Mardi 20 juillet 2 20 /07 /Juil 12:44

 

La semaine dernière nous avions décidé de nous réunir pour une petite agape entre amis « libertaires et libertins » de notre communauté. Juste « comme ça », sans sujet ni but précis ; juste pour clore une « saison chargée » (et, pour nous en particulier « bien chargée ») avant d'engager la « rupture des vacances » (que nous avons projeté de (bien charger aussi))...

Précisons immédiatement qu'il n'avait été nullement prévu (même pas insidieusement) que cela puisse engendrer une orgie sexuelle ni, même pas n'importe quel autre élémentaire « débordement libertin ».

Car, comme nous avions pu le constater lors du rassemblement de l'automne dernier, où le sujet avait été, comme le reprend l'énoncé d'alors, ci-dessous clairement défini, rien n'aurait pu, ni su, être plus incertain :

La « pensée libertine » à l'épreuve de la « pensée libertaire » : à la lecture de la critique philosophique, et des affects biologiques et physiques ;

Même si, dans cet énoncé il avait été précisé que les « travaux pratiques seront les bienvenus », il ne pouvait être considéré a-priori que la « majorité des participants » eût désir de recourir à des « travaux pratiques ».

De même que, bien qu'il eût été clairement déclaré que :

« Selon les désirs (d'expérimentations, s'entend) et pulsions de chacun des présents exprimés à la majorité des participants, des applications concrètes du sujet pourront être librement mises à l'épreuve, dans les limites de la liberté de morale et du respect individuel de chacun » ;

Bien que précision eût été faite que :

« Suite à des engagements négociés par et entre quelques-uns d'entre-nous, les organisateurs de ce colloque, toutes dispositions sont prises pour faire démonstration réelle de ce que peuvent être les agissements des libertins de mœurs ».

Bien qu'il eût été ajouté que : « la simple participation des yeux sera acceptée, et sera même considérée déjà comme une participation active à la démonstration. »,

Je le répète de nouveau : rien ne nous assurait que des « expérimentations sexuelles » se réaliseraient

... Car... Il demeure une nuance fondamentale et résistante entre : « pensée et comportement libertaires » et « pensée et comportements libertins ». Et il demeure un facteur de résistance des plus séparatistes qui rend fort difficile un rapprochement de ces deux pensées. Dans certains cas il est impossible. Et dans d'autres communautés libertaires, l'idée même d'un tel rapprochement est taboue. Comme quoi, on pourrait être en droit d'affirmer que toute « idée libre » n'est pas « absolument libre » : que toute « idée libre » est aussi une « idée taboue ». Mais nous ne nous permettons pas un tel jugement partisan. Certes, dans notre « groupe libertaire » le tabou « verbal » n'existe pas. Et une bonne partie de notre groupe avoue même être également « libertins » : environ 60%. Mais c'est aussi à des degrés divers, dans des limites variées et avec des visions largement différenciées. Néanmoins, il y en a aussi qui, côté sexualité, sont du type plutôt « conservateurs », « traditionalistes », « consensuels », voire totalement réfractaires à « l'esprit libertin », sinon « sexuellement sectaires ». Toutefois, au sein de notre groupe, au moins la parole, à tous propos et sur tous sujets, est-elle « libre et sans tabou » : c'est d'ailleurs pour cette raison que notre groupe existe et survit indépendamment et marginalement des « grands courants de la pensée libertaires » : indépendant, marginal et réactionnaire au point que certains nous considèrent anarchistes. Ce qui de leur part est, au moins – nous ne nous lassons pas de le leur rappeler – un amalgame douteux ou peut-être plus sûrement, « erreur de définition et d'analyse ». Car de notre point de vue, dans le Monde Physique, le propre d'une réaction c'est de « modifier » et non pas de rester « figée ». Et, la preuve nous est fréquemment donnée au sein des masses physiques que l'anarchie contribue pour « quantité remarquable » à l’Évolution de la VIE... Surtout, ne vous limitez pas à vous en étonner : plutôt allez y « mettre le doigt » (ou autre chose de mieux circonstanciel : à vous de savoir !)

C'est donc ainsi qu'à l'automne dernier , nous avions trouvé « intéressant » de proposer ce colloque – débat avec pour thème, ce « sujet sensible »...

Il n'y avait rien d'extraordinaire à mettre ce sujet à « l'ordre du jour » : je confirme que dans nos réunions, on débat de sujets bien plus ardus. Et aussi, plus « hards » que celui-là : on débat des inepties du capitalisme mondialisé, des œillères politiques, des agressions économiques, des incohérences de la pédagogie, des manipulations médiatiques, de la folie des dogmes religieux, etc... Et pour chacun d'eux également, nous utilisons aussi bien les « démonstrations par l'exemple », que les « démonstrations par la Logique » : Logique aussi bien Philosophique que Physique.

Bref...

Erica vous raconta une bonne partie de cette soirée, à laquelle je l'avais « sournoisement » conviée : (Cf récit « lendemain soir »). Tout comme elle vous raconta « en survol » sa découverte de la « vision libertaire » de notre communauté... Surtout, se fit-elle un plaisir de vous raconter assez précisément, avec forces « images » descriptivement peu limitées, comment en cette occasion elle y découvrit de nouvelles « amitiés sexuelles ». Et mieux encore comment elles saisit l'opportunité à jouir d'elles, puis comment elle prit « plaisirs » à les transformer en relations durables... A tel point que, cette agape-ci, elle fut la première à désirer l'organiser... Au moins, pour se réunir, nous et nos « relations durables ». C'est ainsi que, bien avant d'avoir proposé cette réunion à l'ensemble de notre communauté, pour huit cent euros à nous quinze, nous choisîmes de réserver en Eure et Loir, ce parc privé entre étang et rivière, avec un charmant kiosque baroque au coeur d'un parterre joliment fleuri et avec un « marabout tout confort de 400 m² », principalement destiné à des repas de noces. Toutefois, le propriétaire du lieu cherchant surtout à rentabiliser son site, il s'y déroule des manifestations d'autre genre. Et c'est tant mieux !

Parfois, pour ceux que ça intéresse, il m'arrive de faire « dans l'information ». Aussi, je vous situerai vaguement la position de ce parc dans le triangle Epernon – Nogent-le-Roi – Maintenon. Cependant, comme je ne fais jamais de publicité pour quiconque (surtout pas gratuitement), je n'en dirai pas plus

...

Lorsque nous proposâmes cette soirée à notre communauté, ce fut « une information jetée à la volée » : sans inscriptions ni engagements financiers obligatoires. Juste, avions nous précisé que nourriture et boissons étaient à la charge de chacun. Et que, le montant de la participation de huit-cent euros serait divisé par le nombre de participants pour un maximum de vingt euros chacun : ce qui resterait à notre charge, n'avait aucune espèce d'importance, puisque nous étions déjà « partants » à quinze. Alors, lorsque nous vîmes arriver « tout ce monde », nous fûmes d'abord étonnés, puis ravis. A vingt-deux heures, nous nous comptâmes cent cinquante trois participants ainsi répartis : soixante douze hommes dont quatre en couples homos et quatre vingt-une femmes dont huit en couples lesbiens... Une fois encore, je précise que cette réunion n'avait pas d'autre objectif que de passer un « bon moment amicalo-social » et nullement aucune visée « libertine »...

Nous connaissions déjà la grande majorité des participants, lesquels nous présentèrent ceux qui les accompagnaient et auxquels nous rendîmes chaleureusement la politesse. Exactement, Erica se chargeant de nos présentations (nous, les organisateurs), se fit un plaisir assez vicieux de nous qualifier individuellement des liens particuliers que nous entretenons désormais, ensemble, savoir : au moins depuis l'automne dernier.

Ainsi, ostensiblement enlacée à la taille de Serge me présenta-t-elle, moi son mari au cou duquel se lovait lascivement Manon ma maîtresse épouse de Serge l'amant de ma femme. Mais, cela lui paraissant par trop « banal », elle se fit un malin plaisir de présenter nos onze autres « amants-maitresses », légèrement « moins assidus » (plutôt « plus », ces dernières semaines) appuyant même la caractéristique génétique de Salomé.

Je ne vous raconte pas, certains yeux éberlués, ni certaines désapprobations rengorgées : je dis seulement que mon épouse présenta à nos invités nos déviances comme étant notre normalité libertaire et non pas comme une particularité libertine ; elle les présenta avec des arguments d'une logique irréfutable accentuant le fait que l'harmonie de nos relations multisexuelles se fondait justement sur ce dépassement du strict cadre sexuel ; elle les présenta en explicitant qu'entre-nous existait une communion « spirituelle » et une entente intellectuelle fortes surpassant et transcendant le cadre des couples légitimes. Principalement aussi, parce qu'aujourd'hui mieux qu'hier, nous refusons de cacher l'ampleur et les natures de nos plaisirs. Et point du tout, parce que nous voudrions ou aimerions choquer... Ceci, tous finirent par s'accorder pour admettre que, si ce n'est pas forcément leur tasse de thé, c'est notre absolue liberté. Et c'est tant mieux ainsi. Bref !

Ainsi donc, un soir de la semaine dernière, nous nous retrouvâmes entre-nous dans ce charmant parc privé réservé pour cette occasion, autour de tables sur lesquelles chacun de nous déposa son obole festive consistant en amuses-gueules, tapas, accras, beignets antillais... pour accompagner sangria et punch-coco. Cela aussi n'est pas sans intérêts : intérêts au pluriel comme l'est notre communauté métissée. De même que nous ne considérons jamais nos réunions, rencontres et agapes, comme opportunité à beuveries bacchanales. Nous serions même du genre « plutôt sobres » ! Parce qu'après, il faudra bien rentrer chez soi. Aussi parce que nous sommes tous d'avis qu'il est plus raisonnable d'être « conscient » pour bien se préserver, plutôt que par respect pour la Loi. Nuance, non ? Même si, en cette occurrence, cette Loi-ci n'est pas si inepte à vouloir protéger notre intégrité physique. Même si c'est en remettant en cause le principe de la Loi garantissant le respect des Libertés individuelles. Simplement, notre point de vue consensuel est que le respect de la raison est supérieur au respect des lois. Simplement parce que l’œuvre de la logique consiste à faciliter l'Analyse, à aider à la compréhension de la raison et à faire œuvre didactique, là ou la Loi contraint sans vouloir expliciter la raison : en se contentant de modèles théoriques et/ou de modèles symboliques... Et pire, en se vantant outrancièrement de faire œuvre pédagogique ; encensant même la Pédagogie, élevant cette discipline au statut de Sciences ; antique et vulgaire discipline de discipline de maîtres mise à la disposition des esclaves grecs chargés d'élever des enfants (enfants du maître s'entend) : élevage ! Non pas éducation, ni enseignement. Comprenez-vous ? Personnellement, cette précision de relation entre la prévalence de la didactique sur la pédagogie, je ne me lasserai jamais de l'énoncer, principalement en replaçant le principe pédagogique, dans l'absurde de sa définition étymologique. De même que, dans cette rhétorique-ci, comprendrez-vous le pourquoi de notre pensée libertaire dont le fond « secret » est :

Nul autre que moi, n'a le droit de décider pour moi ce qui est « bon ou mauvais » pour moi –

Nul autre que moi n'a le droit de décider à ma place ce qui est « bien ou mal » ; « autorisé ou interdit » ; « convenable ou inacceptable » ; nul autre que moi doit savoir ce que sont mes limites comme ce qu'est le respect d'autrui : le respect fondateur des principes de la Démocratie.

De fait, nous considérons qu'il est « œuvres et devoirs de respects démocratiques » pour tout État qui prône la Démocratie, d'enseigner à ses futurs citoyens ce que sont à la fois, ses limites individuelles dans les respects collectifs au droits à la différence, et à la Liberté de chaque individu citoyen(1) plutôt que, à force de matraquage et de discipline s'efforçant à promouvoir l'un et l'autre au statut de vertu sociale du travail ; de vouloir à tout prix faire résoudre à l'homme dès l'âge où on l'extrait de ses couches-culottes le théorème du « cercle vicieux » et les équations d'inconnues « d'un autre type » !

De nouveau : Bref !

(1) Citoyen = Celui qui vit et participe à « la vie » de la Cité, de la Communauté... Et pas uniquement celui qui détient le titre d'identité ad-hoc et/ou la légitimité du sol.... Car, « le sol » appartient à la Terre entière.

C'est ainsi que...

D'abord, le sujet des « libertés » et de leur « libre exercice » s'invita naturellement à cette agape.

Alors, il se forma quelques cercles de groupes de partages d'opinions apéritives...

Apéritives ? Oui ! Parce que, sans vouloir anticiper la suite, et bien que nous ne l'eussions prémédité, la soirée se poursuivit toute aussi éblouissante qu'un banquet d'Empire agrémenté d'un bal audacieux, aussi homérique que lyrique ; aussi épique que l'assaut d'une troupe héroïque s'élançant à vaincre l'aube.

Encore une fois : Bref !

C'est ainsi que... Sans l'avoir prémédité...

Quoique, avec Erica... Savoir à coup sûr discerner ce qui est réellement prémédité de ce qui est fortuit... Cela revient à jouer à la roulette russe ! Et ce résultat est plus incertain encore lorsqu'à ses petits jeux se mêle son petit cercle d'intimes... D'autant qu'ensemble, alentour, ils ne donnent que l'apparence d'y jouer en égoïstes ; l'impression que personne d'autre existe autour d'eux, sauf que, leurs petits jeux, cela agite sauvagement l'éveil des sentiments de désirs. Peut-être parce qu'entre-eux tout commence avec des caresses discrètes, mais des caresses mêlées. Et des baisers partagés : caresses et baisers échangés au-delà des limites coutumières du « couple » ; des baisers, des caresses, des ondulations lascives... Agrémentés des balades de mains fouineuses s'immisçant subtilement sous leurs vêtements demeurant ostensiblement clos. Cependant, ils se plaisent tout aussi ostensiblement à montrer leurs corps « parler » : à rouler et tanguer, à frissonner et frémir, à se balancer et se laisser bercer, à frétiller et se trémousser, à se laisser branler et se tortiller... Et, juste à la position de ses pieds, Je sais reconnaître lorsque Erica jouit de la caresse d'une main glissée sous la ceinture de son jean's ... Et connaissant aussi les réactions physiques desquelles elle s'agite : ces contractions abdo-pubienne rendant son bas-ventre aussi dur que celui d'une statue de marbre mais aussi brûlant qu'un corps enfiévré ; connaissant le délice de ses lèvres emprisonnant puissamment ton doigt majeur titillant le bouton « start », je ne peux jamais me retenir de bander comme un sauvage... Oui ! Cela aussi nous caractérise, nous autres libertins libertaires, des libertins de mœurs : nous n'avons pas utilités à recourir aux falbalas des tenues dites sexys pour trouver et prendre nos plaisirs ; nous n'avons pas besoin de « mises en conditions spéciales »...

Elle en était arrivée, mon épouse face à ses interlocuteurs, vaguement interloqués et vaguement envieux, à ce stade où la main de Serge enfouie au-delà du poignet dans son pantalon, elle resserre ses jambes et vient placer son pied gauche à la perpendiculaire et à l'avant du droit ; à cet instant où tout en continuant à parler sans faillir du « sujet d'importance » qu'elle avait initié, elle minaude, roucoule, se pavane puis jouit... Et malgré sa jouissance : ses frissons alliés aux trémolos de sa voix ne trompent pas, elle parle encore et encore. Cela aussi : cette particularité de sa capacité à jouir « en faisant autre chose » me fait bander comme un âne. Et, j'ai constaté avec plaisirs qu'à Serge aussi. Tout comme à « M », tout comme à Manon, à « J », à Sophie... Bref ! Tous ses intimes amants d'aujourd'hui en bandent de plaisirs puis de jouissances. Et lorsqu'enfin, elle décide de se taire, c'est pour mieux alors s'abandonner à l'orgasme. Et lorsqu'il l'emporte, elle crie, se raidit... Et s 'envole vers son petit paradis d'où elle revient aussi molle que transfigurée... Pour se remettre à parler.... Tout comme j'ai constaté, qu'aux autres, ceux qui la connaissent peu, ça leur « coupe le sifflet »...

La main de Serge enfouie, celle de Sophie sous le tee-shirt, celle de « M » caressant sa nuque, Et celles de ses autres coadjuteurs admirateurs s'égarant de ci-de là, Erica en était arrivée à ce stade de jouissance initiale propre à ses plaisirs libertins ponctuant sa philologie relative aux nuances entre « libertés libertines », « liberté d'être » et « concepts de libertés »... Tandis que Manon, lovée contre ma poitrine mais fort attentive au sujet développé par « sa maitresse » (c'est vrai ! Je n'ai pas encore conté ça ! Une autre fois !), et sûrement encore plus excitée par sa « montée de plaisirs », ayant ouvert ma braguette, jouait avec ma baguette. Bien !

Toujours est-il que... Pris entre nos « démonstrations lubriques » et le « discours philosophique » d'Erica, la majorité des participants choisit d'ouvrir un débat portant sur « ses libertés personnelles » avec un penchant plutôt prononcé pour exprimer tout particulièrement ce que représentaient leurs « libertés sexuelles ». Evidemment, l'on eût droit à des grand-écarts aussi prenants en soi que distants les uns des autres. Toutefois, tous furent fort intéressants, au moins d'un point de vue sociologique. Au point que, avant de vous offrir le récit des ébats, plaisirs et orgasmes que nous eûmes plaisirs à partager plus tard dans la soirée puis, plus tard dans la nuit jusqu'à inciter la curiosité de l'aube, puis du soleil, à venir y regarder de plus près, je ne résisterai pas à vous en rapporter quelques bribes relevées à chaud. Plutôt : telles que demeurées dans mon souvenir.

Allons-y donc.

XX1 : — J'ai pas envie qu'une société m'impose uniquement le droit de faire l'amour seulement quand je suis amoureuse, et cherche à me culpabiliser.../... que devient mon libre arbitre ?

XX2 : — .../... Perso, j'ai quand même le droit de passer un agréable moment.../... sans perdre mon temps à attendre bien sagement le prince charmant .../... C'est très beau l'amour avec les sentiments .../... mais s'il vous plait ne méprisez pas ceux qui le font parfois, juste pour le plaisir, .../... enfin c'est mon avis.

XY1 : — Rassures-toi : c'est un avis partagé par beaucoup...

Erica : — L'amour et les sentiments sont choses merveilleuses qu'il est bon de partager sans a-priori. Mais les plaisirs aussi émargent des "sentiments" : plus exactement des "émotions". Tout comme le sentiment d'amour et le sentiment de haine, l'accomplissement des plaisirs n'est pas qu'une banale réponse de "raison cartésienne" de la physique d'attraction des atomes : c'est également une attraction des sentiments du désir.
De même, dans l'amour "amoureusement partagé", si la part des sentiments liés à cet état d'amoureux ne s'expliquent pas avec de la raison, son attraction relève d'une "mécanique d'attraction" semblable à ceux des principes régissant les lois physiques... D'où la métaphore des "atomes crochus". Ensuite, l'amour étant aveugle, à ce que l'on en dit souvent, tomber amoureuse (déjà la forme utilisée, rappelant sans ambages, la chute), n'est, grosso-modo, rien d'autre que la capacité à vouloir devenir aveugle... Donc, si ça peut te rassurer sur ta normalité, je te dirai que si tu tombes difficilement amoureuse c'est : soit que tu refuses de "tomber" ou que tu t'évites toute possibilité de tomber... En te refusant, par exemple, d'affronter les inconnues de l'aléatoire sentiment d'amour —. Soit, tu veux garder les yeux grands ouverts sur les réalités, c'est-à-dire, sur les incohérences des sentiments aveugles... Je charrie à force de simplisme, évidemment... Je ne fais que m'amuser à me moquer de l'amour... Sinon, pour de vrai, je me moquerai sûrement de moi-même qui depuis 37 ans partage un amour unique et sauvage, aussi aveugle que fulgurant, avec d'autres amours aussi libertins que fidèles. Amour du partage d'amour indéfectible de mon époux avec amours charnels (physique et sexuel) et spirituels (intellectuel et philosophique) jalousement soignés et cultivés ; sexes aux plaisirs débridés étalés et partagés en "couples mixtes"... Alors OUI, XX1... SOIS LIBRE !

XY2 : — Les femmes rêvent encore de l'amour le vrai, même si elles donnent l'impression du contraire... Elles espèrent juste que "ce coup-là" les amènera (peut-être) à connaitre autre chose... De vraiment " sincère"

XX3 : — Tu veux dire, par là, que la multiplication des aventures sexuelles facilite la découverte de l'amour vrai ? C'est pas un peu comme le loto, ça ?

XY2 : — (Gêné) Heu ! J'affirme rien : je dis que c'est une possibilité. Et j'en ai connu pour qui...

XX3 : — Taratata ! L'amour ça s'attrape pas par la queue : un jour, tu le trouves comme ça, comme par hasard, alors que tu t'y attends le moins et sans avoir eu besoin de baiser avant. C'est comme ça !

XY2 : — (Fanfaron) Ah oui ! Alors toutes les femmes ne rêvent que d'une vraie histoire, bonjour les oeillères (tu as lu trop de contes de fée, ma chère).

Erica : — Il n'a pas tout à fait tord, XY2. J'ai une sœur qui était mariée, avec deux enfants. Tout se passait bien dans son couple. Son mari travaillait dur "pour le bien être de sa famille". Et "Madame" le félicitait et le flattait .../... Au plus elle le félicitait, au plus il travaillait. Et au plus... Au plus elle l'encensait... Quand... Soudain il fait faillite et perd son entreprise. Sur quoi, il tombe en grosse dépression. Au résultat, l'aide de sa femme, ma sœur, si angélique et romantique, si amoureuse et admirative du talent de son mari, le traîne devant le juge aux affaires matrimoniales auquel elle demande, non seulement le divorce, mais des "arriérés de salaires" au prétexte qu'elle l'aurait aidé dans leur entreprise... Outre que cela était faux (je le sais parfaitement), cette revendication aurait dû être jugée irrecevable par ce juge, car en droit du commerce (ça je le sais aussi parfaitement), si elle l'avait vraiment aidé, comme "conjoint", alors, elle était de fait tout aussi solidaire de la faillite de l'entreprise. Mais passons ! La réalité est que : Plus d'argent, subitement, plus d'amour ? (mdr) Heu, je comprends pas, l'amour c'est pur et désintéressé, hein XX3 ? Dis ! Elle ne l'avait pas trouvé, l'homme de sa vie ? Alors, argent ou pas, si c'est l'homme de sa vie ? Hein ? Comment tu expliques que soudain, "pof", plus d'amour. Alors n'affirme pas que toutes les femmes sont "angéliques" : "par nature", respectueuses des sentiments. Perso, je crois qu'il y a pas de règles ; qu'il y a des gens qui aiment l'autre pour ce qu'il est vraiment, et d'autres qui aiment pour d'autres raisons : hommes, femmes, de ce point de vue, sont tous à jeter dans le même panier, avec leurs qualités et leurs défauts individuels. Puis, tu le sais bien, des exemples comme celui ci, il en existe à la pelle...

A ce débat, dérivant, tanguant, roulant entre amour d'amour, amour d'intérêts, amour des plaisirs, désirs d'amours, pêle-mêle amalgamés, d'autres encore vinrent y prendre part... Au moins une heure durant ; durant laquelle Erica demeura la plus « bavarde » et ses « amants » les plus audacieux quand aux « démonstrations d'amours » dont ils prenaient malins plaisirs à la gratifier et auxquels elles prenait aussi plaisirs malins à se laisser bercer en équilibre entre délices de plaisirs et jouissance vive. Tandis que Manon et moi, à un jet de plume de cet attroupement bavard, nous nous contentions de nos plaisirs, à observer, à écouter tout en nous caressant et nous embrassant, juste assez pour nous tenir en équilibre entre émoi et jouissance.

 

A SUIVRE !

Patrice

pateric©

Par Pateric - Publié dans : Esprit Libertin - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Jeudi 1 juillet 4 01 /07 /Juil 13:30

Texte librement inspiré d'une contribution anonyme dénichée sur le web

 

 

Erreur n°1 : NE PAS EMBRASSER D'ABORD

Fuir les lèvres de sa partenaire et plonger directement vers les zones érogènes lui feront penser que vous avez payé à l'heure et que vous comptez rentabiliser au mieux votre investissement en shuntant ce qui n'est pas essentiel. Un baiser passionné est la base fondamentale des préliminaires.


Erreur n°2 : SOUFFLER TROP FORT DANS SON OREILLE

Admettez ! Quand vous étiez gosse à l'école, des copains vous ont raconté que les filles aimaient ça.

C'est vrai parfois, mais il y a une différence entre émettre un léger souffle érotique et souffler comme si vous deviez éteindre les bougies de votre gâteau d'anniversaire. Ça, ça fait mal.


Erreur n°3 : NE PAS SE RASER

Vous oubliez parfois que vous avez un hérisson attaché à votre menton, et que vous ratissez à plusieurs reprises la peau douce et sensible du visage et des cuisses de votre partenaire. Quand elle tourne sa tête d'un côté à l'autre, ce n'est pas par passion, c'est pour éviter la "râpe à fromage".


Erreur n°4 : PELOTER SES SEINS COMME UN CON

La plupart des hommes se conduisent comme une ménagère en train de palper des melons pour savoir s'ils sont murs avant de les acheter. Touchez-les doucement et caressez-les, on n'est pas au marché !


Erreur n°5 : MORDILLER SES TÉTONS

Pourquoi les hommes se ruent-ils sur les tétons des femmes, et les pressent-ils ensuite comme s'ils essayaient de dégonfler le corps de leur partenaire par les seins ?

Les mamelons sont extrêmement sensibles. Ils supportent difficilement le mâchonnage et le mordillement. Léchez-les, sucez-les doucement. Donnez-leur quelques coups de langue, mais surtout, ne les prenez pas pour des jouets pour chiens en caoutchouc.


Erreur n°6 : NE TRIPOTER QUE SES MAMELONS

Arrêtez de faire ce truc qui consiste à tripoter les mamelons entre le Doigt et le pouce comme si vous essayiez de trouver une station de radio. Concentrez-vous sur les seins dans leur ensemble, et pas seulement sur les points d'exclamation.


Erreur n°7 : IGNORER LES AUTRES PARTIES DE SON CORPS

Une femme n'est pas simplement une autoroute avec trois sorties :

  • Sainte-Poitrine Est,
  • Sainte-Poitrine Ouest,
  • le Tunnel de la ville basse.

Il y a d'autres secteurs de son corps que les hommes ignorent bien trop souvent parce qu'ils sont obnubilés par la Porte Vaginale. Il est temps d'accorder à tout son corps l'attention qu'il mérite.

 

Erreur n°8 : LA MAIN PRISE AU PIÈGE

Une dextérité manuelle défaillante dans la région du bas-ventre peut aboutir à un emmêlement de doigts dans la petite culotte. Si vous avez deux mains gauches à ce point, pourquoi ne pas plutôt lui demander de retirer ce qui vous gêne ?


Erreur n°9 : LAISSER UN SOUVENIR

La destruction/élimination du préservatif usager est de la responsabilité de l'homme. C'est lui qui le porte, c'est lui qui le jette.


Erreur n°10 : FAIRE LE BOURRIN SUR LE CLITORIS

La pression directe est très désagréable; préférez plutôt un léger mouvement rotatif de chaque coté du clitoris.


Erreur n°11 : FAIRE UNE PAUSE

Les femmes, à la différence des hommes ne "reprennent" pas là où elles se sont arrêtées.

Si vous arrêtez, elles retournent à la case départ très très vite. Alors, un conseil : en cas de passage à vide, continuez à tout prix, que vous ayez la mâchoire engourdie ou des crampes dans les bras.


Erreur n°12 : LA DÉSHABILLER DE FAÇON MALADROITE

Les femmes détestent avoir l'air stupide, mais c'est pourtant l'air qu'elles auront lorsque, toutes nues des pieds à la taille elles se retrouveront avec un chemisier collé sur la tête faute d'avoir oublier d'ouvrir le bouton du haut. Effeuillez-la comme une jolie rose, pas comme le vulgaire emballage d'un cadeau de gosse.


Erreur n°13 : PRENDRE SA CULOTTE POUR UN FIL A COUPER LE BEURRE

Mettre la main dans son slip pour la caresser pendant les préliminaires, ça peut être très sexy. Mais tirer sa culotte entre ses cuisses ou même d'avant en arrière, ça ne l'est pas du tout.


Erreur n°14 : L'OBSESSION VAGINALE

Bien que la plupart des hommes puissent trouver le clitoris sans avoir une connaissance pointue de l'anatomie du sexe faible, ils pensent tous que le vagin est le seul truc important ici bas. A peine votre main est-elle dans l'entrejambe qu'on a l'impression que vous essayez de bourrer une cheminée avec des billets de banque volés. Pour le principe, c'est OK, mais si vous y allez "comme un bœuf", vous pouvez endommager la machine ; alors de grâce, ne faites pas la brute. Il est conseillé de prêter plus d'attention à son clitoris et l'extérieur de son vagin d'abord, ensuite vous lui glisserez doucement un doigt et elle vous fera savoir si elle aime (en général, elle aime).

Erreur n°15 : LUI FAIRE UN MASSAGE TROP VIGOUREUX

Préférez un massage sensuel qui lui procurera beaucoup de détente et la mettra dans l'humeur. Pour cela, utilisez vos mains et le bout de vos doigts: mais vouloir la faire mouiller en lui massant le clitoris avec votre genou pendant que vous lui roulé des pelles et lui peloté les nichons n'est pas une idée géniale.

 

Erreur n°16 : LA DÉSHABILLER TROP TÔT

Ne forcez pas le mouvement en la déshabillant avant qu'elle n'ait au moins donné quelques signes d'intérêt envers vous, même s'il ne s'agit que d'ôter quelques boutons.


Erreur n°17 : GARDER SES CHAUSSETTES

Un homme en caleçon et chaussettes n'est pas du tout à son avantage. Et lorsque vous vous déshabillez, pensez à enlever vos chaussettes en premier : chaussures, chaussettes, chemise, etc...

Savez-vous que depuis l'antiquité, lorsqu'on est un ''invité'', enlever ses chaussures est le ''premier geste'' de remerciement adressé à son hôte ?

C'est le principe fondateur de l'hospitalité qui signifie :

- Je te remercie de m'accueillir chez toi et je te montre comme tu me reçois parfaitement. -

Ce qui est parfaitement le cas d'une relation sexuelle, car même si la femme est venue chez vous, c'est elle qui vous ''reçoit chez elle'' : en elle.


Erreur n°18 : BRULER LES ÉTAPES

Quand vous vous êtes introduit en elle, la pire chose à faire est d'entamer l'imitation du piston dans le cylindre d'une moto de compétition. Elle aura tout de suite l'impression désagréable de n'être que l'outil de votre plaisir. Montez en régime lentement (un travail au petit bord est du meilleur effet) avec quelques accélérations profondes et bien menées. Puis quelles ''balades tranquilles''. Et ainsi de suite : en restant vigilant à ses ''réponses charnelles''. Ne craignez surtout pas davantage qu'elle décide à un instant donné de ''vouloir aussi conduire'' : c'est la preuve formelle qu'elle adhère à votre conduire et désire dès lors ''conduire en duo'' et/ou alternativement à votre conduite.


Erreur n°19 : PERCUTER COMME UN PREMIÈRE LIGNE DANS UNE MÊLÉE

Si vous lui plaquez les os de votre bassin dans sa cuisse ou dans son estomac, la douleur sera équivalente à deux semaines d'équitation concentrées dans quelques secondes


Erreur n°20 : JOUIR TROP TÔT

C'est la crainte de chaque homme... Et avec raison !

Si vous tirez avant d'avoir pu voir rouler le blanc de ses yeux, assurez-vous d'avoir un plan de secours pour lui déclencher son plaisir à elle.

Conseil : quand vous sentez que ça vient, pensez à une grincheuse féministe, on en connaît tous une. Et si on n'en connaît pas, on peut penser à ''son petit rocket de chef''... Ou à tout autre connard du genre.

Erreur n°21 : PEINE A JOUIR

Il peut vous apparaître que faire du ''ça-va-ça-vient'' pendant une heure sans jouir est la marque de fabrique du dieu sexuel, mais pour elle c'est certainement le signe annonceur d'un vagin engourdi.

Achetez au moins quelques toiles de maîtres que vous disposerez sur les murs, qu'elle ait au moins quelque chose pour tenir son attention pendant que vous jouerez l'homme de fer.

Plus sérieusement, il est préférable de ''passer à autre chose'', comme en revenir aux caresses et aux baisers, et/ou trouver à déclencher son ''bouton'' sensible, qui n'est pas obligatoirement son clitoris : toutes les femmes en possèdent un. Certes, ça peut-être du ''boulot''.

Mais à vous de savoir si votre démarche est de prendre votre plaisir, à ''faire plaisir'', ou juste à vous vider les couilles.


Erreur n°22 : DEMANDER SI ELLE A JOUIT

Ne croyez-vous pas que vous devriez vraiment être capables de le voir ? La plupart des femmes vous le font savoir, ''naturellement'', à leur agitation et aux ''bruits'' accompagnateurs... Mais si vous ne savez vraiment pas, eh bien, ne demandez pas. Dites simplement : - Merci ! -


Erreur n°23 : LUI FAIRE UN CUNNILINGUS TROP SOFT

N'agissez pas comme un gros chat avec sa soucoupe de lait ou comme les gouines dans les films X. Plaquez votre bouche entière sur la zone et concentrez-vous ensuite sur des mouvements de rotation ou des petits coups secs de votre langue sur son clitoris.


Erreur n°24 : LUI POUSSER SA TÊTE VERS LE BAS

Les hommes adoptent cette manière de faire dans l'espoir que la femme comprendra qu'elle doit prendre le pénis dans sa bouche. Toutes les femmes détestent cette façon de "forcer la main". C'est exactement comme l'homme de Cro-Magnon qui traînait la femme par les cheveux pour l'amener dans sa caverne. Si vous voulez qu'elle se serve de sa bouche pour vous satisfaire, utilisez la votre : essayez de le lui demander d'une manière séduisante.

Conseil : il ne sert à rien de s'éterniser à vouloir convaincre une femme qui ne suce pas de vous accorder cette offrande ; elle a sûrement bien d'autres plaisirs à vous offrir, comme peut-être avez-vous d'autres chatoiements à lui faire découvrir. Songez que ce n'est pas parce qu'une femme n'est plus une ''gamine'' qu'elle a forcément de ''l'expérience''. D'ailleurs c'est bien pareil pour certains d'entre-nous les hommes. N'oublions pas que la pratique de ''l'amour à la papa'' est la pratique la plus répandue sur la planète. Arrêtons de s'attacher aux poncifs des ''contes érotiques'' et des ''images pornographiques : la vie est bien trop courte pour perdre son temps avec ça ! ! !


Erreur n°25 : OUBLIER DE PRÉVENIR AVANT D’ÉJACULER LORSQU'ELLE VOUS SUCE

Le sperme a un goût d'eau de mer mélangée avec du blanc d’œuf. C'est un goût qui n'est pas forcément apprécié de tout le monde. Quand elle vous offre une fellation, avertissez-la avant de venir, c'est la moindre des choses.

Remarque : si malgré l'avoir prévenue, elle continue à pomper avec ardeur dans l'espoir d'en avoir plus, c'est que vous avez tiré (sans jeu de mot) le ''gros lot''. Parce que, ça aussi, hors des films pornos, c'est exceptionnels : qu'on se le dise !


Erreur n°26 : BOUGER PENDANT LA FELLATION.

Ne poussez pas. C'est elle qui fera tout le travail pendant la turlutte. Restez sans bouger...

Et surtout, ne retenez pas sa tête !

Couché là ou à genoux... Ou quelles que soient vos positions respectives, imaginez que ''vous êtes à ses pieds''. On ne vous dit pas de rester planté comme un santon : vous pouvez caresser ses épaules, caresser sa nuque, ses cheveux, caresser aussi le contour de ses lèvres (ce qui est assez souvent une attention assez érotique pour la femme). Mais, dans tous les cas, caressez-la avec une extrême douceur : c'est d'une offrande dont elle vous gratifie. Et c'est d'abord un remerciement que vous devez lui accorder, avant de lui offrir, vous l'expression de vos ''talents d'amant''.


Erreur n°27 : PRENDRE EXEMPLE SUR LES FILMS PORNOS

Dans les "films à boules", les filles semblent beaucoup apprécier les cumshots (ou éjaculation faciales comme disent les professionnels du circuit). Dans la vraie vie, ça donne surtout un peu plus de linge à laver.


Erreur n°28 : LA FAIRE RESTER AU DESSUS PENDANT UNE ÉTERNITÉ

Que vous lui proposiez de se mettre au-dessus (ça lui donnera l'impression de dominer), ou qu'elle décide de ''prendre le dessus'', ne doit être qu'une phase d'activité et pas l'unique activité. Cependant rester couché là à grogner de plaisir sans bouger pendant qu'elle fait tout le boulot, ce n'est pas très fair-play. Caressez-la un minimum, prenez lui les hanches pour l'aider à se reposer de temps en temps. Bref ! Participez autant qu'elle.


Erreur n°29 : FEINTER LA SODOMIE PAR ACCIDENT

C'est de cette manière que les hommes attrapent la réputation de ne pas savoir demander leur route.

Si vous voulez lui faire ''le petit'', demandez-lui d'abord ! Et ne pensez pas que :

- Une femme qui refuse la sodomie est ''coincée'' [déjà sachez, que les "pratiquantes de cette religion" sont ''rares'' ]

- Vous en serez frustrés [hors sodomie, les plaisirs et jouissances possibles sont innombrables]

- C'est un accident : vous étiez bourré

Seront une excuse ''valable''.


Erreur n°30 : PRENDRE DES PHOTOS

Quand un homme demande :

"Je peux prendre une photo de toi ?"

Elle entendra :

"...pour la montrer à mes copains."

Laissez-la au moins connaître vos copains avant de lui proposer ça !


Erreur n°31 : NE PAS ÊTRE ASSEZ IMAGINATIF

L'imagination, ça peut aussi bien être de lui dessiner des motifs sur le dos ou sur le ventre, avec les doigts, avec un glaçon... Ou bien de lui verser du chocolat ou du miel sur la peau pour la lécher ensuite. Les fruits, les légumes, la glace, les plumes peuvent aussi être des alliés efficaces.

La cire de bougie chaude et les coups de fouet ne doivent pas être de la partie, sauf dans le cas de ''parties spécialement dédiées'' à ces pratiques. Donc, ''pré-programmées''.


Erreur n°32 : DONNER DES COUPS DE VENTRE

Il n'y a pas de bruit moins érotique. C'est aussi sexy qu'un concours de rots ou des pets

 
Erreur n°33 : LUI FAIRE PRENDRE DES POSITIONS STUPIDES.

Si elle veut faire du yoga dans le lit, très bien, mais à moins qu'elle ne soit championne de Gymnastique Sportive ou danseuse de ballets, ne soyez pas trop ambitieux : une partenaire sexuelle avec un claquage des abducteurs est aussi "utile" qu'une boussole l'est à un aveugle.


Erreur n°34 : RECHERCHER SA PROSTATE

Lisez bien ça : si certains hommes apprécient la stimulation anale c'est parce qu'ils ont une prostate.

Les femmes n'en ont pas !

Remarque : cependant il arrive parfois de rencontrer des gueuses qui adorent se faire bourrer le cul. Mais, c'est extrêmement rare. D'où l'intérêt quasi principal de ''parler'' avant de se jeter dans ce bain-ci.


Erreur n°35 : LUI LAISSER DES MARQUES D'AMOUR

Il est fortement érotique de manifester quelques succions douces sur le cou, mais c'est à pratiquer avec précaution. Aucune femme ne veut avoir à porter des pull-overs à col roulé ou des écharpes pendant des semaines, surtout si c'est en plein été.


Erreur n°36 : ABOYER VOS INSTRUCTIONS

Ne criez pas vos encouragements (du genre « OUIII continu comme ça c'est bon. ») comme un coach sur un banc de touche avec un mégaphone. Ça n'a vraiment rien d'excitant.


Erreur n°37 : DIRE DES COCHONNERIES

Exemple : « je vais t'beurrer la cramouille sale truie ! ! ! » Ça vous donnera l'air d'un vieux pervers qui passe ses journées à appeler un 08 69 69... Si elle aime que vous la traitiez de tous les noms lubriques de la création (ce qui aussi est très rare), elle vous le dira (ou le criera).


Erreur n°38 : NE PAS METTRE UN POINT D'HONNEUR A LA FAIRE JOUIR

Il vous faut ''bien'' finir votre boulot en homme prévenant et bien élevé. Ne doutez pas qu'alors, elle fera ensuite autant d'efforts pour vous. Et il est vraisemblable que cela, au moins, ça la fera jouir.


Erreur n°39 : L’ÉCRASEZ DE TOUT VOTRE POIDS

Les hommes pèsent généralement plus lourd que les femmes. Alors si vous êtes couchés sur elle un peu trop lourdement, elle va vite virer au bleu, voire cesser de respirer.


Erreur n°40 : OUBLIER D'EXPRIMER DE LA GRATITUDE

N'oubliez pas que vous n'êtes qu'un rustre qui ne pense qu'à troud'baliser toutes les ''cochonnes de salopes'' que vous croisez...

Alors que là, avec cette ''belle et inestimable personne''...

Vous avez de la chance !

La chance d'avoir une déesse dans votre lit ! 

Alors là, n'hésitez surtout pas à lui montrer toute votre gratitude, et vos talents de gentilhomme avec des mots tendres et des gestes délicats...

 

Allez ! A vous de "jouer" ! 

Et puis : douce et bonne bourre !

Par Pateric - Publié dans : Esprit Libertin - Communauté : Sujets d'Etudes et de Réflexions
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Jeudi 1 juillet 4 01 /07 /Juil 12:37

 

Sous son chapeau

Sous son chapeau, la belle marquise,
jusqu'aux confins de ses cuisses, blanche, repose assise
laissant à voir ses prémices.

Et sous cette fine frise brune,

on imagine voir saillir la prune

de l'emprise de ses caresses
mêlés de sucs et d'ivresse.

Sous ce voile plein d'odeur
la belle cache, indiscrète,
une alcôve secrète
qu'on rêve d'ouvrir en voleur,
mais avec doigté et douceur.

Et lors, voit-on la bouche, l'entaille ?

Dans son feu d'or rose
jusqu'aux fusions de sa faille
qu'elle t'offre en pose.
Et avec malices elle entre-baille,
son fruit cerné de lèvres en prose
qu'on voudrait lire en braille.

C'est une onde charnelle,
Flot d'un océan d'allégresses
où sa friandise sensuelle
déchaîne une harmonie d'ivresses,

Tel la source épaisse et nue
en extase de plaisirs tu plonges,

au coeur de sa chair fendue :
Marquise ouverte aux songes...

Par Pateric - Publié dans : Textes érotiques - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Mercredi 30 juin 3 30 /06 /Juin 08:23

 

Au jour de mon plaisir

Voici venu le jour opportun où s'exposent mes soupirs d
u mâle au doux mal à jeun

Quand ton jupon tu retrousses dans l'au delà des bas dévoilant l'étoffe qui s'écarte

libérant ta fentine enflammée

 

Quand

ta fine main apprivoise mon voeux pieu à tes trousses
En gros soupirs j'inspire,
les désirs que tu m'inspires

Quand
Tes lèvres viennent murmurer les mots grivois auxquels j'aspire
De ton ardent feu qui brûle en toi

Quand
Tu as si faim de mon carquois que tu te plantes et que tu danses
à en jouir de jouir sans jouer

Quand
Ta douce voix enjouée excite mon désir encore plus fort

Je veux jouir

 

Encore jouir,

 

Toujours jouir

De toi qui m'immerge de plaisirs jusqu'à oublier toute indécence

 

Je t'aime plus fort

Encore


 

Toi, mon amour !

*     *      *      *       *

 

Homme, mon « Mien »

De l'éternité en toutes fins les poètes ont psalmodié mille maintes louanges des si douces courbes

De nos corps féminins

Nous, putains et hyménées mi-démones, mi-anges de sourds désirs fourbes jusqu'au fond des yeux

De leurs regards de feu

Sur nos tailles fines et nos allures félines nous emportent aux cieux..

Aujourd'hui, il vient mon tour d'encenser l'idole contre leçons de coutumes et axiomes d'écoles

Fantômes

Aujourd'hui, c'est bien de proclamer ta beauté
Ô Homme, Dans ta mâle volupté.

Je te contemple, tel le dieu descendu des cieux au Temple

Et ses secrets, nu sans futiles atours, offrant sans détour

A tes infidèles catins

A tes fidèles vestales
Le spectacle divin de ta force initiale

De tes mains empoignant à tes yeux exigeants je mesure en savourant la chaleur de ton sang
Je caresse du désir d'enfin honorer tes muscles guerriers et je rêve d'être Plaisir

A te faire bander.

Je caresse sur ton torse les douceurs soyeuses et velues

Mes mains passent en force et repassent,

frémissantes éperdues s'égarent aux confins sur ton ventre durci
Et soudain cessent enfin pour devenir ton nid.

Douterai-je qu'autant encore mon coeur batte si fort ?
Pourrai-je approcher encore ma chair plus près de ton corps ?
Pourra-t-il l'oiseau sans remords ne pas s'envoler trop vite ?
Qu'à ma seule caresse encore s'apprivoise le mythe ?

En cet instant je te serre trésor secret en son essence réveillant tour à tour tous mes sens

où je t'enserre
Homme de chair et de sang froid et dur comme métal au feu brûlant en mon dédale

Tu me sers

Je m'immole.

Molle.

Oui ! En cela je t'adore ! J'en donne cette main qui te tient à couper s'il le faut bien pour bien

Nul besoin que j'en pérore car ma main qui frémit quand en elle tu grandis
Sous ton armure d'Aurel je sens vibrer tes ailes.

Ô Homme

A qui je chante mes poèmes et plus encore mes cris

Mes plaisirs

Mes délires

Ô Homme de mes désirs...Tout simplement

Je t'aime


 

...

Par Pateric - Publié dans : Textes érotiques - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Dimanche 27 juin 7 27 /06 /Juin 07:46

 

V – ÉTHIQUE, DÉONTOLOGIE, LOI

"Celui qui sacrifie une liberté essentielle à une sécurité éphémère et aléatoire ne mérite ni la sécurité ni la liberté." (Benjamin Franklin)

Qu'en est-il alors de celui qui prive de cette liberté des enfants innocents ?

Selon la loi et la jurisprudence, la circoncision (et son anesthésie) par les non médecins, portant atteinte à l'intégrité physique, relève de l'exercice illégal de la médecine.

Cette règle n'est pas respectée.

Soucieux de ses prérogatives, le Conseil national de l'ordre des médecins a obtenu le décret du 6 janvier 1962 qui énumère un certain nombre d'actes réservés au corps médical.

L'épilation à la cire en fait partie mais pas la circoncision !

Comment ne pas voir là l'influence des religieux judaïques ?

Si les arguments strictement médicaux plaident contre la circoncision, il faut élargir le débat à l'éthique élémentaire qui d'une part interdit les amputations à titre préventif, d'autre part répugne aux mutilations cosmétiques ou arbitraires et les réprouve carrément sur les enfants.

Effectivement, en accord avec la loi qui criminalise la mutilation (cf. chapitre II), le code de déontologie médicale s'oppose à l'opération :

Article 41 : Aucune intervention mutilante ne peut être pratiquée sans motif médical très sérieux et, sauf urgence ou impossibilité, sans information de l'intéressé et sans "son consentement."

Article 43 : Le médecin doit être le défenseur de l'enfant lorsqu'il estime que l'intérêt "de sa santé est mal compris ou mal préservé par son entourage."

Article 44 : Lorsqu'un médecin discerne qu'une personne auprès de laquelle il est appelé est victime de sévices ou de privations, il doit mettre en œuvre les moyens les "plus adéquats pour la protéger en faisant preuve de prudence et de circonspection." S'il s'agit d'un mineur de moins quinze ans ou d'une personne qui n'est pas en mesure de se "protéger en raison de son âge ou de son état physique ou psychique il doit, sauf circonstances particulières qu'il apprécie en conscience, alerter les autorités judiciaires, "médicales ou administratives."

La castration du pénis étant tombée en désuétude, le terme castration est aujourd'hui réservé à l'ablation des gonades. Mais certaines cultures ne reconnaissent pas l'existence du phallus féminin. En dépit du mouvement international, humanitaire et social qui se dresse de plus en plus fermement contre cette monstruosité, elles le traitent comme un bout de peau inutile, voire malsain et dénient parallèlement toute valeur au prépuce.

Nous avons démontré que cette absence de considération de parties essentielles du corps humain repose sur l'ignorance de la physiologie du sexe comme de son bon usage.

En conséquence – sauf raisons strictement médicales – il n'y a rien d'abusif à parler de castration et donc de criminalité, pour l'ablation des organes fonctionnels que sont le clitoris et le prépuce. Si la circoncision est un symbole de castration, ce n'est pas un acte symbolique mais bien une castration effective d'une partie appréciable du sexe masculin. Excision et circoncision sont la castration des organes de la sexualité dite infantile (autosexualité).

Les médecins ont donc un devoir absolu de refuser la circoncision pour motif rituel, cosmétique ou autre non médical et de dénoncer aux autorités les circoncisions qui peuvent être empêchées. Il ne faudrait pas qu'une médecine puritaine vienne prendre le relais de la superstition et de la compulsion circonciseuse .

L'ordre des médecins commence à se préoccuper du problème déontologique posé par l'extension du phénomène.

Le droit à l'intégrité physique de l'enfant doit être respecté.

Les adultes raisonnables choisiront de garder leur prépuce, le médecin éconduira gentiment les autres en leur expliquant les fonctions de l'organe et l'intérêt de sa préservation.

Car les mutilations sexuelles dénaturent les sexes et ravagent les esprits. Ces ordalies traditionnelles sont des tortures d'autant plus monstrueuses qu'elles visent de jeunes enfants.



 



 



CONCLUSION

Tous les mammifères ont un prépuce, les oiseaux n'en ont pas mais couper le prépuce ne fait pas pousser des ailes.

La nature a ses raisons...

A en croire Darwin, huit millénaires d'excision et de circoncision auraient dû provoquer la disparition des organes humains de l'autosexualité.

Eh bien, non !

La génétique humaine résiste à la folie pédo-mutilatrice si bien que les cas d'aposthias ne semblent pas plus fréquents chez les circoncis : cela se saurait.

Voilà qui pourrait expliquer le rejet du darwinisme par les musulmans et les puritains anglo-saxons.

Cependant, les coups et la circoncision sont les deux méthodes violentes d'éducation qui sont la norme dans la Bible.

Toutes deux ont été prouvées néfastes et sont en voie d'être abandonnées.

La posthectomie s'est répandue dans les pays anglo-saxons, à l'époque victorienne et pendant la première moitié du vingtième siècle, par le biais de cinq grossiers présupposés :

  • l'autosexualité est nuisible,

  • le prépuce est sale,

  • le prépuce est inutile,

  • la circoncision est indolore,

  • le nourrisson est insensible à la douleur.

La démonstration du caractère gratuit de ces assertions et les arguments précédents font peser le soupçon sur les membres du corps médical qui tirent de substantiels bénéfices de l'opération (*) sans souci du fait que la circoncision est une pratique lourdement invasive.

Les récentes découvertes anatomiques confirment qu'elle est une véritable mutilation d'une zone érogène précieuse, nécessaire fourreau du gland. Elle est la castration de l'organe autosexuel masculin et, sur le plan psychologique, une menace de castration.

En conséquence, les éventuels, minces et discutés avantages prophylactiques de la circoncision ne font pas le poids au regard de la perte de jouissance et des risques de l'opération.

Mais d'honorables médecins, se confortant de statistiques superficiellement interprétées, semblent incapables d'opposer l'autorité de la science à des dogmes erratiques.

Cependant, les associations américaines, australiennes, canadiennes et néo-zélandaises de pédiatres et d'obstétriciens ont pris position contre la circoncision de routine des nouveau-nés.

L'Académie américaine de pédiatrie a déclaré dès 1971 :

"Il n'y a pas d'indications médicales valides à la circoncision dans la période néonatale." ,

pour prendre une position plus nuancée en 1999 (circoncision à la demande) mais sans citer dans sa bibliographie la suggestion de Winberg (*).

Dernièrement (juillet 2000), l'American Medical Association a pris de timides distances en adoptant la position de fond de l'A.A.P. et en recommandant à ses membres, recyclage et information préalable des familles.

Preston 49 remarque que les arguments médicaux en faveur de la circoncision ne concernent pas l'acquisition d'un bénéfice mais l'évitement de peu probables dangers, réductibles par simple hygiène.

Circoncire est une attitude frileuse et rigide, l'expression d'un désir névrotique : réduire, punir et interdire le plaisir sexuel.

Le prépuce ne doit pas être traité, la compulsion castratrice doit l'être.

Elle a conduit aux épidémies de tonsillectomies (amygdales), adénoïdectomies (végétations) qui ont justement la même valeur traumatique d'équivalent symbolique de la castration.

Il n'est pas indifférent que ces opérations aient été systématiquement exercées sur des enfants : les adultes ne se laisseraient pas faire si facilement.

La pratique quasi-systématique de l'épisiotomie dans les maternités françaises (à la différence de l'Angleterre où elle a fortement diminué) dans le but de limiter les déchirures du périnée, paraît aboutir, pour le grand nombre, à l'effet inverse .

Nous sommes en présence d'une mutilation sexuelle iatrogène.

Bien que juif, le prix Nobel de médecine Georges Wald, abonde dans notre propos :

"Car c'est chose barbare que d'accueillir un nouveau-né au couteau, par une mutilation délibérée. Et la partie supprimée n'est pas négligeable ; elle a des fonctions claires et valables à accomplir. Ne pas circoncire un garçon ne lui épargnera pas seulement une brutale violence à l'entrée de la vie, cela lui promettra une existence plus riche. Et ce non seulement parce que la possession d'un prépuce augmentera sa sensibilité génitale et rendra possible une activité sexuelle plus satisfaisante et agréable, mais aussi à cause de la considération… que le prépuce est l'élément femelle du mâle… Car chaque enfant est venu au monde avec beaucoup d'un sexe et un petit peu de l'autre. C'est une erreur que d'enlever ce petit peu de l'autre sexe par une mutilation. On devrait le laisser comme la nature lui a permis d'évoluer, comme chez l'enfant, de façon que, toute notre vie, nous puissions être beaucoup d'un sexe et toujours "un petit peu de l'autre." 2

Les récentes découvertes anatomiques et neuro-anatomiques des chercheurs anglo-saxons (américains, anglais, canadiens) ne permettent plus à l'humanité de fermer les yeux sur l'abomination de la circoncision rituelle, pseudo-médicale ou cosmétique.

Sans aller jusqu'aux considérations éthiques selon lesquelles la circoncision élève au rang de valeur morale la piraterie du corps de l'autre exercée par une insidieuse technique de domination avec menace d'exclusion, sans même faire appel aux droits de l'homme et de l'enfant sur le mini-vagin portable qui donne quelque assurance de fidélité aux couples séparés, une manne aux célibataires et une consolation aux veufs, l'exérèse du prépuce est risquée pour le chirurgien, désolante pour le sexologue et comporte pour le psychiatre un risque de catastrophe.

Comme toute mutilation, elle ne peut être utilisée qu'en cas d'ultime recours.

Seuls l'ignorance, l'habitude et la croyance aveugles, un conservatisme accablant et un cruel esprit de domination peuvent freiner l'abolition des mutilations sexuelles.

Le syndrome de Münchhausen collectif et transgénérationnel dont elles sont le symptôme tire son existence et sa force de croyances phantasmatiques infantiles se perpétuant depuis des millénaires.

A la fois abus de pouvoir et conséquence d'abus de pouvoir sur l'enfant, il s'accompagne de paranoïa, mégalomanie et exclusion.

De fait, aucune supériorité ne peut être fondée sur un manque.

Les mutilations sexuelles reposent avant tout sur la force de l'attachement au souvenir des anciens et l'intensité de la croyance émotionnelle en la valeur de l'héritage familial et culturel.

Mais la circoncision vise surtout à empêcher l'autosexualité –

''Dieu a fait notre bébé parfait... sauf le pénis qu'il faut arranger.'' – (? Etrange – N'est-ce pas ?).

Johnson, Kolodny et Masters affirment :

"La croyance actuelle des américains qu'il faut circoncire immédiatement les nouveau-nés est un reliquat des convictions victoriennes selon lesquelles cette intervention "éviterait la masturbation."

Maintenant qu'à la suite des observations de Freud, la médecine reconnaît le caractère sain de la sexualité infantile, maintenant que l'autosexualité du fœtus a été mise en lumière, maintenant que l'école anglo-saxonne de médecine a démontré tant l'important rôle physiologique et sexuel du prépuce que l'inutilité prophylactique de son ablation, il apparaît clairement que la mauvaise habitude sont que les mutilations sexuelles et la circoncision n'ont pratiquement pas de raison d'être.

Car la circoncision n'existe pas : ce qui existe, c'est le puritanisme hypocrite et meurtrier qui réprouve violemment la sexualité de l'enfant (manusexualité ou autosexualité).

Cette mise à l'index est quasi-universelle. Orientale et occidentale, judaïque, chrétienne et islamique, parentale et professorale : elle appartient, à divers degrés, à toutes les cultures.

Mais elle émane d'adultes qui, tels les inconditionnels de la circoncision, ont perdu, à la suite d'une éducation fortement répressive de l'autosexualité, le contact avec l'enfant en eux-mêmes.

Le même puritanisme s'appuie sur l'inquiétude des mères : très intimidées et persuadées par des millénaires de commérages, de la nécessité du décalottage forcé, soit, le réalisent elles-mêmes soit laissent cette insanité à l'autorité de médecins ignorants.

Cependant, il n'existe aucune norme d'âge en matière de décalottage .

C'est à l'enfant de le faire, sans y être poussé autrement que par la recherche de SON plaisir.

Il doit être averti d'en user avec douceur pour ne pas provoquer de déchirement.

Le décalottage forcé est une source de microfissures et d'irritations consécutives, susceptibles de causer inflammation, infection et paraphimosis.

Joint à la réprobation de l'autosexualité, un décalottage forcé peut avoir la même valeur traumatisante de menace de castration que la circoncision.

Mis à part les précieux moments où elle est offerte, la gemme du sexe doit rester dans son écrin.

Le prépuce n'est pas coupable, le médecin n'a pas le droit de le couper. Il a le devoir de le protéger et ne saurait sous aucun prétexte apporter la caution de la science aux rituels initiatiques .

Au XIXème siècle, un bon roi Zoulou a aboli la circoncision sine die à l'époque même où une médecine puritaine l'instituait en Angleterre.

Aux États-Unis, comme souligné par Fleiss, la circoncision fut médicalement institutionnalisée pendant la guerre froide, après 1945. Ce n'est que dans les années soixante-dix que plusieurs actions en justice contraignirent la médecine américaine à obtenir le consentement préalable des parents.

A peu près à la même époque, en 1950, la circoncision fut abandonnée par la médecine anglaise, du jour au lendemain et sans polémique, à la suite de l'article de Gairdner1 faisant état de l'utilité du prépuce, de la lenteur de son développement et de la mortalité élevée de l'opération (16 morts par an de 1942 à 1947).

Elle est aujourd'hui devenue marginale dans l'ensemble des pays anglo-saxons, sauf les États-Unis.

Mais, sous la pression du mouvement NOCIRC contre la circoncision, fondé en 1985 par l'infirmière californienne Marilyn Milos, le taux de circoncision à la naissance y est en déclin constant : de 85-90% dans les années 48-65, il était passé à à 57% en 2004. Ce qui aujourd'hui encore est très nettement insuffisant.

Pour tenter de faire comprendre l'abjection des mutilations sexuelles à ceux qui y vivent sans s'en rendre compte, il faut recourir à des comparaisons extrêmes.

Ainsi, le déni de la réalité de la nature mutilatrice de la circoncision est de même nature que celui de la réalité des chambres à gaz, à la différence que la folie génocidaire des chambres à gaz n'aura su (heureusement pour l'Humanité) ne fonctionner que quelques années.

Pour enfoncer le clou, on peut comparer les mutilations sexuelles au racisme.

Aucun alibi médical ou religieux ne peut faire oublier que les coutumes de marquage du corps humain ont un caractère fondamentalement discriminatoire, de même nature que le racisme puisque fondé sur des différences physiques censées procurer une supériorité et donc génératrices d'exclusion réciproque.

Cette exclusion s'exerce non seulement vis-à-vis des étrangers mais aussi contre ceux qui refusent la mutilation.

Actes d'exclusion discriminatoire, les difformités physiques artificiellement provoquées sont des crimes contre l'humanité. Le plus souvent perpétrées sur des innocents, les mutilations sexuelles sont un racisme artificiel, institué en exemple par "l'Education" et attesté par Freud lui-même comme étant la source fondamentale de la judéo-phobie... entre autres.

Enfin, la circoncision est un crime sexiste.

Or le sexisme est à la fois le comble et le degré zéro du racisme.

 

Le 10 juin 2004, en dépit d'une forte opposition féministe et judaïque, lors du colloque tenu à l'Académie de médecine de Paris :

LES MUTILATIONS SEXUELLES FÉMININES, UN AUTRE CRIME CONTRE L'HUMANITÉ

 

nous avons dénoncé la circoncision comme étant aussi ''Crime contre l'humanité'' .

Et rappelons-nous que l'excision est toujours financée par des papas qui ont eux-mêmes été circoncis avec la complicité de leur propre maman mutilées....

Par Pateric - Publié dans : Réflexions - Communauté : Sujets d'Etudes et de Réflexions
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  • : 28/01/2009

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