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Vendredi 19 février 5 19 /02 /Fév 13:13
 

Mon mari n'a jamais fait valoir aucune objection à mon plaisir de conduire. Ni à s'assoir sagement à côté : moi au volant. La conduite automobile, et sportive autant qu'il nous est possible, est aussi une passion commune. Je devrais préciser : « était », car elle ne l'est plus vraiment aujourd'hui. Avant ; avant de voir devant mes yeux, Jean-Pierre et Sylvie se faire déchiqueter par un camion fou, j'adorai conduire. Et tous les matins, Sylvie à ma droite, je nous conduisais vers notre bureau. Et au retour je nous reconduisais à la maison. Nous empruntions la route des crêtes, lorsqu'elle n'était pas fermée, puis la Gineste : jamais l'autoroute. Pas parce qu'il allongeait considérablement notre trajet mais parce que la conduite sur route est plus ludique. Parfois... Du coin des yeux, je voyais Sylvie serrer les fesses et s'agripper fiévreusement à sa ceinture de sécurité... Quelquefois elle murmurait :

— Doucement, doucement ma chérie : je tiens à mes enfants. —

Jamais elle ne dit : — Je tiens à ma vie — , ou — Je tiens à mon mari. — Encore moins au mien de mari ou à moi. Non ! Juste, ses enfants. Je sais que je n'ai jamais pris de risque inconsidéré sur une route ouverte à tout le monde. Mais je sais aussi que sur ces routes, lorsqu'on est assis « à la place du mort », la préhension de la réalité est en décalage immense avec celle du chauffeur. Je sais aussi que de tes « prises de risque calculé » peuvent t'apparaître la vision d'un danger immanquable. Mais. J'aime conduire. Et j'aime encore plus les frissons que me procure la vitesse au volant. Avant ; lorsque nous vivions « en bas » au sommet de notre colline dominant la mer, nous avions le terrible privilège de pouvoir courir au Castellet. Et avec mon mari, nous nous faisions des courses épiques sur des bolides de plus de quatre-cents chevaux. Oui ! C'était un bonheur né d'une faveur amicale. Et sachant la chance que nous avions, nous ne boudions pas ce plaisir. Avant; avant de voir devant mes yeux, Jean-Pierre et Sylvie se faire déchiqueter par un camion fou. Depuis, je n'ai plus aucun plaisir à conduire, Depuis, lorsque je conduis, ce n'est que par la nécessité d'être contrainte de ne pouvoir joindre autrement un point à un autre ; depuis, comme l'on régente aveuglément au coeur d'une « morale chiée par un principe de précautions » en rien préventive, en rien éducatrice, en rien formatrice : en tous points ridicule, surtout dans sa répression aussi aveugle que stupide, totalement absurde pour une prise de conscience des dangers efficace ; ridicule et inepte parce qu'elle nie et dénie ma personne : comme si ma conscience du danger et mes compétences au pilotage, ne suffisaient pas ; depuis, je laisse volontiers ma place...

Ta gueule, censeur de pacotille ! Quand ai-je parlé de « vitesse autorisée » ? Tu ne comprends rien de ce que je dis. Et sûrement, toi et ton foutu « respect de la vitesse autorisée » es-tu plus en danger que moi lorsque tu t'insinues sur l'autoroute de mes vacances dans le « train des autos ». Surtout en veillant bien au « respect de la vitesse autorisée ». Et ce respect est si peu rationnel mon Coco, que t'es un mort en sursis. Oui ! Et ils peuvent hurler tout ce qu'ils veulent, les lobbystes du respect : leur intolérance est dénuée de toute vertu et possède nulle rigueur. Ils peuvent même m'insulter, me traiter de délinquant... Et je ne sais trop de quel autre titre de foutaises : ça ne fera pas d'eux des individus auxquels je concèderai le plus petit respect. Simplement, parce qu'ils sont ignorants et incultes. Subséquemment parce qu'ils sont vendus au « culte de la peur ». Et méchamment, parce qu'ils sont aussi « meurtriers » que ceux qu'ils jugent en être : meurtriers par la preuve faite par de nombreuses études sérieuses démontrant que le « culte de la peur » est un anti culte de la Sécurité. — C'est la douleur qui les anime — Arrondirons certains pour me calmer. Mais ça m'irritera :

Parce que moi, je ne l'ai pas connue cette douleur ? Voyons ! Faudrait suivre un peu !

Dans le cas de Jean-Pierre et Sylvie, la vitesse ne fut en aucun cas le facteur initial. Surtout pas un quelconque dépassement de la vitesse autorisée. Et le mouchard du camion fou qui les tua montra que sa vitesse n'excédait pas les 40 Km/h. Je ne vais pas te refaire le rapport d'accidentologie, non ! Seulement, crois-moi, depuis, notamment pour soigner ma douleur, parmi toutes mes spécialités, je me suis fait une spécialité à analyser nombre de facteurs circonstanciels « tueurs de la route ». Crois-moi, je te dis : le facteur « tueur de la route » majeur, c'est l'incapacité chronique de la majorité des conducteurs à estimer les paramètres de risques potentiels dans une contrainte donnée. Plus grave : ce n'est pas de leur faute. Oui ! C'est une faute majeure d'Education Nationale. Par voie de conséquences, c'est une « faute inexcusable » de l'Etat dans son management à l'utilisation de « machines dangereuses »... Je sais : c'est une accusation lourde à l'encontre de l'Autorité de l'Etat. Mais c'est une accusation vraie. Rationnellement justifiable, calculable, démontrable. Alors baste ! Si tu souhaites en savoir plus, cherches ! Et je te souhaite plus encore, d'apprendre à connaître et à reconnaître les vrais risques qui t'environnent, à savoir les maîtriser intelligemment et dominer sur les inhibitions de ta peur.

Voilà !

Entre temps, nous étions rendus à notre domicile du parisien quotidien.

J'avais conduit seule, juste accompagnée de musiques de jazz. J'avais conduit seule, sans parler, ni entendre parler quiconque. J'avais conduit sur une autoroute quasi déserte : même après Orléans le trafic était resté fluide. Serge fixait l'asphalte de ses yeux perdus dans le vague. Dans le rétro, je voyais Manon dormir lovée dans les bras de mon mari. Lorsque nos yeux se croisaient, il me souriait. Et je lui souriais aussi. Parfois, je posais ma main droite sur la cuisse de Serge. Il posait alors sa main sur la mienne et la caressait tendrement. Deux fois, je pris sa main et la conduisis entre mes cuisses. A chaque fois, je la sentis se crisper : mal à l'aise. Je n'insistai pas, ne cherchant pas davantage à comprendre la raison de son malaise. Ça ne me chagrinait nullement.

Nous nous quittâmes au pied de notre immeuble par des embrassades savoureuses et chaleureuses. Et Manon ne lâcha mon mari qu'à contre-coeur. Nous nous quittâmes sans autre promesse que :

— Bonne nuit. A très très bientôt, Promis ? Promis !—

Et je suis sûre qu'à cet instant il n'y eu que moi pour savoir que le « très bientôt » était très proche. Ainsi je savais déjà que le Week-End suivant, je n'accompagnerai pas mon mari à son colloque. Et je ne doutais pas que ce sera Manon qui l'accompagnera, parce que moi je voulais rester avec Serge. Comme je vous l'ai dit : mon scénario était écrit, et mon stratagème prêt. Et comme je vous ai laissé l'imaginer avant de choisir plutôt de vous raconter ce Week-End à La Rochelle, ma pièce débuta jeudi soir à l'heure de l'apéritif pour s'achever le dimanche, à l'heure du thé où je rentrais chez nous fourbue, émerveillée, légère et corps flottant dans une bulle de délices impudiques.

Le jeudi en fin d'après-midi je retrouvais Manon chez elle sous le couvert d'un alibi éhonté :

— Peux-tu organiser une entrevue avec Josiane pour jeudi, disons dix-sept heures chez toi ?—

— Tu peux venir, bien sûr ! — Accepta-elle gaiement : — Il était prévu qu'on se voit jeudi soir, Josiane et moi : tu n'as pas oublié, c'est bien ! Vous vous entendrez bien toutes les deux. —

— Non, non : je ne l'ai pas oublié. Justement, j'en profite pour te demander cette faveur... Parce que j'aimerai avoir son avis de Philosophe à une question qui me turlupine ! — Vendis-je mon alibi.

Que dis-je un alibi : un mensonge ferait plus vrai. Car ayant remarqué les penchants plutôt lesbiens de Josiane, mon idée consistait, d'abord à la séduire devant Manon. Puis d'intégrer Manon à notre duo. Parce que la question qui me turlupinait est liée aux comportements de Manon avec mon mari. Et par-dessus tout, j'avais besoin d'une réponse claire. De préférence confirmant ce que je croyais. Je vous dirai simplement qu'à l'instant du dialogue ci-dessus, je ne savais pas si mon scénario y trouverait son compte. Mais, si la réponse espérée n'était pas venue, ou si elle m'avait démentie, j'aurais rangé ma pièce et n'aurais forcé personne à la jouer. Or ? Vous savez qu'elle s'est jouée. Puisque je vous ai déjà avoué être partie en voyage vers l'océan interstellaire des plaisirs vénériens ; voyage délicieux où j'ai, plongé dans l'apesanteur de mes orgasmes lubriques, excité les électrons de mes corpuscules luxurieux enchâssant hardiment quelques atomes crochus, et fouillé au coeur de délicieux trous noirs de matière licencieuse... d'où je rentre, pour entreprendre d'en écrire mes souvenirs merveilleux en attendant le retour de mon mari et de Manon que Serge attend à l'aéroport.

...

Ensemble, nous avons diner chez nous en ne discutant que de choses banales et en riant gaiement. Sauf Manon, dont les yeux brillants ne quittaient pas Patrice ; Manon au visage fatigué et au sourire béat figeant ses lèvres. Mais elle était très belle Manon, dans cet abandon lascif...

Mais je vous parlerai de ce Week-end plus tard. Et je vous jure que je n'en omettrai aucun détail.

Et plus tard, j'exigerai de mon mari qu'il me raconte son Week-End avec Manon : j'exigerai qu'il me le raconte jusque dans les plus menus détails

Et, dans cette attente, dans ma mémoire je perpétue les souvenirs de mes plaisirs vécus.



Erica

pateric©

Par Pateric - Publié dans : Nouvelles - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Vendredi 19 février 5 19 /02 /Fév 13:04
 

Avec dérision, je m'étais interrompue sur cette question de Serge :

— Te souviens-tu de la semaine du colloque international d'octobre 1994 ? —

— Vaguement... — Mentis-je. Car je n'en avais pas souvenir.
Serge le comprit mais il n'en laissa rien paraître, choisissant d'en développer chaque moindre détail. Heureusement, vous avouerais-je :

— Alors tu te souviens que... — Passons car la suite n'est, justement, que détails.
Certes, ils m'étaient utiles pour reconstituer mon puzzle. Et ils le restent encore. Mais ils n'ont aucun intérêt pour vous. L'important est contenu dans la synthèse que je m'efforcerai de vous faire partager ci-après :

— Eh bien, c'est dans cette chambre blafarde et sans âme qu'eût lieu le miracle ! J'emploie sciemment le mot « miracle » ; je l'emploie alors que je suis aussi agnostique que Patrice ; je l'emploie parce que ce qui se passa en ces instants, comme ce qui en découla à la suite n'est pas rationnellement explicable : c'est même, totalement irrationnel. —

— Je comprends ce que tu dis. Des instants où tu as le sentiment étrange qu'un ange est là. Soudain, tu ressens une singulière sérénité t'envelopper. Et vraiment, tes angoisses, tes craintes et tes doutes, s'évacuer... Un peu à la manière de l'eau coulant d'un robinet qu'on vient d'ouvrir. Oui ! Ça demeure irrationnel : ça le demeure aussi pour ceux qui ont assisté à ses instants. Rassures-toi : pour Patrice aussi, ça demeure un mystère. Alors, poursuit : je suis impatiente... —

— Oui, c'est ça ! — Certifia-t-il. Ajoutant aussitôt : — Sauf que, si c'est un vrai mystère pour tous, pour Patrice, ça ne l'est pas ! — Précision que, sincèrement, il croyait des plus importantes.
Précision que, personnellement, j'ai toujours considéré comme une évidence. Mais, par pudeur, jamais je n'ai osé l'exprimer hors de notre couple.
Mon mari est un « scientifique rationnel », doublé d'un humaniste attribuant quelques qualités à l'irrationnel, sinon quelques « pouvoirs bienfaisants ». Il y croit comme, je le cite : « capacité de l'être humain à être autre chose qu'une pendule » : une dotation « biologique », « génétique », une « force psychologique motrice » propre de l'être humain.

Et, si le principe physique animant les émotions demeure du domaine du mystère, c'est qu'il doit le rester pour affirmer son efficacité et permettre ainsi à l'Humain de l'assurer : l'irrationnel reste supérieur aux rationalités mécanistes animant l'intelligence artificielle propre à la machine ; l'irrationnel reste supérieur à tous les avatars quand bien même seraient-ils tous dotés de savantes singeries des émotions ; l'irrationnel, comme « poumon de l'Homme » déconnecté du fascisme des croyances et de leurs poncifs moralistes et lorsque le « coeur de l'Homme » demeure ce qu'il est « physiologiquement ».
Tout cela est rationnellement acceptable.

Voilà ! Nous en étions là
... Manon avait entraîné mon mari dans leur salle de bain. Et sous le sifflement du jet de douche , je l'entendais rire joyeusement, rire comme une enfant. Et c'était charmant. Et Serge, allongé sous moi branlant sa bite dans mon cocon de toute ma vigueur vaginale, m'expliquait le « miracle » survenu dans cette chambre au flux blafard et « sans âme » de la clinique psychiatrique où Manon perdait aussi bien sa raison que son désir de vivre.

Patrice y avait pris Manon dans ses bras et avait chuchoté à son oreille des mots que Serge, resté adossé au montant de la porte, n'avait su entendre. Manon avait beaucoup pleuré. Et Patrice n'avait eu de cesse de la réconforter. Et... Comment donc ! De sécher ses larmes de sa langue ? J'eus un frisson que je ne sus m'expliquer vraiment. Je connais le « pouvoir » de sa langue à soigner les angoisses qui me font pleurer. J'avais toujours cru que... Je ne sais pas. Exactement, je ne m'étais jamais posé la question du « pouvoir ». Et je crois que si je lui attribuais un « pouvoir » quelconque, il relevait du domaine du symbole. Je sais juste que ses étreintes me réconfortent et me soulagent. Et que sa langue séchant mes larmes fait partir du cadre de cérémonie de ses étreintes... Je n'eus jamais à songer ou à penser un instant en être l'exclusive bénéficiaire, ni que d'autres y aient goûté. Inversement, jamais je n'aurais laissé un autre homme soigner mes tourments ainsi. Et, ne venais-je pas de l'interdire à Serge ? Assez sèchement d'ailleurs... Parce que... Somme toute, si je n'attribuais aucun « pouvoir » de cette attention de mon mari sur moi : aucune volonté de sa part à vouloir gagner sur ma personne un ascendant quelconque, je pensais tout de même que de l'autoriser à un autre homme que lui, traduirait de ma part un « acte de faiblesse ». Et par extension, j'aurais eu le sentiment de me « livrer à son bon vouloir ». Donc, à m'abandonner à son « pouvoir ». ça, jamais !Ne me dites surtout pas que vous êtes étonnés par mon raisonnement : vous me connaissez assez ! Et savez aussi jusque vers quelles extrémités revendicatives il peut me conduire. Sauf que là, chevauchant Serge, des contractions de mon con branlant toujours sa bite reprenant une vigueur honorable, échafaudant ma « théorie du pouvoir », me réjouissant de la clameur délicieuse du rire de Manon. Là...

Comme Serge m'avouait comment Manon reprit goût à la vie moins de quarante-huit après leur étreinte « miraculeuse » ; comment moins de huit jours après elle quittait la clinique avec la bénédiction médusée du chef de Service ; comment elle reprit son activité d'enseignante dès la rentrée des vacances d'hiver ( ce qui, en soi, est un exploit) ; comment elle s'enivra avec son mari de leurs jouissances spirituelles et sexuelles en lui avouant le « culte d'amour » qu'elle nous vouait. Et en lui jurant qu'elle n'aura pas de repos avant de nous avoir rendu le bonheur que Patrice lui avait offert ; comment elle ne rêva plus qu'à nous « aimer » : comment elle fantasma, jusqu'à l'autre soir d'accomplir charnellement avec Patrice son étreinte de délivrance. Et pourquoi, ce fantasme sur le point de s'accomplir la tétanisa Et surtout, redoutant un désaveu de ma part, lorsque je lui offris ma bénédiction à baiser avec mon mari ; bénédiction en laquelle elle rêvait tant, l'y incitant même assez trivialement, loin de la libérer la paralysa entière. Là...

Là, sous l'aveu délicieux de Serge bandant fort en moi, je m'excitai de nouveau et de joie, à aduler l'ardeur d'amour de mon amant. Et en en jouir à nouveau violemment. Et à en pleurer abondamment de toutes les larmes de mon corps : depuis mes yeux jusqu'à mon sexe. Et offrir à la langue de Serge d'assécher celles roulant sur mes joues.
J'étais joyeuse. Et heureuse...
Et les langues avides léchant mon sexe, et mes seins, et mon ventre, et mes pieds.
La langue souple, douce et brulante de Manon courant frénétiquement de mes lèvres charnelles à mon ventre, revenant laper mes sucs de jouissance, les répandant sur mon ventre, sa langue...
Et la langue dure, grenue et brulante de mon mari excitant mes tétons, se mêlant à la langue de Manon sur mon nombril, se délectant à lécher mes orteils et de sa bouche les sucer, les mordiller, leurs langues me ravissaient et la langue de Serge sur mes yeux et ma bouche transcendait mon bonheur...

Un peu plus tard dans la soirée, tous les quatre allongés lovés entre-mêlés, nous signâmes un pacte de fidélité réciproque.

Non ! Tu te trompes !

Ce pacte n'inclue en rien une quelconque fidélité d'ordre sexuel : c'eut été de la plus extraordinaire stupidité. Et, sérieusement, en aurions-nous eu besoin ? Sincèrement ! Nos attirances physiques et les émotions de plaisirs qu'elles agitent sont si fortes et intenses qu'elles n'ont besoin d'aucune autre « entente ». Encore moins besoin d'un pacte.

Oui ! Notre pacte de fidélité réciproque nous lie intellectuellement et spirituellement. Un peu à l'image de celui qui nous lia durant huit superbes années à Jean-Pierre et Sylvie. Je précise qu'il ne pourra jamais n'être « qu'un peu » à cette image. D'abord, pour des raisons aussi « personnelles » que « pratiques ». Et contentez-vous de cela. Pour le reste, pour ce qui concerne nos « petits arrangements sexuels », à l'instant de la signature de notre pacte, tout compte fait, nous n'en étions pas arrivés très loin. Juste le résultat d'une chouette partouze impromptue et d'un WE d'échangisme. Rien de moins banal dans le giron des coutumes libertines. Rien qui présage d'autres possibilités, même si nos attirances réciproques sont aussi fortes qu'agréables, elles ne pourraient avoir que la valeur du désir excité par l'inconnu et l'envie de découvertes ; à l'image d'un incendie s'embrassant sous l'effet conjoint du carburant des désirs et du comburant des plaisirs excités par l'énergie d'activation du milieu propice à la flamme. Que soudain vienne à disparaître l'un de ces élément et aussitôt la flamme mourra aussi bien qu'elle s'est enflammée. Certes, compte tenu de l'intensité de l'attachement, aux orientations quasi amoureuses de Manon pour mon Mari, aux plaisirs suaves que je prenais avec Serge, à nos débordements aussi fougueux et impudiques que tendres et affectueux, ça partait bien pour pouvoir durer un certain temps... En tout cas, là, je savais que ce ne serait pas avant que j'aie obtenu entre Manon et mon mari l'exacte union qui me trottait dans la tête. J'avais déjà mon petit scénario clairement écrit. J'avais aussi la date à laquelle se jouera la pièce. Et je connaissais le stratagème dont j'userai pour leur faire admettre, à tous les trois, ma décision, surtout à mon mari : décision irrévocable et inaliénable...

Le dimanche soir, lorsque sonna l'heure incontournable à laquelle nous devions rentrer sur Paris, jouant sur le sentiment désabusé sué par chacun d'eux à quitter ce havre de plaisirs et de bonheurs, par contraintes concédée au « quotidien », je décidai de conduire pour le retour. Et comme je l'avais présumé, personne ne me contredit, même pas mon mari...

Ça y est ! Je vous entends venir, avec vos grands sabots.

Oui ! C'est normal avec les sabots, avant de les voir, on les entends.

Comme quoi, parfois, une formule réputée de « bon sens » peut rationnellement n'avoir aucun sens.

Erica

 

pateric©

Par Pateric - Publié dans : Nouvelles - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Mercredi 17 février 3 17 /02 /Fév 09:30
 

Manon de mon mari ayant choisi de jouir en cet instant précis, frénétiquement heureuse, dansant sur Serge, je sentis son explosion et entendant retentir mon cri de jouissance en écho des jouissances, je m'avachis sur Serge...
Et au creux de l'oreille je lui demandai :

Mon petit amant d'amour, racontes-moi ton secret ! — .

Seul « mon petit » est un doux euphémisme car Serge est plutôt de grande taille. En revanche, « amant d'amour », c'est une réalité. Car depuis ce jour, je ne pratique plus que le « sexe d'amour » avec Serge : comme je le vis avec mon mari.
Je vous le concède : ce n'est pas banal, mais pour moi, c'est aussi un comportement quasi vierge ; quasi vierge parce qu'en dehors de mon mari, je ne le vécus jamais qu'avec Jean-Pierre. Toutefois, ce que sais aussi, c'est que je ne serais jamais « amoureuse » de Serge, ni comme je le suis de mon mari depuis toujours, ni comme je le fus de Jean-Pierre et le suis toujours à jamais. C'est parce que je connais bien toutes mes nuances d'amour que je peux l'affirmer car déjà, mon amour pour Jean-Pierre n'a jamais eu le même allant, ni le même sens que celui que je porte à mon mari. Ainsi je sais que si mon attirance pour Serge est forte, pour le sexe et aussi pour l'homme qu'il est hors du sexe, je sais que je n'en serais pas amoureuse...

Je sais ! Je vous apparais étrange, voire un brin « à la masse » : je m'en moque !

Quelques instants après leur jouissance, Manon se leva et prenant la main se Patrice l'invita à la suivre. Il me regarda, comme on demande permission. De même, je lui accordai ma bénédiction, trouvant dans ce départ l'opportunité d'entendre sereinement le secret que Serge voulait me confier.
Un instant je les regardai partir : attendrissante Manon enroulant son bras à la taille de Patrice, lovant son corps au sien, comme soudée à lui, ses pieds comme suspendus sur l'air...
Je suis sûre ! Elle est amoureuse Manon ! Ou... Comme on dit : « c'est tout comme » ou « du pareil au même » !
De même, Serge soupira, paraissant soulagé par l'éclipse de pleine lune de sa femme. Oui ! Ça aussi : beau cul pour beau cul, et toute subjectivité mise à part, Manon a le terrible privilège de posséder l'un des plus beaux culs du monde féminin. Ainsi que la chute de reins qui va bien avec...
Mais non, imbécile : un « beau cul », ce n'est pas un « gros cul » !
Baste !
A chacun ses goûts et ses dégoûts !
 

Serge me livra son secret.
D'abord, il me surprit. Puis il m'étonna, me fit un peu douter. Ensuite, il m'émut. Enfin, il me combla d'aise en m'ouvrant d'intéressante et charmantes perspectives futures..

Ainsi, il avoua que dès notre première rencontre Manon avait succombé aux charmes de mon mari :

— Au début, ça n'avait rien de physique. Plus exactement : rien de charnel — .Se reprit-il :

— Manon trouvait juste Patrice « génial » ! Elle adorait ses développements de Physique. Et surtout ses explications métaphoriques et éclairantes. Et elle enviait ma place auprès de lui. —

— C'est vrai ! — Me souvins-je soudain : — Elle est prof de Sciences, non ? — .

— Oui ! — Confirma-t-il : — A cela, ajoutes que c'est une dingue de jazz... — .

J'éclatai de rire : La cerise sur le gâteau ! .

Je me souvins aussitôt, des soirées où elle lui demandait timidement de jouer, « ceci », «cela » etc... Je la revois maintenant, le badant à en baver sur l'angle du piano où elle s'agrippait... C'est juste maintenant que je revois ces scènes et leur attribue ceci : à l'époque je n'y avais prêté nulle attention, discutant avec les « autres » dans l'ambiance musicale sans me soucier de l'artiste. Et moins encore de sa groupie...

— Après le décès de son père, puis l'annonce de la disparition de Sylvie et Jean Pierre, elle se laissa emporter dans une sourde dépression qui dura près de deux ans et... —

Je l'interrompis, souhaitant plutôt reprendre mes esprits pour chercher un lien entre toutes ces folies de la Vie : un lien qui consolide ce qui chancelle ; un lien qui construit de nouvelles citadelles : un fil d'Ariane conduisant hors du labyrinthe... Et jusqu'au havre protecteur et nourricier.

— Et toi ? Si je me souviens bien, tu as disparu ! —

— Non ! Ma période d'assistant de Patrice s'était terminée en décembre. Et j'avais été nommé adjoint de « DB » à Aix... —

— Oui, oui, je m'en rappelle maintenant. — Soudain, en un éclair tout m'était redevenu clair.
Et je confirme que c'est moi qui me suis éloignée des relations professionnelles et amicales de mon mari. Pourtant, psychologiquement, il n'allait guère bien.
Toutefois...
Pfff ! Tout ça n'a guère sa place ici. Et ce serait long, fastidieux et compliqué à expliquer.
Quoique...
Un jour peut-être, m'y collerai-je.
Le jour où, l'humour aidant, je pourrais en parler avec dérision.

Erica

Par Pateric - Publié dans : Nouvelles - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Mardi 16 février 2 16 /02 /Fév 14:53
 

 Je disais que c'est toujours dans cette posture que me surprennent mes jus d'orgasmes. Et sans que je les sente venir. Et sans que je puisse les contrôler, toujours j'inonde les draps de jets d'abondance.
Bref !

 

Je reculai mes pieds, posai mes genoux sur le lit et penchai mon buste vers celui de Serge. Enfin, sur sa queue, je débutai une danse du ventre, ample et lente en scrutant son visage, vingt centimètres sous le mien. Trois ou quatre fois, il entrouvrit ses lèvres mais ne dit rien.
Puis :

— Cela va faire dix-sept ans que j'espérais offrir ces instants à Manon ! —

D'abord, je fut toute éberluée bien que je n'en interrompisse pas ma danse pour autant, faisant lascivement tourner sa bite dans mon con. Et, de petit tour en petit tour, les souvenirs des années passées défilèrent dans ma mémoire.
Dix-sept ans. Déjà !
Mais toujours comme s'ils étaient d'hier. Le souvenir de notre bonheur, soudain anéanti.
En moins de dix secondes. Dix-sept ans ? Pourquoi devrais-je m'en souvenir maintenant ?
Non !
Et je sens mes yeux se remplir de larmes. Et l'une d'elle perler puis rouler sur ma joue. Serge redressa la tête et de sa langue lapa ma larme.
Non !

— Ne lèches pas mes larmes : je ne veux pas ! — Lui interdis-je sèchement alors même que je savais que cette attention aurait pu calmer la douleur saisissant mon coeur. Car lorsque mon mari sèche mes larmes de sa langue, il efface aussi ma douleur.
Justement !
Si aujourd'hui j'ai de nouveau réussi à libérer mes plaisirs et mes jouissances en dehors de l'exclusivité conjugale c'est que mon mari sut me soutenir quand je sombrais dans la tristesse et le désarroi : seul malgré sa souffrance.
Comme c'est avec mon mari seul que j'aurais partagé nos bonheurs puis nos malheurs.
C'est de sa langue qu'il sécha mes larmes et me lava des pleurs.
Nos malheurs puis nos bonheurs, c'est avec mon mari que je veux exclusivement les partager. C'est l'un des gages essentiel de notre amour : c'est même l'un des gages fondateur de notre amour.
Vous comprenez que je ne veuille pas mêler nos plaisirs et nos jouissances avec nos malheurs et nos bonheurs ?
Qu'importe !
Dix-sept ans déjà ! Oui ! Dix-sept ans que Sylvie et Jean-Pierre nous ont abandonnés pour rejoindre l'Éternité...
Quelquefois je vous ai vaguement parlé d'eux et des souvenirs de nos amours heureuses. Je ne veux conserver d'eux que les souvenirs vivaces de nos amours. Et je voudrais bien me libérer de la douleur de leur absence. Mais j'en demeure incapable. Certes, aujourd'hui je ne souffre plus les tourments de l'enfer de leur disparition soudaine et injuste... Et en l'instant, c'était encore cette injustice de la Vie à vous déposséder des êtres qui vous sont le plus chers qui animait mes tourments et mes angoisses et...
Mais Serge me parlait :

— Pardon ! J'étais ailleurs, perdue dans mes souvenirs ! — M'excusai-je.

— Je sais ! — Dit-il : — Je les connais et je partage votre douleur... Depuis le début. —

Je me figeai et me crispai.
Et dans mon sexe, je sentis battre violemment son coeur sur son gland : des battements rapides et désordonnés. Alors, soudainement je me souvins de Serge et de Manon... Et en l'instant, je ne savais plus pourquoi ma douleur les avait rayés de ma mémoire du seul trait noir de l'oubli...
Souvent, Serge et Manon furent nos invités, là haut sur la colline dominant les golfes ; je me souviens du jeune couple charmant et joyeux qu'ils formaient ; je me souviens de nos parties de rigolades, de nos parties de pêches, de nos parties de pétanques. Et de nos interminables discussions sur la terrasse, au bord de la piscine, autour de la table, devant la cheminée...
Et je me souviens aussi du décès brutal du père de Manon, la veille de notre départ commun au ski.
Dix-sept ans ! Exactement le dix-huit février 1993. Exactement douze jours avant l'accident de la route fatal à Sylvie, à Jean Pierre et à leurs deux enfants...

Entre Serge et Manon et notre couple d'amour à quatre têtes il n'exista qu'une sympathie courante et de la connivence intellectuelle. A l'époque, Serge était l'assistant de Patrice. Patrice était l'adjoint de Jean Pierre, Manon était enseignante au collège de Cassis, Sylvie et moi étions « associées »...
Bref !

Toutefois, tous ces rappels à mémoire ne m'expliquaient pas la raison de cette puissante et intime inclination de Manon pour mon mari. Ça non ! Elle était à la fois si émouvante et si affectueuse que je supposai qu'elle était amoureuse de mon mari. Inconsciemment, consciemment ? Je ne savais pas en juger. Mais à tout prendre, j'eusse préféré qu'elle en soit consciemment amoureuse car je considérais cet état plus simple à gérer.
Non ! Je ne craignais pas l'amour de Manon. Et je n'étais nullement jalouse de ses débordements : ni ceux qui m'étaient visibles, ni ceux qu'une femme peut pré-supposer.
J'étais également sûre des sentiments comme des attentions de mon mari à mon égard.
Comme je ne doutais pas que l'amour de Serge pour Manon, comme celui de Manon pour Serge, est un amour puissant...
Et dansant langoureusement sur la bite de Serge, tout en les observant, les uns comme l'autre, mes angoisses commencèrent à s'estomper. Puis finirent par se dissoudre dans le feu s'emparant de mon sexe. Je dansai, dansai et dansai toujours nourrissant la flamme de mon foyer de plaisirs, m'efforçant à garder mes yeux grand ouverts dans les yeux verts de Serge qu'il peinait à garder ouverts. Tous les deux proches, aux portes d'une nouvelle jouissance gardant tendu le suspens du secret que Serge souhaitait dévoiler. Je voyais qu'il en brûlait d'envie mais ne savait comment l'initier, sans doute refroidi par mes larmes de souvenirs...
C'est en cet instant suspendu que Manon choisit de jouir : de la gorge jusqu'aux orteils son corps comme agité par la foule des succubes...
Heureuse, je dansai frénétiquement sur Serge et presqu'aussitôt je sentis son explosion et entendis retentir mon cri de jouissance en écho. Je m'avachis sur Serge...

Erica
pateric©

 

 

Par Pateric - Publié dans : Nouvelles - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Mardi 16 février 2 16 /02 /Fév 12:58
 

Lorsque nous quittâmes la douche, pénétrant dans la pièce à tout faire, nous vîmes nos amants étroitement et tendrement lovés dans le sofa. Ils se caressaient mutuellement en se bécotant. Et ce tableau était à la fois, touchant et ravissant.

Ce fut à cet instant face à ce merveilleux tableau, comme un tableau créé par un « artiste de génie », que je sus que le lien les attachant tous les trois dépassera le seul cadre sexuel.

Nous rentrâmes chez nous. Durant le court trajet, j'exposai mon sentiment à ce sujet. Mon mari confirma qu'il pensait comme moi. Nous nous en félicitâmes. Et c'est à ce moment que mon mari me rappela la soirée du « lendemain soir ». En insistant un peu pour que je ne me débine pas.

Et vous savez parfaitement que j'aurais eu totalement tort, n'est-ce pas ? D'autant que...

D'abord, je me serais privée de plaisirs délicieux et de découvertes charmantes et enrichissante.

Ensuite, parce qu'il n'y aurait pas eu ce nouveau « hier soir ». Et c'eut été fort regrettable !

Dans mon introduction, j'affirmais ne pas avoir été jalouse des circonstances : peut-être n'avez-vous pas compris pourquoi ; certainement cherchez-vous encore à comprendre ce qui peut apparaître comme un « non sens » puisque j'avouais avoir intensément joui durant soixante-douze heures quasi continues. Ou mieux, peut-être me jugez-vous ingrate, impudente... Ou bien pire encore...

Vous ne savez pas tout ! Voilà pourquoi.

Le lendemain de ma folle soirée du colloque cocktail suivant ma folle soirée en compagnie de mes trois amants rejoints sur le tard par mon mari... Je sais : mais faut suivre, bordel ! Le lendemain, donc, Manon m'appelait et me proposait d'aller passer le WE dans leur petite maison de famille près de La Rochelle : une maison à deux pas de la mer...

Oui ! Comme nous, nombreux sont les immigrés à travailler dans l'Ile de France. Des immigrés de l'intérieur des terres comme nous et aussi comme ceux venant « des Iles », et des immigrés venant d'ailleurs ou de « nulle part » ; des immigrés venus se perdre à vouloir ne pouvoir que survivre dans cette infâme insularité qu'est l'Ile Capitale. Insularité ? Oui ! Puisque que nombre de connards, qui sévissent dans ses « palais dorés » au coeur d'autres qui croupissent au fond d'hémicycles, croient dur comme fer, pur comme lois, qu'autour d'Elle (l'Ile de France) il n'y a rien d'autre que le néant des flots de l'écume des nases. Cependant... D'accord ! D'accord ! Je ferme ma grande gueule. D'autant mieux, que le libertaire militant, c'est mon mari, et pas moi.

Manon avait toussé en me disant que la décision ne dépendait que de moi : certainement de crainte que je refuse. J'avoue que, pensant à « D » : pensant que de le laisser seul, libre d'en faire à sa guise, ce dont, ne nous leurrons pas, il ne se prive guère même en notre présence, j'avais hésité à accepter. Seulement, la perspective d'un Week-End en compagnie de Manon et de Serge, m'excitait. Aussi :

— Je suis d'accord sur le principe ! Venais-je d'admettre en pensant que si notre fils aîné pouvait « surveiller » son frère, je serais nettement plus sereine. Et donc, plus libre pour jouir aussi.

— J'appelle mon fils aîné. S'il est d'accord pour surveiller le petit, c'est d'accord ! Je te rappelle dans cinq minutes pour confirmer — Lui expliquai-je sans douter que c'est possible.

Nous avons le privilège que notre fils aîné et sa compagne habitent ici, à moins de cinq-cent mètres de notre domicile. Certes, j'ai toujours répugné à les déranger pour garder notre dernier : je résistais malgré leurs incitations fréquentes... pour me pousser à « sortir en amoureux ». Je refusais malgré les arguments de mon mari affirmant que « D » risquait moins sous l'influence de son frère que sous notre dépendance ; affirmant que « L » avait plus d'ascendant sur « D » que nous ; affirmant que « D » craignait les jugements sans concession de son frère... Affirmant que j'avais tort de le couver.

« L » accepta avec enthousiasme. Il me rassura et me souhaita beaucoup de plaisirs.

— Tout est parfait ! — Confirmai-je à Manon... Qui chanta sa joie au combiné.. 

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