Mardi 19 mai 2 19 /05 /Mai 11:45

Voilà, à quelque chose près, ce que pour nous représente le "facisme du temps qui passe" :
le manque de temps disponible pour laisser vivre librement les désirs non alimentaires.
Un mois de folie alors qu'on aurait pu croire... qu'avec tous ces fériés, l'on aurait eu tout son temps pour laisser libre cours à l'expression de ses fantasmes, à l'éclosion de ses désirs, à l'explosion de ses plaisirs...
NON !

Et pour couronner le tout, il y'a eu (encore et encore) les hésitations réformatrices des incohérences de la politique qui nous font perdre le peu de temps qui nous reste, à nous autres : nous autres sans plus aucune illusion depuis des décennies, sur l'intelligence des faiseurs de "réformes indispensables" qui n'ont pas meilleur avenir qu'un devenir dépassé.
Bref !
Mme Pécresse vous n'êtes que la maîtresse d'adversité de la détresse de l'Université.
Et pas davantage que les incohérences passées d'une Mme Saunier-Sétié qui depuis 33 ans ont conduit, lentement et sûrement, la Recherche au désert d'aujourd'hui, vos décisions d'encadrement administrativo-énarchique du savoir et de la découverte, n'auront aucun pouvoir à irriguer nos esprits libres de "sachants", ni à faire fleurir nos idées.
Mme Pécresse ! Lâchez-nous la grappe car vos efforts sont vains.
Plutôt, avouez que l'Etat est si décatie, qu'il n'a pas les moyens de se payer les lustres d'antan ; qu'il est si avachi, qu'il ne peut plus s'offrir les services (et bien moins encore les mérites) de ses bouffons, ni de ses savants et érudits...
Avouez-donc que votre "alibi libéral" n'a de visée qu'à brader le "savoir et la connaissance universels" aux marchands d'illusions d'un "monde clairement déterminé" dirigé par un mercantilisme forcené...
Madame ! Les richesses de l'esprit qui concourent à l'Evolution du monde, ne se commercialisent pas.

 OUI !
Temps passé... Et perdu !
Eperdus en discours lénifiants d'une polémique éhontée sans volonté d'espoir à trouver de la raison... Eperdus, perdus dans un échec annoncé... Et cuisant.

Vivement la retraite ! 

Par Pateric - Publié dans : Tout et rien - Communauté : Sujets d'Etudes et de Réflexions
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Jeudi 16 avril 4 16 /04 /Avr 18:38
 

Dominique posa sa joue gauche sur l'aine de ma cuisse droite sans interrompre la virevolte de la pointe de sa langue sur mon bouton. Et je voyais toujours aussi délicieusement son bras m'honorer ; son bras qui me faisait découvrir une ivresse inconnue ; de ce genre d'ivresse qui s'empare des alpinistes atteignant un sommet méconnu en ayant vaincu l'ascension par une voie encore vierge... C'est cela : je vivais tout à la fois les exaltations d'une ascension, d'une transcendance et d'une transfiguration. Et, emportée par ces émerveillements, je crus un instant succomber au vertige des sommets. Cependant, je parvins encore à me dominer : à jouir sans faiblir, à jouir sans faillir, ni sans défaillir. Certes, parfois, j'avais peine à garder mes yeux ouverts. Néanmoins, je réussis à admirer ce tableau comme si c'eût été une oeuvre hors de moi.

— C'est divin... Et charmant. — Arrivai-je à prononcer en un raccourci sec.

— Peut-être ! Peut-être que tu aimes ça, mais je crois bien que ça ne te feras pas jouir. —

Constata Dominique en sortant sa main droite de moi, tandis que sa main gauche revint caresser mon ventre, mes seins et ma joue droite. Je frissonnai entière et la rassurais :

— C'était délicieux, je t'assures... Je n'ai pas joui parce que je m'y suis efforcée : je voulais voir et rester concentrée sur ce que je voyais. Crois-moi, ce fut dur : plusieurs fois j'ai bien failli ne plus demeurer maîtresse de moi. Et je suis sûre, que si je ne pense qu'à jouir... —

— Tu ne voudrais pas jouir, maintenant ? — Me proposa-t-elle « amoureusement ».

Je me relevai en même temps que j'ôtais mes pieds des étriers afin de m'assoir et regarder Dominique yeux dans les yeux. En fait, je mourrais d'envie de l'embrasser. Et dans le geste, je vis mon sexe épanoui dans un miroir rond fixé sur la paillasse... et dans le fond du miroir, le visage extatique de l'hôtesse, un doigt dans la bouche, les yeux écarquillés... Et je vis sa jupe retroussée, l'autre main dans son slip :

— Dis, Dominique, tu sais qu'Isabelle est ici ? — Lui demandai-je à voix basse.

— Non : j'ai fermé la porte... Merde ! J'ai pas fermé la galerie... — Dit-elle de la même voix.

— A mon avis elle est là depuis longtemps, vu qu'elle me semble très excitée. — Chuchotai-je.

Dominique leva doucement la tête au-dessus de moi. Puis, à mon oreille elle demanda :

— Mais où tu l'a vue ? —

— Dans le miroir, là ! — Lui montrai-je du nez. Et aussitôt, j'ajoutai en souriant : Tiens, et si je lui donnais une petite leçon de contractions, là maintenant. —

— Chiche ? —

— Chiche ! —

Alors, Dominique se relevant brusquement dit d'un ton sévère :

— Qu'est-ce tu fous là ! Et en plus tu te branles, salope ? Dis, on t'as pas appris à t'annoncer avant d'entrer ? —

— Mais, si, mais si, mais non c'est pas ça, c'est que tes clients suivants sont arrivés, et que... —

— Taratata, petite salope : tu vas pas me dire que ce sont eux qui t'ont excitée à ce point... —

— Mais non : c'est Jules qui m'a dit de vous demander, à toi et à Camille, si vous étiez d'accord pour qu'il les prenne à votre place. —

— Et ça te fait te branler, cette question. —

— Non ! Arrête de faire ta conne : ça te va pas ! — Gueula Isabelle : — Vous baisez tous comme des enculés et je dois rester comme ça sans rien branler ? J'ai envie de baiser, moi ! —

J'éclatai de rire. Et Dominique aussi.
 

Viens ! Je vais t'envoyer au ciel ! — Invitai-je Isabelle :

Elle resta figée, le regard un peu perdu dans le mince espace existant entre ma bouche rieuse et celle de Dominique toute aussi rieuse. Mais, elle ne cessait pas d'amadouer son entrechat.

— Tu préfères te masturber, toi ! Ça te gêne qu'une femme de baisouille ? — Lui demandai-je.

— Tu crois ça, toi. Poufff ! — Rit Dominique : — Elle vit avec une femme ! —

— Qu'est-ce ça peut te foutre ! Tu vis bien avec un chien, toi ! — Cracha-t-elle tout en se masturbant encore plus frénétiquement.

— Je vis aussi avec un cheval ! — Rit encore plus fort Dominique.

— Rien à foutre de ton cheval ! Moi, c'est un âne que je me prendrais bien, là, maintenant ! —

— Oh la belle bête bisexuelle de somme que voilà ! — Ne pus-je m'empêcher de jouer en riant.

— Merde ! Avec vos conneries, j'arrive pas à me faire jouir ! - Excitant toujours sa main avec une belle frénésie.

Prise de pitié...

De pitié ? Tu parles !

A suivre !

pateric©

Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Fantasmagorie pure
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Vendredi 10 avril 5 10 /04 /Avr 17:32



 

Dominique approcha de mes lèvres sa main gantée du moufle à l'onguent ; lèvres que j'offris épanouies sur mon vagin obligeant, comme jadis se vouaient à l'encens les vases des vestales...

De son extrémité elle caressa l'intérieur de mes lèvres. Je sentis immédiatement sa chaleur glisser entre elles ; cette chaleur glacée qu'elle avait baladée sur mon ventre quelques minutes auparavant ; cette chaleur, qui restait vivante sur ma chair, allait venir, maintenant, à l'abordage de mon antre... Je nous voyais et j'aimais ça. Et déjà, anticipant la rencontre de ses deux glaçons de flammes, j'en frissonnai d'aise... Je voyais le moufle lentement se dissoudre sur mes lèvres. Et je sentais au même rythme lent glisser dans mon sexe la froideur d'une pointe d'acier se couler dans un filet suave chaud et onctueux, et j'aimais aussi ça. Je voyais maintenant, disparaître en moi ses doigts jusqu'à leur jointures. Et mentalement je les voyais apparaître en moi, tournant à chatouiller ma paroi anale, tournant à caresser mon excroissance pubienne, là où siège le G qui s'injecte puis m'éjecte à pleins jets dans la voie lactée... Non ! Je ne veux pas jouir encore ! Et je ne veux même pas jouir du tout : je veux rester consciente ; je veux laisser monter le plaisir jusqu'à l'infini, mais je veux le dominer : je ne veux pas d'orgasme. Non : je veux voir ce qu'est jouir, je veux me sentir jouir sans jouir... Gageure sûrement. Mais si je me laisse aller comme à mon accoutumée, comment pourrais-je admirer la beauté de cette main qui va me prendre, qui va me ravir de ce même charme qui m'avait saisie alors que ma main dans l'intimité de Dominique me ravissait de plaisirs. Je ne jouirai pas... Tandis que précautionneusement Dominique s'enfonçait lentement, sentant les jointures de ses doigts se frayer leur voie tandis que la frayeur de l'image de cet instant qui m'avait laisser augurer quelques tourments n'avait pas eu le temps d'aviver la moindre crainte, je m'offris entière ouverte. Et je vis avec joie mes lèvres embrasser son poignet... Alors, je me mis à jouer de tous mes muscles. Et sentant Dominique fermer son poing en moi, la regardant bien au fond des yeux, je lui dis :

— Aimes- moi ! —

Je voyais son bras aller et venir et je sentais passer les jointures de ses doigts et sentais son poignet sur lequel je me refermais. Et mentalement je voyais son poing en moi, caresser mon col et buter au cul de sac de mon sexe. Et revenir buter à l'intérieur du pubis... Et j'aimais ça, l'enserrer après son passage toujours plus puissamment mais jamais au même point... Et plus il allait et venait meilleur c'était en moi. Et le plaisir montait toujours plus haut... Et bientôt j'eus la sensation de ne devenir qu'un sexe ; un sexe glouton qu'aucun gueuleton ne saura rassasier ; je me sentis devenir sexe depuis l'entrée de mon vagin jusqu'à ma poitrine. Et lorsque je la contractais, elle aussi, j'y sentais battre le pouls de Dominique. Alors, décidant d'accorder le rythme de nos coeurs, je ralentis ma respiration tout en amplifiant les volumes d'air inspirés et expirés. D'ordinaire je parviens toujours à réduire mon rythme cardiaque ainsi : aujourd'hui je ne gagnais qu'à l'entendre battre plus fort. Toutefois, j'arrivais assez bien à le contrôler pour qu'il ne s'emballât point comme lors de mes jouissances habituelles où j'ai parfois la sensation qu'il va exploser à l'instant même où explose mon orgasme ; juste avant l'instant où je crois perdre connaissance sous les coups de son déchaînement :

— Sors... — Haletai-je.

— Ça fait mal ? — S'inquiéta Dominique en ouvrant son poing et en retirant sa main ouverte.

— Et reviens ! — Lui demandai-je entre 2 souffles : — Reviens avec ton poing fermé. — Précisai-je.

— C'est bon : tu n'as pas mal alors — Répondit-elle d'un ton rassuré.

— Au contraire : c'est délicieux. Allez reviens, vite ! — Lui confirmai-je mon envie.

— Poing fermé, je doute que ça passe — Douta-t-elle non sans tout de même tenter de passer : — Ah ben si, ça passe... Oh lala... Toi alors ! — S'exclama-t-elle entre cinq entrées–sorties directes.

— Ne parle plus... Aimes-moi ! — Soufflais-je entre deux inspirations...

Dominique m'aima d'une masturbation de sénatrice : lente, pénétrante et d'une douceur exquise ; avec cette enivrante douceur des caresses féminines emballant les hommes et ravissant les femmes ; douceurs que les chairs à vifs de mon antre amignonnaient, douceurs que mes lèvres suçotaient... Et les aspiraient de nouveau dans les secrets de mon puits d'amour... Et, ne pouvant certainement plus résister à l'attrait de mon érection, la langue de Dominique vint flatter mon clitoris avec exaltations :

— Je t'en pries... Je veux voir ! — Quémandai-je de ma main déplaçant sa tête...

 

Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Fantasmagorie pure
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Samedi 4 avril 6 04 /04 /Avr 19:37


 

Épisode VII

Entre mes cuisses, Dominique s'assit sur le tabouret et posa sa main non gantée sur mon pubis. Elle était douce, chaude et parfumée. Elle commença à masser doucement ma toison. Puis lentement elle déborda et s'étira en cercles amples, toujours plus amples, qui finirent par s'étendre du nombril à la racine de ma ravine. A chaque nouveau passage, je sentais la chaleur de la main répandre un frisson glacial, toujours plus odorant... Et bien plus réchauffant encore : là où la main quittait ma chair je sentais monter une intense chaleur ; un chaleur qui m'envahissait peu à peu ; un chaleur qui gagnait sur mon ventre ; une chaleur me faisant aspirer vivement à une nouvelle caresse glaciale de la main. Cependant, à chacun de ces nouveaux passages, l'effet glacial disparaissait de plus en plus vite puis, devenait de moins en moins présent, pour enfin disparaître totalement me laissant comme embrasée. A cela, s'ajoutant une exacerbation vivace de mon odorat, je me crus soudain transportée : emportée dans un conte de féérie orientale tant l'air que je respirais embaumait mille et un parfums mêlés ...


[Aujourd'hui encore, alors que leurs effluves restent autant divinement gravées dans ma mémoire que le test du fist lui-même, je demeure incapable d'en nommer la plus simple de ses essences, tant leurs alliances m'apparaissent toujours aussi subtiles, sinon, par trop, savantes.]


Toutefois, ne voulant céder à aucun leurre ; voulant au contraire demeurer plus stimulée par mon état conscient que par mes sens, je choisis de regarder oeuvrer Dominique. Contractant mes muscles comme aux plus beaux jours de ma jeunesse je relevai mon buste sans ôter mes pieds des étriers de la table et regardai la main masseuse... Qui stoppa net. Dominique leva la tête surprise et s'exclama :

— Pfui ! J'ai jamais vu des abdominaux pareils ! Même pas chez notre Isabelle ! —

— Tu voudrais pas tout de même bloquer le dossier de la table derrière mon dos ? —

— Si, si : bien sûr ! — S'empressa-t-elle de faire... et de revenir poser sa main sur mon ventre :

— Je n'en reviens pas ! Et... Quelle souplesse aussi ! C'est difficile ! — S'étonnait-elle encore.

— Merci ! Pour le dossier : je préfère penser à autre chose qu'à mon maintien. —

— Vraiment, ça fait pas mal ? Tu préfères pas t'allonger un peu plus : t'es toute dure... —

— Je veux voir ! Et je suis des plus relax : regardes ! - Dis-je en commandant à mes lèvres.

— Ah ben ça alors ! Comment tu peux faire ça ? —

— Entrainement ! Isotonie dissociée : Statique-Dynamique. Regardes ! - Jouai-je et tout en relâchant mes abdominaux profonds et mes muscles pelviens je contractai mon périnée fermant mon vagin faisant surgir le clitoris et s'épanouir mes lèvres vaginales. Et inversement. Puis, alternativement, le tout en respirant lentement et profondément...

[ Entre parenthèses, c'est une méthode d'entrainement musculaire et de concentration yogi que je conseille à tout le monde, femmes comme hommes. Et même si au cours de vos exercices vous pensez ne pas les maîtrisez, persévérez. Surtout pensez à vous concentrer sur la contraction. Vous pouvez aussi le faire pendant l'amour : ça ne vous apportera qu'un plaisir accru. ]

— Alors docteur ? On connait pas l'importance des muscles du périnée ? — La titillai-je.

— Bien sûr que si, voyons. Mais pareille maîtrise et pareil résultat, jamais vu, je te dis : même chez Isabelle... Et pourtant Isabelle... — Laissa-t-elle suspendue... A je ne sais quoi.

— C'est qui, ça, Isabelle ? —

— C'est la jeune hôtesse qui vous a reçues... —

— Ah parce que tu testes les hôtesses aussi : avant ou après ? — Éclatai-je de rire.

— Ici, tout le monde est « testé » avant : c'est la règle, tu comprends ? —

— Bon, oui, je comprends que DUREX n'embauche pas des nones ou des moines. — Ris-je.

— Dis, j'aimerai bien filmer ça... De l'intérieur : tu permets... — Sembla-t-elle me supplier.

— Oh, oh dis ! Une autre fois, s'il te plaît ! Tu vas pas te défiler encore avec tes expériences : j'attends, moi ! — La rappelai-je à moi.

— T'as raison : une autre fois. Comme on dit : « l'occasion fait le larron ! » — Admit-elle.

— Voilà, c'est ça ! Et je pourrais même, si tu veux et surtout si ton Isabelle le désire, je pourrais, disais-je, lui donner quelques leçons de maîtrise pelvienne. Mais maintenant : hop ! —

— Tu veux vraiment rester installée comme ça ? —

— Oui ! Je t'ai dit que je voulais voir. —

A suivre !

pateric©



Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Fantasmagorie pure
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Vendredi 27 mars 5 27 /03 /Mars 07:09
 

J'en étais là, frissonnante de mes souvenirs quand mon téléphone DECT sonna sur ma chatte. Oui ! Je l'avais mis dans mon string, pour marcher les mains libres.

— ???? —

Bien sûr, voyons, bien sûr ! Vibreur en marche... Penses ce que tu veux : je m'en fou...

Je sortis l'appareil de mon petit nid. Il était chaud et sentait bon la gentiane amère... Et il était un peu poisseux aussi. Je regardais l'afficheur : « appel extérieur » :

— Laboratoires DUREX de Burnes sur Yvette, Isabelle pour vous servir ? — Dis-je poliment de ma voix suave et surfaite d'hôtesse « haut de gamme ». Tu sais pourquoi ? Bien !

— Monsieur T.T. Tcho ! Se présenta l'appelant.

— Bonsoir monsieur T.T. Tcho — Répondis-je d'une voix printanière pour compenser que j'avais chaud : Que l'été soit chaud ne change rien. — Pensai-je : — Rien à voir avec ce T.T. Tcho ! — ... — Vous avez trouvé une solution pour venir accompagné ? Demandai-je.

— Euh ! Eh bien oui c'est réglé : je suis avec ma femme, y'a un blême ? — S'inquiéta-t-il.

— Non... Juste que... En fait, j'aurais pu être libre ! - Soufflai-je d'une voix de velours.

— Ahah ! C'est embêtant ? — Sembla-t-il s'affoler.

— Non, non : c'est bien. Vous pensez arriver vers quelle heure ? —

— Nous sommes là, devant le portail. Mais il est fermé. —

— Restez-y : je donne des ordres et l'on va venir vous chercher. —

— Ah bien, merci ! —

Je raccrochai, respirai un bon coup... de mon odeur sur le plastique et composai le n° des vigiles :

— Monsieur et Madame Tcho attendent à la grille. Ils ont la convocation n° 08945312730. —

Ce n'est pas nécessaire que tu t'excites : ce n'est qu'un numéro d'ordre administratif qui ne signifie en rien qu'il y ait autant de « testeurs ». Non ! De candidats ? Oui ! Peut-être. Mais de sélectionnés, pas du tout. Et les derniers qui sont retenus sont triés sur le volet. Et en fonction de critères dont tu n'imagines pas la complexité d'analyse. Et au bout du décompte, si DUREX a retenu un échantillon de dix milles testeurs, c'est leur nombre jusqu'au bout du monde : de Burnes jusqu'à Ochouchouaya Tchi-Tchi (en Chine sud-américaine) en passant par MêlesBurnes à l'envers (l'Austre à lits !)...

Non mais ! Dis-moi ! Tu croyais pouvoir pénétrer dans les secrets DUREX, juste comme ça ?

Tu te fous le doigt dans l'oeil, mon coco : pour réussir, faut mettre son doigt ailleurs et beaucoup le faire payer de sa personne... Et aussi, accepter que d'autres doigts viennent fouiller chez toi. Tiens : Monsieur Tcho. Monsieur Tcho, il est probable qu'il n'ait pas bien compris ce qui l'attend vraiment !

— Allo Jules ! Isabelle ! ... Oh voui merci, t'es chou ! Très volontiers ! Après... Là ! C'est que j'ai un couple qui arrive : un couple qui avait rendez-vous avec le service de Dominique... C'est qu'elle n'a pas fini les tests avec les clients précédents... Eh beh non, lui non plus : en fait ils en ont pris un chacun... Comment ? Non, non : c'est qu'ils sont endurants les vieux cochons... Oui, oui ! Des vieux, enfin quoi la mi-cinquante... Ah ! Tu trouves ça normal ? Bon ! Mais qu'est-ce que je fais avec les nouveaux arrivants ? Oui ! Au bloc G, labo 6... D'accord... Bien... Ah oui ! Je peux faire ça ? ... Oh merci Jules! ... Euh, au fait ! Il paraît que la femme a ses règles... Oui, Oui, je sais... La solution 612 ? Oui mais là, je saurais pas comment faire... Ah bon, avec l'outil 125... Oui... D'accord... C'est tout ? D'accord, dix minutes, mais, du type j'en fais quoi en attendant... Le 65... bien... Et je lui taille une pipe ? D'accord ! Je vais être dans un de ces états après, moi... Ah ! Tu arriveras demi–heure après ? Bien ! Dis, tu t'occuperas de moi, d'abord, hein ! Oui : un petit service en échange du mien... C'est ça. A toutes ! —

Non mais, ça va pas toi ? Tu écoutes aux portes maintenant ! Oui ! C'est à toi que je parle ! Ah ! C'est qu'en plus, tu n'es pas seul... Wooh ! Charmante ! Comment ? OUI ! C'est à vous que je parle : vous qui cherchiez à entendre ce que pouvait bien m'expliquer le docteur Jules. Tsé-tsé mentez pas ! Je vous connais trop bien. Bon ! Allez, je serai sympa : je vous amènerai pour voir... Doucement : vous bousculez pas : il y aura de la place pour tout le monde ! Le moment venu, hein ! Parce que, maintenant, en attendant mes clients, je vais sournoisement jeter un oeil du côté des vieux cochons.

* * * * *


A suivre !

Pateric©

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  • : 28/01/2009

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