Lundi 17 janvier 1 17 /01 /Jan 09:25

Profitons de ce trop court instant qui cours pour :

 

D'abord souhaiter une excellente année 2011 à tous ceux qui malgré notre "silence" lié à un surcroît d'activité induits de la stupidité de notre nouvel eunuque qui sévit en qualité de "secrétaire général" de nos URA.

Pardon : énarque !

Quoique ! Comme le premier "bien nommé" il fait tout "de même" : tout avec les couilles des autres"

Pire ! Comme tous les énarques, il s'attribue la paternité de "TOUT CE QUI FONCTIONNE"

 

Vous avouerez, la paternité, pour un eunuque, ça fait marrer, n'est-ce pas ?

 

 

Ensuite, nous avons collé ici un album de photos extraites des envois des membres du sites : le canard libertin" représentant les 12 mois de 2011

 

A bientôt. 

Par Pateric - Publié dans : Tout et rien - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Lundi 13 septembre 1 13 /09 /Sep 09:55

 Ou de plaisirs érotiques ?

 

Suivant de peu la sortie de la DS avec ses publicités où le côté tactile évoquait une dimension érotique, les Wiimotes ont éveillé des désirs à dévergonder la console de salon de Nintendo. Sachant que ça ne viendra jamais d'une initiative ostensiblement assumée et directe du constructeur japonais qui tient à son image propre et irréprochable, beaucoup de projets amateurs virent le jour en usant de noms évocateurs comme Wiibrator ou Dark Room Sex Game. Le plus intéressant restait à ce jour le projet universitaire allemand OI OO. (1)

Actuellement, le nouveau projet qui fait parler de lui se nomme Mojowijo. Il arrive des Etats-Unis. Très similaire au IO OO, on ne serait pas étonné qu'il en soit librement inspiré.

Comme tous les autres projets, Mojowijo ne tire pas partie des capacités fonctionnelles de la Wii : seuls ses contrôleurs sont utilisés, et ce, de manière totalement indépendante. La vocation claire de Mojowijo est de donner du plaisir à une autre personne, qu'elle soit dans la même pièce ou, via Internet, n'importe où dans le monde entier. Et même, plus égoïstement, à soi-même.

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Pour fonctionner ses accessoires (tels ceux de la photo), seront à brancher sur le port d'une Wiimote pour établir la Communication par le ''bluetooth'' du PC hôte du programme Mojowijo : ce dernier interprétant les mouvements de la Wiimote "maitre" et les reproduisant à destination de la Wiimote "esclave".

 

 

 

Le site officiel indique une sortie aux USA pour courant 2010 : sans plus de précisions.

Bien que ce projet apparaisse commercialement le plus avancé de tous, il semble qu'il faille rester prudent quant à sa production industrielle. Et plus encore à sa mise sur le marché.

De plus, son fonctionnement restera sûrement très ''basique'' (juste des vibrations). Et il ne semble pas qu'un avenir plug-and-play lui soit envisagé.

Quant à l'idée qu'on peut se faire, en terme de plaisir apporté, il n'y aura que des « essais grandeur nature » qui pourront nous renseigner.

Franchement ? Le souci de cet article ne se situe pas sur cet aspect « concret » du plaisir sexuel apporté par ces accessoires, mais plus sur quelques « facteurs sexuels » qui font le succès de la Wii.

Pour NINTENDO, tout commença par son acceptation des publicités sexy's pour assurer la publicité promotionnelle de ses consoles de jeux.

Nintendo est la société de jeux vidéo certainement le plus renommé dans le monde. Et pour nombre de Joueurs sur consoles, son prestige est, à la fois, très particulier et très grand.

Arrivé début 80 sur le marché des machines d'arcade, vint sa première console personnelle : la NES. Rapidement, elle s'imposa sur toutes les marques se partageant le marché, alors saturé par Atari (et autres clones). Atari proposait alors une une pléthores de jeux. Paradoxalement, la majorité était tellement médiocre que cette abondance plongea le marché du jeu vidéo dans une crise si majeure. que plus personne ne souhaita investir dans le jeu vidéo. Et que nombre en prédirent sa mort.

Nintendo fit le pari inverse choisissant aussi de parier sur l'innovation consoles. Dès la Game Boy Nintendo enchaina succès sur succès qui lui permirent d'innover encore avec la Super Nintendo.

Les uns après les autres, les concurrents furent écrasés. Puis vint aussi pour Nintendo son lot d'échecs, avec la Nintendo64 puis avec le GameCube...

Etait venu le temps de la « remise en cause stratégique » de la firme. Si, parmi les stratèges de la Firme il fut admis la nécessité d'évolutions technologiques, il fut décidé qu'il fallait aussi innover d'un point de vue Marketing marquant un discours plus valorisant, plus incitatif : plus vendeur.

C'est avec cette volonté que la Nitendo DS ouvrit le bal avec son double écran, dont un tactile : les classiques fonctions ''Doigts/Boutons'' ne furent plus les seuls médias d'interactions Joueur-Console. Il devenait désormais possible pour le joueur d'impliquer plus son corps ''dans'' la Machine : souffler, soupirer, toucher, caresser, gratter, tapoter...

Venait de naître une nouvelle génération technologique de consoles, et mieux un nouveau rapport humain entre l'Homme et la Machine : une interaction corporelle, sensitive, sensuelle, charnelle... ; également une action neuronale dotée d'une démarche de l'esprit quasi Libertine.

Nintendo usant des atouts du marketing capitaliste, s'adressant aux « manipulateurs » (les enfants) des détenteurs du pouvoir d'achat (leurs parents), cette dernière dimension ne pouvait initialement prendre que la forme incitative du « SEXY » ; laquelle pour être un l'argument marketing le plus visible, sinon le plus ostentatoire depuis plus de 20 ans, si elle intrigue très peu (sinon pas du tout) les enfants nés avec cet argument, possède un pouvoir d'attraction important sur les parents.

C'est ainsi, par cet argument Sexy, que Nintendo ventera tous les atouts de sa Touch ! Generations... Démarre également le double discours entre « aspect familial » et connotation clairement sexuelle.

Ainsi, la Nintendo DS sera commercialisée avec un campagne publicitaire "Touching is Good!" (Toucher, c'est bon !) ce qui, à bien y réfléchir laisse peu de place à toute autre imagination.

Nintendo ira même jusqu'à faire publicité pour un jeu de tennis avec le slogan "Enlarge your tennis" qui rappelle explicitement les phrases d'accroche "Enlarge your penis" ; phrase habituelle des produits ou objets censés augmenter la taille du sexe masculin.

Lors de la présentation de la Nitendo DS Lite (seconde version de la DS), les photos n'ont pas manqué de faire couler beaucoup d'encre. Elles en ont étonné plus d'un tellement c'était inattendu de la part de la firme japonaise, peu habituée à prendre de tels risques publicitaire. Il s'agissait de jeunes hommes et femmes légèrement vêtus, dans des poses érotiques et laissant penser subtilement à une orgie. Certains médias se sont empressés de qualifier cette campagne de "bi-sexuelle" ou "homo-érotique".

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Innovant encore sur la manière de jouer, Nintendo persévéra avec la console de salon Wii.

Saluée par Microsoft, snobée par Sony, et malgré des performances graphiques très inférieures, Nintendo vit ses ventes de WII exploser au détriment de ses concurrents.

Le succès vient pourtant d'une idée banale : le contrôleur Wiimote. Télécommande sans bouton interagissant de manière simple avec ce qui se passe à l'écran, active sans autre dextérité qu'une élémentaire prise en main, elle relègue les contrôleurs classiques jusqu'alors réservés aux joueurs entraînés, assidus et expérimentés. La façon de jouer devient « sensitive », sinon intuitive...

Or, le côté (et les versants) SEXY de la campagne publicitaire ayant accompagné les Nintendo DS restant ancré dans l'imaginaire collectif, Nintendo peut dès lors communiquer « proprement », en accentuant « gentiment » le côté convivial et familial de sa Wii. Et ce, sans craindre que soit en rien gommé son « notation sexy ». Parce que, sur un plan de l'animation corporelle du joueur elle en est la « suite logique ». Dès lors, qu'importe les argumentaires : l'imaginaire collectif demeure.

Il demeure fait notoire, presque coutume : la DS était SEXY par propagande, la Wii ne peut que l'être, même sans propagande. Et comme Nintendo lui attribue une forme étrangement phallique, et que ses fonctionnalités sont d'ordre sensitif : on touche, on caresse, on gratte, on tapote, on agite... affirmant son caractère « érotique ». De là, il n'en faut guère plus que pour les divagations de l'esprit la qualifie « d'objet sexuel ». Guère plus pour que cela devienne un paradigme psychologique, puis un axiome sociologique...

Avec la Wii, Nintendo fait coup double :

Elle se recrée une virginité morale de firme honnête soucieuse de la sauvegarde des lien familial et lien social en argumentant être à la même portée pour tous, toutes générations confondues ;

Elle n'a qu'à se concentrer sur le développement commercial et en faire une réussite commerciale en sachant que d'autres se chargeront de faire la promotion de ses « attributs érotiques ».

Le phénomène a probablement pris beaucoup plus d'ampleur que ce qu'en espérait Nintendo.

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Par exemple, IGN.com, site américain d'information sur les jeux vidéo, ne fait pas dans la demi-mesure pour illustrer la fameuse Wiimote. Elle est affichée tel un sexe énorme (car sur la photo, la Wiimote est ici démesurément grande) qu'une femme lèche comme si elle prodiguait une fellation. La subtilité qui entourait les campagnes officielles a ici complètement disparu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Pareil pour le site américain I4U News qui traite des nouvelles technologies grand public, en profitant pour faire un nombre conséquent de photos présentant, la DS Lite, le jeu Wii Sports, mais aussi Mario Kart Wii avec des modèles aux formes généreuses et aux poses suggestives.

Il est nullement question ici de faire de la publicité pour ces produits. Le but est simplement d'augmenter les visites du site en exploitant au maximum l'image sexy de la DS et de la Wii.

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Moins contrôlable par Nintendo, existe une mode consistant à montrer des vidéos de femmes en petite tenues, voire seins nus, jouant à la Wii.

Ce fut lancé par le site anglais Nuts : http://www.nuts.co.uk

Un peu au culot, ce site a mis en ligne une vidéo intitulée Topless Wii où l'on voit une blonde et une brune s'essayant à la Wii. Tout est prétexte à ce qu'elles s'agitent le plus possible pour faire rebondir leur poitrine. Cette vidéo fut un tel succès que régulièrement de nouveaux épisodes viennent s'ajouter au premier.

Playboy s'y est mis avec l'un de ses modèles phare : Jo Garcia, que l'on peut voir sur une Wii Balance Board, le périphérique de Wii Fit. [ http://www.playboy.com ]

Tout y passe, pourvu qu'on voit la charnelle brune se trémousse à l'aide des produits Nintendo.

http://www.playboy.com/articles/wii-fit-jo-garcia/index.html

Sans grande surprise, le site Zoo Today, notoirement connu pour ses nombreuses vidéos érotiques, surfe également sur la vague Wii en diffusant quelques vidéos sur son site et sur YouTube en choisissant toujours leur modèle phare du moment.

http://www.zootoday.com/

Ce fut ensuite au tour d'illustres inconnues d'envahir Internet avec des vidéos similaires agissant comme une surenchère. Toutes s'agitent sur leur Wii Balance Board, au moins en sous-vêtement, sous plusieurs angles, rivalisant d'audaces... Quelques-unes sont des « mises en bouches » qui invitent sur des sites marchands pour « en voir plus » : des séquences « explicites » où l'on voit des demoiselles nues se masturbant. Quelques autres, jugées obscènes par leurs hébergeurs furent même supprimées : YouTube ne faisant pas exception.

 

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Le japonais, E. Kako a développé un petit logiciel, appelé Wiibrator, permettant d'utiliser la Wiimote comme vibromasseur. Il suffit de télécharger le programme sur un PC bleuetooth sous Windows XP. Une fois le logiciel démarré, appuyez sur le bouton "A" pour faire vibrer la Wiimote, puis appuyez sur les boutons "Plus" et "Moins" pour faire varier l'intensité de la vibration. A l'origine, Wiibrator est juste un programme de test technique pour comprendre comment fonctionnait la Wiimote, mais visiblement il était trop tentant d'en détourner la fonction première ! (Si vous le souhaitez, nous l'avons en machine : fichier format*.zip). 

Si on se tourne vers l'Europe, plus précisément vers l'Allemagne, nous trouvons OI OO qui va beaucoup plus loin.

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 Cette application a été réalisée dans le cadre de l'évènement "Plug and Play" de l'université Bauhaus-University Weimar. OI OO correspond en fait à la combinaison d'un logiciel, le OIOOLink-Software, puis de deux Wiimotes auxquelles on rajoute un élément mâle (OI) et femelle (OO). Le programme analyse alors le mouvement réalisé avec la Wiimote et le transforme en vibrations.

 

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Pour utiliser OI OO, faut télécharger sur le net, un programme en Version Windows XP ou Mac OS, Pour Windows, il faut avoir Java installé . Et Bluetooth. En appuyant sur "home", on passe alternativement du mode "privé" au mode "partenaire", propageant les vibrations, soit dans son propre Wiimote, soit dans celle du "partenaire". Et, via Internet, où qu'il se trouve.

Comme nombre de vibromasseurs classiques, le OI OO propose 5 modes de vibrations et n'a donc rien à envier à ses collègues

 

L'inventeur de OI OO s'appelle Valentin Heun. On peut le trouver sur Google et sur YouTube

 

  

Du côté du Danemark, c'est leDark Room Sex Game qui fait parler de lui.

C'est un jeu de rythmes érotiques qui fonctionne simplement avec le son, sans aucune image. Il se joue avec des enregistrements audio en agitant la Wiimote. A la base, ce jeu avait été créé comme projet pour The Nordic Game Jam 2008 qui est un évènement annuel se déroulant au CELA, l'université de Copenhague et où se réunissent étudiants et professionnels pour travailler ensemble aux prototypes de jeux expérimentaux. Cette année là, le sujet était "Tabou". Par ailleurs, Dark Room Sex Game en fut primé.

Une fois encore, la forme phallique de la Wiimote est l'inspiratrice de ce jeu. Et pour ses inventeurs le but était bien de réaliser un jeu qui serait plus érotique qu'un jeu possédant de multiples images qui entravent l'imagination. On peut imaginer cela comme une critique des films et autres qui exposent la sexualité en oubliant de faire travailler l'imagination. Ainsi, l'intérêt de ce jeu est de faire autant appel à l'imagination qu'à l'humour, même si, mimer l'acte sexuel en jouant avec ses ami(e)s, a de quoi surprendre.

 

Ne doutons pas que d'autre projets de ce type vont certainement voir le jour dans le futur.

Wiildo semblait être fort prometteur mais sa sortie demeure très hypothétique.

http://www.wiildo.com/.

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Aujourd'hui, Il serait raisonnable de penser que nombreux attendent pour la Wii un vrai jeu érotique ou pornographique. Car la Wiimote permet pour la première fois de voir le jeu vidéo de manière plus tactile et plus sensuelle.

Mais peut-on penser que Nintendo verrait d'un bon œil la dérive pornographique de sa Wii ?

Rien n'est moins sûr !

http://darkroomsexgame.com/about.php

Par Pateric - Publié dans : Réflexions - Communauté : Sujets d'Etudes et de Réflexions
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Dimanche 8 août 7 08 /08 /Août 16:03

Pour l'heure, Manon et moi, nous satisfaisant de nos caresses, nous portions toute nos attentions au cercle copulateur qui s'était formé autour de Serge et Erica...

Je n'aurais de cesse de répéter que le couple qu'ils forment tous les deux : leurs unions, leurs connivences, leurs attitudes et comportements... nous plait énormément, à nous deux : Manon et moi. Qu'il n'a de cesse à nous amuser, à nous exciter... Et par dessus tout, à nous aimer sans nul remord, ni jalousie, ni retenue. Bref !

Nous en étions là, de nos caresses et de nos « observations » lorsqu'un nouveau débat jaillit du milieu des murmures de jouissances. D'abord borborygmes incongrus, il s'établit vite en un dialogue structuré, audible et cohérent, bien accentués : propos bien accentués entre autre accents de plaisirs et de jouissances... Bientôt se propageant aux deux cercles et favorisant d'autres rapprochements et accouplements en leurs seins. Bref ! Du coeur de ce qui était devenu une « méga-partouze », montait aussi un discours relatif à la polygamie... Et à la polyandrie... Et à l'intérêt des pratiques de mœurs « libertines »... Et multi-sexuelles... Et... Et au-delà de l'intérêt philosophique et/ou sociologique que pareil débat aurait prit partout ailleurs, et/ou en tout autre circonstance, Ici, devant nos yeux, là, ça possédait pour le moins le mérite de bien mettre « le feu aux culs ». Vous voyez bien ce que je veux dire, par là, n'est-ce pas ! Bien ! Tandis que je vous engage à rester attentifs aux tableaux du spectacle sexuel qui se joue, là, devant nos yeux ; tandis que vous demeurez attentifs aux fantasmes qu'ils agitent devant vos yeux, j'en viendrais à solliciter l'attention de vos oreilles.

Erica et Serge poursuivaient leur accouplement dans cette lente copulation, mi ondulante, mi pénétrante... « J » et XX 3 ayant inversé leurs postures, XX 3 agitait sa tête entre les cuisses d'Erica, la suçant en léchant aussi le sexe de Serge... « M » baisait XX 3 tandis que « J » agenouillée lui mangeait le bouton. Salomé, baisait « J » en levrette, Sophie empalée assise sur la bite des son « Jo », embrassant Salomé à pleine bouche se positionnait pour accueillir « F » dans son fondement. « M » relevant un peu haut les cuisses de XX 3 écarta ses genoux, ouvrit ses fesses dévoila son anus et incita XX 2 à y entrer... Dès que cet agencement se fut fixé, XX 3 bafouilla : — Ah Rah ! P'fla pfolygfamie ! chafien de mihhieux pfans les rafforts huffains —

Fallait comprendre : — Ah ! La polygamie ! Y'a rien de mieux dans les rapports humains —

Pof ! Rien de tel pour lancer un débat... Compatible avec les ébats ? Evidemment, la polygamie...

Juste La polygamie ? La polygamie n'est-ce pas juste une exclusivité masculine ? —

Oui !   La polygamie a depuis toujours été reconnu comme une exclusivité masculine. Mais il n'en est rien ! Beaucoup de femmes ont une double vie et à ce sujet je cherche des témoignages de femmes ou d'homme pour qui ce sujet de la Polygamie n'est pas TABOU !!!  

Et toc ! Même dans la pire des situations à chassez le naturel du chercheur, son « naturel » revient au galop !

En effet, c e sujet est intéressant.

Ouch que c'est bon... J'vais jouiiiiir ! —

J'avoue ne pas avoir d'exemples de telles « communautés » d'idéologies existent encore.

Ouiii, Oui ! Encore baise-moi à fond, vit' vit' viteeee ! —

Ni que des communautés d'autres intérêts existent et fonctionnent encore aujourd'hui comme ça.

Ah, ah... Iij ich ! —

Ni qu'aucune aient survécu à l'utopie hippies [hiiii fofo] fonctionnent comme cela.

Oh voui, vouiiii, Poly, poly mimiihhhh ! —

Ce sujet m'interpelle. Pour deux raisons [archh] me verrais mal en multi-relation « familiale » : deux foyers ach-yé, yé], m[euuh] correspond pas (oh,ouch] j'aime bien partager les jeux sexuels [mmmh] m'crois incapable partager [huhun'] vie conjuga[ah]le : dans ce rapport, je donne et demande fidélit [yéyé].

Pour moi, cela impliquerait... [Ah voui tout ça pour moi !] un partage impossible à imaginer.

Ben voyons ! Pourquoi se contenterait-on d'un dialogue vulgaire pour agrémenter les rapports sexuels quand on peut « baiser en philosophant », hein ? Je vous le demande, tiens ! La vulgarité du « salope », qu'on l'agrémente de « petite » ou de « grosse », cela ne fait-il pas un peu « maigre » ? Putain de clicher où la libertine n'est qu'une « salope » quand le libertin, lui, est encensé, « épicurien », « hédoniste », « bon vivant »...

Les sta-tis-ti-ques mon-trent que nous som-mes plus d'fem-mes que[euh] d'hommes — hacha XX 1...

Ahh-con-trario, ahh-rriverahh-t-on à des sooh-ciétés où l'hom' [ohm ah Oh] ra plu-sieurs fem-mes car y aura plus - [uhuh] assez d'hom's [Arh ]? martela XY 2 le sexe de XX 6 de vingt-cinq coups de canon...

Tou-out dé-pend d'la r'lahation qu'euh t'entre-tiens avec ta moiteuh yé. Et ehien sûr ac-ueuh toi même.. .— Lui répliqua-t-elle en pointillés « yéyés ».

A l'occas' voyons, une jo[oh]lie sénég[ah]laise qu'a rien con-ont' la polygam[ha]mie! . Se fendit-il

A priori [ich]existerai [ahn] encore des ethnies [hy] matriar[har]cales où-ch-les hom's qu'euh sont àh la dispo-[oh]-sition d'ces dames [AH-m'sfesouchfou-fou]... Lui mâcha sa moitié : XX 12, prise en « double ».

Un rêve pour certains, l'enfer pour d'autre ! — Tira « quelqu'une » : d'un trait sans hoquet.

Je souhaiterai que tout le monde se mette à nu et ... Rooh diable l'hypocrisie Souffla le « Jo »

Entre murmures et soupirs, râles et cris de plaisirs et de jouissances éclatèrent des hoquets de rires, épars, désordonnés, erratiques. La belle blague ! Se mettre à nu ? Voyons : plus nus que ce qu'il l'étaient ? « Jo » conscient du quiproquo, se reprit en profitant de cette pause pour « prendre » une autre partenaire. En fait, il n'était pas seul à « procéder » à un échange car seuls Erica et Serge restèrent ensemble. Mais j'y reviendrais :

Se mettre à nu : symboliquement ! Qui est celui qui n'a jamais lorgné la petite blonde en jupette qui passe au bout de la rue alors qu'il est en couple ? Demanda-t-il

Bon ! Si tu veux que je réponde, viens d'abord placer ton œil de fouine dans mon nid, — Ordonna XX 4 :

V'là. Maintenant [ahn] qui êh celle qu'a ja-mais éb-auché-éh un p'tit sourir'[ihr] co-quin à un beau gos'.

Ahh mon sens se pos'eh, pouhr l'un com' pouhr l'aut' plusss l'idé[eh] d'infidélité que de Polyh[ih]gamie

Ouch, j'cheus crois qu'Ahn ces instants ahn se pose aucune idé[hé] : ch'eh du dom-aine du fantahsme...

Mais où ahn sont les lim-hiites ?

Entre le discours et le sexe ? Vous aussi, comme moi, vous le constatez : il y en a pas !

La polygamie a[ah] des limites [ih] de légitimité puisqu' [euh] c'est d'avoir l'droit d'avoir plu-sieurs épouses légitimes.... — Ponctua Sophie d'un : — Oh Put' que c'est bon !

Il existe [ahn] aussi des cultures [ouh] où les femmes ont plusieurs maris[ih] Rythma son « Jo » .

Imaginons : l'homme qu'a plusieurs femme, les autorise à avoir plusieurs maris ! — Martela quelqu'une.

Hum ! On s'en sort plus là! — Toussa quelqu'un qui me sembla être « M ».

Et pourquoi (houoi] une personne aurait [hééh] elle le droit (houoi] et l'exclusivité [hééh] d'avoir plusieurs épouses qui [hééh] elles devraient lui rester fidèle, c'est dégueu ! [Heuh !] — Accentua « J »

S'engagea alors entre « J » et « M », par dessus les corps animés des participants au nombre desquels figuraient leurs partenaires de fornication actuelle, le dialogue, naïf mais nullement chicaneur, suivant :

Tu confonds je pense le fait d' être, comme nous, un couple libre qui se donne le droit de faire l'amour avec d'autres personnes avec la polygamie qui est le fait d'avoir plusieurs épouses qui n'auraient pas le droit d'aller voir ailleurs ! —

Quelle injustice ! Non ! Je ne crois pas confondre ! C'est un principe d'équité que si un homme, ou une femme, veut pouvoir être libre de sa sexualité, quand il, elle, est en couple, la moindre des choses c'est qu'il, elle, autorise son conjoint à faire la même chose, non ? —

Oui ! Et même si un homme ou une femme polygame veut pouvoir être libre de sa sexualité, la moindre des choses c'est qu'il, elle autorise ses conjoints à faire la même chose !

Si on remonte à quelques milliers d'années en arrière, les sociétés matriarcales existaient. Et elles étaient majoritairement la règle des Sociétés. N'est-ce pas Sophie ? — Prit-elle « à partie ».

Oui ! Parce que, ce sont les femmes qui donnaient la vie : quand les hommes ne savaient pas encore qu'ils entraient aussi dans le processus de fécondation. Alors, ils vénéraient et protégeaient les femmes car c'étaient elles qui fédéraient la tribu ! — Souligna en docte ethnologue Sophie depuis son siège d'écuyère.

N'en fallait pas plus que l'intervention de Sophie pour débloquer la parlotte d'Erica... Dont le débit verbal alla en s'accélérant progressivement au tempo de son danse sur la bite de son amant :

Sophie a cent pour cent raison quand elle définit que la polygamie est la condition sociale où un homme a plusieurs épouses. Et par extension, quand « J », en avançant son « point de vue » sur le "partage équitable de la liberté sexuelle entre homme et femme (ceci pouvant faire l'objet d'une étude sociologique autonome),
elle montre que la polygamie implique une suprématie masculine sur son « cheptel d'épouses qui lui doivent de demeurer fidèles ». Parce que la Polygamie possède bien les même « carcans de fidélité » que la monogamie. Donc cela n'a rien à voir avec nos philosophies et comportements libertino-libertaires. Ni rien du tout à y faire. Par définition, on appelle POLYANDRIE, le fait pour une femme d'avoir plusieurs époux. Et cela existe de nos jours encore. Si vous posez quelques questions de Biologie à ce propos à Manon. Pas maintenant, elle rêve ! —

Se contorsionnant, sans cesser de danser des fesses sur la bite de Serge, elle le regarda et le prit à témoin :

Ah ! Ils se sont bien trouvés, ta femme et mon mari : aussi lunaire l'un que l'autre... —

Lunaire, moi ! Mais ça va pas ma « furie » ? Je regardai Manon... Et je l'admirai : « je la badai » ferait plus vrai.

Lunaire Manon ? Ce n'est pas parce qu'ensemble nous aimons bien nous pourvoir de caresses tout en parlant ou en rêvant, que je vais autoriser ma femme à nous traiter de « lunaires » ! Même s'il est vrai aussi que Manon et moi ne mélangeons pas les genres, comme Serge et Erica se plaisent effrontément en nous en donner spectacle : quand nous faisons l'amour, nous ne parlons plus. Ou à peine : juste des mots d'amour. Et quand nous parlons, quand nous échangeons nos connaissances, partageons nos points de vues en nous caressant, et reprenons notre souffle dans nos baisers passionnés... Il est vrai, qu'avec Manon, j'ai retrouvé ce plaisir du partage des idées vécu avec mon épouse aux débuts de nos amours ; il est vrai, qu'avec le temps, cette nécessité s'en s'est tarie. J'avais perdu le besoin de son oreille attentive à mes pensées, à mes idées. Tout comme Elle avait perdu le désir d'apprendre de moi : elle avait atteint sa maturité de connaissances. Du moins était-ce ce que l'on croyait, tant nous étions persuadés savoir ce que l'autre pensait et allait dire... Lorsqu'il nous arrivait de voir que, « non! », nous n'étions bien calés sur la même onde réceptive, nous nous embarquions en explications complexes, puis en explicitations compliquées, en leçons lénifiantes... Et notre couple faillit se suicider... de ses certitudes.

Un temps, nous imputâmes cela aux douleurs des suites de la disparition d'êtres chers. L'un et l'autre fûmes la proie de sournoises déprimes, de sourdes colères, de pensées noires, extrêmes... Trop souvent des cauchemars venaient troubler nos nuits. Et une peur fourbe nous envahissait... Au point que nous avons dû quitter notre maison où tout nous les rappeler, où nous les voyions apparaître surgissant derrière une porte, giclant de sous les draps, éclatant de leurs rires taquins et espiègles : des cauchemars nous saisissant à vif...

Puis vint la naissance aussi imprévisible que bénéfique de notre second fils. Erica lui voua tout son amour en compensation inconsciente à la perte d'amour de ces êtres chers, disparus aussi soudainement que tragiquement. Mais cet amour n'effaça nullement leur absence. Nous ne parvenions pas mieux à accomplir le deuil qu'à parler ensemble d'autres sujets sans pleurer. Puis vint le jour, où parler fut rare et réservé aux seules affaires courantes. Alors, nos désirs et nos plaisirs disparurent et nous ne fumes qu'un couple « pratique ». Quand, pour apaiser l'atmosphère, je remémorai nos plaisirs libertin d'antan, elle semblait s'absenter. Quand je lui demandais de me dire à quoi elle pensait, elle répondait : — A rien ! — Quand j'abordais nos aventures libertines elle se fermait en marmonnant : — Y'a pas que le cul dans la vie : y'a la vie. —

C'est alors que je décidai d'écrire, comme un alcoolique : pour oublier et pour moi seul. Mes premiers écrits, autres que ceux utiles à mon métier, furent un essai, puis un roman. Tous deux se situaient dans « mon monde » professionnel, mais, dans le fond, ils étaient auto-centrés sur moi, sur mon couple, sur ma famille, sur mes amis disparus. Et en réalité, ils me firent bien plus souffrir que tous mes silences. Sauf que, Erica, qui fut et demeure toujours une « dévoreuse lectrice insatiable » allant y fouiller, me dit un jour, comme ça, presque froidement :

J'aime beaucoup les cris de tes écrits : c'est poignant. —

Si tu le dis ! Mais je crois plutôt que ce n'est que des cris muets. Ou des cris qui n'intéressent personne. —

Qu'importe ! Ecris et cris pour moi ! —

Je veux bien écrire pour toi... Mais mes cris sont ceux de ma douleur. Tu peux aussi écrire la tienne. —

Oui ! Peut-être, je sais pas.... —

J'aimerai aussi lire tes cris. —

Je me mis à écrire pour elle. Au début, sans cesse revenaient mes cris de douleurs. J'effaçais tout. Je souffrais. Et je me mis à délirer. C'est alors que surgirent des fantasmes souvenirs de nos amours fantômes ; que surgirent les souvenirs de nos amours sexuels entre-mêlés ; que s'éveillèrent les souvenirs délicieux des liens spirituels nous ayant conduit à l'union charnelle de notre amour total accompli... Jusqu'à l'agression injuste de la mort.

Mais il me semblait impossible de lui écrire ces souvenirs tels quels. Sûrement en aurais-je été incapable ; sûrement, réveillant plus de douleurs que de plaisirs, se seraient-ils faussés, désarticulés, disloqués...

N'arrivant pas à les ordonner, je les enregistrais tels que du magma de ma mémoire ils jaillissaient devant mes yeux : j'enregistrais les mots en souvenirs des images un peu comme l'on prend des photos en rafale...

Peu à peu, des clichés flous, surexposés, ombre chinoise, s'affirma la netteté des arrières plans, des premiers plans, des portraits. Puis des gros plans émoustillants et bandants, excitant des mots chatoyants, croustillants, licencieux, lubriques ; excitant de mots concupiscents les clichés, lascifs, luxurieux, pornographiques, en rafales de phrases aussi impudiques que ourdies... Comme Erica aime à parler de nouveau aujourd'hui :

....Aussi lunaire l'un que l'autre. Mais avant qu'ils nous chantent leur « au clair de ma lune, tiens voici mon pot, enfile-moi ta bite dans mon petit fourneau » nombre d'entre-nous aura déjà voyagé maintes fois de la terre à Vénus, de Mars à Jupiter... Et des chattes au culs, tiens ! Ce sera seulement après le leur, de retour sur terre, que Manon vous apprendra comme elle me l'a appris, que dans les sociétés animales (auquel l'homme appartient biologiquement, n'en déplaise à certains), la Polyandrie est très, très fréquente... Parce que, c'est, tout compte fait, biologiquement « naturellement normal », pour lutter contre les consanguinités. C'est le cas chez les abeilles, chez les fourmis... Et dans le cas le plus extrême, chez la mante religieuse qui bouffe le géniteur de sa portée... —

Oui ! Aujourd'hui Erica aime à parler tout en baisant : à baiser en parlant savamment et crument tout à la fois. Et jamais personne ne pourra dire avec certitude ce qui la fait le mieux jouir. Mais il ne pourra nier qu'elle jouit fort, qu'elle jouit comme une reine... Et qu'il jouit, lui aussi comme un roi et une reine, comme un salop et une salope tout à la fois. Et ils jouissent par elle, qu'ils jouissent d'elle ou d'autres. Et quand, comme maintenant, se trémoussant et oscillant vivement sur la bite de Serge, arrivait l'instant de son premier orgasme, se rassemblant tous au coeur de leur union en monture panthéiste, s'harmonisait un chœur polyphonique de râles et de cris chantant une symphonie enharmonique de plaisirs et de jouissances sur un tempo vif et a-rythmique syncopé de soupirs léchés accentué de vocalises stimulants... Du coeur desquels entrecoupés de ses soupirs orgasmiques Erica en soliste star chantait :

Finalement, suivant ce que je viens d'entendre de Sophie dans son exemple des humains préhistoriques, il est probable que c'est la vénération des femmes qui leur a permis d'être polyandre. De fait, il me semble que la polyandrie bien mieux que la polygamie, contribue à préserver l'évolution de la vie... A y regarder de plus près : en approfondissant scientifiquement les observations de ces sociétés animales et en les confirmant par des mesures et contrôles génétiques - je parle sous le contrôle de Manon - On constate incidemment le même phénomène dans les hardes d'animaux carnivores à l'état naturel (sauvage), tels les canidés, les félidés... —

Tu vois ! — Me dit Manon en riant... D'une main enserrant mes couilles, l'autre caressant mon sillon culier : — Tu vois ! Finalement, elle à besoin de mon contrôle ! —

Alors, vas-y ! — Souris-je de même, une main sur son pubis, doigts jouant « tagada et fugue » en touchers agiles et délicats, l'autre cachée en son sien sillon, bouchant l'anneau des reins du doigt majeur. Ainsi équipés, nous nous glissâmes jusqu'auprès d'eux. Manon approchant ses lèvres de l'oreille gauche d'Erica lui suça le lobe ce qui ne manque jamais de couvrir sa chair d'une multitude frissonnante. Et Manon mâchonnant l'oreille dit :

Tu vas pouvoir parler sous mon contrôle ! — Et m'ordonnant de la voix et du doigt :— Allonge-toi, là ! — ; là je m'allongeais sur le dos, tête entre les pieds de Serge et Erica, vue imprenable sur leur coït, sexes bandant à l'insolence, Manon s'empala net sur mon sexe fiévreusement excité. Se baisant langoureusement sur ma bite, elle dit fort, tout en avançant sa bouche vers l'union de leurs sexes pour les flatter de ses lèvres et de sa langue :

Voilà ! Parles : je te contrôle ! —

Là, sous mes yeux le spectacle de la bouche de Manon se mêlant à l'agitation de leur copulation hardie ; là sur ma bite, Manon dansant une samba effrénée agitant ma bite comme un pilon dans un mortier, sentant délicieusement monter l'aïoli de mes plaisirs, de nouveau j'entendis Erica parler... En pointillés ponctués par de ses nombreux soupirs engendrés de sa jouissance :

Comme on constate souvent même au sein de la harde que ce sont les mères qui élèvent. toutes seules leur progéniture. Par le simple fait que le mâle dominant sait, intimement, qu'il n'est pas forcément le géniteur exclusif de tous les petits : même au sein d'une portée il adviendrait presque toujours que les petits ont des géniteurs différents... C'est un peu autrement chez les hominidés dont nous sommes issus. Au cours de l'évolution de l'espèce sont intervenus des phases intégrant quelques caractéristiques sociologiques qui leur sont propres, des caractéristiques qui intègrent l'intérêt de solidarité par nécessité de sauvegarde de la communauté. Cet intérêt de sauvegarde demeure encore à ce stade primitif chez les grands singes, où l'éducation et les apprentissages utiles à la maturité des petits n'incombe pas exclusivement à la femelle, mère, sœurs, tante... Mais aussi aux mâles, qu'ils soient le géniteur ou pas. Et cet état primitif – qui en fait n'est pas un état aussi primaire que ce qu'on le classifie – atteint son degré d'évolution le plus élevé socialement chez les bonobos. Chez l'humain, aujourd'hui encore la polyandrie est pratiquée. Par exemple, en Himalaya, il existe des communautés où l'on pratique la polyandrie fraternelle : une même épouse pour plusieurs frères... Au Congo, avant le travail de sape effectué par les missionnaires, les femmes pouvaient choisir d'épouser plusieurs prétendants : pour éviter qu'ils se battent à mort. Ce qui est un bon exemple de raison concourant à la préservation de la vie et de son évolution... — Laquelle étant sur le point de muter en élévation Erica connaissant toutes les peines du monde pour conclure son discours : — ... Il y a bien d'autres exemples sur terre... — en deux contractions et un cri, s'embarqua vers son espace orgasmique, cosmique, intersidéral... Sidérant.

Pour m'aider à me dominer, refuser de jouir en écho de leurs orgasmes, je m'emparais de cet exemple :

Jusqu'à notre « première dame » qui, dans une ancienne interview, déclara : – Je suis monogame de temps en temps mais je préfère la polygamie et la polyandrie – Et puis, qu'on le déplore ou pas, Aujourd'hui, dans leurs définitions strictes comme dans la déclaration de notre Carla, la Polygamie et la Polyandrie ne sont-elles pas redevenues un « fait de société » ? Quand on dénombre autant de « divorcés », de « familles recomposés », de « mères célibataires »... Tout compte fait, le libertinage sexuel consenti : la multisexualité équitable et partagée d'un couple monogame,, ce serait plutôt broutilles, ou roupies de sansonnet, n'est-il pas ?

Pour toutes réponses, j'eus droit à la coda de la symphonie des orgasmes. Alors ? Juste avant de me laisser emporter par le mien, je laissais éclater un trait stupide de mon humour caustique :

NE HURLEZ PAS ! JE SAIS : JE SUIS ABJECT ! A vouloir, ICI, placer en exergue ce qui EST la VIE !

...

Si aujourd'hui Erica aime à parler tout en baisant, dans l'intimité seule avec son amant comme avec ses autres maîtresses et amants, ou comme aujourd'hui « en public » elle aime à baiser, impudique et bavarde, ce n'est pas venu aussi aisément que ce que vous pourriez le croire. Et surtout pas par enchantement. Non ! Car entre aujourd'hui et le premier écrit libertin que je lui offris à lire, sept longues et délicates années se seront péniblement dissoutes... Et des milliards de mots dits, de poèmes, récits, romans écrits... de questions – réponses incitatives, d'hésitations et de retenues, auront coulé sous les ponts des fantasmes et des soupirs... Avant que le rêve finisse au profit de la vie...

Et sûrement que le vrai déclic, sera venu de son « jeune fils bien aimé » : de ce jour où elle le surprit, tout juste sorti de ses jupes, le nez fourré sous la jupe de sa juvénile copine.

Et aujourd'hui, qu'elle ait choisi aussi de s'affranchir de notre « carcan matrimonial », pour jouir librement de ses amants : beaucoup plus que de moi, s'entend, me satisfait pleinement... D'autant que je n'ai aucune raison de m'en plaindre car ma vie sentimentale est idéalement polygame, merveilleusement partagée avec des « épouses » délicieusement polyandre... Tout comme nos vies sexuelles sont génialement multisexuelles.

 

 

 

 

A SUIVRE !

Patrice

pateric©

Par Pateric - Publié dans : Esprit Libertin - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Mardi 3 août 2 03 /08 /Août 13:29

 

XY anonyme (dont on ne connait que le « pseudo » — Qui n'a pas de fantasmes ? Par contre c'est une toute autre affaire que de les raconter : c'est trop compliqué ! Surtout s'ils sont fantaisistes, voire irréalistes! Puis d une manière générale je me méfie de ce genre de confidences. Car en fait, ici, on se croit plus ou moins « anonymes ». Mais bon ! On n'est pas forcément aussi anonymes que ce qu'on le croit. —

XY 1: — Pourquoi ? Ça te mettrait mal à l'aise si quelqu'un te reconnaissait ? —

XY anonyme : — Euh, ça dépend d'où l'on se connait ! —

XX 5 : — Qu'il puisse s'étonner que toi, dans ta situation, tu sois en proie à des fantasmes libertins ? —

XY 1 : — C'est ça : c'est son jugement qui te gênerait ? —

XX 6 : — C'est bizarre comme raisonnement ! A-priori on ne raconte pas ses fantasmes n'importe où ! —

XX 1 : — T'as raison XY 6 — Normalement, on raconte pas ses fantasmes aux caisses du Carrefour ! —

XY 4 : — Et donc, si tu croisais ici quelqu'un que tu connais ailleurs, s'il s'étonne de te voir, toi ici, ce ne sera que du « bonheur » ! —

XX 2 : — Voyons ! Mais c'est que c'est très agréable de pouvoir partager d'autres connivences, que les strictes (et parfois tristes) activités quotidiennes : de partager des « jardins secrets » au nez et à la barbe des « desesperates Job'sPeople » de son quotidien du chiant commun ! —

XY anonyme : — Ce que je voulais dire, c'est qu'il peut arriver que quelqu'un qui nous connait indirectement vienne à fréquenter notre communauté. Et qu'à la longue il nous découvre par nos propos !

XX 9 : — Et alors, en quoi ce serait dérangeant ? Tu sais très bien que s'il adhère à notre communauté, c'est que, au moins dans le principe, il adhère aussi à sa « charte libertaire », non ? —

XY anonyme : — Oh ! Je dis ceci en connaissance de cause. L'aventure m'est arrivée, récemment, sur un tchatche ! Effectivement il n y a pas vraiment d intérêt à rechercher l'anonymat ici : je pensais surtout à des conséquences possibles nées d'un pur hasard...

« M », vaguement ironique, s'adressant à Erica : — Tiens ! Tu trouves pas : ça me fait penser au curé ! —

Erica, hilare au souvenir de notre « dernière effronterie » : — Tiens ! Moi aussi !

XY anonyme : — ... Et donc je suis réservé sur certaines questions très personnelles, voilà !!!

XX 10 : — Questions personnelles ? A quel propos : d'une pensée ou d'un comportement ? Libertaires, Libertins ou les deux, mon petit chou ? —

XY anonyme : — On peut être libertin et romantique, c'est pas incompatible du tout, bien au contraire.—

XX 4 air frivole et fesse frétillante : — On peut-être fleur bleue et libertine : c'est super compatible ! —

XX 11 : Sensuelle, se caressant les seins : — On peut-être impudique et lucide : ça l'fait bien aussi ! —

Erica, s'excitant vivement sur les mains la caressant : — Miiouah, je peux jouir, penser et parler en même temps ! C'est aussi super compatible que super, super exaltant ! Ffoiuouf ! — Se siffla-t-elle, plus de plaisirs que d'auto-admiration : vous pouvez me croire. Sur quoi, XX 3, prenant la main droite d'Erica se l'enfila sous sa jupe. Puis, s'agitant vivement sur la main, elle s'exclama bruyamment :

Ouaff ! Plus compatible de me faire branler la chatte que de le fantasmer. Ouf, que c'est bon, chérie !

En, dégrafant sa jupe qui tomba à ses pieds. Enroulant son tee-shirt au dessus de ses seins opulents... et nus, elle se les caressa frénétiquement. Puis se pinçant les tétons, elles harangua les mâles agglutinés autour :

Oh les mecs ! Vous allez pas vous contenter de rester aussi muets à ce débat-ci qu'au précédent, non ?

XX 1; XX 4 ; XX 6 ; XX 10 ; XX 11 surenchérirent en se dévêtant promptement de leurs vêtements venant se froisser au sol, et y devenant aussi inanimés de leur total abandon, qu'inutiles à leur vocation. (Sûrement, si les objets inanimés avaient eu une âme auraient-ils au poète exprimé autant leur mépris que leur dépit). S'en suivi un vaste jeu de bras désordonnés et précipités en un chaos fébrile couvrant les chairs féminines.

Vu de notre place, on aurait pu croire ce mouvement dicté par une volonté à couvrir « ces seins que la pudeur n'osait voir ». Sauf que, Tartufe étant fort bien connu, nul n'aurait ni pu, ni su y croire, n'est-il pas ?

Sauf que là, quelques-uns dans le cercle, hommes et femmes confondus, choisirent de rester « muets ».

Pour autant, personne n'alla jusqu'à détourner sa tête des jeux de mains sur les seins, sur les fesses, entre les...

A croire que ces jeux de mains, ici, n'étaient pas des jeux de vilains. Comme quoi, parfois les formules...

Nous nous retrouvions, maintenant, en présence d'un cercle agglutiné autour de deux noyaux :

Le premier, celui des neuf intimes d'Erica qui fut le premier à se constituer autour d'elle auquel était venue se mêler XX3. Aussitôt, « J » après s'être précipitamment dévêtue, vint glisser sa main sous la main d'Erica. Là, elle prit un plaisir non dissimulé, à montrer toute sa dextérité branleuse de clitoris et fouilleuse de chattes, et à exprimer toutes les subtilités de sa langue à titiller les mamelons, et de sa bouche à les sucer... Après avoir sur son propre sexe conduit la main d'Erica qui, comme pour tout démarrage, entre pouce et index, se fit un « devoir » à lui pincer le bourgeon, et du majeur lui chatouiller les pétales de son orchidée génitale.

En deux mots : « J » n'exprime son désir de jouir avec une autre femme qu'en notre présence. Autrement, elle se satisfait de son « M »... Et de Salomé. Et toujours elle s'excite d'abord des attentions de la main d'Erica... Ce ne sera qu'après avoir, de sa bouche et de ses doigts, fait jouir sa partenaire, que « J » exigera de Salomé de s'allonger sous elle pour venir s'assoir voluptueusement sur sa petite bite... Et ostensiblement, se l'enficher dans son sexe, l'avaler entière, osciller lascivement, langoureusement, en fixant de ses yeux clairs malicieux ceux de sa partenaire... Qui ne pourra fuir le tableau. Au contraire : elle en sera aimantée, elle en salivera de concupiscence, elle en frissonnera... Autant d'embarras que de désirs... Et « J » de sa langue luisante d'une salive abondante, nacrée, humectant les murmures de ses lèvres s'ourlant, bleuissant de jouissances... Non ! Elle ne pourra fuir ce tableau : d'ailleurs, personne ne pourrait le fuir. Et même ceux qui comme nous le connaissent, ne s'en lassent pas, l'admirent toujours avec joie, et en redemandent encore... Et puis, arrive cet instant, à la fois étrange et captivant, où « J » se retirera soudainement. Elle se relèvera en un bond. Elle resserra ses cuisses jusqu'au genoux en une crispation sèche. Sa chair laiteuse rosira de mille paillettes rousses. Sa chair frissonnera jusqu'à l'occiput. Retirant le préservatif vide de la bite de Salomé, ajoutant en cela un surcroit de perplexité dans l’œil de sa partenaire, « J » la saisira par la main et d'un ton naturel, déconcertant mais incontestable, elle exigera : — Viens, ma chérie ! Viens ! Elle est trop bonne la petite bite de ma douce Salomé... Et infatigable : infatigable comme aucune autre bite ne saurait l'être... Viens : tu vas l'aimer ! — Et sa partenaire se laissera conduire sans mot dire : C'est immanquable. « J » la conduira debout jusqu'à l'aplomb de la verge de Salomé qu'elle coiffera d'un préservatif... Elle aidera sa partenaire à s'accroupir ou à se mettre à genoux... Si quelques-unes en ont tremblé un peu, toutes s'y sont assises. Certaines lentement, d'autres plus précautionneusement encore, mais majoritairement toutes l'ont avalée entière au premier coup. Et toutes l'ont aimée et en redemandent : même Erica, même Manon... Autrement, ce sont les sportives qui principalement choisissent de s'accroupir. Et cette posture devrait aussi avoir une signification importante pour vous, messieurs. Méfiez-vous en et demeurez extrêmement attentifs ! Comment ? Que je vous explique ? Non ! Juste à l'usage des sprinters : travaillez votre endurance...

Le second, s'était agglutiné autour des XX 1; XX 4 ; XX 6, elles-mêmes encerclant le duo formé par XX 10 et XX 11 face à face et se bécotant. XX1 était venue s'adosser à XX 3... Ce qui nous donna deux cercles tangents en leurs centres joints cul à cul. Ce nouveau cercle s'étant aussi rapidement composé qu'un essaim de mouches à bœufs, touts les XY entreprirent vélocement d'engager leurs « explorations digitales ». Pas tous ! XY Anonyme, XY 4 et XY 12 se contentèrent de zieuter par dessus les épaules... Juste se contenter à zieuter ?

Effectivement : ils s'étaient aussi fixés sur d'autres « centres d'intérêts ».

Déjà, XY 4, étant accompagné de sa dulcinée (XX 5), s'occupait à lui flatter nonchalamment les fesses par dessus son pantalon. Ce qui ne semblait pas du tout lui déplaire, et même qu'elle semblait en attendre mieux.

De son côté, XY 12 tentait une approche louvoyante du côté de XX 9, à laquelle elle répondait en minaudant, ni oui ni non, pourquoi pas faut voir, suis pas contre mais... Voyons XY 12 : un petit effort de séduction, s'il vous plait ! — Clair ! Que c'est ce qu'elle espérait de sa part... Pour lui « sauter dessus ». Encore aurait-il fallu qu'il le comprît. Mais ? Tandis que XY anonyme chercha à approfondir sa question avec XX 13, qui, bien qu'étant apparue aussi attentive à tout ce qui s'était dit, qu'à tout ce qui se passait en l'instant, n'avait toujours pas esquissé le moindre geste, ni même ouvert la bouche. Il la renouvela une seconde fois... A l'oreille :

Qui n'a pas de fantasmes ?Hein ?

Hein ? Sursauta XX 13, visiblement plus intéressée par le tableau se jouant devant ses yeux que par la question de XY anonyme : — Quoi les fantasmes ? Lui demanda-t-elle dans un regard furtif.

Heu ! Je me demandais juste : Qui n'a pas de fantasmes ? S'excusa-t-il piteusement.

J'chais pas... J'suis nouvelle ici Lâcha-t-elle sur ce ton banal par lequel tu dis : Il pleut ! — Pour surtout t'éviter de répondre à l'autre que ce qu'il te raconte n'a aucune chance de t'intéresser. Et que, ma foi, il peut aussi bien « la fermer », qu'au moins ça évitera de distraire ton attention... Seulement, XY anonyme ne semblant pas le comprendre ainsi s'enhardit en questionnant encore :

Je me demandais aussi si les libertins ont plus de fantasmes que les autres ?

XX 13 détourna vivement sa tête et lui jeta un regard appuyé. A-priori : courroucé – Un instant je crus qu'elle le rembarrait sèchement – Mais, non. Elle ne dit rien et reporta ses yeux vers le « cercle aux attractions ». Quelques secondes. De nouveau, détournant la tête elle le regarda, avec insistance, de la tête aux pieds, puis elle lui sourit et accepta d'engager la conversation avec lui :

Je ne crois pas que les libertins ont plus de fantasmes que d'autres. Mais peut-être qu'il en assouvissent plus que la majorité des non libertins.

Ah ça oui ! Je suis bien d'accord avec toi ! — Jubila XY anonyme.

Et je crois aussi que les fantasmes ne sont incompatibles avec rien ni personne : que l'on soit libertin ou pas, romantique ou classique, empirique ou moderne, grossiste ou dentiste ! — S'amusa-t-elle à le chahuter.

Moi... Ben comme ça tu le sauras : je suis un tendre même si j'en ai pas l'air. — Se présenta-t-il

O.K. !.T'es un tendre ! Libertin romantique ? Ou juste « romantique » — Sourit-elle, espiègle

Comme tu l'as dit : Libertin et romantique, ça n'est pas incompatible ! — Jongla-t-il assez bien.

O.K. ! A bon entendeur ! — Sourit-elle jusqu'aux yeux : — Si tu le dis c'est que ça doit être vrai ! —

XY anonyme, rougit un peu, déglutit péniblement, ouvrit la bouche mais resta muet, certainement déconcerté et surpris par la drague éhontée de XX 13 à son endroit et à laquelle, visiblement, il ne s'était pas préparé :

Libertin et romantique, ça c'est acté ! Et un peu timide avec ça ? — Lui claqua-t-elle doucement la joue.

Libertin et romantique, pas plus timide que ça : juste, un peu pris au débotté. — S'excusa-t-il adroitement.

Je veux bien te croire. Surtout si tu me dis comment je dois t'appeler. — Lui claqua-t-elle encore la joue.

« T » ! — Articula-t-il clairement au fil des caresses qu'elle portait maintenant sur sa joue.

« SO » ! — Se présenta-t-elle en serrant sa main qu'il venait de poser sur la sienne caressant sa joue.

Un joli tableau ma foi, doux et engageant. Un tableau sur lequel ce matin, je n'aurai pas parié le moindre centime, avec personne ; un tableau que je n'aurai pas pu conjecturer possible entre-eux. Encore moins qu'elle ferait « le premier pas ». Ni qu'elle déciderait de saisir la main de « T » dans sa main pour venir la poser juste au-dessus sur sa chair à peine dévoilée par l'échancrure de son chemisier rouge. Car, je les connais très bien !

Moi, je les connais très bien tous les deux, mais eux, avant ça, ils ne s'étaient jamais rencontrés. Même pas par « dossier interposé »... Bref ! Je ne vais pas parler « chiffons »... D'autant que j'augure que sous peu, nous allons avoir droit à du tissu plus que bien froissé. C'est le problème des parties de campagnes direz-vous : les cintres... Même pas ! Des cintres, y en avait beaucoup... Dans le vestiaire, tout là bas, sous le marabout.

Sauf que là, comme il faisait doux à l'air libre, bien meilleur que sous la toile, nous avions choisi d'installer les tables, disséminées dans le parc. Et, c'est là, au grand air, que se formèrent les cercles (tous les cercles)...

Maintenant, « SO » et « T » se tenaient chaud. Non sans accompagner leurs chatoiements (chasses le naturel, il revient au galop) d'une discussion soutenue... Vous ne connaissez pas « T » : ce n'est pas la suite dans les idées qui lui fait défaut. Vous ne connaissez « SO », ce n'est pas la répartie, ni l'animation d'un débat qui la mettront en peine. Je vous dirai simplement, sans forfanterie aucune – « SO » est l'adjoint d'Erica, tandis que « T » est l'un de mes assistants – que se sont de « bons élèves »... qui « ont très bien appris de leurs maitres ».

Je sais : à moi, ce n'est pas l'orgueil qui me fait défaut. Et la modestie ne m'étrangle pas. Seulement, pourquoi me positionnerai-je en marge de tous les fanfarons se mêlant de vouloir manager mes savoirs : ma Science et ses connaissances... Je les connais plus imbus d'eux-même que moi. Bien moins aptes à l'auto-dérision, aussi. Et bien plus infatués de leurs « savoirs rigides et formatés » que je ne le suis de mon érudition qui, pour être correcte et honorable est encore loin de celle de tous nos « savants » qu'ils dénigrent. Alors, lorsque je m'enorgueillis c'est en hommage à tous mes « maîtres », c'est pas respect pour toutes leurs vicissitudes de chercheurs, pour leurs abnégations et leurs silences... Et mieux vaut que j'arrête, là, sinon je vais hurler.

Ressautons plutôt, je vous prie, au dialogue entre « SO » - « T » relatif aux fantasmes. En ergo-psycho-sociologue clinicienne émérite, « SO » en avait défini les contours saillants à « T ». Mais, sautons illico aux fantasmes d'ordre sexuels qui, ici, sont ceux qui nous intéressent au premier chef. C'est « So » qui demanda :

A toi, ton fantasme le plus chaud, ou le plus romantique, tiens, ce serait quoi ?

A moi... A moi, — Fouilla-t-il son subconscient pour finalement sortir un fantasme somme toute assez banal. Sauf que, vu le contexte : A moi... Tiens... Eh bien ce serait de faire l'amour dans la nature. Et à Toi ?

N'est-ce pas ! Pas si bête le « T » : debout sur les arpents du parc, raide sur ses arpions... Le « T » !

De faire l'amour... Avec le plus grand, le plus beau, le plus fort, le plus intelligent, le plus sportif,
le plus charmant, le plus attentionné, le plus affectueux des romantiques libertins ... Dans la nature, ici ! Oui, bon... Je ne rêve plus !... Comme ne je rêve plus... J'aimerai bien faire l'amour avec toi.
— Qu'elle lui hurla.

Boing ! Renversé le « T » ! Et pourtant ! Le ciel était parfaitement limpide à l'infini, d'un bleu nuit étoilée...

Point d'orage... Même au-delà de l'Horizon. Et pourtant ! Ici, s'était abattu un coup de foudre étincelant...

Il la serra très fort. Et elle le serra tout autant... Et ils s'embrassèrent enfin. Sûrement sourds aux réponses faites, presque naturellement par d'autres, à leur question intime... déclarée devant tous malgré leur pudeur respective, pour ce qui a trait à leur intimité qu'ils nous ont, l'un et l'autre, jusqu'à aujourd'hui, tenue secrète :

XX 9 — Hum, avec deux hommes...

XX 5 — Moi, ce serait de faire l'amour avec mon chéri sur un bateau, sur le pont, afin de sentir l'air de la mer autour de moi et de me sentir légère comme le vent qui me fouetterait ! Humm !

XY 12 — Hum, avec deux femmes...

Du coeur de son centre de badinages sa bouche suçant encore les tétons de XX 3, « J » S'exclama gaiement :

Moi, avec deux femmes et deux hommes plus Erica et Salomé... Et Toi aussi mon amour... Et pour finir, avec mon poupounet... Il est où mon poupounet ? Ça y est c'est encore Manon qui le séquestre... —

XX 9 — Houla ! Mais cela devient une méga partouse...un peu trop « étalage de viandes » pour moi là ! —

XY 1 — Meuh ! Si peu : une méga partouze c'est vingt personnes au moins. Et c'est que du bonheur ! —

Des « cercles », sans que je puisse les attribuer à quelqu'un en particulier, monta l'énumération de certains fantasmes... Qui sont en fait très courants et dont je vous en livre quelques-uns ici :

Faire l'amour avec une femme. — D'une voix de femme

Avec deux hommes. — D'une autre voix de femme.

Avec deux hommes. — D'une voix d'homme

Avec deux femmes et un homme. — D'une autre voix d'homme.

Avec trois hommes. — D'une voix de femme.

Tu ferais des hommes heureux ! — Dit un homme.

J'en serais une femme heureuse — Lui répondit-elle

Alors moi... Je veux bien... Te rendre heureuse ! — Se proposa-t-il.

Moi... J'aimerais bien... Deux hommes et une femme... Mieux, un homme et un couple... Et surtout, que mon mari me regarde jouir... — Bafouilla l'une des femmes dans le second cercle. Tout à la fois gênée et excitée...

Chiche ! Tu sais bien que j'adore te regarder jouir ! — Ce n'était plus un fantasme, mais un défi qui venait d'être lancé. Un défi dont je ne doutais pas qu'il s'accomplira avant l'aube : j'en étais sûr de chez monsieur plus.

Houlalà ! Ma tête fourmille de fantasmes maintenant... Pas vous ? — Demanda une voix féminine enjouée.

Pour répondre à cette question, disons que le « temps des fantasmes » était grandement menacé, voire, dépassé. Car, aux cœurs des centres, toutes les femmes désormais nues se trémoussaient, se caressaient, se masturbaient dans un show de nymphes lubriques très chaud. Sur les injonctions provocatrices des meneuses, telles Sophie, XX 10, XX 1, « J » et d'Erica, qui elle, comme à l'accoutumé, en formalisa même un commentaire rationalisé, les hommes aussi s'étaient dévêtus promptement. Qui bite déjà bien bandée à chatouiller les croupes de ses mains incandescentes déposait sur les chairs exaltées des femmes l'offrande de ses caresses licencieuses mêlées à leurs baisers voluptueux....Ou qui, bite encore flacide, en second rideau s'étirait comme un second couteau pour, sur le tableau, lier le sceau de ses mains à celles déjà caressantes, fureteuses puis fouilleuses telles des fouines curieuses et affamées... S'animait ainsi, en un méli-mélo entremêlé, le second cercle.

Au premier cercle de cette pavane, Erica nue dirigeait la danse, cambrée, légèrement inclinée. La longue verge de « M » enserrée par les doigts de sa main gauche, la paume enveloppant les bourses, jaillissait telle un olisbos de jade que « J », l'ayant coiffée d'un bonnet adéquat, offrit à la bouche de XX 3 qui, les yeux remplis de gourmandises, l'enroba des lèvres, joua délicieusement de sa souplesse boudeuse sur la proéminence du gland puis l'avala lentement au-delà des amygdales... Très sûrement les amygdales lui furent ôtées chirurgicalement, tant la verge de « M » y pénétra entière sans générer chez son avaleuse le plus petit haut-le-cœur. Ainsi, s'installant à genoux aux pieds de « M » comme une dévote au pied d'un autel, XX 3 de sa bouche entreprit-elle d'offrir sa louange d'adoration au sacré goupillon. Ou autrement dit : de baiser la bite de « M » qui en grognait de plaisirs.

« J » s'allongea, et tête entre les cuisses de XX 3, vint lui butiner l'intimité : elle adore ça « J ». Et selon ce que nous en racontent ses maitresses, il leur est impossible de ne pas toujours en jouir puissamment : elle est très douée, « J ». La preuve : XX 3 ne tarda pas à frissonner, à se crisper et à jouir en crachant la bite de « M »... Entre-temps, Salomé s'étant, elle aussi, précipitée entre les cuisses de « J », lui offrait l'un de ses cunnis secrets, Serge, mains serrant sa croupe pénétrait Erica, Sophie, s'allongeait en se glissant sous Salomé dont elle avalait son mignon attribut, grand-écartant ses cuisses, relevant ses genoux, ouvrit ses « bras d'amour » à son Jo-usuel qui se fit le devoir de venir « combler ce vide »...

Serge et Erica « copulaient lentement » comme il leur est très souvent agréable de baiser, dans cette posture « discrète » où Erica débout et légèrement cambrée offre son sexe à Serge dans son dos, où elle ondule lentement sur la bite de son amant qui tout aussi lentement la pénètre... Et il savent en jouer fort longtemps...

Sachant moi, que c'est agréable, accueillant brulant doux suave, puis prenant, j'en savoure ma part de plaisirs. Et Manon, n'en ignorant rien non plus, me caressant avec excitation susurre érotiquement à mon oreille :

J'adore les admirer s'aimer : ça me fait presque jouir ! — Frémit-elle. Et je sais que ce n'est ni ses caresses ni les miennes qui la font frémir en ce moment et s'échauffer les sens : — Houch ! Ils sont trop trop beaux ! — Et tout cela me fait bander, entier : physiquement et cérébralement...

Durant ce temps où s'animaient les membres des cercles, où s'échauffaient les désirs, où s'enflammaient les plaisirs, où jaillissaient les soupirs et cris de jouissances, « So » et « T », nos « nouveaux amoureux », tels les êtres « seuls au monde », étrangers à tout ce qui les entoure, ayant « sauté le pas » se bécotaient passionnément, se caressaient effrontément... Puis, se dévêtant prestement, ils s'abandonnèrent mutuellement. Là !

Je ne n'affirmerai pas qu'ils copulèrent, là, mais il m'apparut incontestable qu'ils s'aimaient maintenant. D'ailleurs, c'est nus, abandonnant leurs vêtements parmi l'amoncellement des autres, qu'ils se retirèrent de nos attroupements, pour aller se « retrouver », seuls, sur l'autre berge de l'étang

De même, XY 4 et XX 5 (sa dulcinée) ayant vaincu leurs « retenues », ne parvenant plus à garder leur « réserve de voyeurs », S'étaient mis aussi à nus que nous tous. Et j'avais remarquai, avec plaisirs que c'est XX 5 qui l'avais souhaité Peut-être même plus que XY 4 lui-même. Peut-être même l'avait-elle « fortement » désiré. Peut-être avait-elle... Qu'importe quels ont pu être ses fantasmes ou les méandres de sa pensée, ou ceux de sa Morale, ou tout simplement ses peurs et inhibitions, il fut d'un charme prenant, son « abandon ». Comme le fut la beauté de leur jouissance, rapide et puissante. Car, ils ne furent pas longs à jouir, tant sûrement, autant leurs émotions que leurs désirs de jouir au milieu de nous les envahirent-ils plus que tout....

J'aime autant cette fébrilité naïve qui s'empare des « novices », que les jouissances des libertins expérimentés qui te font « patienter », exacerber ta jouissance... Te conduire « hors des sentiers battus »... Dès lors qu'ils s'agit vraiment de se transcender, au-delà de soi, au-delà de l'autre : de transcender l'être et non pas de conduire une vulgaire débauche pornographique. En tout cas, souvent, je préfère cette fraicheur naïve du débutant, à tous les scénarios érotiques, conventionnels ou plus échevelés des « spécialistes ». Pour moi, les plaisirs du sexe sont un Art, et non pas une technique ; un Art où la « maîtrise technique » a, finalement, très peu d'intérêt ; un Art où l'improvisation peut mieux conduire au génie que son « académisme »...

XY 4 et XX 5, s'étaient laissés glisser en spirale au sol : un peu comme l'on tombe en s'évanouissant. XX 5 avait fait s'allonger XY 4, elle s'était accroupie au dessus de son sexe, s'aidant de sa main tremblante elle l'avait conduit dans le sien, profondément. Elle s'y était immobilisée fermant ses yeux ouvrant sa bouche, inspirant profondément mais comme quelqu'un qui cherche après son second souffle. Je voyais aussi l'émotion s'étant emparée de XY 4 : aux battements vifs, saccadés courant dans sa jugulaire, aux soubresauts de ses pectoraux....

XX 5 reculant ses fesses comme pour chercher à s'empaler plus profondément, s'allongea, poitrine sur poitrine bouche à bouche, agita son bassin, au plus, trente secondes, elle contracta ses fesses violemment et gémit, quasi à l'unisson de son XY 4 dont il paraissait évident qu'il avait aussi violemment jouit ; évident qu'ils en étaient heureux, à leur manière de se lover, après, de refuser se désunir, de continuer à jouir, encore, dans « ce repos ».

Jusqu'à présent, Manon et moi, nous caressant voluptueusement, nous nous étions délectés seulement, mais fort agréablement de ces tableaux. Et pour nous, ils étaient la « preuve formelle » que la nuit sera plus que douce et longue... Et donc que nous aurions toute la nuit, justement, pour jouir...

A SUIVRE !

Patrice

pateric©

Par Pateric - Publié dans : Esprit Libertin - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Samedi 24 juillet 6 24 /07 /Juil 10:11

 De nouveau, le verbe dans la voix accentué de deux éloquents soupirs, c'est Erica qui réorienta le débat, sur les voies de la « nature humaine », en posant l'axiome qui suit :

On dit bien que homme et femme sont de la même espèce biologique : celle des humains. Ils sont génétiquement identiques même lorsqu'ils sont "affectés" de ce qu'on appelle des "abbérations chromosomiques" (par exemple : les trisomies) ou des "abbérations génétiques" (tel autre exemple, les "maladies orphelines").
La seule différenciation valable entre la femme et l'homme réside dans les chromosomes sexuels propres à la reproduction de l'espèce XX et XY . Ainsi, comme toutes les "autres espèces", pourquoi la femme et l'homme ne seraient-ils pas enclins aux mêmes atavismes d'instincts que ceux qui motivent les animaux dans leur "lutte pour la survie" ? Certes, il paraîtrait que l'espèce humaine étant la seule espèce animale à être douée de conscience, elle serait aussi animée (agitée) par des émotions qui "font toute la différence entre l'Homme et l'Animal"... Alors, permettez-moi de vous poser ces questions :

Si OUI, alors, pourquoi ? Et, comment ?

Les animaux sont-ils seuls à être doués de sauvagerie, de cruauté, d'instinct grégaire ?

Si NON, alors, pourquoi ?

Donc, le cynisme humain, avec ses "envies" (désirs et convoitises) et ses "jalousies" (désirs et convoitises, aussi) ne serait-il pas également "la marque" de différenciation de l'homme à l'animal ?

Comme disait "l'autre" : Être ou ne pas être, là est toute la question

(l'autre = le chat qui respire (ou qui expire, allez donc savoir), savoir : Shakespeare)

Peu à peu s'était créé un attroupement plus dense autour de la « question ». Du moins, vu de loin, nul n'aurait douté que « la question » possédât cet force d'attirance magnétique à laquelle on ne peut résister et qui...

Or, vu de notre place, il était nettement visible que « la question » n'était pas l'objet principal de l'attraction ; nettement visible que l'objet principal d'attraction se polarisait plus sur les « démonstrations » : sur le produit des caresses érotiques que les amants d'Erica exposaient à leurs yeux ; plus sur les syncopes faisant swinguer ses phrases que sur son exposé philologique... Tant que, Manon dans son sourire espiègle, m'affirma, de ses lèvres chatouillant mon oreille... Et de sa main finissant d'ouvrir ma braguette – La ceinture ayant déjà été desserrée depuis longtemps – :

Je suis sûre que si je te suce, là, personne ne le remarquera...

Affirmation qui, incidemment, voulait dire que... ma foi... le spectacle... – Je commence à bien connaître le sens des « non dits » de Manon – ... Le spectacle l'excitait. Au point qu'il lui était, à elle aussi, nécessaire, voire incontournable, de... Aussi... Je lui répondis aussitôt :

Absolument ! Même si c'est moi qui te suce, personne ne le remarquera.

Parce que, le spectacle excitait aussi mes sens... qui échauffaient mon sang... Et comme l'origine était lié à la représentation que mon esprit se faisait de l'état réel du sexe toujours voilé de mon épouse ; de l'expansion turgescente de son clitoris, de la corolle épanouie de ses lèvres gorgées de sang, de son vagin tout humide de désirs, de ses frissons envahissant son pubis, ses adducteurs, gagnant sur sa chair entière, je voulais beaucoup plus sucer qu'être sucé. Et comme je sais que telle est aussi la préférence de Manon comme introduction à nos ébats, j'ouvris son jean's, sur ses fesses fis glisser ensemble jean's et string et aussitôt de ma bouche vins gober son intimité déjà bien... épanouie, humide et brûlante... Je gobai son bouton, le serrai doucement entre mes lèvre, le lapai vivement de ma langue et... Manon m'offrit vite sa jouissance : de son stupre acidulé s'écoulant sur ma langue, du rythme aux contractions erratiques animant son bassin, de ses mains s'agrippant à mes rares cheveux ; de cette volonté indécise à te signifier « stop! C'est trop ! » et immédiatement, ou conjointement : « non, encore ! » ; de cette volonté indécise née de l'instant où elle ne sait plus où se situer ; de ce seuil instable qui s'inscrit sournoisement, et parfois, trompeusement, entre un voyage interstellaire vers le paradis de l'orgasme et un plongeon dans la fosse d'une douleur vulgaire ; de cet instant où m'efforçant à m'oublier, moi et mes impatientes avidités de mâle, pour exacerber mon attention au discours du corps de ma maitresse, j’oins, de ma salive la brûlure de ses chairs vives, et lentement de ma langue sa fièvre vaginale...

Et Manon jouit à petits cris étouffés desquels, croyant l'entendre exiger : Viens, viens. Baise-moi vite ! Je me redressai et à son oreille demandai stupidement confirmation : — Ici ? Tout de suite maintenant là ! — A laquelle, me tournant le dos, comme si elle eût voulu affronter la « foule au débat », de sa croupe cambrée elle me répondit de « l'offrande aux ébats ». Puis saisissant mon sexe raidit autant d'impatience que de désirs, d'une main précise glissée entre ses cuisses elle le conduisit jusqu'à son tabernacle où, l'introduisant par le sentier étroit, elle l'avala, lentement et entier jusqu'à la garde. Un instant je fus surpris qu'elle choisît cette voie en premier, quand celle-ci n'est déjà pas « affaire courante », pas même dans le secret de nos alcôves. Et bien plus surpris encore de constater l'aisance avec laquelle ma verge y glissa et son anus la happa entière : sans coup férir ! Sans appréhension ni hésitation notables... Oh ! Rassurez-vous ! J'ai passé l'âge de l'homme qui laisse quelque sournoise question dominer sur ses désirs ! Oh oui ! Le désir est vivace ? L'opportunité de le satisfaire aussi ? Opportunité et désirs sont conjointement consentis entre les parties ? — Allez allez GO !

Non ! Vous vous trompez chers amis ! Je n'ai rien du « ramoneur » ! Je serais plutôt du genre « promeneur » ; du genre qui prend plaisirs à paisiblement explorer la voie, à l'explorer jusqu'au dernier frémissement, jusqu'à son ultime agitation, jusqu'à accompagner les méandres de ses ondulations : je ne veux jamais la brusquer... Je préfère mieux lentement l'apprivoiser avant que d'aiguiser ses appétences. Néanmoins, dès lors qu'elles se manifestent avec une gourmande voracité ; dès lors qu'elles expriment leurs désirs sauvages, sans forfanterie aucune, je sais aussi les combler en m'agitant avec vivacité et vigueur jusqu'à la satiété de ma « convive » que je désire avant tout « complice », et rassasiée en premier. L'endurance relève des avantages de mon âge. Bien mieux que dans mon « âge vivace ». Certes, je n'ai plus l'allure du dandy arrogant, fier de sa verdeur, fier de ses biscotos, fier comme l'étalon de remonte qui éjacule son foutre comme un mortier son feu ; comme si par ce seul coup il devait féconder toutes les juments du haras. Forfanterie harassante, pour sûr ! Aujourd'hui, il m'importe bien moins d'éjaculer, que de lire le ravissement dans les yeux de ma partenaire : épouse, maîtresse, aventure. Je jouis bien plus de cela que de cette foutue rapacité à se « vider les couilles » !

Lentement, tendrement devrai-je préciser, j'honorai Manon de la « bénédiction de mon goupillon en son fond culier » comme pour une « bénédiction des fonds séculiers » ; je l'honorai d'une bénédiction quasi mystique. Plutôt : d'une adoration, d'une vénération de casuistique profane.

Je l'honorai, mes mains s'égarant à caresser ses hanches de Vénus et le galbe délicieusement callipyge de ses fesses, aux muscles denses et fermes.

Je l'honorai, admirant mon épouse resplendissante de plaisirs qui, bien que soutenant tout à la fois le débat et dominant ses jouissances, ne perdait pas des yeux un seul instant de nos ébats. Et, je savais, à leurs attitudes respectives, qu'elles se regardaient... avec ce « manège » de concupiscence réciproque et complice qui me fait toujours « tourner la tête » : « mon manège à moi... » Comme on le chante ! Et, Manon agitant sa main entre ses cuisses au rythme d'un boogie-woogie endiablé marqua le tempo du rythme pile, duquel elle exigeait que du pipeau, aussi tonitruant qu'avec un trombone je sacqueboute, en pistons je joue du cornet de sa rose sans épine... Et quelque seize mesures plus loin, Manon jouit sans mesure, en un contre-ut strident et en serrant fort l'anneau autour de mon gland... A l'instant exact où, du coeur de « l'attroupement au débat » mon épouse chanta « a mezzo-voce ma non troppa » et sans fadaise son sol extasié (peut-être un fa dièse), ponctué de cette exclamation claironnée d'un timbre brillant, certes, un tantinet grivois, mais aussi, un brin admiratif :

Y'a de ces érotismes ! Parfois ! Frustré, à ne pas toucher ce que des chouchous chatouillent ! Hé bien dis donc ! Ça fait fantasmer raide ! Bien plus qu'un vulgaire film de culs.—

... Manon se redressa, couvrit ses fesses de son futal, serra la ceinture. Je fis de même. Manon se retourna vers moi, se jeta dans mes bras, me remercia d'un baiser aussi fougueux que baveux et, en riant aussi gaiement qu'une enfant fière de sa blague, dit :

T'avais raison mon amour : personne n'a rien vu ! Et c'était bien meilleur qu'une pipe ! —

Je confirme que c'était meilleur : excellent, splendide. Un vrai délice ! Par contre, Erica a tout vu, elle. —

Pfff ! Erica ! Elle à toujours l’œil attentif sur nous ! Et je t'assure que ça lui plait, nous deux ! —

Ah oui ! Et elle veille sur nous comme une mère poule ! Tiens, je l'oublierai pas ! Mais au fait, comment tu peux être aussi sûre de ce que tu affirmes ? —

Parce qu'elle me l'a avoué, pardi ! —

Ah bon ! Tu prends tout ce qu'elle te dit pour aveux ? —

Voyons ! Je suis plus une gamine! Seulement, les confidences sur l'oreiller... Tu sais bien, hein ? —

C'est donc ça ! Vous avez des confidences intimes, toutes les deux, qui restent des « secrets » pour nous, « vos hommes » ! —

Ah, ah ! Mon vieux cochon, sournois et vicieux ! Dis pas que tu sais pas, je te croirais pas. Dis pas que tu n'attends pas avec impatience de te retrouver le « jouet consentant » de toutes nos lubricité. Et pas seulement celles de nous deux, d'accord ? Ne le dis pas maintenant, autrement je t'encule devant tout le monde.

Je me disais bien aussi ! Un prêt exige d'être remboursé. Ne serait-ce que pour l'honneur. ! —

Evidemment que je sais ce qu'elles trament dans mon cul... Pardon : d'abord, c'est dans mon dos.

Evidemment que j'adore ça : être l'un de leur jouet favori. Autrement, avec le caractère de cochon que je me trimballe, si je n'avais pas apprécié, et bien plus enivré de leurs « persécutions », j'aurai fui...

Evidemment que je suis avant tout un cochon entier : dans toute sa splendeur ! Seulement, ce que je préfère dans mon attitude de cochon c'est de me rouler dans la boue des plaisirs, et de me repaitre de « nourritures » variées : omnivore à ce que l'on dit omni vorace, ou encore : omnisexuel ! Plutôt que plurisexuel) ... Disons (sournoisement) que, cela influe favorablement sur mon caractère de cochon : ça le bonifie !

Et pourquoi ne serait-ce pas, symboliquement, pour cela que l'on dit que dans le cochon tout est bon ?

Bon ! Ne fanfaronnons pas !

Disons simplement que, dans ma vie d'aujourd'hui, ce que j'adore, c'est ma vie sexuelle. POINT.

Et revenons illico vers l'attroupement au débat ; débat qui venait juste de bifurquer pour s'engager sur une voie latérale, un peu tordue et cahoteuse ; débat qui, décidant d'embrayer sur l'exclamation plus tôt interjetée, choisissait donc de faire du « hors sujet » en courant le risque de s'égarer dans les méandres des fantasmes.

Je les vois, là, bien à l'abri derrière le paravent de leur docte Pédagogie, bien emmitouflés dans leurs toges professorales, ces censeurs de pacotilles, rugir et tancer de leur corrections académiques du « tirez droit ».

Simplifiez, développez... Non : hors sujet... Nul ! —

Se sont-ils, seulement une fois, posés la question de savoir si, parfois – tout comme ils parviennent quelquefois à l'admettre avec le « raisonnement par l'absurde » – « faire du hors sujet » ne serait-il pas une stratégie efficace pour résoudre un problème « délicat » ? Bonne méthode pour atteindre le « résultat désiré » ?

Or, il est assez fréquent de remarquer que la « démonstration du tirer droit » donne généralement un résultat inverse de celui escompté : Baiser — Où : — baiser n'est plus fantasmer, Demeure UN « fantasme »...

Eh bien oui ! Le plus souvent, « faire du hors sujet » est une stratégie efficace : tu diverges, tu louvoies, tu tentes une approche latérale en offrant ton meilleur profil à la concupiscence latente du sujet opposé, avec l'air sournois du « j'ai surtout pas envie d'y toucher » ; que non, j'en meurs d'envie, mais tu dois « mourir » avant moi. Ce que certains dénigrent du haut de leurs certitudes en caricaturant cela du vocable « approche vaguement biaisée » c'est cependant, très souvent la meilleure posture de séduction dont l'apothéose conduit à «  baiser ». Et si je ne répugnais pas à postuler un théorème osé, j'affirmerais que :

Il faut d'abord diverger, pour mieux reverger ! —

Au milieu de dix verges agitées à miauler sous la lune, la « douce chatte » n'aura de lubricité qu'à l'égard de la verge masquée : c'est elle qu'elle voudra dévoiler ; elle qui se sera préparée à distiller bien d'autres hommages que les vulgaires giclées d'impatiences.

 Je sais ! C'est bien pour cela que je prends la précaution de dire « parfois » ; « souvent »...Je sais qu'il existe aussi des « chattes voraces » jamais rassasiées. Même pas par un régiment d'affamés... Et c'est normal car pour qu'une règle s'applique, il lui faut des exceptions... D'autre part, un régiment d'affamés, c'est plus une harde de Huns, que de la séduction subtile à la Dom Juan.

Bref !

Les fantasmes !

???? —

Tenez ! Petit exercice : écrivez donc une suite à cette affirmation...

En attendant « MA » suite.



A SUIVRE !

Patrice

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  • : 28/01/2009

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