Vendredi 19 février 5 19 /02 /Fév 12:47

la crise
mariannevide
tunnel

Alors ?

02porteric
Si l'on ne souhaite pas rester nus, devant la porte
Surtout pas celle de la grange
vaut mieux miser sur d'autres choix, peut-être...
Nous... Nous hésitons :
ericalaclairefontaine 
Mais ne risque-t-on pas quelques frissons
comme...
bain à frissons
ceux qu'on attrape dans un bain de glaçons...

Bon ! Avant de fixer notre choix,
on va consulter "miss météo"
Et puis, s'il ne fait pas beau, on verra...baisons...

Par Pateric - Publié dans : Esprit Libertin - Communauté : Fantasmagorie pure
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Mercredi 17 février 3 17 /02 /Fév 09:30
 

Manon de mon mari ayant choisi de jouir en cet instant précis, frénétiquement heureuse, dansant sur Serge, je sentis son explosion et entendant retentir mon cri de jouissance en écho des jouissances, je m'avachis sur Serge...
Et au creux de l'oreille je lui demandai :

Mon petit amant d'amour, racontes-moi ton secret ! — .

Seul « mon petit » est un doux euphémisme car Serge est plutôt de grande taille. En revanche, « amant d'amour », c'est une réalité. Car depuis ce jour, je ne pratique plus que le « sexe d'amour » avec Serge : comme je le vis avec mon mari.
Je vous le concède : ce n'est pas banal, mais pour moi, c'est aussi un comportement quasi vierge ; quasi vierge parce qu'en dehors de mon mari, je ne le vécus jamais qu'avec Jean-Pierre. Toutefois, ce que sais aussi, c'est que je ne serais jamais « amoureuse » de Serge, ni comme je le suis de mon mari depuis toujours, ni comme je le fus de Jean-Pierre et le suis toujours à jamais. C'est parce que je connais bien toutes mes nuances d'amour que je peux l'affirmer car déjà, mon amour pour Jean-Pierre n'a jamais eu le même allant, ni le même sens que celui que je porte à mon mari. Ainsi je sais que si mon attirance pour Serge est forte, pour le sexe et aussi pour l'homme qu'il est hors du sexe, je sais que je n'en serais pas amoureuse...

Je sais ! Je vous apparais étrange, voire un brin « à la masse » : je m'en moque !

Quelques instants après leur jouissance, Manon se leva et prenant la main se Patrice l'invita à la suivre. Il me regarda, comme on demande permission. De même, je lui accordai ma bénédiction, trouvant dans ce départ l'opportunité d'entendre sereinement le secret que Serge voulait me confier.
Un instant je les regardai partir : attendrissante Manon enroulant son bras à la taille de Patrice, lovant son corps au sien, comme soudée à lui, ses pieds comme suspendus sur l'air...
Je suis sûre ! Elle est amoureuse Manon ! Ou... Comme on dit : « c'est tout comme » ou « du pareil au même » !
De même, Serge soupira, paraissant soulagé par l'éclipse de pleine lune de sa femme. Oui ! Ça aussi : beau cul pour beau cul, et toute subjectivité mise à part, Manon a le terrible privilège de posséder l'un des plus beaux culs du monde féminin. Ainsi que la chute de reins qui va bien avec...
Mais non, imbécile : un « beau cul », ce n'est pas un « gros cul » !
Baste !
A chacun ses goûts et ses dégoûts !
 

Serge me livra son secret.
D'abord, il me surprit. Puis il m'étonna, me fit un peu douter. Ensuite, il m'émut. Enfin, il me combla d'aise en m'ouvrant d'intéressante et charmantes perspectives futures..

Ainsi, il avoua que dès notre première rencontre Manon avait succombé aux charmes de mon mari :

— Au début, ça n'avait rien de physique. Plus exactement : rien de charnel — .Se reprit-il :

— Manon trouvait juste Patrice « génial » ! Elle adorait ses développements de Physique. Et surtout ses explications métaphoriques et éclairantes. Et elle enviait ma place auprès de lui. —

— C'est vrai ! — Me souvins-je soudain : — Elle est prof de Sciences, non ? — .

— Oui ! — Confirma-t-il : — A cela, ajoutes que c'est une dingue de jazz... — .

J'éclatai de rire : La cerise sur le gâteau ! .

Je me souvins aussitôt, des soirées où elle lui demandait timidement de jouer, « ceci », «cela » etc... Je la revois maintenant, le badant à en baver sur l'angle du piano où elle s'agrippait... C'est juste maintenant que je revois ces scènes et leur attribue ceci : à l'époque je n'y avais prêté nulle attention, discutant avec les « autres » dans l'ambiance musicale sans me soucier de l'artiste. Et moins encore de sa groupie...

— Après le décès de son père, puis l'annonce de la disparition de Sylvie et Jean Pierre, elle se laissa emporter dans une sourde dépression qui dura près de deux ans et... —

Je l'interrompis, souhaitant plutôt reprendre mes esprits pour chercher un lien entre toutes ces folies de la Vie : un lien qui consolide ce qui chancelle ; un lien qui construit de nouvelles citadelles : un fil d'Ariane conduisant hors du labyrinthe... Et jusqu'au havre protecteur et nourricier.

— Et toi ? Si je me souviens bien, tu as disparu ! —

— Non ! Ma période d'assistant de Patrice s'était terminée en décembre. Et j'avais été nommé adjoint de « DB » à Aix... —

— Oui, oui, je m'en rappelle maintenant. — Soudain, en un éclair tout m'était redevenu clair.
Et je confirme que c'est moi qui me suis éloignée des relations professionnelles et amicales de mon mari. Pourtant, psychologiquement, il n'allait guère bien.
Toutefois...
Pfff ! Tout ça n'a guère sa place ici. Et ce serait long, fastidieux et compliqué à expliquer.
Quoique...
Un jour peut-être, m'y collerai-je.
Le jour où, l'humour aidant, je pourrais en parler avec dérision.

Erica

Par Pateric - Publié dans : Nouvelles - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Mardi 16 février 2 16 /02 /Fév 14:53
 

 Je disais que c'est toujours dans cette posture que me surprennent mes jus d'orgasmes. Et sans que je les sente venir. Et sans que je puisse les contrôler, toujours j'inonde les draps de jets d'abondance.
Bref !

 

Je reculai mes pieds, posai mes genoux sur le lit et penchai mon buste vers celui de Serge. Enfin, sur sa queue, je débutai une danse du ventre, ample et lente en scrutant son visage, vingt centimètres sous le mien. Trois ou quatre fois, il entrouvrit ses lèvres mais ne dit rien.
Puis :

— Cela va faire dix-sept ans que j'espérais offrir ces instants à Manon ! —

D'abord, je fut toute éberluée bien que je n'en interrompisse pas ma danse pour autant, faisant lascivement tourner sa bite dans mon con. Et, de petit tour en petit tour, les souvenirs des années passées défilèrent dans ma mémoire.
Dix-sept ans. Déjà !
Mais toujours comme s'ils étaient d'hier. Le souvenir de notre bonheur, soudain anéanti.
En moins de dix secondes. Dix-sept ans ? Pourquoi devrais-je m'en souvenir maintenant ?
Non !
Et je sens mes yeux se remplir de larmes. Et l'une d'elle perler puis rouler sur ma joue. Serge redressa la tête et de sa langue lapa ma larme.
Non !

— Ne lèches pas mes larmes : je ne veux pas ! — Lui interdis-je sèchement alors même que je savais que cette attention aurait pu calmer la douleur saisissant mon coeur. Car lorsque mon mari sèche mes larmes de sa langue, il efface aussi ma douleur.
Justement !
Si aujourd'hui j'ai de nouveau réussi à libérer mes plaisirs et mes jouissances en dehors de l'exclusivité conjugale c'est que mon mari sut me soutenir quand je sombrais dans la tristesse et le désarroi : seul malgré sa souffrance.
Comme c'est avec mon mari seul que j'aurais partagé nos bonheurs puis nos malheurs.
C'est de sa langue qu'il sécha mes larmes et me lava des pleurs.
Nos malheurs puis nos bonheurs, c'est avec mon mari que je veux exclusivement les partager. C'est l'un des gages essentiel de notre amour : c'est même l'un des gages fondateur de notre amour.
Vous comprenez que je ne veuille pas mêler nos plaisirs et nos jouissances avec nos malheurs et nos bonheurs ?
Qu'importe !
Dix-sept ans déjà ! Oui ! Dix-sept ans que Sylvie et Jean-Pierre nous ont abandonnés pour rejoindre l'Éternité...
Quelquefois je vous ai vaguement parlé d'eux et des souvenirs de nos amours heureuses. Je ne veux conserver d'eux que les souvenirs vivaces de nos amours. Et je voudrais bien me libérer de la douleur de leur absence. Mais j'en demeure incapable. Certes, aujourd'hui je ne souffre plus les tourments de l'enfer de leur disparition soudaine et injuste... Et en l'instant, c'était encore cette injustice de la Vie à vous déposséder des êtres qui vous sont le plus chers qui animait mes tourments et mes angoisses et...
Mais Serge me parlait :

— Pardon ! J'étais ailleurs, perdue dans mes souvenirs ! — M'excusai-je.

— Je sais ! — Dit-il : — Je les connais et je partage votre douleur... Depuis le début. —

Je me figeai et me crispai.
Et dans mon sexe, je sentis battre violemment son coeur sur son gland : des battements rapides et désordonnés. Alors, soudainement je me souvins de Serge et de Manon... Et en l'instant, je ne savais plus pourquoi ma douleur les avait rayés de ma mémoire du seul trait noir de l'oubli...
Souvent, Serge et Manon furent nos invités, là haut sur la colline dominant les golfes ; je me souviens du jeune couple charmant et joyeux qu'ils formaient ; je me souviens de nos parties de rigolades, de nos parties de pêches, de nos parties de pétanques. Et de nos interminables discussions sur la terrasse, au bord de la piscine, autour de la table, devant la cheminée...
Et je me souviens aussi du décès brutal du père de Manon, la veille de notre départ commun au ski.
Dix-sept ans ! Exactement le dix-huit février 1993. Exactement douze jours avant l'accident de la route fatal à Sylvie, à Jean Pierre et à leurs deux enfants...

Entre Serge et Manon et notre couple d'amour à quatre têtes il n'exista qu'une sympathie courante et de la connivence intellectuelle. A l'époque, Serge était l'assistant de Patrice. Patrice était l'adjoint de Jean Pierre, Manon était enseignante au collège de Cassis, Sylvie et moi étions « associées »...
Bref !

Toutefois, tous ces rappels à mémoire ne m'expliquaient pas la raison de cette puissante et intime inclination de Manon pour mon mari. Ça non ! Elle était à la fois si émouvante et si affectueuse que je supposai qu'elle était amoureuse de mon mari. Inconsciemment, consciemment ? Je ne savais pas en juger. Mais à tout prendre, j'eusse préféré qu'elle en soit consciemment amoureuse car je considérais cet état plus simple à gérer.
Non ! Je ne craignais pas l'amour de Manon. Et je n'étais nullement jalouse de ses débordements : ni ceux qui m'étaient visibles, ni ceux qu'une femme peut pré-supposer.
J'étais également sûre des sentiments comme des attentions de mon mari à mon égard.
Comme je ne doutais pas que l'amour de Serge pour Manon, comme celui de Manon pour Serge, est un amour puissant...
Et dansant langoureusement sur la bite de Serge, tout en les observant, les uns comme l'autre, mes angoisses commencèrent à s'estomper. Puis finirent par se dissoudre dans le feu s'emparant de mon sexe. Je dansai, dansai et dansai toujours nourrissant la flamme de mon foyer de plaisirs, m'efforçant à garder mes yeux grand ouverts dans les yeux verts de Serge qu'il peinait à garder ouverts. Tous les deux proches, aux portes d'une nouvelle jouissance gardant tendu le suspens du secret que Serge souhaitait dévoiler. Je voyais qu'il en brûlait d'envie mais ne savait comment l'initier, sans doute refroidi par mes larmes de souvenirs...
C'est en cet instant suspendu que Manon choisit de jouir : de la gorge jusqu'aux orteils son corps comme agité par la foule des succubes...
Heureuse, je dansai frénétiquement sur Serge et presqu'aussitôt je sentis son explosion et entendis retentir mon cri de jouissance en écho. Je m'avachis sur Serge...

Erica
pateric©

 

 

Par Pateric - Publié dans : Nouvelles - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Mardi 16 février 2 16 /02 /Fév 12:58
 

Lorsque nous quittâmes la douche, pénétrant dans la pièce à tout faire, nous vîmes nos amants étroitement et tendrement lovés dans le sofa. Ils se caressaient mutuellement en se bécotant. Et ce tableau était à la fois, touchant et ravissant.

Ce fut à cet instant face à ce merveilleux tableau, comme un tableau créé par un « artiste de génie », que je sus que le lien les attachant tous les trois dépassera le seul cadre sexuel.

Nous rentrâmes chez nous. Durant le court trajet, j'exposai mon sentiment à ce sujet. Mon mari confirma qu'il pensait comme moi. Nous nous en félicitâmes. Et c'est à ce moment que mon mari me rappela la soirée du « lendemain soir ». En insistant un peu pour que je ne me débine pas.

Et vous savez parfaitement que j'aurais eu totalement tort, n'est-ce pas ? D'autant que...

D'abord, je me serais privée de plaisirs délicieux et de découvertes charmantes et enrichissante.

Ensuite, parce qu'il n'y aurait pas eu ce nouveau « hier soir ». Et c'eut été fort regrettable !

Dans mon introduction, j'affirmais ne pas avoir été jalouse des circonstances : peut-être n'avez-vous pas compris pourquoi ; certainement cherchez-vous encore à comprendre ce qui peut apparaître comme un « non sens » puisque j'avouais avoir intensément joui durant soixante-douze heures quasi continues. Ou mieux, peut-être me jugez-vous ingrate, impudente... Ou bien pire encore...

Vous ne savez pas tout ! Voilà pourquoi.

Le lendemain de ma folle soirée du colloque cocktail suivant ma folle soirée en compagnie de mes trois amants rejoints sur le tard par mon mari... Je sais : mais faut suivre, bordel ! Le lendemain, donc, Manon m'appelait et me proposait d'aller passer le WE dans leur petite maison de famille près de La Rochelle : une maison à deux pas de la mer...

Oui ! Comme nous, nombreux sont les immigrés à travailler dans l'Ile de France. Des immigrés de l'intérieur des terres comme nous et aussi comme ceux venant « des Iles », et des immigrés venant d'ailleurs ou de « nulle part » ; des immigrés venus se perdre à vouloir ne pouvoir que survivre dans cette infâme insularité qu'est l'Ile Capitale. Insularité ? Oui ! Puisque que nombre de connards, qui sévissent dans ses « palais dorés » au coeur d'autres qui croupissent au fond d'hémicycles, croient dur comme fer, pur comme lois, qu'autour d'Elle (l'Ile de France) il n'y a rien d'autre que le néant des flots de l'écume des nases. Cependant... D'accord ! D'accord ! Je ferme ma grande gueule. D'autant mieux, que le libertaire militant, c'est mon mari, et pas moi.

Manon avait toussé en me disant que la décision ne dépendait que de moi : certainement de crainte que je refuse. J'avoue que, pensant à « D » : pensant que de le laisser seul, libre d'en faire à sa guise, ce dont, ne nous leurrons pas, il ne se prive guère même en notre présence, j'avais hésité à accepter. Seulement, la perspective d'un Week-End en compagnie de Manon et de Serge, m'excitait. Aussi :

— Je suis d'accord sur le principe ! Venais-je d'admettre en pensant que si notre fils aîné pouvait « surveiller » son frère, je serais nettement plus sereine. Et donc, plus libre pour jouir aussi.

— J'appelle mon fils aîné. S'il est d'accord pour surveiller le petit, c'est d'accord ! Je te rappelle dans cinq minutes pour confirmer — Lui expliquai-je sans douter que c'est possible.

Nous avons le privilège que notre fils aîné et sa compagne habitent ici, à moins de cinq-cent mètres de notre domicile. Certes, j'ai toujours répugné à les déranger pour garder notre dernier : je résistais malgré leurs incitations fréquentes... pour me pousser à « sortir en amoureux ». Je refusais malgré les arguments de mon mari affirmant que « D » risquait moins sous l'influence de son frère que sous notre dépendance ; affirmant que « L » avait plus d'ascendant sur « D » que nous ; affirmant que « D » craignait les jugements sans concession de son frère... Affirmant que j'avais tort de le couver.

« L » accepta avec enthousiasme. Il me rassura et me souhaita beaucoup de plaisirs.

— Tout est parfait ! — Confirmai-je à Manon... Qui chanta sa joie au combiné.. 

Par Pateric - Publié dans : Nouvelles - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Mardi 16 février 2 16 /02 /Fév 12:35

                                                                    Préambule :

                  La publication de ce récit épique sera décomposée en chapitres. 
                                            Et, non proposée en Epitres, 
                      Même si elle peut sembler être composée par une pitre.  

Hier soir, je suis partie en voyage vers l'océan interstellaire des plaisirs vénériens ; voyage délicieux où j'ai, plongé dans l'apesanteur de mes orgasmes lubriques, excité les électrons de mes corpuscules luxurieux enchâssant hardiment quelques atomes crochus, et fouillé au coeur de délicieux trous noirs de matière licencieuse... d'où je rentre, à peine maintenant, fourbue mais émerveillée et légère, comme un corps flottant dans une bulle d'apesanteur physique : la bulle des délices impudiques

Dans la réalité du temps, tout débuta jeudi soir à l'heure de l'apéritif pour s'achever aujourd'hui dimanche, à l'heure du thé où je rentrais chez nous : les plages de temps et leurs limites forment les défauts du temps qui passe, indifférent aux plaisirs de l'Homme, surtout lorsqu'il désire fuir hors du temps pour que se confondent « hier soir » et « maintenant ». Mais, il faut « faire avec le temps » : je le sais parfaitement... Tout compte fait, en y repensant bien, maintenant, tandis que j'attends le retour de mon mari, j'ai parfaitement réussi à mettre ce temps écoulé aux profits de mes plaisirs... Normalement, c'est-à-dire, selon ce qui avait été programmé, j'aurais dû partir, et revenir avec lui. Seulement, une imprévue Requête d'Interruption culs (IRQ) a planté le programme. Oh ! Que non ! Je n'en suis pas aigrie, ni jalouse : c'est moi qui est volontairement généré cette IRQ. Maintenant... Sans nulle fébrilité j'attends le retour de mon mari qui ne devrait plus tarder bien que je l'attende avec quelques petites impatiences. Au moins, celle de lui raconter les épisodes de mon voyage, et celle d'écouter le récit du sien. Et, dans cette attente, je perpétue les souvenirs de mes plaisirs vécus.

Donc, immortalisons mes souvenirs !

Avant, je voudrais me féliciter des jouissances vécues en 2009, surtout le dernier semestre. Et je me réjouis du début de cette année 2010, plus prometteur encore. Autrement dit, ma petite chatte et mon petit cul ne connaissent pas la crise des plaisirs et des orgasmes.

Avant de vous faire partager mes dernières nuits de plaisirs, permettez-moi de refaire un bref retour au « hier soir » : celui passé en compagnie de « M », « J » et Salomé. Je ne détaillerai pas ici les jouissances vécues après notre dégustation de « chinoiseries » : j'y reviendrai sûrement, ailleurs et à un autre moment. Car elles furent aussi intenses qu'enrichissantes et fertiles en « atomes crochus ». Ainsi, je suis heureuse de la complicité qui s'est créée entre mon « petit couple d'amants » et ma « maîtresse-amant ». Et ce, bien au-delà des simples quoique fort passionnantes relations sexuelles qu'ils partagent désormais ensemble...

En attendant le livreur du traiteur chinois qui est Mauricien (indien de l'océan lointain) et répond au prénom de Félicien, nous passâmes sous la douche. « M » se rhabilla aussitôt pour réceptionner dignement Félicien tandis que nous, les filles, nous prélassions sous le jet... En nous «chatouillant» les sensibilités : là où c'est doux et bouillant... Félicien sonna à la porte. « M » lui ouvrit. Ils se saluèrent amicalement, comme on le fait entre gens se connaissant... A ses questions, je compris vite que Félicien est du genre curieux. Mais aux réponses de « M » je compris aussi que le genre de Félicien ne l'intéresse pas. Donc, dès que la porte eût claqué sur les fesses du curieux, nous jaillîmes hors de la douche, nues, et bondîmes sur « M » pour le « nudifier » aussi... Mais je devine bien que tout ceci ne vous aura pas fait bander. Bien ! Passons vite à du « dur ». Cependant...

Avant de vous faire partager mes dernières nuits de plaisirs, permettez-moi d'abandonner mon trio et de rentrer « at home » liée à mon mari. D'abord, peu après onze heures, mon mari m'expédia ce texto d'excuses : — Sorry Minou ! Rentré Minuit. — Qui me fit éclater de rire. Comment, pas vous ?

Tant pis. Je lui répondis : — Souris fourrée chez «M». Viens ! — ; — OC — Accepta-t-il.
Oui, oui ! OC plutôt que OK : OC, initiales d'Occitanie...
A un anglais qui, un jour avait osé le corriger, il avait dit :

— Déjà vous autres les anglais, vous nous avez fait chier pendant cent ans. Tu vas pas encore vouloir m'imposer ton verbiage réduit en bouillie à coup de serpe, en plus ! —

Je sais : c'est plus fort que moi ! 

Mon mari sonna, trois fois.
« J » se faufila de sous moi, courut lui ouvrir à poil, lui sauta dans les bras et lui suça les lèvres goulûment en le remerciant : — Hum ! Trop génial mon poupounet ! —

Oui ! « J » appelle mon mari son « poupounet » ! Faute de ne pas oser l'appeler « mon papounet ». Vous admettrez volontiers avec moi que, pour un « papa », même de substitution, la nature de leur intimité pourrait apparaître choquante à nombre d'entre les... : — Ouah ! Oui ! Je jouis ! — Criai-je.

Et tandis que je jouissais seule, ma jouissance s'étant soudainement déclenchée sur le « poupounet » de « J », « M » me fourrait vivement l'anus, agitant son cul comme un diable sur la bite de Salomé.

J'entendais « J » ronronner en dévêtant mon mari. Puis vint le choc d'une ceinture sur le parquet suivi d'un soupir guttural : — Ahrrarh ! — jaillissant de la gorge de « J ». Sans hésiter, je sus qu'elle venait de s'empaler, « Paf », sur la bite de Pat. Et ma jouissance redoubla aussitôt. Je me chatouillai le bourgeon énergiquement, frénétiquement, sauvagement et hurlai mon orgasme en m'avachissant nez dans les coussins du sofa emportée par une tétanie monumentale où je ne sentis plus rien de mon corps jusqu'à ce qu'un jet brûlant jaillisse et remplisse ma caverne anale. Cette explosion, aussi puissante qu'envahissante, me fit vibrer entière en longs spasmes incandescents. Et dans mon dos, retentirent les cris mêlés des orgasmes de « M » et de Salomé. Orgasmes stimulateurs des éjaculateurs ? Peut-être bien ! Puisque j'entendais le souffle gavés de soupirs de « J » s'amplifier, s'accélérer et se répandre dans l'espace ambiant saturé par le cri au ton grave et vibrant de l'orgasme de mon mari... Si, si ! Je le connais parfaitement, le cri accompagnant les orgasmes de mon mari... Et je vous dirai que je les connais d'autant mieux que, dans tous mes souvenirs je ne garde mémoire d'aucun autre hurlé avec d'autres que moi... Et là ! Là en union avec « J », son orgasme hurlé... ça me rendit folle ! Folle de joie, folle de bonheur... Si folle que je ne pus me retenir de pincer mon clitoris. Et en moins de temps qu'il est nécessaire pour dire bonjour, je me fis de nouveau jouir... Tandis que la bite de « M » quittait mon cul. L'instant suivant je sentis sa langue me lécher l'anneau tandis que de mon corps je convulsais entière... Parce que je connais mes réactions physiques sous emprise de jouissance, je savais que les portes de mes antres « s'épanouissaient » alternativement, au rythme de mes contractions d'orgasmes. Et je savais que « M » se plaisait à déguster son jus s'écoulant de mon cul... sauf que, sentant sa bouche chercher la mienne, que je lui offris illico, je sus que c'était Salomé qui me léchait. Parce que ce ne pouvait pas être « J », ni mon mari... Puisque je les entendais, de nouveau, baiser au devant de moi... Alors ? De nouveau, j'atterris dans les nuages... D'où je redescendis, paraît-il, beaucoup plus tard. Du moins, assez pour qu'on s'inquiétât autour... En effet, lorsque j'eus récupéré les sensations de « moi », je vis Salomé, et « J », et « M », le regard inquiet. Mon mari seul affichait un sourire immense, à la fois béat et ravi... Parce que lui, me connaissant parfaitement depuis le temps, ne s'inquiète plus de mes petits voyages d'abandons. Au contraire, il adore ça et ne rêve qu'à les vivre : quand je me lâche si bien ; quand je laisse mon animal conscient rivé au clou ; quand je m'abandonne, corps et âme, et oublie de me maîtriser ; quand j'interdis à mon « moi » de dominer sur moi. Et toujours, lorsque j'atterris, je le vois là, lui et son sourire radieux, m'accueillir lèvres humides à l'aplomb de ma bouche sèche. Et toujours, je ressens les frissons naître sous ses douces caresses. Et encore toujours, je me redresse, happe sa bouche et m'abreuve de l'onctuosité de sa salive... 

— Ce n'est rien de grave, c'est normal ! — Que j'entendis mon mari dire rassurant mes amants : — Caressez-la ! Ensemble ! Doucement — Que j'entendis leur conseiller du fond mon petit néant : Ce n'est que le résultat normal de ses orgasmes les plus violents... Soyez fiers : ils sont rares, ses amants auxquels elle offre ses instants d'intense jouissance. N'ayez pas peur : caressez-la —

Ils étaient là, devant mes yeux. Et leurs regards, comme leurs caresses hésitantes et tremblantes sur ma peau, trahissaient leur angoisse. Alors, je leur souris puis je leur dis en me relevant :

— Eh bien voilà mes petits chéris ! Je vous félicite : vous m'avez comblée. Profitez-en bien, ce ne sera pas tous les jours pareil ! —

Je quittai le sofa, non sans les gratifier tous, chacun son tour, d'un baiser de remerciements baveux. Même mon mari qui, sûrement encore en prise sous le coup de l'emprise de ses émotions, banda raide le gland pointé sur mon nombril. Et si bien il bandait que je bondis sur lui m'enserrant des cuisses puissamment autour de sa taille aussi bien qu'un bandana en prise de tête, et enfichai mon con profond sur sa queue. Sur quoi j'exigeai :

— Allez zou ! Emporte-moi sous la douche ! —

Sous le jet, je fis langoureusement l'amour à mon mari qui de mousse me caressait tendrement le dos, les fesses, les seins, profondément rivée à lui, sexe à sexe, bouche à bouche, étroitement liés, mes bras autour de son cou et mes cuisses autour de sa taille. Et le plaisir qui en coulait, en accord à l'eau jaillissant du jet de la douche était, à la fois puissant, suave, délassant, apaisant... Et amoureux. Et comme la jouissance commençait à me chatouiller l'occiput, je contractai tous les muscles de mon vagin, animant mon bassin de mes danses du ventre serré, je fis sourdre le jus d'amour de mon unique amour. Et de le sentir venir ainsi, en un léger et long flux doucement s'écouler en moi en un doux chatouillis, j'atteignis l'extase...

Erica
pateric©

Par Pateric - Publié dans : Nouvelles - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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