'agissait plus d'attouchements, de caresses, de léchages... Plus désireux d'admirer la pompe d'Andromaque s'exécutant devant leurs yeux que de jouir de nouveau. Moi même je léchai le gland de serge comme on suce un esquimau au cinéma, attentive à la scène. Et il en était de même pour les autres tous enchevêtrés les uns-au autres.

C'est beau une femme qui jouit des ardeurs d'un homme. Et Manon jouissait comme une prêtresse découvrant les secrets de son espérance : comme une prêtresse s'immolant sur autel sacré...

Je la trouvais très belle, Manon, belle dans sa volupté, belle dans sa lasciveté, belle dans sa félicité. Belle dans son excitation, dans sa frénésie dans ses spasmes jouissifs. Magnifique dans son orgasme. Et à cet instant précis de ses convulsions orgasmiques, je fus prise de l'envie de me jeter à leur genoux et de m'abreuver du foutre de mon mari dégoulinant de la chatte de Manon. Sauf que... Me rappelant le préservatif, la seule issue pour boire le sperme de mon mari eut été de le vider dans ma bouche. Pour la puissance érotique, tu repasseras !

Manon s'avachit de dos sur le buste de mon mari. Et la vision de sa chatte luisante de cyprine sonna toutes mes alarmes à courir me jeter sur elle et la couvrir de ma bouche, me repaître de ses sucs. N'obéissant qu'à cet appel, j'y courus en tirant Serge pas la bite. Comme je me jetai à genoux pour une tendre prière à ce minou, mon mari en extrayait sa bite. Et je remarquai le préservatif vide. Je m'inclinai vers lui. Il me cligna de l'œil, pour me signifier qu'il allait bientôt rejouer le remake. Puis, me tirant la langue, il me signifiait aussi que celui-ci se jouerait selon son scénario. Et que la première scène, c'était moi qui devait l'interpréter en suçant et léchant le con de Manon. Ce qui me fut agréable.

De son côté, Serge, maladroitement caressait les seins de sa femme. Patrice lui dit doucement :

— Suces-les... Suces ses tétons. Elle va jouir de nouveau. —

Bingo ! En deux contractions et un cri.

Patrice ôta sa capuche. Manon se redressa. Et, voyant sa bite à nue, toujours bien bandée elle siffla : — Fouiiich ! — Et plongeant sa tête vers elle vint aussitôt l'avaler.

Je l'imitai avec la bite de son mari.

Mon mari se leva, ôta sa bite de la bouche de Manon, l'invita à s'allonger et à son tour suça sa chatte.

De mon côté, je forçai Serge à s'allonger aux côtés de Manon et suçai sa bite qui me remercia d'une belle érection. A mon tour, je m'assis sur elle, m'enfonçai et elle et pompai Andromaque.

Mon mari venait honorer Manon selon l'évangile Slave.

Ainsi, tous les deux, ensemble, dans un même rythme, nous baisions nos deux nouveaux amants tout en nous embrassant à pleine bouche...

Mon mari me demanda : — Il va venir tu le sens ? —

— Oui ! Je le retiens ? —

— Oui ! On essaie de les faire jouir ensemble ! —

— Et nous, on jouit pas ? —

— Bien sûr que si. Toi, tu jouis bien quand tu veux !  Oui ?—

— Et toi ? Tu y arriveras ou je t'aide ? —

— Oui, je crois... Et puis, tu m'aides déjà. —

Ils jouirent presque dans le même temps. Et nous, nous jouîmes avec eux. Mon mari me chuchota :

— Qu'est-ce que t'es belle quand tu jouis ! Je t'aime ! —

Il y eut quelques applaudissements parmi quelques autres cris de jouissances.

La nuit était déjà fort bien avancée, quand nous nous promîmes tous de renouveler cette expérience. Tous en brûlent d'envie.

Quant à moi, la veille, j'avais déjà beaucoup baisé et énormément joui même si tout avait été très différent. Déjà différent de la baise quotidienne en couple bien sage. Toutefois, nos arrangements et nos copulations ne ressemblèrent pas du tout à celles de ce soir. D'abord parce que ce soir, Salomé n'était pas là. Mais ces deux soirées furent également intense, merveilleuses, délicieuses, et divinement décalées des usages « mortels ».

Ce soir, de nouveau, j'avais baisé et joui énormément. Et si j'étais fourbue je n'en étais point lasse.

Et puis, cela faisait des décennies que je n'avais plus vécu de partouze. Fouillant dans mes souvenirs, je crois même que je n'en avais jamais connu d'aussi éblouissante.

Depuis quelques temps, depuis que j'ai choisi de revivre pour transcender mes désirs et mes plaisirs, Je me sens légère et pleine de joie de vivre.

Je vous ai déjà expliqué plusieurs fois pourquoi et comment : n'y revenons pas.

Depuis que j'ai choisi de vivre libre en suivant mes penchants réprouvés par les morales inféodées, j'ai décidé de baiser tout les jours de ma vie avant ma mort. J'ai décidé de baiser à en mourir...

Et c'est tout le malheur que je souhaite à chacun d'entre vous.

 



Erica

pateric©

Par Pateric - Publié dans : Nouvelles - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Lundi 26 octobre 1 26 /10 /Oct 20:35
 

Cette dernière nuit, au beau milieu de la nuit, dans cette phase de mon sommeil que je croyais le plus calme et profond, j'ai rêvé à Salomé.

Exactement, j'ai rêvé que Salomé dormait près de moi. Et soudain j'eus envie de baiser avec elle : de la baiser en la chevauchant comme lors de notre première fois.

Pour être franche et honnête... 

Je m'excuse par avance auprès de mon mari, si d'aventure il en est chagrin...

Pour être franche, j'adore la verge de Salomé ; j'adore son gland, j'adore sa légère courbure : j'adore !

Et pour être honnête, j'avoue qu'aucune autre verge avant elle ne m'a engendré autant de sensations, aussi douces et tout aussi "envahissantes" que celle de Salomé, même pas celle de mon mari qui pourtant, parmi toutes celles que j'ai pu apprécier jusqu'à aujourd'hui, est celle qui me va le mieux. Cela sous-entendrait-il qu'il y en eut aussi certaines qui m'ont déplut. Je n'irais pas jusqu'à l'affirmer. Cependant, je dois dire qu'il y en a qui ne m'ont rien apporté d'autre qu'un petit peu de gymnastique.

Si mon explication vous intéresse, reportez-vous à la note (1). Merci !

( Dorénavant, je ne m'encombrerai plus à vous livrer le fond de ma pensée (comme on le fait dans le « roman ») au coeur de mes fantasmes et/ou de mes plaisirs. Je ferais comme on le fait dans les « publications de recherche » et les « publications universitaires » : en notes « documentaires ».

Cependant, je vous dois un « avertissement » : il se peut que vous deviez vous référer à mes notes, surtout si vous voulez vraiment « me » comprendre : comprendre mes motivations, comprendre mes désirs. Et surtout si vous ne souhaitez pas vous limiter à mes descriptions de pornocrate.

Je m'en souviens d'un plus particulièrement qui se la brandissait comme un pompier sa lance prête à éteindre l'incendie qu'il m'avait allumé. Car Dieu sait... Non, pas Dieu : il peut pas savoir, le pauvre. Car j'avoue qu'à sa vue ne me sentant plus de joie, ma gourmandise m'avait excitée à l'avaler entière en une seule bouchée vaginale... Sauf que, j'en fus des plus déçue : dégoûtée. Je vous raconte ?

Je m'étais jetée sur l'immense matelas à partouzes envahissant le salon cossu de cet appartement du XIXème siècle ; l'un de ces vastes appartements bourgeois du VIème arrondissement de Marseille, j'avais grand ouvert mes cuisses et l'avais harangué (comme une poissonnière du vieux-port qui vante sa camelote) sur ce ton :

Allez, viens me la mettre : je te parie que ma chatte l'avale entière...

Oui, bon ! Dit comme ça, ça ne vous avancera à rien. Peut-être est-il nécessaire que je commence... Au commencement... (si mon « commencement » vous intéresse, reportez-vous à la note (2)...)

Mon mari, avant moi avait eu des relations sexuelles avec d'autres. Des groupies devrais-je dire. (3)

Mais, comme on dit : « l'amour, ça ne se commande pas. ». (4)

Donc, « marions-nous ! ». « FOLIES » ! Cria la foule alentour... Nous étions en 1973. Bref ! (5)

Et nous n'étions pas majeurs. Et surtout, la famille :

— Horreur ! Vous n'avez aucune « situation » ! Malheur. — Crièrent les Vampirella. (5)

Rien à foutre ! (6)

Mon mari acheta comptant un studio face aux Buttes-Chaumont et tout le monde ferma sa gueule

...

Avant d'en venir à mon rêve de Salomé, et plus avant encore, à l'épisode de la partouze marseillaise, vous pensez que j'aurais dû, peut-être vous dévoiler comment mon caractère libertin s'est affirmé construit, puis affirmé ? Eh bien non ! Et si vous voulez quand même savoir, Sautez sur la note (7)

J'étais la maitresse de mon mari avant le mariage. Mais il n'accepta que je le sois qu'après que nous eussions signé un pacte spécial : un « pacte du diable » l'auraient nommé les culs pincés. (8) Car c'est grâce à ce pacte que je me suis sereinement et joyeusement abandonnée aux délices libertins.
Et, je vous le jure, la sérénité est la première des libertés ouvrant les horizons du libertinage.

C'est ainsi qu'au cours de cette nuit orgiaque, j'avais relevé le défi du fanfaron, lui promettant de l'avaler entière, sa bite d'âne : de l'avaler entière en réponse à sa crânerie selon laquelle elle était si grosse, sa bite, qu'elle n'était pas faite pour les chattes novices, ni pour les petites filles comme moi.

Gagné ! Ma chatte l'avait avalée entière. Et d'autant plus facilement qu'elle bandait mou. Et il avait eu beau jeu de la sortir pour se la faire sucer alentour afin qu'elle durcisse, chaque fois qu'il me la remettait, je contractais mon périnée et la faisais débander... Au point qu'au lieu de me pénétrer, elle roulait en moi. Au point que ça devenait vite fort désagréable ; désagréable au point que je me suis foutue de sa gueule devant toute l'assistance agglutinée autour de nous pour assister à la « perf » :

Tu comprends pourquoi j'aime les « petites bites » ? Elles, au moins, elles ne s'enfuient pas quand je les baise, moi... Parce que moi, vois-tu, moi, j'aime baiser les bites en les avalant entières, du gland à la racine : j'aime autant baiser les bites que j'aime quand elles me baisent. —

Et l'assistance avait éclaté de rire. Et l'autre se l'était mise autour du cou et avait détalé sans reste. Et plus jamais on ne le revit lors des « soirées privées » qu'organisaient là, nos « amis de baise ». Point

Cette dernière nuit, au beau milieu de la nuit, j'ai rêvé que Salomé dormait près de moi. Et ayant soudain envie de baiser en la chevauchant, je rabattis sèchement la couette et enserrai sa bite dans ma main. Elle était raide et dure à souhait. Néanmoins, comme ma bouche en était avide, je la suçai.

Et je l'apprêtai de ma salive... Et je venais m'empaler net sur elle ; m'empaler assise. Pas assise jambes fléchies et genoux repliés, non. Assises jambes tendues et grand-écartées. Je dis bien : empalée nettement, profondément. En un seul coup, « sleuch'ch » : — Ahr'han ! — Fort accentué... Je la sentis délicieusement prisonnière de mon fourreau. J'inspirai profondément, posai mes mains derrière moi sur ses cuisses, me concentrai, inspirai à nouveau et bondis... Et sa verge glissait et coulissait délicieusement dans mon vagin qui la moulait. J'allais au fond et venais à bords, lentement, voluptueusement. Et chaque coup de son gland touchant au fond, s'appuyant sur la porte utérine, je comprimais ma musculature périnéale. Et je sentais son sang affluer au gland qui se congestionnait plus. Et je le sentais gonfler dans mes chairs, comme voulant repousser ses limites. Et j'entendais les battements de son coeur se répandre en moi et m'envahir jusque dans mon crâne. Et j'accordai mes battements sur les siens, et j'y recherchai un délice spirituel que je voulais unir au plaisir physique qui remplissait mon corps, depuis l'œil anal jusqu'aux « iris » de mes seins. Et je me figurais, atteignant à une union métaphysique envoûtante ; atteignant la jouissance miraculeuse. Et au comble de son expansion, je me relevais, pour que s'évasant autour du gland mes parois vaginales s'y masturbent langoureusement. Arrivé aux portes de mes lèvres intimes, je les serrai autour du frein pour lui interdire de me quitter. Là, ainsi prisonnier, autant par ma volonté que par mes désirs, je le sentais s'appuyer sur le nœud sensible d'où s'innervent toutes mes jouissances (8) Et chaque fois où m'enfichant totalement je frottai mon clitoris sur son pubis je m'électrisai entière... J'ôtais mes mains de ses cuisses. Laissant mon corps s'enfoncer en lui, je me mis à danser du ventre.

Je le sentis venir, cet orgasme violent qui me transporte aux limites du monde concret. Alors, avant de plonger dans le magma de son emprise ouatée, et de flotter en apesanteur sur la nuée lubrique, je voulus caresser les seins de Salomé, sachant par mon expérimentation précédente que c'est par cette caresse, et peut-être davantage par le pincement de mes doigts sur ses tétons, que sa verge se libérant de son suc... Salomé jouit en des spasmes vibrants et violents que j'adore... (9)

Je caressai la poitrine velue de Salomé en criant :

Fais-moi jouir fort Salomé... Jouis fort avec moi Salomé... —

En criant dans la grosse main, dans la main puissante posée sur ma bouche.

Et en sentant le jet puissant et brûlant de sa bite s'emparer de mon sexe... Je réalisai soudain que c'est mon mari que je baise... Que je baise mon « salopard » de mari en l'appelant Salomé. Et que ce salopard m'interdit de crier mon orgasme : ah, ça non ! Déjà que je déteste qu'on m'interdise quoi que ce soit, quand c'est le cri de mon orgasme, ça me rend folle :

Doucement, doucement mon amour... —

Ce Salaud qui m'appelle « mon amour » en m'interdisant d'exprimer toute la force de mon orgasme, mais c'est inhumain, ça...

Doucement, D. dort. —

J'ouvris les yeux, et vis dans la pénombre de la chambre filtrant la lumière des réverbères de la rue ; je vis les reflets et reliefs de mon corps nu dans le miroir à la tête du lit... Et sous moi, le large buste, le buste d'ours de mon mari. Et je réalisai tout à la fois que je suis dans le lit conjugal, que la chambre de notre fils est collée à la notre, et que, dans nos immeubles en « carton-pâtes »... Et que, pour comble d'ironie, l'orgasme extrême que je venais de prendre avec Salomé, n'était que le résultat d'une copulation légitime avec mon salopard de mari.

Alors que j'aurais sûrement préféré que : — Quand la Salo-met, le Salaud part.

Sauf que, non : j'ai pleuré.

Pleure pas. — Dit tendrement mon mari en léchant mes larmes : — Y'a pas de mal ! —

Toujours, j'aime lorsque mon mari apaise mes angoisses et sèche mes pleurs en léchant mes larmes. Mais je ne savais pas pourquoi, là, ça m'agaçait plutôt... Est-ce que mon mari, le vit, ou le sentit ? Toujours est-il qu'il stoppa net et me regarda. Il avait beau faire sombre, je le voyais perplexe. D'ailleurs, il commençait à débander, ce qui ne lui est jamais arrivé dans mon vagin...

Oui ! Ne vous étonnez pas. Lorsque mon mari éjacule en moi, je contracte violemment mes muscles, pour ne pas qu'il s'échappe. Et je sais par ces gestes conserver ou redonner toute la vigueur à son sexe maintenu prisonnier du mien. Car je veux le garder longtemps encore en moi, sentir son sperme se répandre lentement dans mon vagin pour trouver par où, fuir. Et moi, je veux retarder ce « doux moment », ou moi, sortant de lui et non pas lui de moi, son sperme coulera sur mes lèvres, avant que, le plus souvent, mon mari plonge entre mes cuisses et de sa langue « me lave ».

Toutefois, je vous averti messieurs, n'imaginez surtout pas connaître de moi pareille extase si jamais l'opportunité faisait qu'un jour, nos jeux impudiques, croisent leurs voix libidineuses : je n'ai jamais concédé pareille faveur à aucun autre. Jamais je ne l'ai offert qu'à mon mari seul.

Bien vu ! Aujourd'hui, j'ai aussi rêvé l'offrir à Salomé. C'est raté. Mais je n'y renoncerai pas.

C'est que, depuis quelques temps maintenant, mes sentiments pour et envers mon mari se sont très nettement et fortement modifiés ; maintenant que j'ai de nouveau goûté aux « plaisirs défendus »... je n'éprouve plus le même amour pour mon mari : je n'éprouve plus cet amour exclusif d'antan.

Certes, il y a le temps qui a passé. Et trente-cinq ans d'union matrimoniale, ce n'est pas rien...

Seulement, parfois, c'est aussi très lourd à assumer, lourd à nourrir au quotidien, lourd à renouveler.

Et puis, il y a l'âge qui s'affirme et la controverse qu'il génère entre bonheurs vécus et angoisses de ne plus avoir assez de temps de vivre, de tout connaître : peurs de l'inconnu et désirs d'inconnus...

Surtout, je pense que nos dernières aventures aux tournures sexuelles d'un genre nouveau, m'ont affirmé que mon mari (mon mari que je plaçais « au dessus de tout », même si je ne le détrônerai jamais du piédestal où je l'ai installé), n'est plus le coeur exclusif de « mon monde ».

Non !

Je ne voudrais jamais rompre l'union qui nous lie. Et je le crois quand il m'assure que lui non plus.

Mais, (ça c'est une prise de conscience très récente, encore assez immature) je veux aussi vivre mes plaisirs et mes désirs « sans lui ». Et c'est pour en avoir saisi le phénomène que j'en ai pleuré.

Je le lui ai dit, cette nuit, assise sur lui... Et il m'a dit, fort sincèrement : — Je t'aime ! —

Et je lui ai fait le serment : — Jamais je ne me priverai de toi, même si j'abuse d'autres ! —

Et je l'ai aussi libéré de son serment : — Va, mon amour, ne t'en prive pas non plus : sois libre ! —

Car je suis certaine de deux choses :

Si mon amour pour mari n'a plus le même sens pour moi, ni le même impact sur moi, qu'hier,

Aujourd'hui, je veux assouvir mes désirs, en affirmant mon expérience et mon autorité, telles que je ne peux les assumer sur mon mari qui, malgré ses attentions et sa gentillesse envers moi, possèdera, toujours l'ascendant sur moi.

Et aujourd'hui aussi, je désire aussi le « libérer de moi » et lui souhaite d'avoir l'opportunité d'offrir à d'autres sa gentillesse et son expérience...

Et pour nous deux ensemble ? Je ne désire qu'une chose : que nos plaisirs conjoints, ceux que nous partagerons seuls, ou que nous partagerons ensemble avec d'autres (il est hors de question que l'on s'en prive) soient toujours plus beaux et toujours plus intenses.

Mais encore une fois, cette envie, qui n'est en rien un fantasme, est plus neuronale que volontaire : plus « envie » que « désir ». C'est-à-dire que je ne vais pas, là, aussitôt ma conclusion tirée, courir dans la rue, ni même au sauna ou dans tout autre lupanar, pour l'assouvir. Ça non ! Pas davantage, pédaler à-travers Paris pour rejoindre mon jeune amant, ou sa jeune maîtresse, ou les deux...

Ni même, courir au labo de Salomé pour l'emmener avec moi. D'ailleurs, Salomé, ce matin est partie sur une « scène de risques » en compagnie de mon mari : partie en province pour trois jours.

Et moi, ce soir aussi, je vais quitter Paris et rejoindre mon pays pour...

Mais non ! Je vais voir mes parents qui, après soixante années de mariage, à plus de quatre-vingt balais s'envoient des assiettes à la figure... Je vais pour les raisonner. Ce dont je sais être impossible.

Mais oui ! Voudrais surtout pas vieillir comme ça !



Erica

pateric©

Par Pateric - Publié dans : Nouvelles - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Lundi 23 février 1 23 /02 /Fév 09:04
 

Derrière le sas à portes capitonnées

(Moquette brune et moelleuse tissus vermeil et ouaté plafonds sienne laqué vernis et auréoles ambrées de la lumière halogène),

Un couloir et dix portes (Quatre à droite six à gauche)

Frappées de plaques dorées aux noms bleus qui firent frissonner Déborah (Adonis, Eros, Ganymède, Priape - à droite ; Aphrodite, Alcmène, Calypso, Hélène, Danaé, Sapho - à gauche) ;

Déborah qui possédait de la Théogonie grecque une connaissance remarquable cultivée par passion pré adolescente : laquelle était née inconsciemment de son attirance pour le « beau Marcel ». Et un glaçon glissant dans son dos, Déborah s'agrippa à Marcel qui s'étonna :

— T'as froid trésor ? —

Non ! — Murmura-t-elle n'osant pas avouer l'image fort démentielle

qui la démantelait.

Lequel choisissons-nous ? — Demanda le danseur.

Comment choisir un libre ? — S'interrogea Marcel à haute voix et fort peu innocemment, faisant ainsi, bien comprendre aux deux autres qu’il avait deviné ce qui se jouait derrière les portes.

En entrant, simplement. — Expliqua Obstinée.

Allons ! Maintenant ? Qu'importe ! — Chuchota Déborah...

Ils sont entrés chez Hélène : Aphrodite, Adonis, Alcmène, Eros, Calypso, Ganymède, étaient déjà très occupés à abriter des libations déchaînées ...

Et maintenant, Déborah et Marcel n'ignoraient plus l'objectif ayant généré l'intérêt du couple « Danseur et Obstinée » répondant aux patronymes de Mike et Fanny,

Marcel chercha à percer : C’est vos pseudos pas vos prénoms ? — Mais, pseudos prénoms ou vrais intentions, dans le fond, qu’est-ce qui désormais, importait réellement ?

— Ils auront parlés, d’abord... Sûrement... Pour lier connaissance ? —

Crois-Tu ?

Peut-on conjecturer d’autres chatoiements ? A moins que tes fantasmes aspirent à vivre l’illusion d’autres extravagances ? — Te réponds-je.

— Mieux encore : fantasmer ce n’est ni jouer, ni jouir ! — Dis-tu.

— Tu serais donc capable de concevoir quelques perversions ? De quel genre ? Jouer avec ses désirs a-t-il un autre ravissement que celui d’être conduit à jouir de ses plaisirs ? —

Te demanderai-je.

— Du genre… Fétichisme, ou sadomasochisme, ou… — Trembleras-tu.

— Même si la débauche possède d’autres sens que l’essence de la morale, la violence serait-elle un attribut du désir ? N’est-elle pas qu’un vulgaire ordinaire du quotidien ? Est-elle un nécessaire à l’accomplissement du plaisir ? —

… — (Ne t’attends pas à trouver la réponse ici.)

* * * * *

Est-ce que la magie décorative du salon a absorbé leur peur ?
Ou la curiosité a-t-elle été assez puissante pour effacer toute panique ?
Ou bien, faire la fête sans folie est-ce une fête ?
Au-delà du langage, de la platitude des mots, ils se découvrent : Libertins !
Les uns, adeptes de sexe charnel,
Les autres, d’amour sensuel...
Et ce qui est, est : Déborah et Marcel ne s'angoissent plus.
Davantage : le spectacle initiatique les motive.
Et Marcel, raide de bonheur (pour le grand plaisir de Fanny) admire le spectacle inconnu de « ses » corolles de chairs roses avalant un phallus inconnu mais ardent.
Et le rythme ondulant de sa sirène aux fesses fermes, aux seins épanouis et aux lèvres sulfureuses ;
Marcel admire Déborah
Marcel admire, jusqu’au souffle des jouissances de Déborah…

Vingt-cinq septembre 1999 est enterré :

Le vieux couple est révolu...

Vingt-six septembre 1999 : Vive le couple nouveau !

L'Aurore est née. Un jour nouveau pour de nouvelles phases ? Oui.

Hier, ils ne soupçonnaient pas qu'existent pareilles extases ? Non.

Déborah et Marcel renaissent en débauchant leur volupté. Leur amour qu'ils jalousaient ne les avait jamais révélées et de leurs amours d'enfants ils préservaient le temps. Il se satisfaisait d'elle comme d'un fruit doux mais fragile ; Elle se nourrissait de lui, comme au compte-gouttes, subtile. Et puis, plaisirs et communion spirituelle surpassant le temps…

Aujourd’hui… Marcel, ayant cédé à sa douce Déborah, admet que son outil quotidien sublimera mieux ses talents à émouvoir que la promotion de détergents et autres somnifères du pain mensuel.

Aujourd’hui… Marcel exprime ses talents en sublimant le corps et ses charmes. Simple exaltation d'un abandon simple aux sexuelles libéralités d'Eros, ils libèrent les adulateurs sans reproche et sans peur.

Déborah de Désir joue frémissante de plaisir pour oeil indiscret. Déborah, à jamais imprégnée sur images qui ne manquent pas de sel, nées des talents d’opérateurs de Marcel (nullement des fantasmes de Marcel. Ni de ceux de Déborah. Encore moins de quelconques fantasmes des autres participes hardeurs : non !)
Marcel n’écrit rien et n’anticipe aucun scénario. Marcel ne met en scène que le décor et son milieu… Oubliant ses caméras si discrètement installées, si savamment et artistiquement réglées ; oubliant ses caméras qui, tournant sans relâche, se gorgent d’images, les acteurs répandent leurs ardeurs sans comédie ou autre contingence.
Plus tard, à sa table de montage, Déborah assise près de lui (souvent sur ses genoux) saisissant la montée du désir, piquant la frénésie des plaisirs, fixant chaque spasme de jouissance, soulignant tous les frissons d’extase, Marcel savoure son plaisir à parachever l’ouvrage d’Art…
Et c’est sûrement pour cela, qu’On se bouscule pour offrir à ses yeux des délices de sexe à projeter sur écran de rêves.
Et Certain se recule pour offrir le supplice de son sexe projeté sur mosaïque blême,
Insouciant des prophéties de l'Apocalypse terroriste,
Étranger aux paniques et aux faillites… Comme au monstrueux BUG 2000 …
Ainsi se produisit la mutation ouvrant les voies de la nouvelle ère du vieux couple. Déborah s’épanouit et Marcel se réjouit…

Mais restèrent-ils aussi amoureux qu’Hier ? —

Oui ! —

Toujours ? —
Plus que jamais ! —
Je n’y crois pas : je ne peux pas y croire : c’est amoral ! —

Tant pis. D’autant que c’est toi qui voulais dépasser la virtualité du fantasme, non ? Alors, que tu y croies ou pas, ça n’y changera rien. —

Et même si le corps de Déborah vibre aux hommages d'autres hommes, son cœur ne commande ses perles de frissons qu'à la faveur des orgasmes légitimes. Et même si Marcel comble d'autres femmes de ses ardeurs, sa douceur ne s'exprime qu'envers sa perle de bonheur…
Tu le savais déjà, non ?

Pourquoi, aujourd'hui encore, « Roméo et Juliette » devrait-il naître pour n'engendrer que la mort ?

Même si SHAKESPEARE n'était ni le « premier », ni le « dernier » de tous les nihilistes.

* * * * *

Pateric©

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