Jeudi 18 juin 4 18 /06 /Juin 07:00
 

Ce Samedi 13 juin...

Sans l'avoir prémédité d'aucune façon, j'allais tourner une page significative de ma vie

...

Mon agenda était barré, de l'aube à la nuit : « Fête de l'école de Rugby de notre fils... ».

Rien d'autre.  

Sauf que, cela me rappelait surtout que, en tant que dirigeant et éducateur bénévole de ce club, mon mari s'y trouverait activement impliqué de « l'aube à la nuit ». Donc ? Peu disponible pour moi.

Et moi alors ?

Mis à part ma présence au tournoi auquel prendra part notre fils ; mis à part cette tranche de deux heures de jeux où je regarderai « les exploits de mon fils »...

Oui ! Juste, les « exploits de mon fils » sans m'intéresser aux autres protagonistes du jeu. Quoique...

Je ne les regarde jamais vraiment ces exploits. Moi, je tremble à chaque plaquage, à chaque « mêlée spontanée », à chaque « ruck » à chaque « pick and go », à chaque « maul », comme ils les appellent, eux, ces actions : actions que j'appelle, moi, des « moulons de sauvages »....

Et comme « mon fils » n'est pas le dernier à y prendre part... Je dois vous avouer que le plus souvent je regarde ailleurs...

Et peut-être mis à part aussi l'heure du pique-nique : la paëlla s'annonçait (paraît-il) somptueuse...

Davantage encore si mon mari n'y passait pas son temps à faire le tour des tables pour s'inquiéter auprès des autres parents si : « Tout va bien ? ». Mais que Voulez-vous ? Il comme ça, mon mari : perfectionniste jusqu'auboutiste ; satisfait si tout le monde autour de lui est pleinement satisfait !

Evidemment que parfois j'approuve et applaudis des deux mains. Surtout s'il m'a faite chavirée dans un de ces orgasmes de « ouate cotonneuse de félicité » d'où je reviens toujours totalement molle...

Cependant, je dois avouer aussi que cette « journée de fête » ne m'emballait pas particulièrement... Un tournoi, passe encore, toute une journée, bonjour l'ennui.

Bref !

Cette journée est unique dans la saison. On peut donc exceptionnellement faire une exception...

D'autant que « mon fils » semblant se faire une joie particulière de cette journée « exceptionnelle » ;

D'autant que mon mari ne s'étant impliqué dans cette activité que pour offrir le « plus satisfaction » à « mon fils », vous l'avouerez, au moins vous mesdames, j'aurais tort de me plaindre de mon sort.

Et pourtant...

Toute la semaine écoulée, je n'avais pu m'empêcher de repenser à notre samedi passé...

Toute la semaine, j'avais eu l'image de notre amant devant mes yeux... J'y avais revécu nos coïts... Mon con avait frémi au souvenir de son gland butant haut ; frémi de son gland butinant mes chairs.

Toute la semaine, mon esprit revivant les plaisirs d'extase au souvenir des sodomies réciproques des deux amants, mon bourgeon m'avait agacé les doigts qui n'avaient pas su se retenir.

Toute la semaine, chaque soir, je baisai mon mari en me revoyant baiser l'amant et en mordant mes lèvres pour ne pas hurler mon plaisir. Et qu'après m'être écroulée à son côté, mon mari vint m'aimer à son tour, lentement. Et encore plus tendrement, caressant mon ventre, caressant mes seins, caressant mon cou et mes lèvres avant que j'exigeât de lui qu'il me baise vivement jusqu'à ce que sa bite baignât dans nos foutres...

Oui ! La semaine entière, chaque soir comme cela ne nous était plus arrivé depuis très longtemps.

Juste avant qu'il me demandât : — Tu veux, toi, aussi aujourd'hui ? —

Oui ! Toute la semaine entière je lui répondis : — Oui ! Oui ! Je le veux ! —

Et comme jamais de notre vie, de nos amours et de nos libations communes : comme jamais avant cette semaine écoulée, tous les soirs de la semaine, après avoir récupéré tout mon souffle, j'armais mon pubis et je le sodomisais, lui, allongé sur le dos au bord du lit, moi, debout, mes yeux dans ses yeux où je lisais son bonheur épanoui. Depuis longtemps je n'avais lu pareil bonheur dans ses yeux. Ne me demandais pas « pourquoi », ni « comment » : je sais parfaitement tout lire dans ses yeux...

Et tous les matins aussi, ma bouche avalait sa bite bandée et l'extrayait de sa torpeur avant qu'il se s'étirât pour venir butiner ma rose perlant encore des sucs de nos plaisirs et qu'en moins de temps qu'il est nécessaire pour poser pied à terre, il me fît jouir de nouveau. Tant jouir que mon être sexuel maintenait en équilibre instable le fléau de mes jouissances lubriques au paroxysme de l'excitation. Et que plus encore, je lui refusais de laisser contrebalancer le fléau de ma conscience bien pensante, même si, parfois je me questionnais sournoisement sur le plaisir que j'avais pris à jouir de sodomiser mon mari. Qui plus est, avec cette surprenante régularité... Alors qu'avant cette semaine, cet acte était demeuré fort marginal : juste un acte pris « en passant », un acte pris comme un jeu, sinon comme un « délire »... Et parfois ma question s'appesantît à chercher à savoir s'il l'aimait, au moins autant que moi. Ou encore, des idées bien plus « troubles » ; des idées à vouloir comprendre si son abandon est soumission ou plaisir, ou les deux, voire, aucun ; des idées encore plus étranges et farfelues, à m'imaginer qu'il m'offrait son cul en « thérapie »

...

Ce sont quelques-unes de ces idées qui m'ont conduite à vouloir vous raconter notre épisode de la « cabine d'essayage » : dans le secret espoir de lire vos avis sur cette aventure ; de lire des « opinions » (ça y est, je l'ai dit, ce mot qui me déplaît le plus souvent) qui m'auraient permise de débuter l'analyse de mes désirs et des comportements qu'ils induisent sur moi...

Mais si ! Vous le connaissez bien ce détour de ma personne : j'ai besoin de tout verbaliser... Bref ! Personne n'ayant souhaité exprimer un quelconque avis sur les dérives de mes délires, mis à part mon mari, qui fidèle à ses habitudes, n'a émis que des boutades de dérision et d'ironie, et surtout sans se dévoiler un seul instant, j'en suis encore là à tergiverser, idées indécises mais sexe affamé.

Tant pis... Je vais insister à « secouer vos neurones »...

Comment ?

Hé hé... Faut voir !

 

Et donc, toute la semaine écoulée jusqu'à ce « samedi de fête », je l'ai passée tout autant à beaucoup jouir qu'à beaucoup gamberger... Et beaucoup moins à me concentrer sur mon travail... Quoique, mon travail consistant aussi à « beaucoup analyser des facteurs de comportements sociologiques », je me sens relativement en droit d'affirmer que, tout compte fait, j'ai plutôt bien travaillé. C'est ça ! Rigolez !

Ainsi, ce samedi matin 13 juin, j'étais sur le bord de la touche (du terrain de rugby, ne confondons pas tout, je vous prie) à plutôt moins regarder mon fils jouer, qu'à observer les juvéniles groupies exciter la testostérone toute aussi juvénile des plaqueurs et des plaqués (pour les seules actions que je sais reconnaître parfaitement). Et, ça me chamboulait un peu. Néanmoins, j'étais loin d'imaginer la suite où, « mon fils » sortant de la douche (et ses copains aussi, mais eux... ) dans leurs « tenues d'apparat », s'engouffrèrent gaiement dans la haie d'honneur des bras ouverts de minottes minaudant à qui mieux-mieux... Et que cette horde entre-mêlée, aussi bien que dans une mêlée debout (maul, en anglais) s'éloigna sans mollir : « mon fils » aussi bien que les « autres », m'ignorant totalement... Il est déjà si loin le temps où il accourrait pour solliciter mon opinion sur le match ; pour solliciter une félicitation de ma part ; pour quérir un doux bisou de congratulations ?

 

  • Le cul plein de bouillie, armé de la pelle et du langage, avorton autonome, il va, seul... —

  • Les immortelles – Pierre Bourgeade

 

C'est pourtant vrai ! Et j'avais pas l'air conne, moi, tiens, avec ma valise de bisous et mes couches !
Merde alors !


 

pateric©

Par Pateric - Publié dans : micro roman - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Mercredi 10 juin 3 10 /06 /Juin 00:36
 
  • Regardes ! — Dit l'amant à mon attention —

L'amant vint se placer de dos à mon mari, un pied sur le banc, l'autre à terre, et face à moi. Doucement, il fit descendre ses fesses, anus à l'aplomb de la bite de mon mari qu'il guida au centre et la fit pénétrer lentement. Je savais que ses gestes était calculés pour mon regard. Et je lui en rendis grâce en l'encourageant.

  • Voui ! Doucement. Là, juste le gland. Attends... Je me levai et entourai la bite de ma main.

  • Attends, je vais t'aider à la faire pénétrer, Tu veux ? — Même si je savais qu'ils n'avaient pas besoin de moi... Mais je trouvais que le geste était fort stimulant.

  • Oui ! — Accepta-t-il d'un simple hochement de tête.

Mes mains sous ses fesses, je séparais fermement les globes fessiers, pour amplement dégager le sillon et s'épanouir sa rose. Surtout pour ne pas perdre de vue la plus petite once de chair dans cette pénétration, là, à dix centimètres de mes yeux. Lentement et inexorablement la bite de mon mari s'enfonçait dans l'anus de mon amant... Lorsqu'elle atteignit le fond, ma main droite saisit la bite raide de l'amant. Et ma main gauche caressa ses pectoraux et titilla ses seins qui durcirent aussitôt.

  • Pas encore ! Conseilla-t-il : — Regardes-nous, d'abord... Lorsque je serais prêt de jouir, alors, tu pourras faire ce que tu veux sur moi : d'abord, regardes-nous. —

Alors, je me reculais un peu et je les laissais « s'aimer entre-eux »...

Même si, à de maintes reprises j'aurais voulu, me mêler à eux, caresser leurs peaux, et caresser leurs sexes, et caresser leurs anneaux...

Même si, un instant j'avais voulu venir m'empaler sur la bite arrogante de l'amant...

Et même si, la vue de la pénétration particulière de cette intromission culière allumait en moi tous les feux de la passion dévorante...

Je restais « sage »...

Sage ? Ça va pas ? Moi sage ?

Disons, pour être clairs, que je les regardais sans intervenir dans leur « union ». Et... Franchement ? Je la trouvais sublime : d'autant plus sublime qu'elle m'excitait tant que je me masturbais... Comme si j'avais été sevrée de sexe depuis la nuit des temps...

D'autant que, ces deux salopes, là, semblaient s'être parfaitement bien concertées (et sans que j'ai, un seul instant, pu m'en apercevoir) pour faire durer leur plaisir... et me faire saliver d'envie...

Enfin... L'amant fermant les yeux, respirant plus vite et sa chair, sur son ventre, se hérissant, et ses seins durcissant, je bondis vers lui et les pinçais. Puis je pris son sexe en main désireuse de le branler jusqu'à l'éjaculation. Mais il débanda lentement et je le sentis glisser dans la main. Alors, je le saisis au gland avant que le prépuce le cache et le serrai entre mon pouce et l'index... Et l'amant s'activa encore plus vivement sur la queue de mon mari. Et une goutte translucide perla sur le méat... Puis se fut un écoulement continu qui s'en échappa : un flux que je me plus à faire couler dans la paume de ma main... Et j'aimais tout ça... Tout ça qui ne s'arrêtait pas... Tout ça que j'imaginais pouvoir durer longtemps : aussi longtemps que mon mari parviendrait à retenir sa jouissance... Alors je l'observai, cherchant dans sa respiration, ou dans tout autre signe qui m'est connu, l'instant où son explosion gagnera sur sa volonté... Et l'amant se tordait de plaisir. Et plus il se tordait, plus son sexe se libérait... Jusqu'à ce qu'il crie.

  • Bourres-moi, bourres-moi à fond ! —

Alors mon mari, prenant appui sur son dos, soulevant ses fesses, s'activa amplement dans l'antre de son amant... qui sautait s'empalait sèchement à chacun des assauts. Et l'anus de mon mari, clignant comme un oeil aguicheur à chacun de ses relâchements, je décidai de le caresser de ma main enduite de la sève de l'amant qui avait coulé jusqu'au bout des doigts. Je choisis alors, d'y introduire un doigt. Il y glissa aisément ... Ce qui fit grogner mon mari... S'activer encore mieux et avaler mon doigt entier...

Et toujours, le gland prisonnier de mes doigts, la verge de notre amant larmoyait... Et ses larmes tombaient maintenant sur mon ventre, jusque sur la touffe...

Mon mari se contracta et pouffa : — Ouf, ouf, fouaouff ! — Et l'amant remercia :

  • Ouh Ouh ouh... Je jouis trop fort, ouh ouh ouh... —

Et moi, mesdames peut-être ne me croiraient-vous pas, portant mes doigts à mes lèvres, je les suçais et éjaculais aussi sur mes cuisses en acclamations à leurs cris de joie...

  • Putain, vous m'avez faite jouir, juste à vous regarder jouir, — Criai-je. — C'est trop beau. —

  • Alors, t'as pas fini de jouir... Parce que dans quelques instants, ça va être ma fête... —

Je le regardais, vaguement absente, pensant que... Je ne sais pas si seulement je pensais encore...

  • N'est-ce pas ? — Qu'il demanda confirmation à l'amant.

  • Oui ! — Répondit-il joyeux : — Le temps que je respire un peu... Cette expérience est si bonne que je crois que je voudrais qu'elle s'arrête jamais —

  • Tu l'as dit — Confirma mon mari. Et à mon attention : ça t'a plu ? —

  • Oui ! — Que je crois avoir bêtement répondu, tant je me sentais comme saoule.

  • Viens contre nous. M'invita mon mari... Je titubai vers eux. Ils m'enlacèrent aussitôt.

  • Alors, tu en penses quoi ? — S'enquit-il tant il est habitué à ce que je verbalise tout.

  • Rien ! Et j'ai pas envie de penser maintenant. — Dis-je...

Et je me blottis dans les bras de l'amant... Comme s'il m'appartenait. Et l'inverse. Offrant juste la vision de mon cul à mon mari...

Surprise par mon geste, je tournai la tête vers lui. Il me sourit simplement, posa sa main sur ma nuque, souleva mes cheveux, m'embrassa dans le cou et me fit frissonner.

Ah, mon mari...

Je crois que même dans le plus licencieux des lupanars, lubrique à la déraison, bourrée par tous les trous et couverte de foutre... Il me sourirait encore, de ce même sourire de béatitude et de bonheur ;

je le croirais même capable de flatter l'empire de mes sens jusqu'aux enfers du stupre...

Je lui dois, au moins, cette grâce à mon mari. Il est le plus ravi des hommes lorsque je laisse mes instincts libidineux dominer sur les raisons de ma conscience. Et plus encore, lorsque, comme il dit, je lâche prise et m'abandonne aux flux de mes orgasmes...

C'est vrai, que s'ils ne font pas ma vie ; c'est vrai que s'ils ne peuvent constituer « notre pain quotidien » face aux contraintes de notre « monde social »... C'est vrai, qu'il faut aussi se ménager « un temps pour tout ».

Et si...

Et encore si...

Alors... il existe un temps pour toutes choses...

Donc, il existe aussi un temps pour s'échapper de ce monde. Et s'en échapper en se laissant emporter par ses sens... ça rend la vie beaucoup plus douce, beaucoup plus belle...

C'est banalement, de la Logique.

Si, si... J'en suis persuadée...

En tout état de cause, là, dans cette cabine d'essayage, tous les trois enlacés, nous étions biens. Question de morale, pas question de morale : nous étions bien et ce n'était déjà pas si mal...

Cependant, la main de mon mari venant caresser la verge molle de l'amant, je sus que mon mari, ne s'arrêtera pas là. Je sus qu'il ne reviendra pas sur sa décision de saisir cette opportunité inopinée de m'offrir ce après quoi j'ai longtemps rêvé. Je sus qu'il ira s'empaler sur la queue de l'amant, face à moi, ses yeux foudroyants dans mes yeux. Je sus qu'il s'en délectera, lentement, ouvrant largement son cul pour me montrer les contractions de son anus autour de la verge...

Je sus aussi que dans ses yeux je lirais ses gages...

Et je sus que lorsqu'il me sourira, ce sera comme pour dire :

  • Heureuse ? — Et aussi :

  • Montres-le moi : vas-y, branles toi ! —

Jamais, il ne m'a demandé de me branler : toujours je le lis dans ses yeux.

Et toujours, assis face à moi, ses yeux courant de mes yeux à mon sexe, je vois son visage rayonner.

Et toujours, je m'ouvre pour qu'il se délecte du plaisir que je me donne.

Et toujours, il me dit : — Je t'aime ! —

...

Alors, je m'agenouillai au pied de l'amant, prenait sa verge dans ma bouche et décidai de la conduire à cet état nécessaire à la sodomie de mon mari...

Et lorsque l'affaire prit tournure je me plantai face à lui et attendis que s'agite mon rêve...

Je vous le jure : ce fut encore plus beau, plus intense, plus orgasmique que ce que j'avais jamais su le rêver... Y compris dans l'emprise de mon sexe par mes doigts.

Et l'apothéose fut atteinte, lorsque mon mari hurla sa jouissance en même temps que sa bite molle pleurait de joie...

Et, me sembla-t-il que dans le même temps, l'amant éjacula dans le boyau anal en soufflant :

  • Oh que c'est bon ! Que c'est trop bon ! —

Et lorsque notre amant décula, je vis la vésicule de son préservatif remplie, déformée à exploser... Intéressée, je demandai à mon mari :

  • Tu l'as sentie son éjaculation, tu as aimé ? —

  • Oui ! J'ai senti sa force. Et sa chaleur aussi... Et je crois même que j'aurais beaucoup aimé gardé sa semence en moi... Peut-être, une autre fois... — Laissa-t-il traîner, évasif.

Nous passâmes encore quelques longues minutes à nous caresser ensemble : juste des caresses d'apaisements et de remerciements en parlant de choses et d'autres, de choses banalement banales. Puis mon mari me demanda en souriant gaiement :

  • Bon ! On les essaye ces Jean's. Je crois que ce n'était que pour ça que nous sommes entrés ici, Non ? —

  • Je croyais que c'était juste pour fuir la foule dans la rue — Sembla s'étonner notre amant.

  • Y'a un peu de ça ! — Répondis-je — Mais il avait vraiment besoin d'acheter un Jean. —

  • Je vous les offre — Dit-il sincèrement prêt à nous les offrir de bon coeur.

  • Non ! — Refusa mon mari. — On les essaye, ils nous vont, on les achète. POINT. Surtout ne pas confondre, plaisir du tiroir cul et plaisir du tiroir caisse... Même si, même si, parfois, certains culs sont des caisses... —

Et il éclata de rire. Et notre amant aussi...



Voilà.

Nous avons deux Jean's neufs : deux Jean's neufs quei de surcroit nous plaisent beaucoup et nous font des culs splendides.


Après avoir si idéalement échangés nos sexes, nos culs et leurs plaisirs, nous sous sommes séparés après nous être tendrement embrassés, sans jamais avoir échangé nos prénoms, ni nos numéros de téléphones, ni rien d'autre de nos intimités. Juste, notre amant d'un soir nous a assurés que serions toujours les bienvenus dans sa boutique...

Mais nous ne lui avons pas promis que nous pourrions revenir...


Nous sommes sortis dans la rue qui était devenue presque déserte : juste des gens qui entraient dans les restaurants. Les lampadaires s'allumaient...

Nous sommes revenus à la Mairie du troisième, nous avons repris nos vélos et sommes rentrés tranquillement, en parlant de notre aventure...

J'avouais à mon mari, que ce garçon m'avait beaucoup plu. Il me répondit que je n'aurais pas eu besoin de le lui dire : il l'avait tout de suite sus. Il me dit même que :

  • Puisqu'il te plait tant, rien ne t'empêche de répondre à son invitation...

Je répondis à côté :

  • Toi, il ne te plait pas ? —

Il alla droit au but... Qui plus est, en sautant un trottoir :

  • Si ! Beaucoup ! Il est charmant, bien éduqué... Et doué, ce cochon ! —

  • Alors, toi aussi ! — Dis-je, trop heureuse de ne pas répondre

  • Non ! — Un « non » cinglant — Je t'ai juré que ce ne sera jamais sans toi. —

  • Ah ! — Dis-je. — C'est vrai : je n'ai rien juré de tel... —

La chaussée se rétrécissant, il me laissa passer devant. J'en fus aise... De ne plus pouvoir parler... Néanmoins, j'étais intriguée. Quelque cent mètres plus loin un feu nous obligea à poser pied à terre.

  • Tout compte fait, c'est bien que ... (notre fils) passe la soirée avec ses copains. —

  • Oui ! Heureusement que j'ai insisté aussi... Parce que toi, hein... — Qu'il me chahuta...

Parce que c'est vrai, moi, je ne voulais pas qu'il y aille à sa soirée de fête de leur titre de champions de France... Tout de même, ce n'est qu'un enfant de quatorze ans à peine...

Mon mari se moque de moi lorsque je dis ça à mon fils :

  • Tu n'es qu'un enfant de quatorze ans à peine... — ;

Et mon mari ajoute toujours hilare :

  • Et cinquante numéros de téléphones féminins dans son répertoire. —

  • Fous-moi la paix. C'est mon fils. — Que je lui hurle à la gueule...

Oui ! Cet enfant là, c'est toute ma vie. Et, pour aujourd'hui tout du moins, c'est comme ça...

  • Oui ! J'avoue que tu as été bien inspiré — Lui consentis-je.

  • Ouais ! Et je suis sûr que si tu lui lâchais un peu la bride, à « ton fils », tu te fournirais en opportunité d'en dégotter d'autres, des inspirations comme celle-ci, tiens ! —

Il avait marqué « mon fils » de ce ton qu'il emploie toujours pour se moquer de moi... Parce que dans la réalité nue et crue, « mon fils », c'est aussi « son fils ». Et notre aîné aussi. Mais lui, c'est un homme de la génération de mon amant de ce soir... Brrrr ! Un frisson glacé parcourut mon échine.

  • T'as froid ? — Me demanda mon mari revenant à ma hauteur.

  • Non ! —

  • Alors tu penses au jeune. —

  • Oui et non ! Je fais des relations ... —

  • Tu ne vas pas regretter maintenant d'avoir baisé avec une jeune de l'âge de ton fils. —

  • Non ! Je ne regrette rien ! —

  • C'est ça Cocotte ! —

  • Ta gueule ! — Il le sait parfaitement que je déteste ce diminutif : c'était celui de sa mère.

Mais non, il faut toujours qu'il me taquine avec. Et en plus, ça le faisait rire à ce benêt :

  • Connard !

  • Oui ! Mais je t'aime ! — Qu'il hurla en attaquant le boulevard de l'Hôpital en danseuse...

J'étais certaine qu'il le faisait exprès à dandiner son cul comme une pute à cinq mètres devant moi. Sauf qu'il me fit rire. Et je n'arrivais plus à avancer sur cette côte de merde... J'arrivai enfin au feu.

  • Y'en a pas un pour sauver l'autre de ces foutus feux, hein. Tu démarres et pof ! Cent mètres plus loin tu te retrouves assis sur le cul à poireauter... — Il se marrait... Il est incorrigible.

Et il l'avait quand même dit, que les feux rouges à Paris, c'est n'importe quoi... Et pas que pour les cyclistes ; pour les automobilistes, les motocyclistes et les piétons... Ton-ton et ton-taine !

...

Tout au plus, dix minutes plus tard, nos vélos étaien rangés et nous étions chez nous.

  • Tu as faim ? Lui demandai-je.

  • Non ! Pas maintenant ! D'abord je prends une douche... Tu viens ? —

Sa question me secoua.

C'est vrai qu'il y avait longtemps que nous n'avions pas pris une douche ensemble...

En tout cas, ici, jamais : vous comprenez, « mon fils »...

  • C'est une excellente idée ! — Que j'acceptai.

Sous la douche, il me savonna, me frictionna... Et me chaaatt ouiiillla ! Wou ! Que j'aimais ça...

Sous la douche, il bandait comme un âne, comme s'il n'avait pas baisé depuis vingt ans...

  • Toi, alors ! Plus tu baises plus t'as envie de baiser... —

  • Heu ! — Bafouilla-t-il en regardant sa bite : — Dis-donc, j'ai même pas senti... —

  • Et ton trou du cul, tu le sens encore ? —

  • Woui ! — Souffla-t-il un sourire envahissant son visage : — Et toi ? —

  • Quoi, moi ? — Fis-je mine ne ne pas comprendre...

  • Elle était bonne ? —

  • Sa queue ? — Dis-je en tripotant la sienne.

  • Sa queue, oui... Et toute la soirée entière ? —

  • Oui ! Mon amour c'était délicieux. Je crois même que c'est mon expérience sexuelle la mieux réussie de toute ma vie... Et pour toi ? —

  • Sûrement ! D'autant que j'y ai perdu ma virginité, non ? —

  • Ta virginité, ta virginité, ça fait longtemps qu'elle s'est dissoute dans les oubliettes, non ?—

  • Oui ! Et non ! Il est vrai qu'avec tes « outrages », mon anus est rodé... Mais jusqu'à ce soir j'étais bien encore vierge d'une vrai bite de soudard dans le cul, oui ? —

  • Et alors, dis-moi, tu préfères quoi ? Ma bite ou sa bite . —

  • Sa bite... —

  • Salaud ! — Dis-je en tirant sa queue contre l'entrée de ma grotte : — Et ça alors ? —

  • ça, ça ... Voyons, rien ne le remplacera jamais — Dit-il en y fourrant sa bite.

  • Pourquoi ? —

  • Parce que... Tu es la reine ds chattes —

  • C'est ça : n'importe quoi ! —

  • Je te jure : je n'ai connu aucune autre femme que toi capable de serrer un zizi comme toi, de l'avaler, de le masser... d'en faire ce qu'elle veut, juste à la force de ses muscles... —

  • Ah bon, t'a vérifié ça toi... Et quand ? —

  • Oh ! Dans nos souvenirs anciens, tu le sais bien... —

  • T'as les souvenirs tenaces... —

  • Comme les tiens, je crois... Et pourtant... —

  • Pourtant quoi ? —

  • C'est pas les soupirants qui t'ont manqué. —

  • Non ! C'est le désir ! —

  • Parce que tu te le refusais ! —

  • Comme toi ! —

  • Non ! Moi, j'ai juré : - Jamais sans toi. - Comme je t'ai juré que tu étais libre, que jamais je te reprocherai de jouir avec d'autres... Tu sais bien pourquoi : je ne me suis jamais pardonné d'avoir volé ton adolescence... Encore moins d'avoir obéi à tes parents qui m'y ont contraint, de n'avoir pas eu les couilles de les envoyer chier. De t'avoir épousée sans que tu n'es rien connu de la vie. Je t'ai eu par la force... —

  • Arrête ! Je suis aussi coupable que toi : Je t'ai aimé au premier regard. —

  • T'avais quinze ans. —

  • L'amour n'a pas d'âge. —

  • Sauf que pour toi, « ton fils » sera encore un enfant. —

  • Tu m'emmerdes : je t'aime depuis toujours, c'est tout. —

Il arrêta net de me baiser, là sous le jet de la douce. Il me regarda tendrement et dit :

  • Jure-moi que tu es heureuse avec moi. —

  • Non ! Tu me rends souvent heureuse, mais je ne le suis pas totalement... Mais tu n'y es pour rien, et tu sais pourquoi. —

  • Oui. Comme je sais que ni toi, ni moi ne pouvons rien y changer... Même pas ton fils. —

  • Peut-être ! —

  • Alors, bordel, récoltes les bonnes choses de la vie et jouis te tout ce que tu peux jouir ; jouis de tout ce qui te fait jouir, sans gamberger vers des idéaux inaccessible... Ce soir, mon amour, tu étais si belle dans ta jouissance ! La jouissance te va si bien ! —

  • Peut-être as-tu raison — Lui concédai-je pas particulièrement convaincue.

  • Ecoutes-moi un instant : si ce garçon te plait autant que j'ai cru le voir... Et si tu en as envie, ne te prives pas... D'autant que je suis persuadé que tu lui a fait découvrir quelque chose dont il n'imaginait pas l'existence...

  • Tu dis n'importe quoi ! — Dis-je espérant qu'il me lâchera.

  • T'es libre, mon amour ! —

Sur ce, il se remit à me faire l'amour. Et lorsqu'il sentit que j'étais sur le point de jouir, il me dit :

  • Tu n'aurais pas envie de me sodomiser, toi ?

Je lui avouais :

  • Si, j'en ai envie... Mais seulement si toi aussi tu veux me montrer ton orgasme comme tu me l'a offert tout à l'heure... —

  • Regardes-moi dans les yeux. —

...


Je ne sais pas, Mister OBAMA, si vous êtes l'avenir du Monde comme aiment à le croire les gens crédules... Mais pour moi, ce soir, vous fûtes une bénédiction...

Thank You, Mister OBAMA...


Et je vous jure, jamais plus je ne dirais :

Fontaines....




pateric©

Par Pateric - Publié dans : micro roman - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Mercredi 10 juin 3 10 /06 /Juin 00:33
 

Je me souviens du passé où je baisais impunément d'autres hommes devant ses yeux. Je me souviens de sa langue sur mon clitoris tandis qu'une bite me ravageait : je me souviens de mes orgasmes fous. Je me souviens de ses mots excitants à mes oreilles et de sa bouche suçant leurs lobes : de sa bouche qui me faisait frémir autant qu'elle décuplait mes cavalcades sur mes amants.

Mon mari a toujours aimé me voir jouir d'autres que lui. Après, ça le rendait plus tendre, ça calmait sa fougue : il prenait soin de moi à m'aimer lentement, doucement, longuement. Il en avait appris aussi à devenir de plus en plus attentif face à mes réactions. Et il se plaisait à me faire languir, me conduisant à l'extase en me frustrant de l'orgasme ; il se plaisait à me ramener à la pesanteur de la réalité sans que j'ai atteint le vertige des sommets ; il se plaisait à me conduire toujours plus haut, mais sans aboutir : palier par palier. Et dès que le dernier était franchi, il me laissait exploser jusqu'à l'inconscience. Je sais même qu'il m'est arrivé de m'évanouir de jouissance : je le sais parce que lorsque je reprenais conscience du monde environnant, il était là, à me masser. Et mon corps entier, luisant d'un baume enivrant m'est témoin.

Non ! Je ne dis pas que je perdais connaissance, je dis seulement que je sombrais dans les limbes d'un inconscient suave.

A cette époque, nous étions très jeunes : jeunes comme notre amant d'aujourd'hui.

Depuis, plus de quinze ans se sont écoulés sans que j'eus d'autre amant que mon mari.

Et plus de vingt ans que je n'avais baisé avec des « inconnus » ou « épisodiques ».

Ainsi va la vie parfois.

Non ! Je ne vous raconterai pas ici ma vie : notre vie.

Le passé est le passé : même si son souvenir est doux ou douloureux, le passé doit rester le passé.

Et l'on ne doit pas revivre le passé autrement que par les souvenirs qu'il a imprimés dans notre mémoire.

Non !

Oui !

Vous devez vous dire : Cette femme est la pire des cérébrales. En plein milieu d'une jouissance, avant de t'offrir son orgasme, putain, elle philosophe.

C'est que pour moi, la philosophie et le sexe, le sexe et l'amour ; l'amour du sexe comme l'amour de la vie... avec les « amours » de ma vie, sont de l'ordre de ma vie et que les questions de vie sont de la philosophie : la vie, avec ses déplaisirs certes, et donc, en conséquences de l'immuable dualité excitant les êtres vivants, avec ses plaisirs aussi, pardi.

Et le plaisir d'aujourd'hui frappant à la porte de mon orgasme, je me contractai entière autour de la verge de mon amant, tremblai de la crinière de mes cheveux flous jusqu'aux orteils et hurlais de bonheur entre chacun de mes spasmes que je ne pouvais dénombrer. Et au fond de mon antre, je sentis jaillir l'explosion de mon amant qui cracha la bite de mon mari en un cri a-priori incontrôlé. Et la bouche de mon mari avala ma bouche et sa langue força mes lèvres. Je mordis sa langue, du désir de la manger en remerciement de son offrande à m'avoir à nouveau libérée, sans nul discours, sans nulle circonvolution discursive, sans préméditation, sans attentat moralise : juste, libérée d'un joug pesant... Je m'abandonnai au baiser de mon mari tandis que, redevenue un peu plus maîtresse de mon corps, je jouais de mes muscles intimes pour garder prisonnière la verge de mon amant que je sentais vouloir m'abandonner mais à laquelle je refusais de fuir : à laquelle je voulais redonner vigueur, car malgré mon récent et prenant orgasme, je désirais atteindre encore d'autres jouissances.

Et sentant la bite de mon amant reprendre une emprise honorable sur mon sexe, je me mis de nouveau à osciller lentement autour d'elle tandis que mon mari m'embrassait langoureusement en caressant tendrement mes seins. Et comme je recommençais à m'agiter sur la bite, la bouche de mon mari quitta mes lèvres pour me dire :

  • Humm ! Tes lèvres son glacées mon amour ! Tu as beaucoup aimer, oui ! —

  • Oh oui ! C'était très bon — Avouai-je sans peine en accélérant ma danse.

Mais, ne voilà-t-il pas que mon mari me désavouait maintenant avec son discours sécuritaire :

  • Mon amour ! Sors ! Il est plus prudent de changer de préservatif ! —

Je le fusillai du regard pour lui faire comprendre que, ma foi, c'est dégueulasse de m'interrompre ainsi en pleine félicité : dégueulasse et... Il comprit puisqu'il sourit, ce qui ne l'empêcha pas de me prendre à la taille pour me stopper. Et je sus que, même si ça ne me plaisait pas, même si je sus que je ne pourrais pas m'opposer à la force de ses bras, que de toute manière sa force aura raison de ma volonté, je lui opposai la résistance de ma volonté... Et mon amant qui lui donnait raison en plus :

  • Ton mari a raison , ma puce, changeons de préservatif. — Qu'il dit en sortant de moi.

Voilà aussi le résultat du pouvoir de la minorité : une puce. Non mais ! Sont fous ces mecs...

Et sa bite, à la vigueur arrogante retrouvée, coiffée de son bonnet frigien rempli de sa semence... Que mon mari saisit en main. Il le retroussa puis l'ôta de la verge d'autant plus aisément qu'elle était bien raide... Je me mis à rire de bon coeur. Ils me regardèrent, tous les deux : perplexes. Et alors que mon mari fermait d'un nœud le préservatif, je me dis qu'il vaudra mieux que je leur explique pourquoi ça me faisait rire :

  • Le préservatif... ça m'a fait penser... à la gravure de la semeuse de la République... sur les anciennes pièces de un franc... —

Mon mari se mit à rire aussi. Et mon amant, nous regarda, étonné et plus sûrement désorienté... Peut-être, même, nous crût-il un peu bizarres. Mon mari le rassura... En me « chargeant » :

  • T'inquiètes pas : surtout lorsqu'elle jouit beaucoup, il lui vient de ces idées farfelues... —

  • Farfelu toi-même — Que je me défendis.

  • Vous permettez, je vais me laver, et... — Se leva-t-il.

  • Attends ! Le retint mon mari en posant sa main sur son ventre : — Fais-moi goûter —

Il le rassit et enfourna la bite de mon amant dans sa bouche et la nettoya méticuleusement. L'autre, cligna des yeux, comme illuminé. Et là, je remarquai sa musculature, ses beaux pectoraux qui se contractaient, et ses abdos aussi, puis ses cuisses...

  • Ouf, ouf, ouf ! — Chanta-t-il — Ouf je vais éjaculer — Avertit-il en tentant de repousser la tête de mon mari. Mais, mon mari, on ne le fait pas bouger si facilement. Surtout lorsqu'il a décidé de ne pas bouger. Au contraire : il enserra la taille de mon amant et poursuivit sa fellation.

Mon amant n'y tint pas longtemps : il soupira, se crispa un peu plus et râla de plaisirs.

Mon mari ralentit le mouvement...

Et sur le bord de ses lèvres ruissela un filet de sperme qui coula sur sa barbe...

Lentement, ses lèvres glissaient sur la verge, la nettoyant totalement du sperme. Et lorsque la bouche de mon mari l'abandonna, elle jaillit, luisante comme un vers. Doucement, mon mari caressa ses bourses, remonta à la base de la verge... Et je vis son autre main glisser lentement sous ses fesses. Alors, mon amant s'allongea et dégagea ses fesses nous offrant la vision de son anus que mon mari vint aussitôt chatouiller d'un doigt. Une envie soudaine me saisit : une envie de me chatouiller aussi. Entre pouce et index j'emprisonnai mon clitoris et je l'étirais, comme si j'avais voulu le masturber : comme on masturbe une bite. Plutôt comme si j'avais eu à devoir me préparer à sodomiser son joli petit cul... J'en frémis d'aise !

Mon mari avança sa bouche vers l'anus qui s'était entrouvert sous la caresse du doigt. Et sur la pointe de sa langue il y fit rouler le sperme que sa bouche contenait. Et la pointe de sa langue fouilla au coeur de la rose anale. Et le sperme glissa vers l'intérieur et le jeune homme gloussa..

J'étais chamboulée... Et peut-être, plus excitée encore. Déjà j'anticipais la sodomie. Et ça me fit frisonner. Et ça décupla mon impatience à admirer cette union particulière. Mais je me dis aussi, que j'aimerai jouir en même temps, d'une bonne bite dans mon con. Cependant, je ne savais comment conjecturer pareil accouplement... Je cherchais un faux-fuyant pour m'éviter de gamberger ... Pensant également, qu'avec ces deux là, j'aurais encore le droit d'accéder à beaucoup de plaisirs... Surtout que cette jeunesse, là, étant vigoureuse, mon amant trouvera bien l'énergie suffisante à me faire jouir de nouveau. Au moins, trois ou quatre autres fois encore. Et tout compte fait, il se pourrait bien, que mes fantasmes étant plus profonds et gourmands que ma chatte, ce soit moi, qui calât la première... Cherchant un faux-fuyant je dis, à l'attention de mon mari :

  • Toi, alors... La prévention, c'est juste bon pour les autres, hein ? —

  • Pas du tout ! — Affirma-t-il — Il est parfaitement sain ce garçon. —

  • Ah oui ! T'as un laboratoire d'analyses intégré dans la bouche, toi... — Le chahutais-je.

  • Il existe des facteurs visibles qui ne peuvent tromper. Et puis, ma bouche possède bien plus d'arguments immunitaires que ton vagin. — Sourit-il avant d'ajouter, enjoué :

  • Tiens ! Viens prendre sa place. Si tu veux, je vais t'aimer pendant qu'il m'encule...

Silences ! Je ne répliquai rien. Mon amant non plus. Il enchaina dans un déchainement de mots :

  • Depuis le temps que tu me rabâches ton fantasme à me voir enculé par un homme ; depuis le temps que tu me sodomises, toi et ta bite de caoutchouc, en jouant à m'invectiver du plaisir que je prends sous tes coups de boutoir alors que tu es la première à jouir du résultat de ta puissance à me voir jouir comme une gourgandine ; la première à masturber ton bourgeon comme s'il était le moteur d'animation du gode... Toi qui me promets, avec certitude que sûrement, avec une bite d'homme, une vraie, je connaîtrais enfin ce qu'est l'orgasme : le vrai... Tu ne vas caler en si bon chemin, non ? —

Et dire, qu'avant, vous disiez que j'étais la reine du discours... Pfff !

  • Tu l'as dit, mon amour : je fantasme de te voir te faire enculer par un homme... Si toi, tu me baises pendant qu'il t'encule, je verrai rien — Que je lui rétorquai tout de go en pleine poire.

Mais, ma réplique de défense, principalement produite de mes hésitations, le laissa de marbre :

  • Regardes dans les miroirs : tu seras aux premières loges d'un triptyque. Et comme je sais que tu n'as pas eu ton compte d'orgasmes. Je vais pas me faire enculer comme ça, en égoïste, pendant que tu restes sur ta faim... —

C'était vrai : cette cabine avait « la classe » avec ses miroirs tapissant les 3 murs. Ce n'étaient pas des miroirs déformants : c'était des miroirs aux reflets fidèles. Tout comme la banquette avec son cuir brun, épais et patiné. Sûr : on n'était pas chez Tatie... Mon amant... Et bientôt, amant de mon mari, sans aucun doute, nous regardait silencieux en se masturbant lentement...

  • Tu es d'accord pour m'enculer ! — Lui demanda mon mari. Comme on demande lorsqu'on est sûr de la réponse : juste pour lui faire confirmer à mon endroit qu'il l'était. Mon mari précisa :

  • Ma femme rêve de voir un homme me sodomiser. J'en rêve aussi. Mais j'ai un supplément de désir : celui d'être pris en sandwich. Je voudrais jouir du ventre entier, d'accord ? —

  • C'est aussi l'un de mes fantasmes — Avoua l'amant.

  • D'accord, tu le connaitras si tu veux. Lui assura mon mari : — Commençons ! —

Compléta-t-il en venant prendre position au dessus de moi. Mais l'amant l'interrompit :

  • Mon autre fantasme... Serait de me faire sodomiser par une femme. Et votre petit dialogue m'a beaucoup intéressé... En même temps qu'il m'a confirmé que... Eh bien, il existe des femmes qui aiment sodomiser des hommes : ça me rassure... —

  • Oui ! — Lui confirmai-je. Et, à brûle-chemise, je lui demandai : — T'as un gode ici ? —

  • Hélas non ! Sembla-t-il se désoler avant de dire en se masturbant un peu plus vite :

  • Je préfèrerai... moi le premier en sandwich : Tu veux bien ? — implora-t-il mon mari.

  • Tu crains que je ne tienne pas... Deux fois d'affiler ? — Sourit mon mari.

  • Oh non, non ! Pas du tout ! S'excusa-t-il : — C'est plutôt que lorsque je me laisse sodomiser par un homme, j'ai du mal à tenir une érection. Alors, c'est moi qui crains que...

  • T'inquiètes pas ! Ma chatte te serreras tellement fort que tu débanderas pas ! — Dis-je.

  • C'est sûrement un risque. Surtout si tu ne veux porter ton attention que sur ta jouissance anale. Mais il faut courir ce risque. En songeant avant tout que la jouissance recherchée est une jouissance complète. Peut-être moins intense que l'une ou l'autre distincte, mais très certainement enrichissante. Penses-y ! — Lui conseilla mon mari. Comme s'il avait été expert de la « chose ». Alors qu'il n'était rien de tel en cette matière ci.

Je vous dis ça, moi à vous, parce qu'effectivement j'ai constaté ce phénomène lorsque je sodomise mon mari et qu'il se concentre sur son orgasme prostatique. D'abord il bande, du désir produit de son attente de ma pénétration « godesque » (tiens ! Je viens d'inventer un mot ! Bof!).

Et je me plais à le faire bander comme un sauvage par mes caresses préparatoires sur son anus ; caresses que je me plais aussi à faire durer jusqu'à l'agacement...

Et je les fais durer plus longtemps encore s'il m'a déjà fait jouir, lui.

Et ce sont ces fois là, où avant nous avons jouis ensemble d'une sexualité académique, où il se laisse aller à jouir sans retenue de ma sodomie. Et j'adore toutes ces fois là. Et il est vrai aussi que que je retire un plaisir immense à le sentir livré en mon pouvoir...

Non ! Ce n'est pas un sentiment de supériorité, encore moins, de domination, Non : j'en éprouve, moi, juste un sentiment d'égalité légitime entre nous... Non ! Je ne vous expliquerai pas ça ici.

Et chacune de ces fois là, j'ai pu remarquer qu'il ne bandait vite plus. Comme j'ai remarqué que toujours, lorsque son orgasme est accompli, son sexe s'épanche en un long filet continu d'une substance ressemblante au sperme mais nettement plus fluide : une substance dont le goût diffère aussi assez singulièrement de celui de son sperme.

Comment, messieurs, on ricane ? Je me marre ! Parce que je sais que tant qu'on n'a pas essayé, on ne connait pas. Donc, on n'a pas le droit de juger : dans toutes les disciplines d'ordre de la Physique, une loi n'est vérifiable que par l'expérimentation. Le sexe n'en fait pas exception... Tenez, je préfère vous raconter la suite de la cabine d'essayage que, dès lors, on pourrait être en droit de nommer : « Cabine de tests ». Ne croyez-vous pas ?

  • Viens ! — Dis-je à l'amant en m'offrant ouverte : si ouverte que je sentis l'air me pénétrer.

Il vint. Il s'apprêta. Il s'introduisit, profondément. Je creusai mes reins pour l'avaler entier : pour sentir son gland buter tout en haut. Tout à l'heure, j'avais vraiment aimé sa sensation. Et l'idée de perforation qui en était née : elle m'avait tellement faite jouir. Et maintenant, je n'aspirais qu'à la revivre. J'en attendais ses effets avec impatience ; j'espérais sentir mon souffle court, coupé, haché...

Dans le miroir latéral, je voyais mon mari dans le dos de l'amant, coiffer son sexe d'un préservatif. Et dans l'une de ses mains (je n'aurais su dire laquelle. Mais ça n'avait aucune espèce d'importance), je remarquai un flacon dont je me demandai d'où il sortait. Je souris pensant : — Et il se dit miro —

Certes, avec l'âge, sa vue est devenue « basse ». Mais ses talents d'observateur, d'analyste, sinon d'investigateur, voire d'examinateur, demeurent toujours aussi actifs et organisés que dans le passé.

Il étala une noisette de la mixture sur le préservatif. Puis, il caressa les reins de l'amant, descendit sur ses fesses, s'attarda à les caresser lentement, aventurant une main vers la raie, changeant de main, écartant les muscles fessiers. Puis enduisant la rose anale, il la caressa lentement, d'un doigt, et d'un autre... Et d'un troisième, certainement. Et son autre main étira les fesses, depuis la raie vers l'extérieur. Un coup, une fesse, un coup, l'autre. De nouveau. Et ses doigts épanouissaient la rose : je voyais parfaitement son jeu de doigts dans les miroirs et j'aimais ça. Aussi, la verge de l'amant glissant entre mes lèvres qui l'enveloppaient. Je voyais aussi mes contractions vaginales agir sur elle. Enfin, mon mari s'apprêta et son sexe força doucement l'anus de l'amant. Je me contractai entière saisie du plaisir de cette pénétration qui fit agir autrement l'amant en moi et saisie du plaisir pris au spectacle offert par les miroirs à mes yeux... Je vis la verge de mon mari disparaître entière dans l'anus de l'amant. Et l'anus de mon mari frémir lorsqu'il ressortit sa verge avant de la faire pénétrer entière en un seul mouvement. Puis ressortir jusqu'au gland laissé bloqué au bord du sphincter... Alors, l'amant s'activa seul, me baisant et s'enculant alternativement, mouvements vigoureux et frénétiques... Et loin de débander comme il l'avait craint, sa verge dure m'emplissait entière à chacun de ses coups de reins pénétrants. Et je sentais monter ma jouissance...

Sa bouche était à la merci de ma bouche. Je la mordis doucement. Il entrouvrit ses lèvres sur les miennes. Nos langues se mêlèrent et j'eus du plaisir à l'embrasser...

Puis sa langue s'immobilisa sur la mienne et son corps se crispa. Je mordis doucement sa langue : je ne voulais pas qu'elle quitte ma bouche ; je voulais que l'on reste aussi liés ainsi. Je pinçai ses seins et agitai mon bassin dans le fol espoir d'atteindre mon orgasme à l'unisson du sien...

L'orgasme me saisit avant de sentir son éjaculation exploser au fond de moi. De fait, je ne la sentis jamais son explosion. Même lorsqu'il gémit et se raidit entier en signifiant de son orgasme...

Il s'affala sur moi, sa tête au creux de mon épaule comme un enfant cherchant un câlin. Je sentis son sexe perdre pied. Et comme lors de notre premier accouplement, je contractai fermement mes muscles, totalement décidée cette fois ci à ne le laisser s'échapper à aucun prix et contre tous les contre-avis de la terre entière... Je me sentais si bien, la tête légère, le corps détendu... Et le poids du corps de notre amant pesant sur moi et son coeur battre sur mon coeur. Je caressai son dos et croisai la main de mon mari. Je la saisis brusquement et la promenais sur le dos de l'amant. Et j'appréciai que mon mari me laissât la conduire à ma guise. Le jeune souffla à mon oreille :

  • C'est fou ce que j'ai aimé ! Surtout lorsque... Jouissant, j'ai senti tes lèvres se glacer. C'est fou, ça. Juste avant elles sont de la braise. Et en un instant elles deviennent glaçon alors que ta chair brûle encore plus... J'ai follement aimé. Ça a énormément augmenté ma jouissance... Et... ton mari : j'ai beaucoup aimé aussi sa façon de me prendre. Aujourd'hui j'ai appris qu'un homme peut faire l'amour à un homme... Pour peu qu'il ne cherche pas son plaisir en premier. —

Voilà ! Ça y est ? C'est contagieux ? Ma gamberge est contagieuse. Je discours avant, pendant, après le sexe... Et mes amants ? Eux aussi discourent ? Franchement, je n'ai jamais entendu la bouche d'aucun de mes amants me traiter de salope, de pute, ni de cochonne, grosse ou petite... Peut-être que tout compte fait, ils n'en pensent pas moins... A moins que les chatoiements de ma langue dans l'expression de sa langue les contraignent à de la retenue verbale... Je raisonne, certes, je discours aisément, je possède un vocabulaire riche (certains disent même qu'il est savant... Mais je me méfie des flatteries de cet acabit : au moins autant que certains « cas bites ».)... Mais je ne me cantonne pas aux mots chastes et de bon aloi : au mots châtiés, convenus au sens de la morale. Je peux aisément user de mots grivois comme de mots grossiers... Pour jouir ou pas d'ailleurs... D'ailleurs :

  • Saches que tu as aussi beaucoup fait jouir ma femme — Dit doucement mon mari à l'amant :

  • Saches que ses lèvres ne se glacent que lors de ses orgasmes les plus prenants. Et réjouis-toi d'en être l'instigateur. N'attends pas d'elle des félicitations, ni des mots doux ou tendres, elle ne sait pas les exprimer : elle a trop besoin de conceptualiser... — Compléta-t-il tout sourire.

J'eus envie de sauter à la gorge de mon mari... Mais comprenez-moi : mon amant était sur moi. Quoique... Certes ce qu'il dit me secoua, plutôt désagréablement, mais tout compte fait, je sus qu'il n'avait pas tort. Dès lors, si j'eus envie de sauter, c'était à son cou, pour l'embrasser, et les serrer fort contre mon corps, lui, et sa patience...

  • Saches aussi, mon grand, que depuis quelques temps déjà, elle est difficile dans ses choix. Si bien que sa dernière « folie sexuelle » remonte à fort longtemps. Tu vois, mon grand...—

  • Voilà, ça y est... Il s'est pris d'affection pour lui; — Pensai-je. Car mon mari ne donne du « mon petit » ou du « mon grand » qu'aux personnes qu'il apprécie vraiment.

  • Sincèrement, je vous remercie tous les deux, car sincèrement, avant aujourd'hui, personne ne m'avait offert autant de plaisirs, ni porté autant d'attention que vous deux... —

  • T'es mignon, toi — Dis-je en l'embrassant ardemment sur la bouche...

Car, je dois vous l'avouer, ses lèvres me plaisaient. Et son petit cul. Et sa bite. Et aussi ses... Non ! Il me plaisait trop ce garçon... Et... Restons sérieuse, je vous prie : faut y réfléchir sereinement et :

  • J'aime tes lèvres — Lui dis-je.

  • Tu édulcores mon amour : s'il n'y avait que ses lèvres... — Ironisa mon mari...

  • Tais-toi : qu'est-ce qu'il va penser notre ami... — Fis-je mine de m'offusquer.

  • Ouais ! Je peux y avoir droit, moi, maintenant à mon sandwich ? — Qu'il recentra.

  • J'ai hâte ! — Confirmai-je.

Mon sexe se détendit et celui de l'amant m'abandonna. L'amant se releva lentement...

Mon mari ôta le préservatif de son sexe. Et je constatai, assez surprise, qu'il n'avait pas l'air souillé. Tout comme je constatai que la vésicule était vide.

L'amant était debout. Mon mari le décoiffa. Son préservatif aussi avait l'air vide. Mon mari se pencha et décalotta le gland. Il était enduit de liquide séminal. Mon mari sans hésiter l'emboucha à nouveau... Je me penchai aussi pour y goûter. Il me laissa faire un peu, le temps de saisir le flacon et de me le tendre devant les yeux en disant :

  • Prépares-moi mon amour.

  • C'est fou ! Le goût de sa semence me plait aussi — M'affolai-je un peu intérieurement.

  • Ouvres-ton cul, mon amour — Dis-je à mon mari pour effacer l'idée précédente.

Et pendant qu'il suçait la queue de notre amant, je travaillais à assouplir son anus tout en regardant nos images dans les miroirs. Et les tableaux s'y jouant étaient si prenants, si beaux à voir, que je sentais mon antre mouiller abondamment. Et je me dis :

  • Cocotte, ne penses plus à rien : à rien d'autre qu'à jouir beaucoup encore. —

Attention ! Je ne permets à personne d'autre que moi de m'appeler cocotte. D'accord ?

  • Il bande fort à nouveau : t'es prêtes ? — Demanda mon mari à mon reflet dans le miroir.

  • Oui ! Et toi aussi — Dis-je en reprenant ma place sur la banquette.

Mon mari passa au dessus de moi, à califourchon au-dessus du banc. Il souleva mes cuisses, pris mes pieds, les colla l'un à l'autre, appuya sa poitrine dessus et pénétra en moi en un coup :

  • Je m'en doutais que tu étais trempée — Sourit-il en se positionnant confortablement :

  • Viens : prends-moi. — Dit-il à l'amant. — Veille à ce qu'on se voit bien dans les miroirs. —

L'amant n'hésita pas un seul instant et s'enfila recta dans l'anus de mon mari qui ferma les yeux au forçage des sphincters par le gland. Non. Je ne vous l'ai pas dit: le gland de notre amant, lorsque son sexe est bandé à exploser est fortement bien marquer et saillant. Et son « travail » est très agréable.

  • Vouif ! Laisses-moi faire comme toi tout à l'heure — Demanda mon mari.

Ainsi, mon mari oscilla entre mon vagin et la bite de son amant.

Je regardai dans ses yeux, je regardai dans les miroirs, je regardai l'amant...

De nouveau les miroirs, les yeux de mon mari qu'il peinait à conserver ouvert...

Et l'amant, mâchoires crispées mordant ses lèvres, yeux clos, mains écartant les fesses de mon mari, tête se renversant à l'aveugle,...

Je regardai dans les miroirs cette scène de sexe, où mon mari dansait si bien...

Je voyais la bite de l'amant, aller, venir, aller profond, venir bloquer du gland sur la corolle anale. Et ses bourses castagner sur celle de mon mari : une danse olé, olé ! N'en pouvant plus, je me mis aussi à danser ; à danser comme una carmencita danse un flamenco : tout aussi olé, olé ! Et la bite de mon mari frottant, butant, ravageant mon antre, excitant totalement la face interne de mon pubis sans que mon flamenco ne puisse en rien atténuer le feu qui s'y propageait, cette fois encore, je me contactai entière autour de son pieux, me contractai encore, perdant mes horizons ne voyant plus que brouillard dans les miroirs, je fermais mes yeux. Puis je sentis que je hurlais, sentant le jet de son foutre exploser en moi, sentant aussi sortir de moi l'explosion de mon propre foutre...

Mon mari mordit mes orteils. Je pinçais ses seins...

Il s'activait toujours. Malgré son éjaculation, il ne débandait pas...

Puis, sur mes doigts, je sentis sa chair se couvrir de frissons... Je sus dès lors, que son amant commençait à le faire jouir du cul...

Mon mari s'immobilisa en moi. Et je sentais les coups de boutoir de l'amant dans les contractions de la verge de mon mari...

Je me forçai à ouvrir les yeux, puisque c'est ce que j'avais voulu : voir mon mari jouir par la sodomie d'un autre homme en lui. Et son amant aimait vraiment ça, la sodomie. Et il me semblait aussi doué que ce qu'il semblait aimer...

Mon mari commença à haleter, à mordre ses lèvres, à se convulser. Et son amant siffla :

  • Fviout ! Tu me fais jouir ! Oui ! Serres-moi la queue... Encore ! Rouaff ! —

Au même moment, je sentis une nouvelle éjaculation, douce mais pleine, m'envahir.

L'amant eut encore deux violentes contractions et s'effondra sur le dos de mon mari. Puis, il se retira et s'assit au coin du banc.

Mon mari aussi sortit de moi. Mais au lieu de s'assoir, il plongea sa tête entre mes cuisses et se délecta de nos jus mêlés...

D'un doigt, je cherchai mon clitoris que je ne sentais plus, tant la préhension de mon sexe s'avérait monstrueuse : je me sentais entière, sexe vaginal, dans ma poitrine, mon ventre... Et même mon cul.

Mon mari suça mon doigt. Et le promena sur mon clitoris en demandant :

  • il n'est pas rassasié ton bouton gourmand ? —

Notre amant quittant son coin d'un bond réclama :

  • Fais moi goûter ! —

  • Son clitoris ou notre foutre —Demanda notre mari en lui faisant une place entre mes cuisses

  • Tout ! — Répondit-il en venant pincer ses lèvres sur mon bourgeon...

Ah oui ! Il était bien prégnant maintenant, mon clitoris ! Pour autant mon impression de n'être plus qu'un sexe ne s'estompa nullement face à ce traitement. Non ! J'eus très vite l'impression de n'être qu'un sexe tout entier, clitoris énorme compris. D'autant, que leur langues se mélangeant, aux portes de mon antre, sur les lèvres de mon sexe, sur le capuchon... Et même sur les pétales du petit trou... D'autant que deux langues sur le méat du clitoris... Oh Mazette !

Et, ils auraient pu me traiter de tous les noms de putains, me servir tous les attributs de la salope... Et même, m'appeler Cocotte, que je les aurais bénis...

Oui ! Même dans mes souvenirs les plus salaces, les plus libidineux... Même dans le souvenir de mon unique gang-bang où j'avais jouis de six hommes et cinq femmes en une nuit ; même dans ce souvenir qui parfois, encore aujourd'hui, attise mes rêves les plus licencieux, je n'avais pas mémoire d'une telle jouissance : d'une jouissance aussi forte mais également, aussi douce et tendre...

Et ...

  • ça te plairais de nous regarder baiser, ton mari et moi ? Ça te reposerait, non ? —

Il me prenait « à froid » notre amant. Tout à l'heure, j'avais dit que c'était l'un de mes fantasmes : tout à l'heure, avant d'avoir joui... Maintenant ? Je ne savais pas vraiment si j'étais encore capable de retirer un nouveau plaisir de quoique ce soit. Néanmoins, je répondis :

  • Oui ! — Sans fioriture.

  • Qui commence ? Demanda-t-il à mon mari...

  • Sans importance. Répliqua mon mari : — Disons, le premier qui rebande. —

  • T'as raison ! — Admit l'amant. Il se pencha et avala la bite de mon mari : je frissonnai.

  • Attends, tu triches Agit-il en renversant l'amant sur la baquette et en le suçant à son tour.

Et comme dans les figures de lutte gréco-romaine, tout à tour, il se renversèrent, sans cesser de se sucer mutuellement leur queue jusqu'à ce que mon mari ait choisi de garder le dessous dans un soixante neuf des plus standard. Et cette conjecture me plaisait... Et m'excitait aussi... Puisque je ne pus m'empêcher de me caresser l'intimité. Et dans les miroirs, j'aimais admirer les jeux de leurs doigts sur leurs intimités rectales... De même qu'admirant leurs fellations réciproques j'y remarquai quelques différences avec celles que nous leurs attribuons... Et je me promis de m'en souvenir...

Qui banda le premier ? C'est vrai que ça n'avait aucune importance. Ce que je remarquai, c'est qu'il semblaient s'être parfaitement accordés durant leurs caresses pour que ce soit l'amant qui s'empale le premier : mon mari restant confortablement installé, couché sur le dos...


 

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Par Pateric - Publié dans : micro roman - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Mercredi 10 juin 3 10 /06 /Juin 00:19
 

Thank You Mister OBAMA.

En espérant que vous aurez le courage de lire ce texte jusqu'à sa chute finale... Qui, n'ayant rien à voir avec ce mister-ci, ne demeurera pas un mystère si vous êtes curieux et patients. Car, si c'est ... une aventure qui débute assez péniblement... Elle finit très agréablement...

Et surtout, petits cochons... elle finit, très, très très HOT.

Promis, Juré !

Si vous êtes provincial, sûrement n'imaginez-vous pas ce que la venue in Paname du first american cityzen aura pu engendrer comme situations désagréables aux quidams citoyens résidents ON Paname que nous sommes. Aussi. !

Faut être un peu « marteau » pour vouloir y déambuler lorsqu'un « hôte prestigieux de l'Etat » viens envahir la « plus belle ville du monde »... D'accord ! Mieux vaut ne pas commenter !

Juste dire que si nous étions dans la rue à l'heure où l'armée des « circulez y'a rien à voir ! » s'évertuait, paradoxalement à interdire toute circulation en direction Nord-Sud, ce n'était pas que nous fussions en recherche d'un désir particulier de fusion avec la foule amalgamée aux voitures bloquées ; ce n'était pas davantage que nous eussions voulu danser au rythme des sifflets de la maréchaussée (surtout pas ça : sûrement pas ça !)... C'était banalement que nous avions à rentrer chez nous, en vélo (en vélo, pas en avion) : à rentrer chez nous depuis « Arts et métiers » jusqu'à « Porte d'Italie ». Et comme vous le confirmera La Palisse, si nous avions à rentrer c'est parce qu'auparavant nous avions dû sortir.

Nous n'allons pas vous raconter, le pourquoi du « vélo plutôt que métro ». Et surtout pas de l'auto abandonnée. Parce que même en temps normal, c'est-à-dire même en l'absence de mister OBAMA ou de tout autre éminent personnage d'état dans tout ses états, l'auto à Paris intra-muros... C'est la merde ! (extra-muros, c'est guère mieux).

Quant au métro, ça pue. Enfin quoi... On déteste l'odeur de pourri que ses galeries comme ses wagons exhalent...

Peut-être que si l'on vous dit que si nous sommes à Paris, c'est par obligations et non par choix, comprendrez-vous que notre dégoût de Paris est bien supérieur à ce que l'on en dit ici...

Bref !

Ces derniers temps, nous avons connu le bonheur débile de collectionner des désagréments : nous avons même eu le terrible privilège de vous en raconter quelques-uns... Accommodés à la sauce piquante de l'auto-dérision et de l'auto-ironie, d'ailleurs. Voui : on va pas en pleurer non plus.

Donc, hier, fin d'après-midi, à chercher où se faufiler au coeur du Marais pour tenter d'aller reprendre la Bastille, mon cher et tendre commençant à s'irriter grave, pestait à tue-tête contre les méfaits et les incohérences de la « Démocratie qui tue la Démocratie » à vouloir « mettre au pas » la Démocratie toute entière : « à vouloir interdire à tous les citoyens de notre République de jouir des droits immanents qui nous sont conférés par le Code des Libertés Publiques sous les dehors fallacieux de la Sécurité de l'Etat à assurer la sauvegarde d'un seul citoyen étranger de notre République ». Il ne pestait pas : il hurlait, revêtu de son plus bel habit de « vieux grincheux »... Exactement ! Si je peux vous citer son discours, c'est que je le connais parfaitement. De même que je sais que si Vous, vous ne pouvez pas envisager que, lorsqu'il est dans cet état rien ne peut l'arrêter, moi, je sais, qu'il m'est préférable de trouver une échappatoire dans une connerie à lui raconter : une connerie qui le fera rire et m'évitera de rougir face aux regards désabusés ou réprobateurs de la « foule environnante ». Sauf que ce soir, il aura suffit qu'un autre « vieux grigou » lui emboîte la voix, pour que de toute la voix bloquée, s'élève un murmure mutant très vite en grondement irrité. Et au sourire radieux qui illumina mon époux, je sus... qu'il était fier de « son pouvoir ». De même, qu'apercevant dans la foule des autos des énergumènes peu recommandables tentant de se faufiler dans notre direction, je sus aussi, qu'il serait préférable que je trouve un faux-fuyant à servir à mon mari pour l'inciter à engager un vrai : -fuyons ! Mais voilà... Pieds à terre et mains sur le guidon, où fuir...

Viens ! — Dit-il simplement en prenant un vélo dans chaque main et en les dégageant : — Suis-moi !

  • Mais, où va-t-il ? — Me demandai-je. Surtout qu'un mouvement de foule certainement attiré par les cris et hurlements de colère, affluant vers nous, j'eus peine à croire que nous pourrions fuir à contre-courant. Or, si : un espace libre rue de Turbigo venait de naître. A contre-courant et en « sens interdit », nous enfourchâmes nos vélos. Et... Tchao ! Cent mètres, tout au plus. Et l'horizon bouché jusqu'à la République. Tant pis : Les trottoirs de la rue Borda restaient praticables. Donc, direction Mairie du troisième et Pied à terre.... Et, comme il restait quelques places sur le parking des deux roues, nous décidâmes d'y attacher solidement nos vélos et de rentrer par un autre moyen...

Il y avait beaucoup d'autres pédestres. Et comme nous, ils jouaient des coudes. Mais notre progression était ridicule...

Après avoir tourné en rond dans le dédale des rues toutes fort encombrées, nous décidâmes que, tout compte fait, la rue de Turenne fera l'affaire. Au bout, nous prendrons la Bastille par la rue Saint Antoine. Sauf que, eh bien, à hauteur de la rue du foin, c'était de nouveau aussi bouché qu'un nez bouché par un rhume des foins... (tiens, celle-la, je n'allais pas la laisser s'échapper, cette blague !).

Que faire maintenant ? Un peu d'hésitation ? Un peu plus de bousculade ? On rebrousse chemin ? On tenta le place des Vosges ? Un seul constat était recevable : le marais était en plein marasme.

Au hasard d'une trouée dans la cohue, je remarquai, dans la vitrine d'une boutique de fringues, « bien porté » par un mannequin de plâtre, un Jean qui ne me laissa pas de marbre. Je le dis :

  • Tu voulais pas t'acheter un Jean ? —

  • Tu crois que c'est le moment : chercher un jean ? — Me désavoua-t-il.

  • Pas la peine de chercher : regardes, il y en a là !

  • Ouais. — Admit-il — Mais j'ai pas mis de slip ! — Qu'il se déroba.

  • Je sais ! T 'en mets jamais en vélo. Ça ne fait rien : il y a les cabines, non ?

  • Une autre fois, il est tard. — Qu'il refusa.

  • Regardes, le magasin ne ferme qu'à dix-neuf heures : on a plus de trente minutes.

  • Heu ! Non ! J'ai pas la tête à ça ! — Qu'il ronchonnait maintenant.

  • C'est pas pour ta tête, c'est pour ton cul ! De toute façon, on est bloqué... Que t'achètes ou pas, ça nous fera respirer un peu, tu crois pas ? — L'incitai-je.

  • D'accord ! — Accepta-t-il en prenant ma main.

Nous entrâmes dans la boutique. Elle était vide de client. Un jeune homme nous salua.

  • On a encore le temps d'essayer un Jean ? — S'excusa mon mari que je sentais se crisper.

  • Bien sûr monsieur : vous avez tout le temps — Répliqua le vendeur sourire enjôleur.

Je précise bien que son sourire n'était nullement « commerçant » mais bien « séducteur ».

  • On a vu le Jean en vitrine, vous avez toutes les tailles ? — Embrayai-je

  • J'ai pour monsieur — Sourit-il pareillement — Et pour madame aussi.

  • C'est pas un Jean de gonzesse, au moins ? — Demanda mon gascon de mari, accent tonique bien marqué et sourire polisson. Comme qui dirait : — J'essaie si ma femme aussi.

  • Oh monsieur ! Ce sont des Jean's unisexe de la meilleure facture... Et ça fait très chic de les porter ensemble. — Nous assura-t-il, d'une voix douce... Et son sourire, Charlotte !

  • Monsieur est commerçant, non ? — Badina mon Jules...

Sauf que, ma foi, moi, j'hésitai entre savoir si mon mari badinait ou répondait à la drague du jeune homme... A moins que ce soit une illusion... Sauf que le jeune homme tourna les talons en disant :

  • Un pour monsieur et un pour madame, c'est bien ça ! —

Et sûrement que ce fut mieux pour ce qu'allait être la suite car cela m'évita de démarrer ma fâcheuse habitude professionnelle à analyser les attitudes et comportements humains et m'évita donc, subséquemment, à tirer un mauvais jugement de la situation présente...

  • Oui ! — Confirma mon mari — N'est-ce pas ? — En m'allumant des yeux.

Je souris, enserrai mes bras à sa taille et l'embrassai sur la bouche : autant en réponse d'instinct aux flammes de ses yeux bleu que d'envie de nous retrancher dans la cabine d'essayage s'ouvrant dans son dos... Même si en l'instant je ne sus pourquoi ce désir me brûlait soudain, là, dans le dos du vendeur, ni sans augurer, pas même en fantasme, quelle sera la tournure de la suite de cet essayage. Je me sentais, juste bien, calme et détendue, gênée en rien, l'esprit libéré de toute pensée moraliste.

Et pourtant !

A demi entrés dans la cabine, j'eus envie du sexe de mon mari. D'une main, je déboutonnais vivement sa braguette tandis que l'autre s'attaquait au ceinturon. Et alors que j'en finissais, le vendeur surgit derrière nous les bras chargés de Jean's, en disant :

  • Voilà ! Je vous... — Me faisant sursauter, me retourner surprise, lâchant le Jean dégrafé...

  • Oh ! — S'interrompit-il un bref instant en découvrant, le Jean a demi ouvert, l'absence de slip... Et l'érection interdisant à l'autre demi de choir au chevilles de mon mari.

  • Je vous en ai choisi quatre couples de modèles et de coupes différentes Reprit-il comme si de rien n'était, ajoutant aussitôt dans un sourire aussi entendu que séducteur :

  • Surtout, prenez tout votre temps : moi, j'ai tout mon temps... —

Mon mari sourit aussi, droit dans mes yeux. Et sans se soucier du jeune homme, laissa filer le futal sur ses godasses et sa bite me pointer du doigt que ma main saisit illico. Et je vous jure, pas de réprobation mais de désir ; d'un désir brûlant mes lèvres et excitant ma bistouquette... Seulement...

  • Avec ce binz dans la rue, c'est pas la peine de sortir... — Ajouta le vendeur dans mon dos.

Dans mon dos ? Que dis-je, dans l'oreille ! Je sentais son souffle chaud dans mon cou. Et son haleine mentholée s'y répandre jusqu'à mes narines et me faire frissonner. Mon mari le remarquant, me sourit depuis le fond de ses yeux étincelants. Je frissonnai jusqu'aux orteils. Mais je restai immobile, comme « interdite », ne sachant trop quelle attitude prendre ; ne sachant trop ce que cherchait le jeune homme, redoutant... Je ne savais trop quoi... Car je savais que, sans aucun doute, nous ne le laissions pas indifférent. Tout comme je savais que ce garçon m'excitait. Tout comme je savais aussi que mon mari l'avait compris ainsi. Tout comme je lisais dans ses yeux que cette situation lui plaisait, ne serait-ce que parce qu'elle n'avait pas été préméditée ; tout comme j'y lisais également cette incitation qu'il m'a déjà servie d'autres fois où semblable situation avait attisé mes feux mais que de sournoises considérations m'avaient retenue ; cette phrase sourde :

  • Lâche-toi ! Laisse parler tes désirs charnels... Accomplis-les... Je t'aimerai toujours... —

Je parle de cette période nouvelle de notre vie de couple ; de cette période encore envahissante après que notre vie précédente eût vacillé manquant de peu de basculer dans le néant. Parce que, avant, jamais, ni les méandres de mon esprit ni aucun dérèglement de cet ordre moraliste n'eurent d'emprise sur mes désirs sexuels. Longtemps, rien ne m'aura retenue de les assouvir. Mais aujourd'hui ... Le jeune vendeur me ramenait à la réalité de la situation présente en disant tout bas :

  • Et puis, il n'y aura plus personne, Allez ! Je ferme boutique : vous aurez encore plus de temps comme ça pour essayer tranquillement — En joignant sa voix à son pas.

Ma main entourant son sexe, l'autre caressant nonchalamment son bas ventre, je ne bougeai pas. Lui, glissant sa main sous mes cheveux, caressant ma nuque, son regard tentateur dans mes yeux, dit :

  • Il te plaît ce garçon, hé ! Et je ne comprends rien à la vie, si toi, tu ne lui plais pas autant

  • Oui ! — Avouai-je — Mais t'as vu, son âge ? —

  • Oui ! Et alors ! —

  • On avait dit : «  pas avec des partenaires de l'âge de notre fils. » —

  • On en a dit tellement d'autres, des conneries, que si l'on s'y tient, bientôt il ne nous restera plus que des souvenirs... Et encore ! — Sourit-il espiègle. Et il ajouta :

  • Faisons comme si nous étions seuls... Et laisses-le venir... Tu verras bien après...

  • D'accord ! — Que je me surpris à accepter, et, l'instant suivant ma bouche suçait son gland.

Et tandis que je le suçais, j'entendus descendre le rideau de fer. Et ce grincement me rassura. Mon mari tendit sa main et détacha le bouton de la taille de mon Jean. Je l'aidais. Et en moins de vingt secondes, mon Jean me quitta. Et mon string aussi. Et mon mari me renversa, tête sur sa queue, clitoris dans sa bouche. Et je fus prompte à sentir monter mon plaisir de ma vulve à mes seins...

Le jeune homme libéré de sa tâche de fermeture, vint se planter à l'entrée de la cabine d'essayage :

  • Je ne vous gêne pas ? — Demanda-t-il poliment, juste un « glop » dans la voix en plein milieu du « gêne ».

  • Non ! — Bafouillai-je bouche demi-pleine. Et mesurant tout mon impolitesse je corrigeai :

  • Tu veux, juste regarder ? Tu peux venir, goûter aussi, si tu veux ! — Bouche vide, mais...

Avec un chevrotement nerveux faisant bêler le « goûter ». Mon mari confirma en me replaçant d'aplomb, les pieds sur terre mais pas longtemps, m'asseyant sur la banquette cuisse ouvertes :

  • Viens ! C'est prêt ! — Comme on dit : — A table ! —

Le jeune homme me sembla hésiter un peu. Son regard glissait de mon entrechat à la bite bandante de mon mari. Mais il restait immobile, planté à l'entrée de la cabine, muet mais le regard brillant.

  • Je ne te plais pas : je suis trop vieille pour toi ! — Affirmai-je en souriant, quasi certaine que, lui aussi, à première vue avait mal évalué mes cinquante deux printemps.

  • Ah beh non ! Pas du tout ! — Se défendit-il d'une voix forte : presque un cri, ajoutant aussitôt avec une sincérité non feinte :

  • Vous êtes exactement le type de femme qui me fait fantasmer : fine et mince, sensuelle et naturelle, mais... —

  • Oh ! Si ma femme te plait tant, comme tu lui plais aussi, ne vous gênez pas pour moi : faites-vous plaisir ! — Le rassura mon mari. Et posant doucement la main sur son épaule, il lui dit :

  • Rassures-toi, mon grand : j'adore voir jouir ma femme. Et je vois mieux quand c'est une autre personne qui la fait jouir... — Mais le jeune homme semblait encore hésiter :

  • Je te gênes, tu préfères que je m'éloigne ? — Chercha à savoir mon mari.

  • Ah beh non ! Pas du tout ! — Se défendit-il de nouveau...

  • Alors, gamberges plus : viens avant que le désir chute ! — l'invitai-je fermement.

  • C'est-à-dire que... — Hésitait-il, à dire ce qui le retenait encore...

  • Tu vas pas chercher le prétexte des préservatifs, hein, j'en ai vu au moins une dizaine, là —

Répliqua mon mari en souriant et en pointant du nez l'étagère au dessus de la tringle à cintres.

  • Non ! C'est pas ça ! Dites, vous n'allez pas vous moquer de moi et vous tirer, vous aussi ? —

  • Pour quelle raison, dis-nous ? Nous ne sommes pas des gougeas — Dis-je, tout de même légèrement inquiète à l'idée de ce que je pourrais découvrir... Qui, non ! Au contraire : Me plût totalement. Ecoutez plutôt :

  • Voilà : je suis bi ! — Souffla-t-il

  • Et alors ? Où est le problème ? — Demandai-je

  • J'aime autant les femmes que les hommes ! —

  • Oui ! Jusque là, on a compris, merci... Mais où donc est le problème ? — Insista mon mari.

  • Alors, vous, ça ne vous gêne pas ? —

  • Au contraire ! — Affirmai-je : — C'est mon fantasme que d'admirer deux hommes baiser ensemble. Et s'il peut devenir plaisir, je suis partante de tous mes sens à cent pour cent. —

  • Jusqu'à aujourd'hui, tous les couples que j'ai rencontré n'ont pas apprécié et se sont tirés

  • Allez viens ! — Dis-je en me levant et en le tirant vers moi par la ceinture de son pantalon.

J'entrepris de le dévêtir. Mon mari m'aidant notre « ami » se retrouva nu, sexe déjà bien dressé ; nu et imberbe ou plus sûrement totalement épilé. Je le pris en bouche sans réfléchir. Je le trouvais ferme à souhait, agréablement propre et parfumé, comme s'il venait de se préparer pour cet instant. Il plongea sa tête entre mes cuisses, saisit mon clitoris affamé entre ses lèvres et le suça, d'abord précautionneusement. Puis sa langue, agile et vive le flatta. Je sentais mon excitation monter en même temps que je sentais mes sucs inonder mon vagin dont je gardais les portes closes, périnée contracté pour mieux laisser darder mon clitoris : pour mieux lui offrir de bourgeon à butiner : pour mieux aussi lorsque je l'aurais décidé lui épandre mon foutre sur ses lèvres...

Près de ma bouche, la bouche de mon mari s'avança. J'interrompis ma fellation pour le regarder. Mais nos yeux ne se croisèrent pas : mon mari emboucha aussitôt la queue à ma place.

Je le regardai sucer cette bite et j'aimais ça. Et davantage : j'en jouissais... cérébralement.

Et notre ami aussi devait aimer, à en juger seulement par l'ardeur décuplée de son cunnilingus...

Et je jouis en une longue crispation, entière frissonnante et je lâchais prise inondant de mon jus d'amour (je le sentais fuir entre mes lèvres) le visage de mon flatteur... Qui, comme je l'avais présagé, se fit un plaisir de le laper, léchant mes lèvres et les prémices de mon fourreau avec un art consommé de vieux routier. Je me surpris à le dire :

  • Ce type est un suceur né ! Il m'a bien fait jouir du cornichon, mon amour : lâche-le je veux qu'il me baise maintenant. Viens, je veux te sucer, toi, en même temps qu'il me baise. —

Je me levai du banc et voyant son sexe, plutôt long, raide, bien congestionné, je dis à mon amant :

  • Allonges-toi : finalement je préfère d'abord me baiser sur toi. —

Mon mari se releva aussi, saisit un préservatif sur l'étagère, ouvrit l'emballage... et entreprit d'en coiffer la verge de mon amant en me disant, le regard flamboyant :

  • Elle est belle sa bite hein ? Et je suis sûr que tu vas aimer la baiser comme une folle —

Lentement, prudemment, il le déroula le long de la hampe tout en veillant à ménager le réservoir. Puis, il l'emboucha et l'enduit de sa salive. Et cette attention particulière me fit saliver aussi : de partout. Je m'avançai, enfourchai le banc et m'enfichais sur cette bonne verge. Immédiatement, dès que la tête épanouit doucement mes lèvres pour glisser vers l'entrée de mon antre, je sus que j'allais l'aimer. Aussi, m'en pénétrais-je lentement, once après once jusqu'à venir la sentir buter au fond de du cul de sac de mon vagin. Et, au dehors, je sentais que je n'avais pas encore atteint sa racine. Alors, je penchai mon buste sur le buste de mon amant et réclamant à mon mari :

  • Viens ! Fais-moi sucer ta bite. —

J'entrepris la danse du ventre afin d'avaler entière la bite de mon amant qui me plaisait et me faisait du bien en caressant alternativement les parois innervées de mon vagin au rythme de ma danse.

Oui ! Si cette bite était plus longue que celle de mon mari, la sienne est plus grosse. Et quand il me baise il me remplit entière et excite toutes mes terminaisons vaginales à la fois. Certainement qu'avec le temps, et la pratique, nos sexes aussi se sont épousés aussi étroitement.

Celle de mon amant, me procurant d'autre sensations qui éveillaient mes sens si différemment, me plaisait aussi. Et sentir en soi une autre possession que celle qu'on a coutume de pratiquer est du plus haut degré de la liberté de soi : là, je peux vous garantir que c'est ce que j'éprouvais en l'instant même où je me faisait ce plaisir de jouir de la bite d'un inconnu...

Déjà, la pression qu'elle exerçait au fond de mon vagin ; une pression profonde, pénétrante, comme voulant fouiller plus haut, comprimait mon diaphragme rendant mon souffle plus saccadé qu'à l'accoutumé. Et cette perte de maîtrise de mon souffle m'excitait aussi, comme si, pour cette raison, j'avais dû jouir plus vite...

Mais, non ! Je ne voulais pas jouir vite : au contraire.

Et je m'évertuai donc, à calquer le rythme de ma danse à celui de mon souffle. Et j'en retirai une exacerbation de cette sensation de pression. Et en même temps, la verge frottant alternativement les chairs secrètes de mon puits d'amour, à l'avant, sur un côté, vers l'arrière, et l'autre côté...

Et de nouveau l'avant...

Et ainsi de suite...

Faisait que, lorsqu'elle quittait une paroi pour une autre, c'était comme une frustration...

Mais ce ne pouvait pas en être une, puisque c'est moi qui menait la danse.

Et de cette idée, grimpait le plaisir et de ce plaisir à m'auto-frustrer triomphait ma jouissance.

Et donc, je sus assez vite que mon orgasme serait très différent de ceux pris avec mon mari...

Et juste cette idée, faisait monter mon impatience à l'atteindre, en même temps que ma volonté à la maîtriser : à l'atteindre à l'instant où je le désirerai amplifiait mes jouissances successives héritées de l'exploration de cette bite...

Et ce plaisir pris s'alliant à celui de la fellation par laquelle je gratifiais mon mari m'entraînait, lentement mais inexorablement, dans un flottement cotonneux où mon corps glissait en apesanteur.

J'adore cet instant où la masse de mon corps semble se dissoudre tandis que les muscles de mon ventre, de mes reins, de mes cuisses : les muscles de ma puissance sexuelle, s'expriment de toutes leurs fibres ; s'expriment comme s'ils devaient me conduire vers une victoire olympique. Et dans les derniers efforts, puis dans l'ultime projection de puissance de ma matrice, de tous ses muscles, du plus infime jusqu'aux plus denses, concourant à l'apothéose de mon excitation vaginale enserraient entière la bite de mon amant ; pas la plus infime bulle d'air, pas la moindre filet de foutre, pour contrarier l'emprise de mon fourreau sur elle. Et comme l'appui de son gland n'étant plus aussi pénétrant qu'au début de son insertion, ne contrariait plus mon souffle, j'interrompis ma fellation, me redressai vivement, pour m'enfoncer encore si possible, comme pour sentir la force de son dard me perforer. Et je la sentis, vive et dure, cette force sur laquelle je me comprimais plus encore...

Et comme, la vision de mon amant prenant la verge de mon mari dans sa bouche... et qu'a cette prise les mains de mon mari se crispant sur mes seins, comme deux éperons d'airains excitant les flancs d'un destrier pour le galop final, je chevauchai mon amant au galop, faisant violemment buter haut sa bite, enserrant vigoureusement son gland aux portes de ma grotte, et l'avalant entier jusqu'à la sensation de le sentir entre mes seins...

Et chaque fois que le gland atteignait les profondeurs de mon antre, mon mari excitait les pointes de mes seins amplifiant mes frissons de plaisirs...

Et dans les miroirs de la salle d'essayage je voyais se décupler nos plaisirs communs à l'infini. J'aimais la fellation de mon amant sur la bite de mon mari. Et dans les yeux de mon mari, je lisais tous ses plaisirs : celui de cette fellation comme (je sais trop bien lire dans ses yeux) celui engendré de mes plaisirs à baiser un autre que lui...

 

 

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Par Pateric - Publié dans : micro roman - Communauté : Des Fantasmes par la Langue
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Dimanche 7 juin 7 07 /06 /Juin 08:55
 

Généralement, comme chez la majorité des autres femmes, je crois :

Attends ! Je n'affirme rien, je dis simplement « je crois ». Car en fait, n'ayant jamais mené d'enquête sérieuse sur le sujet auprès de mes consœurs, je ne suis sûre de rien : je persévèrerai donc à parler de moi, pour moi seule.

Chez moi, il existe un point de « non retour » de mes jouissances extrêmes ; un point au delà duquel je suis incapable de jouir de nouveau, ou encore. Et, j'ai même connu quelques points où le plaisir devient déplaisant, sinon exaspération, voire porte de douleur.

Oui ! Je n'ai pas attendu « durex » pour tester mes limites :

  • Durex ! Tiens, je l'avais oublié celui-la ! —

  • Dis-je à voix haute. Preuve que je ne jouis plus.

  • Raahhhhh ! —

M'infirma Dominique qui a-priori, elle, jouissait encore plus fort qu'auparavant en dansant la danse du vaudou. Visage atone, yeux mi-clos, corps en transe, chair hérissée de la multitude frissonnante, elle dansait autour de mon avant-bras en elle. Elle dansait si bien qu'alternativement, ma main formait mon poing puis déployait ses doigts ; elle dansait si bien qu'un houla-hop suspendu à sa taille aurait désespéré toucher terre : elle dansait une hourra-danse...

Et me voici, là, au coeur d'un chœur d'orgie psalmodiant des râles d'extasie, repartie à gamberger « durex » ; à me dire tout haut qu'en cet instant, durex, pffffuit ! Comme quoi :

  • Ils ont pris une drôle de gueule nos tests d'efficacité d'usage des « préservatifs durex » ! —

  • Voui, voui, vouuuiiiiii ! —

Confirma la pro-durex dans un râle pas en rade, tonnerre de Brest !

Comme quoi...

  • Non ! Peut-être pas ! —

M'étonnais-je en examinant ma main gauche caressant le sein de ma partenaire testeuse.

Comme quoi, cette main titillant la pointe du sein semblait l'humecter aussi bien que l'eussent fait les lèvres humides de ma bouche. Et l'examinant plus attentivement, il me sembla qu'elle était couverte comme par un gant invisible ; recouverte d'un gant à millions de bulles microscopiques éclatant sous l'effet de mes caresses sur l'aréole grenue et la pointe acérée du sein exacerbé en libérant un suc parfumé au jasmin...

Tout de go, je me souvins de l'onguent enivrant par lequel Dominique m'avait lavée.

Je me souvins de son explication affirmant que durex ambitionnait de se dépasser ; de dépasser ce carcan ridiculement étroit du spécialiste de la prévention dans l'acte sexuel dans lequel il se sentait cloisonné : enfermé. Et comment durex ambitionnait de se hisser au rang huppé de laboratoire pharmaceutique. Certes, durex ne réfuterait jamais de s'affirmer spécialiste en pharmacie du sexe. Au contraire, il en revendiquerait toutes paternités en poussant ses recherches et expérimentations quasi exclusivement vers ce secteur d'activité ; Dominique ayant même dépassé l'affirmation par ce métaphorique symbole :

  • La pharmacopée d'assistance et de thérapie sexuelles est aujourd'hui aussi vaste et désertique que le Sahara : c'est un désert à conquérir, à domestiquer, à adoucir et à repeupler... -

Je n'avais rien dit. Plus étonnant chez moi (n'est-il pas), je n'avais rien trouvé à répondre. Attribuons cela au fait probable que je voulais rester concentrée sur le traitement particulier dont elle m'avait gratifiée tout en me vantant la grandeur philanthropique de durex...

Vouai ! Et Alors ?

Durex ambitionnait-il, tout aussi philantropiquement n'est-ce pas, d'aider les humains à repousser les effets des plaisirs et des jouissances sexuelles hors de toutes les limites de la conscience ?

Bof !

Rassures-toi ! J'avais beau jeu en pleins délires masturbatoires, ah oui j'avais beau jeu à raisonner.

J'avais beau jeu aussi avec mon équipement de bonne maîtrise de la langue qui parfois confère aux désirs les plus lascifs, aux fantasmes les plus débridés et à leurs désirs, l'offrande de mots délicats, poétiques, symboliques... Des mots aidant à extrapoler les images mentales animées par nos sens, y compris par nos sens les plus refoulés...

Ici, je ne veux pas parler de langue psychanalytique. Non !

Ici, j'avais beau raisonner, jusqu'à faire se gondoler les murs, je ne parvenais à faire aucun vide. Autant face aux vibrations floues mais prégnantes produites de mon corps sur mes sens que face aux ébranlements engendrés par ma pensée sur les arcs réflexes de mes excitations. J'étais comme dominée par un tremblement léger mais constant ; j'étais comme enfiévrée : comme moi hors moi...

Maintenant je sentais réellement n'être plus maîtresse de moi. Je me sentais comme dépossédée... Ou mieux, peut-être « possédée ». En tout cas, dominée par une force supérieure à mes volontés. Certes ma possession semblait s'exprimer différemment de celle de Dominique. Mais pouvais-je en être vraiment certaine ?

Non !

La seule chose dont je demeurais sûre, c'est que je ne jouissais pas. Du moins je ne ressentais rien de semblable à mes jouissances ; rien de semblable ni rien de ressemblant à ces instants précurseurs qui précèdent l'explosion de mes orgasmes

... De ces instants desquels toujours je veux maîtriser la durée ; la maîtriser en fonction des mes envies d'instants. Trente secondes, trente minutes, ce n'est pas la durée qui importe : plutôt l'intensité que j'y attribue.

Non !

Je n'étais plus moi. Ou alors, mon moi, hors de moi, amplifiait ma sensation de flottement : un flottement sans la pression d'Archimède ressentie en suspension sur l'eau, plutôt une flottement en suspension dans un espace de vide : même pas en apesanteur. En tout cas nullement le ressenti de cette apesanteur telle que la chance me l'avait offerte lors d'une expérience de vol parabolique dont le souvenir que j'en garde est fort délicieux. Et exemple pour exemple, valeur pour valeur, ma sensation présente s'avérait bien plus présente encore. A celle-ci, ma perception visuelle y ajoutant cette sensation de flou proche de celle de la gaité éthylique, je planais sur des sensations inconnues.

Rappelant en cela que mon mari...

Effectivement mon mari qui aime lâcher prise face à mes désirs ; mon amant lorsqu'il m'avoue l'œil humide et luisant qu'il m'adore lorsqu'ainsi je le mène à ma guise. Et pas que par le bout de sa queue ; queue raide sous lui et tête enfouie entre les cuisse de Christine pas marrie du traitement qu'il prodigue à sa pacholle :

(pacholle : nom familier de la langue du marseillais pour parler de la saveur prononcée de la jolie chatte d'une minotte en émoi) ;

Traitement dont je devine que l'instant présent est cet instant qui me conduit, moi, à un bonheur suave livrant avec pourboire les jus épicés dont sa langue si friande abuse sans fin plongeant au coeur des pétales carmin couverts des perles de la rosée d'un mâtin recueillant sur ses papilles les sucs du sirop chafouin liquorant de ma chatte béante...

Et là, je savais sans ambages que sa langue s'en délectait, lentement, patiemment... Et doucement, légèrement... D'autant qu'en ce moment, certainement son plaisir ayant vaincu toute sa raison et sentant la brûlure des lèvres du con (de Christine, évidemment) ; sentant précisément la brûlure d'alerte de son embarquement vers ce voyage qu'il considère toujours ''trop anticipé'', je sentais, sur mes propres lèvres madame, sa tentative prompte à la retarder par l'emploi de cette compétence, qu'il maîtrise amplement ; de cette compétence qu'il nomme : « compétence du directeur de la mise à feu d'un lancement spatial » consistant à commander le rafraîchissement...

Pardon ? Il te l'as déjà racontée. Bon ! Ne m'en veux pas si je la rappelle, à l'attention de tous ceux qui auraient sauté cet épisode.

Le rafraîchissement consiste d'abord en l'apport d'un liquide lubrifiant adéquat aussi proche que possible de la zone d'échauffement. Lui, il utilise sa salive. Il la fait rouler sur sa langue et pénétrer méthodiquement dans son canal brûlant. Puis, se reculant un peu, il souffle dessus tout doucement. Et très longuement :

  • A la Sonny Rollins. – Qu'il dit...

Et je te jure que l'instant suivant, tu sais plus où tu habites...

Et tu as beau t'évertuer à contracter tes fesses, à contracter ton ventre, à triturer ton clitoris, tu n'en finiras pas moins que frémissante entière, d'une splendide chair de poule fraichement déplumée et vidée des entrailles...

Tu n'en finiras pas moins ! Que dis-je ! Tu n'en finiras pas de finir car lui, il en est juste aux prémices de son adulation, là, ouvrant tes lèvres secrètes, chassant tes doigts de retenue d'un coup de langue, il emprisonne ton bouton de fièvre dans sa bouche. Et sa langue qui se plait à le masser ardemment jusqu'à ce que n'y tenant plus, tu hurles, ou mieux, tu éjacules dans sa bouche...

Oui ! Il adore ça, avoue-t-il sans aucune honte ni retenue :

  • La saveur nacrée au piment acre du foutre de jouissance d'une femme. - .

Et Christine, aussi bien que si elle avait obéi à mon ordre, hurla... Se cambra... S'agita... Et puis retomba aussi molle qu'une chique trop sucée... Comme déchiquetée, jambes et bras libre ballants.

Son bourreau de jouissance releva sa tête un sourire scintillant aux lèvres...

Et, sur son menton luisait la lave vaginale.

D'un geste ferme, de cette fermeté sans ambiguïté qui me plait tant, il la saisit aux fesses et sa bouche goba sa moule...

Et le Camille, l'anneau sèchement libéré de la main qui l'enfournait cracha la bite de mon amant en se redressant vivement et en grognant...

Comme répondant à cet appel...

Peut-être davantage attiré par l'arrogante bite dressée, s'érigeant beaucoup plus fière... Plus arrogante que ce qu'elle m'était apparue tout à l'heure sous sa croupe ;

Mon mari l'emboucha...

Et un tremblement plus vif me saisit lorsque sa bouche en avala long...

Et lorsqu'elle le pompa, lentement, adroitement...

Ma main abandonnant le sein de Dominique, je suçai mon majeur m'imaginant, moi, sucer cette somptueuse bite. Et je ressentis un plaisir insidieux à voir mon amant de mari la sucer, lui. Et mon plaisir s'intensifia lorsque je vis que Camille aimait ça. Mon plaisir s'intensifia encore lorsque ma bouche, mimant sur mon doigt, la fellation de mon mari, je me voyais, moi, à sa place...

J'admirai cette scène comme jamais je n'aurais su la fantasmer.

Mon amant suçait.

Et je suçais avec lui... jusqu'à perdre la préhension de mes jambes.

Et Dominique me baisant toujours de ses doigts

[peut-être était-ce de sa main entière : pour dire vrai je ne n'avais plus perception de mon vagin]

j'atteignis un orgasme de nature jusqu'alors inconnue...

Mais je sais que c'était un orgasme : mon odeur, ma moiteur, ma mollesse soudaine, ne pouvaient, elle, me tromper...

Et Dominique dansait toujours autour de mon avant-bras : elle dansait comme si rien autour d'elle n'existait plus...

Christine cria, entre deux prises d'air :

  • Putain ! Qu'est-ce qu'il suce bien ce vieux cochon !

  • Divinement bien ! Répondit Camille.

  • J'aime sucer : c'est là mon moindre défaut. — Leur confirma mon amant.

J'ôtais ma main du sexe de Dominique qui sursauta... Et revint sur terre.

J'ouvris la bouche pour lui demander de sortir ses doigts qui commençaient à m'être désagréables... Elles les ôta, avant que j'ai eu le temps de lui demander. Elle embrassa mes lèvres ouvertes... Et nous nous embrassâmes à pleine bouche.

Longtemps il faut croire, car lorsque nos bouches se séparèrent, je vis la nouvelle posture que le trio s'était composée : posture qui, crois-le ou pas, me fit frissonner de bonheur... Mais, je t'en reparlerai, un autre jour.

Pateric
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Par Pateric - Publié dans : Le feuilleton DUREX - Communauté : Fantasmagorie pure
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  • : 28/01/2009

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