Dimanche 28 juin 7 28 /06 /Juin 15:23
 

Dans l'armoire de toilette je pris le flacon de savon intime qui s'y trouvait bien en évidence, masquant un petit plug que, vous l'imaginez bien, je pris aussi en main avec plaisir. Je remarquai que ce petit joujou était creux et que sa base disposait d'une ouverture cylindrique en latex souple qui m'apparut adéquate (parmi d'autres usages) pour servir de bouchon au flacon de savon. Effectivement ! Je repris place, accroupie entre ses jambes, et lentement, je pointai le plug aux portes de son anus qui l'accueillit comme on accueille un ami... Bref ! Ce petit traitement associé à une fellation fit grimper la tension de mon amant jusqu'au signal d'alerte. Ma bouche abandonna sa verge. De ma main tenant comprimée à la base sa veine à foutre, je la collai entre mes seins. De l'autre je persévérai à flatter son anus. Puis, je lâchai la pression. Dans un râle guttural, il répandit sur mes seins l'onctueux jus de sa jouissance....

Nous batifolâmes un peu sous la douche...

Je le laissai me caresser comme il le désirait tandis que par ma bouche j'aidais son doigt d'amour à, de nouveau, insulter le cieux avec insolence...

Puis nous nous installâmes confortablement dans le canapé. Exactement, il m'invita à m'y allonger très confortablement en prétextant :

  • C'est à mon tour de prendre soin de toi maintenant.

Mon excitation étant vive, je lui accordai très volontiers ce prétexte en lui offrant mon entrechat. Le mignon approcha ses mains et caressa tendrement l'intérieur de mes cuisses en remontant lentement vers le chas de ma chatte. Et je sentais monter le désir, en même temps que les frissons... Humm ! Ah ! Le petit salaud qui posa ses mains sur mon pubis en ayant bien pris soin d'ignorer mon pertuis et ses secrets ! Ah, que ses mains douces sur mon ventre attisaient mon buisson ardent !

Ah, oh ! Voui que ses lèvres suçant mes seins aux tétons acérées de plaisirs conduisaient mes lèvres sacrées à saliver de sa nacre des désirs...

Ah, AH Oh-oh Oui ! Il n'était pas manchot, ce petit salaud !

Oh, oh, ah !

Il voulait lambiner, prolonger cet instant d'avant ?

Il voulait laisser flâner ses mains sur mon corps... Et sa bouche... se repaître de mes seins...

Oh, oh oui ! Il ne me cachait rien de ces intentions...

Oh oui ! Elles étaient douces, et tendres ; elles étaient patientes, et attentives au plus infime de mes frissons, ses vénérations honorant mon corps...

Et toutes ses ferveurs qui commençaient à faire planer mes sens... A me sentir vibrer par elles...

Un étonnement sournois, à me sentir fondre d'autant d'obligeance : surtout, qu'elle puisse appartenir au patrimoine sexuel d'un homme aussi jeune, traversa mon esprit... Mais, par certains côtés, il me rappelait mon mari... Et ses « écoutes vigilantes » des paroles de mes sens ; paroles qui, surtout avec lui, sont le plus souvent des constructions rhétoriques, sinon polémiques. Ce qui est, peut-être, assez normal... Puisque nous sommes, comme qui dirait, consanguins. Heureusement que cet étonnement s'enfuit aussitôt, car en cet instant, ma volonté à jouir de ses hommages étant devenue bien plus prégnante que toutes mes considérations d'ordre philosophique, ou d'ordre psychologique... Ou de désordre pathologique... Sentant sa verge frôler mon clitoris, je la saisis fermement et la conduisit à le coiffer de son gland en exhortant mon amant :

  • Caresses-moi aussi... De ta verge sur mon bouton d'amour. —

Comme il me semblait hésiter, je creusai mes reins et venais frotter mon clitoris sur son gland.

  • Heu ! J'ai pas mis de capote — S'excusa-t-il — Attends, je vais... —

  • Non ! Toi attends ! — Ordonnai-je — Laisses-moi faire ! — Le rassurai-je aussitôt...

Et je me masturbai sur son gland, assez sauvagement, je dois l'admettre, jusqu'à... mouiller sur lui.

  • Je voudrais sucer ton sexe ! — M'implora-t-il. Oui : sa demande ressemblait à une prière.

  • Attends ! — Répondis-je en me levant — Prends ma place : je vais venir sur ta bouche. —

  • Oh oui ! — Accepta-t-il enjoué : — J'adore cette position ! —

  • Moi aussi ! — Admis-je : — J'adore quand une langue me fouille. —

On, oh ! Le cochon ! Qu'est-ce qu'il me fouillait bien ! Il me fouilla jusqu'à ces spasmes incontrôlés et incontrôlables desquels peu de mes partenaires de baises parvinrent jamais à me dominer. Peu ? Tout compte fait, avant lui ? Aucun ! Avant lui, juste les trois et uniques amours de ma vie. Et cette soudaine prise de conscience me fit jouir, intensément et sans retenue, sous les coups de langues chafouins de mon amant : me fit tant jouir, mon amour, mon mari si tant aimé ; me fit tant jouir, ma chère « partie de moi-même », ma chère et tendre moitié de mon être ; me fit tant jouir, que toi, mon dieu, toi, le dieu de ma connaissance, toi, le dieu de toutes mes sciences et de mes excentricités, toi, mon amour, toi le fondateur de ma vie, toi, mon « solide et inébranlable amour », en cet instant de jouissance, tu disparût de mon être profond. Et, quel ne fut pas ma joie, lorsque reprenant un peu le cours de mes sens, tout à la fois, mon esprit comme mes sens, se portèrent de nouveau vers toi ; oh toi mon être adoré, goupillon de l'encensoir de mes encens oniriques, fanal de mes feux sacrés, toi. Toi qui n'a de cesse de me soutenir dans les afflictions de nos amours disparues qui me déchirent encore trop souvent ; toi qui n'a de cesse de me consoler du chagrin de la disparition d'une part de nos âmes ; toi qui n'a de cesse à m'encourager en m'incitant instamment à me libérer du carcan des doux souvenirs de nos passions passées afin que s'expriment les vrais délices de mon corps et de mon esprit à l'unisson réunis... A toi mon ineffable amour je te rends grâce, dans le don de ma chair à l'adulation d'une chair qui n'est pas tienne, du deuil des douleurs de l'absence éternelle de nos amants adorés qu'en cet instant je m'apprêtai à conclure...

Ayant saisi sur la table un linceul de latex j'enveloppai l'encensoir de mon jeune et nouvel amant... Et comme je finissais délicatement de le revêtir, dans le voile éclatant de la lumière étincelante de l'Univers éternel m'apparurent l'autre épouse de ta vie et son mari mon autre époux souriants de joie ... Et dans cette apparition, mon amour, y lisant leur bénédiction accordée à mon acte de débauche, sinon leur approbation complice, je fus convaincue que dans tout mon être venait de s'accomplir le deuil de leur absence charnelle. Je sus que, désormais, nul autre de mes futurs désirs charnels ne s'entachera d'aucune culpabilité à me croire leur être infidèle : infidèle à l'amour, charnel et spirituel qui nous liait à eux ; à cet amour si unique qu'aucune langue sur terre ne possède le verbe suffisant pour décrire la force, la vigueur et la magnificence qui s'en exprimait...

Lorsque je fis entrer en moi la verge de mon nouvel amant, c'est toi, mon amour, que je sentis en moi s animer ma danse sauvage sur ce pieux dont je me pénétrais avec délices ; sur ce pieux dont je me délectais de chaque assaut que je sentais buter au fond de mon sexe...

Mon amour, tu connais parfaitement tous mes déchaînements. Tu sais comment par ma chatte j'avale une bite ; comment, dans un feulement rauque je me pavane sur l'artimon qui me pilonne ; comment mes lèvres vaginales épousent le pylône. Tu sais comment, en dansant, du ventre jusqu'à sa base, je l'ébranle... Comment je l'ébranle mieux que d'autres qui de leurs mains branlent pour qu'explose le foutre en un jet dense. Et tu sais, toi mon amour, comment, avant que j'ai pleinement joui de la danse de mon con sur cette anse, je refuse au baiseur de s'épandre : comment dès lors que je sens entre mes lèvres les prémices d'expansion de sa semence sourdre à la base de sa verge j'interdis son explosion d'une contraction vive et puissante l'emprisonnant... Et je sais combien, à vous les hommes, ce retard d'allumage vous maintenant suspendus aux portes de l'orgasme redouble vos ardeurs tout autant que votre impatience... Et tu sais, toi, comment moi je rompais le lien avec tous ceux qui voulaient inverser leur posture soumise pour venir me prendre, eux, (et peut-être plus leur orgueil) comme s'il avaient eu hâte d'en finir. Tu le sais, toi mon amour qui ne m'ayant jamais fait pareil affront, comment tu te délectes toujours des assauts fougueux de mes danses du ventre, comment tu vibres et frémis, comment tu soupires et haletes... Combien tu jouis à espérer atteindre l'instant de ta délivrance. Et comment, au bout de ta petite agonie d'orgasme, ta délivrance aboutit... Mais, mon amant lui, ne savait rien de tout ça, à cet instant où je lui interdis d'éjaculer : rien de rien. Et l'instant suivant, craignant que, comme d'autres lui aussi... Je me crispai prête à l'abandonner, là. Et pire : je sais que j'aurais eu envie de le gifler, sèchement. Et aussi sûrement, envie de l'insulter... Mais, non : lèvres serrées, yeux clos, chair frissonnante, bras en croix, il ne broncha quasiment pas.

Je le remerciai en caressant langoureusement son corps entier. Et son visage. Et je léchai ses lèvres. Et ses yeux... Et excitant mes seins sur sa poitrine, je repris mes folles danses du ventre, alternant pénétrations violentes, oscillations vibrantes, contractions périnéales frénétiques sans faiblir jusqu'à mon orgasme s'accomplissant dans le flot de sève et de sucs incontrôlé libérés par mon antre...

Et tous les pores de mon corps transpirant répandirent le parfum musqué de mes humeurs d'orgasme

... Et je me redressai vivement, enfouissant une fois encore la bite de mon amant pour qu'elle bute fort sous mon diaphragme, qu'elle me coupe le souffle, que j'y cherche et puise un second souffle.

Et, y parvenant, je contractai à nouveau tous mes muscles. Et un doux, un suave frisson me parcourut entière : des portes de mon sexe à celle de mon anus, il remonta le long de mon dos jusqu'à ma nuque... Et jusqu'au fond de ma gorge où ma salive prit le goût amer de l'adrénaline. Mon amant, lèvres ouvertes, yeux clos, corps luisant de nos sueurs, se laissait encore bercer au plaisir qu'il venait de prendre... Alors que sa queue toujours raide en moi résonnait des battements désordonnés de nos deux cœurs, il ramena ses deux mains sur mes seins, pinça tendrement leurs érections épanouies et dures en disant doucement :

  • J'adore tes seins : ils sont si vivants.

Je le remerciai sincèrement de contractions plus fortes autour de sa verge, contractions renouvelant le suave frisson ; frisson accentué sur mes seins en approbation de ses merveilleuses caresses...

  • Tu es belle... Et éblouissante quand tu jouis... Et puis... T'es une reine de sexe !

Balbutia-t-il de mots hésitants qui m'émurent intensément. Si intensément que relâchant l'étreinte de mon sexe autour du sien je l'abandonnai en lui promettant :

  • Je vais te faire jouir mon tendre amant. Je vais te faire jouir comme je crois jamais avant tu n'as joui ; je vais te faire jouir d'une offrande unique : d'une offrande qu'avant aujourd'hui je n'avais jamais prodiguée à nul autre de mes amants. —

Car, je venais de ressentir monter du tréfonds de mon corps, le désir irrépressible de venir me sodomiser sur sa bite. Un désir et une certitude d'y prendre un plaisir fort, tant elle me plait, sa bite. Oui mon amour : de me sodomiser, moi qui ai toujours affirmé ne trouver aucun plaisir particulier à cette pratique, moi, tant je croyais mes jouissances vaginales extrêmes suffisantes à mes orgasmes.

Je m'extrayais donc de sa bite. Je m'en extrayais si lentement que je la croyais sans fin. Et lorsque, hors de moi, m'apparut son arrogance luisante de mon foutre, je sus aussitôt qu'elle me pénètrera aisément le fondement : sans hésitation ni restriction. Je la présentai au pistil de ma rose anale qui, s'épanouissant d'aise, l'avala entière en deux mouvements et trois succions...

Je restai plantée, immobile, cherchant un instant l'angle agréable. Aussi, comment m'agiter sur elle.

Pensant ridicule toute question ; pensant absurde le libre cours du discours cognitif de la raison ; pensant surtout que cette offrande de moi offerte à mon amant sera un gage favorable à celle que je lui réclamerais plus tard : lorsque je l'inciterais à m'ouvrir son anus pour que je lui fasse connaître le vertige qu'agite son fantasme, je le baisai aussi naturellement que précédemment je l'avais baisé de son sexe dans mon sexe. Et comme précédemment je dansais du ventre et contractais mes muscles. Et à chacune de mes contractions anales, je sentais mon sexe s'épanouir : bailler un peu comme si lui aussi avait eu faim d'une bite... Et cette sensation de désir, ou de « manque » (aujourd'hui, je ne sais toujours pas y donner « le » sens), produisit un plaisir physique inconnu qui me saisit entière. Prenant vie dans tout mon bas ventre, il grimpait en moi, lentement mais inexorablement...

Et comme, sentant gonfler tout aussi inexorablement l'urètre de la verge de mon amant, sachant l'instant décisif proche du dénouement, désireuse de connaître le résultat jouissif dont je rêvais, savoir : L'orgasme anal existe-t-il aussi chez moi comme chez mes amants : existe-t-il aussi fort, aussi intense, aussi chavirant... Impatiente d'en toucher l'issue finale née du plaisir déjà transmit par mes tissus de chair aux tissus de ma pensée, je lâchai prise et m'animait animalement sur sa verge. Et lorsque je pris conscience qu'elle pénétrait au-delà de mon anneau pubo-rectal et frottait sur le dos de l'utérus, j'y serrais le gland et le masturbais de contractions aussi brèves que violentes. Lorsque sentant l'explosion d'orgasme de mon amant distendre mes entrailles, je ressentis, au plus profond de moi, m'envahissant entière, du cul jusqu'au crâne et du clitoris jusqu'au bout des seins, une jouissance inconnue, puis un orgasme impressionnant me raidissant entière entre chacun des innombrables spasmes qui me secouèrent tandis que, pour la première fois de ma vie, je vis mon sexe éjaculer sur le ventre de mon amant. Je dis bien : propulser mon foutre féminin hors de moi... Je sais mon amour que ce n'est pas la première fois que j'éjacule ; je le sais au nombre des fois où tu m'as dit adorer la sentir exploser sur ton sexe ; au nombre des fois où j'ai vu ta bouche avide s'en repaître, où j'ai admiré ta langue courant sur tes lèvres s'en délecter jusqu'à la dernière larme, où je suis venue manger ta bouche avec délices. Mais jamais, mon amour, avant aujourd'hui, j'avais pu (ou su, qu'importe !) admirer la beauté de cette explosion. Et je te le jure : je recommencerai...

Mon amour, j'avoue sans rougir que j'ai intensément joui de sa bite, dans mon con et dans mon cul.

Et je te remercie, mon amour, de pouvoir te le dire sans rougir ; je te remercie de pouvoir te le dire en étant totalement persuadée et sereine que tu m'aimes ; je te remercie de savoir que tu sais que je t'aime par dessus tout.

 

A suivre

pateric©

Par Pateric - Publié dans : micro roman - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Mercredi 24 juin 3 24 /06 /Juin 08:10
 

J'ouvris le mitigeur, que j'avais préalablement réglé à la température qui me convenait, c'est-à-dire, à une température plutôt assez chaude pour la majorité d'entre-vous, messieurs... Puis je le douchais à l'eau claire.

  • C'est un peu chaud ! — Releva-t-il.

  • Non ! C'est une bonne température. La preuve : je viens juste de me doucher. — Affirmai-je.

  • Regardes ! — Ajoutai-je en venant me doucher de nouveau : — Elle est parfaite. —

Je fis gicler l'eau sur mes seins. Je creusai mes reins et fis de même sur mes fesses en le regardant.

  • Tu vois ! Tournes-toi : montres-moi ton joli petit cul ! —

Il s'exécuta sans un mot et je fis gicler le jet qui massa ses fesses en un jet puissant et bouillonnant. Lorsqu'elles commencèrent à rosir, je remontai le jet le long de son dos : le long de sa colonne vertébrale. Puis, je massai sa nuque :

  • Regardes-moi ! — Commandai-je. Il se retourna et je constatai :

  • Tu bandes comme un âne ! — Ajoutai-je en saisissant sa verge de ma main libre, pour la branler très lentement... Je coupai l'eau et replaçai le pommeau sur son support sans cesser de le branler lentement. Prenant le flacon, je l'ouvris et en versai une larme sur son gland que j'étalai de ma main masturbatrice. Le lait moussa comme de la crème sur un café brûlant. Je versai une nouvelle larme... Puis une autre... Et encore une... Sans cesser ma branlette jusqu'à ce que son sexe, de la hampe aux valseuses, fut entier avalé par cette mousse. Je lui demandai alors :

  • Dis-moi, avec tous les produits de soin que tu as ici, tu n'aurais pas un savon intime ? —

  • Oui ! Dans l'armoire derrière toi. Cette réponse, loin de me surprendre, me confirmait ce que j'imaginais juste... Or, ça ne l'était pas réellement : vous allez pouvoir le vérifier...

Je sais : avant de vous prononcer vous auriez souhaité connaître, au juste, ce que j'imaginais juste. J'imaginais simplement que dans cette partie boudoir de la réserve... Il devait s'y dérouler aussi de belles parties de baises... Et je me les imaginais plutôt homosexuelles que bisexuelles. Et je pensais fermement qu'avant aujourd'hui le boudoir n'avait jamais accueilli partie hétérosexuelle.

  • Petit vicieux ! — Le taquinai-je en le faisant mousser : — Tout pour être toujours prêt... —

  • Heu ! Pourquoi tu dis ça ? — S'étonna-t-il.

  • Il doit s'en passer de belles, ici ! Si cette douche et le canapé pouvaient parler, je suis sûre qu'ils auraient beaucoup d'histoires hot-hot à me raconter. — Plaisantai-je encore.

  • Oh eh beh, alors là... Suis désolé : tu te trompes — Répondit-il sur un ton vraiment désolé.

  • Tu vas pas me faire avaler que tu ne reçois jamais personne ! — Répliquai-je incrédule.

  • Si. Je te jure que c'est vrai : j'aime pas mélanger. — Insista-t-il.

  • Tu reçois qui tu veux, tu fais ce que tu veux, avec qui tu veux, ici, ça me regarde pas ! Je dis ça pour te taquiner... Aussi, parce que, côté soin, t'es équipé comme un salon de beauté ... —

Tentai-je de le rassurer tout en poursuivant mes douces caresses de mousse douce.

  • C'est que je passe beaucoup de temps, ici... Enfin : j'y passe presque tout mon temps. —

  • Ah, tu habites ici ! — Percutai-je soudain : — Je comprends mieux ! —

  • J'habite pas vraiment ici ! Et en principe, j'ai pas le droit... Mais... — Hésita-t-il gêné.

  • Mais... Tu manges où ? Tu peux pas cuisiner ici : bonjour l'odeur ! — Changeai-je de sujet.

  • A la cave ! Je me cuisine des bricoles à la cave... — Chercha-t-il à enterrer ma curiosité.

  • Oui ! Fais gaffe, à ton âge, faut pas manger n'importe quoi... — Insistai-je, maternelle....

  • Oui, oui... Oui-oui-oui-non arrêtes je vais jouir — Cria-t-il.

  • Non : tu jouiras pas ! — Lui interdis-je de jouir en serrant fortement la racine de sa verge.

Une bulle de mousse éclata au bout de son gland en faisant quelques bulles. C'est tout !

  • Piouf ! C'est fou ! C'est trop bon comme ça ! — Siffla-t-il.

  • Et attends : ce n'est que le début ! — Lui affirmai-je en prenant le pommeau de douche...

J'ouvris le mitigeur, testai la température... Et quand je la jugeais parfaite, je le rinçais. D'abord je fis gicler le jet sur ses pectoraux. Lorsque la mousse eût totalement disparu de sa verge, je pointai le jet sur son ventre. Devenu rose vif, je visai la bite qui tressauta deux fois. Puis je visai les testicules. Sa queue, en bite bien élevée, salua du bonnet. Les yeux clos, il serrait les dents :

  • Ecarte tes jambes ! — Ordonnai-je : — Mieux que ça : montre ton anus ! — Il obéit.

Je m' accroupis et pointai le jet. Il frissonna comme sous l'effet d'un glaçon. Sous mon nez, sa belle bite à l'apogée de l'arrogance salua de nouveau. J'ouvris mes lèvres, léchai le gland... Et l'avalai...

Ma bouche le masturba un peu : juste pour l'exciter davantage. Puis je stoppai tout en ordonnant :

  • Ne bouge pas. Et ne regarde pas non plus ! —

    pateric©

Par Pateric - Publié dans : micro roman - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Mercredi 24 juin 3 24 /06 /Juin 08:01
 

... Et tandis que carillonnait la porte d'entrée, je rangeai sa queue, et l'aidai à retrouver une tenue normale, notamment en lui disant :

  • Attends, je vais jeter un oeil : inutile de te précipiter. — Et en sortant de la réserve :

  • Bonsoir, monsieur, puis-je vous aider ? — Demandai-je à l'entrant qui me regarda éberlué.

  • Ah ! Le vendeur n'est pas là ? — Sursauta-t-il — Je cherche un pantalon de randonnée. —

  • Il finit de ranger des vêtements. — Répliquai-je sans sourciller : — Il va pas tarder ! —

Je m'en retournai vers la réserve... Comme quelqu'un qui a beaucoup à faire :

  • C'est un type un peu rougeaud, que tu dois connaître : il veut un pantalon de randonnée. —

  • Non ! Pas lui ! — S'abattit mon amant sur le canapé (ou dans un autre ordre : choisissez !)

  • Tant que ça ? Qui c'est ? — Lui demandai-je non sans rire de sa désolation extrême.

  • Un emmerdeur ! Il cherche pendant des heures. Et il n'est jamais satisfait ! —

  • Tu veux que je le vire en disant que tu n'en as plus ? — Proposai-je.

  • Impossible ! Hier, je lui ai dit que je les avais reçus : Fallait juste que j'ouvre les cartons. —

  • Je pourrais aussi bien lui affirmer qu'ils n'étaient pas dans les cartons... —

  • Non ! T'es gentille... Mais il vaut mieux que j'y aille. Tu comprends, il connait tout le monde dans le quartier. —

  • Et alors ? C'est pas Dieu en personne. — Souris-je.

  • C'est pire : c'est le curé ! — Rit-il de bon coeur.

  • Vade-retro satanas ! — Ris-je aussi — Sors-lui mon excuse et vires-le : c'est bien le diable en personne, s'il y voit un mensonge. —

  • Tu le connais pas : il va dire que c'est dommage, chercher mille excuses pour trouver un autre pantalon qui pourrait faire l'affaire... Et au bout de deux heures, il s'excusera une dernière fois en disant : « C'est pas la volonté de Dieu » —

  • Non de Dieu ! Mais c'est qu'il te drague le cureton. Et en plus, il en culpabilise ! —

  • Pfff ! Me draguer... Avec tous les sermons qu'il sert sur l'impudicité des PD... —

  • Justement : qui se sent morveux, se mouche... Allez ! Fais comme je te dis : Vires-le —

  • Après tout, t'as raison ! — En déboulant hors de la réserve...

  • Bonsoir, monsieur l'abbé. Je suis désolé : les nouveaux sherpas que j'attendais n'étaient pas dans ma dernière livraison... Ecoutez ! Dès que je les ai, je vous téléphone, OK ? —

Je zieutais au travers d'une fronce du rideau faisant frontière entre la réserve et la boutique. Mon amant avait pris le coude du curé en lui disant : « écoutez » et il tentait de l'accompagner vers la sortie. Mais le bougre, il ne voulait pas bouger :

  • Finalement, ne croyez-vous pas que je pourrais ressayer le vert d'hier ? —

  • Ah beh, non ! Je l'ai vendu ce matin... —

  • Et l'autre... —

Il commençait à m'agacer l'affreux ! Aussi, déboulai-je dans la boutique en criant :

  • Viens, vite : y'a une fuite d'eau dans le mur. Vite ! — Insistai-je — Viens vite m'aider à déplacer le portant sinon ça va pourrir tous les vêtements... —

  • Excusez-moi ! — Dit-il au curé en le lâchant et en courant précipitamment vers moi...

Et je vous assure que s'il courrait aussi vite, c'est que lui aussi avait mordu à ma farce. D'ailleurs :

  • Où ça, où ca ? — Chercha-t-il à voir.

  • Là ! — Lui montrai-je en forçant sa main sur mon chat et en l'attirant vers le cabinet de toilette où je l'embrassai goulument. Mon amant se laissa aller avec un plaisir non dissimulé, selon ce que je pouvais juger de la vivacité, des arpèges de ses doigts et du rondeau de sa langue dans ma bouche... Je tirai sur ses cheveux pour nous désunir et lui donner l'ordre de... Lorsque retentit :

  • ça va aller, ça va aller, y'a pas trop de dégâts ? — De la voix du curé devenant de plus en plus proche... Vraisemblablement contre le rideau de la réserve, sinon, la tête à l'intérieur. Fixant mon amant au fond de yeux, j'ordonnai :

  • Vires-le immédiatement ou je m'en vais ! Et fermes la boutique : débrouilles-toi. —

  • T'as raison ! — Se ressaisit-il — De toute façon, je n'en ai rien à branler de ce type. —

Mon amant sortit du cabinet de toilettes comme un obus et aussitôt s'insurgea :

  • Mais voyons, monsieur l'abbé que faites-vous là : c'est privé ici. Allez, veuillez sortir. Je suis désolé je dois fermer mon magasin : il faut que je répare cette fuite au plus tôt... —

  • Ah je comprends, je comprends... — S'excusa le suppôt de la Chrétienté : — Que la volonté de Dieu soit faite sur... — S'étouffa dans le bruit de leurs pas.

Entendant le rideau de fer se baisser, je décidai de me dévêtir... Et de faire un brin de toilette, sans trop user du lait de douche « pour homme » qui trônait sur la tablette. Plus que de l'odeur du mâle, je me méfiais du goût trop prononcé que pourrait laisser ce lait sur la langue de mon amant...

  • Voilà ! J'ai... — S'interrompit-il en s'immobilisant : — Oh que tu es belle ! —

  • Viens là. Et dis pas n'importe quoi. — Le tirai-je à nouveau par la ceinture. Il se laissa faire.

Je commençai à le dévêtir, lentement, tandis qu'il cherchait à me caresser... Mais moi, faisant en sorte, par mes gestes lents dont j'exagérais l'ampleur, de l'empêcher de le faire aussi aisément qu'il l'aurait souhaité, afin de l'exciter davantage. Si tant est que ce fut encore possible tant il bandait déjà fort délicieusement. Cependant, lorsqu'il fut totalement nu, au lieu de le caresser, de prendre sa belle bite en main, encore moins de la sucer comme tantôt, je me reculai et exigeai :

  • Entre dans le cabinet de toilette : je vais te laver. —

Il ne posa aucune question, ni ne fit aucun commentaire : il entra dans la douche et attendit, immobile.

 

pateric©

Par Pateric - Publié dans : micro roman - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Dimanche 21 juin 7 21 /06 /Juin 20:20
 

Je rentrai chez nous.

Je tournai un peu en rond... Et gambergeai beaucoup.

Je passai sous la douche. Je me regardai dans le miroir et me trouvant fade, je me maquillai un peu puis enfilai un pantalon rouge de toile fine à taille très basse, enfilai un tee shirt noir limite nombril, chaussai des ballerines rouges à talon fin, m'admirai dans la glace du hall et m'apprêtais à sortir, quand, une idée traversa mon esprit comme un coup de tonnerre :

  • Sortons armée ! —

Je rentrai dans notre chambre, tripotai la combinaison du coffre à fanfreluches, l'ouvrai et en sortais la boite contenant notre « joli postiche viril ». Je perdais un peu de temps à retrouver sa clé, pensant qu'il m'était préférable de sortir boite fermée à clé... Nous sommes d'accord, tant mieux Puis je sortis, enfourchai mon vélo et : Vas-y, pédales Charlotte ! —

Ceci dit, je n'étais pas des plus sereine, avec la foule de questions chahutant dans ma tronche... Notamment, je me disais, qu'aujourd'hui, il y aura sûrement des clients dans la boutique... Et bien d'autres choses. Finalement, alors que j'arrivais à Bastille, je me persuadai :

  • Tu rentres au culot, tu cherches un Jean et aussi d'autres fringues, tu fais traîner... Tu verras bien, à la tête de ton Jules, si t'es la bienvenue, ou pas... —

Et Voilà. Mon vélo était attaché à une barre. J'approchai de la boutique, la porte sur la rue était ouverte. Je jetai un oeil à l'intérieur : j'y voyais quatre ou cinq personnes... Et l'amant, tout au fond, près de la caisse... Je dépassai la boutique, rebroussai chemin, rejetai un oeil : rien ne semblait avoir bougé. Je poursuivais sur mon trottoir encore quinze ou vingt pas... Puis, je revenais... Trois, ou quatre fois le même manège avant que je me dise, non sans en rire :

  • Dis Cocotte, ça fait pas un peu pute comme attitude, ça ? —

Voilà-t-il pas, qu'en plus, je me traitais de « Cocotte » ?

  • Bon allez ! Décides toi : tu rentres dans la boutique... Ou tu rentres chez toi... Mais, après, viens pas te plaindre : Choisis et assumes. — Que je me secouais.

Ainsi aiguillonnée, j'entrai dans la boutique sans toutefois maîtriser l'emballement de mon coeur.

Le jeune vendeur était au centre du magasin, vers la cabine d'essayage et près d'un couple de clients.

Au fond du magasin, un homme d'âge mûr fouillait dans les cintres de Jean's. Entre-eux, un autre couple choisissait des chemisettes.

Lorsqu'il me vit, « mon amant » rougit. Mais se ressaisissant il me souhaita le « bonjour madame ».

Comme le mec, au fond du magasin, je cherchai un Jean. Il s'approcha de moi, me tourna autour, posa une main sur mon épaule. Je la lui retirai sèchement. Il glissa sa main dans mon dos. Je me retournai vivement et le fusillai du regard. Cet abruti prit-il cela pour un encouragement ? Toujours est-il qu'il posa sa main sur mes fesses et qu'en remerciement je le gratifiai de mon poing sur la gueule, sans un mot, ni autre gentillesse. Le type ne dit rien et quitta le magasin...

Je me remis faussement à fouiller. Le vendeur s'excusa auprès du couple et vint vers moi en disant :

  • Puis-je vous aider, madame ? —

  • Peut-être ! — Souris-je. Et s'approchant mieux de moi il dit tout bas:

  • Ah ! Vous êtes revenue ? Ça ne vous a donc pas déplu ? —

  • Non : c'était pas mal ! — Je n'allais pas lui avouer que j'en rêvais tout le temps.

  • Et votre mari ? —

  • Il a beaucoup aimé à ce qu'il m'a dit !—

  • Ah ! Je suis content ! — Tout cela en faisant mine de me montrer des Jean's...

  • Et ce modèle-ci, peut-être... ; — Mais pourquoi n'est-il pas venu ? —

  • Il travaille aujourd'hui ! — Edulcorai-je

  • Ce modèle aussi vous irait bien... ; Et vous lui avez dit que vous veniez ? —

  • Non ! Mais je sais qu'il le sait. —

  • Ah bon ! — S'étonna-t-il J'ai aussi ce modèle qu'est pas mal... — Comment ça ! —

  • Vas, occupes-toi de tes clients, je fais celle qui fouille... Et je t'appelle dans cinq minutes. —

Il revint vers le couple de clients... Qui avait choisi. Ils réglèrent et partirent. Le couple au chemisettes, quant à lui, était déjà sorti sans rien acheter. Mon amant se précipita vers moi. Et je sentais son impatience tout contre moi. Et ça me faisait frémir et mon coeur battait la chamade.

  • J'ai pensé à vous toute la semaine. Souffla-t-il dans mon cou.

  • A moi seule. ? —

  • Oh non ! A vous deux : à vous deux je le jure ! —

  • Et qu'est-ce que ça te fais de me voir seule ? —

  • Je suis content de vous voir, au moins vous, parce que vous...

  • Dis-moi « tu » ! — Exigeai-je. Peut-être un peu sèchement car je le sentis se troubler.

  • Je préfère qu'on se tutoie : je me vois pas faire l'amour avec quelqu'un qui me vouvoie. —

Adoucis-je. Il parut rassuré. Il caressa mes cheveux. Je dégageai ma nuque, il la caressa aussi...

Le carillon de la porte d'entrée, résonna comme un glas... Je sursautai. Lui aussi. Néanmoins, il dit :

  • Bonjour, Monsieur, dame, je suis à vous dans un instant — En caressant le bas nu de mon dos entre le jean et le tee-shirt. Je lui dis :

  • Occupes-toi d'eux, je vais entrer dans la cabine du fond et t'attendre. —

  • Vas plutôt dans la réserve : après tout ceux-là ne savent pas qui tu es. —

  • Ah oui ! Après tout... Je pourrais aussi jouer à la vendeuse — Souris-je.

La réserve était plutôt agréable. Bien agencée et très propre. Bien équipée aussi : petite kitchenette, petit et confortable salon et à l'arrière, trois rangées de portants et d'étagères jusqu'au plafond... deux lucarnes en imposte diffusaient une lumière douce venant de la cour intérieure de l'immeuble.

Songeuse, je caressais le cuir du canapé. Puis celui du fauteuil. Puis... Il entra, sourire rayonnant :

  • Fais comme chez toi : mets-toi à l'aise. Si tu veux un café, les dosettes sont là Dit-il en ouvrant un tiroir — Et si t'as besoin d'aller au toilettes, c'est là — Ajouta-t-il en ouvrant une porte.

  • Et si tu veux prendre une douche, c'est la porte à coté. Les serviettes sont dans l'armoire. —

Il se dirigea vers le fond de la réserve. Il choisit des vêtements. Il revint et s'immobilisa devant moi.

  • Embrasse-moi. Ordonnai-je. Il posa un baiser sur mes lèvres :

  • Mieux que ça. — Exigeai-je en serrant ma main derrière son cou et en bouffant ses lèvres.

Je le sentis lâcher-prise, comme dans une espèce de soumission. Je sentis mon clitoris durcir et une montée d'adrénaline au fond de ma gorge. Je lui roulai une pelle rude et le lâchai. Il resta planté, bras écartés, vêtements en mains. Il me regarda, perplexe ou embarrassé. Je lui souris en disant :

  • Vas ! Vas t'occuper de tes clients ! Gentiment comme je l'aurais dit à mon fils.

C'est lorsqu'il fut sorti que je réalisai que cet instant de suprématie m'avait procuré un certain plaisir. J'en restai songeuse... Avec de nouvelles questions qui martelèrent dans l'intérieur de mon crâne. Jusqu'à présent, jamais je m'étais posée ce genre de questions relatives à une quelconque suprématie dans une relation de couples... Ni dans aucune de mes relations sexuelles d'ailleurs : j'avais toujours pensé que, dans toute relation équilibrée, les désirs de « l'autre » et ses limites, comme mes propres désirs et limites, relevaient du respect d'autrui... Et comme je l'ai déjà dit, que je prenne du plaisir à sodomiser mon mari, m'apparaissait comme entrant dans « notre normalité » de manière équitable, puisqu'il ne m'en manifestait, lui-même, qu'un plaisir partagé en commun. De même, lorsqu'il avait admis de consentir à mon fantasme de le voir accomplir une relation sexuelle avec autre homme. Tout comme lui-même, après qu'il m'a avoué prendre plaisir à me regarder jouir avec d'autres partenaires, quel qu'en ait été leur genre ; après qu'il m'a juré que j'étais libre d'en jouir à ma guise...

Je connais mon autorité comme ses limites : je n'exerce l'une qu'en fonction d'elles. Toutefois, ce n'est toujours que dans l'exercice de mes fonctions où je me dois d'imposer mon autorité dans le cadre de ma suprématie hiérarchique, sans cependant négliger mes obligations de respecter l'individu sur lequel s'exerce ma suprématie : individu en temps que « personne unique » dotée de cette « intelligence raisonnée » propre à l'être humain, et surtout, en raison de « son » libre arbitre...

Alors oui ! Il ce peut que des individus exercent leur libre arbitre en acceptant de se laisser dominer plus ou moins totalement ; il ce peut aussi que certains en retire un plaisir réel ; il ce peut même que d'autres ne puissent s'estimer, se sentir, se transcender, que dans un statut de soumission, voire de renoncement au respect de leur « moi » profond. Maintenant, je doute beaucoup moins qu'il y a des individus qui se complaisent à dominer... Et pas que par jeu. Seulement voilà : intellectuellement, philosophiquement, psychologiquement, comme par « principe physique », à moi, cette posture de « dominant » me déplaît souverainement. N'est-ce pas (au moins) par le « principe physique » d'une « situation en équilibre » qu'évolue notre Univers ? Même si nous n'en retenions que ses chaos.

Précisons illico que cette « situation en équilibre » n'a rien à voir avec le soi-disant « équilibre nécessaire » entre le bien et le mal, lesquels, de surcroît comme de « bien entendu », devraient se cantonner dans des limites stables et un « ordre des choses » clairement déterminé.

Si donc, je parvenais à admettre l'existence dans une relation de domination – soumission d'un intérêt émotionnel favorable à ma libido ET à celle de mes partenaires, je ne m'y refuserai pas dès lors qu'on en a défini le cadre strict du scénario ET que les rôles du Dominant et du Soumis, ne sont pas immuablement joués par les mêmes acteurs ou détenus ; je ne pourrais l'admettre que si le « maître » sait aussi jouer le rôle de « l'esclave » et ce dernier se situer dans le jeu du « maitre ». Alors oui ! Je pourrais trouver le jeu attrayant. Et sûrement, je ne doute pas que je sache en jouir...

J'en étais là de cette réflexion lorsque mon amant rentra dans la réserve tout sourire :

  • Il n'y a plus personne. Se réjouit-il en commençant à desserrer la ceinture du pantalon.

Je bondis hors du canapé et ôtai sa main pour le tirer par là vers moi en disant :

  • Petit coquin ! Ne dis pas que t'ouvres ton magasin parce que t'as déjà fermé boutique ? —

  • Euh, non ! J'ai pas fermé : c'est trop tôt — Balbutia-t-il visiblement décontenancé.

  • Alors, toi ! Tu arrives à te concentrer sur deux postes de travail à la fois ? —

Le regard vide, il gargouilla un argument sans défense. Je le tirai plus près de moi : lèvres à lèvres, et léchai les siennes. Et je leur parlais tout en finissant de desserrer la ceinture et de déboutonner la braguette du pantalon qui s'enroula autour de ses chevilles :

  • ça ne te fais rien d'être interrompu par le carillon de l'entrée à dix secondes de jouir ! —

  • Si, un peu ! — S'excusa-t-il — Mais... Si c'est comme d'habitude... Le samedi après dix-sept heures, c'est assez calme. —

  • Espérons-le — Dis-je en écartant son slip et en extrayant sa verge bandée.

  • Heu. Tu veux pas que je me lave un peu... Avant ? — Dit-il en posant sa main sur la mienne.

Seulement, j'avais déjà eu le temps de décalotter son gland. Et ma langue y dansait une valse :

  • Il a bon goût, ton gland. Et je le préfère largement à celui d'un savon — Répondis-je :

  • Mais si, j'aimerai te voir te laver... Et pas que ton sexe. Ajoutai-je tout en le suçant.

  • Ah bon ? — Eût-il juste le temps de s'étonner tandis que carillonnait la porte d'entrée....

    pateric©

Par Pateric - Publié dans : micro roman - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Vendredi 19 juin 5 19 /06 /Juin 07:54
 

Mon mari s'approcha de moi, posa sa main sur mon épaule. Je sursautai en disant :

  • Voyons ! « mon fils » tu m'as fait peur... En me retournant sèchement...

Et constatant mon erreur, je bafouillai :

  • Ah, c'est toi ? J'ai cru que c'était... —

  • T'aimes pas, hein ! — Affirma-t-il en souriant de ce sourire ironique qui m'agace parfois...

Toujours est-il, qu'en cet instant, il m'agaçait plus que tout, vous l'imaginez bien...

  • Laisses donc : ça fait partie du jeu, ça aussi. Viens ! On va à l'apéro... —

...

Il y avait là, plus de deux cents personnes... Tout le monde parlait à tout le monde, sans s'écouter le moins du monde... Et c'était tant mieux.

Mon mari répondait banalement aux uns et autres, comme quoi :

  • Oui ! Merci ! Bonne saison ! Certainement ! Vous avez raison ! C'est ça... —

Et comme disait l'autre : —Tout à fait Thierry ! —

J'écoutais distraitement.

Disons : j'entendais plus ou moins (comme on entend au travers d'un truqueur de voix) en souriant comme une de ces potiches faire-valoir d'un mauvais soap. Mais je m'en foutais. Pour être franche ? La tête sur l'épaule de mon mari, enlacée à sa taille comme si j'avais voulu signifier qu'on ne me l'accapare point trop ( Non, merci : sans Cointreau ! ), je fantasmais de «l'amant »...

Et tout ce brouhaha commençait à m'irriter car il mettait le foutoir dans mes neurones en brouillant jusqu'aux délices délicats de mon rêve où mon sexe se repaît de son sexe et où j'en jouis :

  • Putain que j'ai envie de baiser ! Putain qu'est-ce qui me retient ? — Pensai-je en frémissant

Presque aussitôt, j'entendis mon mari s'excuser autour de lui et dire : — Viens! — En m'empoignant. Nous quittâmes précipitamment cet aréopage sans qu'aucun oeil n'ait semblé s'intéresser à nous... Mon mari fouilla dans la poche de son short, en sortit une clé, ouvrit la porte devant nous, me poussa à l'intérieur, referma derrière lui, dégrafa mon jean, écarta mon string... Tout en s'apprêtant lui-même, il me hissa sur la margelle des lavabos et m'enfila immédiatement son sexe à demi bandé.

Je vous informe que, d'ordinaire, je n'aime pas trop les bites molles, et que... Mais voilà, au second coup de reins elle me remplit entière de toute sa dureté épanouie. Et en moins de trente secondes j'aurais grimper aux rideaux, s'il y en avait eu. Certainement de réprobation (faut pas trop rêver), je criai toute ma jouissance... Dans sa main sur ma bouche tandis que, m'en rajoutant deux ou trois coups, il me servait son pastis. D'ailleurs, il me le confirmait :

  • Voilà pour l'apéro ! — En sortant sa verge aussitôt remplacée par sa bouche qui me lapa.

  • Maintenant, t'es toute propre pour le repas et le dessert... Avec ton amant... — Conclut-il.

  • T'es pas fou ! — Le désavouai-je d'une gifle. Il pouffa en me foudroyant des yeux :

  • Dis donc ! Ne mens pas : ne te mens pas à toi-même. —

  • ... — Ne sus-je que lui répondre des yeux dans ses yeux.

  • J'adore tes yeux lorsque ces paillettes d'or viennent à les incendier. — Me dit-il doucement :

  • Elles, elles ne mentent jamais. Et leur nombre me dévoile toujours la force de tes désirs. —

  • T'es con ! — Me défendis-je.

  • Oui ! Mais je t'aime ! — Répliqua-t-il auréolé de son sourire qui me fait chavirer.

Il replaça mon string, remonta mon Jean, me caressa tendrement et dit simplement :

  • Allons-y —

  • Tu te laves pas un peu ? — Lui demandai-je, plus pour retarder l'instant où nous retournerons à la foule, que par souci d'Hygiène.

  • Non : je veux que ma queue garde souvenir de cet instant le plus longtemps possible. —

Nous étions de retour, au milieu de la foule jacassant aussi bien que tout un troupeau d'oies. Visiblement, personne n'avait remarqué notre absence, puisque quand mon mari annonça au micro :

  • Chers amis, je crois qu'il est temps de passer à table : le tournoi benjamin débutera à 14h00. Et il serait dommage que nos jeunes champions le débutent sans supporters. —

Tout ce beau monde applaudit et...

...

C'est vrai que la paëlla était bonne, pour ce que j'ai pu en juger. Car, je n'ai fait qu'en goûter trois grains de riz, déguster une belle gamba et trois crevettes, sucer une rondelle de chorizo et délaisser le poulet mais fortement aimer, mes rêves éveillés accentués par la main de mon mari sur mon entrechat. Contrairement à ce que j'avais redouté, mon mari resta près de moi tout le repas que lui aussi toucha peu, préférant sûrement caresser sa cuisse contre la mienne et laisser courir ses doigts.

Tout le monde bavardait en mangeant, mon mari aussi, trouvant quelques-uns de ses « bons mots » à sortir et à faire rire les convives. Cependant il me sembla qu'aucun ne portait réellement attention à nous. Encore moins à ce qu'il me faisait subir, sauf, peut-être, cette jeune femme, là en face de moi qui me regardait fixement. Je lui sourit poliment et elle détourna son regard. Quelques minutes plus tard, elle se leva délaissant son assiette quasi vierge... Et nous ne la revîmes plus...

J'avais la chatte en feu... Et la tête remplie d'images brûlantes, de l'amant sur moi et en moi, de mon mari et de l'amant, l'un en l'autre et réciproquement... Et de moi m'empalant sur le sodomisé...

De moi encore, les sodomisant tout à tour. Puis de la fille d'en face dont je suçais les lèvres intimes que je m'imaginai calquées de celles de sa bouche... Soudain, je mis à transpirer... De mon sexe...

Plus tard, tout le monde avait regagné les tribunes ou le bord des touches. Et mon mari aussi...

J'étais restée assise, le vagin encore tout humide de ses caresses. Et je l'entendais annoncer le déroulement du tournoi, la composition des poules de qualification, et le carré final...

Et je rêvais toujours.

Mon fils arriva avec trois copains d'équipe affublés de trois copines d'un tout autre jeu certainement.

Me voyant, il s'approcha, suivi de près par une... Ma foi, par une jolie brunette aux yeux clairs :

  • Dommage qu'elle se soit maquillée comme on peint un mur de tags ! — Pensai-je.

  • Qu'est-ce tu fais ? — Demanda mon fils.

  • Je bois mon café, tu vois bien ! —

  • Ah ! — Sans plus d'intérêt que ça. Puis il dit à la fille : — On y va ? Elle accourut et...

Ils passèrent joyeusement devant moi pour aller rejoindre leurs copains dix mètres plus loin. Et là, la voyant mieux, je remarquai qu'elle était « vieille » pour mon fils ; vieille d'au moins seize ans. Peut-être même, dix-sept, qui sait. Mon sang se glaça tant que je hurlai le prénom de « mon fils » :

  • « Mon fils » vous allez où ? —

  • Par là ! — Répondit-il d'un simple geste de la main et sans se retourner. J'en restai pétrifiée.

Un peu plus ta rd encore : je finissais mon café, mon mari me rejoignait :

  • Voilà ! Tout est lancé, j'ai enfin quelques minutes tranquilles. —

  • C'est-à-dire ? Combien de minutes ? —

  • Le temps de des matchs des poules de qualifications —

  • Oui ! Mais encore ! —

  • Quarante minutes au moins. —

  • Tu sais que ton fils s'est tiré avec une poule. —

  • Tu sais ce qu'il disait mon grand-père ? «  Je lâche mes coqs : gare à vos poules. » —

  • Arrêtes de tout prendre à la rigolade ! —

  • Arrêtes de tout prendre au tragique! —

  • Oui, t'imagines pas, elle a au moins dix-sept ans, cette fille, et... — Il éclata de rire :

  • Elle a tout juste quinze ans et sa fleur encore intacte. Et je suis persuadé qu'elle ne se fanera pas aujourd'hui. — Qu'il m'affirma sans trembler.

  • Comment tu sais ça, toi. Et comment tu peux être aussi tranquille. — M'insurgeai-je.

  • Je le sais, par « ton fils ». Et par elle aussi... — Me répondit-il en riant.

  • Salopard ! Tu aurais pu m'en parler avant, non ? —

  • Non ! C'est pas à moi de t'en parler : c'est à toi de poser les bonnes questions à « ton fils ». C'est pas tout d'interdire pour se croire tranquille, tu le sais bien ! —

  • Tu sous-entends quoi ? — Cherchai-je à comprendre.

  • Rien d'autre que ce que j'ai dit... Et je ne faisais aucune allusion à toi, rassures-toi. — *

  • Si tu le dis. —

Sur quoi, nous parlâmes de choses et d'autres, collés l'un à l'autre? Et de temps en temps, il caressa mon sexe, et je fis de même. Et, peu à peu, je parvins ainsi à m'apaiser un peu.

Peu avant, la fin des quarante minutes, les enfants revenaient dans notre direction. Notre fils voyant son père avec moi dit à ses copains :

  • Allez-y, j'arrive dans deux minutes. — Puis, s'adressant à moi, il demanda :

  • Tu t'ennuies pas trop ? —

  • ça va ! — Répondis-je. Et « mon fils » répliquant : — Tant mieux — Rejoignit ses copains.

Après un petit silence je demandai à mon mari :

  • On mange bien ici, ce soir ? Quelle heure ? —

  • Après avoir tout rangé : vers vingt-deux heures. T'as largement le temps d'aller te balader... A moins que tu préfères aller t'acheter un nouveau Jean. — Dit-il tout sourire, oeil luisant.

  • Sait-on jamais. — Répliquai-je en me levant et en l'embrassant sauvagement.

  • Ce que femme veut, Dieu veut ! — Admit-il après que je l'eus lâché.

  • A tout à l'heure ? —

  • A tout à l'heure, mon amour. —

Je m'en allais, légère comme le vent en le saluant de la main et sans me retourner.

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  • : 28/01/2009

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