Mercredi 14 avril 3 14 /04 /Avr 18:35

 

Ces derniers temps, ma femme et moi, vivons des moments sexuellement épiques et intenses partagés entre Serge et Manon, « M », « J » et Salomé...

Et, le dernier en date, hier soir, où sous l'alibi de son anniversaire tous les vingt-trois convives de Pam se dévergondèrent en une partie de Zi-zi-Pan-pan-Cul-cul entre multipotes.

« Pam » se prénomme réellement Sabine. Mais ses amis la surnomme « Pam » en raison de son rituel à ponctuer certaines de ses démonstrations de : — Et pan ! — Comme moi, je peux les accentuer de : — Eh bêh, couillon ! — Ou encore, d'autres, plus radicalement user de : — Con ! — en guise de virgule.

Evidemment !

Ces emplois laissant s'exprimer nos fonds identitaires secrets ne sont en usages que dans la « sphère privée ». Car, dans l'environnement policé de notre vie quotidienne, nous nous en gardons bien.

Sabine est une belle femme d'âge mûr (c'est-à-dire, la quarantaine bien entamée) très attentive à sa santé, vigilante face au « poids des années » sur son corps... Tant est si bien, qu'il est impossible à qui ne la connaît pas de lui donner « son âge » sans lourde erreur. Surtout si, la première fois qu'il la découvre, c'est dans cette tenue sexy et excitante dans laquelle, hier soir, elle s'était parée. Cependant, sachez que ce n'est ni dans la rue, ni dans sa vie quotidienne en général, que vous pourrez imaginer ses propensions sensuelles et libertines. Encore moins dans l'exercice très sérieuse de « sa langue communicante » d'Universitaire où elle masque tout d'elle : jusqu'à son accent dauphinois fort chantant. Et ce n'est certainement pas dans ses tenues strictes, un tantinet compassées, ses longs cheveux de jais liés en chignon serré, ses yeux fauves masqués derrière ses verres teintés, dans les coupes droites aux couleurs insipides de ces tailleurs conventionnels, que vous pourrez imaginer un instant qu'elle soit toute autre qu'une femme coincée.

Et pourtant !

Hier soir, tous goûtèrent avec joie et bonheur à la préséance de la liberté de ses mœurs libertines et de leurs épanouissements sexuels... Ma femme la première, qui se fit un plaisir lubrique à l'assister à « cul joie », impudiquement, hardiment, sensuellement...

Et je vous pris de croire, qu'à elles deux... Mais, si ça lui dit, je la laisserai volontiers vous raconter..

Hier soir, tous goûtèrent avec joie et bonheur...

Tous, sauf Manon et moi...

Manon et moi...

Ce qui se passe actuellement entre nous deux... C'est tout simplement fou : incontrôlable, rationnellement inexplicable, amoureusement impossible, physiquement transcendantal, sexuellement brûlant, intellectuellement brillant. D'autant plus que nos conjoints respectifs, qui vivent ensemble une relation sexuelle aussi explosive qu'intense, une relation qu'ils s'amusent à nous exhiber effrontément, visiblement très pornographique, nous poussent dans notre « relation adultère » et nous chahutent légèrement moqueurs. Et le plus extraordinaire dans tout ça, sinon le plus paradoxal, c'est sûrement que lorsque l'on se retrouve dans l'intimité de nos couples légitimes, nos ébats amoureux et sexuels sont plus flamboyants qu'ils ne l'ont jamais été.

Alors ?

Alors je vais nous raconter : Manon et moi.

Mais pour ce faire, permettez-moi de revenir à notre week-end dans leur maison près de La Rochelle.

Nous étions tous les quatre avachis enchevêtrés nus sur le canapé reprenant un peu de souffle après nos dévergondages libidineux et sauvages ayant débutés dès le seuil de la maison où s'éparpillaient dans un indescriptible micmac les godasses jetées à la volée. Et projeté de même devant le canapé le méli-mélo de nos vêtements ressemblait à un stand des puces. Avec cette vision surréaliste de l'une de mes chaussettes entortillée dans une bretelle du soutien-gorge de Manon, ou encore, celle du polo de Serge roulé en chiffon sur la jupe d'Erica. Et encore, d'autres « arrangements du genre » tout aussi fantasques... Mais, nous n'aurions eu aucune excuse à nous plaindre, nous les hommes, car ce fut nos épouses qui décidèrent et organisèrent tout des arrangements : elles qui se jetèrent sur nous, nous dévêtirent, nous poussèrent vivement dans le canapé. Sans nulle précaution ni nul cérémonial elles se débarrassèrent de leurs vêtements en les balançant à la volée alentour. Ça ne traîna pas ! Et leur insolence excita nos érections jusqu'à la suffisance. Parfaitement synchrones elles s'empalèrent sur nos verges qu'elles avalèrent au premier assaut et nous baisèrent au tempo « molto vivace » ; elles nous baisèrent en dansant, assises sur nos couilles, nos bites enfouies dans leurs antres ; elles nous baisèrent en silence, sans nul gémissement de plaisir ; elles nous baisèrent hardiment, vaillamment, en se tenant par la main. Et comme l'instant inéluctable de leur jouissance approchait, Erica se pencha vers Manon qui avala sa bouche goulument.

Nous étions tous les quatre avachis enchevêtrés nus sur le canapé reprenant un peu de souffle, nos maitresses-femmes restées assises à con sur nos bites mi flacides.

Ma femme s'allongea sur Serge. Ventre à ventre serrés, chair à chair frissons hérissés, enconnée bassin avancé, sa bouche dévorant celle Serge, Erica roulant lentement des hanches, illico me fit rebander en Manon de souvenirs aussi agréables qu'intenses ; rebander du souvenir de ses violentes contractions vaginales malaxant ma bite en tous sens, glissant du gland jusqu'à la racine desquelles elle prenait maîtrise de mon « moi entier » et me possédaient d'elle ; de ses contractions vives et puissantes fruits de ses orgasmes d'amour sexuel dont elle ne me gratifie plus que trop peu souvent. Dans mes souvenirs... Mes souvenirs remontent au mois d'août passé, déjà. Certes ! Elle et moi, nous n'avons plus ensemble que d'épisodiques relations sexuelles d'amour, plus de ces relations sexuelles d'autrefois. Dans mes souvenirs ? Au mieux, trois en six mois : nos relations sexuelles présentes sont, soit des relations sexuelles « d'amants à la sauvette » exécutées comme « en cachette », soit des relations sexuelles de tendresses, lentes et langoureuses, faites de caresses douces et interminables, le plus souvent lovés au fond de notre lit conjugal, menées en parlant de choses aussi diverses que variées... Et chaque fois, en parlant de nos relations sexuelles avec nos amants d'aujourd'hui, toujours mon gland pris entre ses lèvres sacrées : pris à larmoyer à la porte de l'autel de ses plaisirs nés de ses amours libertines générateurs de sa cyprine nacrée, nous dansons lentement « colé-séré » jusqu'à ce qu'elle m'enfonce en elle et m'y immobilise en soupirant. Alors, à cet « ordre », je m'agite en elle : mais je m'agite avec une lenteur extrême, contractant tous mes muscles abdominaux et pelviens jusqu'à la tétanie. Et je sens alors mon sexe gonflé à exploser, épousant once après once les chairs vaginales de mon épouse, les repousser, puis les avaler, se retendre à nouveau, les avaler encore, jusqu'à ce que soudain monte ma libération spermatique, soudaine et incontrôlable, saisissante et violente mais toujours entièrement envahissante... Et toujours, lorsqu'elle explose en elle, la multitude frissonnante envahit son corps. Et ses mains se raidissent fermement et puissamment sur ma poitrine. Et un petit cri guttural force et sourd des lèvres de sa bouche pour chanter délicieusement à mes oreilles et s'emparer de mon crâne, tel le chant d'une mélopée mythique. Ou, peut-être, ésotérique. Car oui : à tout bien réfléchir, ces relations particulières, que certains jugeront « étranges », s'apparentent davantage à un « culte d'adoration » qu'à un « rite coutumier ». Et surtout pas à un « rite de sexualité coutumière » : - Vas-y, je te nique !

Et... Tandis que ses mains comme un étau serrent ma poitrine, que sa bouche hurle un contre-ut puissant et strident, mon corps se tétanise entier et ma verge éjacule au-delà de mes pensées de souvenirs en écho latéral du chant guttural d'Erica en canon repris par son baryton d'amant...

Oui ! J'avoue ! Tandis que ma bite en Manon enfouie à con, inconsciemment j'avais rêvé à Erica ; par la force et la plénitude des souvenirs, spirituellement c'est avec elle que je venais de copuler... Même si, physiquement, j'avais bien eu conscience de faire l'amour à Manon. D'autant que j'y avais mis les formes et engagements d'usages de l'amant attentionné, voire passionné. D'autant que Manon ne cache aucun des plaisirs qu'elle me prend, ni aucun de ce qu'elle m'offre ; d'autant qu'elle ne le montre à son mari et à ma femme leur amante : elle l'expose sans équivoque ni ambiguïté ; d'autant que j'aime la compagnie de Manon, j'aime l'amour et le sexe avec elle, j'aime ses attentions envers moi, j'aime sa passion et ses tendresses, j'aime répondre à ses questions de quelque nature et de quelque ordre qu'elles soient, j'aime quand elle m'en remercie. J'aime Manon : un point c'est tout.

Non ! Soyons clairs. J'aime toujours Erica, intellectuellement, physiquement, spirituellement, charnellement, sexuellement, matrimonialement : juste la mort parviendrait-elle, peut-être, à briser ce lien. J'aime Erica, lorsqu'elle me parle, quel qu'en soit le sujet ; lorsqu'elle me parle de ses études, de ses recherches, de ses travaux, même si « je ne suis pas au fait du sujet » ; lorsqu'elle me parle de nos enfants avec passion véhémente ou avec tendresse béate ; lorsqu'elle me parle de ses passions sexuelles et me détaille la force et l'ampleur de ses orgasmes... J'aime Erica. Et davantage depuis qu'elle me montre, et me démontre qu'elle sait vivre libre : libre par, et pour elle-même, par ses passions et ses désirs, libre sans tuteur ni censeur, et non pas, par, ou à cause, ou, au travers de moi.

Oui ! J'aime Erica bien plus fort, d'un sentiment totalement immortel, depuis que, de nouveau et autrement, elle court, libérée et émancipée de mon «  imposante personne ». Depuis que de nouveau elle a su dominer sur ses angoisses et sa douleur ; depuis qu'autrement elle a voulu circonscrire les souvenirs des jeux libertins de notre jeunesse, à ce qu'ils furent et ne sont plus : à ce qu'ils nous offrirent d'agréable, voire de délicieux et qui ne sont plus, ni à reproduire, ni à fantasmer ; parce que nous ne sommes plus tels que nous avons été ; parce que le temps est passé dessus ; parce que les circonstances de la vie nous ont inexorablement changés ; parce que nos pensées, nos certitudes comme nos doutes, nos désirs et nos plaisirs se sont adaptés à nos diverses expériences de la vie.

Oui ! Après bientôt trente-huit ans de tout ces temps, j'aime Erica bien plus fort qu'avant depuis que, de nouveau et autrement, elle court, affranchie du carcan des retenues du « bien pensant » et des poncifs de la « bonne morale » ; depuis qu'elle court libre sans se référer ni à mes avis ni à mes savoirs ; depuis qu'elle court libre sans besoin du recours à mon « épaule réconfortante » ou à mon « bras vigoureux » : depuis qu'elle court, « libre et forte comme un homme ».

Et moi ? Moi, je jouis de sa liberté, franche et sans voile. Et je jouis de savoir qu'elle jouit, de la Vie et de tous ses plaisirs. Et je jouis quand elle me montre et me raconte comment elle jouit. Et je jouis quand, impromptue ou ingénue, elle joue à me dévêtir juste l'instant avant de nous séparer et à me sauter dessus, à s'empaler sur mon sexe et à nous faire jouir en duo en trois coups de cuillère à pot.

Et je ne peux m'empêcher d'en jouir cérébralement sans discontinuer : avec mes assistants, et en réunions, et en colloques, et en amphi, et... Et en admirant mon fils et sa copine flirter effrontément.

Et aussi, en l'instant précis où, roulant encore des fesses, Erica embrassa fougueusement son amant et Manon déconnant de ma bite, m'embrassa tendrement forçant mes lèvres fouillant ma bouche badinant de sa langue sur ma langue, maintenant que mon sperme filait de son sexe sur ma verge, glissant sur mes bourses, et que dans ma bouche Manon souffla : Viens sous la douche !

Oui ! Nous quatre, nous faisons l'amour sans cache-sexe : parce que nous sommes « sûrs » de nous. Et, il n'y a qu'entre nous quatre et « M » et « J » qu'il en est ainsi : par la preuve à l'épreuve du test.

C'est vrai ! Là, dans cette chaleureuse et charmante petite maison à peine plus grande qu'un mouchoir de poche, ce n'était que la troisième fois que nous conduisions tous les quatre, seuls ou ensemble, une relation sexuelle. Mais c'était aussi la première fois que nous n'utilisions pas de préservatif. Parce que les résultats des tests nous y autorisaient ; tests dont, assez sournoisement je l'avoue, j'avais été à l'initiative : « sournoisement » envers Erica, parce que pour Serge et Manon, ce fut l'objet d'un « pari » pris au printemps 2009. J'étais allé chez eux, seul, pour mettre au point avec Serge, un rapport commun. Seul car une nouvelle fois Erica avait refusé de m'accompagner. C'était juste une toute petite mise au point qui dura guère plus d'une heure. A la suite, nous avions bavardé, principalement de nos travaux et surtout des difficultés qu'on y rencontre dans la gestion du quotidien. Serge s'était un peu épanché sur ses « rêves du mieux professionnel ». J'avais fait de même, quoique, en l'espèce, il y a fort longtemps que j'ai cessé de « rêver au mieux »... Et bien plus longtemps encore que je ne rêve plus à « l'idéal », si jamais j'ai été tenté d'y rêver un jour. Et puis, je ne sais pas pourquoi, j'avais demandé à Manon :

Et toi, Manon, le rêve de ta vie, le seul que tu voudrais vivre à tout prix avant de mourir ? —

Et Manon, le rouge écarlate s'emparant de ses joues, embrasant son visage, avoua devant Serge :

Moi, le rêve de ma vie... A accomplir au moins une seule fois dans ma vie ? Mon unique rêve ? C'est de faire l'amour avec toi. —

J'avais frémis. Et aussitôt, je m'étais senti « mal à l'aise ». J'avais regardé Serge, cherchant à lire la surprise sur son visage, voire sa désapprobation. Non. Il arborait un énorme sourire, consentant, ou complice, ou intéressé ou avide : je n'aurais jamais su dire s'il n'avait ajouté :

Je connais ce rêve depuis quinze ans,... Depuis que tu l'as réconfortée et redonné goût à la vie. Depuis quinze ans, ce rêve, elle le vit comme une promesse, en gage de tous ses remerciements. —

J'étais demeuré pantois, incapable de bouger et de réfléchir, incapable de parler : mort de peur.

Serge, mon amour... Tu sais que c'est bien au-delà du remerciement, tu connais ma passion pour Patrice, tu sais combien je l'aime... Et qu'il est mon « maître de Sciences »... — Avait-elle précisé, la voix douce et tremblante, les yeux brillants, le regard brûlant, une larme s'enfuyant sur l'aile du nez.

Figé puis liquéfié, et cryogénéisé, le « maître de Sciences » ! Dépassés, la peur et la mort...

Manon m'avait brutalement ramené à la vie. Assise sur mes genoux, face à moi, son pubis fortement collé au mien je sentais son clitoris durci appuyer à la base de mon sexe. Elle tenait mon visage entre ses mains et sa langue sur mes lèvres cherchait à pénétrer ma bouche. Et je sentais le parfum de ses désirs en effluves assaillir mes narines, et mes neurones, et mes propres désirs, et... Mais je demeurais pétrifié, incapable d'aucune réaction physique et encore moins d'aucune action. Juste, étais-je parvenu à desserrer mes lèvres, à laisser sa langue s'emparer de ma langue, et à mes mains à enserrer sa taille... Non pas de désir mais de refus à aller plus loin...

Quand enfin, je repris possession de mon corps, quand je parvins de nouveau à retrouver maîtrise de ma langue... pour exprimer ma pensée, je me découvris en train de formuler cette promesse :

... Convaincre Erica de faire l'amour ensemble... —

Et Manon avait éclaté en larmes de joie en criant des milliers de « Merci » et en sautant comme une gazelle dans tout le salon.

A cette époque, cette promesse m'était aussitôt apparue comme une folie, voire un imbécilité et une forfanterie. Et tandis que Manon sautait de joie, je faisais « de l'huile »...

Je ne me souviens pas des mots employés pour dissuader Manon de faire l'amour immédiatement, alors que tout en elle en manifestait le désir le plus fort, le plus violent. Je ne me souviens pas des mots qui la persuadèrent de patienter jusqu'à l'instant où je pourrais tenir ma promesse pour avoir convaincu Erica de baiser avec eux alors qu'elle refusait toujours de banalement partager une verre.

Mais je connais le fond de mes arguments.

Et comme je sais que vous en savez l'essentiel, savoir que jusqu'alors j'avais toujours refusé des relations sexuelles extra-conjugales en l'absence d'Erica, je ne m'y attarderais pas.

Toujours est-il, qu'en quittant leur appartement, je n'en menais pas large. D'abord, je ne savais pas comment apprendre « la nouvelle » à Erica. Et je me sentais encore moins capable de lui avouer que Manon m'attirait beaucoup. J'avais eu beau vouloir, avec ma « logique », me convaincre que cette attirance n'était qu'un leurre, une tentation passagère, une expérimentation que je saurais dominer, mes pensées demeuraient envahies par l'aveu de Manon, par son offrande, par la promesse d'instants sensuels immanquables, par les désirs fous que sa chaleur et ses parfums excitaient dans mon crâne, excitaient jusqu'aux affolements des battements de mon coeur à chaque fois que son image radieuse explosait devant mes yeux intérieurs, s'imprimant indélébiles jusqu'aux tréfonds de ma mémoire...

J'étais rentré, j'avais embrassé Erica qui m'avait demandé si je n'étais malade... J'avais fait l'amour à Erica avec toute la tendresse que j'avais été capable de déployer, j'avais fait l'amour à Erica en me battant pour chasser Manon de mes pensées. Mais ce fut dans les effluves des parfums des désirs de Manon que j'honorais Erica... Alors même que les effluves des désirs et plaisirs de ma femme me rendent toujours raide-dingue, alors que je les reconnais entre mille, n'importe où, n'importe quand, je n'en perçus la moindre onde, alors même qu'Erica jouit intensément avant de s'exclamer :

... Pfuiou ! T'es brulant ! T'as la fièvre, dis ! Qu'est-ce que tu nous couves là ... —

D'abord, j'étais resté muet. Puis je l'avais embrassée en mentant à demi :

Je vais parfaitement bien : si je suis brulant, c'était juste de désirs. —

Parce que j'étais incapable de lui avouer la vérité nue...

Et l'image de Manon apparaissant de plus en plus fréquemment me tourmentait. Et je paniquais. Et lorsqu'elle apparaissait « en chair » devant moi, j'étais déchiré entre mon désir pour elle et ma peur de tromper ma femme. Et peut-être davantage de la peur de manquer à « mes » promesses.

Trois mois, j'ai retourné les questions, de désirs, de fidélité... Et d'infidélité, de passions et d'amour, mille fois je les ai triturées dans ma tête. Cent fois je me suis convaincu que je saurais parler de « ça » à Erica, que je serais capable de le lui expliquer, dix-mille fois j'y ai renoncé en tremblant...

Pourtant, durant toute cette période, nos relations sexuelles conjugales furent multi-quotidiennes, étincelantes, intenses et explosives. Et, dans tous leurs accomplissements, l'image de Manon ne me tracassa jamais. Ni même le souvenir de ses parfums : c'est après qu'elle revenait s'emparer de moi. Après où les nuits d'insomnies furent nombreuses et peuplées de ces fantasmes où je prenais un pied gigantesque à baiser avec Manon, nue, là, devant moi alors que je ne connaissais de son corps que ce dont je me souvenais d'elle remontant à quinze ans, allongée sur les bords de la piscine dans son sage maillot de bain dissimulant parfaitement ses atouts...

C'est le lendemain de ma décision d'annoncer à Serge et Manon que j'étais incapable de tenir ma promesse envers eux, ce samedi où la venue d'Obama perturba si bien Paris, ce samedi là où, nous « réfugiant » dans le magasin de « M », Erica entreprit sa nouvelle « libération ». Aussi m'étais-je tempéré, considérant que, ma foi : — Faut voir !

Et comme par magie, l'image de Manon ne hanta plus mon esprit...

Erica débuta fort délicieusement sa passion pour « M » et « J »... Puis l'été, il y eut d'autres délices, avec des « amis perdus de vue » depuis longtemps, retrouvés comme « par hasard ». Et puis un autre « couple de rencontre » avec lequel Erica poursuit seule (sans moi) des relations sexuelles...

Et surtout, l'imprévisible de l'inattendu : Salomé.

Dès lors, je sus que ma promesse sera tenue et mon désir exhaussé. Qui plus est, avec la bénédiction de mon épouse.

Et si je ne dis rien à Erica, avant ce « fameux colloque », si je lui « cachai » encore Serge et Manon dont elle avait perdu jusqu'au souvenir de leur existence, ce fut pour que « l'effet de surprise » de la « mise en scène » de notre « fortuite » rencontre soit total : aussi efficace qu'intense.

Bien ! Elle vous l'a parfaitement conté : n'y revenons pas.

De même que vous ayant parfaitement fait profiter de notre week-end au bord de l'océan, près de La Rochelle, je ne rajouterai rien. Mis à part, peut-être, que ce fut réellement là, au cours de nos libations communes de relations sexuelles exclusivement illégitimes que je compris que je suis amoureux de Manon. Et donc, subséquemment, que je suis adultère. Certes, entre Erica et Serge, Manon et moi, cet adultère est consenti et librement partagé. Et même si, tous les trois ensemble, il veulent me convaincre que l'on ne peut nommer « ça », de l'adultère...

Alors, sûrement, faudra que j'explique clairement. Voire, que j'aille jusqu'à la démonstration argumentée et savante ?

Pfff ! Sûrement ai-je mieux à faire...

Aujourd'hui...

Et demain...

J'aime Erica ? Et j'aime Manon... Oui !

Et pas pour les même raisons : si raison il y a.

Et alors !

Au diable la morale !

Et donc, en dehors de toute morale comme de tout plaisir, j'aime Erica pour s'être émancipée de moi et que Serge aime comme égérie. Et j'aime Manon qui m'aime comme son pigmalion.

Et Erica ?

...

A suivre.

Patrice

pateric©

Par Pateric - Publié dans : Nouvelles - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Lundi 12 avril 1 12 /04 /Avr 08:08

Comme nos lecteurs l'auront remarqué...

Il y a plus d'un mois que nous n'avons plus rien raconté de nos aventures.

Ce n'est pas qu'il n'y a rien à raconter, non !

C'est qu'il y a plus intéressant à pratiquer et à vivre :

Plus intéressant et plus prenant, plus accaparant et plus agréable, beaucoup plus...

Nettement plus passionnant, plus jouissif, plus envahissant que les récits de nos aventures sexuelles :

Nous avions à les vivre, à les accomplir, à les transcender...

Et nous les vivons, les assouvissons, les sublimons...

Sans s'en lasser ni sans en avoir encore vu ou connu les limites de leurs merveilles, de leurs plaisirs, de leurs orgasmes.

Et encore moins sans être parvenus à en mesurer l'amplitude de leurs bonheurs.  

Oui !

Manon et moi...

Erica et Serge...

Parfois nous quatre ensemble mais le plus souvent en couples illégitimes, nous jouissons de tous nos menu instants de temps libres, des plaisirs de nos corps, des plaisirs de nos sens... De sexe mais aussi de beaucoup de tendresse et de passions quasi "adolescentes".

De fait, depuis sept semaines, Erica et moi, nous n'avons plus eu aucune relation sexuelle seuls :

Seule, Erica vit intensément sa sexualité avec Serge.

Seul, je vis la mienne avec Manon.

Fréquemment, nous la débutons tous les quatre ensemble, sur un canapé : nous la débutons par des caresses, des attouchements, des baisers... Quelquefois Manon et Erica nous offrent un épisode de leur amour saphique... Toutefois, rares sont les épisodes ou nous copulons ensemble en échangeant nos partenaires.

En fait, si : vous l'aviez compris le plus souvent, pour ne pas dire dans quatre-vingts-dix pour cent ddes cas, nous copulons en un échange du partenaire matrimonialement légitime.

Bref !

Erica et Serge vivent ensemble une passion sexuelle intense et explosive dans un ordre d'excitation et d'accomplissement physiques, charnel, orgasmique et pornographique qu'il m'ait été donné de voir et d'admirer...

Pas plus tard qu'hier !

Dès le petit déjeuner, sous nos yeux, RE-débutant leurs jeux, mêlant leurs gourmandises sexuelles aux confitures, yaourts, fruits répandus sur leurs corps, les lapant, les suçant, les mordant, en les assaisonnant d'éclats de rires, de succions sonores, d'onomathopées d'adolescents, se vautrant sur la table, roulant sur le carrelage froid de la cuisine et y baisant aussi sauvagement que bruyamment.

Déjà, dans la chambre voisine, toute la nuit passée nous avions entendu leurs cris de jouissances et d'orgasmes : quasi sans discontinuer...

Et tout le dimanche ils copulèrent de même, quittant la cuisine pour continuer à baiser dans la salle de bains, puis venir se vautrer à baiser dans le salon embaumant les parfums d'encens, de bite et foutre, de chatte et de cyprine mêlés... Nous reléguant aux "accessoires"...

Attention !

Cela ne veut pas dire, que Manon et moi n'avons joués qu'aux voyeurs : que nenni !

Simplement nous jouissons de relations sexuelles plus "conventionnelles", qui pour autant sont intenses, voire flamboyantes...

C'est aussi que Manon et moi, vivons aussi une expérience sentimentale très "intime" : une communion passionnée et passionnante, à la fois physique et intellectuelle, sinon "spirituelle".

En quelque sorte, je ne suis pas juste l'amant de Manon, je suis aussi un peu son "pigmalion". 

Pourquoi ceci ?

"Ceci" m'interpelle ! 

Et peut-être justifie-t-il un "pourquoi" de l'une de mes questions restée longtemps sans réponse. 

Pourquoi quatre-vingts pour cent des mes assistants sont et ont été des "jeunes femmes" doctorantes ou post-doctorantes ?

Longtemps j'avais cru que c'est en raison du misérabilisme de la position du chercheur dans le monde de l'économie d'aujourd'hui qui pousse plus les jeunes hommes diplômés vers des positions socio-professionnelles  "salarialement rentables"...

Alors que, pour la majorité des femmes, ce qui importerait est la "motivation à préserver et faire évoluer l'essence de la Vie", dans cette apparence de ce que "certains" considèrent comme "ataviquement féminin" :

- Porter les embryons de la vie.

- Donner naissance au futur de l'Humanité.

Peut-être, inconsciemment ou pas, est-ce une part du vrai.

Peut-être pas.

Peut-être un peu de tout ça.

Qu'importe !

Ce qui a cassé assez sèchement ce "pourquoi" tient dans une affirmation de ma femme ;

une affirmation péremptoire déclamée sur un ton ferme et dur, exprimée dans une phraséologie amphatique et complexe : presque une sentence.

Grosso-modo, elle disait que si elle m'avait aimé (c'est-à-dire : aimé au passé) c'est aussi parce que j'avais été son pigmalion.

Et dans cette même phrase, elle m'avait affirmé qu'elle n'a plus besoin d'aucun pigmalion : aujourd'hui, elle, elle s'aime bien en égérie...

Et toujours, dans sa phrase, elle avait précisé qu'elle n'avait plus rien à prendre de moi, ce qui, selon elle, constituait l'indissolubilité de notre union, nuançant par là même, la variation de nature de notre amour . 

Et nuançant d'autres subtilités du genre que je n'ai pas encore réussi à décrypter.

Entre parenthèses, c'est aussi ce qui différencie la libido de l'homme de celle de la femme au-delà de la cinquantaine : la femme y atteint l'apogée de sa lubricité... Si, si : pour des raisons aussi bien physiologiques que sociales.

Certainement !

Je connais quelques réponses aux "pourquoi" de nos "dissolutions sexuelles"...

Mais la seule explication que je vous donnerai aujourd'hui, est que : 

aussi bien dans notre "vie de couple légitime" que dans celles des "couples" et individus qui croisent et quelquefois "partagent" nos débordements, voire nos folies 

les résultats obtenus sont "positivements constructifs".

Tout au moins "agréablement dé-stressants"...

Aussi - bien entendu si vous le souhaitez - pour vous aider à patienter après la suite épique de nos actuelles aventures de plaisirs et de délires sexuels - sûrement aussi pour vous aider à mieux les analyser et/ou les décrypter -. nous vous invitons à lire tous les récits et aventures que nous avons écrit précédemment. 

Avant tout, imaginez bien qu'ils n'ont pas été possibles par la seule volonté de la recherche du "plaisir physique" pour le "seul" retour d'un plaisir physique à l'état brut.

Non ! 

Car lequel, pour être fort intéressant et agréable, n'aurait pas su être aussi transcendental qu'il l'est pour nous...  Même si au premier abord on peut croire que notre quête ne fut animée que par ce seul désir charnel, il n'en est rien : elles ne se vivent pas seulement dans une banale volonté de recherche d'aventures physiques mais aussi et surtout dans une recherche d'aventures neuronale, spirituelle et humaniste...

Notez bien : l'ordre spirituel n'a strictement rien à voir avec un quelconque ordre religieux.

 

A bientôt !

 

Par Pateric - Publié dans : Esprit Libertin - Communauté : Sujets d'Etudes et de Réflexions
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Dimanche 7 mars 7 07 /03 /Mars 10:25
 

Ces derniers temps, ma femme et moi, vivons des moments sexuellement épiques et intenses partagés entre Serge et Manon, « M », « J » et Salomé...

Et, le dernier en date, hier soir, où sous l'alibi de son anniversaire tous les vingt-trois convives de Pam se dévergondèrent en une partie de Zi-zi-Pan-pan-Cul-cul entre multipotes.

« Pam » se prénomme réellement Sabine. Mais ses amis la surnomme « Pam » en raison de son rituel à ponctuer certaines de ses démonstrations de : — Et pan ! — Comme moi, je peux les accentuer de : — Eh bêh, couillon ! — Ou encore, d'autres, plus radicalement user de : — Con ! — en guise de virgule.

Evidemment ! Ces emplois, laissant s'exprimer nos fonds identitaires secrets, ne sont en usages que dans la « sphère privée ». Car, dans l'environnement policé de notre vie quotidienne, nous nous en gardons bien.

Sabine est une belle femme d'âge mûr (c'est-à-dire, la quarantaine bien entamée) très attentive à sa santé, vigilante face au « poids des années » sur son corps... Tant est si bien, qu'il est impossible à qui ne la connaît pas de lui donner « son âge » sans lourde erreur. Surtout si, la première fois qu'il la découvre, c'est dans cette tenue sexy et excitante dans laquelle, hier soir, elle s'était parée. Cependant, sachez que ce n'est ni dans la rue, ni dans sa vie quotidienne en général, que vous pourrez imaginer ses propensions sensuelles et libertines. Encore moins dans l'exercice très sérieuse de « sa langue communicante » d'Universitaire où elle masque tout d'elle : jusqu'à son accent dauphinois fort chantant. Et ce n'est certainement pas dans ses tenues strictes, un tantinet compassées, ses longs cheveux de jais liés en chignon serré, ses yeux fauves masqués derrière ses verres teintés, dans les coupes droites aux couleurs insipides de ces tailleurs conventionnels, que vous pourrez imaginer un instant qu'elle soit toute autre qu'une femme coincée.

Et pourtant !

Hier soir, tous goûtèrent avec joie et bonheur à la préséance de la liberté de ses mœurs libertines et de leurs épanouissements sexuels... Ma femme la première, qui se fit un plaisir lubrique à l'assister à « cul joie », impudiquement, hardiment, sensuellement...

Et je vous pris de croire, qu'à elles deux... Mais, si ça lui dit, je la laisserai volontiers vous raconter..

Hier soir, tous goûtèrent avec joie et bonheur...

Tous, sauf Manon et moi...

Manon et moi...

Ce qui se passe actuellement entre nous deux... C'est tout simplement fou : incontrôlable, rationnellement inexplicable, amoureusement impossible, physiquement transcendantal, sexuellement brûlant, intellectuellement brillant. D'autant plus que nos conjoints respectifs, qui vivent ensemble une relation sexuelle aussi explosive qu'intense, une relation qu'ils s'amusent à nous exhiber effrontément, visiblement très pornographique, nous poussent dans notre « relation adultère » et nous chahutent légèrement moqueurs. Et le plus extraordinaire dans tout ça, sinon le plus paradoxal, c'est sûrement que lorsque l'on se retrouve dans l'intimité de nos couples légitimes, nos ébats amoureux et sexuels sont plus flamboyants qu'ils ne l'ont jamais été.

Alors ?

Alors je vais nous raconter : Manon et moi.

patamano
 

Depuis notre Weekend à La Rochelle nous sommes ce que l'on appelle communément, des amants

... Même si, en ce jeudi soir, juste avant de rejoindre son domicile, nous n'avions pas vécu de nouvelles relations sexuelles. Déjà, d'un point de vue affectif, notre intimité me fut aussi délicieuse que bouleversante, chargée d'émotions vives, partagée entre plaisir charnel, voluptueuse euphorie et désarroi sournois agitant le spectre de l'amour adultère...

Avant ce Weekend, j'avais connu ces plaisirs explosifs qui te brûlent le bas du ventre et te retournent la bite dans le cerveau, j'avais vécu ces plaisirs intenses qui te chahutent entre leurs vagues voluptueuses et leurs lames euphoriques, j'avais assouvi ces plaisirs qui te font te demander quel animal es-tu, de l'homme ou de la machine, sans jamais me croire un instant adultère. Ça oui ! L'adultère ? Je pensais qu'il m'était impossible de lui succomber et m'en croyais à l'abri. Que nenni !

Point de retranchement, point d'abri : adultère je suis.

Certes, certains diront froidement que notre couple se vautre dans l'adultère depuis toujours... Vu nos aventures extra-conjugales, nos débauches libidineuses, nos impudicités lubriques : vu la qualité sulfureuse de notre libertinage. Toutefois...

Depuis longtemps vous connaissez nos avis quant aux définitions convenues du « monde convenable » et à son « vouloir de régence » : pour nous, tout cela est simplement irrecevable

Faudra-t-il que j'explique encore ce que nous entendons dans le mot « adultère » ?

Faudrait que j'explique ce qu'il couvre (et sournoisement recouvre) selon nos yeux de libertaires animant nos visions et exercices de libertins. Non !

Sachez juste que... Non ! Oubliez quasiment toutes les définitions académiques et encyclopédiques. Et davantage, toutes définitions théologiques. Sachez que je ne priverai pas mes yeux d'admirer une « jolie personne ». Ce n'est pas pour autant que je succombe net à une irrépressible concupiscence : je peux simplement me réjouir de l'admirer. D'autres critères de séductions sont nécessaires pour m'ouvrir les bras des désirs. Parfois, il m'est arrivé de dire banalement à pareille personne :

— Vous êtes charmante, soignez-vous bien. — comme on dit :

— Bonjour ! — Et aussitôt après :

— Au revoir ! — En continuant ma route sans me retourner.

Car d'avoir admiré le visage de la personne s'illuminer de joie aura suffi à mon plaisir. Oui !

Dans notre couple, la seule notion d'adultère capable de remettre son existence en cause, c'est le boniment. Parce que le boniment consiste, notamment par l'usage d'un bagout flatteur, à cultiver l'hypocrisie, à exacerber la « tromperie sur les sentiments », à institutionnaliser la fourberie.

Je ne suis ni politique, ni camelot : l'usage du boniment ne fait pas partie des mes usages. Ensuite, par notre « pacte de couple », il est exclut de l'exercice de mon amour. Enfin, par conviction, le boniment ne fait partie d'aucun autre de mes accessoires : pas même de l'exercice professionnel. Moins encore de mes accessoires de séductions et de copulations libertins.

Quant à mon Erica, par tout ce qu'elle vous écrit, tant dans la forme que dans le fond, ayant eu de multiples opportunités à comprendre ce qu'elle pense, ce qu'elle croit, et ce qu'elle vit, ainsi que le « comment » et le « Pourquoi » de cette trilogie, vous pouvez imaginer la définition qu'elle attribue au mot : « adultère ». Comme celle qu'elle attribue au mot : « boniment »...

Bref ! Revenons-en à mon adultère avec Manon... Que ma femme refuse de définir ainsi.

Je vous prendrais donc « à témoins » :

— Ne vous en déplaise... Mes amours ! —

Dès le vendredi soir, dès avant notre départ de Paris, ma femme jeta Manon dans mes bras.

Plus exactement, elle décida des « arrangements », s'adressant à chacun de nous, moi le premier :

— Tu conduits, mon amour ! Manon tu t'installes devant, hein Serge, ça ne te gêne pas ! —

Nous savions qu'il était inutile d'émettre un autre avis. Et avouons que ça nous allait bien.

Tout le trajet, au moins, sa main droite caressa ma bite hors de la braguette. Quelquefois, sa bouche la remplaçait. Et dès qu'il était raisonnablement possible de poser ma main sur son sexe, je caressais son clitoris. Et toutes ces douceurs ne m'empêchèrent pas de nous conduire prudemment à bon port.

Dans notre dos, Serge et Erica, étaient si enchevêtrés qu'un instant je m'étais inquiété des ceintures de sécurité. A tort : ils ne jouaient pas à leur détriment et étaient bien attachés. C'est cela même : figures-toi bien la forme de leurs attachements...

Dans le rétro, certaines fois, je voyais disparaître la tête d'Erica. Parfois, celle de Serge...

A deux reprises, à leur posture et à leur souffle court, je sus qu'ils baisaient. A chacune d'elles, Manon de sa bouche baisa délicieusement ma bite. Et si elle me procura un plaisir intense et immense, je n'éjaculai pas en raison de ma position défavorable. Certain que c'était mieux ainsi, ma jouissance ne m'en fut que plus agréable, d'autant que son clitoris congestionné entre mes doigts, Manon jouit sans retenue et presque à l'unisson des râles de jouissances des amants de l'arrière.

A ceux qui s'étonneraient que j'éjacule difficilement, pensant illico à de la vantardise, je dirais que c'est simplement le « terrible privilège » de la majeure partie des hommes de mon âge. Déjà le volume de sperme est moins important. Plus fluide aussi. Et le flux d'éjaculation moins jaillissant. De même, si l'on peut tenir son érection très longtemps, surtout par rapport aux « débutants », elle est plus lente à s'exciter. Il peut aussi arriver que sa congestion n'atteigne pas la rigidité de fer propre à une copulation d'enfer. Du moins telle que l'espèrent certains pensant dur comme fer que pour que ça dure faut demeurer « de bois ».

Certainement est-ce vrai pour les « têtes de bois » se référant aux exploits des bites mises à culs dans les films pornos, oubliant en cela le recours aux « drogues sexuelles », ou l'admettant pour eux-mêmes... Oubliant d'abord que ce qui leur est servi n'est que du cinéma... Et davantage, qu'au cinéma la force des « effets spéciaux » est obtenue au montage de la scène et non pas dans la force de la scène en elle-même. Bref !

Admettons plutôt que la nature est bien faite et évitons ainsi de recourir aux subterfuges.

Cela offre l'avantage, aux moins aux libertins, de bien jouir de ces différences de la nature : en jouir effrontément, lubriquement et puissamment, lentement et voluptueusement, vivement puis langoureusement, tendrement puis sauvagement... En jouir, quoi ! Jouir des plaisirs nés de toute l'immensité des variantes possibles telles que présentes dans la « nature » de l'Homme : au sens de « l'Espèce », hommes et femmes entre-mêlés en toutes conformations de tous les genres mêlés...

Non ! Ce n'est pas ça ; ce « ça » que les moralistes appellent « débauches », ou « déviances », ou « maladies mentales », ou bien d'autres jugements de « peignes-culs » qui remettra en cause la survie de l'espèce. Non ! Manon peut parfaitement le démontrer, nombre de ses confrères aussi, physiciens-biologistes étudiant l'Écologie : son Milieu  et son Environnement, son Évolution ou ses Mutations. Baste ! Nous n'allions pas passer tout notre Weekend à développer ce sujet. Quoique si ! Le but principal de ce weekend sera d'être totalement consacré à l'approfondissement de ce sujet...

Dès le vendredi soir, dès notre arrivée, dès l'entrée dans le salon, ma femme se jeta dans les bras de Serge qu'elle poussa sur le canapé. De nouveau et de faits, elle jetait Manon dans mes bras.

Heureusement que nous avions dîner avant le départ. Heureusement que (aussi bien que moi) Serge sait faire son affaire des capacités de la « domotique ». Ainsi, toutes dispositions ayant été prises pour le confort physique, restait juste à concentrer nos esprits à délivrer leurs hormones des plaisirs.






Patrice

pateric©

Par Pateric - Publié dans : Nouvelles - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Mardi 2 mars 2 02 /03 /Mars 15:37

 

Nous n'allons pas clôre la journée sur une mauvaise impression tout de même !

Alors, en vrac ! quelques clichets...
Et notre seule légende sera que,
Au plus la Nature se fait belle, au plus est-ce pour mieux dissimuler les dangers qu'elle nous tend à chaque instant.
Non ! la Nature n'est pas "belle" : elle se "fait belle". C'est de la "Séduction"...
Mais la séduction n'est-ce pas délicieux, envoûtant, enivrant ?

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Les couleurs de la terre ?

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Parfait pour un joli suicide, NON ?

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A moins qu'on choisisse de se couvrir de honte :

Manque plus que les plumes, le goudron est en stock

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Ce clichet est "naturel". Il s'agit de sables bitumineux dans leur environnement naturel, et que la végétation apprécie : tout simplement.
Et si, l'on voulait se contenter de "récolter" ces sables, sans porter atteinte à la végétation, elle en foisonnerait d'aise... 
Et la pelouse de sables bitumineux, aussi...
Mais voilà ! Où serait le profit ?

Bora-Bora 


I C I ?

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Là, dedans ?

A moins que...

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Une fée consente à "décrocher la lune"...

Car,

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Par Pateric - Publié dans : Esprit Libertin - Communauté : Sujets d'Etudes et de Réflexions
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Mardi 2 mars 2 02 /03 /Mars 12:08

Sûrement, que bien avant la fin de la lecture de cet article, vous chercherez à savoir ce qu'il peut bien avoir à foutre sur un "site de cul"...
Pourquoi donc une réflexion sur la "gestion des risques" n'y aurait-elle pas sa place ?
En vertu de quel principe, "prendre soin de son intégrité physique" serait-elle à bannir d'un site Libertin ?
Voyons !
La pratique du libertinage mêne autant à tout que l'apprentissage des maths... Et sûrement même que le taux de réussite de la pratique du libertinage est nettement supérieur à celui de l'usage des maths.
En plus, je suis persuadé que préventivement à vos postures de libertins, l'analyse des risques déduite de la multiplicité de vos pratiques, n'est pas exempte de vos engagements libertins...
Si oui, de fait, vous êtes le meilleurs public pour comprendre les principes de Gestions des Risques,
Aussi, les meilleurs utilisateurs et acteurs de l'animation d'un "Principe Méthodologique" instituant les Analyses, Gestions, Managements, Cours d'Actions "Généraux" face aux Risques et au Dangers...

Merci. 

De quelque origine qu'elles soient, sur les cinq continents et au-delà, les victimes des frasques de la Nature sont bien négligées et bafouées par leurs "dirigeants décideurs publics".

 De quelque origine qu'elles soient, sur les cinq continents et au-delà, les victimes des frasques du Libéralisme sont bien négligées et bafouées par leurs "dirigeants décideurs privés". 

De quelque origine qu'elles soient, sur les cinq continents et au-delà, les victimes des frasques en tout genre sont bien négligées et bafouées par leurs "obèses de Pouvoirs" : obèses du ventre et obèses de la "poche du coeur", obèses de la "larme à l'oeil" et de l'ego.

Pour parodier La Fontaine et son "le lièvre et la tortue", je dirai :
- Rien ne sert de pleurer après, faut "agir" avant de pleurer. -

En conséquence, je trouve malsain que ces "obèses" réclament de "son petit peuple", décence et receuillement en mémoire des victimes...
Parce que je me désintéresse du sort des victimes ? 
NON ! Le sort des victimes m'intéresse grandement.
Sauf, qu'à moi, il m'intéresse AVANT :
Il m'intéresse lorsqu'elles ne sont que des "victimes potentielles" afin qu'elles ne basculent pas au-delà de la "mesure potentielle" et ne se retrouvent ainsi qu'acculées à être considérées "victimes en devenir" pour enfin n'être que le décompte mutant de victimes en fin, condamnées à trépasser vers l'au-delà.
Comme "par fatalité". 
Si LA FATALITE existe, ce dont je ne suis pas sûr, vu que j'amais personne n'a été capable de me la présenter, ni de m'en dessiner son "portrait robot", Si LA FATALITE existe, disais-je, elle ne peut pas ressembler au sort rtéservé à des "victimes potentielles.

Qu'est-ce à dire ? 

Le risque est la potentialité la plus immanente de la Vie de l'Homme depuis la nuit des temps.
Vouloir éliminer les risques est une utopie. Que dis-je : utopie ? C'est une "abbération factuelle" : l'Homme ne peut pas vivre sans affronter LE risque.

Certes, avec l'Evolution, avec l'accroissement des connaissances, avec la maîtrise des savoirs, avec la dispensation de plus en plus répandue des enseignements, l'image des risques s'est affinée.
De même, quelques "modèles" de préventions face aux risques se sont "institués".
Et donc, dans la théorie tout au moins, l'Homme dispose d'éléments de "mesures du risque" qui lui permettent de s'auto-déterminer face aux risques et de se comporter en présence du danger subséquent.
Or, si les modèles existent, ce sont les méthodes d'exécutions de ces modèles, qui sont "stupides".
Face aux risques, il ne sert à rien de régenter et de contingenter l'Homme. Il ne sert à rien 

C'est sûr ! On ne peut pas "maîtriser" tous les risques. La preuve par l'exemple : 
A l'instant où je m'apprêtais à écrire la suite du ci-dessus "il ne sert à rien"...
Le réseau s'est planté sans prévenir : une vraie cata non maîtrisée ! 
Ceci dit, j'avais pris quelques mesures de préventions qui permirent que "tout ne sois pas perdu".
Au demeurant, cette petite catastrophe produite d'un défaut de maîtrise du risque connu, parce que si l'on ne peut prévoir exactement la survenance d'un "bug", on sait ce que cela produit comme conséquence... Et surtout, comment s'en prémunir...
Cependant, on y accorde que rarement l'importance qui convient pour toucher à "l'excellence"...
Dans mon cas présent, principalement parce que l'importance du risque contrevenant à ma volonté d'expression, n'étant en rien "mortelle", et que l'idée de cet article étant venue sous le "feu de l'Actu", je me suis épanché sans "mesurer le risque" de ma rédaction "directe en ligne".

Pour ce qui concerne l'actu, justement, Les risques de tempête et d'inondations en France sont bien répertoriés et leurs conséquences potentielles, parfaitement détaillées...
En revanche, ce qui ne l'est pas, ce sont les "mesures de sauvegardes face au danger imminent" qu'il convient de mettre préventivement en actions, qui ne le sont pas... 
Et par conséquences, les moyens d'interventions sont insuffisants, puisque "volontairement" non quantifier par l'absence des dites "mesures de sauvegardes face au danger imminent".

Attention ! Il n'est pas simplement question d'un quelconque ou banal décompte des Moyens de Secours et du nombre des "professionnels" formant leur corps.
D'ailleurs, la Sécurité Civile, ne compte pas que des "professionnels salariés" : elles compte majoritairement des "bénévoles".
Et potentiellement, chaque citoyen devrait être en mesure d'être "bénévole" de la Sécurité Civile.

Ainsi, si constitutionnellement, la Sécurité de l'Etat, est Affaire de l'Etat, elle est donc, autant affaire de tous les citoyens.
A la seule condition que la volonté de l'Etat mette en oeuvre la Politique convenable en matière de coordinations du management et de la gestion des risques et des dangers, visant à faciliter l'intervention coordonnées des Moyens collectifs et individuels.
Et je ne veux nullement parler de "Solidarité" : je parle de "connaissances" et de "compétences"

Quant au "fameux PPR", qui exitent bien pour une "immensité" de Risques, tels quels, il ne sont en rien des "plans" puisqu'ils ne comportent aucun "principe de planification"...
Et même pas le plus petit "principe de prévention". Alors, inutile de parler de "protection"... Parce que "naturellement", un Moyen de Protection ne peut exister que pour répondre à un pincipe de prévention.
Et aucune méthode de répression ne saurait être une mesure de protection.
Les fameux PPR, sont, tout au mieux, que des documents d'identifications de risques.
Et en établissent d'abord, la liste, puis lancent les procédures d'information et d'alerte à destination de l'Autorité Publique et des "personnes" situées à proximité de la "zone à risque"...
Et Basta !
La patate chaude balancée dans le camps du risque pour qu'il se démerde avec...

Mais où va-t-on ?

En tout cas, sur les 9 chapitres méthodologiques instutant "communément" un "principe de Prévention" qui se respecte : Information et Alerte n'en étant que les 1er et 5ème chapitre, le compte n'y est pas.

Quant à tout principe de Management et de Gestion des Risques et des Dangers, fondés sur l'évidente trilogie Prévention - Protection - Intervention, on est plus proche du néant que d'une apothéose !

Si vous le souhaitez, 
Questionnez et il vous sera répondu ! 

Par Pateric - Publié dans : Réflexions - Communauté : Sujets d'Etudes et de Réflexions
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  • : 28/01/2009

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