Samedi 26 juin 6 26 /06 /Juin 08:31

 

II – AUTRES AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS MEDICAUX

Il y a quelque chose d'indécent à aborder un tel sujet juste après avoir parlé de la déshumanisation provoquée par les mutilations sexuelles.

Nous le ferons cependant pour ne pas donner trop mauvaise conscience à ceux qui se sont laissés prendre à ce piège.

I - Prophylaxie

Les arguments médicaux en faveur de la péritomie sont contestés par un nombre croissant de médecins.

Winberg et ses collègues suédois ont renversé le principal argument des tenants de la circoncision : les infections infantiles par remontée urétrale – par ailleurs faciles à soigner – ne se produisent pas lorsque l'intimité du couple mère-enfant est respectée.

Les nouveau-nés sont naturellement immunisés contre les colibacilles familiaux. Ces infections adviennent surtout lorsque l'enfant, séparé de sa mère, est exposé à la contagion nosocomiale.

Les recommandations de Leboyer trouvent ici un écho inattendu.

Toujours en ce qui concerne les infections post-opératoires, l'épidémie de staphylocoque doré résistant à la méticilline frappe 12 fois plus les nouveau-nés sexuellement mutilés .

La violence appelle la violence : on ne peut pas combattre la débauche par la violence des mutilations sexuelles.

De toutes façons, contrairement à la rumeur, la circoncision semble globalement sans incidence sur les M.S.T. 5, 13, 14, 16, 19, 20, et l'alibi prophylactique ne tient pas.

Selon l'enquête de Laumann 19, menée sur 1 511 sujets, les non-intacts courent un risque nettement plus élevé pour deux MST ; ils sont 25 fois plus exposés aux chlamydiae et 2 fois plus à l'herpès.

Pour ces deux mêmes maladies cependant, l'enquête Cook 94 sur 2 776 sujets donne un résultat neutre. Elle indique aussi une certaine protection des non-entiers pour la syphilis et la gonorrhée mais ils sont davantage sujets aux verrues génitales.

Sauf pour le SIDA et l'herpès, lutter contre les infections est aujourd'hui facile.

Vis-à-vis des MST autres que le SIDA, la circoncision est neutre.

Menée sur un échantillon représentatif 20, la troisième importante étude statistique, montre une remarquable indifférence des MST au statut de circoncision mais elle n'a pas concerné le SIDA.

Les deux études concordent à affirmer que les sexuellement mutilés sont relativement protégés pour le SIDA mais Talbott a montré que la prostitution, et non le prépuce, est le grand vecteur de la pandémie en Afrique.

L'effrayante étendue de l'épidémie de SIDA en Afrique a, une fois de plus, entraîné la culpabilisation d'un prépuce décidément bouc émissaire favori des épidémies de phobie puritaine.

Faute d'intégrer les facteurs éthiques et comportementaux, les enquêtes statistiques qui ont montré une importante (60% sur un an, 50% sur deux ans) diminution du risque grâce à la circoncision, quelque fascinants que puissent être ces résultats, sont susceptibles d'être gravement trompeuses.

Le prix élevé de la perte du prépuce du grand nombre n'est pas justifié par ces enquêtes aux conclusions hâtives cf. 98, et Annex VI.

Si l'on ajoute la vulnérabilité génétique et celle provoquée par le schistosoma mansoni, on est bien forcé de relativiser le rôle du prépuce. Car l'exemple du Japon (premier consommateur mondial de préservatifs) où les MST, et notamment le SIDA, sont rares, prouve au monde entier que rien ne remplace la véritable hygiène ou le préservatif.

Le prépuce est beaucoup plus facile à nettoyer que les ongles ou les dents et on n'arrache pas ces dernières pour éviter d'avoir à les laver.

Par contre la répugnance des sexuellement mutilés à l'utilisation du préservatif 23, 34 – pour cause de faible sensibilité du gland – est certainement la grande cause de l'importance de l'épidémie de SIDA aux États-Unis et en Afrique.

La circoncision de la majeure partie de la population n'a protégé du SIDA, ni les USA – le pays développé où l'épidémie a fait le plus de ravages – ni l'Afrique.

Par ailleurs, lorsque la cicatrice est fragile, elle est une porte d'entrée pour les infections.

Les verrues génitales causées par le papilloma virus frappent environ 6% de la population.

Une étude indique que les circoncis en sont deux fois plus atteints.

En ce qui concerne le cancer du pénis, il est extrêmement rare. Le taux de mortalité est très faible : 1/100 000 aux USA où la majorité des hommes sont circoncis

mais seulement 0,82/100 000 au Danemark où très peu d'hommes sont circoncis.

L'American Cancer Society nous assure qu'il est lié au manque d'hygiène, au tabagisme et aux pratiques à risque. Il ne faudrait donc pas que ''l'inconduite'' de quelques uns provoque pour la totalité de la population masculine, non seulement la perte de jouissance, mais encore la mortalité et autres accidents dus à la circoncision.

Le même raisonnement vaut pour le cancer du cervix parfois imputé à l'absence de circoncision, aujourd'hui combattu par le vaccin contre le virus du papilloma.

L'argument hygiéniste est le leitmotiv des ignorants, soit, sauf exception, les dames et les mutilés (le plus souvent originaires des pays chauds). Il ne résiste pas au fait que, sous les tropiques, d'une part des milliards d'hommes vivent avec leur prépuce, d'autre part des ethnies de non-intacts et d'intacts vivent souvent côte à côte (Hutus et Tutsis, Kikuyus et Luos, Zoulous et Xhosas).

Si les intacts se portaient plus mal, cela se saurait.

Cet argument est d'autant plus dangereux qu'il paraît se fonder sur un savoir empirique tirant sa force de l'antiquité de la pratique – ce qui est parvenu à impressionner quelques occidentaux.

Le mythe du grain de sable qui entrerait dans le prépuce dans le désert semble une allusion vicieuse à l'acte d'Onan, comme si la poussière du sol lui remontait dans le prépuce.

Parmi les médecins militaires, seuls ceux des pays anglo-saxons, influencés par le puritanisme, l'ont utilisé pour imposer l'opération aux jeunes recrues, à la différence de leurs homologues allemands, français, italiens, japonais et vietnamiens,.

Le mythe hygiéniste tente d'accréditer l'idée que la circoncision est faite pour le bien de l'enfant.

La vraie raison est beaucoup moins avouable.

Comment ne pas citer le remède de bonne femme posté sur Internet par un GI furieux de s'être laissé circoncire par l'armée américaine avant son départ pour le Viêt-Nam, alors qu'auparavant, il se servait à l'occasion de son prépuce pour se défendre des MST ?

Il avait expérimenté que la technique du ballon d'urine obtenu en pinçant l'extrémité du prépuce est dissuasive pour les germes et virus (nous recommandons néanmoins de consulter) !

L'éthique interdit la mutilation pour motif prophylactique.

Cette règle est tout particulièrement vraie pour une opération portant sur un organe sexuel mais elle l'est davantage encore en ce qui concerne les enfants ; ils ne doivent pas être victimes des pratiques sexuelles à risques de leurs aînés.

II – Répression de l'autosexualité

C'est le véritable argument pseudo-médical, non seulement pour l'enfant mais aussi pour les militaires. Selon le phantasme de Kellog et quelques autres, l'autosexualité serait épuisante et rendrait les troupes inaptes à la guerre.

III – Gastro-entérologie

Un gastro-entérologue juif recommande la nourriture "kasher" comme régime antispasmodique.

Les spasmes seraient réduits en évitant l'ingestion de sang animal (viande et poisson).

Or les mutilés du prépuce sont victimes de stress post-traumatique : ce dernier provoque des spasmes du colon.

C'est la raison de la cruauté judaïque et musulmane dans l'abattage des animaux. La torture des jeunes enfants provoque la torture des animaux.

L'abolition de la circoncision est une nécessité pour l'ensemble du ''Vivant''.

IV – Développement de l'enfant

La médecine psychosomatique rapporte que dans les familles répressives, dans lesquelles les enfants sont battus, leurs maxillaires ne se développent pas normalement et leurs dents se chevauchent.

Même pratiquées sur les seuls mâles, les mutilations sexuelles font partie du tableau clinique de ce symptôme.





Par Pateric - Publié dans : Réflexions - Communauté : Sujets d'Etudes et de Réflexions
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Vendredi 25 juin 5 25 /06 /Juin 08:18

 

- Psychiatrie et circoncision

Du côté des agents, une récente avancée de criminologie psychiatrique diagnostique chez les non-intacts un symptôme de Münchausen par procuration , collectif et transgénérationnel.

Dans ce syndrome, écho de la pensée d'Alice Miller, les criminels, fortement soudés par la complicité ethnique, tirent empathie, gloire et pouvoir non seulement du mal qu'ils infligent à leurs victimes mais aussi de celui qu'ils ont eux-mêmes subi de leurs propres parents.

Cela lui confère une force exceptionnelle, une compulsion de répétition particulièrement âpre, appuyée par le déni de réalité ci-dessus évoqué et renforcée par le caractère collectif de l'agression.

Les connaisseurs du syndrome de Münchausen objecteront que dans le syndrome originel, l'abuseur dissimule son crime. Mais dès lors que le syndrome devient collectif, la dissimulation criminelle a tout loisir de se renverser en affichage public de la mutilation à la fois reçue et infligée, niée comme telle et vantée comme symbole d'une identité collective discriminant l'étranger.

Semblablement, la compulsion à consulter le médecin ne peut exister dans les mutilations sexuelles rituelles où religion et tradition tiennent lieu d'autorité médicale.

Le psychanalyste remarquera que nous sommes en présence d'un renversement dans le contraire du plaisir sexuel interdit (l'autosexualité), transformé en douleur censée nécessaire à l'obtention de l'amour et de l'estime des parents. Les mutilations sexuelles frappent directement l'organe coupable, pour la plus grande satisfaction des adultes.

La grande critique à faire à cette séduisante description symptomatique, typiquement psychiatrique, est qu'à la différence de la psychanalyse, elle voit les choses de l'extérieur ; elle constate et dénonce un narcissisme exacerbé sans en voir la cause profonde et passe totalement à côté de l'essence du phénomène : la compulsion de domination du groupe sur l'individu et sur les autres groupes.

Du côté des victimes, psychologie et psychiatrie constatent les multiples symptômes provoqués par les mutilations sexuelles.

On peut noter une crainte de la répétition du traumatisme 21 et, paradoxalement (il s'agit d'un clivage), une compulsion à le répéter sur autrui, ses propres enfants notamment 16, 21, 22, 23, 70.

Tout se passe comme si les enfants devenaient criminels à leur tour pour mieux fermer les yeux sur l'acte de leurs parents.

On relève des réactions ultérieures inadaptées en cas d'agression : panique, rage, violence, conduite suicidaire, dissociation 21, 22, 70. Comme tout d'abord remarqué par une infirmière américaine, les enfants circoncis sont hypersensibles à la douleur .

Les rares non-entiers conscients de leur perte éprouvent des sentiments de honte, d'amertume, de colère et de ressentiment. La majorité inconsciente est affectée d'un sentiment de supériorité envers les "non circoncis" – pouvant se traduire par une condescendance parfois teintée de compassion – et souffre d'une culpabilité inconsciente.

Les pratiques sexuelles déviantes, l'homophilie notamment, sont favorisées par une peur (ou haine) inconsciente des femmes provoquée par la rupture, à la fois brutale et prématurée, du lien mère-enfant 16, 21, 22, 70, vécue comme une trahison.

La circoncision à la naissance, s'en prenant à l'enfant à l'âge où il est le plus vulnérable, est un symptôme pédophobe.

Le puritanisme anglo-saxon (circoncision dans les trois premiers jours) semble avoir voulu faire de la surenchère sur le judaïsme qui attend le huitième jour. Mais comme lui, il profite de la faiblesse des accouchées, violant leur réflexe canin (psychose puerpérale).

Les effets du trauma sont plus profondément perturbants à cet âge car les victimes, violées dans leur innocence et abusées dans leur confiance, sont totalement dépourvues de défenses et de possibilité de compréhension 21, 22, , .

Cependant, l'idée que la circoncision à la naissance ne provoquerait pas d'angoisse de perte de l'amour ou d'angoisse de castration, telle qu'exprimée par Maïmonide 24, se retrouve jusque chez Anna Freud .

Mis à part l'hypothèse, aujourd'hui réfutée, selon laquelle les nouveau-nés n'auraient qu'une vie végétative, cette idée est rigoureusement contradictoire avec l'existence de l'inconscient, qui enregistre tout. En effet, rapportant les résultats de ses observations Freud a formulé que les phantasmes peuvent se produire ''après-coup'' : par fixation sur des expériences antérieures.

Quelques-uns, inconscients des réactions émotionnelles, vantent le "calme" postopératoire chez certaines victimes. Mais les spécialistes du mental 21, 22, 23, 70 parlent d'état de dissociation et de stress post-traumatique : il englobe la dissociation psychologique lors du trauma, le retour ultérieur d'images effrayantes (cauchemars) et l'évitement des situations susceptibles de rappeler le trauma.

Les mères sont écartées de la salle d'opération. La perturbation, parfois grave, de la relation mère-enfant (attachement, allaitement) est systématique : l'enfant retire sa confiance et ne regarde plus sa mère dans les yeux 5.

Les professionnels du mental ont régulièrement affaire aux victimes de la circoncision.

Tout au long de son œuvre, Freud attribue l'origine des névroses à un traumatisme sexuel survenu dans l'enfance. Même lorsque, plus tard, il formule sa ''douteuse'' théorie du fantasme, il n'a jamais abandonné ce dire. Mais cette dernière théorie montre également que ''il n'en a pas cru ses oreilles'' des révélations de ses patients. Et même, selon Alice Miller, qu'il en a dénié le traumatisme dû à sa propre séduction dans l'enfance par un membre de sa famille.

De plus, nous avons vu qu'il ignorait la valeur sexuelle du prépuce. Et pourtant, cela ne l'empêche pas de condamner sans appel la circoncision :

"Lorsque nos enfants entendent parler de la circoncision rituelle, ils se la représentent "comme équivalente à la castration." 73

"... l'angoisse de castration est un des moteurs les plus fréquents et les plus forts "du refoulement et par là même, de la formation des névroses. Des analyses de "cas où ce ne fut certes pas la castration mais bien la circoncision qui fut pratiquée "chez des garçons comme thérapie ou comme punition de l'onanisme (ce qui ne fut pas "rare dans la société anglo-américaine) ont donné la dernière certitude à notre "conviction."

S'attaquant à un tabou, Freud prend des gants. La condamnation est atténuée, indirecte. Ce sont seulement ses conséquences qui condamnent la chose. De même, il n'a affirmé que très discrètement – dans une note de bas de page d'une œuvre posthume 72 écrite en exil après la montée du nazisme – que la circoncision s'apparente aux menaces de castration. Cependant, le seul fait de tolérer la circoncision rituelle, pseudo-médicale ou même cosmétique laisse planer l'opprobre sur la sexualité de l'enfant (autosexualité), avec de graves conséquences pour la psyché individuelle et collective.

Nous sommes en présence d'une théorie psychanalytique des mutilations sexuelles comme punition.

Cette punition n'ose dire son nom que dans l'extrémisme judaïque, victorien et puritain : la ''punition originelle" de la sexualité infantile.

C'est le châtiment hypocrite de ceux qui affirment : "Fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais."

Elle est seulement inconsciemment ressentie comme telle par l'enfant. Et il arrive que l'enfant qui a des cernes sous les yeux, soi-disant, par excès d'autosexualité soit sévèrement puni, sans mot dire.

Bien entendu, il ne prend conscience que par un hasard extraordinaire de la raison d'une punition sans motif et il pense que ses parents sont injustes.

La répression de l'autosexualité est une dangereuse folie.

Le constat de Freud est tristement confirmé par les tests psychologiques réalisés par Cansever sur douze jeunes turcs avant et après leur circoncision.

Une enquête récente menée sur 1 577 garçons philippins âgés de 11 à 16 ans montre que 70% de ceux qui ont subi la circoncision rituelle et 51% de ceux qui ont enduré la procédure médicale souffrent de stress post-traumatique.

La circoncision fabrique de la névrose, à tour de bras. Ce constat est attesté par le témoignage du docteur Bruno Bettelheim :

"Dans la société occidentale, la circoncision est imposée à l'enfant sans défense auquel elle n'offre aucun avantage déterminé et pour qui elle est, en conséquence, indésirable et menaçante…"

Celui de Leboyer est plus éloquent encore, en affirmant que les conséquences psychologiques de la circoncision à la naissance la rendent pire que l'excision :

"Oui, tout ce qui est fait pour stopper la terrible pratique de la circoncision sera d'une importance formidable."

"Il n'y a aucun motif rationnel, médical, pour la fonder. Elle ne se fait que par habitude sans que personne soit conscient du pourquoi."

"Et, bien pire, sans que personne soit conscient des implications profondes et du résultat pour toute la vie. Si nous nous souvenons que tout ce qui se passe dans les premiers jours de la vie, sur le plan émotionnel, modèle toutes les réactions futures, nous ne pouvons que nous demander pourquoi une telle torture a été infligée à l'enfant. Comment un être qui a été agressé de cette façon, alors qu'il était totalement sans défenses, pourrait-il se développer en une personne calme, aimante, confiante ? En effet, il ne sera jamais capable de faire confiance à personne dans la vie, il sera toujours sur la défensive, incapable de s'ouvrir aux autres et à la vie."

"Il y eut, récemment, une grande étude, internationale, menée par l'OMS , concernant ce qui arrive, en Afrique, aux jeunes femmes à l'âge de la puberté. L'opinion publique fut atterrée et révoltée de découvrir les tortures et mutilations (ablation du clitoris et le reste) infligées. La pratique de la circoncision est exactement de la même nature et du même niveau."

"Et nous nous disons "rationnels et développés" !

"Au moins ces jeunes femmes sont conscientes et on leur dit que c'est une sorte d'épreuve, un acte de courage. Quoiqu'en fait, il s'agit de les rendre soumises aux hommes et de s'assurer qu'elles ne mettront jamais en question le pouvoir des hommes."

"Mais une telle conscience n'existe pas chez le nouveau-né. La torture est subie dans un état d'impuissance totale qui la rend encore plus effrayante et insupportable. Oui, il "est grand temps qu'une pratique aussi barbare prenne fin."

"Et le travail que vous faites est d'une immense valeur." (84)

Nous ne trahirons pas la pensée de Leboyer en disant que les trois premiers paragraphes de cette lettre et le dernier s'appliquent aussi à la coupure prématurée du cordon ombilical (cf. Annexe V).

Les dommages psychologiques provoqués par les mutilations sexuelles trouvent une illustration particulièrement aiguë dans les familles multiculturelles.

Les psychologues confrontés à de tels cas sont très embarrassés et parlent de problèmes d'identité.

A adopter un tel langage, ils tombent dans le piège tendu par les mutilateurs qui font miroiter à leurs victimes l'illusion d'une identité supérieure (celle du père ou de la mère) à acquérir à condition de subir la mutilation.

Il arrive souvent qu'une ''jeune famille'' choisisse de ne pas mutiler.

Il se peut alors que les adultes de la famille mutilatrice, terrorisés dans l'enfance par la mutilation sexuelle et ayant alors adopté, psychologiquement parlant, une identité de groupe plutôt qu'une identité personnelle, se trouvent brutalement confrontés à l'absence de résolution de leur complexe d'Oedipe, autrement dit à leur propre identification sexuelle – inconsciente bien entendu.

L'enfant aussi peut souffrir de ce problème.

Ce dommage trouve ainsi une triste illustration dans les comparaisons entre cultures ; les exciseuses africaines répondent aux occidentaux opposants aux mutilations sexuelles féminines que leurs filles ont autant le droit de ressembler à leurs mères que les garçons américains à leurs pères.

Quelqu'absurde que soit un argument affirmant que puisque la mère ou le père est infirme, alors l'enfant doit aussi être infirme : cette souffrance psychologique est un frein à l'abandon des mutilations sexuelles.

Par Pateric - Publié dans : Réflexions - Communauté : Sujets d'Etudes et de Réflexions
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Jeudi 24 juin 4 24 /06 /Juin 09:33

 

BLES DOMMAGES PSYCHIQUES

un traumatisme majeur mais le plus souvent inconscient

"Quelle est cette drôle de chose au bout du pénis ?

"- L'homme."

"… non seulement le corps de l'enfant ne nous appartient pas... mais… son sexe nous appartient encore moins."

Françoise Dolto

Si un tiers des circoncis à l'âge adulte se targuent de bénéfices érotiques, un certain nombre d'entre-eux souffrent de troubles mentaux que la psychothérapie a révélés comme consécutifs à l'opération.

Au tout début du XXème siècle, Freud a présenté à l'humanité une grande découverte :

la répression de la sexualité infantile est la première cause de la maladie mentale.

Même si c'est la seule découverte de toute sa théorie, qui soit sientifiquement cohérente, c'est aussi la moins considérée :

Le refoulement mental génère l'inconscient – redécouverte après Sophocle. Mais cette fois-ci de façon scientifique – On constate qu'elle est génratrice des multiples formes de la folie ordinaire.

Les mutilations sexuelles sont la forme physique la plus brutale de cette répression dont les diverses conséquences ont été largement commentées par la psychanalyse et la psychiatrie.

La principale, exploitée par certains des grands de ce monde qui ont malheureusement entraîné à leur suite bien des peuples, est l'hyperexcitabilité de la victime. Cela provoque une grande aptitude à être manipulé et donc à être réduit en esclavage : le but ultime.

C'est là aussi que réside le ''b a = ba'' de la psychanalyse.

En effet, si le crime mineur de la circoncision passe inaperçu, ses conséquences psychologiques sont redoutables. S'il est commis consciemment par l'élite, il est agi inconsciemment par la grande masse. Cependant, les victimes des mutilations sexuelles rendent leurs enfants victimes de leur propre mutilation. Scandalisant toute la planète par une criminalité contre l'enfant, elles l'affichent ensuite par des signes distinctifs symboliques de l'infirmité délibérément provoquée :

kippa, scarifications, voile...

Ces signes sont des provocations.

La psychanalyse les interprète comme les signaux d'une profonde détresse, des appels au secours.

Le masque

Robinett, excisée dans son enfance aux États-Unis dans les années 1950, décrit , photos à l'appui, l'effet de cuirasse caractérielle (cf. Wilhelm Reich) provoqué par la mutilation.

Romberg-Weiner fait la même remarque pour ses fils circoncis.

Pour le même phénomène, les africaines en révolte contre l'excision parlent de masque.

Ce dernier est-il une arme de guerre semblable au bouclier, pour se protéger et effrayer l'adversaire, ou est-ce une simple expression de la souffrance ?

Dans des sociétés guerrières, les mutilations sexuelles préparent l'individu à la guerre, en le traumatisant.

Le trauma

Le traumatisme psychique généré par les mutilations sexuelles est d'une extrême gravité.

Ces violences extravagantes sont une lamentable forme d'accueil dans la communauté humaine, d'autant plus effarante que, comme révélé par l'échographie prénatale, le fœtus pratique couramment l'autosexualité, jusqu'à l'auto fellation.

Il est aberrant qu'au sortir de la matrice, l'individu subisse une répression par la torture de cette activité sexuelle naturelle. Bien que la cause profonde de la culpabilité demeure inconsciente, la répression est hautement culpabilisante et génératrice d'angoisse de castration.

Rien ne prouve la réalité du fantasme d'Otto Rank d'un traumatisme de la naissance.

Seul celui de la coupure du cordon ombilical est patent (cf. Annexe V).

La circoncision le répète gratuitement. Pour le nouveau-né traité comme pur objet, c'est une expérience de violence, douleur, terreur, abandon et impuissance, poussés au plus haut degré 22.

Ce trauma 21, 22, 23, , , , la perte corporelle et l'implicite menace de castration, particulièrement sévère puisqu'il y a castration partielle, sont susceptibles de déstabiliser l'individu, à long terme.

Cette menace est particulièrement affirmée dans les sociétés où la castration de l'organe érectile de la femme menace, indirectement mais fortement, celui de l'homme.

La psychanalyste Alice Miller écrit :

"… (la) pratique rituelle de circoncision…inflige à l'enfant un traumatisme susceptible de compromettre l'équilibre de tout son être."

L'intensité de ce traumatisme est directement proportionnelle au fait que les mutilations sexuelles ont pour résultat de séparer l'enfant de la mère, de la façon la plus antinaturelle, brutale et dramatique qu'on puisse imaginer.

Le ''nouveau converti'', circoncis à l'âge adulte, sera moins traumatisé parce qu'il n'a pas subi l'expérience de la séparation par la double torture, la physique bien sûr, mais surtout la mentale, celle de la trahison maternelle, de l'arrachement de ses bras pour être torturé.

Car la mère a collaboré au crime, soit activement, soit par complicité tacite.

Au lieu de se faire sous l'effet de la nécessité naturelle, la séparation est effectuée par l'atrocité d'un acte impliquant la soumission par la terreur et la violence. La séparation prématurée opérée par la mutilation est une véritable catastrophe affective, créant un traumatisme majeur.

La soumission est le principal résultat psychologique de la sinistre mise en scène.

Les sociétés circonciseuses seront difficilement démocratiques.

Cette motivation fondamentale explique la loi judaïque qui veut que le judaïque soit de mère judaïque. Seule la mère judaïque, pour l'avoir vécue elle-même, est susceptible de retransmettre à sa progéniture dans toute son ampleur, la répression induite par l'expérience bouleversante de la menace de castration ou de mort qu'elle a elle-même vécue lors de la circoncision de ses frères ou des garçons de son entourage. Car l'expérience du spectacle de la torture est aussi terrifiante et traumatisante que la torture elle-même. Les enfants des femmes qui n'ont pas elles-mêmes connu ce traumatisme ne peuvent être judaïques parce qu'ils n'ont pas subi la terrible répression exercée par la mère judaïque (cf. la scène de répression de l'autosexualité dans le film "Esther Kahn"). La mère étant le premier objet d'amour, c'est la répression par la mère qui est la plus traumatisante.

Le fait est identique dans les autres cultures circonciseuses.

Il faut souligner ici que les mutilations sexuelles sont la toute première étape vers l'esclavage.

En les interdisant à leurs esclaves, les esclavagistes américains, peu au fait de cette nécessité et seulement soucieux de bénéfices à court terme, ont scié la branche sur laquelle ils étaient assis. Libérés d'elles, ces derniers furent probablement plus aptes à la révolte, ce qui est arrivé plusieurs fois aux Antilles.

- Psychanalyse et circoncision

Préambule

Avant tout, sachez que nous ne sommes, ni disciples, ni adeptes de la psychanalyse.

Cependant, nous pensons avoir ''l'esprit assez ouvert'' pour nous éviter de ''jeter le bébé avec l'eau du bain''. Et sûrement sommes-nous plus curieuse encore pour ''aimer picorer là où c'est bon''. Donc, même si nous nous efforçons d'en éloigner, a-priori, le ''fondé'' de nos études, nous ne rejettons pas d'emblée la psychanalyse par la preuve qu'elle dit et pratique des théories souvent peu convaincantes. Nous agissons de même envers les théories Cartésiennes, nous efforçant d'en ''faire la part des choses'' en fonction de ce que nous jugeons ''scientifiquement et philosophiquement'' cohérent avec nos connaissances actuelles. Ou plus banalement et subjectivement, convenant à nos ''petites personnes'' : c'est dire ! Donc...

Développons

En sa revendication de ''Médecine de l'âme'', la psychanalyse ne peut être ignorée par la psychiatrie sur le sujet de la circoncision. Puisque, en effet, Freud fut le premier à décrire les méfaits des menaces des castrations, dont la circoncision.

Du côté des agents, les mutilations sexuelles sont un symptôme de culpabilité névrotique dans lequel un dérèglement du surmoi (provoqué par la mutilation de l'agent lui-même) retourne en son contraire le sentiment naturel d'amour de la sexualité, pour l'interdire à l'enfant et la punir.

Ce sentiment inconscient (puissamment refoulé) de haine gratuite, phantasmatique et compulsive, soigneusement dissimulée derrière "le bien de l'enfant", est nuisible et mortifère.

Les mutilations sexuelles sont une expression singulièrement prégnante de la pulsion de mort, mettant en acte un phantasme d'accouchement viril (privation d'une enveloppe supposée appartenir aux pères).

Qu'il s'agisse d'une pulsion d'emprise perverse ou de maîtrise obsessionnelle, nous sommes en présence d'une compulsion de répétition sadique, criminelle (mutilation en série), d'autant plus puissante que collective. Le circonsadisme (circonphilie) est une perversion particulièrement lâche puisqu'elle frappe l'innocence dont elle semble jalouser l'existence même. Nous sommes en présence d'une conséquence criminelle du refoulement de l'autosexualité, lui-même issu de la répression commise sur le pervers par ses propres parents.

Il s'agit de ''perversion collective héritée'' ; de perversion collective transmissible.

Du côté des victimes, les symptômes reposent sur les puissants processus inconscients provoqués par la menace de castration : refoulement, compulsion de répétition, déni, projection, non admission d'un symbole, caractéristiques de la névrose, de la perversion et de la psychose.

"La paranoïa est le processus de la connaissance." (Jacques Lacan)

"Le premier qui vit un chameau

"S'enfuit à cet objet nouveau.

"Le deuxième approcha,

"Le troisième osa faire

"un licol pour le dromadaire." (La Fontaine)

"… et tu t'inventes des ennemis..." Morice Benin

La psychose paranoïaque est ainsi le principal trait de caractère potentiel du circoncis dans l'enfance.

Comment pourrait-il en être autrement puisque la circoncision est une pratique d'exclusion ?

Par exemple, lu à la lumière de la circoncision, le chapitre autoanalytique de "L'homme parano" est la plus extraordinaire mise en accusation du rituel tribal jamais écrite par un psychiatre non intact.

Olievenstein attribue le déclenchement du délire paranoïaque à un phénomène de sommation d'événements malheureux : "C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase." 75, p. 87-88.

Ce mécanisme ressemble trait pour trait à celui du déclenchement de l'orgasme, dans lequel un petit rien de stimulation supplémentaire provoque l'acmé de la jouissance. Autrement dit, c'est le refoulement de la sexualité qui est responsable de la maladie.

Freud a-t-il jamais énoncé autre chose ?

Mais Olievenstein n'incrimine pas la circoncision alors que la mutilation sexuelle est, bien évidemment, le pire de ces évènements.

Comme Freud, il est incapable de comprendre que la répression de l'autosexualité est la véritable source de la paranoïa.

A l'instar d'Alice Miller et de son école, il repousse même l'explication psychanalytique par le refoulement de la pulsion homophile – elle-même conséquence de la répression de l'autosexualité et très certainement renforcée par la circoncision. Et il ne voit pas que l'étiologie traumatique et celle de l'absence de résolution du complexe d'Œdipe sont intimement liées.

Ce sont précisément les traumatismes et les mauvais traitements précoces qui ruinent les conditions nécessaires à la bonne résolution du complexe d'Œdipe et, au lieu de permettre la formation d'un surmoi capable de maîtriser les pulsions pathogènes et de condamner le passage à l'acte, favorisent le refoulement inconscient rendant le sujet incapable de résister à une accumulation de revers.

Olievenstein refuse précisément l'idée, qu'il attribue à la psychanalyse, de différences identificatoires "innées", alors que la circoncision est traditionnellement considérée comme une de ces différences constitutives d'une prétendue identité, pratiquement "innée" puisque transmise de génération en génération.

Bel exemple de déni totalement inconscient.

L'aliénation

Dans les sociétés civilisées qui abandonnent progressivement toute forme de châtiment corporel, l'aliénation de l'individu à la société est purement mentale.

Dans les civilisations qui ont toujours recours aux châtiments corporels : la peine de mort par exemple pour les adultes et, pour les enfants, la punition du "péché originel" par la circoncision, les claques, etc., l'aliénation de l'individu à la société est totale, physique et mentale.

Dans les deux cas, l'individu est convaincu de la culpabilité du "péché originel", c'est-à-dire la culpabilité portant sur le plaisir et l'usage du sexe en général.

Cependant, chez les mutilés avec la complicité de leurs parents, on constate un déni massif de la réalité de la perte subie, lié à une détresse émotionnelle rigoureusement inconsciente, rendant extrêmement difficile la nécessaire remise en cause de la ''norme sociale".

Un magnifique exemple de ce déni nous a été donné par un jeune non-entier, lecteur de ce chapitre. Ce brillant garçon, ''masterisé chez nous'' présentant sa candidature à Harvard, après avoir lu ma précédente version concernant la surface de peau perdue par la circoncision, ainsi rédigée :

"90-120 cm2 de peau (2 fois 4,5-5 cm sur 10-12 cm de diamètre)"

m'affirma très sérieusement : "C'est impossible !", m'obligeant à mettre les points sur les "i".

Lorsque je le fis, il sourit amèrement, heureux de découvrir une vérité, amer de faire face à l'étendue de sa perte.

Confiants et aimants, les enfants défendent leurs parents et dénient leurs fautes par tous moyens.

Le déni de réalité ci-dessus dénoncé est ainsi renforcé par celui, tout aussi radical, de la faute du circonciseur parental, pour aboutir aux trois mensonges imbriqués de la dénégation :

"Non, mes parents ne sont pas des criminels ! La preuve, ce n'est pas une mutilation ; de toutes façons, c'est moral et hygiénique."

Ce mécanisme est celui de l'aliénation totale.

La mise sous terreur risque d'infantiliser l'enfant à vie, de le rendre incapable de jamais parvenir à l'âge adulte. Bien sûr il parviendra à la majorité et aura le droit de vote mais ils peuvent ne jamais être capables d'indépendance vraie, c'est-à-dire parvenir au niveau de conscience qui lui permettrait de mettre en doute les dires et actes de ses géniteurs.

Le concept d'infantilisation à vie permet de comprendre la résistance des esclaves à ceux qui veulent les libérer individuellement, en dehors d'un mouvement de révolte collective.

De même, dans les pays développés, les jeunes filles excisées sont très réticentes et résistent à se révolter contre les exciseuses. Au procès, elles se montrent indulgentes et manifestent peu de goût pour la condamnation de leurs bourreaux. La mutilation sexuelle est une mutilation faite en amour : "pour ton bien". Ce ne sont pas les parents mais "les autres" qui sont responsables de la misère.

Dans un autre registre, on doit citer l'exemple de ces universitaires en mal de racines qui, une fois obtenus des titres universitaires brillants dans les pays occidentaux, s'empressent de retourner au pays pour se faire exciser !

Ici encore, le poids de la communauté opprime l'individu qui ne parvient jamais vraiment à l'indépendance de l'âge adulte. Dans un tel contexte, c'est toujours l'autre, l'étranger, celui qui n'est pas coupé, qui est coupable.

Le but des élites à l'origine des mutilations sexuelles est ainsi atteint à la perfection.

Leur domination est renforcée par le déplacement de leur propre culpabilité sur "les étrangers", qui deviennent l'objet phobique de la psychonévrose collective.

Un symptôme typique de ce déni est la revendication de la grande majorité des militants américains contre la circoncision pour un droit des adultes à la circoncision.

A l'encontre de cette effarante revendication, il faut dire et répéter qu'il n'y a pas plus de droit à la circoncision que de droit à l'amputation d'un bras ou d'une jambe.

Il y a par contre un devoir et un droit absolu du médecin à refuser de telles demandes (cf. Annexe IV).

En effet, soupçonné d'injustice, l'autre, l'inconnu, devra supporter la projection de la responsabilité non imputée aux parents. Il souffrira l'âpre et abusive propension à la méfiance et à la revendication, et des récriminations immodérées à propos de choses aussi variées que surprenantes.

Le circoncis s'offensera vite et aura tendance à prendre mal la moindre intrusion dans son univers.

Cette protestation est pleinement justifiée quant à sa cause première enfouie dans l'inconscient.

Son moteur est extrêmement puissant : c'est l'alliance des trois pulsions fondamentales de survie, sentimentale et morale qui réclament, à corps et à cris, autant le droit de ne pas être mutilé que celui de ne pas avoir à mutiler ses propres enfants.

Ce sont surtout les femmes et les étrangers qui, pris à témoins puisqu'ils sont indemnes, deviennent, à la moindre occasion, la cible privilégiée sur laquelle vont se projeter les accusations à porter contre père et mère. Si leur image parentale reste intacte, les martyrs des mutilations sexuelles se rendent insupportables.

Cette tendance à la psychose ne peut être contenue que par un sévère contrôle social.

"Qui veut faire l'ange fait la bête." (Blaise Pascal)

Ce contrôle n'est pas toujours présent.

Dans la plupart des démocraties, les antiracistes ayant obtenu l'interdiction des statistiques ethniques, il est impossible d'apprécier la violence susceptible d'être induite par les mutilations sexuelles.

La Norvège fait exception : au pays des Vikings, on ne craint pas de s'informer sur la piraterie

(ce qui, ce qui en sa nature de ''non-entier refoulé'', ferait sûrement ''bander'' Eric Zemmour)

Les norvégiens ont constaté que la piraterie contre l'enfant génère la piraterie contre les femmes. Ainsi on constate que 60% des viols sont commis par 2% de la population de ceux qui sont circoncis.

Qui est raciste, les statisticiens norvégiens ou les violeurs ?

La seule suggestion qu'on pourrait faire à ces statisticiens serait de se demander si les violeurs intacts n'auraient pas subi une rétraction forcée du prépuce. (!!!)

Les mutilations sexuelles séparent l'enfant de la mère à un âge où c'est la dernière chose à faire : le résultat en est catastrophique.

Qu'elle soit inductrice ou induite, cette psychose s'exprime aussi dans des guerres dévastatrices.

Sur les dix génocides des temps modernes, neuf, dont quatre comme acteurs, ont impliqué des sexuellement mutilés.

Les pays circonciseurs sont trois à quatre fois plus souvent en guerre que les autres, la peine de mort y est deux fois plus fréquente et ils sont les seuls à exciser les femmes.

Enfin, pour ne rien dire de la suicidaire invasion de la Palestine, le féminicide dans l'est du Congo est l'œuvre de pillards Hutus circoncis, rendus fous de rage d'avoir été forcés de quitter le Rwanda voisin.

Si les mutilations sexuelles sont la signature la plus voyante de la folie majoritaire lorsqu'elle parvient à installer dans la coutume éducative les instruments de la tyrannie, les sociétés où elles sévissent sont souvent des sociétés paranoïdes, dangereuses pour elles-mêmes et pour les autres 75 (Afghanistan, Irak, Iran, Israël, Liban, Lybie, Pakistan, Rwanda, Soudan, Syrie, Tchad, Turquie de 1905, USA, etc.).

Ce lien entre tempérament guerrier et circoncision a été observé de toute antiquité : Moïse, adversaire farouche de la circoncision, fut le premier à en faire état :

"La durée de notre voyage… avait été de 38 ans. A cette époque, toute la génération "guerrière avait disparu… " (Deutéronome, 4 : 14)

Il est confirmé et élargi par l'anthropologie américaine qui a relevé, dans quarante neuf sociétés primitives, une corrélation statistique absolue entre la violence, l'absence de soins tendres aux enfants et l'interdiction de la sexualité prémaritale .

Le psychanalyste Moïsès Tractenberg affirme :

"Une autre conséquence psychologique de la circoncision précoce est qu'elle imprime "dans l'esprit du nouveau-né une situation agressive et traumatique… L'impossibilité "d'appréhender une aussi effroyable introjection d'agression dirigée vers l'intérieur "peut conduire, a posteriori, à l'émergence de comportements psychopathes et violents "ou, dans de nombreux autres cas, à l'émergence d'un masochisme extrême."

Quant à l'ethnopsychiatre et psychanalyste, Tobie Nathan, il rapproche l'initiation par la circoncision à celle de l'initiation des SS.

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Mercredi 23 juin 3 23 /06 /Juin 08:07

 

Conclusion A : la circoncision atteint la fonction sexuelle

Quand on aime les bonnes choses, on ne jette pas le meilleur à la poubelle.

Seuls celles et ceux qui sont dépourvus de clitoris ou de prépuce peuvent en ignorer la merveilleuse valeur érogène. Cependant, en matière de tabou, même le médecin n'est pas à l'abri de l'ignorance, nous l'avons vu dans l'introduction. Et ce, même s'il est psychanalyste : Freud lui-même, quoique inventeur et premier défenseur de la sexualité infantile (et du prépuce par la même occasion), ne savait pas ce que c'est qu'un prépuce :

"En effet, l'homme n'a qu'une seule zone sexuelle prédominante, un organe sexuel, "tandis que la femme en possède deux : le vagin – proprement féminin – et le clitoris, "analogue au membre masculin."

Comme Wald, il avait l'excuse d'être juif mais la culture n'a rien à voir à l'affaire, comme le montre une des chansons favorites des étudiants en médecine français qui pose Hercule en héros de partager l'ignorance du père de la psychanalyse :

"Jamais sa main ne lui servit de con."

Présents depuis des millions d'années chez les mammifères, sauf la chauve-souris, le clitoris et le prépuce témoignent d'une évolution achevée qui incite à douter qu'il s'agirait d'organes superflus ou résiduels. Ceux qui pensent pouvoir faire durer le plaisir en supprimant l'agréable zone érogène mâle ne savent probablement pas conclure au bon moment. La sexologie enseigne des méthodes moins dévastatrices pour parvenir à un meilleur résultat. Pour les femelles, il faut souligner que le clitoris est le seul organe de la création manifestement fait pour le pur plaisir.

Le ''créateur'' l'a spécialement conçu pour l'autosexualité animale ou humaine.

Car maintenant que la science a révélé toute la complexité et la richesse de l'organe sexuel masculin, le caractère mutilateur de la circoncision apparaît pleinement ; elle détruit les trois fonctions du prépuce : érogène, protectrice et coïtale.

Le prépuce n'est pas une zone érogène secondaire : il est une composante essentielle de la sexualité masculine et le plaisir du sexuellement mutilé, appauvri lorsqu'il n'est pas troublé, est de moindre qualité que celui de l'entier. Irréversible, la circoncision est une mutilation au plein sens du terme.

Confirmée par l'étude expérimentale de Sorrells, la découverte de Taylor que le prépuce est une zone érogène majeure opère un véritable décentrement dans notre vision de la sexualité masculine.

Le phallus perd son privilège d'organe unique au bénéfice de l'enveloppe du gland qui acquiert le statut d'organe sexuel associé. Organe masculin de l'autosexualité et des préludes de l'amour, exactement comme le clitoris est celui de la manusexualité féminine, le prépuce est l'équivalent érogène et fonctionnel du clitoris (moins l'érectilité).

Clitoris et prépuce rappellent à chaque sexe d'une part que les femmes sont issues d'hommes et les hommes de femmes, d'autre part qu'en matière de phallus, la dissymétrie réside dans la taille et la forme mais certes pas dans la fonction.

"Les parties génitales femelles sont anatomiquement homologues à celles de l'homme : clitoris, capuchon du clitoris, lèvres et ovaires correspondent à pénis, prépuce, "scrotum et testicules."

Si l'anatomie et la sexologie confirment le savoir antique des cultures africaines, elles tirent la conclusion opposée.

Puisque le clitoris, mini-pénis organe de l'autosexualité féminine, est le phallus féminin et que le prépuce, mini-vagin organe de l'autosexualité masculine, est la partie féminine de l'homme, alors ils doivent être préservés et valorisés.

S'il n'y a pas symétrie entre excision et circoncision puisque, dans l'excision, il y a une perte majeure qui est la perte d'un organe érectile, il y a équivalence partielle de perte fonctionnelle.

C'est pourtant au nom d'une équivalence que l'excision est opérée sans égard à ses redoutables conséquences. Mais, là où la circoncision diminue simplement la jouissance, l'excision substitue douleur et frigidité au plaisir.

Pour le médecin, l'autosexualité est une sexualité à part entière, saine et vitale.

De plus, sa base biologique étant pour chaque sexe un ersatz de l'autre, sa pratique est une préparation à l'hétérosexualité.

Mis à part les ignorants, si personne ne songe à exciser le clitoris, personne ne doit non plus mutiler l'homme, et a fortiori l'enfant, du précieux instrument préputial.

Deux fois deux font quatre.

La bisexualité humaine se traduit par une variété de sexes : le vagin, le pénis, le clitoris…

Le quatrième sexe : le prépuce, mérite pleine reconnaissance, sa castration est criminelle.

Nous avons combattu les circonciseurs sur leur terrain obsessionnel mais il n'y a pas d'un côté les organes autosexuels, de l'autre les organes sexuels : il y a le sexe, un point. C'est tout.

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Mardi 22 juin 2 22 /06 /Juin 08:57

 3 – Les dommages opératoires

a) Un risque non négligeable d'accidents parfois générateurs de conséquences à long-terme

L'opération dégénère parfois en boucherie aux conséquences définitives. Mais seules les complications majeures sont rapportées 16. Et encore, lorsqu'elles le sont vraiment !

Parmi les nombreux accidents, il faut tout d'abord citer la mort (un minimum de 1 pour 500 000 aux États-Unis). En réalité, la fréquence des décès par circoncision des bébés aux USA est inconnue, dissimulée derrière des causes secondaires : hémorragies, infections… Cette fréquence est attestée par l'existence d'une loi judaïque qui exempte de circoncision le troisième garçon lorsque ses deux aînés en sont décédés. En Afrique du Sud, les "campagnes" de circoncisions forcées des fanatiques font chaque année des dizaines de décès et quantités d'infirmités et blessures graves. Un nouveau-né africain est mort étouffé par ses propres vomissements or le vomissement est une réaction fréquente pendant l'opération.

Complications opératoires : excès de peau enlevée provoquant, dans les meilleurs des cas, inconfort, voire douleur dans l'érection et déformation pénienne ; insuffisance de peau enlevée conduisant à une seconde opération, amputation partielle du gland par blessure involontaire.

Complications postopératoires : hémorragies parfois mortelles ("elles sont considérables dans 15% des cas" , il est parfois nécessaire de suturer les vaisseaux sanguins ou d'opérer une transfusion) et infections sont les plus courantes mais on rencontre aussi adhérences, phimosis en cas d'insuffisance de peau enlevée, rétention urinaire, fistules, ulcères et/ou sténoses du méat urinaire, énurésie associée, nécroses du gland ou du pénis, kystes, carcinomes, etc.

La fragilité de la cicatrice, susceptible de s'irriter pendant les rapports, est une conséquence fort gênante de la circoncision.

Au total le taux de complications relevé est consternant selon les uns : de 2 à 10% , modéré (0,6%) selon une étude portant sur 4 000 sujets . D'autres , crédibles puisque leur échantillon inclut 354 000 nouveau-nés, s'ils relèvent un taux de complications de la circoncision hospitalière très faible (0,21%) celui-ci reste 21 fois plus élevé qu'en l'absence de circoncision (0,01%).

Cependant, les victimes ne venant pas tous se plaindre à l'hôpital, ce dernier chiffre est sous-estimé.

Un accident de circoncision, lorsqu'il ne tue pas, peut ruiner toute une vie sexuelle.

Le cri d'alarme d'un fabriquant de produits après-circoncision est consternant.

b) Une douleur atroce (cf. Annexe I)

Les observateurs rapportent que la douleur est extrême et persistante.

Elle est pire pour les enfants, plus sensibles que les adultes.

Le premier mois, la cicatrisation d'une muqueuse à vif est très pénible, notamment lors de la miction et des inévitables érections.

Chez les bébés (pays anglo-saxons, Juifs), l'opération est le plus souvent pratiquée sans anesthésie. . Cette dernière n'est efficace que si elle est générale (déconseillée aux nouveau-nés). Cependant, après une première coupure longitudinale, il faut arracher la muqueuse du prépuce de celle du gland : dans 95% des cas, elles ne sont pas encore séparées. On taille entre avec un instrument tranchant (ou avec l'ongle spécialement aiguisé du mohel). Cette horrible torture, d'une inimaginable cruauté, est comparable à l'arrachage des ongles. Plus précisément, il faut imaginer qu'on vous enfonce un scalpel sous l'ongle pour le décoller du doigt en coupant d'avant en arrière et de gauche à droite !

Ensuite, une coupure circulaire est opérée. Il a été observé que seuls les bébés en état de choc du fait des préparatifs ne pleurent pas. Les autres hurlent, avant de s'évanouir 16. Une étude a relevé une multiplication par 2,5 du taux de cortisol sanguin (marqueur de la douleur) vingt minutes après l'opération et par 2,6 quarante minutes après. De tels chiffres, joints à celui de l'accélération du rythme cardiaque à 180 pulsations par minute, ne se retrouvent que chez les victimes de torture . Pendant des jours après l'opération, chaque miction est une nouvelle torture.

Le rituel israélite interdit l'anesthésie : l'enfant doit souffrir. Dans quelques communautés, les mohels pratiquent encore la succion du sang de l'hémorragie à même le sexe tout déchiré et lacéré, et crachent un peu de vin rouge sur l'enfant en dépit d'infections parfois mortelles. Vu l'état du sexe de l'enfant, il ne s'agit pas précisément d'une caresse buccale mais d'une odieuse torture supplémentaire.

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